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"Dispositif interrogateur électrique destiné à des compteurs comportant plusieurs roulettes accouplées qui viennent occuper des positions successives".
On connaît déjà un compteur comportant plu- sieurs roulettes accouplées qui viennent occuper des positions successives, avec des cames fixées sur les roulettes, ainsi que des tiges palpeuses coulissantes, qui, pour la transmission des positions du compteur sont repoussées contre les cames, leur déplacement étant fonction des parties en saillie des cames tiges qui sont maintenues dans la position prise au moyen de crans d' arrêt.
Dans le dispositif de transfert des positions du compteur, le déplacement des tiges palpeuses se fait en venant appuyer un système mobile qui relève les positions du compteur et les fait passer sous une forme codifiée sur une bande
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perforée Au moyen du système mobile, pour relever lea positions du compteur, on procède successivement de temps à autre au relevé des compteurs de l'installation, de sorte que les valeurs enregistrées sur les compteurs, pendant les périe- des de mesure, sont emmagasinées sur les bandes perforées pour exploitation ultérieure.
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Dans ce système décentralisé de collecte des informations, bien que l'opération de collecte proprement dite soit mécanisée, dans les installations comportant de nom- breux compteurs à relever, qui peuvent être très éloignés les uns des autres, il subsiste l'inconvénient, qu'il faut aller rechercher les différents compteurs, l'un après l'autre, pour y appuyer le système mobile. Si l'installation ne comporte que peu de compteurs à relever, il peut encore être justifié, au point de vue du temps nécessaire, d'aller relever les différents appareils.
Cependant, avec l'extension de ce genre d'installation, il est souvent désirable, de faire passer, au moyen d'un système électrique, les valeurs enregistrées méca- niquement en décades sur le compteur, sous une forme codifiée dans le système binaire, pour les traiter ensuite dans un cal- culateur. L'invention propose donc, de munir les compteurs du type décrit, qui comportent des tiges palpeuses coulissantes servant à la transmission des positions du compteur, de dispo- sitifs interrogateurs électriques.
Suivant l'invention, on associe à chacune des tiges palpeuses plusieurs leviers détecteurs, qui viennent se poser, en glissant, sur les épaulements et dans les encoches des tiges palpeuses, en fonction du schéma du codage adopté, les leviers détecteurs étant munis d'aimants permanents, qui servent à actionner des contacts placés dans des tubes de protection fixes, de sorte qu'à chaque déplacement d'une des tiges palpeuses, correspond une combinaison des positions des contacts.
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Si le dispositif interrogateur électrique doit être utilisé dans une installation dont les compteurs sont déjà installés, alors les parties des tiges palpeuses qui portent les épaulements et les encoches, ainsi que les leviers détecteurs qui actionnent, au moyen d'aimants, les contacts placés dans des tubes de protection, sont réunis pour former un bloc, qui est alors fixé sur le dispositif de transmission,, pour permettre l'interrogation du compteur par le système électrique, et les parties séparées des tiges palpeuses sont maintenues dans la position prise au moyen de ressorts,.
Les dessins représentent des exemples de réa- lisation du dispositif interrogateur électrique suivant l'in- vention, La figure 1 montre un dispositif interrogateur électrique qui est déjà prévu avec un dispositif de transmission lors de la construction du compteur, tandis que la figure 2, représente un dispositif interrogateur électrique, qui est réalisé sous forme d'un bloc, pour être appliqué ultérieurement au dispositif de transmission.
Sur la figure 1, 1 désigne le moteur d'en- tratnement, qui porte sur son arbre un pignon 2. Une roue pour réduire la vitesse, engrène avec le pignon 2 et entrât- ne une roue dentée 4. Sur l'axe de la roue dentée 4 peut tourner un pignon 6, qui est relié à la roue 4 au moyen d'un ressort de torsion 5. Avec le pignon 6 engrène une roue dentée 7, montée sur le même axe qu'une autre roue den'- tée 9, qui est en prise avec le pignon de commande 10 du mécanisme d'un compteur. Le compteur comporte quatre roulettes à décades, munies des disques à cames 11 - 14. Ces disques à cames sont constitués par des secteurs ayant chacun un dia- mètre différent, chaque secteur correspondant à un chiffre de la décade.
Le compteur est équipé d'un dispositif de retour
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à aéra du type habituel, les cliquets de blocage -placés entre les roulettes et non visibles sur le dessin- venant engrener dans les rainures de l'axe 18 du compteur.
Dans le secteur de rotation de la broche 8, fixée sur la roue dentée 7, se trouve deux butées d'arrêt 15 et 16. Ces butées 15 et 16 sont montées sur une armature 17, qui est maintenue par un ressort dans la posi- tion dessinée, mais qui peut être attirée par un électro-' aimant 15.
En face des cames Il - 14 du compteur, se trouvent les tiges palpeuses 21 - 24 disposées de telle ma- nière, que les extrémités des tiges palpeuses peuvent venir mesurer les rayons des différents secteurs. Les tiges palpeu- ses sont montées pour coulisser dans un étrier 20, et sont tirées vers la droite, au moyen des ressorts de traotiôn 45,
46, (les ressorts de tiges palpeuses 23, 24 ne sont pas! visibles) de sorte que les crans d'arrêt, en forme de dents de scie, des tiges palpeuses viennent, dans la position dès- sinée, se placer contre un cliquet de blocage 43.
Ce cliquet de blocage 43 peut au moyen 'un levier 38, pivoter autour d'une broche 39, fixée sur l'étrier 20, Bans le levier 38 se trouve un cliquet d'arrêt qui peut pivoter autour d'une broche 41. Le levier 38, est tiré vers le bas au moyen d'un ressort 44, de sorte que le levier d'encliquetage 42, qui sort par une ouverture prévue dans le levier 3, vient reposer sur une tige fixe 40. L'étrier 20 peut coulisser sur les tiges de guidage, dont une 19 est visible sur le dessin. Une tige de manivelle 36 est, d'une part fixée sur une broche 35 de l'étrier 20, et d'autre part à une brocha .
34, montée sur la roue dentée 33. Cette roue denrée 33 est entraînée par l'intermédiaire d'une roue de changement de
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vitesse 32 et d'un pignon 31, monté sur l'axe d'un moteur 30. Sur la roue dentée 33 est en outre fixé un disque à cames 51, qui commande un contact 52, 53. Sur l'étrier
20 se trouve une vis de réglage 50, qui permet d'ajuster la position d'une crémaillère 47, guidée sur deux boulons
48, 49, crémaillère qui vient engrener avec la denture de l'axe 18 du compteur.
Pour effectuer une interrogation par un système électrique, les tiges palpeuses 21 - 24 sont pour- vues, de ce c8té-ci de la ligne de référence AB, sur leur face supérieure et leur face inférieure, d'encoches, sur les- quelles viennent se poser en glissant, les leviers détecteurs
110 - 113, 210 - 213, 310 - 313, 410 - 413. Les encoches désignées par 100 - 103 sur la tige palpeuse 21, sont disposées de telle manière, qu'elles peuvent représenter, sous forme binaire, les dix positions possibles correspondant aux déplacements de la tige palpeuse par rapport à l'étrier
20. Pour le codage dans un code purement binaire, les encoches
100 servent à représenter la valeur 2 , les encoches 101 à représenter la valeur 21, les encoches 102 à représenter la valeur 22, et les encoches 103 à représenter la valeur
23.
Pour chaque position binaire (bit) d'une décade, on prévoit un levier détecteur, c'est ainsi que pour les quatre positions binaires de la décade des unités de la tige palpeuse
21, on a prévu les leviers détecteurs 110 - 113. Les leviers détecteurs des mêmes positions binaires, pour le codage des quatre décades du compteur, sont chaque fois alignés sur un des axes 60 - 63, Sur l'axe 60 se trouvent tous les leviers correspondant à la valeur 2 , sur l'axe 61 tous les le- viers correspondant à la valeur 21, sur l'axe 62 tous les leviers correspondant à la valeur 22 et sur l'axe 63 tous les leviers correspondant à la valeur 23. Tous les leviers
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détecteurs sont repousses aur les tiges palpeuses au moyen de ressorts de traction..
Pour procéder à une interrogation, @ par un système électrique, des positions des leviers, on fixe' ' sur chaque levier un aimant permanent, qui fait fonctionner un contact situé dans son voisinage immédiat et placé dans un tube de protection. Si par exemple, les leviers détecteurs
110, 112 et 113 se trouvent sur les parties en saillie de la tige palpeuse, les aimants 120, 122, 123 sont écar- tés des contacts 130, 132,133, placés dans les tubes de protection, de sorte que ces contacts sont ouverts. Si au contraire, l'extrémité du levier coudé 111 se trouve dans une encoche, l'aimant 121 a basculé et ferme le contact
131, enfermé dans son tube de protection.
Le comptage des valeurs mesurées dans le compteurs et la transmission de la position du compteur au moyen du déplacement des tiges palpeuses vont être brièvement décrits, pour permettre de comprendre le fonctionnement de l'ensemble du , système. Le moteur 1 est raccordé en permanence à une source d'alimentation. Quand la roue dentée 7 est maintenue immo- bile, le pignon 2 du moteur d'entraînement fait tourner le ressort de torsion 5, par l'intermédiaire de la roue 3 et de la roue 4. A la roue dentée 7, est appliqué un couple de rotation en sens inverse des aiguilles d'un montre ; cette roue est immobilisée au moyen d'une broche 8 placée derrière la butée 15.
Au moment de l'arrivée d'une impulsion de mesure, l'armature 17 est attirée par l'électroaimant 15, de sorte que la broche 8 vient se placer en dessous de la butée 15.
Quand la roue dentée 7 a effectué un tour, la broche vient de nouveau buter contre la face arrière de la butée 15. Quand l'impulsion a une durée plus longue, c'est-à-dire si l'armature n'est pas encore retombée quand la roue dentée 7 a effectué un tour, la broche 8 est tout d'abord arrêtée par la butée 16,
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puis quand l'impulsion cesse et que l'armature retombe, la broche 8 est amenée contre la butée 15.
Par conséquent, indépendamment de la durée de l'impulsion, la roue dentée ne peut effectuer qu'une seule rotation à chaque impulsion, Le ressort de torsion 5, placé entre la roue dentée 4 et le pignon 6, sert à freiner doucement le moteur d'entraîne- ment 1, quand la broche 8 vient contre une des butée 15, 16, et quand la butée s'efface, à accélérer la roue dentée 7, par suite de la torsion du ressort. La rotation de la roue dentée 7 est transmise, par l'intermédiaire de la roue 9 et du pignon d'entraînement 10, au mécanisme du compteur, qui porte les cames 11 - 14.
Quand une péri@@e de mesure est terminée, les valeurs enregistrées par le compteur sont transférées au moyen du dispositif de transmission, car les valeurs des rayons des différents secteurs des cames, qui ont effectué une certaine rotation, ont été mesurées et enregistrées au moyen des tiges palpeuses coulissantes.
A ce moment, par la fermeture d'un interrupteur, monté en parallèle sur le contact 52, 53, le moteur 30 est mis en marche, Par l'intermédiaire du pignon 31, de la roue de changement de vitesse 32 et de la roue dentée 33 qui porte la came 51, le moteur 30 maintient le contact 52, 53 fermé, jusqu'au moment où, après une opéra- tion de transfert, la came 51 revient de nouveau dans sa position de départ.
Le mouvement de rotation de la roue dentée
32 est transmis, par l'intermédiaire de la Manivelle 36, à l'étrier 20, de sorte que ce dernier est tout d'abord tiré vers la droite, contre les cames du compteur Peu avant que l'étrier n'arrive dans sa,position finale à droite, le levier d'encliquetage 42 est repoussé, au moyen de la broche fixe
40, contre le.levier 38, de sorte que ce dernier est soulevé, en surmontant l'effort dû au ressort 44, ce qui momentanément
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libère les tiges palpeu@es 21 - 24.
A ce moment, les tiges palpeuses sont poussées par les ressorts de traction contre les cames 11 - 14 et @e déplacent par rapport à l'étrier 20, suivant les rayons des odeurs des cames qu'elles rencontrent.
Au cours de la phase suivante de l'opération, l'étrier 20, avec les tiges palpeuse, est écarté des cames. Le levier d'encliquetage glisse alors au-dessus de la broche 40. Le levier d'encliquetage est donc soulevé, pendant que le levier 38 reste maintenu par le ressort de traction 44. Le cliquet de blocage tombe ainsi dans les crans en forme de dents de scie des tiges palpeuses, et se maintient pendant les déplacements qu'elles effectuent, par rapport à l'étrier. En même temps que se produit le mouvement de retour de l'étrier 20, le compteur est ramené à zero, au moyen de la crémaillère 47.
Pendant le mouvement de retour de l'étrier 20, les tiges palpeuses 21 - 24, avec leurs encoches, glissent en dessous des leviers détecteurs. Quand l'étrier avec les tiges palpeur ses sont arrivés dans leur position finale à gauche, l'opération de transfert est terminée, et la position du compteur qui a été enregistrée, est prête à subir une interrogation au moyen d'un système électrique. Chacun des quatre leviers détecteurs, associés à une tige palpeuse, occupe maintenant une position, qui correspond à la traduction en code binaire de la valeur .e la décade du compteur qui a été analysée.
Les aimants perma- nents, fixés sur les leviers, ferment par conséquent les co@- tacts voulus placés dans leur tube de protection, contacts 'lui sont intercalés dans des circuits, qui permettent la collège centralisée des informations et ultérieurement leur traitement,
Quand c'est après leur installation que le@ compteurs doivent être équipés du dispositif d'interrogatior par voie électrique, on prévoit le système de la figure 2.
Dans ce dispositif, tous les éléments et le@ parties des tiges palpeuses, qui sur la figure 1 se trouver
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devant la ligne AB, sont réunis en un ensemble. Le cadre de cet ensemble se compose de deux plaques 70, 71, qui sont reliées par des boulons-une partie du boulon 72 est visible sur la figure-. Dans les plaques peuvent coulisser quatre tronçons 61 - 64 des tiges palpeuses, avec leurs encoches, Comme dans le dispositif de la figure 1, sur les tiges palpeuses portant des encoches, viennent glisser des leviers détecteurs, qui peuvent pivoter sur les axes 60 - 63.
Les leviers détecteurs sont également munis d'aimants perma- nents, qui permettent d'actionner les contacts, placés dans les tubes de protection.
Le dispositif d'interrogation par voie élec- trique forme un ensemble, qui est fixé sur le compteur cor- respondant de telle manière, que les extrémités des tronçons interrompus des tiges palpeuses, viennent se toucher, le long de la ligne de référence CD de la figure 2. Au moyen de ressorts de traction, par exemple ceux indiqués en 73, 74, entre la plaque 71 et les tronçons des tiges palpeuses 61 64, on réalise ainsi des liaisons rigides entre les parties des tiges qui ont été séparées. Le bloc d'éléments qui est raccordé de cette manière au compteur, peut effectuer les interrogations par voie électrique, fonctionne en combinaison avec le compteur de la même manière que le dispositif interro- gateur électrique décrit d'après la figure 1.
Au moyen du dispositif interrogateur électrique suivant l'invention, ne mettant en oeuvre que des moyens rela- tivement simples, les valeurs enregistrées mécaniquement sous forme de décades dans plusieurs compteurs, peuvent être trans- férées électriquement sous forme d'un code binaire, dans un appareil central de collecte des données, pour permettre leur traitement et leur enregistrement.