CH624499A5

CH624499A5 -

Info

Publication number: CH624499A5
Application number: CH1327877A
Authority: CH
Inventors: Claude Martin; Jacques Lallemand
Original assignee: Secap
Priority date: 1977-01-07
Filing date: 1977-11-01
Publication date: 1981-07-31
Also published as: CA1101270A; DE2750673A1; JPS5847352B2; GB1590978A; FR2377066A1; FR2377066B1; US4140054A; DE2750673C2; JPS5385611A

Description

L'invention concerne les machines à affranchir les envois postaux, comportant un organe mobile de support de molettes d'impression qui portent des caractères d'impression, un mécanisme à commande manuelle de mise à valeur de chacune des molettes d'impression par l'intermédiaire d'une transmission dont un élément relatif à chaque caractère d'impression est associé à un dispositif à capteurs émetteur de signaux caractéristiques de la position dudit élément, des moyens d'entraînement pour un cycle d'affranchissement de l'organe mobile de support des molettes d'impression et des moyens électroniques asservis à l'organe mobile de support des molettes d'impression et totalisant les valeurs d'affranchissement successives. Une machine de ce genre a déjà été décrite dans la demande de brevet français de la titulaire N° 7537911.

Dans la machine décrite dans la demande de brevet précitée, il est prévu que pour avoir la certitude que les affranchissements effectués correspondent rigoureusement aux sommes enregistrées, l'organe de support des molettes d'impression, c'est-à-dire le tambour d'impression, n'est autorisé à tourner que dans un seul sens, et que l'enregistrement des sommes et l'impression sont effectués au cours d'un même tour dudit tambour.

Grâce à ces mesures on peut, en effet, être certain qu'à une impression ne peut correspondre plus d'un enregistrement et qu'à un enregistrement ne peut correspondre plus d'une impression. Toutefois, elles ne sont pas suffisantes pour assurer une pleine sécurité dans les cas de fonctionnement anormal, tels qu'une coupure de courant au cours d'une opération d'affranchissement, une défaillance subite d'un composant électronique, un dépassement de capacité du compteur totalisateur, ou encore une tentative de fraude par une manœuvre anormale ou l'utilisation d'un moyen physique.

La présente invention vise à améliorer les conditions de sécurité inhérentes à de telles machines.

La machine qui fait l'objet de l'invention est caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens d'arrêt intermédiaire de l'organe

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mobile de support des molettes d'impression, normalement en position active d'arrêt à l'expiration d'une première partie du cycle d'affranchissement, avant exécution de l'impression au cours d'une seconde partie dudit cycle; des moyens électroniques d'acquisition de la valeur d'un affranchissement à effectuer, activés pendant la première partie du cycle d'affranchissement; un dispositif électronique de détection d'anomalies dans le fonctionnement de la machine, comprenant des moyens de détection d'insuffisance de tension électrique d'alimentation de la machine, des moyens de détection de dépassement de la température maximale admissible pour les différents constituants de la machine, des moyens de détection de non-vraisemblance des signaux issus des capteurs de position des éléments de la transmission reliés aux molettes d'impression, et des moyens de détection d'un dépassement de la capacité des moyens d'enregistrement si la valeur d'affranchissement acquise était transférée auxdits moyens d'enregistrement; des moyens d'inhibition desdits moyens d'arrêt intermédiaire, activés avant l'expiration de la première partie du cycle en réponse à des informations favorables données par tous les moyens du dispositif de détection d'anomalies et des moyens de transfert de la valeur d'affranchissement depuis les moyens d'acquisition aux moyens d'enregistrement en réponse à l'initiation de la seconde partie du cycle d'affranchissement.

Le dessin annexé montre, à tire d'exemple, une forme d'exécution de la machine à affranchir qui fait l'objet de l'invention. Sur ce dessin:

La fig. 1 représente, en perspective, les organes fondamentaux de la machine à l'arrêt, dans laquelle, pour simplifier, on a supposé que le tambour d'impression ne comporte que des caractères d'impression d'unités de valeurs d'affranchissement et des caractères d'impression de dizaines.

La fig. 2 est, à plus grande échelle, une coupe faite suivant la ligne II-II de la fig. 1.

La fig. 3 est un schéma des circuits électroniques de la machine, et la fig. 4 montre la position des molettes d'impression à la fin de la première partie du cycle.

La machine à affranchir représentée partiellement sur la fig. 1 comporte, comme beaucoup de machines à affranchir classiques, un tambour d'impression représenté seulement schématiquement, en traits interrompus en 10, qui porte des éléments d'impression fixes et des éléments d'impression variables, tous gravés en relief. Parmi les éléments d'impression variables, on a représenté seulement une molette 11 d'impression des chiffres des unités des valeurs d'affranchissement et une molette 12 d'impression des chiffres des dizaines; bien entendu, la machine comporte encore d'autres molettes, par exemple deux autres pour l'impression des chiffres des centaines et des mille respectivement. Les molettes sont montées à rotation dans le tambour 10, solidaire d'un arbre rotatif 13 qui est entraîné, pour un tour, dans le sens de la flèche f, à chaque opération d'affranchissement par l'intermédiaire d'un embrayage spécial de type classique désigné dans son ensemble par 14 et sur lequel on reviendra plus loin.

Deux boutons à commande manuelle 16,17 permettent la mise à valeur respective des deux molettes d'impression 11,12 par l'intermédiaire de transmissions appropriées.

La transmission qui relie le bouton de commande 16 à la molette d'impression 11 comporte un arbre 21 solidaire du bouton de commande 16, un pignon denté conique 22 fixé sur l'arbre 21, un autre pignon conique 23 en prise avec le pignon 22 et fixé sur un arbre 24, un pignon denté 25 fixé sur l'arbre 24, une crémaillère 26 en prise avec le pignon 25, une chape 27 solidaire de la crémaillère 26, une bague 28 qui peut coulisser sur l'arbre 13 et qui présente une gorge annulaire 29 dans laquelle est engagée la chape 27, une tige 32 (voir aussi fig. 2) qui peut coulisser dans une rainure longitudinale 33 de l'arbre 13, une crémaillère 34 solidaire de la tige coulissante 32 et un pignon denté 35 en prise avec la crémaillère 34 et solidaire de la molette d'impression 11.

La transmission qui relie le bouton de mise à valeur 17 à la molette d'impression 12 est analogue à celle qu'on vient de décrire pour la mise à valeur de la molette 11 ; les organes correspondants sont désignés par les mêmes chiffres de référence affectés de l'indice «A».

La machine est équipée d'un système codeur de lecture de la position actuelle de chaque tige coulissante, par exemple du genre de celui décrit dans la demande de brevet français de la titulaire N° 7617329, à laquelle on pourra se reporter utilement.

Ainsi la tige 32 porte cinq dents 41a, 41b, 41c, 41d, 41e et, d'une manière analogue, la tige 32A porte cinq dents 41A, 41Ab, 41Ac, 41Ad, 41Ae. Les dents correspondantes des deux tiges coulissantes 32, 32A sont alignées dans un même plan transversal à l'arbre 13 pour une même valeur affichée sur les molettes d'impression 11 et 12. Parallèlement à l'arbre 13, sont convenablement disposées, en rangées, cinq cellules magnétorésistives 43 intégrées dans un circuit magnétique commun fixe 44 (fig. 1 et 2) qui s'étend sur toute la longueur de la course utile des dents telles que 41a-41e. Le circuit magnétique 44, constamment parcouru par un flux, est constitué par exemple par un aimant permanent.

Lorsque la machine est dans sa position de repos, comme représenté sur les fig. 1 et 2, l'arbre 13 occupe la position angulaire pour laquelle aucune des dents précitées ne se trouve devant des cellules magnétorésistives. En fonctionnement, la rotation de l'arbre 13 fait passer certaines dents devant certaines cellules magnétorésistives; or, les cellules magnétorésistives ayant la propriété de présenter au courant électrique une résistance variable en fonction du flux magnétique qui les baigne, celles qui se trouvent en face de dents subissent des variations de résistance qui sont exploitées dans des circuits électroniques, suivant tout code désiré, pour la bonne exécution d'un cycle d'affranchissement, comme on le verra plus loin.

L'embrayage 14 comporte une roue à rochet 91 montée folle à rotation sur l'arbre 13 contre un disque circulaire 92 qui est solidaire dudit arbre et qui porte un cliquet 93 destiné à coopérer avec la roue à rochet 91. Le cliquet 93 peut pivoter sur un axe 94 fixé sur le disque 92 et il est sollicité, dans le sens de la flèche fl qui le fait s'engager sur les dents de la roue 91, par un ressort 95 dont une extrémité est accrochée en un point 96 du disque 92 et l'autre extrémité à un prolongement 93A du cliquet 93.

La roue à rochet 91 peut être entraînée en rotation d'un mouvement continu dans le sens de la flèche f, à partir d'un moteur 97 par l'intermédiaire d'une transmission représentée schématiquement sous la forme d'une roue dentée 98 qui attaque une autre roue dentée 99 solidaire de la roue à rochet 91.

L'arbre 13 est verrouillé élastiquement dans sa position angulaire d'arrêt normal par un galet 81 monté fou sur un arbre 82 porté par une extrémité d'un levier 83 dont l'autre extrémité est montée à pivotement sur un axe fixe 84. Un ressort 85 sollicite le levier 83 dans le sens qui engage le galet 81 dans une encoche 86 pratiquée dans le bord d'un disque circulaire 87 solidaire de l'arbre 13.

Un cliquet antiretour 117 est constamment sollicité par un ressort 118 contre une denture 119 du disque 92 de manière à empêcher ce dernier et, par conséquent, l'arbre 31 de la machine de tourner dans le sens opposé à celui de la flèche f. Toutefois, la denture 119 ne s'étend que sur la partie de la périphérie du disque 92 qui passe devant le cliquet 117 durant la seconde partie du cycle, c'est-à-dire que, pendant la première partie du cycle, le cliquet 117 porte sur une partie lisse du bord du disque 92 et autorise un recul de l'arbre 13, pour des raisons qui seront exposées plus loin.

Sur le trajet d'un prolongement 93A du cliquet 93, qui constitue un élément d'accrochage, se trouvent deux butées escamotables 101, 102. La butée 101 détermine la position d'arrêt normal de la machine à chaque fin de cycle, tandis que la butée 102 est une butée d'arrêt intermédiaire éventuel, elle se trouve à l'emplacement qu'occupe l'élément d'accrochage 93A au moment où

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se termine la première partie prédéterminée du cycle au cours de laquelle se fait l'acquisition de la valeur d'affranchissement.

La butée d'arrêt normal 101 est sollicitée élastiquement par un ressort 104 vers sa position active dans laquelle elle arrête l'élément d'accrochage 93A, et l'autre butée d'arrêt intermédiaire éventuel en fin de première partie du cycle, par un ressort 105.

Les deux butées escamotables 101, 102 constituent les armatures mobiles de deux électro-aimants 111,112, respectivement, dont les bobines d'excitation sont désignées par 113, 114. La bobine 113 de l'électro-aimant 111 est alimentée, à partir d'une source de courant S, par l'intermédiaire d'un contact 108 d'un interrupteur électrique à poussoir 109. Cet interrupteur comporte un contact auxiliaire 167 qui se ferme avant le contact 108 et qui sert à l'alimentation d'un conducteur 165 destiné à l'initiation du cycle, comme on le verra plus loin. La bobine 114 de l'électro-aimant 112 est alimentée par l'intermédiaire d'un conducteur 107 sur lequel on reviendra également plus loin.

Les circuits électroniques de la machine sont représentés sur la fig. 3; ils comportent:

— une unité d'entrée 131 (UE) à entrées parallèles sur cinq fils reliés respectivement aux cinq cellules magnétorésistives 43 ; cette unité d'entrée comporte les cinq amplificateurs 133 nécessaires pour convertir les signaux d'entrée en signaux logiques, et un transcodeur 134 destiné à transformer les codes des dix chiffres 0 à 9 issus du codeur 43 en code binaire, et à détecter les combinaisons de code entrant non vraisemblables éventuelles, résultant d'erreurs ;

— un séquenceur 136 dont le rôle est de donner des instructions aux différents circuits électroniques pour l'exécution successive des différentes opérations nécessaires à l'accomplissement d'un cycle d'affranchissement;

— un registre tampon 137 (TCH) capable de mémoriser les quatre chiffres composant la valeur de l'affranchissement;

— une unité arithmétique et logique 138 (ALU);

— deux registres totalisateurs 141 (MTOT) et 142 (TTOT) capables de mémoriser chacun 10 chiffres décimaux; le registre 142 (TTOT) est un registre intermédiaire doté d'un circuit détectant un éventuel dépassement de capacité d'enregistrement;

— une unité de sortie 143 (US) permettant de transmettre les données contenues dans le registre 141 (MTOT), éventuellement à un dispositif d'affichage 114, et

— une unité d'alarme 145 (SAL).

L'ensemble des circuits électroniques est alimenté, d'une part par une pile 146 incorporée à la machine et, d'autre part, à une source extérieure S par l'intermédiaire d'un interrupteur 148. Un pôle de la pile et de la source extérieure est relié à la masse des circuits électroniques, tandis que l'autre pôle symbolisé sur le schéma par une borne en forme de carré 149 ou en forme de double cercle 150, respectivement, est relié aux parties correspondantes des circuits électroniques.

L'unité d'alarme 145 constitue les moyens de détection d'anomalies. Elle comporte:

— un circuit de détection d'insuffisance de tension de la pile 146 avec une diode de Zener 151 et une résistance 152 aux bornes de laquelle apparaît une tension lorsque le seuil de la diode est atteint et qu'un courant traverse donc cette résistance; le seuil de la diode est choisi de façon à correspondre à une tension suffisante de la pile pour assurer un fonctionnement correct de la machine; après traitement dans un amplificateur 153, la tension apparaissant aux bornes de la résistance 152 est conduite à l'entrée d'une première porte «ET» 154;

— un circuit de détection de dépassement éventuel de capacité du registre 141 d'enregistrement du total des affranchissements désirés, matérialisé sur le schéma par une liaison 156 entre le registre totalisateur intermédiaire 142 et également l'entrée de la première porte 154;

— un circuit de détection de dépassement de la température maximale admissible pour les différents constituants de la machine avec un thermocontact à déclenchement 157 alimenté par la pile 146 et relié à une autre entrée de la première

5 porte 154;

— un circuit de détection de non-vraisemblance des signaux issus des capteurs de position des éléments reliés aux molettes d'impression, représenté sur le schéma par une liaison 158 qui conduit à une autre entrée de la première porte 154, l'état io d'une mémoire 159 du transcodeur 134 de l'unité d'entrée 131. La sortie de la première porte «ET» 154 est reliée à l'entrée d'une seconde porte «ET» 161 à laquelle est conduite aussi l'information lancée par le séquenceur 136 au moment de l'initiation de la seconde partie du cycle, ce qu'on a représenté par la liai-i5 son 162.

La sortie de la seconde porte «ET» 161 est reliée, par l'intermédiaire d'un amplificateur à transistors 163, à la bobine d'excitation 114 de l'électro-aimant 112 de commande d'effacement de la butée d'arrêt intermédiaire 102.

20 Le séquenceur 136 peut recevoir deux types de signaux que l'on a matérialisés sur le schéma de la fig. 3 par les deux entrées 165, 166. L'entrée 165 correspond à une remise à zéro de la machine, à l'exception, évidemment du compteur général d'enregistrement 141, le signal étant produit par le contact auxiliaire 25 préalable 167 du bouton-poussoir 109 de commande de mise en marche (fig. 1). L'autre entrée 166 du séquenceur 136 (fig. 3) est activée par une cellule photosensible 171 (fig. 1) soumise à l'influence d'une source lumineuse permanente 172 dont le faisceau est contrôlé par un disque à fentes 173 fixé sur l'arbre rotatif 13 ; 30 les fentes 174 sont au nombre de cinq, à savoir: quatre fentes qui passent devant la source lumineuse 172 respectivement aux instants où les dents telles que 41a-41e des tiges coulissantes telles que 32 passent devant les cellules magnétorésistives 43, et une fente supplémentaire à la suite de la dernière de ces quatre fentes. 35 Le fonctionnement de la machine est le suivant :

Pour affranchir un envoi postal, on commence par mettre à valeur les molettes d'impression 11,12 au moyen des boutons à commande manuelle 16, 17. On appuie sur le bouton-poussoir 109, le contact 167 se ferme de sorte que le séquenceur 136 est 40 remis à zéro et initialisé, le contact 108 se ferme à son tour et envoie une impulsion de courant dans la bobine 113 de l'électro-aimant 111 qui attire la butée escamotable 101. Sous l'action du ressort 95, le cliquet 93 s'engage entre les dents de la roue à rochet 91 déjà en mouvement de rotation permanent dans le sens 45 de la flèche f. Le disque 92 commence donc à être entraîné en rotation, dans le même sens, par le cliquet 93, ainsi que l'arbre 13 et tous les organes qu'il porte, notamment le tambour 10 et les molettes d'impression 11,12.

Au cours de la première partie du tour complet que doit effec-50 tuer le tambour 10 pour l'exécution d'un cycle d'affranchissement, la première impulsion fournie par la cellule photosensible 171 (fig. 1) au passage de la première fente du disque 173, provoque la mise en position du séquenceur 136 en phase d'acquisition du premier chiffre de la valeur d'affranchissement: la valeur codée de ce 55 premier chiffre étant, à cet instant, transmise par le codeur à cellules photorésistantes 43 devant lesquelles passent les dents 41a-41e de la tige coulissante 32, à l'unité d'entrée 131 (fig. 3), où elle est vérifiée, passée dans le transcodeur 134 et transférée au registre tampon 137 (TCH). Les trois autres chiffres de la valeur d'affran-60 chissement sont traités de la même manière aux passages correspondants des dents des trois autres tiges coulissantes devant les cellules photorésistantes 43 du codeur et aux passages des trois fentes 174 suivantes du disque 173 devant la cellule 171. Le passage de la cinquième fente 174 du disque 173 devant la cellule 171 65 envoie, dans le séquenceur 136, une impulsion qui provoque le calcul par l'unité 138 (ALU) de la somme des contenus des deux registres 141 (MTOT) et 137 (TCH), ainsi que le stockage du résultat dans le registre totalisateur 142 (TTOT). Le séquen-

ceur 136 commande ensuite à l'unité d'alarme 145, par la liaison 1621, de vérifier si aucune anomalie n'est présente.

A cet instant, deux hypothèses sont possibles, selon qu'il n'y a pas ou qu'il y a une (ou plusieurs) anomalies.

En général, c'est évidemment la première hypothèse qui prévaut, dans ce cas, les deux portes «ET» 154 et 161 autorisent, d'une part, l'alimentation de la bobine 114 de l'électro-aimant 112 et, d'autre part, par la liaison indiquée en 164, la poursuite du processus de la part du séquenceur 136. Le calage de la cinquième fente 174 du disque 173 est tel que l'électro-aimant 112 est excité juste à l'instant où l'élément d'accrochage 93A du cliquet 93 passe au droit de l'extrémité de la butée escamotable 102 d'arrêt intermédiaire éventuel. Le tambour 10 de la machine n'est donc pas arrêté et la deuxième partie du cycle peut s'effectuer, le cliquet 117 glissant sur la denture 119 du disque 92 de manière à s'opposer à tout mouvement en arrière du tambour pendant cette deuxième partie du cycle. La valeur d'affranchissement s'imprime sur le pli. En même temps, le séquenceur 136 commande le transfert du contenu du registre intermédiaire 142 (TTOT) dans le registre 141 (MTOT) et ce dernier active l'unité de sortie 143 et son dispositif 144 d'affichage du total des valeurs des affranchissements effectivement effectués.

Si, au moment où le tambour d'impression 10 étant sur le point d'achever la première partie de son tour, on se place maintenant dans l'hypothèse où tout n'est pas normal dans le fonctionnement de la machine, l'un au moins des moyens de détection d'anomalies a été activé; il en résulte que la première porte 154 ne s'ouvre pas et ne peut donc pas informer la seconde porte 161 ; lorsque cette dernière reçoit le signal de la cellule photosensible 171, elle ne s'ouvre donc pas et la bobine 114 de l'électro-aimant 112 n'est pas alimentée. La butée 102 d'arrêt intermédiaire éventuel n'est pas escamotée et empêche l'élément d'accrochage 93A de poursuivre son chemin. Le tambour d'impression 10 s'arrête et la seconde partie du tour ne s'effectue pas. Les molettes d'impression telles que 11, 12, par exemple, n'ont pas encore atteint l'objet, par exemple la lettre 51, à affranchir; elles occupent la position représentée sur la fig. 4 sur laquelle on a indiqué aussi le rouleau encreur 52, le rouleau de pression 53 et la cuvette 54.

En même temps, la seconde porte «ET» 161 n'autorise pas le séquenceur 136 à poursuivre le processus, de sorte que la valeur d'affranchissement qui avait été simplement acquise par les circuits électroniques et stockée dans le registre 142 (TTOT), au cours de la première partie du cycle, n'est pas transférée au registre 141 (MTOT) qui conserve son total précédent et ne modifie pas le total indiqué au dispositif d'affichage 144.

L'anomalie peut avoir été seulement fugitive. Pour le savoir, on fait tourner à la main le tambour d'impression 10 à l'envers pour le ramener à sa position de début de cycle et l'on recommence un cycle. Deux cas peuvent alors se produire, si l'anomalie a disparu, le cycle complet s'effectue normalement, mais si elle

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existe encore, le cycle va de nouveau s'arrêter à la fin de sa première partie, il convient alors d'en rechercher la cause et d'y remédier.

Il peut arriver également qu'une coupure de courant intervienne à un moment tel que la butée escamotable d'arrêt intermédiaire éventuel 102 ait été dépassée dans des conditions normales; la valeur du timbre a donc été enregistrée et il importe que l'opération d'affranchissement puisse être effectuée, même si le courant électrique n'est pas rétabli. Or, cela est possible puisqu'il suffit alors de tourner le tambour manuellement dans le sens normal jusqu'à sa position d'arrêt en fin de cycle, afin d'affranchir le pli. Le tambour pourra repartir lorsque les conditions seront redevenues normales.

On peut remarquer que si le tambour était arrêté très peu après la butée escamotable d'arrêt intermédiaire éventuel 102, il est alors possible de ramener le tambour vers sa position de départ, soit en tournant dans le sens normal, soit en sens inverse, ce qui conduit à perdre un affranchissement. Mais en fait, ce cas ne pourrait se produire que lors d'une manœuvre à intention frauduleuse, car il suffit que l'impulsion de commande de l'électro-aimant 112 soit calibrée en durée pour n'autoriser le franchissement de ladite butée que si le tambour est lancé à une vitesse proche de sa vitesse nominale. Dans ces conditions, l'inertie de la machine est telle qu'il n'est pas possible qu'elle s'arrête d'elle-même en moins de quelques dizaines de degrés et l'arrêt du tambour ne peut jamais se faire dans la zone qui suit immédiatement le point d'arrêt de sécurité, sauf manœuvre frauduleuse.

Ainsi, le cycle de la machine est divisé en deux parties ; dans une première partie, la valeur de l'affranchissement est simplement acquise par des moyens électroniques et d'autres moyens électroniques vérifient que toutes les conditions d'un fonctionnement correct sont bien remplies. Si, à la fin de cette première partie du cycle, aucune anomalie n'est détectée, les circuits de contrôle délivrent alors un signal qui est utilisé à autoriser la machine à entamer la seconde partie de son cycle au cours de laquelle se produisent l'impression de l'empreinte d'affranchissement et l'enregistrement définitif, dans le compteur totalisateur, de la somme d'affranchissement déjà acquise au cours de la première partie du cycle.

Si, au contraire, une anomalie a été détectée au cours de la première partie du cycle, le signal d'autorisation de l'exécution de la seconde partie du cycle n'est pas donné; la machine s'arrête à la fin de la première partie du cycle, l'impression n'est pas exécutée et la valeur d'affranchissement n'est pas prise en compte dans le compteur totalisateur. On ramène alors la machine en arrière, à son point de départ de cycle, et l'on recommence les manœuvres. Suivant la nature de l'incident, par exemple une coupure de courant fortuite au cours du début du cycle, la machine est de nouveau en condition de fonctionnement si le courant est rétabli, ou bien au contraire, si, par exemple, la température limite admissible a été dépassée, la machine demeurera bloquée jusqu'à ce qu'elle ait été révisée.

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REVENDICATIONS

1. Machine à affranchir les envois postaux de haute sécurité, comportant un organe mobile de support de molettes d'impression qui portent des caractères d'impression ; un mécanisme à commande manuelle de mise à valeur de chacune des molettes d'impression par l'intermédiaire d'une transmission dont un élément relatif à chaque caractère d'impression est associé à un dispositif à capteurs émetteur de signaux caractéristiques de la position dudit élément; des moyens d'entraînement pour un cycle d'affranchissement de l'organe mobile de support des molettes d'impression et des moyens électroniques d'enregistrement asservis à l'organe mobile de support des molettes d'impression et totalisant les valeurs d'affranchissement successives, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (102) d'arrêt intermédiaire de l'organe mobile (10) de support des molettes d'impression, normalement en position active d'arrêt à l'expiration d'une première partie du cycle d'affranchissement, avant exécution de l'impression au cours d'une seconde partie dudit cycle ; des moyens électroniques (142) d'acquisition de la valeur d'un affranchissement à effectuer, activés pendant la première partie du cycle d'affranchissement; un dispositif électronique (145) de détection d'anomalies dans le fonctionnement de la machine, comprenant des moyens (152, 151) de détection d'insuffisance de tension électrique d'alimentation de la machine, des moyens (157) de détection de dépassement de la température maximale admissible pour les différents constituants de la machine, des moyens (158, 159) de détection de non-vraisemblance des signaux issus des capteurs (43) de position des éléments (32, 32A) de la transmission reliés aux molettes d'impression (11, 12), et des moyens (156) de détection d'un dépassement de la capacité des moyens d'enregistrement (141) si la valeur d'affranchissement acquise était transférée auxdits moyens d'enregistrement; des moyens (112,

114) d'inhibition desdits moyens (102) d'arrêt intermédiaire activés avant l'expiration de la première partie du cycle en réponse à des informations favorables données par tous les moyens du dispositif (145) de détection d'anomalies et des moyens (138) de transfert de la valeur d'affranchissement depuis les moyens d'acquisition (142) aux moyens d'enregistrement (141) en réponse à l'initiation de la seconde partie du cycle d'affranchissement.
2. Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens d'arrêt intermédiaire sont constitués par une butée effaçable (102) normalement placée sur le trajet d'un élément d'accrochage (93A) solidaire de l'organe mobile (10) de support des molettes d'impression (11, 12), ladite butée étant soumise à l'action des moyens d'inhibition constitués par un électroaimant (112) de commande d'effacement de ladite butée, dont la bobine (114) est excitée par un circuit alimenté en réponse aux informations favorables données par tous les moyens du dispositif électronique (145) de détection d'anomalies.
3. Machine suivant les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que l'élément d'accrochage est constitué par un prolongement (93A) d'un cliquet (93) porté par un organe (92) solidaire de l'organe mobile de support (10) des molettes d'impression (11,12) et coopérant avec une roue à rochet (91) entraînée en permanence de manière à former un embrayage pour un tour.
4. Machine suivant la revendication 1, caractérisée par un dispositif antiretour (117, 119) coopérant avec l'organe mobile (10) de support des molettes d'impression (11, 12) et propre à empêcher ce dernier de reculer dans la seconde partie du cycle d'affranchissement.
5. Machine suivant les revendications 1 et 4, caractérisée en ce que le dispositif antiretour est constitué par un cliquet (117) sollicité élastiquement par un ressort (118) contre une denture (119) qui est reliée à l'organe mobile (10) de support des molettes d'impression et qui se déplace devant ledit cliquet durant l'exécution de la seconde partie du cycle d'affranchissement.
6. Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce que ses circuits électroniques comprennent une unité d'entrée (131) comportant un transcodeur (134), un registre tampon (137) raccordé au transcodeur, une unité (ALU) arithmétique et logique raccordée au registre tampon et comportant les moyens (138) de transfert de la valeur d'affranchissement depuis les moyens électroniques (142) d'acquisition de la valeur d'un affranchissement à effectuer aux moyens électroniques d'enregistrement (141), un séquenceur (136) relié à l'unité d'entrée (131), au registre tampon (137), à l'unité (ALU) arithmétique et logique, aux moyens (142) d'acquisition de la valeur d'un affranchissement, aux moyens d'enregistrement (141), au dispositif (145) de détection d'anomalies dans le fonctionnement de la machine, à un contact (167) de lancement d'une impulsion d'initiation de la première partie du cycle et à un dispositif (171, 172, 173, 174) d'émission d'impulsions de synchronisation dont un élément (173) est solidaire de l'organe mobile (10) du support des molettes d'impression; une unité de sortie (143) raccordée aux moyens électroniques d'enregistrement (141), et un dispositif d'affichage (144) raccordé à l'unité de sortie; le dispositif électronique (145) de détection d'anomalies dans le fonctionnement de la machine comportant un circuit de sortie (164) d'information du séquenceur pour l'initiation de la seconde partie du cycle et un circuit de sortie (107) d'excitation des moyens (112, 114) d'inhibition des moyens (102) d'arrêt intermédiaire de l'organe mobile (10) de support des molettes d'impression en réponse au courant de sortie d'une porte «ET» (154) à plusieurs entrées reliées, respectivement, aux moyens (151, 152, 156, 157, 159) du dispositif de détection d'anomalies dans le fonctionnement de la machine.