BE494586A - - Google Patents

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BE494586A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B41PRINTING; LINING MACHINES; TYPEWRITERS; STAMPS
    • B41BMACHINES OR ACCESSORIES FOR MAKING, SETTING, OR DISTRIBUTING TYPE; TYPE; PHOTOGRAPHIC OR PHOTOELECTRIC COMPOSING DEVICES
    • B41B27/00Control, indicating, or safety devices or systems for composing machines of various kinds or types
    • B41B27/28Control, indicating, or safety devices for individual operations or machine elements
    • B41B27/32Control, indicating, or safety devices for individual operations or machine elements for line-justification operations

Landscapes

  • Accessory Devices And Overall Control Thereof (AREA)

Description


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  MACHINE A COMPOSERa 
La présente invention concerne une machine à composer à carac- tères justifiés utilisant des moyens photographiques pour l'impression. 



   L'invention sera décrite élément par élément, pour en faciliter l'exposé, en relation avec les dessins annexés dans   lesquels :   la figure 1 est un schéma d'ensemble; la figure 2 représente 1-'enregistreur; les figures 3 et 4 représentent le chariot porte-film; les figures 5 à 9 représentent l'échappement variable; la figure 10 représente le décodeur; la figure 11 est un schéma d'ensemble des circuits électriques; les figures 12 et   13   représentent des circuits à 2 positions stables   (flip-flop);   les figures 14 et 15 représentent des circuits de comptage; les figures 16 à 21 représentent en détail les circuits corres- pondant à la figure 11; la figure 18 représente plus particulièrement le dispositif de correction s; la figure 22 est un diagramme de fonctionnement des cames;

   les figures 23 à 25 représentent un compteur mécanique; les figures 26 à 29 représentent une variante du décodeur ; les figures   30,   31 et 32 représentent des variantes du justifi- cateur; la figure 33 est un diagramme d'assemblage des figures 16 à 21; 

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 les figures   34   à 37 représentent une variante du dispositif pho- tographique. 



   Se référant à la figure 1, la machine décrite à titre d'exemple comprend un clavier CI associé à une machine à écrire donnant en même temps une copie facilement lisible sur laquelle l'opérateur peut se relire et faire des corrections, un enregistreur   ENR,   deux compteurs CP1 et CP2, un justificateur JUS, un chariot porte-film CHA, un décodeur DEC et une unité photographique PH. 



   Le clavier CL est muni de barres sélectrices CM (dites aussi de code ou de permutation) du genre utilisé dans les téléimprimeurs. Lorsqu'une touche du clavier est abaissée, une ou plusieurs de ces barres sélectrices sont actionnées suivant un code analogue à celui utilisé en télégraphie   Baudot. Dans l'exemple décrit on utilise un code à 7 éléments et par suite 7 barres sélectrices pouvant donner 2 soit 128 combinaisons différentes,   ce qui est amplement suffisant. 



   Chaque caractère est caractérisé par une combinaison de ce code et les barres de permutation transmettent les combinaisons à un enregistreur, de préférence mécanique, qui les enregistre au fur et à mesure de la frappe. 



   La partie inscriptrice de l'enregistreur est entraînée par le chariot de la machine à écrire de telle sorte que dans le cas d'une correc- tion on peut opérer comme avec une machine à écrire normale car le fait de ramener le caractère erroné en position de frappe amène l'élément inscrip- teur en place et un dispositif d'effacement qui peut être actionné pour re- mettre l'enregistreur à zéro. L'opérateur frappe ensuite le caractère correct à la place du caractère effacé, 
L'enregistreur est simultanément utilisé pour la frappe et le contrôle de l'impression au moyen d'un dispositif de lecture indépendant. 



   Pour justifier les lignes,c'est-à-dire pour augmenter la dis- tance entre les mots de façon à aligner la marge de droite il est nécessai- re de mesurer la longueur de la ligne et de compter le nombre d'espaces jus- tifiables.   A   cet effet, la largeur des différents caractères est exprimée en fonction   d'une   unité de longueur arbitraire et un compteur CP1 addition- ne ces largeurs au cours de la frappe. Un second compteur CP2 compte le nombre d'espaces justifiables. Ces deux compteurs sont associés au clavier pendant la frappe et pendant un court instant pour la fin de la ligne au justificateur JUS qui détermine l'incrément de justification à ajouter à chaque espace au cours de l'impression. 



    Suivant des caractéristiques de l'invention, la largeur des caractères est déterminée par un certain nombre des éléments du code d'enre-   gistrement, par exemple   les 4   premiers en numération binaire. Quatre élé- ments permettent de caractériser 16 largeurs différentes allant de 0 à 15, ce qui est suffisant en pratique. 



    Lorsque l'opérateur a terminé la frappe d'une ligne, le lecteur de l'enregistreur est associé à l'ensemble photographique et à un traducteur de largeur TL. L'ensemble photographique comprend un disque ou tambour portant les caractères-matrices qui tourne en permanence. Un décodeur DEC commande par l'enregistreur fait jaillir au moment propice un éclair lumineux excessivement bref qui photographie le caractère sélecté sur le film porté par le chariot CHA. Le chariot porte-film-est ensuite avancé d'une distance égale à la largeur du caractère sous le contrôle du traducteur de largeur TL.   cateur JUS. La longueur des espaces justifiables est choisie par le justifi-    Soit J la justification désirée (dans l'unité de longueur choisie). 



  Lorsque la composition est terminée, l'addition des largeurs individuelles des caractères (plus la largeur minimum des espaces justifiables) donne une valeur infériure de D à J, les espaces doivent être augmentés en distribuant   

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 D parmi eux, sous la condition toutefois que chaque espace ne peut être augmenté que par un nombre entier d'unités (cette condition est dictée par le mode de fonctionnement du chariot porte-film qui ne peut avancer que par nombre entier d'unités pour des raisons mécaniques). Si N est le nombre d'espaces, le rapport D/N ne sera pas en général un nombre entier. La dis- tribution des D unités entre les N espaces est faite en ajoutant un certain nombre Q d'unités à un premier groupe d'espaces et Q   +   1 unités à un deu-   xième groupe d'espaces.

   Le mécanisme de justification comprend le compteur dans lequel la longueur de la ligne non justifiée a été enregistrée et au-   quel on ajoute un certain nombre de fois en succession le nombre des es- paces. Le compteur enregistre ainsi en succession les totaux suivants : 
J - D (ligne non justifiée) 
J - D   +   N (première addition) 
J - D   +   2N (deuxième addition) etc... Ces additions sont répétées jusqu'à ce que le total atteigne ou dépas- se la valeur J assignée à la ligne justifiée. A ce moment, un mécanisme est actionné pour effectuer la répartition des unités entre les espaces. 



   Une caractéristique de l'invention réside dans l'emploi du sys- tème de numération binaire. Comme bien connu, ce système de numération a deux chiffres seulement C et 1, de telle sorte que les nombres entiers suc- cessifs sont représentés par 0, 1, 10, 11, 100, etc... (correspondant res- pectivement à 0, 1, 2, 3, 4,   etc...   dans le système décimal). Le système bi- naire est préférable pour un certain nombre de raisons : en premier lieu parce qu'il ne nécessite que des relais ou   commutateurs   à 2 positions, telles que attiré ou au repos, ou un circuit ouvert ou fermé, représentant seule- ment les conditions "oui ou non" ou   "0   ou 1".

   Un autre avantage réside dans le fait que les soustractions peuvent être faites plus facilement que dans les autres systèmes., Des soustractions sont nécessaires pour les corrections et peuvent être faites en système binaire par un procédé relativement simple d'inversion. 



   Une autre caractéristique de l'invention réside dans le système de composition photographique permettant de placer sur le film avec une très grande précision l'image d'un caractère animé d'un mouvement rapide, cette précision étant indépendante des variations de la position des carac- tères les uns par rapport aux âutres sur le disque porte-matrices. 



   Une autre caractéristique de l'invention réside en un système de correction automatique qui permet de remplacer dans une ligne enregistrée un caractère d'une certaine largeur par un caractère d'une autre largeur, sans agir sur la justification, et en même temps d'effacer mécaniquement de l'en- registreur le caractère à remplacer ou à supprimer. 



   D'autres caractéristiques et objets de l'invention apparaîtront dans le texte et les figures jointes 
L'enregistreur représenté sur les figures 2 et 18 est un enregis- treur à sept éléments. Il faut en conséquence pour enregistrer une ligne au- tant de rangées de 7 broches qu'il peut y avoir de caractères dans une ligne. 



  90 par exemple. Chacune de ces broches peut prendre deux positions, une po- sition avancée ou position de repos et une position enfoncée ou de travail. 



  L'enregistreur peut être divisé en trois parties, le champ de broches EB, le groupe de marteaux EM et le chariot explorateur EX. Le champ de broches com- prend deux groupes de 7 rangées. En le déplaçant dans le sens vertical de la distance qui sépare deux rangées consécutives de broches, on associe un desdits groupes de 7 rangées de broches avec les marteaux et l'autre avec l'explorateur. De la sorte, l'opérateur peut enregistrer une ligne pendant que la ligne précédemment tapée est photographiée. 



   Le champ de broches EB comprend deux flasques 100E et 101E re- liés par des entretoises 112E. Ces flasques sont munis d'ouvertures dans lesquels les broches B1..... B7 peuvent glisser. Ces broches peuvent prendre deux positions, une position de repos B'1 et une position de travail B1. On 

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 a représenté sur le dessin une seule rangée de broches pour la clarté du des- - sin, mais il y a en fait autant de rangées de   14   broches qu'il peut y avoir de caractères ou signes dans une ligne. La distance séparant deux broches consécutives dans le sens horizontal est égale au pas de la machine à écrire. 
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  Panai les 14 broches représentées sur le dessin, sept- coopèrent avec la ma- chine à écrire : B'l, B'2, B'3, B'4? B'5,B'6,B'et,sept(Bl..a..eB7) avec le chariot explorateur et le dispositif de photographie. Grâce à cet arrangement, il est possible de taper une ligne pendant que la précédente est photographiée, et cela avec un minimum d'éléments. 
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  Lorsqu'une touche de la machine à écrire est abaissêesun certain nombre de broches sont enfoncées suivant la combinaison de code attribuée audit caractère. Dans le cas de la figure, les broches B'2, B'4, B'6 et B'7 sont dans leur position de travail,   c'est-à-dire   que la combinaison correspon- dant au caractère est   1-4-6-7   qui est l'astérique dans l'exemple décrit (voir figure 10). Les broches sont enfoncées par des marteaux   Ml...M7   coulissant 
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 entre deux flasques 110E et IIIE. Ceux-ci sont normalement sollicités vers leur position de repos par des ressorts (non représentés). Le flasque 110E qui porte cet ensemble de marteaux est fixé sur le chariot de la machine à écrire afin qu'il suive positivement tous les déplacements dudit chariot. 



  Lorsque le chariot de la machine à écrire se déplace, il présente ainsi suc-   cessivement   les marteaux en face de chacune des rangées verticales des broches. 
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 Les marteaux sont actionnés par des palettes RPl.o. tP'ia Ces palettes piVOï tent sous la commande des barres de sélection CM, associées au clavier de la machine à écrire. Lorsqu'une touche du clavier est abaissée, les barres cor- respondant au code du caractère désiré sont actionnées et enfoncent les bro- 
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 ches. Dans la figure 2, les palettes de commande RP2, RPI, RP6 et RP7 sont représentées dans leur position de fonctionnement. La commande de ces palet- tes peut être soit électrique soit mécanique.

   Dans le cas d'une commande électrique, les barres de sélection actionnées ferment le circuit d'électro- 
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 aimants RPE1, RPEz u 00 U RPE qui font pivoter les palettes RB1 aa.aRB7. 



  Lorsque l'opérateur a fini de taper la ligne, il déplace le champ 
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 de broches dans le plan vertical le long de guides -U3E. Ce champ de broches peut prendre deux positions, une position basse et une position haute. Dans le cas de la figure 2, il est dans la position haute,   c'est-à-dire   que les 
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 lignes de broches impaires (en comptant à partir du haut BI.. 0 0" B7), sur lesquelles la ligne précédente a été enregistrée, sont associées au chariot explorateur, et les lignes de broches paires (B'1.... oB'ï) sont associées aux marteaux. Sur la figure 2, les broches   Bl,     B4   et B5 des rangées impaires ont été enfoncées pendant la frappe de la ligne précédente, cette combinaison correspond au caractère (voir figure   10 )   dans l'exemple de réalisation décrit.

   Les organes destinés à déceler la combinaison enregistrée ou palpeurs 
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 sont représentés en Plu .P8,. Ils peuvent pivoter autour.des axes 103E. Ces axes sont portés par des bras 115E fixés à une platine   104E.   Cette platine   104E   glisse dans des équerres 105E et est poussée vers le bras par un ressort   (non représenté). Pour la recherche de la combinaison, la plaque 104E est soulevée au moyen de la palette pivotante 109E commandée par l'électro PLP (figure 18).

   Les organes palpeurs sont ainsi poussés vers le haut et ceux qui   rencontrent des broches en position enfoncée sur leur course basculent dans le sens des aiguilles d'une montre et ferment les contacts qui leur sont as- 
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 sociés Cl----C8- Ce sont ces contacts qui commandent l'impression du carac- terre correspondant comme on l'expliquera en détail plus loin. Le chariot ex- plorateur lu est muni de galets 107E roulant sur des rails lOBE et d'un mé- canisme d'échappement du type -des chariots de machine à écrire, commandé par un- ' ectrOEXP. Apr's avoir été ainsi "explorée", les broches sont repoussées   dans leur position de repos par une barre verticale oscillante (non représentée).

   Les broches sont maintenues dans leur position par des ressorts à    
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 friction des ressorts   Bien que le chariot explorateur EX et l'ensemble des marteaux EM aient été représentes l'un en face de l'autre pour simplifier la figure, ils se déplacent absolument indépendamment l'un de l'autre. EM est commandé   par le clavier tandis que EX est commandé par l'ensemble photographique. 

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  Chariot et ses contrôles - La figure 3 montre une coupe partiel- 
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 le du mécanisme d.gentraînement du chariot porte-film sensible, et la figure 4 est une élévation de ce chariot proprement dit. 



   Le film sensible passe d'un magasin débiteur à un magasin ré- cepteur (non représentés), supportés par un organe immobile ou un chariot mo- bile mais de préférence non rigidement relié au chariot proprement dit re- présenté (figures 3 et 4).  L'indépendance   entre ces deux organes est assurée par une boucle suffisamment lâche formée par le film. A sa sortie du maga- sin débiteur le film fait une boucle, passe sur le débiteur   1-F,   puis sous le presseur 3-F, puis sous le débiteur 2-F et revient au magasin récepteuro 
Les déplacements du chariot sont déterminés par une vis irréver- 
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 sible à pas relativement fin 17-F dont la rotation est commandée par lséchap- pement variable décrit plus loin.

   La roue 37-F (figures 5 à 9) de   l'échappe-   ment variable tourne, après chaque impression d'un caractère,   d'un   angle dé- terminé par la largeur de ce caractère., Cette roue engrène avec un pignon débrayable 19-F (figure 3), qui est lui-même en prise avec un pignon 20-F goupillé sur l'arbre 29-F qui porte la vis 17-F. Des roulements coniques 21- F et 22-F maintiennent en translation l'arbre   29-F,   de sorte que sa rotation communique au chariot, grâce à un écrou E, un mouvement de translation dans le sens de la flèche F. 



   Pour assurer -Lui écart constant entre les caractères, les dépla- cements du chariot doivent se faire avec une grande précision, de l'ordre de 0,01 millimètre. Afin d'obtenir cette précision, il est nécessaire de rat- traper les jeux, ce que l'on réalise au moyen de deux ressorts qui sont éga- lement utilisés pour ramener en arrière le chariot après impression d'une lig- ne complète. L'un de ces ressorts est le ressort à barillet 23-F (figure   4)   
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 qui agit sur le chariot par 1-lintermédiaire du filin 24-F, et qui tend à rane- ner ce chariot dans le sens opposé au sens normal de déplacement. L'autre ressort agit sur la vis   17-F   grâce à un filin 25-F et tend à faire tourner cette vis dans le sens inverse du sens normal de rotation. 



   Chaque fois qu'un caractère a été photographié, le chariot se dé- place   d'une   distance variable en un temps relativement court, ce qui met en 
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 jeu des forces d-linergie importantes. Pour assurer la précision nécessaire, il est indispensable d'absorber la plus grande partie des chocs provoqués par l'arrêt du chariot.

   On a prévu dans ce but un dispositif élastique, cons- titué par une bague 26-F pouvant coulisser dans le bâti de la machine, et recevant le roulement à rouleaux coniques 22-F, cette bague étant mainte- nue en place par un ressort puissant 27-F, dont on peut régler la tension en agissant sur une pièce 28-F vissée dans le   bâti.,   
Ainsi, quand l'échappement variable termine son déplacement, la 
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 roue 37-F (figures 5 â 9) s'arrête brusquement et, du fait de l'inertie, le chariot a tendance à continuer son mouvement,ce qui applique un effort de translation sur la vis   17-F   et sur   l'arbre     29-Fa   Cet effort .se manifeste sur le roulement de butée 22-F par un choc, reporté sur ce palier par un épaule- 
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 ment 30-F de l'arbre 29-F,

   puis transmis à la bague 2C-F qui se déplace très légèrement en comprimant le ressort 27-Fe mant DEB Lorsqu'une ligne a été complètement photographiée, l'électro-ai- mant DEB est excité. Malgré   l'action   antagoniste du ressort 31-F cet électro 
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 attire le plongeur 32-F solidaire du pignon 19-roi, et ce dernier coulisse sur une tige 33-F fixée sur le bâti de la machine; il se dégage ainsi de 
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 la roue 37-F tout en restant en prise avec le pignon 20-F. Aussitôt que le pignon 19-F est dégagé de la roue 37-F, le ressort commandant le filin 25-F fait tourner la vis 17-F dans le sens inverse de son sens de rotation nor- mal, ce qui ramène le chariot en arrière afin de permettre l'impression de la ligne suivante. 
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  T Ue 37-P En marche normale, le pignon 19 F est maintenu en prise avec la roue 37-F par une tige 34-F qui coulisse librement dans un noyau fixe 35-F et qui est constamment poussée par un ressort réglable 31-F. 



   Le disque MP est utilisé pour la mise en position précise du cha- 

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 riot, comme il sera représenté plus loin. 



   On décrira maintenant un mécanisme d'échappement variable per- fectionné pour commander l'avance du chariot porte-film, en relation avec les figures 5 à   9.   



   Cet échappement variable comprend une roue dentée 37-F engre- nant avec le pignon 19-F qui commande la rotation de la vis 17-F d'avance du chariot. Cette roue avance d'un nombre de dents qui dépend de la lar- geur du caractère qui vient d'être reproduit, sous la commande d'une pièce en étoile 38-F dont le déplacement est limité par des butées 41-F en nom- bre égal aux différentes avances désirées. L'étoile 38-F est munie, en ou- tre, d'un secteur denté 39-F ayant le même axe que la roue 37-F et que l'étoile 38-F, et qui peut engrener avec un pignon   40-F.   



   Le traducteur de largeur de la machine TL met d'abord en place, à l'endroit approprié, une butée   41-F   par exemple au moyen d'un électro-ai- mant (non représenté). Puis l'électro-aimant principal 42-F est excité et attire une tige de commande 43-F. Cette tige est munie de deux butées   44-F   et 45-F et passe dans une ouverture ménagée dans la queue   46-F   du levier d'une griffe   47-F;

     ce levier peut pivoter autour d'un axe   48-F.   Au début du déplacement de la tige   43-F,   un ressort   49-F   pousse le levier de la griffe   47-F   en le maintenant appliqué contre la butée   44-F,   et les dents de la griffe   s'engagea   dans celles de la roue 37-F et immobilisent ainsi cette roue. 



   La tige   43-F   poursuit sa course, et sa butée   50-F   vient pousser la queue du support 51-F du pignon   40-F   (figure   6);   ce support bascule autour de son axe   52-F   et dégage le pignon 40-F de la roue dentée 37-F. Le pignon 40-F vient alors en prise avec les dents d'une butée 53-F qui le maintient en position. 



   En même temps, l'étoile 38-F dont le secteur denté 39-F était en prise avec le pignon   40-F   est libérée et se déplace dans le sens inverse des aiguilles   d'une   montre sous l'action d'un ressort (non représenté), jus- qu'à ce qu'une de ses branches rencontre la butée   41-F   (figure   7).   A ce mo- ment, la tige 43-F a terminé sa course et la butée   45-F   maintient la griffe 47-F, qui retient elle-même la roue dentée   37-F.   Le cliquet   54-F,   qui est normalement poussé dans les dents de la roue 37-F par un ressort 55-F, et qui s'est soulevé pendant la rotation de l'étoile, retombe dans une dent de la roue 37-F et empêche tout rebondissement de l'étoile. 



   Un amortisseur 56-F est normalement repoussé par la queue   57-F   de l'étoile. Lorsque celle-ci tourne, cet amortisseur tourne autour de   l'axe 58-F   sous l'action d'un ressort 59-F et vient buter contre une pièce d'arrêt 60-F. 



   Le mécanisme reste dans cette position jusqu'à ce que l'élec- tro-aimant 42-F relâche. A ce moment, la tige 43-F revient en arrière sous l'action du ressort 61-F (figure 8). Au début de ce retour, la partie 62-F de la butée   50-F   rencontre la queue 63-F de la pièce 51-F et cette pièce bascule; le pignon 40-F qu'elle porte engrène à la fois avec la'roue dentée 37-F et avec le secteur denté   39-F   de l'étoile. La partie 62-F glisse sous la queue 63-F et maintient ainsi engagé le pignon   40-F.      



  En continuant son mouvement de retour, la tige 43-F dégage la griffe 47-F dont les dents sortent de celles de la roue 37-F (figure 9). A ce moment, cette roue sollicitée par le ressort principal du chariot (non représenté) tourne dans le sens des aiguilles d'une montre et entraîne l'étoile 38-F jusqu'à ce que la queue 57-F de cette étoile vienne buter contre la pièce d'arrêt 56-F. En effet, la roue dentée 37-F et l'étoile 38-F se   déplacent en même temps, puisqu'elles sont toutes deux en prise avec le   pignon 40-F. Au passage, la queue 57-F cède une partie de son énergie cinétique à l'amortisseur 56-F qui, sous le choc, vient prendre la position 56'-   F.

   Pour   diminuer   la violence du choc, on prévoit également un ressort assez puissant dans la pièce d'arrêt   64-F.   L'objet de ce décodeur est d'engendrer au momentdu passage du caractère sélecté sur l'axe optique une impulsion re- 

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 lativement large qui agit sur un tube êl.ectroique "fenêtre" et laisse passer l'impulsion photo-électrique de position correspondant au caractère sélecte. 



  Ce décodeur est constitué par un cylindre comportant 7 rangées de parties i- solantes et conductrices sur lesquelles frottent 7 balais   Ba-l....Ba-7.   



   Les combinaisons de parties isolantes et de parties conductrices le long   d'une   génératrice du cylindre correspondent aux combinaisons de code des divers caractères à reproduire,comme le montre la figure 10,   où     1' on   a représenté   schéma ,   un cylindre décodeur développé. D'autre part, les 
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 balais BA sont reliés chacun a un contact des relais Tl a T7 (figure 17) qui, sous la commande de l'enregistreur, est ouvert ou fermé suivant le code du caractère considéré, ainsi qu'on l'a vu précédemment, ce code étant le même que celui des combinaisons de parties isolantes et de parties conductrices du cylindre décodeur. 



   Pour faciliter la compréhension du fonctionnement du décodeur, on décrira ce fonctionnement sur un exemple particulier, en considérant, à titre indicatif, que l'on veut reproduire la lettre t qui, dans la   disposi-   tion représentée sur la figure 10   où   les parties conductrices sont hachurées, occupe la génératrice 27 du cylindre. La figure montre que la combinaison 
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 correspondant à cette lettre est 1235, c'est â-dire que lorsque la génératri- ce 27 du cylindre qui se déplace dans le sens S passe devant les balais BA, les balais Boa-1, BA-2, BA-3 et BA-5 seulement frottent sur des parties con- ductrices du cylindre. 



  Si l'on suppose que les contacts ti, t2 , t et t sont ouverts, en actionnant les relais correspondants, l'examen e la figure 10 montre que, pendant que le cylindre se déplace devant les balais de la position zéro à   la position 27, l'un au moins des balais BA est en contact avec une partie conductrice à un instant donné. Par suite, le circuit allant de la masse M   du décodeur au point commun H (figure 10) est toujours fermé. Au contraire,   ce circuit est ouvert lorsque les balais passent sur la position 27. En ef fet, à ce moment, la combinaison des contacts ouverte est précisément la même que celle des parties conductrices du décodeur.

   Le circuit reste donc ouvert pendant la durée du passage des balais sur la rangée 27, et on utilise cette coupure, comme on le verra plus loin, pour laisser passer l'impulsion photoélectrique engendrée au moment précis du passage de la lettre t portée par le disque D devant la cellule photoélectrique; cette impulsion peut ain-   
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 si faire ponctionner le tube à éclairs et produire 3.9iz.presszon photogTaph1- que sur le film, du caractère désiré, ëpu-4   On remarquera que pour d'autres rangées suivantes du décodeur, on retrouve des combinaisons ouvrant à nouveau le circuit précité; ainsi, dans l'exemple choisi, on peut constater que ce circuit sera encore ouvert lors du passage sous les balais BA des génératrices 39, 50, 53, 58, 63, 65,   
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 fls 753 76, 79, 81, et 82.

   Pour éviter que les caractères correspondant à   ces génératrices ne soient également photographiés lorsqu'on désire la lettre t, on prévoit selon une caractéristique de l'invention, un dispositif ne permettant au tube a éclairs de fonctionner qu'une fois par tour complet du décodeur, de sorte que les impulsions qui surviennent après Impulsion correçue de déclenchement restent sans effet. u. L   
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 ls be. Compteur de ligne - Les touches de la machine a écrire actionnent   les barres de sélection qui ferment leurs contacts suivant le code attribué aux divers caractères, On considérera ici les 4 premiers contacts seulement    
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 qui caractérisent la largeur des caractères. Ces A premiers contacts sont reliés aux 4 sRtEe.es du compteur binaire.

   Il est clair que ces 4 entrées doivent pouvoir actionner simultanément puisque les contacts des barres sélectrices sont simultanées. Le résultat de l'addition de ces nombres dans le compteur est enregistré des relais dits accumUlateurs ou binaires, ou des combinaisons de relais, Ces relais ont deux positions stables et ils pas- sent dune position a lautre lorsque du courant leur est appliqué puis in- terrompu, et restent en cette position. Pour cette raison on les appelle aus- Si flip-flope La figure 14 représente un exemple de réalisation utilisant un mecanisme de commutateur pas-à-pas, COmm.tU1é.ment utilisé en téléphonie. Ce 

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 commutateur comprend -un cliquet   44   et une roue à rochet 46.

   Lorsque   l'élec-   tro 48 est excité, l'armature 50 rappelle le cliquet en arrière contre l'ac- tion d'un ressort   54   et lorsque le courant est interrompu, la roue à rochet fait avancer le disque à contacts   54   d'un pas. Un balai 56 fait   un   contact permanent avec le disque près de son centre et un autre balai 58 se trouve en contact avec une partie métallique, pour les positions où le circuit est fermé, et avec une partie isolante pour celle où le circuit est ouvert. Il s'ensuit que le circuit est fermé toutes les deux fois que l'électro   48   est excité, Un enroulement auxiliaire 60 peut être prévu dans un but qui sera ex- posé plus loin. 



   La figure 15 représente un circuit flip-flop qui donne les mêmes résultats mais utilise des relais téléphoniques normaux au lieu. de pas-à- pas plus onéreux. Dans la figure 15, lorsque la terre est appliquée à travers la clé S, le courant, passe à travers le relais 62 et un enroulement du re- lais   64   en série, mais   un   seul enroulement de 64 est trop faible pour ac- tionner le relais   64.   (Le terme actionner est ici utilisé pour dénoter le fonctionnement de l'armature du relais). Par suite,le relais 62 fonctionne seul. Lorsque la clé est ouverte, le second enroulement de   64,   qui pendant   l'impulsion   était à la terre des deux côtés, est alors excité.

   Ces 2 en- roulements de   64   et l'enroulement de 62 restent excités et les deux armatures sont attirées. Lorsque la clé est fermée, une seconde fois, les 2 extrémités de l'enroulement de 62 sont reliées à la terre et il relâche, mais 64 reste actionné par son 1/2 enroulement (ce relais est du type bien connu de relais à double enroulement dans lequel un seul enroulement est incapable d'action- ner le relais mais peut le maintenir actionné une fois qu'il a fonctionné). 



   Lorsque la clé S est ouverte,   64   relâche et le cycle peut se ré- péter. Les contacts 66 commandés par le relais 64 peuvent être utilisés dans un circuit extérieur. Ces contacts se ferment tous les deux fonctionnements de la clé S et par suite fonctionnent de la même manière que les balais 56 - 58 de la figure 14. 



   Si nous considérons maintenant   un   relais binaire d'un étage don- né, il est clair   qu'il   doit fonctionner lorsqu'une impulsion lui est appli- quée et qu'il doit transférer cette impulsion à l'étage supérieur s'il se trouve déjà dans sa position actionnée ou position   tilt!,   et qu'il ne doit pas transférer cette impulsion de retenue s'il se trouve dans sa position "0". Cependant si un étage reçoit à la fois une impulsion de retenue de l'é- tage inférieur et une impulsion directe, il ne doit pas fonctionner mais doit transmettre une retenue à l'étage immédiatement supérieur, quelle que soit la position sur laquelle il se trouvait initialement. 



    La figure 12 représente un compteur binaire remplissant ces conditions. Il comprend autant de circuits flip-flop qu'il y a d'étages (5). Ces circuits sont représentés en X1, X2, X3, X X5 et peuvent être du type représenté dans le cadre pointillé des figuras 14 ou 15. Chaque circuit flipflop est muni de contacts qui sont fermés lorsque le circuit flip-flop est en position "1" et ouvert lorsqu'il est en position "0". Les contacts sont représentes en 66. De tels simples contacts de fermeture sur le circuit flipflop seraient suffisants si les entrées dans les divers étages n'étaient pas simultanées mais se produisaient en succession. 



  Lorsqu'un circuit flip-flop reçoit un potentiel de retenue de l'étage précédent, et un potentiel de fonctionnement direct de son propre étage, il est peu pratique de faire fonctionner ce circuit flip-flop deux fois. Une méthode plus rapide et plus pratique est d'empêcher de fonctionner le circuit flip-flop d'un étage dans lequel il se produit une double entrée, et de lui faire envoyer à l'étage supérieur un potentiel de retenue. 



  Le circuit de la figure 12 remplit ces conditions. Tous les étages sont identiques, excepté le premier qui, naturellement, ne peut pas recevoir de potentiel de retenue. Chaque étage est muni d'un relais de retenue R2, R , etc.. 



  Ces relais ont deux enroulements en opposition et fonctionnant lorsque l'un quelconque de leurs enroulements est excité et restent au repos lorsque les deux enroulements sont excités à la fois. L'entrée vers le premier étage se   

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 fait par un fil 67 ayant un contact (représenté par la clé K1), le dit con- 
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 ducteur est relié directement â X 1 et aussi è. un des contacts 66. Un conduc- teur de retenue 68 va des contacts 66 de Xl à un enroulement de j  Le fil d'entrée 68 va des contacts 66 de X1 à un enroulement de IL.

   Le fil d'entrée 69 du second étage va à travers JS au deuxième enroulement de IL et aussi à travers un redresseur 70 et un fil 71 au contact 66 (mais pas au circuit flip-flop ]L lui-même) Un deuxième redresseur 72 est relié entre les fils 68 et r rJl   Le relais IL a ses contacts de travail 73 reliés par un fil 74 à X2 et ses contacts de repos 75 reliés au fil d'entrée 69 de son propre étage et à un fil de retenue 76 allant du contact 66 de X2 à un enroulement de   R3. 



   Le troisième et les étages suivants sont une simple répétition du deuxième étage. 



   On remarquera que le compteur de la figure 15 présente l'avanta- ge qu'une impulsion de retenue est transmise à travers tous les étages en jeu sans nécessiter le fonctionnement des relais. Par exemple si les trois cir- cuits flip-flop X sont en position "1" (correspondant à 111 dans le système binaire ou 7 dans le système décimal), la fermeture de K envoie une impul- sion de retenue directement à travers 66 de Xl,le redresseur   72,   le fil   71,   les contacts 66 et le fil 76 du second étage et par des connexions exac- tement similaires du troisième étage directement au quatrième étage. Les relais flip-flop des trois premiers étages passent ensemble en position "0". 



  Le relais E est prévu pour ne pas permettre aux circuits flip-flop de fonc- tionner avant que les relais de retenue aient pris leur position correcte. 



  Le résultat final dans le cas de cet exemple est 1.000, somme de 111 et 1 dans le système binaire. 



   Considérons maintenant le deuxième étage par exemple. 



   Dans le cas d'une entrée simple,, soit provenant de l'étage I à travers le contact fermé "position 1" du circuit flip-flop XI, ou d'un po- 
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 tentiel appliqué par la clé 1' le relais IL fonctionne puisqu'un seul de ses enroulements seulement es excité. Par son contact de travail il fait 
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 fonctionner le circuit flip-flop X2 Si le circuit flip-flop Xz est en po- sition "1" ce potentiel de fonctionnement est aussi transféré au relais IL de l'étage suivant et ainsi de suite. 



   Si au contraire il y a deux entrées simultanées, une retenue du premier étage provenant de K1 et du contact 66 du circuit flip-flop XI (en 
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 position "'Iie) et d'autre par% un potentiel direct par la clé E2. du deuxième   étage, le relais 'Ç2 ne fonctionne pas puisque ses deux enroulements sont excités et le potentiel est transmis par le contact de repos du relais IL au repos au relais IL de l'étage suivant.   



   La figure 13 représente un autre exemple de réalisation dans le- 
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 quel les barres de sélection actionnent les relais d'entrée CI, G2, C3, 04, 05. Dans cette réalisation le relaisde retenue IL a un seul enroulement. Les autres relais de retenue en ont deux, et fonctionnent si l'un ou l'autre ou les deux sont excités. Les connexions ne seront pas décrites en détail car le fonctionnement est clair d'après le dessin, étant donné les expli- cations   données si-dessus.  Prenons par exemple   le.circuit   flip-flop XI en po- sition "1" et supposons que les relais Cl et C2 sont actionnés par les bar- 
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 res de permutation.

   Le circuit XI est actionné par CI et le relais p2 fonc-   tionne,   le potentiel donné par le contact de travail   de IL   nest pas ap- pliqué au relais binaire X2 mais est transféré par le contact va-et-vient de C2 au relais R qui fonctionne par son premier enroulement.Par un con- 
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 tact de travail de f et le contact de repos du va-et-vient de C3 au repos, X3 est excité. Des redresseurs sont prévus pour empêcher un fonctionnement indésirable des relais des étages inférieurs. On voit ainsi que les relais de retenue peuvent être actionnés de deux façons, soit lorsque le circuit 

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   flip-flop   précèdent transmet un potentiel de retenue, soit lorsque le relais de retenue précédent est actionné et qu'une entrée directe se produit simul- tanément.

   Le relais E de la figure 13 a le même rôle que son correspondant de la figure 12. 



   Lorsque l'on désire faire une soustraction, par exemple dans le cas d'une erreur, il suffit d'inverser la position de tous les circuits flip-flop, d'ajouter le nombre à retrancher et d'inverser une deuxième fois tous les circuits flip-flop. Ceci peut être fait facilement avec des pas-à- pas tels que représentés sur la figure 14 car il suffit d'exciter un enroule- ment auxiliaire 60 prévu à cet effet. En excitant tous ces enroulements auxi- liaires en même temps la position de tous les   pas-à-pas   se trouve inversée. 



  La soustraction dans le cas de flip-flops à relais de téléphone simples a une procédure similaire et sera mentionnée plus tard au cours de la descrip- tion. 



   Schéma d'ensemble des circuits électriques- Les circuits seront décrits en se reportant au schéma d'ensemble de la figure 11. L'appareil re- présenté par le rectangle 10 sur le côté gauche en bas de la figure 11 com- prend une machine à écrire avec un clavier et les barres de sélections ac- tionnées par les touches ainsi que l'enregistreur destiné à enregistrer les informations codées correspondant aux caractères. Le système comprend de pré- férence un enregistreur dans lequel l'information codée déjà enregistrée peut être lue, décodée et transmise au dispositif de photographie à éclair et à l'échappement variable du chariot porte-film pendant que la ligne suivante est tapée sur le clavier. Suivant une technique usuelle, les différents ca- ractères d'une fonte donnée ont des largeurs exprimées en fonction d'une unité commune.

   Par exemple dans une fonte-type :la largeur de i et 1 est de 5 unités; celle de f et j de 6; a, g et les chiffres de 9; b,   h,   n et s de 10; J, F et L de 12, M, H et W de 15. Une valeur arbitraire est aussi as- signée à l'espace minimum entre mots qui peut par exemple être de 4 unités. 



   Par l'abaissement de la touche correspondant à un caractère, l'enregistreur est actionné et enregistre le code correspondant. En même, temps pour chaque frappe d'un caractère sa largeur est transmise au compteur de ligne 12. Dans ce but, quatre conducteurs relient le rectangle 10 au rectangle 12 (figure 11). On notera de ce qui précède que douze largeurs dif- férentes, allant de 4 (espace minimum) à W (15 unités ) sont en général suf- fisantes pour toutes les fontes possibles Pour cela il suffit de quatre fils 14 étant donné qu'avec quatre fils on a   2     =   16 combinaisons différentes, bien que si un plus grand nombre de valeurs de largeurs étaient désirables, un plus grand nombre de fils pourrait être utilisé. 



   L'abaissement de la barre d'espacement (SP), outre qu'il ajoute   4   unités au compteur de ligne, ajoute 1 au compteur d'espaces ou d'interval- les CI, de telle sorte que le compteur de ligne accumule le nombre d'uni- tés depuis le commencement de la ligne et le compteur d'espaces le nombre des espaces justifiables. Pour cela une connexion réunit un contact actionné par la barre d'espacement de la machine à écrire au compteur CI. 



   Outre les fils 14 reliant les barres sélectrices au compteur de ligne, se trouve un conducteur 20 excité par un contact dit "universel" de la machine à écrire qui fonctionne lorsqu'une touche quelconque est abais- sée et dont l'objet apparaîtra plus loin. 



   A la fin de la frappe d'une ligne, l'opérateur relit et s'il trouve la ligne correcte, il actionne la clé d'envoi 22 qui fait démarrer le mécanisme de justification et ensuite l'impression de façon automatique. 



  La justification sera maintenant décrite brièvement. 



   Soit J la justification désirée exprimée dans l'unité de lon- gueur choisie et L le total de toutes les largeurs des divers caractères et de l'espace justifiable minimum tels qu'enregistrés dans l'enregistreur. 



  Le déficit de la ligne est D tel que J - L = D. 



  L'objet de la justification est de distribuer entre les espaces justifiables 

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 le déficit D de telle sorte que la longueur de la ligne soit augmentée de L à exactement J. 



   Soit N le nombre d'espaces justifiables,la relation entre N et D s'exprime par :   D = N Q + R   (1) où Q est la partie entière du quotient de N par D et R le reste. Si l'on ajou- tait à chaque espace la quantité Q   +   R/N, il serait nécessaire que le chariot puisse se déplacer d'une fraction quelconque d'unité. De tels dispositifs ont le désavantage   d'être   d'un réglage délicat et que les erreurs s'ajoutent. 



  Au contrairedans les échappements variables qui se déplacent seulement par nombres entiers d'unités, les erreurs ne s'additionnent pas. Pour profiter des avantages de ce type d'échappement variable pour le chariot porte-film, le justificateur ajoute Q unités aux N- R premières espaces et   Q +   1 unités aux R dernières. Le nombre d'unités ainsi ajoutées est : (N - R) Q + R (Q   +   1) = NQ   +   R = D (2) 
Le fonctionnement du justificateur sera décrit en relation avec un exemple numérique. Supposons que D soit égal à   41   (c'est-à-dire que la ligne soit trop courte de 41 unités) et que le nombre d'espaces N soit égal à 12 (ligne de 13   mots).   



   On envoie dans le compteur 12, plusieurs fois de suite, le nom- bre N. Ceci se fait par les 5 conducteurs 23 reliant le compteur d'espaces CI avec le compteur de ligne 12. Dans 1'exemple choisi, le déficit D est par suite réduit de   41   à 29, puis à 17 et à 5. A la quatrième addition, la ca- pacité du compteur est dépassée (de 7 unités dans l'exemple choisi )o Le nombre de fois que N a été ajouté dans le compteur pour le faire "basculer" est égal à Q   +   1. Si nous écrivons l'équation générale (2) de nouveau et en-dessous les valeurs de l'exemple numérique on a : (N - R) Q   +   R (Q + 1) = NQ   +   R = D   (7   x 3)   +   (5 x 4) 12x3+5=41 
Un commutateur "de reste" PR est relié au compteur 12 par un jeu de 5 conducteurs 24.

   Le compteur, comme déjà noté, indique à ce moment 7 (ou de façon générale N - R)o Cette valeur de N - R est transmise par les fils   24   pour   commander   la mise en place du commutateur PR. 



   Il est également prévu un commutateur dit "de zone" SZ connecté au compteur d'espaces CI par un conducteur 25. Ce commutateur de zone enre- gistre   dabord   le nombre Q qui doit être ajouté aux N - R premières espaces. 



  Dans l'exemple décrit le commutateur SZ sélecte un incrément de 3 unités qui doit être appliqué aux 7 premières espaces.Un conducteur 26 relie le commu-   tateur   de reste PR au commutateur de zone SZ par lequel PR envoie à SZ une impulsion   lorsqu'il   a épuisé N - R en avançant de N - R pas. En d'autres ter- meslorsque l' échappement du chariot fonctionne au moment de   l'impression,   le commutateur de reste PR avance d'un pas vers sa position de repos pour chaque espace justifiable. En arrivant sur sa position de repos,   c'est-à-di-   re lorsque les N - R premières espaces ont été augmentées de Q, l'impulsion envoyée par PR fait passer le commutateur SZ de la zone Q à Q   +   1, ce par quoi les R espaces restantes seront augmentées de Q + 1 unités.

   (Dans   l'exem-   ple choisi, PR doit faire 7 pas pour arriver sur sa position de repos et fait passer alors le commutateur de zone de 3 à   4   unités pour les 5 espaces restantes. 



   Se reportant de nouveau au schéma de la figure 11, le -rectangle 28 représente le traducteur de largeur, traducteur de signaux et répétiteur. 



  Ce rectangle 28 est relié à 10 par deux jeux de fils, représentés par un jeu 30 de 4 conducteurs indicateurs de largeur et un jeu 32 de 3 conducteurs sélecteurs de caractères dans la même largeur. Ces conducteurs sont excités par le mécanisme de lecture de 1-'enregistreur. Les   4   fils 30 servent à sélec- ter la largeur du caractère et à assurer un fonctionnement correct de   l'échap-   pement variable. Les 3 fils 32 sélectent le caractère   voulu   parmi ceux ayant 

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 la même largeur. Par exemple b et h ont la même largeur,de telle sorte que les fils 30 transmettront pour les deux signaux identiques. Cependant, les fils 32 envoient des impulsions différentes. S'il n'y a pas plus de 8 ca- ractères de même largeur, les 3 fils 32 sont suffisants.

   En fait, dans la plupart des fentes, il y a plus de 8 caractères de certaines largeurs. On peut en tenir compte en augmentant le nombre de fils 32. De tels conducteurs supplémentaires ne sont pas nécessaires car les fils 30 ne sont pas utilisés de façon complète et certaines largeurs inutilisées peuvent être attribuées à d'autres,comme on le verra plus loin. Du tracteur de largeur 28, un câ- ble à 12 conducteurs   34   va à l'échappement variable 36. Ces impulsions de fils 30 et 32 sont transmises aussi à travers un traducteur de signaux et un répétiteur par 7 fils vers l'unité photographique   40,   dans laquelle le caractère sélecté est illuminé au moment où il passe en position photographi- que pour projeter une image sur le film. 



   Le sélecteur de zone SZ est relié par dix sept fils 42 au rec- tangle 36. Dans le cas où un signal d'espace apparaît dans les fils 30 et 32, le circuit à éclair n'est pas actionné mais un signal est envoyé par le traducteur de signaux au sélecteur de zone SZ par un fil 43. La largeur de l'espace est déterminée par la position du sélecteur de zone, et un signal est transmis à l'échappement variable par un des fils 42. La lar- geur minimum d'une espace justifiable est 4 unités et étant donné qu'en pra- tique on ne peut lui donner une largeur supérieure à 18, les fils 42 sont suffisants. Les espaces 0, 1, 2 et 3 unités ne sont pas utilisées et ces valeurs sont réservées à la justification entre caractères, comme on le ver- ra plus loin.

   Dans l'exemple choisi le sélecteur de zones donnera par l'échap- pement variable un incrément de justification de 3 unités pour les sept pre- mières espaces et un incrément de 4 unités pour les cinq dernières de telle sorte que la largeur des sept premières espaces sera 7 unités et 8 unités pour les cinq dernières. 



   Les principes mathématiques sur lesquels la justification est basée ont été exposés   comme   si les calculs étaient faits dans le système décimal. Les calculs réels sont cependant faits de préférence dans le sys-   tème   binaire. Les organes utilisés et le mode de calcul seront décrits main- tenant en détail. Cependant étant donné qu'un élément important du système est un compteur spécial, les principes du fonctionnement du compteur seront exposés en premier lieu, après quoi on décrira en détail les différents or- ganes du système. 



   Comptage de la longueur de ligne - Le fonctionnement du compteur de ligne sera décrit en détail en relation avec le circuit détaillé repré- senté sur les figures 16 à   21.   La machine à écrire est représentée à gauche en bas de la figure   18.   



   Lorsque l'opérateur abaisse une touche, il actionne un certain nombre de barres de permutation et ferme les contacts associés cdl,   cd2,   cd3, cd4 qui caractérisent la largeur des caractères et les contacts cd5, cd6 et cd7 qui différentient les caractères de même largeur et n'interviennent pas dans la justification. Etant donné que les contacts des barres de permuta- tion peuvent être fermés pour des durées légèrement différentes, des relais intermédiaires R11, R12, R13 et R14 sont introduits entre les barres de per- mutation et le compteur. Ces relais sont actionnés par les fils 14 et les con- tacts des barres de permutation et se bloquent par des circuits de maintien établis par leurs contacts fermeture avant rupture et un contact de travail fermé, à ce moment, d'un relais à retard spécial DR.

   De cette façon il est possible de maintenir ces relais actionnés pendant une durée suffisante quel- le que soit la durée de fermeture des contacts des barres de sélection., Les relais intermédiaires, lorsqu'ils sont actionnés, appliquent une batterie aux fils d'entrée du compteur à travers un relais aiguilleur cs au zéro. Le comp- teur (figure 19) comprend 5 étages avec 5 relais de retenue R2 à R6 et 5   com-   binaisons de relais binaires Al - Bl à A5 - B5 du type représenté sur la fi- gure 15Le compteur est identique à celui de la figure 15,les combinaisons de relais Al - Bl,   A2 - B2   étant les mêmes que   Xl,   X2, etc. de la figure 15. 

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  Quatre étages suffisent pour les largeurs des caractères mais il est dési- rable de prévoir un cinquième étage pour pouvoir avoir plus de 15 espaces justifiables étant donné que, comme précédemment exposé, le nombre d'es- paces N est envoyé dans le compteur par les fils 23. Toutes les fois qu'une touche quelconque du clavier CL est abaissée, un contact u, appelé contact universel, est actionné.Le contact actionne un relais RU qui se bloque éga- lement sur un contact de repos du relais   DR.   Un autre relais E est actionné par le contact de travail des relais RI-1 à RI-4 et RU en parallèle. Le but de ce relais E est de retarder   l'application   de la batterie aux relais bi- naires et de donner ainsi aux relais de retenue R2 à R6 le temps de fonc- tionner et de préparer le circuit. 



   Lorsque le compteur binaire dépasse sa capacité, une impulsion est envoyée au pas-à-pas ACS (pas-à-pas   d'accumulation)   qui avance   d'un   pas. 



  Le commutateur ACS est un pas-à-pas (figure 18) qui avance d'un pas chaque fois que le compteur binaire compte 32.On peut le considérer comme un comp- teur de base 32 ayant une capacité suffisante pour enregistrer le nombre to- tal   d'unités   de la ligne la plus longue. L'impulsion est transmise de la fa- çon suivante :Lorsque le compteur binaire bascule, un circuit est établi à travers le relais de retenue R6 de la même manière que les retenues se font dans un étage quelconque du compteur lui-même,   comme   expliqué en relation avec la figure 15.

   Lorsque le relais R6 ferme ses contacts, il transmet une impulsion par le fil 80, un contact du commutateur COS qui sera décrit plus loin et un fil 82 vers ACS.  L'excitation   de l'enroulement suivie par la coupure lorsque R6 retombe fait avancer d'un pas les balais de ACS. 



   On a remarqué que le relais RU est utilisé pour le cas où il y a plus de 8 caractères de certaines largeurs ;ainsi dans une fonte déter- minée, il y a 20 signes ayant 9 unités de largeur et 14 de 10 unités. Etant donné que les largeurs 0, 1, 2 et 3 ne sont pas utilisées dans une fonte normale (le signe le plus étroit étant l'espace minimum de 4 unités), ces valeurs sans emploi peuvent être utilisées pour augmenter le nombre de carac- tères de certaines largeurs. Ceci est réalisé de façon satisfaisante par le 
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 circuit représenté sur la figure 19.

   Le relais BU qui est actionné pour tous les caractères n'entre en jeu que lorsque les valeurs binaires 0, 1, 10 (deux) et 11 (trois) apparaissent sur les relais Rll et R12 .En d'autres termes, toutes les fois que   R13   et/ou R14 ne sont pas actionnés.Une connexion va de la batterie par le contact de travail de RU, les contacts de repos de R14 et R13, un va-et-vient de R12 au point de liaison des deux redresseurs rd3 et   rd4,   respectivement connectés aux fils d'entrée du compteur ayant les va- leurs de 1 et 8 (1000 en binaire).Ainsi lorsque aucun relais RI n'est ac- tionné un signal de valeur 9 est envoyé à travers les deux redresseurs dans le compteur. Lorsque le relais Rll est seul actionné, la même valeur est en- voyée dans le compteur, le redresseur rd3 étant alors shunté par le con- tact de travail de RI 1.

   Lorsque le compteur RI 2 est seul actionné, sa va- leur normale de deux est portée à dix par le va-et-vient en position action- née et relié au quatrième fil d'entrée du compteur. Finalement, il est clair que RI I et RI 2 sont tous les deux actionnés et une valeur de onze unités est envoyée dans le compteur., 
Représentation des combineurs et commutateurs - Pour certains com- mutateurs, en particulier ACS et SZ, on a représenté les contacts isolément, Pour les autres cependant on a adopté une représentation usuelle en télépho- nie. Ces différents niveaux (ou cames) sont désignés par des lettres majus- cules A, B, C, etc... Ainsi le combineur de correction COS (figure 18) a 7 niveaux désignés par les lettres A à G.

   Les contacts de ces différents sont désignés par : 
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 AeOVOGCOee0 1/4 Gaaaaam.aaamam. 3 D&oeoeeQ&006 0 Ee0CGQG.O.000 4 F a o o e o 0 0 o a a a o e 3 

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G ............2/4 
H ............ 2/3 Chaque nombre correspond à une position où le contact est fermé. Le signe signifie que le contact est fermé entre les deux positions, alors que le point signifie que le contact est ouvert entre les deux positions. Ainsi le niveau A est ouvert sur sa position de repos 0 mais fermé pour toutes les positions allant de 1 à 4. Le niveau C est fermé en position 3 seulement, D en position 0 seulement, E en position 4, F en position 3, G sur 2 et 4 mais ouvert en position 3 et H sur les positions 2 et 3. 



   Correction des erreurs - Avant de décrire le compteur d'espaces justifiables et organes associés, on expliquera la procédure employée pour corriger les erreurs. Si l'opérateur s'aperçoit qu'il a fait une erreur, il est nécessaire d'effacer le caractère erroné de l'enregistreur et de sous- traire sa largeur du-compteur de ligne, avant de le remplacer par le caractè- re correct. 



   Pour soustraire du compteur la largeur du caractère erroné sans avoir à retaper ce dernier, il est nécessaire de déceler la combinaison correspondant à ce caractère. A cette fin, après avoir ramené le chariot de la machine à écrire afin que le caractère à effacer soit dans la fenêtre de frappe, on   excite,   de la façon qui sera décrite plus loin, l'électro-aimant GOG qui attire son armature Y3 en la faisant pivoter en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre autour du pivot   Y4.   Cette armature repousse vers le haut (figure 18) la plaque OP contre l'action du ressort Y2, ce mouve- ment étant guidé par les goujons Y6 coopérant avec des boutonnières de OP. 



  Cette plaque OP est munie de 4 petits leviers Y pouvant pivoter chacun au- tour d'un axe monté sur OP. Les extrémités de droite de ces leviers se pré- sentent sous les rangées de broches sur lesquelles on enregistre la ligne et leurs extrémités de gauche coopérant avec 4 contacts de correction   Y8.   



  Lorsque la plaque OP arrivera à sa position supérieure, il est clair d'après la figure que les leviers Y auront rencontré les broches qui n'étaient pas enfoncées, ce qui les obligera à ouvrir leur contact correspondant. Ainsi dans l'exemple représenté figure   18,   on a supposé que la plaque OP est lé- gèrement poussée vers le haut et l'on peut voir que tous les leviers Y, sauf le troisième en partant du haut, ont rencontré une broche non-enfoncée, de telle sorte que seul le troisième contact Y8 en partant du haut restera fer- mé, ce qui veut dire que la broche N  3 seulement a été enfoncée parmi les 4 premières broches, et que le caractère à effacer à 4 unités de largeur. 



  Le dispositif décrit permet donc de déceler la combinaison d'un caractère à effacer afin de le soustraire du compteur. Il est ensuite nécessaire d' effacer la combinaison du caractère mauvais de l'enregistreur,   c'est-à-dire   de remettre en position de repos toutes les broches de l'enregistreur se trouvant sur la rangée verticale où le caractère à effacer a été enregistré. 



  Ce résultat est obtenu en excitant l'électro EF de la façon qui sera décrite plus loin. Cet électro attire vers la gauche (figure 18) et contre l'action des ressorts la plaque Y5 pouvant coulisser sur des goujons Y7. Cette plaque porte des crochets tels que CF qui rencontrent les becs B C (figure 2) des broches enfoncées et ramènent ainsi en position de repos toutes les broches de la rangée verticale de l'enregistreur où se trouvait le caractère effacé. 



   La correction se fait d'une manière automatique. 



  Après avoir ramené le caractère   à   effacer en position de frappe, l'opérateur appuie sur la clé de correction COK. Ceci actionne le commutateur de correc- tion COS qui détermine la suite des opérations de correction. La soustrac- tion de la largeur du caractère est faite en inversant le compteur binaire (c'est-à-dire en changeant tous les I en 0 et les 0 en I), en ajoutant le nombre à soustraire, et en inversant une deuxième fois le compteur binaire. 



  Ceci est le procédé mathématique de soustraction par addition de compléments. 



  Par exemple, pour soustraire II de 1000 en système binaire, on peut inverser I000 ce qui donne OIII, ajouter II pour obtenir 1010 et inverser une deuxiè- me fois pour obtenir le résultat   0101.   Ceci est effectué par COS qui, lorsqu' 

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 on relâche COK, retombe et se trouve connecté par son niveau A à une source d'impulsions G comprenant une came Ca2 (figure 16) montée sur l'arbre à ca- mes de l'ensemble photographique. Le commutateur COS se déplace ainsi de 4 pas et retombe finalement sur la position 5 qui est aussi sa position de dé- part et sur laquelle il se trouve   déconnecté   de la source d'iompulsions.

   Pen- dant son déplacement, ce commutateur effectue les opérations suivantes : Tout   d'abord,   il déconnecte l'enroulement de ACS du contact de travail de R6 par son niveau D-0 (il est à remarquer que le niveau D ne donne un con- tact fermé qu'à la position   0).   A la position 2, par son niveau G, le com- mutateur COS envoie une impulsion par le fil 84 sur le relais INV (relais d' inversion). Ce relais ferme ses contacts et envoie une impulsion par chacun   des fils 120, sur tous les relais A1 à A et B à B du compteur binaire.

   En se reportant à la description du compteur, donée précédemment, on verra que   ceci, au moment où le relais   INV   retombera,inversera tous les étages binai- res, c'est-à-dire qu'il fera passer tous les étages qui sont à la position I de cette position à la position 0 et vice-versa. 



   A la position 3, le niveau C de COS connecte le commutateur SUS (commutateur de soustraction) au contact de travail du relais R6 par les fils 80 et 85. En d'autres termes, il déconnecte ACS du relais de retenues R6 et connecte SUS à sa place pour des raisons qui seront expliquées plus loin. Aux positions 2 et 3, COS fait fonctionner (par les fils 86 et son niveau H) l' électro de palpage COC qui détecte la position des 4 premières broches de l'enregistreur de la rangée initiale sur laquelle le caractère à effacer est enregistré et détermine ainsi la largeur du caractère à effacer, comme ex- pliqué ci-dessus. 



   En position 3t et par son niveau E, COS envoie une impulsion par le fil 87 sur les contacts de correction de   l'enregistreur.   Ces contacts de correction qui sont restés fermés (voir figure 18) correspondent à une broche enfoncée de l'enregistreur. Les contacts de correction Y8 sont connectés au compteur par les fils COR1....COR4 sur lesquels sont montés des aiguilleurs RY pour éviter les mélanges de circuits. Dans le cas de la figure, le troi- sième contact en partant du haut reste fermé, et l'impulsion arrivant par le fil 87 sera dirigée sur le relais R13 comme cela s'était produit au moment de la frappe du caractère effacé.

   En position 3, une impulsion est également   envoyée sur le fil universel 20 par le niveau E de COS (fil 88) ou par tout autre moyen afin de réaliser exactement les mêmes conditions qu'à la frappe   du caractère erroné 
Les aiguilleurs Y9 empêchent le fonctionnement des marteaux pen- dant la correction. 



   Si une retenue entre le compteur et le commutateur accumulateur se produit pendant la correction, il est nécessaire de la soustraire du com- mutateur ACS puisque cela veut dire que cette retenue se produirait si   l'on   ajoutait le caractère faux à ce moment au lieu de le soustraire, dans le cas où il n'aurait pas encore été enregistré. Les commutateurs pas-à-pas du commerce ne se prêtant pas en général à une marche arrière, on a prévu un com- mutateur de correction SUS. Ce commutateur reçoit toutes les retenues pro- venant du compteur et qui apparaissent pendant les corrections, et recule   d'un   pas à chaque retenue la borne "fin de ligne" du commutateur ACS.

   On peut   voir sur la figure 18 que ACS donne un signal lorsque son balai b1 arrive sur la borne f, ce qui a lieu lorsque la capacité du compteur est atteinte   ou dépassée.Mais on peut voir que si SUS s'est déplacé   d'un   pas, ACS aura un pas de plus à faireEn position   4,  COS, par son niveau F;, envoie une deuxième impulsion sur le relais   INV   qui inverse à nouveau la position de tous les étages du compteur binaire. La largeur du caractère à supprimer a été ainsi soustraite du compteur de ligne. En position   4,   par son niveau D, le commutateur COS actionne l'électro EF qui remet au repos toutes les bro- ches de la rangée sur laquelle le caractère à supprimer avait été enregistré. 



  A la fin de la quatrième impulsion, le commutateur COS retombe à la posi- tion 5 (qui est également la position de repos ou zéro) et il se déconnecte de la source d'impulsions. Le caractère erroné a été ainsi effacé à la fois 

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 sur l'enregistreur et sur le compteur et l'opérateur peut alors le remplacer par le caractère correct. 



   Compteur d'espaces justifiables - Pendant que la longueur de la ligne est enregistrée en nombres binaires dans le compteur de ligne,le comp- teur d'espaces justifiables (ou intervalles) CI enregistre le nombre d'es- paces (figure 20). Ce compteur CI est aussi un commutateur du type   pas-à-pas   et reçoit une impulsion toutes les fois que la barre d'espacement SB est ac- tionnée par l'opérateur. Il est muni de 5 niveaux A à E qui traduisent le nom- bre d'espaces en nombre binaire pour servir dans le calcul de justification et a une capacité de 25 points, suffisante en pratique. 



   Suivant la convention mentionnée ci-dessus, les différents ni- veaux de CI établissent leurs contacts comme suit : 
A . 1.3.5.7.9.11.13.15.17.19.21.23 
B   2/3 .  6/7. 10/11.   14/15 .     18/19 .    22/23   
C 4/7 .   12/15 .    20/23   
D 8/15 .23/24 
E   15/24   
Z   1/24   (retour à zéro) 
Calcul de la Justification - Le fonctionnement du justificateur sera décrit en relation avec un exemple numérique. Supposons par exemple que la ligne composée soit trop courte de 41 unités, ou en d'autres termes que le déficit de la ligne soit égal à 41, et   qu'il y   ait 13 mots et par suite 12 espaces justifiables.

   Dans ce cas, les relais binaires du compteur de lig- ne sont tous en position "1" excepté les relais   A4-B4   (8 unités) et le pas-   à-pas   accumulateur ACS à un pas de sa position "f" (32 unités). Quarante im- pulsions sont nécessaires pour amener tous les relais binaires en position "1" et pour amener ACS en position f plus une impulsion pour envoyer un sig- nal de retenue et ramener tous les relais binaires à 0" dénotant ainsi que la capacité du compteur a été dépassée, soit un total de 41 impulsions. 



   Le nombre d'espaces N a été enregistré dans le compteur CI qui a avancé de 12 pas sous le contrôle de la barre d'espacement de la machine à écrire. Il est donc sur la position 12. 



   Les niveaux A à E du compteur d'espaces peuvent être considé- rés comme un convertisseur pour transformer le nombre de pas en nombres bi-   naires.   Ainsi un contact fermé sur le niveau A représente 1; sur le niveau B, 2; sur C,   4;   sur D, 8 et sur E, 16. Ainsi dans l'exemple choisi on voit que sur la position 12, les contacts des niveaux C et D sont fermés, corres- pondant respectivement à 4 et 8, c'est-à-dire à 12 dans le système décimal. 



   La succession des opérations mises en jeu par la justification est commandée par un combineur   pas-à-pas   FLK. Ce commutateur FLK a les contacts de ses différents niveaux établis comme cuit : 
A 1 
B   4/5   
C 2 
D 2 
E 3 
F 5 
G 4 
H 5 
1 2 
J 0/3 .5 
K 2 
Lorsque l'opérateur abaisse la clé d'envoi 22, l'enroulement de FLK est excité et lorsque la clé est relâchée FLK passe en position 1, où par son niveau A son enroulement est connecté par le fil 90 à une source d' 

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 impulsions G, donnant un courant interrompu à la cadence de 10 par seconde 
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 par exemple. FLK passe immédiatement en position 2 où il s'arrête.

   Dans cet- te position, il actionne le relais aiguilleur CS qui connecte au compteur de ligne les 5 niveaux A à E de CI et par son niveau C, FLK dirige les impulsions G au point commun 94 de ces cinq niveaux binaires du compteur d'espaces CI. 



  Comme expliqué ci-dessus ceci a pour effet d'ajouter 12 au compteur de ligne à chaque impulsion. Le déficit D est par suite successivement réduit de 41 à 29, 17 et 5.A la quatrième impulsion, la capacité du compteur est dépas- sée et le relais de retenue R6 est actionné de la manière qui a été décrite précédemment.

   Une impulsion est alors transmise par les fils 80 et 100 au niveau D de ACS qui est à ce moment sur la broche F, qui représente la po- sition de   '?ligne   complète" ou   "fin   de   ligne".   A noter que si des corrections ont été faites qui ont entraîné une avance de SUS, la ligne complète sera représentée par un contact à droite de   1 .d'un   nombre de pas égal.   L'impul-   
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 sion se propage à travers un contact du niveau D de SUS, fil loe, niveau D de FLR vers l'enroulement de FLK. A la fin de l'impulsion FLK passe en po- 
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 sition 3 et en ouvrant les contacts de son niveau C arrête l'envoi deimpul- sions dans le compteur de ligne à travers CI.

   A ce moment, le compteur de ligne a f1'basculé!! et enregistre la différence entre 12 et 5, c'est-à-dire 7. Pendant que FLK était en position   2,   le commutateur de zone SZ avait son en- roulement relié au point commun 94 des niveaux A à E de CI par le fil 25 et 
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 le niveau C de FLK. Le sélecteur SZ a donc avancé de Q + 1 pas, soit dans 1' exemple choisi de 4 pas et se trouve sur position 4. 



   En position 3 de FLK, deux choses se passento.Ën premier lieu CI est renvoyé   à   sa position de repos, étant donné qu'il n'est plus utile, au moyen de son niveau de retour Z qui est fermé pour toutes les positions de CI sauf la position zéro, le contact rz de CI, le fil 104, le niveau E de FLK de la manière bien connue d'avance en sonnette. En second lieu,   l'en-   registreur de reste se met en place sous la commande du compteur de ligne. 



  On a expliqué comment le compteur de ligne a enregistré N - R, 7 dans l' exemple numérique décrite Ceci signifie que les relais binaires Al, A2 et A3 
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 sont dans leur position "Il'. Ces relais, par leurs contacts de travail éta- blissent un circuit de fonctionnement en sonnette pour PR.

   Ce commutateur PR est un pas-à-pas dont les divers niveaux établissent les contacts suivants 
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 A fel.j.eVaoloool4.aJ.0al0 20. 22. 24 B   2/3 .   6/7   10/11 .    14/15 .    18/19 .    22/23   
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 C 2/5 o 10/13 18/21 
D 1. 10/17 
E 1/9   F 24    
Z 1/24 (Retour à zéro) Le circuit de fonctionnement en sonnette de P va de la batterie à travers 
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 le niveau E de FLK (en position 3 ) , le fil 106, un contact normalement fermé d'un relais NJ (qui sera décrit plus loin), le fil 108 au point commun des niveaux- A à E de PR, les fils 24 aux relais flip-flop du compteur de ligne. 



  On peut voir que ce circuit est fermé jusqu'au moment où PR atteint la posi- 
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 tion 18 (dans l'exemple numérique choisi) où il s'arrête, c9est-à-dire qu' il s'arrête à 7 pas de sa position neutre   25.   Pendant ces deux opérations, l'enroulement de FLK a été maintenu excité à travers les redresseurs 110 et   112.  Lorsque CI et PR ont tous les deux atteint leurs positions respecti- ves comme décrit ci-dessus, la batterie est déconnectée de FLIC, qui tombe alors en position 4.

   où par son niveau B son enroulement est de nouveau re- lié à la source d'impulsions G, de telle sorte qu'il passe immédiatement en position 6,qui est aussi sa position de reposo En position 4 de FLK, les relais binaires dont le fil de batterie passe à travers le niveau J de FLK retombés et en position 4, FLK fait fonctionner le relais JR par son ni- veau G et le fil 114, dont le rôle sera exposé plus loin. 

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   En position 5 de FLK une impulsion est envoyée par le niveau H de FLK et le fil 116 à 1-'électro-aimant EM qui commande l'échappement du chariot de la machine à écrire de façon à placer celui-ci en face de la pre- mière rangée de broches de l'enregistreur, c'est-à-dire en position pour com- mander-la frappe de la ligne suivante. En effet, avec l'enregistreur à deux rangées de broches représenté sur la figure 2, il est nécessaire de ramener le chariot de la machine à écrire à un point où il est dégagé des broches de l'enregistreur pour permettre de passer d'une rangée de broches à la   suivan-   te en déplaçant verticalement le champ de broches. 



   La justification est alors préparée et la machine prête pour la composition photographique de la ligne pendant qu'une nouvelle'ligne sera en- registréeo 
Lignes non justifiées - Si l'opérateur désire ne pas justifier une lig- ne, il abaisse la clé NJK avant d'actionner la clé d'envoi 22. Ceci fait fonctionner le relais NJ et le bloque sur le niveau B de FLR. Le relais   NJ   reste donc actionné pour la durée du calcul de justification et pendant la photographie de la ligne et un peu plus dans les mêmes conditions que le re- lais   SE.   En position 2 de FLK, le relais NJ envoie une impulsion à l'enrou- lement de FLK de telle sorte que celui-ci ne   s arrête   pas sur cette position et n'envoie qu'une impulsion à travers CI.

   En position 3 de FLK, le relais NJ ouvre les fils 106 et 108 et empêche ainsi PR de fonctionner. CI seulement, fonctionne dans cette position 3 de FLK (par le fil 104) et retourne au zéro. 



  FLK passe sur les positions 4 et 5 comme précédemment décrit. SZ a reçu une seule impulsion et se trouve par suite en position "1" et sélecte le piston   4   de l'échappement variable. Toutes les espaces justifiables reçoivent la même largeur de 4 unités. 



   Effacement d'une ligne - Si l'opérateur désire effacer une ligne, il actionne la clé KLK qui bloque les relais NJ et KL avant d'actionner la clé d'envoi 22. Le calcul de justification n'a pas lieu comme expliqué plus haut et le relais de chariot CR est empêché de fonctionner par un contact de travail de KL actionné qui coupe la batterie du fil   134.   Le va-et-vient du relais KL fournit une batterie à la partie du fil 120 qui va au contact w du circuit traducteur pour permettre au signal de "fin de ligne" d'agiro Un contact de repos de CR au repos met hors service le circuit de prise de vue par le fil 136 qui court-circuite le décodeur. Lorsque le lecteur de l'enregistreur rencontre le signal   t'fin   de ligne", une batterie est appliquée par le traducteur de signaux à l'enroulement de FLR par un contact de tra- vail de KL.

   Le dispositif d'avance du film est mis hors service par un con- tact de repos de KL sur le fil 138. FLR fait un tour complet et maintient le relais SE de l'explorateur de l'enregistreur actionné assez longtemps pour effacer complètement la ligne. 



   Par le moyen d'un va-et-vient sur le relais NJ, on peut sélecter   un   niveau différent de FLR pour l'avance du film après une ligne non justi- fiée, c'est-à-dire changer automatiquement l'espacement entre lignes à la fin d'un paragraphe. 



   Réglage de la justification - Le relais de justification JR (fi- gure 19) a été mentionné au cours de la description. Ce relais possède 5 jeux de contacts 118 en série avec 5 clés à fonctionnement manuel JK1. Les con- tacts   118   sont connectés aux entrées des circuits flip-flop du compteur de ligne par les fils 120. Si aucune des clés JK1 n'est fermée, le compteur res- tera vide lorsque le relais JR est actionné. Si une quelconque des clés est fermée, on enregistrera avant la frappe de la ligne une valeur initiale lors- que FLK envoie une impulsion en position 4. Ceci réduit d'autant la capacité disponible du compteur.

   Si par exemple la capacité totale du système de comp- tage de ligne (12 et ACS) est, par exemple, 512 et si l'on désire une ligne de 504 unités de longueur seulement, on enverra 8 dans le compteur binaire au commencement de chaque ligne, en maintenant la clé correspondante JK1 fer- méeo Si la longueur de la ligne doit être réduite de plus de 31 unités en dessous de la capacité du compteur, on modifiera la position initiale en dé- plaçant une barre d'une clé JK2 (figure 18) qui ferme tous les contacts, sauf 

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 un, du niveau de retour à zéro du   paa-à-pas   ACS. 



   Composition photographique - Lorsque la ligne est prête à être photographiée, un contact bs (figure 17) est ouvert temporairement et le relais RS (figure 17) qui était au repos, car les deux extrémités de ses enroulements étaient reliées à la batterie, fonctionne et se bloque sur la résistance rb. Le relais RS prépare le circuit de fonctionnement du relais CR qui fonctionne lorsque la came de démarrage Ca7 ferme son contact à un instant approprié du cycle. Le relais SE qui commande le fonctionnement du chariot explorateur EXP de l'enregistreur, fonctionne également par le même circuit que CR mais se bloque sur le niveau B d'un commutateur FLR (figure 20) dont les contacts sont montrés sur le dessin. Ce commutateur, également du type   pas-à-pas,  commande diverses opérations auxiliaires telles que l' avance du film.

   Le relais   CR   complète le circuit de fonctionnement de l'échap- pement variable du chariot porte-film qui comprend un électro-moteur E et dix-huit solénoïdes qui déterminent le nombre de dents échappées et par sui- te   l'a.vance   du film, Simultanément CR applique une batterie au fil   119   par un contact, normalement fermé, d'un, relais KL décrit à propos de l'efface- ment   demie   ligneoLe fil va du contact w du circuit traducteur de largeur comprenant le relais Tl à T7 (figure 9). Le contact   w est   le premier d'un jeu de va-et-vient constituant le circuit en éventail 121 des relais T. Par les fils 30 et 32, ces relais sont actionnés par les contacts du lecteur ou palpeur de l'enregistreur Cl à C7 représentés de façon schématique sur la figure 18.

   Lorsque le relais SE fonctionne, il ferme le circuit de l'élec- tro EXP qui commande l'échappement du chariot explorateur par les fils   122   et la came Ca8. Le relais SE ferme le circuit de l'électro PLP par les fils 124 et la came Ca9. L'électro PLP pousse vers le haut la plaque 104 E et les contacts de lecture qui correspondent aux broches enfoncées pendant la frappe de la ligne sont fermés un instant. Les relais correspondants T fonc- tionnent et se bloquent à travers un circuit de blocage comprenant la came Gala, un fil 126 et les contacts du relais CR.

   Ces relais T ont plusieurs objets, en premier lieu, ils sélectent le caractère à photographier par leurs contacts de repos 128 qui commandent le fonctionnement du décodeur 130 et du circuit à éclairs   40   par les fils 38, en second lieu, par leurs contacts va-et-vient   121,   ils choisissent un piston de l'échappement va- riable par les fils   34   et commandent ainsi le déplacement du chariot porte- film suivant   la'largeur   attribuée à chaque caractèreoLorsque, par exemple, les broches 1, 3 et 4 de l'enregistreur sont dans leurs positions enfon-   cées, les relais T , T et T sont actionnés et le fil sélecté est celui du piston d'arrêt l' étant donné que la valeur binaire de la combinaison de   broches   1-3-4   est   1 + 4 + 8,

       c'est-à-dire   13. En troisième lieu enfin, les relais T traduisent certains signaux tels que "espace justifiable", "fin de ligne", "justification entre caractères" et "changement de fonte" par les fils ji, f1, jc et cf. 



   Lorsque les contacts de lecture trouvent dans l'enregistreur la   combinaison "3", le relais T seul est actionné et le potentiel dirigé par le fil 43 au balai de SZ qui se trouve, dans l'exemple numérique choisi, sur   la position 4. Les broches de SZ sont reliées aux pistons d'arrêt de l'échap- pement variable comme suit : broche 0 et 1 au piston   4,   broche 2 à piston 5, broche 3 à piston 6, broche 4 à piston 7 et ainsi de suite.Dans le présent exemple,SZ étant sur sa position 4 sélecte le piston 7 et l'échappement va- riable échappe 7 dents et fait avancer le chariot porte-film de 7 unités pour chaque   espaceo     Simultanément   PR avance aussi d'un pas pour chaque espace étant aussi connecté au fil 43.

   Un fil 130 relié à 43 passe par le niveau F de PR et un contact de repos de NJ vers le fil 25. Lorsque PR atteint sa po- sition 24, il envoie par son niveau F une impulsion sur le fil 130 vers SZ qui avance d'un, pas. Etant donné que PR se trouvait à 7 pas (de façon généra- le à   N -   R pas) de sa position 24, les premières espaces auront une valeur de 7 unités. Les R ou 5 espaces suivantes auront une valeur de 8 unités. Ce- ci fait un total de 7 espaces à 7 unités, soit   49   plus 5 espaces à 8 unités, soit 40 unités et un total de 89. Etant donné que le compteur a enregistré 4 unités pour chaque espace, la. longueur'de la ligne a été augmentée de 89 - 

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   48   seulement soit   41   unités.

   Etant   donné     que.   ceci était la valeur du défi- cit dans l'exemple choisi, la ligne est justifiée. 



   A la fin de la ligne, les contacts de lecture trouvent sur l'en- registreur la combinaison 3 -.5 que l'opérateur a enregistrée en actionnant la clé 22. Les relais T3 et T5 sont actionnés et dirigent la batterie au point Commun de la résistance rb et du relais RS. Les relais RS et CR ont alors les deux extrémités de leurs enroulements à la batterie et retombent. 



  Le relais SE au contraire reste actionné pendant un certain temps par le niveau B de FLR,car il faut déplacer encore le chariot explorateur de quel- ques pas pour remettre en place les dernières broches de l'enregistreur. 



  Lorsque CR relâche, il applique une batterie par un de ses contacts de repos au débrayage DEB qui relie normalement l'échappement variable EV au chariot porte-film. Le chariot est ainsi libéré de l'échappement variable et retourne à sa position de repos sous l'action de ses ressorts de rappel. Lorsqu'il at- teint sa position de départ, le chariot actionne les contact RT. Ceci décon- necte la batterie   dit   débrayage et le chariot porte-film est réengagé à l'é- chappement variableD'autre part, la batterie qui était appliquée à l'enrou- lement du pas-a-pas FLR est coupée par le fonctionnement des contacts RT si bien que FLR avance d'un pas, son enroulement se trouve relié par son niveau A à là source d'impulsions G et il commence à tourner.

   En se fermant, le con- tact de travail de RT a relié le moteur de l'échappement variable EV à la batterie à travers la came Ca6 et a excité le piston 1 de l'échappement va- riable. Le chariot porte-film qui, sous l'effet de son inertie, a dépassé sa position exacte de départ, se met en marche pas par pas jusqu'à ce que le circuit se trouve coupé par la came MP qui a une position isolée correspon- dant à la position exacte de départ. Le pas-à-pas FLR qui maintient le re- lais SE actionné, envoie aussi des impulsions au dispositif d'avance du film FF qui actionne le débiteur entraînant le film. Le nombre d'impulsions envoy- ées peut être changé au moyen d'un commutateur à plusieurs positions FFK dont chaque position sélecte un niveau de FLR, chacun de ces niveaux envoyant un nombre différent d'impulsions. 



   Circuit   à   éclair - Le circuit à éclair (figure 16) fonctionne comme suit : 
L'unité photographique comprend un disque D sur la périphérie duquel se trouvent les caractères CY, par exemple transparents .sur fond opaque, un objectif 0 projetant une image de ces caractères sur le film sensible F et un tube à éclair L. Le disque tourne continuellement et les caractères sont photographiés en envoyant une impulsion électrique dans le tube à décharge qui s'illumine pour une durée excessivement brève, de quel- ques   millionièmes   de seconde. En dépit de la grande vitesse linéaire des ca- ractères on obtient des images parfaitement nettes.

   Pour assurer une mis en place des caractères sur le film, l'instant auquel se produit l'éclair doit être déterminé avec une extrême précision, également de l'ordre du million- ième de seconde. Ceci est obtenu au moyen d'une impulsion photoélectrique en- gendrée par une fente F associée à chaque caractère. Etant donné qu'il est possible de disposer une fente correspondant à un caractère donné avec une précision absolue, par exemple en les photographiant simultanément., la pré- cision ne dépend pas de la position des caractères sur le dique mais seule- ment de la position relative du caractère et de la fente qui lui est associée. 



  L'impulsion photoélectrique est obtenue au moyen d'un lecteur de film P, du type couramment utilisé dans le cinéma parlant, qui projette une fente lumi - neuse très fine sur le trajet des fentes F et sur la cellule photoélectrique PH. Les impulsions photoélectriques qui se produisent à raison de une pour chaque caractère sont inopérantes tant que le décodeur (figure   10)   ne leur a pas ouvert   -un .passage   pour actionner la lampe à éclair L. 



   Le décodeur 142 engendre au moment où le caractère passe en posi- tion de prise de vue une impulsion relativement large qui agit sur une lam- pe fenêtre et laisse passer l'impulsion photoélectrique correspondante. Les impulsions provenant de la cellule photoélectrique PH sont amplifiées par une lampe pentode   144   et apparaissent avec une polarité positive dans le cir- 

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 cuit d'anode.

   Elles sont alors appliquées à la grille de commande de la lam- pe fenêtre 145, également une pentode avec un potentiel de polarisation con-   venable   fourni par une batterie   146.   Cette lampe 145 est normalement blo- quée car sa grille écran est reliée à la masse par une résistance 147.

     D'au-   tre part, le circuit du décodeur comprend une inductance 148 et une batterie 1490 Aussi longtemps que le circuit du décodeur est fermé, il circule dans cette inductance un courant de quelques milliampères limité par la résistan- ce   150.   Lorsque les broches du décodeur trouvent dans le décodeur la même combinaison que celle de   10 enregistreur,   le circuit est ouvert comme exposé en relation   avec   la figure Il et un courant induit de rupture apparaît aux bornes de la self. L'amplitude et la forme de cette impulsion dépendent du circuit   résonant   constitué par l'inductance 148 et le condensateur 151.

   Cet- te tension induite, de polarité positive, est appliquée à la grille écran de la lampe fenêtre 145 et la rend conductrice et amplificatrice pendant la du- rée du passage du caractère devant   1-'objectif.   A l'instant précis où le ca- ractère est en position de prise de vue, l'impulsion photoélectrique se pro- duit, passe à travers la lampe 145 et est transmise à la lampe 152 qui in- verse sa polarité et limite son amplitude. L'impulsion résultante de polari- té positive est envoyée à la lampe 153, de préférence du type commercial Sylvania CAS, et un condensateur 154 se décharge, à travers cette lampe 153 ainsi amorcée dans la bobine d'induction 155 du type utilisé dans le circuit d'allumage des automobiles.

   Cette décharge engendre une impulsion de plu- sieurs milliers de volts qui amorce la lampe à décharge L et le condensateur 143 se décharge provoquant un éclair lumineux. 



   Pour empêcher la lampe à décharge de fonctionner plus d'une fois par tour, les condensateurs 143 et 154 sont déconnectés de la source de po- tentiel au début du cycle actif du décodeur par une came Ca3.Ces condensa- teurs se chargent à travers des résistances appropriées dans la partie du cy- cle suivant attribuée au déplacement du chariot porte-film. 



   Contrôle des temps - La photographie   d'un   caractère comprend deux phases ou cycles, un cycle photographique pendant lequel le caractère est photographié et un cycle d'avance pendant lequel le chariot porte-film se déplace, Les cames commandant ces opérations sont représentées sur la figue-- re 16 et sont entraînées par le même arbre que le disque porte-matrices. 



  Chacun ouvre et ferme un contact dans   1-1 ordre   et pendant les temps relatifs représentés sur le diagramme de la figure   22.   Le disque porte les caractè- res matrices sur la moitié de sa périphérie. Les deux cycles successifs se produisent pendant un seul tour du disque.Il y a 10 cames, la came Cal com- mande le retour du chariot porte-film à sa position précise de départ, la ca- me Ca2 est un générateur   d'impulsions   (source G) utilisé dans la justifica- tion, la came Ca3 court-circuite le décodeur pendant le cycle des avances et empêche la production d'éclairs de prise de vues, la came Ca4 charge le con- densateur 143 de la lampe à décharge et évite qu'il se produise plus d'un éclair par tour, la came Ca5 commande le fonctionnement des pistons de sé- lection d'avance de l'échappement variable,

   la came Ca6 commande le fonc- tionnement de l'électro-moteur de l'échappement variable EV, la came   Ca7   est la came de démarrage qui lance l'impression en fermant le circuit de fonc- tionnement des relais CR et SE à l'instant convenable, la came Ca9 comman- de les contacts PLP de l'explorateur (palpeurs) et la came calo ferme le circuit de blocage 126 des relais Tl à   T7   de   façon   à libérer les contacts de   l'enregistreur   aussitôt que les relais T sont bloqués pour le reste du cy- cle. 



   Changement de fonte - Plusieurs fontes de matrices peuvent être placées sur un disque, par exemple une sur la première moitié de la périphé- rie du disque et une autre sur l'autre moitié. Comme exposé ci-dessus, la photographie se produit pendant la première demi-révolution et l'avance du chariot pendant l'autre moitié. Le passage d'une fonte   à   l'autre nécessite dans le fonctionnement de certaines cames un décalage d'un demi-tôura Ceci peut être fait, par exemple par le relais ACFe Chaque came de Ca3 à Ca10 a deux jeux de contacts décalés de 1/2 tour et reliés   à   la lame centrale des   va-et-vient   du relais ACF. Lorsque ce relais fonctionne, il transfère le cir- 

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 cuit d'un contact de la came à l'autre.

   Il en résulte que le cycle de prise de vue prend la place du cycle des avances et vice-versa. 



   Le relais ACF est commandé de l'enregistreur. Lorsque les contacts palpeurs trouvent la combinaison 3-6 (correspondant au signal de changement de fonte) dans l'enregistreur, un potentiel est appliqué par les relais T3- T6 actionnés aux relais ACF et BCF (figures 16 et   17).   Les relais ACF et BCF et les résistances rc et rd constituent un circuit flip-flop. En même temps, le potentiel de commande est appliqué au piston "zéro" pour éviter le fonc- tionnement de l'échappement variable pendant le changement de fonte. Lorsque l'impulsion de changement de fonte est terminée, le circuit flip-flop passe sur sa deuxième position et y reste jusqu'à ce que l'explorateur retrouve la combinaison 3-6 dans l'enregistreur, sur quoi la machine repasse à la pre- mière fonte. 



   Compteur mécanique - Les figures 23, 24 et 25 représentent un e- xemple de réalisation d'un compteur binaire mécanique pouvant remplacer les compteurs électro-mécaniques précédemment décrits. Ce compteur comprend es- sentiellement des trains épicycloidaux à double entrée reliés entre eux par des organes de transfert transmettant un déplacement élémentaire pour deux déplacements élémentaires reçus. Le compteur représenté à titre d'exemple comprend cinq trains dont quatre à double entrée. Les indices des organes du train comptant "1" sont suivis de A; les organes du train comptant "2" sont suivis de B; les organes du train comptant "4" sont suivis de C, etc... 



  Chaque train est composé des planétaires IM et 2M et les satellites 3M. Les entrées se font par les bras porte-satellites 10M et la transmission des re- tenues par les planétaires 8B. Le planétaire 2M est solidaire d'un manchon 7M sur lequel est montée la roue de transfert 6B qui reçoit les retenues de l'étage inférieur, celui des unités dans le cas de la figure. Le planétai- re 1M est solidaire de la roue dentée 8M et transmet les retenues à l'éta- ge supérieur . Les entrées se font par les roues à rochet 5A.... 5E calées sur les axes   4A....4E   qui sont solidaires des axes 10M sur lesquels sont montés tous les satellites tels que 3M.

   Le fonctionnement est le suivant : trois cas sont à considérer. 1  Retenue simple : une retenue provenant de l'étage inférieur est transmise par les organes de transfert 9A, T et 6B et provoque une rotation   élémentaire #   du planétaire 2M; le pignon de trans- fert 9B avance d'un pas   #.   Entrée simple : elle s'effectue en faisant tour- ner la roue à rochet 5B de l'angle "U" =   #   et le pignon de transfert 9B dans ce cas tourne également d'un angle 2 dans le même sens que dans le cas précédent. Entrée et Retenue simultanées, dans ce cas le pignon de trans- fert 9B tourne de deux pas, soit de l'angle   2 ci)   dans le même sens que dans l'exemple précédent.

   Chaque train   épicycloidal   provoquant une inversion du sens de rotation , le sens dans lequel on fait tourner les roues à rochet 5A, 5B.... est alterné d'un train au suivant. Les couples d'engrenages   8A-9A   et les pignons de transfert T-6B sont choisis de telle façon que les déplace- ments angulaires élémentaires successifs des planétaires IM soient transmis une fois sur deux seulement en valeur absolue et en signe au planétaire des retenues de l'étage supérieur, un système à croix de Malte ou dérivé étant de préférence utilisé pour éviter la transmission d'un étage   à   l'autre des jeux et bloquer chaque train en position de repos.

   Dans l'exemple de la   figu-   re, les roues à rochet 5A....5E comportent 20 dents et sont actionnées par un cliquet et un électro-aimant représentés schématiquement sur la figure 25. 



  Un déplacement angulaire "U" ou 2 W correspond donc à   1/20ème   de tour ou 18 degrés. On a vu que le déplacement élémentaire des planétaires est de plus ou moins 2U, c'est-à-dire de 36 degrés, alternativement dans un sens et dans l'autre, de manière à ce que les déplacements élémentaires provenant d'une retenue ou d'une entrée s'additionnent. Chaque élément de transfert se com- pose de deux pignons dentés 8A et 9A et d'un couple de transfert   T-6B.   Le rapport des engrenages 8-9 est tel que chaque rotation   élémentaire #   du pla- nétaire 8A correspond à une rotation de 90 degrés du pignon T.

   Ce pignon ne comporte que deux dents 27M et 28M dans un même niveau T6 et sa forme est telle que, conjuguée avec le profil de la roue 6A, cette dernière se trouve verrouillée par le profil en creux 20M jusqu'au moment où une dent 27M trou- 

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 ve un creux 19M et entraîne cette roue 6A jusqu'à ce que la dent se dégage du creux, le verrouillage de la roue étant assuré immédiatement. La roue SA comporte 10 creux tels que 19M et le pignon T ayant deux dents diamétra- lement opposées et tournant de 1/4 de tour à chaque pas, la roue 6A sera entraînée une fois sur deux et tournera de 1/10ème de tour, soit de 36 de- grés, pour chaque demi-tour du pignon T.

   Chaque pignon T peut donc occuper   l'une   ou l'autre de deux positions, la position I si, au prochain déplace- ment de 90 degrés, il doit entraîner la roue 6A, et la position 0 si, au prochain déplacement élémentaire, il ne doit pas   l'entraîner..   Ce pignon étant relié par engrenages au planétaire 2M,il s'ensuit que ce planétaire occupera également une position 0 ou une position I, la position 0 correspon- dant à la position "non retenue'! et la position I à la position   "retenue".   



  Ces positions sont également représentées par les doigts 11M de roues 8B ca- lées sur les planétaires 1M qui ferment les contacts 30A, 30B.... lorsque l'élément est en position de retenue et l'ouvrent lorsqu'il est sur la posi- tion 0. 



   Les soustractions peuvent se faire avec ce compteur suivant le même principe qui a été décrit antérieurement, en inversant la position de tous les pignons de transfert   T,   en ajoutant le nombre à retrancher et en inversant une deuxième fois la position de tous les éléments T.Ces inver- sions reviennent à mettre en position 0 tous les éléments T qui se trouvent en position I et en position I tous ceux qui sont en position 0.

   Dans   l'exem-   ple décrit, cette inversion est obtenue en actionnant l'électro-aimant "d' inversion!! qui, par l'intermédiaire de la tige 1614 qu'il tire vers la droi- te et des leviers 17M articulés en 18M sur le bâti, provoque le déplacement vers le haut des axes   12A-12C   et vers le bas des axes 12B et 12D, qui sont les axes portant les pignons de transfert T, libres en rotation mais main- tenus en translation. Ces pignons en plus du niveau normal Tb ont un niveau inférieur Tc comportant deux dents 23M et 29M diamétralement opposées, comme 27M et 28M du niveau   Tb,mais   décalées de 90 degrés par rapport à celle de Tb.

   Le fonctionnement de cet électro aura donc finalement pour effet   d'ame-   ner les niveaux Tc des pignons en position d'engagement avec les roues 6A et, du fait du décalage des dents de ces pignons, les étages qui étaient en position 0 se comporteront comme s'ils étaient en position I et inver- sement tant que l'électro d'inversion restera actionné. Le retour en posi- tion normale est assuré par les ressorts 13M. 



   Pour la mise en place au départ du compteur, afin de changer la justification, il est nécessaire de changer la position de certains étages du compteur sans réagir sur les étages suivants. La figure 25 représente comment ce résultat peut être obtenu. Le compteur représenté comporte cinq étages comportant des roues à rochet 5A...5E par lesquelles se font les en- trées et qui sont actionnées, les électrodes 24A..24E pour les entrées al- lant de   1   à 16 unités. Les doigts 11-1....   11-16   contrôlent les positions des   "va-et-vient"   30-1, 30-2, .... 30-16. Une série d'interrupteurs 25A.... 



  25E permet de choisir les étages qui seront actionnés. La mise en place est obtenue en actionnant l'électro de "mise en   place!!,   ce qui provoque le dé- placement vers la gauche de la tige   161,1,   la descente des axes 12A-12C et la montée des axes 12B-12E. De cette façon, les pignons de transfert T se dé- placent par rapport aux roues 6A tout en maintenant celles-ci verrouillées et les niveaux Ta dépourvus de dents remplacent les niveaux   Tb   pour se met- tre en contact avec les roues 6A et les retenues ne seront plus transmises. 



  Les pignons dentés   9A-9E   ont une largeur suffisante pour rester constamment en prise avec les roues 8A...8E. Les interrupteurs   25A...25E   peuvent occuper   l'une   ou l'autre de deux positions, la position haute correspondant sur la figure à la position 0.   On   a supposé sur la figure que tous ces interrup- teurs sont sur la position 0,   c'est-à-dire   que   1-'on   désire mettre le compteur à 0. Sur la figure 25, le compteur marque 25, les étages 1, 8 et 16 étant en position I   comme     l'indique   la position des contacts 30A, 30D et 30E.

   La mise en place du compteur s'effectue en actionnant l'électro de mise en pla- ce, en abaissant   la.   clé K qui applique une batterie aux électros 24A,   24D   et 24E, en relevant la clé K, ce qui provoque l'avance d'un pas de ces élec- 

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 tros qui remettent leurs étages à 0, et enfin en relâchant l'électro de mise en place. 



   Le compteur mécanique qui vient d'être décrit étant muni des mê- mes contacts que le compteur électrique précédemment décrit peut remplacer celui-ci sans modification au circuit et la description du fonctionnement du circuit d'ensemble ne sera pas reprise. 



   Il est clair que ce compteur peut également être utilisé pour d'autres buts dans des applications différentes. 



   Décodeur lumineux - Les figures 26, 27, 28 et 29 représentent une variante du dispositif photographique. Selon 'cette variante, la fente as- surant la photographie du caractère à l'instant précis auquel il passe en po- sition de prise de vue par le moyen d'une cellule photoélectrique, est combi- née avec le décodeur. A cet effet, il est prévu pour chaque caractère non pas une seule fente coopérant avec un décodeur, mais un système de plusieurs raies opaques arrangées selon un code. Un dispositif optique projette au lieu d'une seule fente lumineuse, une combinaison de fentes lumineuses inverse de celle . des raies opaques correspondant au code du caractère à photographier. Lorsque les combinaisons sont identiques,il ne passe plus aucune lumière et la cel- lule photoélectrique donne une impulsion   déclenchant   le tube à décharge.

   La figure 26 représente la disposition des fentes et des caractères correspon- dants sur une portion du disque (ou tambour). Le fond est transparent et à chaque caractère est associée une série de raies opaques M. Les caractères sont de préférence transparents sur un fond noir (voir figure 29). Les raies opaques M sont disposées en sept rangées Tl à T7 d'une façon similaire à celle représentée sur la figure 10 pour les parties isolantes et conductri- ces du décodeur, Coopérant avec ces raies opaques, se trouve une fente lumi- neuse SL qui, au cours de la rotation du disque (vers la droite dans le cas de la figure ), balaie les raies opaques. Cette fente lumineuse peut être ob- turée partiellement par sept obturateurs S1...S7. L'arrangement mécanique correspondant est représenté sur la figure 27.

   L est une lampe à filament filiforme, Cl un condensateur cylindrique faisant une image du filament sur une fenêtre ou fente FY de forme allongée. Cette fente normalement éclairée peut être obturée en partie par des volets Sl, S2, S3, S4, S5, S6,   S7   com- mandés par des solénoïdes ou électro-aimants MS1...MS7 contre l'action du ressort de rappel Sp. Un objectif C2 fait une   image   de la fente FY sur le disque D au niveau des raies opaques   M.   PC est une cellule photoélectrique et FL le tube à décharge lumineuse. Supposons par exemple que les volets S2,   S4   et   S7   soient tirés par les électros correspondants.

   On peut voir (figure 26) que, lorsque le disque tourne, la première position pour laquelle il y a obturation complète de lumière, est le caractère "x" qui possède la combi- naison opposée, et empêche la lumière de passer aux niveaux Tl, T3, T5, T6. 



  Le système optique projetant de la lumière sur ces mêmes niveaux, il y a ob- turation complète, D'autres obturations pourront se produire pour des ca- ractères suivant le "x", mais comme exposé précédemment, elles resteront sans effet, car le circuit de la lampe à éclairs ne peut donner qu'une déchar- ge par passage de l'alphabet. La figure 28 représente la disposition d'ensem- ble des organes. En plus des organes déjà mentionnés et qui sont désignés par les mêmes indices, on voit sur cette figure l'objectif de prise de vue C3 fai- sant une image du caractère sur le film sensible SF porté par le chariot FC dont l'avance est commandée par le mécanisme à avance variable EV sous le con- trôle du traducteur de largeur TL et d'une came Cal. L'enregistreur   ENR   com- mande les obturateurs   MSl-MS7   à travers la came Ca2.

   La machine à écrire té- moin et ses barres de sélection sont représentées en CL et CM et le circuit d'alimentation du tube à décharge en PH. En outre, comme représenté figure 29, le disque porte deux alphabets de fontes différentes F1 et F2 occupant chacun une moitié de la périphérie du disque. Le passage de l'un à l'autre se fait au moyen de l'électro-aimant FSE qui obture l'un ou l'autre de deux demi-cercles transparents FIT ou EST coopérant avec la fente lumineuse SL. 



  Il est clair que lorsque le demi-cercle   EST   est obturé, la cellule photo- électrique recevra de la lumière pour toute la durée du passage des caractè- 

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 res F2 correspondant au demi-cercle FIT et, par conséquent, il ne pourra se produire   aucun   éclair de prise de vue pour aucun des caractères correspon- dants. Au contraire, les caractères Fl correspondant au demi-cercle F2T pour- ront être projetés. La commande du passage d'une fonte à l'autre se fait sous la commande d'un signal spécial de l'enregistreur qui agit sur l'électro de changement de fonte FS. 



   Les raies opaques peuvent être portées sur un disque ou tambour indépendant du porte-matrice, mais rigidement relié à lui. 



   Première variante de justification - Les figures 30 et 31 repré- sentent une première variante du dispositif de justification. 



   Dans cette réalisation le compteur commande le fonctionnement de relais   RC1-RC5   par les fils CO reliés aux divers étages. Lorsque l'opérateur abaisse la clé   FLC   (figure 30) le commutateur pas-à-pas passe en position.1. 



  Dans cette position les relais RC1-RC5 qui reçoivent une batterie par les étages du compteur qui sont dans la position "0" se bloquent sur FLK et li- bèrent le compteur. La position des relais représente en numération binaire le déficit de la ligne (supposé pour simplifier la figure ne pas dépasser 31, mais que l'on peut porter à toute valeur désirée en augmentant le nombre d'é- tages), et ils servent à commander la mise en place d'un pas-à-pas DS à 32 positions dont chaque niveau comprend deux couronnes de broches comme il est bien connu.

   Le premier relais RC1 sélecte un des balais de la couronne de mi- se en place, les autres relais sélectent une des 16 broches dans chaque de-   mi-couronneo   Suivant la position des relais   RC1-RC5   une des broches du pas- à-pas DS reçoit une terre dont la position correspond précisément à la valeur du déficit. Le pas-à-pas DS se met en marche en sonnette par la batterie don- née par FLK à son enroulement, à travers la résistance rs, son contact de re- pos, et le relais à relâchement lent RA. Lorsque le balai Bal ou Ba2 rencon- tre la broche reliée à la terre par les relais, le pas-à-pas s'arrête car son enroulement se trouve alors relié à la terre des deux côtés. On supposera à -titre d'exemple que le déficit de la ligne est de 19 unités. Le balai Ba2 s' arrêtera donc sur la broche 19.

   Pendant la marche du pas-à-pas DS, FLK a été maintenu actionné par le contact de travail du relais à relâchement lent RS à travers lequel passe le courant de fonctionnement de DS, Lorsque DS   s'arrê-   te, FLIC retombe et passe en position 2. Simultanément FLK en position 1 a appliqué une batterie aux balais   Bbl,   Bb2 Bb3 et Bb4 du pas-à-pas compteur d' intervalles   CI.   Celui-ci se trouve sur la position correspondant au nombre d'intervalles que l'on supposera être de 8. On peut voir que cette batterie est transmise aux broches 7, 15 et 23 de la rangée correspondant au balai Ba3 de DS. Aucune autre broche ne reçoit de potentiel.

   On peut vérifier que sui- vant la position de CI une batterie est appliquée aux broches N-l, 2N-1, 
3N-1, etc.. des niveaux correspondant aux balais Ba3,   Ba4   ou Ba5, N étant le nombre   d'intervalles.   Lorsque sous le contrôle des relais RC1-RC5 les balais de DS se sont déplacés de la position zéro à la position 19, le balai Ba3 a passé sur les broches 7 et 15 qui étaient reliées à la batterie, et l'a trans- mise.au pas à-pas SZ qui a ainsi avancé de deux pas, et se trouve ainsi   séec-   ter le piston de l'avance variable 6,soit deux unités de plus que l'espace normal de 4 -unités. Exposition 2 de FLK, les relais RC1-RC5 retombent. Dès le fonctionnement de ces relais le compteur a été libéré pour la frappe de la ligne suivante.

   La justification se fait d'une manière analogue à celle exposée précédemment. Une batterie est pour chaque intervalle appliquée au fil jus par les relais traducteurs T1-T7 (voir figure 4 à 9) et un piston de l'échappement variable sélecté par le commutateur SZ (fils pist) en même temps le   pas-à-pas   DS avance d'un pas à chaque fois. A la fin de la 4ème im- pulsion d'intervalle, DS passe sur la position 23 dans laquelle son balai trou- ve une batterie appliquée par CI, SZ est attiré. SZ reste ainsi attiré jus- qu'à ce que DS soit retombé en position 24, à la fin de la 6ème impulsion. 



   A ce moment SZ passe en position 3 où il sélecte le piston 7, soit l'inter- valle normal plus trois unités. Les cinq premières impulsions se trouvent ê- tre ainsi de 2 unités et les trois dernières de 3, donnant un total de 19. 



   Le signal de fin de ligne arrivant par le fil fl fait passer FLK 

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 en position 3. Dans cette position, FLK relié à la source d'impulsions G et complète sa rotation, Pendant ce retour au zéro il remplit les fonctions dé- vo-lues au commutateur FLR dans la description des figures 4 à 9 telles que l'avance du film, le maintien du relais SE, et renvoie en outre les commu- tateurs DS et CI à leur position de repos, par leurs circuits bien connus de retour en sonnette. 



   Deuxième variante de justification - La figure 32 représente une seconde variante du dispositif de justification. Dans cet exemple, le pas-à-pas ES est mis en place par les relais   RCl-RC5   commandés par les fils Co venant du compteur comme dans le cas de l'exemple précédent. Lorsque l' opérateur actionne la clé FLC, le combineur FLK passe en position 1 où il four- nit la batterie de blocage des relais   RCl-RC5,   libérant le compteur pour la frappe de la ligne suivante. Supposons que, dans ce cas encore, le déficit de la ligne soit de 19 unités. Le   pas-à-pas   ES s'arrête en position 19. A chacune de ses positions ce commutateur introduit deux résistances dans un circuit allant de la batterie à la terre et constituant un potentiomètre par lequel un potentiel est appliqué au fil k.

   Ce potentiel est choisi propor- tionnel au nombre d'unités dans le déficit de la ligne (plus une), par exemple de 1 volt par unité. Dans l'exemple choisi le point k serait donc   porté à un potentiel de : 19+ 1 soit 20 volts.   



   Par ailleurs, le compte-intervalles CI se trouve sur la position correspondant au nombre d'intervalles dans la ligne, par exemple 8. Par l'in- termédiaire de résistances reliées à ses divers plots, ce commutateur envoie dans un jeu de résistances Rf, un courant tel que dans chaque résistance Rf la chute de potentiel soit précisément égale à N volts, N étant le nombre d' intervalles. Dans l'exemple choisi, cette chute de potentiel sera de 8 volts dans chacune des résistances Rf. 



   Dès que ES a atteint sa position, 19 dans l'exemple numérique choisi, FLK qui était maintenu actionné par le contact de travail du relais à relâchement lent RA, retombe et passe en position 2 où il envoie une batte- rie sur le circuit de marche en sonnette du pas-à-pas SZ à travers le contact de travail du relais polarisé Rpl. En effet, ce relais, branché entre le point k à 20 volts et le balai Bc de RP2 à la terre, fonctionne. SZ se met en mar- che et le potentiel du balai Bc passe successivement à 8, 16 et 24 volts. A ce moment le relais Rpl relâche car le courant change de sens et le relais Rp2 fonctionne. Le pas-à-pas SZ s'arrête sur sa troisième position reliée au piston 6 donnant une avance de l'espace normale plus 2 unités.

   FLK qui était maintenu par le contact de Rpl au travail retombe et passe en position 3 où il reste pendant l'impression de la ligne. Le signal d'espace justifia- ble arrive par le fil jus et est appliqué au commutateur ES qui avance cha- que fois d'un pas. En même temps, un piston de l'échappement variable fonction- ne, celui-ci étant sélecté par le commutateur SZ comme expliqué précédem- ment.Le pas-à-pas ES passe ainsi à la position 20, puis 21,22 et 23 et le potentiel du point K croît de 1 volt à chaque pas, il atteint 24 volts au moment où ES passe en position 23 à la fin de la quatrième impulsion, à ce moment, le relais Rp2 retombe car il se trouve de chaque côté au même po- tentiel (24 volts), et il ferme son contact de repos.

   La cinquième impulsion actionne donc à la fois SZ et FLK à travers Rp2 au repos et SZ passe en po- sition 4 où il sélecte une avance supplémentaire de 3 unités pour les inter- valles suivants. FLK passe en position 4 où il reste. Les impulsions sui- vantes donneront donc des intervalles ayant une unité de plus, soit au total 5 fois 2 et 3 fois 3, soit au total 19 unités. Lorsque le signal de fin de ligne arrive sur FLK par le fil fl, FLK passe en position 5 où il est pris par la source d'impulsion G et termine sa rotation pendant laquelle il rem- plit les fonctions auxiliaires de l'avance du film etc.. et ramène le comp- teur CI au zéro. 



   - Les figures 34 et 37 représentent une variante du dispositif photographique due à   Mr.   Samuel H.   Caldwell.   Selon cette variante, le film photographique au lieu d'être porté par un chariot mobile qui se déplace après la photographie de chaque caractère, est immobile pendant   l'impres-   

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 sion de la ligne, et l'image est déplacée au moyen   d'un   système optique pla- cé entre le disque porte-matrices et le film sensible, sans que ses dimen- sions soient changées et sans que la netteté soit altérée d'une extrémité à l'antre de la ligne. 



   Se reportant à la figure 34, le disque porte-caractère est repré- senté en D et tourne en permanence dans le sens de la flèche. La lampe à éclair L illumine le caractère sélecté au moment de son passage devant une   lentille 1-P de distance focale f1. Cette lentille est placée à une distance du disque, égale à sa distance focale et agit à la façon d'un collimateur   donnant une image du caractère à l'infini. Sur l'axe' optique de cette len- tille 1-P, se trouve une deuxième lentille   2-P   de distance focale F2 asso- ciée à un prisme   3-P   et montée dans un support mobile 4-P, qui peut se dé- placer le long de l'axe optique de la lentille 1-P dans le tube 5-P. Cette deuxième lentille forme une image du caractère à son foyer.

   Le film sensible 
FP est placé au foyer de cette lentille   2-P,   pour cela, la distance optique entre le film FP et la lentille 2-P, en tenant compte de la réflexion dans le prisme 3-P, est égale à la distance focale de la lentille 2-P. On peut voir que, dans toutes les positions que peut prendre l'ensemble lentille   2-P   prisme 3-P, entre la position extrême de droite représentée en traits pleins et la position de départ représentée en traits pointillés, il se fera tou- jours une image nette sur le film, image dont la dimension reste constante et ne dépend que des distances focales des deux lentilles. En effet, appelons 
Dl la distance, supposée extrêmement grande, à laquelle la lentille 1-P fait une image du caractère porté par le disque.

   Cette image est, pour la lentil- le   1-P,   une image réelle inversée située sur la droite de la figure et le grossissement est égal à   Dl/fl.   Cette image est pour la lentille   2-P   un objet virtuel situé à une distance D2, également très grande, dont elle donne une image réelle de même sens à son foyer avec un grossissement égal à f2/D2. 



   Lorsque le caractère porté par le disque est exactement au foyer de la len- tille 1-P, les distances Dl et D2 deviennent infinies et peuvent par consé- quent être considérées comme égales, la distance entre les lentilles deve- nant négligeable par comparaison, et par suite le grossissement résultant, qui est le produit des deux grossissements des deux lentilles est égal à 
D1 X f2 = f2 c'est-à-dire constant pour toutes les positions de la len- f1 D2 f1 tille 2-P lorsqu'elle coulisse dans le tube   5P.   Du fait de la présence du prisme l'image se trouve retournée par rapport au montage précédemment dé- crit, mais on peut donner aux caractères la position désirée en disposant de façon appropriée les caractères matrices sur le disque D. 



   On peut changer le grossissement, et par suite la grosseur des caractères, en changeant la distance focale de la lentille 1-P ou de la len- tille 2-P. Pour obtenir des caractères plus grands par exemple, il suffira d'augmenter la distance focale f de la lentille 2-P ou de diminuer celle de la lentille 1-P. En pratique, il paraît plus simple de changer la lentil- le 1-P. La nouvelle lentille sera placée de telle façon que les caractères du disque se trouvent dans son plan focal. L'image continuera dans ces con- ditions à se faire sur le film FP et conservera une dimension constante quel- le que soit la position donnée à la lentille mobile   2-P   et au prisme   3-P   as- socié dans le   tube 5-P.   



   La figure 35 est une vue de profil du dispositif schématique-- ment représenté sur la figure   34..   Le film sensible FP provient   dune   bobi- ne débitrice   6-P   et arrive sur le débiteur-récepteur 8-P qui est actionné à chaque fin de ligne pour espacer les lignes entre elles, puis le film est   emmagasiné   sur la bobine réceptrice 9-P. Cet ensemble, ainsi que le système lentille-prisme mobile est monté sur un bâti 10-P et le tout est protégé de la lumière extérieure par un dispositif approprié non représenté 
Les figures 36 et   37   montrent comment le système qui vient d'ê- tre décrit peut se monter à la   place   du chariot porte-film représenté sur la figure 4.

   La vis   17-F,   qui est contrôlée par   l'échappement   variable (fi- 

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 gures 3 et   4)   est utilisée de la même façon qu'il a été décrit en relation avec les figures 3 et 4, pour déplacer un écrou E. Le prisme   3-P   est monté dans un support 11-P muni de galets 12-P portant sur des rails 13-P. La fi- gure 36 est une coupe médiane verticale du chariot porte-prisme. 



   Le système optique qui vient d'être décrit présente l'avantage de rendre possible l'emploi d'une surface sensible immobile. Les pièces mo- biles se réduisent à une lentille et à un prisme de poids comparativement extrêmement réduit qui peuvent être déplacés facilement, plus rapidement, et sur de plus grandes distances, qu'un chariot portant un magasin de film forcément d'un poids bien plus élevé. Il devient également possible de pré- voir avec ce dispositif des magasins pouvant contenir de grandes quantités de film et de munir ceux-ci de dispositifs accessoires tels que couteaux, pour couper le film exposé, poinçons, carters d'obturateur, été... 



   Bien que la présente invention ait été décrite en relation avec des exemples de réalisation, il est clair   qu'elle   n'est en rien limitée aux dits exemples et est susceptible de nombreuses variantes et modifications sans sortir de son domaine.

Claims (1)

  1. RESUME.
    La présente invention concerne une machine à composer en carac- tères justifiés, dans laquelle sont décrits les différents éléments consti- tutifs d'une telle machine : enregistreur, compteur, décodeur, chariot ins- cripteur, système d'échappement variable et système de corrections, ainsi que des variantes de décodeur, de justification, de dispositif photographi- que, et un système de comptage mécanique ainsi que les différents circuits de liaison de ces'éléments.
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