BE529835A - - Google Patents

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BE529835A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B41PRINTING; LINING MACHINES; TYPEWRITERS; STAMPS
    • B41BMACHINES OR ACCESSORIES FOR MAKING, SETTING, OR DISTRIBUTING TYPE; TYPE; PHOTOGRAPHIC OR PHOTOELECTRIC COMPOSING DEVICES
    • B41B27/00Control, indicating, or safety devices or systems for composing machines of various kinds or types
    • B41B27/02Systems for controlling all operations
    • B41B27/10Systems for controlling all operations with direct control of all operations by input of recorded or stored information

Landscapes

  • Impression-Transfer Materials And Handling Thereof (AREA)

Description


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   La présente invention a trait aux appareils de commande automa- tique pour machines à composer typographiques. 



   Dans les machines des types classiques, telles que celles con- nues sous la marque de fabrique enregistrée "LINOTYPE", des matrices à carac- tlres et des espaces-bandes justificatrices sont libérées sélectivement de magasins qui les contiennent par la manoeuvre d'un clavier et sont alors composées en ligne dans un composteur. 



   Lorsqu'une ligne entière a été composée, le composteur reçoit un mouvement d'élévation et la ligne est   tranférée   dudit composteur à un mécanisme de clichage dans lequel du métal fondu est introduit dans un moule et appliqué contrela ligne composée, de manière à former une   lignebloc   typo- graphique. Les matrices et espaces-bandes sont alors transférées à un méca- nisme distributeur qui effectue leur retour aux magasins respectifs en vue de leur utilisation ultérieure. 



   La tendance actuelle est de faire travailler ces machines automatiquement. Divers moyens (électriques, mécaniques et pneumatiques) ont déjà été proposés, et une unité automatique à commande par ruban, connue et vendue sous la marque de fabrique   "Teletypesetter",   est déjà maintenant assez répandue. D'une façon générale, ces unités automatiques sont établies de façon à pouvoir être montées facilement sur le clavier de la machine Linotype régulière, et leur rôle principal est de commander le clavier pour composer une ligne de matrices et d'espaces-bandes et élever le composteur de manière à transférer la ligne après la composition, toutes ces opérations et les autres opérations habituelles du cycle de la machine étant entièrement automatiques et s'effectuant successivement après le mouvement d'élévation du composteur. 



   Le clavier de la machine classique est relié aux échappements libérant les matrices et les espaces-bandes par une série d'éléments mécaniques et des unités de commande automatiques antérieures ont été spécialement établies   paur   être montées sur le clavier afin de permettre de monter des unités sur des machines déjà en activité, tout en permettant également le fonctionnement manuel des machines lorsqu'on le désire. Toutefois, à l'heure actuelle, un grand nombre de ces machines sont exclusivement destinées à fonctionner automatiquement, de sorte que les unités de commande ne sont plus nécessairement de simples accessoires peur claviers. 



   La présente invention se propose notamment de permettre de supprimer le clavier et les longues   tringlerles   de liaison mécaniques interposées entre le clavier et les magasins en réalisant une machine très   simpli-   fiée et actionnée automatiquement, dans laquelle le mécanisme libérant les matrices et les espaces-bandes est actionné directement par des solénoïdes électriques dont le fonctionnement est commandé sélectivement par un ruban de commande perforé. La présente invention a aussi pour objet un dispositif automatique qui effectue le mouvement d'élévation du composteur ainsi que de nombreuses autres opérations de la machine. 



   Dans le présent appareil de commande, on prépare le texte ou ma-   tière   à composer sous forme d'un ensemble de signaux de code et on le transmet ensuite à un "lecteur" ou "décodeur" qui commande les diverses opérations automatiques. Le code peut être reçu sous toute forme appropriée, par exemple sous forme de signaux d'entrée électriques transmis, ou à partir d'un ruban magnétique, mais on supposera pour les buts actuels que les sigux de code   affectent   la forme du ruban perforé ordinaire d'un "Teletypesetter". 



   Le ruban perforé reçoit un mouvement d'entraînement intermittent vers le lecteur, et les signaux de code qu'il contient sont transmis à un banc ou groupe de relais de code qui, à leur tour, sélectionnent les circuits de sortie ou de travail appropriés en vue du fonctionnement. Un code à six unités, selon la disposition préférée, permet la sélection de l'un quelconque des circuits d'un groupe de soixante-quatre   circulas   de sortie dufférents ; et chacun de ceux-ci est en outre subdivisé en deux circuits qui sont 

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 respectivement sensibles à deux polarités différentes, de sorte que l'inversion de la polarité de la source d'alimentation d'énergie permet un total de cent vingt-huit opérations différentes. 



   Des moyens sont prévus dans   l'appareil   de commande pour détecter la répétition immédiate de signaux de code identiques, afin de retarder la seconde opération en vue d'assurer le temps suffisant pour une réponse   entiè-   re du mécanisme actionné sous la dépendance du premier   signal   de code. Le retard empêche l'avancement du ruban de commande pendant un ou plusieurs cycles complets d'un dispositif destiné à commander la durée des opérations et dit "générateur de minutage". 



   Le réglage des opérations dans le temps constitue une des caractéristiques de la présente invention. Les nombreuses opérations de la machine et de l'unité qui l'actionne sont toutes commandées dans l'ordre de succession convenable par le générateur de minutage qui tourne constamment et qui peut être actionné par le mécanisme de commande de la machine ou indépendamment de ce mécanisme. Pendant chacune des rotations du mécanisme de minutage une série d'impulsions électriques sont transmises à l'unité de commande   pair   déclencher les diverses opérations de cette unité. 



   Une des fonctions les plus Importantes du générateur de minutage est de commander la durée des impulsions de travail,par exemple de celles qui servent à exciter les solénoïdes actionnant les échappements des matrices et espaces-bandes. Il est essentiel que ces solénoïdes soient actionnés pendant un temps suffisamment long pour assurer la mise en liberté et l'évacuation par gravité des matrices et espaces-bandes hors de leurs magasins. 



   Une forme de réalisation de l'invention est représentée à titre d'exemple sur les dessins annexés, dans lesquels : 
Les figures 1 et 2 représentent collectivement le circuit de montage électrique d'un appareil de commande perfectionné conforme à l'invention la figure 2 étant une continuation de la figure   1.   



   La figure 3 est une vue en plan d'un fragment du ruban de commande et-des éléments tâteurs qui servent à détecter le ruban. 



   La figure 4 est une coupe verticale de l'extrémité de décharge d'un magasin à matrices et de son mécanisme d'échappement. 



   Figure 5 est un diagramme illustrant l'ordre normal de succession dans le temps de certaines opérations, sans prétendre représenter exactement la durée réelle des opérations illustrées. 



   On se référera d'abord à la figure   4,   où l'on voit que les matrices x à caractères nécessaires sont emmagasinées dans des canaux individuels d'un magasin   fil   et destinées à être libérées desdits canaux par un mécanisme d'échappement, désigné de façon générale par m. Les matrices libérées du magasin tombent par gravité à travers un mécanisme composteur M1 et sont finalement amenées à un élévateur-composteur E (voir figure 2) et composées suivant une ligne dans l'ordre deleur distribution à l'intérieur dudit élévateur. Lorsqu'une ligne entière a ainsi été composée, l'élévateur reçoit un mouvement d'élévation et la ligne est transférée dudit élévateur à un organe servant à la transporter au mécanisme de clichage (non représenté).

   Les échappements qui effectuent la mise en liberté des matrices sont destinés à être actionnés directement par des solénoïdes électriques individuels Mo,   eux-m-   mes actionnés sélectivement par le présent appareil de commande. 



   Conformément à la présente invention, les diverses opérations d'une machine à composer typographique sont toutes commandées, dans leur ordre de succession convenable, par un générateur de minutage D (voir figure 2) tournant continuellement. Ce générateur peut être actionné à partir de l'arbre d'entraînement intermédiaire de la machine, mais il est préférable qu'il soit actionné indépendamment par un moteur M, comme représenté. Le générateur de minutage peut être du type classique, et sa fonction est de 

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 produire pendant chaque cycle de travail une série d'impuisions de commande mesurées dans le temps, ainsi qu'il sera décrit ci-après plus en détail. 



   Ces impulsions de commande sont produites par la fermeture périodique d'une série de circuits établis à partir d'une source de tension primaire B (figure
2) pendant une période de temps prédéterminée mesurée par une fraction d'un cycle du générateur de minutage. 



   On se réfèrera maintenant aux figures 1 et 2, et spécialement à la figure 1. Le ruban perforé 1, contenant le code reçoit son mouvement d'entraînement intermittent d'une roue dentée A1 à commande par solénoïde. 



   Les dents de la roue s'engagent dans des trous la du ruban afin de   l'entra'1-   ner (voir figure 3). Sur le même arbre que la roue dentée est montée une roue à rochet A2 qui est destinée à être animée d'une rotation intermittente par un cliquet à mouvement de va-et-vient A3. Le mouvement de va-et-vient du cliquet A3 est lui-même commandé par un solénoïde A4. 



   Dans son mouvement   d'entraînement   pas à pas, le ruban passe au- dessus d'un groupe de six doigts tâteurs A5 qui   "lissent"   les perforations de code 2 ( voir figure 3) du ruban. Les doigts A5 peuvent effectuer un mouvement vertical vers le haut et vers le bas mais sont normalement maintenus dans leur position d'inactivité., ou inférieure, par le bras pivotant A6 - d'un solénoïde du type rotatif A7 (figure 1). Le ruban avance d'abord pour placer le signal de code au-dessus des doigts tâteurs, puis le   solénoï-   de rotatif est actionné par une impulsion transmise à partir du générateur de minutage D par l'intermédiaire du fil 5.

   En fonctionnant, le solénoïde rotatif fait osciller le bras A6 dans le sens sinistrorsum de manière à libérer les doigts tâteurs, et ceux de ces doigts qui sont placés en regard de trous du ruban sont mis à même de   s'élever,  alors que les autres sont ar-   rêtés   dans ce mouvement par le ruban. 



   Le signal de code ainsi lu est transmis à un groupe de relais composé de six relais   Cl,   C2, C3, C4, C5, C6. Chacun de ces relais est as-   socié   à l'un des doigts tâteurs et destiné à être actionné par le mouvement d'élévation du doigt correspondant. Deux interrupteurs à contacts AS et A9 sont associés à chacun des doigts tâteurs et destinés à être fermés par ces doigts. Chacun des doigts tâteurs qui détecte une perforation du ruban établit un circuit partant d'une source de tension Bl à l'effet d'exciter l'un des relais C1-C6. Les relais ainsi excités sont   "bloqués",   c'est- à-dire maintenus en position de travail.

   A chacun des relais est associé un contact C7 destiné à être fermé par l'excitation du relais, ce qui établit un circuit de blocage à partir de la source de tension B2, ce circuit allant à la terre à travers le relais commandé. Les circuits de blocage maintiennent les relais choisis en action même après que le mouvement de retour ou de descente des doigts tâteurs A5 a permis aux interrupteurs A8 de s'ouvrir. 



   La fermeture de l'un quelconque des interrupteurs A9, qui résulte du mouvement d'élévation d'un des doigts tâteurs, établit un circuit partant   'd'une   source de tension B3 et allant au solénoïde   A4   d'entraînement du ruban Lorsque ce solénolde a ainsi été excité, le cliquet A3 reçoit un mouvement vers la droite (en regardant la figure   1),   préalablement à la désexcitation du solénoïde qui effectue l'entraînement réel du ruban. 



   Le solénoïde rotatif A7 est pourvu d'un second bras de commande 10, qui est disposé obliquement par rapport au bras déclencheur A6 et dont le rôle est d'ouvrir momentanément l'interrupteur normalement fermée   @@@   et de rompre ainsi les circuits de blocage se rapportant aux relais C1 à C6. 



  Il y a lieu de noter toutefois que   l'ouverture   de l'interrupteur All a uniquement pour rôle d'effacer le signal de code précédent des relais, mais qu' elle n'efface pas le nouveau signal de code, puisque les interrupteurs AS qui servent à imprimer le nouveau signal   d   code aux relais sont maintenus fermés par les doigts tâteurs jusqu'à ce que l'interrupteur All ait été fermé. 

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 La succession des opérations est illustrée à la figure 5 et s' 
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 effectue comme suit : Le fonctionnement du soiéns3tàe ro Latif Ai est relativement lent afin de permettre aux doigts tapeurs A5 de fermer les interrupteurs appropriés A8 avant que le bras A10 du solénoïde ait ouvert 1 Interrupteur Ail.

   A un instant compris entre la fermeture des interrupteurs A3 eT, .L'ouverture de Ilinterrup'3e-Lir Ait, des impulsions correspondant aux deux signaux de code du ruban sont appliquées aux   relais,   à saport celle correspondant au signal en cours de lecture ou de décodage et celle correspondant au signal précédent. Toutefois,   aussitôt   que l'interrupteur All a été ouvert, les circuits de blocage sont interrompus et le signal précédent est effacé.

   Le nouveau signal n'est pas perdu parce que les interrupteurs As restent fermés jusqu'à ce que, après le mouvementde retour du bras A10 du solénoide, l'interrupteur All ait été mis à même de se fermer,ce qui laisse aux relais qui correspondent au nouveau signal de code la possibilité d'être verrouillés avant que le bras A6 ait ramené les   doigts A5   à leur po-   sition     d'inactivité   ou inférieure. De même, les relais correspondant au présent signal de code restent bloqués jusqu'à ce que l'interrupteur All ait de   nouveau   été ouvert pendant l'opération suivante du solénoïde ro tatif A7. 



   Il existe une série de contacts destinés à être actionnés par chacun des relais G1 à C6m et les lignes pointillées verticales de la figure 1 indiquent le tracé des contacts commandés par chacun de ces relais. Ces contacts sont disposés en plusieurs groupes dont les fonctions sont distinctes. 



  Le groupe de contacts   ,,'ni   sert, ainsi qu'on l'a déjà dit, à bloquer les relais particuliers choisis pour le fonctionnement. Un second groupe, dont il sera question plus loin, est associé à la détection d'une répétition immédiate de signaux de code identiques. Un troisième groupe est mis en réserve pout   actionner   un circuit "déplaceur" qui sera décrit plus loin. Finalement, un quatreme groupe, dont les contacts constituent un appareil   sélec-   teur,   sélections.?   la fonction de trall particulière à accomplir. 



     Ce     quatrième   groupe comprend un "arbre" de transfert supérieur désigne par Ca, et un "arbre" inférieur, désigné par   Cb.   L'arbre inférieur est inversé par rapport à l'arbre supérieur,   c'est-à-dire   que le ncmbre des contacts du groupe supérieur augmente de gauche à droite, alors que le nombre des contacts de l'arbre inférieur augmente de droite à gauche, afin de mieux distribuer la charge de travail imposée aux relais.

   La disposition   particu-   
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 'J-2= T -::'2: cet  .='i?aeJ-1 sélecteur, ou "arbre de transfertT, utilisé dans la pré- sente machine n'a pas été représentée   entièrement   sur les dessins, mais on en trouvera une description à la page 52 de l'ouvrage   '1,'établissement   des 
 EMI4.3 
 circuits de cor'!mlUtat10:::l1f, par :;:e1ster, Ri'cchie et llasîzbur=1, publié par D. Van lrostrand Gompany, Inc., "Lew-York. 



   Lorsqu'un signal de code lu sur le ruban est imprimé au banc de relais, tous les contacts associés à chacun des relais excités sont commandés d'une manière correspondante. Les positions ,les contacts des arbres de transfert   supérieur   et inférieure établissent   un?   liaison ou trajet électrique 
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 avec une borne de sort-e 3 choisie parmi ury série de ces bornes. 1J::r contact   commandé par le relais d1 détermine le pc-J11 de sc-'-oir si le trajet électrique ainsi établi passera par l'arbre de '"ransi'er't superleur ou par l'arbre de   transfert     inférieur.   Les divers circuits qui   effectuent   les opérations de   travail   réelles de la   machine   sont connectés avec les bornes de sortie 3. 



   Il existe trente-deux bornes de sortie 3 dans chacun des   arbres   
 EMI4.5 
 as :.r :¯sier t supérieur et inférieur, ce qui donne un total de soixante"quatre borts. Toutefois, le nombre des fonctions de travail nécessaires p.'jr la commande aUï:.omat:u:;'U9 <1"-1ne machine à fondre les lignes typographiques est de beaucoup supérieur à soixante-quatre. Selon la présente invention, au lieu ce nc"11)1 --.qiier de.=an'cage le banc de relais par l'addition d'un autre relais et d'élargir l'arbre de transfert, or a sl....'i..:d:.Y:I.S6 Tri grand nombre de bornes ,'le sorti? en deux circuits :le travail qui sa'1t respectivement sensibles à deux polarités différences.

   Deux dos- cO":i:: ;:e1S0:::1S ê1e code on'u été mises en résine pour le fouetsonnenent de circuits te "dëplaoensn'u If e de "rappel" 

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 qui modifient la polarité de l'impulsion de travail transmise par l'inter- médiaire de l'arbre de transfert à partir de la batterie   B4.     Ainsi,   une combinaison de code donnée établira dans chaque cas le même trajet élec- trique à travers l'arbre de transfert, mais elle effectuera l'une ou l'autre de deux fonctions différentes selon la polarité de B4. Par exemple, une combinaison de code particulière peut se rapporter à la matrice qui forme la lettre minuscule   "d"   dans sa position non déplacée et la majuscule   "D"   dans sa position déplacée, ainsi qu'il est d'usage dans le système des codes actuels.

   Comme le fonctionnement automatique des machines à fondre les lignes typographiques n'exige pas   l'utilisation   de tous les signaux de code disponibles, certains signaux, tels que celui provoquant l'échappement de matrices portant des signes de ponctuation ordinaires et les signaux ser- vant à provoquer le rentrage d'une des extrémités de la ligne ou le centrage de la ligne, sont insensibles à la polarité afin de diminuer la fréquence des opérations de déplacement et de rappel. 



   Ainsi qu'il a été expliqué précédemment, les matrices sont libé- rées du magasin (figure 4) par le fonctionnement d'organes d'échappement m actionnés par des solénoïdes Mo. Les magasins normaux des machines vendues sous la marque de fabrique "Linotype" sont habituellement des types à soixante-douze ou quatre-vingt-dix canaux, et il existe un mécanisme d'échappement m et un solénoïde correspondant Mo pour chaque canal du magasin. Une des caractéristiques de la présente invention réside dans le fait que les mécanismes d'échappement sont actionnés directement par des solénoïdes, ce qui supprime la nécessité de prévoir un clavier et les tringleries mécaniques reliant ce clavier aux échappements des magasins. 



   Les solénoïdes Mo sont actionnés sélectivement par l'intermédiaire de l'appareil sélecteur ou "arbre de transfert". Comme représenté à la figure 1, deux des solénoïdes Mo sont reliés à une seule des bornes de sortie 3, mais cette connexion est établie par l'intermédiaire de redresseurs au sélénium inversés M3 et M4 le redresseur M3 étant par exemple conducteur pour la polarité de la batterie   D4   seulement dans la position rappelée, et le redresseur M4 étant conducteur pour la polarité de la batterie   B4   seulement dans la position déplacée. Ainsi, la même combinaison de code est mise en position dans l'arbre de transfert pour actionner l'un et l'autre des solénoïdes libérant les matrices, bien qu'un seul de ces solénoïdes soit actionné à tout instant donné, selon la polarité de la batterie B4. 



   Le minutage du fonctionnement des échappements m du magasin doit être assez précis car il faut que l'opération soit assez lente pour assurer la mise en liberté de la matrice du magasin, tout en étant assez rapide, pour assurer le maximum de vitesse possible. Ainsi, une impulsion électrique transmise au solénoïde d'échappement Mo du magasin doit posséder une durée convenable. Dans les machines typographiques normales, la durée du fonctionnement des échappements est commandée par un rouleau de clavier tournant continuellement et, étant donné que toutes les unités de commande antérieures affectaient la forme d'un dispositif accessoire destiné à être monté sur le clavier de la machine, il n'était pas nécessaire de prévoir des moyens indépendants du clavier pour commander dans le temps le fonctionnement des échappements.

   Dans le présent mécanisme de commande, des moyens spéciaux sont prévus pour que la durée du fonctionnement des solénoïdes Mo actionnant les échappements soit celle. qui convient. Par conséquent, une des fonctions du générateur de minutage D consiste à régler la durée du fonctionnement des solénoïdes Mo. Au moment voulu du cycle de la machine (voir figure 5) et après que la combinaison de code a été établie dans l'arbre de transfert, une impulsion est transmise à partir du générateur D par le fil 30 à l'effet' d'exciter un relais Dl (voir figure 1). L'excitation de ce relais provoque la fermeture d'un interrupteur D2 qui établit à partir de la batterie   B4   un circuit aboutissant par l'intermédiaire de l'arbre de transfert, à celui des solénoïdes Mo qui est destiné à libérer la matrice.

   L'impul sion appliquée au relais   Dl   est mesurée dans le générateur, et sa durée correspond au temps pendant lequel les solénoïdes M0 doivent fonctionner. Un peu 

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 avant la fin de l'impulsion du générateur, le relais Dl se désexcite et 1' interrupteur D2 s'ouvre, ce qui coupe le courant fourni à celui des solé-   noides   Mo qui a été actionné. 



   Ainsi qu'il a été expliqué précédemment, les circuits de travail par exemple ceux qui actionnent les solénoldes Mo libérant les matrices, sont rendus sensibles à la polarité par des redresseurs montés dans des positions inversées dans les circuits respectifs. Par ce moyen, une combinaison de code particulière peut faire fonctionner l'un ou l'autre de deux circuits de travail par le seul fait d'inverser la polarité de la batterie B4. 



  La disposition prévue pour le déplacement est telle qu'une des combinaisons de code établit un circuit aboutissant au relais déplaceur Gl par l'intermédiaire d'un groupe d'interrupteurs 6 à 11 montés en série, un tel   interrup-   teur étant associé à chacun des relais de code C1 à C6 Les interrupteurs 6 et 9 sont normalement fermés mais sont destinés à être ouverts si les relais de code correspondants respectifs C1 et C4 sont commandés. Les interrupteurs 8, 7, 10 et 11 sont normalement ouverts mais sont destinés à être fermés par la commande des relais de code correspondants C2, C3, C5 et C6 Lorsque les relais 6 à 11 sont tous fermés par la combinaison de code convenable, l'impulsion émanant du générateur de minutage D qui excite normalement le relais Dl fait fonctionner le relais déplaceur   Gl.   



   Trois contacts 12, 13 et 14 sont destinés à être commandés par le relais déplaceur Gl. Le contact 12 est relié à la terre, et le contact 13 est relié à l'arbre de transfert par l'intermédiaire de l'interrupteur D2   NORMALEMENT,   dans la position rappelée, la borne négative de la batterie est mise à la terre à travers le contact 12, et la polarité de la batterie   B4   par rapport à l'arbre de transfert est déterminée par la borne positive, par   l'in-   termédiaire du contact 13.

   Lorsque le relais déplaceur Gl fonctionne, les contacts 12 et 13 sont déplacés et ainsi reliés à un groupe de bornes différent, de sorte que la borne positive de la batterie est mise à la terre par l'intermédiaire du contact 12, tandis que le contact 13, qui est relié à 1' arbre de transfert, est connecté avec le côté négatif de la batterie. Le   rôle   du contact 14 est de bloquer le relais Gl afin de le maintenir en fonctionnement après qu'il a été commandé. Le contact 14 est normalement ouvert à l'état rappelé, mais, lorsqu'il a été fermé par l'action du relais Gl, ce contact établit un circuit assurant le blocage dudit relais à partir de la batterie B5, par l'intermédiaire d'un contact normalement fermé 16 relié à la terre 17.

   Après le déplacement, la polarité de la batterie   B4   reste fixe par rapport à l'arbre du relais jusqu'à ce qu'une action de rappel intervienne. 



   L'opération de rappel est effectuée par une combinaison de code qui effectue la mise en position de l'arbre de transfert en vue de la sélection du relais G2. L'excitation du relais G2 provoque l'ouverture du contact 16 du circuit de blocage du relais Gl, et la désexcitation du relais Gl provoque l'ouverture de l'autre contact 14 du circuit de blocage, ainsi que l'inversion de la polarité de la batterie   B4   par les contacts 12 et 13. On notera que l'énergie nécessaire pour exciter le relais G2 en vue d'inverser la polarité de la batterie   B4   provient en réalité de cette dernière, mais ceci n'a aucune conséquence puisque la fonction du relais G2 est terminée aussitôt que ce relais a coupé le circuit de blocage du relais Gl.

   Après l'action de rappel, la polarité de la batterie B4 reste inchangée jusqu'à ce que le relais déplaceur Gl ait de nouveau été actionné de la manière précédemment décrite. 



   Des combinaisons de code sont mises en réserve pour les opérations de   "rentrage"   (retrait de tête de ligne ou formation d'un blanc en fin de ligne) et de "Centrage". Les signaux de code afférents au "rentrage" à   l'aide   de la mâchoire de gauche, au "rentrage" à l'aide de la mâchoire de droite et au "centrage", commandentl'un des relais H1, H2 et   H3,   respectivement (figure 1). Comme les opérations de cette nature sont fréquemment requises, tant dans la position déplacée que dans la position rappelée, elles sont commandées par l'une et l'autre des polarités de la batterie B4.

   La combinai- 

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 son de code afférente au rentrage à l'aide de la mâchoire de gauche excite le relais H1, qui ferme des interrupteurs 192 et 193; la commande du relais
H2 ferme le circuit 190 pour un rentrage à l'aide de la mâchoire de droite; et la commande du relais H3 ferme l'interrupteur 191 en vue d'un centrage. 



   Dans certains cas, surtout lorsque le nombre-des espaces-bandes de la ligne composée est insuffisant pour la justification entière de la ligne, il est d'usage d'insérer une mince espace-bande supplémentaire direc- tement après chacune des espaces-bandes de la ligne. Lorsqu'on accroît de cette manière la longueur de la ligne composée, la mesure dont la ligne doit être élargie au cours de la justification est diminuée dans une mesure correspondante, ce qui permet d'effectuer une justification parfaite. Les minces éléments d'espacement sont emmagasinés dans les magasins à matrices et en sont libérés par un solénoïde de la même façon que les matrices por- tant les caractères. Dans le présent appareil, un signal ou combinaison de code est réservé pour libérer un tel élément d'espacement mince en plus d'une espace-bande.

   Un relais Jl est actionné par l'intermédiaire,de l'arbre de transfert et ferme des contacts 20 et   21.   Le contact 20 établit un circuit allant de la batterie B6 au solénoïde (non représenté) commandant l'échappement des éléments d'espacement minces, et le contact 21 ferme un circuit al- lant au   solénoïde   libérant les espaces-bandes. 



   Selon une autre caractéristique de l'invention, l'entraînement du ruban est retardé entre des combinaisons de code identiques successives afin d'assurer le retour des diverses pièces mécaniques actionnées de la machine à leur position normale, et d'empêcher ainsi l'omission de la seconde opération. A cet effet, des moyens sont prévus pour arrêter le ruban pendant un cycle complet du générateur de minutage D lors de la détection du second de deux signaux identiques successifs. Comme il a été décrit plus haut, 1' avancement du ruban est effectué par l'action du solénoïde A4 à partir de la source de courant B3. L'excitation du solénoïde effectue la mise en position préalable du bras A3, et sa désexcitation effectue le mouvement réel du ruban.

   Ainsi, en retardant le déclenchement du solénoïde   A4   ou, en d' autres termes, en prolongeant son excitation, il est possible   d'introduire   un retard entre des caractères identiques successifs. Dans le cas présent, on prolonge l'excitation du solénoïde A4 en branchant un circuit allant de la source de tension B7 (figure 1) au   solénoïde   pendant un tour complet du générateur de minutage D. 



   Pendant chacun des cycles du générateur de minutage, une impulsion est transmise par un fil 23 pour exciter le relais Kl (figures 1 et 5). En s'excitant, ce relais ferme des contacts 22 et   24   et déplace le contact 25 de la borne 26 à la borne 27. La fermeture du contact 22 établit le circuit allant de la batterie B7 au solénoïde   A4.   Ce circuit a uniquement pour rôle d'empêcher l'avancement du ruban dans le seul cas d'une répétition de signaux identiques, c'est-à-dire qu'il est normalement coupé pendant une période au cours de laquelle le solénoïde   A4   est excité à partir de B3 par l'intermédiaire de l'interrupteur fermé A9, de sorte qu'il n'a pas d'effet retardateur sur 1' avancement du ruban. 



   La fermeture du contact 24 provoque la mise en action d'un circuit de blocage pour le relais Kl à partir de B8, par l'intermédiaire d'un réseau d'interrupteurs 28, 29 destinés à détecter la répétition de combinaisons de code identiques et d'un seul contact normalement fermé 34 associé à un relais K3. Les interrupteurs détecteurs de répétition comprennent un groupe d'interrupteurs 28 montés en série et normalement ouverts, ces interrupteurs étant respectivement associés aux relais CI à C6, et un groupe d'interrupteurs normalement fermés 29, un tel Interrupteur 29 étant monté en parallèle avec chacun des interrupteurs normalement fermés 28 et étant destiné à être commandé par le même relais.

   Les interrupteurs 28 sont destinés à être fermés par l'excitation de leurs relais respectifs, alors que les interrupteurs 29 sont destinés à être ouverts par lesdits relais. Par suite, lorsque deux signaux de code différents se succèdent, un ou plusieurs des interrupteurs 26 et 29 s'ouvrent ou se ferment, ce   quicoupe   le circuit de blocage du relais 

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 Kl, mais ce circuit de blocage n'est pas coupé lorsque les signaux de code qui se succèdent sont identiques.. , 
Lorsque le circuit de blocage n'est pas coupé, ce qui indique la répétition de signaux de code identiques, le relais Kl reste à l'état de travail et le solénoïde A4 est mis dans l'impossibilité de faire avancer le ruban pendant ce cycle du générateur.

   Avec le relais ainsi excité, le contact 25 est déplacé de la borne 26 à la borne 27, et l'impulsion de travail qui est normalement transmise au relais Dl à partir du générateur de minutage par le fil 30 est dirigée vers le relais K2, en fermant ainsi les contacts 31 et 32. Le contact 31 établit à partir de B9 un circuit destiné au blocage du relais K2, à travers un contact normalement fermé 33 associe au relais K3. Les relais Kl et K2 restent excités pendant la partie restante du cycle du générateur de minutage et, pendant le cycle de travail suivant du générateur, une impulsion est transmise par le fil 35 et le contact fermé 32 pour exciter le relais K3. En fonctionnant, ce relais ouvre les contacts normalement fermés 34 et 33 et coupe les circuits de blocage des relais Kl et K2.

   Le contact 25 est alors de nouveau amené sur la borne 26, de sorte que l'impulsion du générateur transmise par le fil 30 est dirigée comme d'ordinaire vers le relais Dl pour permettre à une impulsion de travail d'être transmise à partir de la batterie B4 à travers l'arbre de transfert en vue de l'opération désirée. 



   Dans le cours normal du fonctionnement d'une machine à fondre les lignes typographiques, l'élévateur - composteur E (figure 2) reçoit son mouvement d'élévation aussitôt qu'une ligne complète a été composée dans le composteur. La construction précise des moyens prévus pour la montée de 1' élévateur ne concerne pas la présente invention, mais on supposera, uniquement à titre explicatif, que l'élévateur   E   est soulevé sous l'action du pivotement dans le sens   sinistrorsum   d'un levier EL commandé par l'armature E2 d'un solénoïde E3 et relié par une biellette E4 à l'armature d   solénoi-   de. 



   Une combinaison du code correspondant au signal de montée de l'élévateur   amène   l'arbre de transfert à l'état voulu pour le fonctionnement d'un relais E5. En fonctionnant, ce relais ferme les contacts   normalement   ouverts 36, 37 et 38 et ouvre les contacts normalement fermés 39. La fermeture du contact 37 établit un circuit qui, partant de la batterie B10, passe par un des contacts normalement fermés 40 d'un relais E6 et arrive au solénoïde E3 servant à soulever l'élévateur. Dans la pratique, un relais à temps serait prévu pour assurer un temps suffisant pour le compostage des matrices libérées bien que dans un but de clarté cette caractéristique n'ait pas été représentée sur les dessins.

   La fermeture du contact 36 provoque le blocage du relais E5 par un circuit qui, partant de la batterie B4, passe par l'interrupteur   fermé   D3 du générateur de minutage par l'intermédiaire du fil 80. Le rôle de 1'interrupteur D3 sera indiqué plus loin. Aussitôt que l'élévateur commence à monter, l'interrupteur E7 se ferme, ce qui établit un circuit destiné à bloquer le relais E5 dans un but qui sera indiqué plus loin. L'interrupteur E7 est maintenu ouvert par l'élévateur dans sa position la plus basse ou de réception des matrices, cet interrupteur étant destiné à être fermé par un ressort aussitôt que commence la montée de l'élévateur. 



   Pendant que l'élévateur E monte, l'entraînement du ruban doit être arrêté. A cet-effet, la fermeture du contact 38 par l'excitation du relais E5 établit un circuit allant de Bll au solénoïde rotatif A7. Il est bon de rappeler que le ruban est entraîné comme résultat de l'ouverture de   l'inter-   rupteur A9 par l'abaissement du doigt tâteur A5 et que ce mouvement du doigt tâteur A5 vers le bas résulte lui-même de la désexcitation du solénoïde rotatif A7. 11 s'ensuit que le ruban est dans l'impossibilité d'avancer tant que l'élévateur est levé, puisque le solénoïde A7 est excité. 



   De plus, pour éviter toute erreur d'interprétation des signaux de code, lorsque l'élévateur effectue son mouvement d'élévation, le circuit retardateur destiné à être établi en cas de répétition de caractères identi- 

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 ques est rendu inopérant par l'ouverture du contact 39. L'impulsion dirigée vers le relais K1 à partir du générateur de minutage D par le fil 23 passe d'abord par les contacts normalement fermés 43, 44 et 39. Ainsi, pendant que s'effectue la montée de l'élévateur, l'impulsion allant au relais Kl, habi- tuellement émise pendant chacun des cycles du générateur, n'est pas transmise
Le   rôle   des contacts   43   et 44 sera expliqué plus loin. 



   Lorsque l'élévateur E atteint sa position supérieure limite ou de transfert de ligne, dans laquelle il est mécaniquement verrouillé, il fer- me un interrupteur normalement ouvert E8, lequel établit un circuit allant de la batterie   B4   au relais E6, ce qui ferme un interrupteur 45 et ouvre 1' interrupteur 40 En se fermant, l'interrupteur 45 établit un circuit des- tins au blocage du relais E6 à partir de B4 et à travers l'interrupteur   fenné     E7,   alors que l'ouverture du contact 40 coupe l'arrivée de courant au solénoî- de E3 et permet à l'élévateur E de descendre   aussitôt   qu'il a été déverrouil- lé mécaniquement de la manière habituelle par le transfert de sa ligne.

   Lors- que l'élévateur commence à descendre, il permet à l'interrupteur E8 de s'ou- vrir, bien que les relais E5 et E6 soient encore' bloqués par 1'intermédiaire des interrupteurs-E7 et D3. Finalement, lorsque l'élévateur termine sa des - cente et atteint la position de compostage, l'interrupteur E7 s'ouvre de nou. -. veau, ce qui coupe l'un des deux circuits de blocage des relais E5 et E6. 



   L'interrupteur D3 qui établit l'autre circuit de blocage des relais E5 et E6 est destiné à être fermé peu de temps après le commencement du cycle du générateur de minutage et à rester fermé jusqu'au moment où ce cycle est sur le point de se terminer. Le rôle de l'interrupteur D3 est de maintenir le relais E5 excité pendant toute la période de temps au cours de laquelle l'élévateur reste élevé et jusqu'au moment où le générateur est sur le point de terminer le cycle au cours duquel ledit élévateur revient à sa position de réception de ligne. Comme le générateur de minutage tourne constamment, il est évident que l'élévateur-composteur pourrait revenir à sa position la plus basse, et ouvrir ainsi l'interrupteur   E7,   vers le milieu du cycle d' action du générateur de minutage.

   Pour empêcher le ruban d'avancer prématurément pendant ce cycle, il est nécessaire que le relais E5, qui commande le contact 38, reste excité jusqu'à ce que le générateur soit sur le point d'atteindre la fin de ce cycle, et ceci est bien entendu effectué par   l'interrup-   teur D3. De cette façon, si l'élévateur descend jusqu'à sa position de réception de ligne au cours d'un cycle du générateur de minutage, le fonctionnement automatique de la machine ne recommence pas tant que le générateur de minutage n'a pas commencé un nouveau cycle. 



   On abordera maintenant une autre caractéristique de la présente invention, liée au fait qu'un grand nombre de matrices utilisées pour le clichage comportent sur un de leurs bords deux caractères d'impression superposés. Pour composer une ligne à l'aide de ces matrices, il est nécessaire de les "composer" à l'un ou l'autre de deux niveaux, afin de pouvoir utiliser à volonté l'un ou l'autre des deux caractères.

   Normalement, les matrices sont destinées à être assemblées sur un rail inférieur fixe (non représenté) de l'élévateur, mais il est prévu un rail horizontal supérieur L (voir figure 2) qui est mobile de façon à pouvoir être amené sur le chemin des matrices ou à en être écarté au moment où lesdites matrices pénètrent dans l'élévateur Ainsi, comme représenté à la figure 2, lorsque le rail L occupe sa position de droite, une matrice entrante sera composée sur ce rail, alors que si le rail en question occupe sa position d'inactivité ou de gauche, cette matrice sera composée, comme d'habitude, sur le rail fixe inférieur. Le rail supérieur, dit "auxiliaire" ou   "duplex",   fait partie de l'équipement normal des machines à composer typographiques. 



   Conformément à la présente invention, le mouvement du rail est commandé par deux solénoïdes L1 et L2 fixés sur la face avant de l'élévateurcomposteur E. Ces soléonîdes sont disposés de façon à agir dans des sens opposés sur une saillie antérieure L3 du rail I., le solénîde L1 servant à déplacer le rail vers sa position de droite ou de travail, et le solénoîde 

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   L2   servant à ramener ce rail à sa position de gauche ou d'inactivité. 



   Des signaux de code distincts sont utilisés pour amener le rail déplaçable à ses positions de travail et d'inactivité, et la mise en position des signaux de code dans l'arbre de transfert est effectuée de la   maniè-   re habituelle en vue du choix soit du relais L4, soit du relais 1.5. Après que le rail a été déplacé de l'une à l'autre de ses deux positions, il reste dans la position à laquelle il a été amené jusqu'à ce qu'un signal de code subséquent provoque son rappel. Le relais L4 ferme des contacts 50, 51 et 52 y associés et ouvre le contact 43. Le relais L5 ferme des contacts correspondants 53, 54, 55 et ouvre le contact 44. 



   Chacun des contacts 50 et 53 établit des circuits de blocage allant de la batterie   B4   aux relais correspondants L4 et L5, par l'intermédiaire de deux interrupteurs normalement fermés 56 et 57, au sujet desquels de plus amples détails seront donnés ci-après. 



   La fermeture du contact 51 établit un circuit allant de B12 au solénoide L2, et le contact 54 ferme un circuit semblable allant de B12 au solénoïde L1 Lorsque l'un ou l'autre des contacts 52 ou 55 est fermé, il s'établit un circuit qui va de   B13   au solénolde rotatif A7 pour empêcher 1' entraînement du ruban, cette action s'effectuant à peu près de la même   ma-   nière que celle expliquée au sujet de la   fermeture¯du   contact 38 associé au relais E5
Les contacts 43 et 44 sont en série avec le contact 38, de sorte que l'ouverture de l'un quelconque de ces contacts arrête   l'impulsion   allant au relais Kl. 



   On se rapportera maintenant de nouveau aux interrupteurs   norma-   lement fermés 56 et 57, dont le rôle est d'assurer le fonctionnement des circuits de blocage des relais L4 et L5 pendant toùte la durée de l'opération de déplacement. L'interrupteur 57 est maintenu ouvert par le rail L dans sa position d'inactivité ou de gauche, et l'interrupteur 56 est maintenu ouvert par le rail dans sa position de travail ou de droite. On supposera par exemple que le rail occupe sa position d'inactivité, dans laquelle   l'inter-   rupteur 57 est maintenu ouvert, l'interrupteur 56 étant fermé. L'excitation du relais L1 déplace le rail vers la droite et, aussitôt que ce mil commence à se mouvoir, l'interrupteur 57 est mis à même de se fermer.

   Le circuit de blocage est alors établi et reste ainsi établi jusqu'à ce que le rail ait été amené à sa position de travail, où   il   ouvre l'interrupteur 56 pour couper le circuit de blocage. Cet état des interrupteurs est représenté par les lignes en pointillés de la figure 2, l'interrupteur 57 étant fermé   et l'interrupteur   56 ouvert. De même, en passant de la position de travail à la position de retrait, l'interrupteur 56 est d'abord fermé, pour établir le circuit de   blo-   cage, et ce circuit n'est pas coupé tant que le rail n'a pas atteint la position de gauche et n'a pas ouvert l'interrupteur 57.

   Dans chaque cas, 1'impulsion arrivant aux relais L4 et   L5   est suffisamment longue pour assurer la fermeture de celui des deux interrupteurs 56, 57 qui est ouvert à l'instant envisagé. 



   On n'a représenté à titre d'exemple, que la forme de réalisation préférée de   l'invention,,   mais il est évident que cette invention est   suscepti-   ble de recevoir d'autres formes et de nombreuses modifications et applications rentrant dans le cadre et l'esprit de ladite invention.

Claims (1)

  1. RESUME.
    Machine à composer typographique automatique, essentiellement caractérisée par la combinaison de moyens permettant de "lire" un ruban de commance contenant des signaux de code, de moyens pour convertir ces signaux en opérations de commande de la machine, et d'un générateur de minutage servant à émettre une série d'impulsions électriques au cours de chacun,de ses cycles de travail pour commander la succession réglée dans le temps des opé- <Desc/Clms Page number 11> rations de la machine, cette machine pouvant en outre être caractérisée par les points suivants, séparément ou en combinaisons :
    1/ Elle comprend un dispositif servant à effectuer l'entraîne- ment du ruban, des moyens pour mettre hors d'action ce dispositif d'entrai-. nement,et des moyens, commandés par l'une des impulsions du générateur de minutage, pour conditionner les moyens mentionnés en dernier lieu.
    2/ Elle comprend en outre des moyens destinés à détecter la répétition de signaux de code identiques et qui commandent un dispositif servant à interrompre l'entraînement du ruban pendant au moins un cycle de travail du générateur de minutage.
    3/ La machine comprend un arbre de transfert à commande par relais auquel sont appliqués les signaux de code et auquel sont associés les moyens servant à détecter la répétition de signaux de code identiques.
    4/ La machine est équipée de plusieurs circuits de travail destinés à Inexécution de diverses opérations automatiques de la machine et de moyens, commandés par l'une des impulsions du générateur de minutage en vue de commander la durée de l'opération desdits circuits de travail.
    5/ Le fonctionnement du lecteur de ruban est aussi commandé par une impulsion du générateur de minutage.
    6/ L'opération de lecture du ruban commande le fonctionnement du dispositif d'entraînement dudit ruban.
    7/ Dans une machine comportant un magasin contenant des éléments porteurs de caractères et une série d'échappements associés à ce magasin et destinés à libérer des éléments individuels porteurs de caractères, il est prévu une série de solénoïdes électriques quiservent à actionner lesdits échappements et qui sont conditionnés électriquement de façon à être actionnés sélectivement par les signaux de code, en combinaison avec des moyens permettant de déterminer la durée du fonctionnement du solénoïde choisi.
    8/ Le générateur de minutage détermine aussi la durée du fonctionnement du solénoïde choisi.
    9/ La machine est équipée d'une source de potentiel servant à exciter les solénoïdes, en combinaison avec un arbre de transfert à commande par relais servant à établir les circuits électriques allant de ladite source au solénoïde choisi, la disposition étant telle que deux des solénoïdes sont commandés par le même circuit électrique mais sont reliés à l'arbre de transfert par l'intermédiaire de redresseurs inversés dont l'un est conducteur pour l'une des polarités de la source de potentiel et dont l'autre est conducteur pour l'autre polarité de cette source, des moyens sensibles à ' un des signaux de code étant prévus pour inverser la polarité de la source de potentiel.
    la/ En combinaison avec un arbre de transfert à commande par relais dont la commande est assurée par des signaux de code d'entrée dans une machine équipée de circuits de travail servant à exécuter les diverses opérations automatiques de la machine et d'une source de tension à deux polarités, deux circuits de travail de ce genre sont connectés avec la même borne de sortie de l'arbre de transfert et chacun d'eux est respectivement actionné par une polarité différente de ladite source,
    et il est prévu des moyens sensibles à l'un des signaux de code pour inverser la polarité de la source Il/ La lecture des signaux de code du ruban est effectuée par une série de doigts tâteurs dont le fonctionnement est commandé par une des impulsions du générateur de minutage et le fonctionnement du dispositif d' entraînement du ruban est commandé par des moyens fonctionnant sous la dépendance des doigts tàteurs.
    12/ Un dispositif détectant la répétition de signaux de code identiques commande des moyens destinés à mettre en action le dispositif à <Desc/Clms Page number 12> commande électrique servant à empêcher l'entraînement du ruban dans le cas où plusieurs signaux de code identiques seraient détectés en succession sur le ruban, l'entraînement du ruban étant de préférence interrcmpu pendant un cycle complet du générateur de minutage.
    13/ Le mouvement intermittent du ruban à travers le lecteur est commandé par un solénoïde provoquant un tel mouvement du ruban lors de sa désexcitation, et la machine comprend des moyens pour imprimer les signaux de code à un arbre de transfert à commande par relais à l'effet de convertir les signaux de code en opérations de la machine, des moyens pour retenir un signal de code particulier imprimé à l'arbre de transfert à commande par relais jusqu'à ce qu'un nouveau signal de code ait été imprimé audit arbre, un circuit destiné à ce solénoïde comprenant un interrupteur à commande par relais servant à empêcher1'entrainement du ruban de commande,
    un générateur de minutage servant à transmettre une impulsion électrique audit relais de commande d'interrupteur pendant chacun des cycles dudit générateur et un circuit de blocage servant à maintenir le relais à l'état commandé, ce circuit comprenant une série d'interrupteurs associés aux relais de commande de l'arbre de transfert, la disposition étant telle que différents signaux de code successifs provoquent l'ouver- ture d'un au moins desdits interrupteurs,.en coupant ainsi le circuit de blocage dudit relais, tandis que la répétition immédiate de signaux de code identiques maintient ledit relais bloqué dans la position commandée pour empêcher l'entraînement du ruban pendant le cycle du générateur de minutage,
    et qu'une impulsion émanant du générateur de minutage pendant le cycle suivant de ce générateur coupe le circuit de blocage du relais, 14/ Dans une machine pourvue d'un élévateur - composteur dans lequel des éléments portant des caractères typographiques sont composés en ligne, il est prévu des moyens automatiques commandés par les signaux de code du ruban pour élever ledit élévateur à la position de transfert de ligne, des moyens commandés par le transfert de la ligne pour permettre à l'élévateur de revenir à la position de réception de ligne, et des moyens servant à empêcher l'entraînement du ruban pendant le cycle du générateur de minutage au cours duquel l'élévateur revient à sa position de réception de ligne. en annexe 3 + 2 dessins.
    <Desc/Clms Page number 13> EMI13.1 EMI13.2 <Desc/Clms Page number 14> EMI14.1 EMI14.2
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