FR1415905A - Dispositif de réception et d'emmagasinage d'impulsions de comptage - Google Patents

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Description

Dispositif de réception et d'emmagasinage d'impulsions de comptage. Dans une transmission à distance de valeurs numériques, notamment des contenus de comp teurs, comme ceci se produit, par exemple, dans le cas de centrales électriques, la valeur numé rique indiquant le contenu d'un compteur mère doit être amenée dans une forme appropriée en vue de sa transmission vers un poste central.
Les transformateurs de signaux utilisés à cet effet doivent satisfaire des conditions très sévères en ce qui concerne la sécurité de fonctionne ment, la simplicité et le pouvoir d7emmagasi- nage.
On connaît des dispositifs de transmission de ce genre transmettant des impulsions et emma. gasinant celles-ci en cas de besoin, par exemple, lors de la lecture de contenus de compteurs. Or les mémoires utilisées à cet effet sont seulement capables d'emmagasiner des impulsions jusqu'à un chiffre maximum qui n'est pas suffisamment grand. Lorsque cette valeur emmagasinée est dépassée, une erreur se produit lors de la lecture suivante.
Généralement, les dispositifs connus ne per mettent pas de transmettre à tout moment le contenu total du compteur existant au moment considéré mais ne fournissent que la différence entre un contenu instantané et un contenu anté rieur.
La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient et de créer notamment un dispositif permettant d'emmagasiner pratique ment pendant une durée quelconque sans que ceci puisse conduire à une lecture erronée. En outre, une lecture doit pouvoir être suivie immé diatement d'une deuxième lecture tenant compte de la variation de la valeur numérique à trans mettre qui s'est produite entre temps.
Le dispositif suivant l'invention est caractérisé en ce qu'on prévoit deux systèmes actionnés par voie mécanique et indépendante l'un de l'autre, l'un des systèmes servant à représenter constam ment la totalité des chiffres, étant agencé sous forme d'un système à galets comptant des impul- sions, tandis que l'autre système destiné à fixer le chiffre total à un moment quelconque, est agencé sous forme d'un système à galets de contact, en outre en ce que les deux systèmes à galets librement mobiles et des disques d'entraî nement destinés à entraîner par friction les galets à chiffres et les galets de contact, sont calés sur un arbre tournant constamment, en outre en ce qu'on prévoit des éléments arrêtant les galets à chiffres de façon à les empêcher de participer à la rotation, ainsi que des moyens supprimant, à l'aide d'une impulsion de comp tage, le blocage d'un élément pendant un bref laps de temps et permettant aux galets à chiffres de tourner en vue du comptage des impulsions, et en ce qu'on prévoit des moyens permettant d'arrêter les galets de contact à tout moment et pour une durée quelconque en vue de la lecture, de débiter ensuite leur état, de déverrouiller les galets à contact après la lecture et de les ramener à l'état général instantané.
Ce dispositif désigné par le terme de codeur primaire assure la préparation du contenu codé du compteur.
Le codeur primaire prépare chaque fois le contenu complet du compteur @qui est alors trans mis décade par décade.
Etant donné que la transmission d'un bloc de quelques centaines de contenus de compteurs exige plusieurs minutes, même dans le cas d'une installation de transmission à fonctionnement rapide et d'une largeur de la bande de fréquen ces généralement limitée de la voie de transmis sion, l'exigence de la simultanéité doit être satisfaite par une opération de lecture et d'em magasinage locale. Cette opération est assignée au codeur primaire. L'installation de transmis sion proprement dite donne au codeur primaire seulement l'ordre de lecture et emmagasinage . Pour conserver la simultanéité même lors de l'appel des informations de plusieurs sous-sta tions, l'appel s'effectue en deux opérations. Les sous-stations individuelles sont d'abord invitées, à partir du poste central, à procéder à<B>un</B> emma gasinage intermédiaire de l'information. S'il s'agit, par exemple, de dix sous-stations, ce fait n'entraîne qu'un retard maximum de quelques secondes. Ensuite, dans la deuxième opération, le poste central appelle l'information préparée entre temps de la première sous-station, ensuite de la deuxième, ete.
L'invention sera exposée dans ce qui va suivre, à l'aide d'exemples et en référence aux dessins. Dans ces dessins Figure 1 montre schématiquement l'agence ment d'un dispositif de transmission des contenus de compteurs; Figure 2 contre, en perspective, un codeur pri maire vue de côté de lecture; Figure 3 montre schématiquement un détail de l'intérieur d'un codeur primaire; Figure 4 est une vue frontale du dispositif assemblé, le carter et le dispositif de commande électrique étant supposés enlevés; Figure 5 montre schématiquement un détail de la partie mécanique du dispositif suivant figure 4; Figure 6 est une vue de détail de la figure 4 les éléments étant représentés éloignés les uns des autres; Figure 7 est une vue en perspective des élé ments représentés à la figure 6; Figure 8 est une en perspective des éléments représentés à la figure 7 mais vus dans une autre direction; Figure 9 est une représentation schématique d'un élément de commande magnétique du dis positif; Figure 10 est une vue des éléments analogue à la figure 9; La figure 11 est une vue en plan du système des cliquets d'avancement; Figure 12 est une vue en plan du système des cliquets de verrouillage; Figure 13 est une vue en perspective montrant, vus du côté d'entraînement, les galets de contact montés sur l'arbre d'entraînement mais repré sentés éloignés les uns des autres, ainsi que le système des cliquets de verrouillage; Figure 14 montre, d'une façon analogue à la figure 13, une représentation en perspective d'une partie du système des cliquets d'avancement et des galets à chiffres; Figure 15 montre, vue d'en bas, la partie mé canique du dispositif assemblé, le carter étant supposé enlevé; Figure 16 est une vue sur l'arrière du disposi tif représenté à la figure 15; Figures 17 et 18 sont des vues en plan d'élé ments du dispositif; Figure 19 est un diagramme des forces du sys tème des cliquets de verrouillage; Figure 20 représente les différentes phases de l'engagement d'un cliquet de verrouillage; Figures 21 et 22 sont des représentations sché matiques d'éléments.
La figure 1 montre l'agencement de principe d'un dispositif de transmission des contenus de compteurs. Chaque installation dans laquelle on désire mesurer une valeur, possède un compteur mère 1 suivi d'un -transformateur de signaux dit codeur primaire 2 relié, à son tour, à un sélec teur de codeurs primaires 3. Celui-ci est suivi d'un émetteur 4 agissant sur un récepteur 5 relié à un dispositif de sortie, tel qu'un calcula teur électronique 6.
La figure 1 montre, à titre d'exemple, deux installations 8 et 9 de ce genre, le nombre de groupes pouvant être augmenté à volonté de sorte que le calculateur 6 peut manipuler un grand nombre de tels groupes et ainsi beaucoup de centaines de contenus de compteurs.
Lorsqu'on désire lire un compteur mère 1, une impulsion de commande correspondante est envoyée du récepteur 5 à l'émetteur 4 de l'ins tallation qui transmet celle-ci au sélecteur 3 des codeurs primaires, ledit- sélecteur transmettant, à son tour; l'ordre de lecture au codeur primaire correspondant 2. Lorsque l'ordre de transmission du contenu du compteur mère 1 arrive à ce codeur primaire 2, différentes opérations sont déclenchées qui sont exposées en détail dans ce qui va suivre.
Le codeur primaire 2 fixe, au moment où il a reçu l'ordre lire et transmettre , le contenu existant du compteur mère 1 et l'emmagasine, pour le transmettre, de la façon décrite ci-après, par l'intermédiaire du sélecteur 3 des codeurs primaires, à l'émetteur 4 et, de là, au poste récep teur 5 d'où le contenu du compteur mère 1 par vient au dispositif de sortie 6.
Les contenus de compteurs à transmettre peu vent être groupés suivant des groupes plus ou moins grands. Les groupes individuels peuvent être très éloignés les uns des autres. Tous les contenus des compteurs doivent être transmis à un poste central et ceci, soit tous ensemble, soit des groupes individuels individuellement, soit les contenus de compteurs déterminés seulement. L'appel d'une telle transmission s'effectue à par tir du poste central suivant un programme déter miné ou, à volonté, à la main. Comme moyen de transmission on utilise; par exemple, un dispo sitif de commande et de transmission à distance employant des impulsions, ce dispositf étant complété par des dispositifs complémentaires pour la transmission des contenus de compteurs de telle façon qu'il soit extrêmement insensible à des perturbations et qu'il puisse transmettre des signaux constitués par des impulsions, par exemple des valeurs numériques codées suivant un code binaire.
Les chiffres individuels des valeurs numériques sont transmis successivement et représentés, au lieu de réception, par exemple parallèlement, ou introduits dans un calculateur.
Le codeur primaire 2 (fig. 2) est logé par exem ple dans un carter 21 en tôle d'acier pour appa reils destinés à être montés sur un tableau. Sur la face frontale 22, le carter 21 est fermé par une plaque de verre 23 qui peut être recouverte, du côté intérieur du carter, par un masque en alumi nium 24. Dans celui-ci sont ménagées des fenêtres 25 permettant de lire le contenu du compteur représenté par le codeur primaire 2 ainsi que l'état de fonctionnement instantané de celui-ci. Sur la face arrière du carter 26, sont accessibles les fiches de raccordement électriques 27 (fig. 10) à l'aide desquelles le codeur primaire 2 peut être raccordé au compteur 1 et à l'installation de transmission du contenu du compteur. Une pla que de fermeture (non représentée) porte, sur le côté extérieur, la totalité du câblage électrique du codeur primaire 2 (fig. 10) y compris les montages électroniques nécessaires pour la sortie des informations et ayant, par exemple, la forme d'une image des conducteurs gravés à l'eau forte. On limite ainsi fortement le risque d'erreurs provoquées par des soudures et le câblage tout en baissant le prix de revient.
Le codeur mécanique<I>35</I> est constitué par deux systèmes séparés de galets à six postes<I>36</I> et<I>37</I> montés sur un arbre commun et couplés entre eux. La disposition des galets individuels 36 et 37 est représentée, sous forme simplifiée, à la figure 3. L'un des systèmes comprend six galets à chiffres 39 à 44 et l'autre six galets de contact <I>45 à 50.</I>A chaque galet de contact 45<I>à 50</I> est associée une plaque de codage 51 à 56 soudée directement dans l'image des conducteurs de la plaque de fermeture. Entre chaque galet à chif fres 39 à 44 et chaque galet de contact 45<I>à 50</I> se trouve un disque d'entraînement 57<I>à 62.</I> Com me le montrent les figures 3 et 4, chaque étage est constitué par un galet à chiffres 39 à 44 un galet de contact 45 à 50 et une plaque de codage associée<I>51</I> à 56, ainsi qu'un disque d'en traînement 57<I>à 62.</I>
Figure 5 à 8 montrent un tel étage avec tous les détails nécessaires pour comprendre le fonc tionnement.
Figure 5 montre l'agencement de principe de l'étage. Tous les six étages, à l'exception de quel ques différences de faible importance dans le premier et le sixième étage, ont une structure identique.
Le galet à chiffres, tel que 40, possède, sur sa circonférence, dix crans uniformément répartis 65 dans lesquels peut s'engager un cliquet d'avan cement 70. Ledit galet 40 est muni d'un taquet 66. Sur sa périphérie sont frappés, entre deux crans 65, les chiffres zéro à neuf, garnis de cou leurs. Ces chiffres donnent au galet 40 son nom. Dans le codeur primaire entièrement monté 1, ils sont visibles à l'avant à travers la plaque de verre 23 et l'ouverture 25 du masque antérieur 24 de sorte qu'on peut lire la position du galet à chiffres 40. Il est librement mobile sur l'arbre 38 et est appliqué, par un ressort 77 glissé libre ment sur l'arbre 38, contre un disque d'entraîne ment correspondant 58. Ce disque 58 porte des revêtements en une matière synthétique ayant une grande résistance à l'abrasion, une résis tance extraordinaire aux déformations, une fai ble hydrophilie, et un coefficient de frottement faible et restant constant dans le temps, tout en pouvant être usiné facilement à l'aide d'outils travaillant par enlèvement de copeaux. Une telle matière synthétique est, par exemple, connue sous le nom de Delrin. Le disque d'entraînement <I>58</I> est solidaire de l'arbre 38. Il sert à entraîner, par friction, les galets appliqués 40 et 46. La construction du disque 58 est déterminée par le fait que les galets à chiffres 40 nécessite un couple d'entraînement plus faible que le galet de contact 46, la force d'application du ressort 77 étant la même pour les deux galets 40 et 46. Par conséquent, les deux faces latérales 75 et 76 sont normalement munies chacune de trois che villes<I>81</I> et 82 réparties uniformément sur la circonférence et disposées, sur la surface latérale 75, sur un cercle plus petit et sur la surface laté rale 76 sur un cercle plus grand. Les faces laté rales en saillie des chevilles<I>81</I> et 82 servent de faces de frottement.
Toutefois, il est aussi possible de munir les faces latérales<I>75</I> et 76 du disque<I>58,</I> à la place de chevilles, de surfaces d'entraînement annu laires, la largeur et le diamètre de l'anneau pou vant être choisis suivant les forces à transmettre.
Le galet de contact 46 est monté librement sur l'arbre 38 et est appliqué contre son disque d'en traînement<I>58</I> par le ressort 77. I1 possède, tout comme le galet à chiffres 40, également dix crans <I>101</I> répartis uniformément sur la périphérie et susceptibles de recevoir un cliquet de verrouil lage<I>103.</I> Comme le galet à chiffres 40, il possède également un repère de sa position ménagé sur sa périphérie entre les crans<I>101,</I> ce repère étant constitué par une rainure<I>110</I> garnie de couleur. La couleur employée est alors avantageusement choisie pour chacune des dix places suivant le code de couleurs international pour la désigna tion de résistances électriques, c'est-à-dire noir pour la place zéro, marron pour la place un, etc. Ces traits en couleur sont également visibles, dans le codeur primaire entièrement monté 2, à l'avant, à travers la plaque de verre<I>23.</I> On em pêche ainsi que, lors de la lecture optique de l'extérieur, les valeurs d'un galet à chiffres 39 à 44 ne soient confondues avec celles d'un galet de contact 45 à 50. L'inconvénient d'une lecture plus compliquée de la position des galets de contact à code à couleurs 45<I>à 50</I> n'est qu'appa rent; en effet, comme il est exposé plus loin, les positions des galets de contact 45<I>à 50</I> ne doivent être lues que lors d'un contrôle et éven- tuellement de la recherche d'un défaut du codeur primaire 2. Par conséquent, pendant le fonction nement normal, il est avantageux que la position angulaire des galets de contact 45 à 50 n'attire pas l'attention du fait qu'aucune suite de six chiffres ne détourne l'attention de la suite impor tante de six chiffres des galets à chiffres 39 à 44.
Un ressort de rattrapage<I>112</I> est fixé sur le galet de contact 46 et s'appuie, par l'intermé diaire de la cheville 66, sur le galet à chiffres associés 40. Ledit ressort 112 est agencé de telle façon qu'il soit très rigide dans son sens longi tudinal, c'est-à-dire tangentiellement à la péri phérie du galet 46, et dans un sens transversal, c'est-à-dire radialement par rapport au galet 46, mais très flexible dans le deuxième sens trans versal, c'est-à-dire parallèlement à l'arbre 38. L'importance capitale dudit ressort de rattrapage <I>112</I> pour le fonctionnement du codeur primaire 2 sera exposée plus loin en détail. Sur le côté opposé au disque d'entraînement <I>58</I> (fig. 18), le galet de contact 46 porte trois ressorts de contact rivés<I>117 à</I><B>119</B> portant, à leur extrémité libre, des pointes de contact<I>114 à 116</I> dont les surfaces de contact sont constituées, de préférence, par de l'or ou un autre métal correspondant. Les ressorts 117<I>à 119</I> sont agencés de telle façon qu'ils possèdent une grande rigidité tangentiel lement et radialement au galet 46, et une rigi dité faible mais exactement prédéterminée paral lèlement à l'arbre 38. On obtient ainsi un gui dage exact des pointes de contact<I>114 à 116</I> sur des trajectoires concentriques à l'arbre 38 et en même temps une force d'application à la pla que de codage 52, maintenue dans des tolérances étroites. Comme il sera exposé plus loin, le galet de contact 46 peut tourner ou non avec l'arbre<I>38,</I> suivant l'état de fonctionnement du codeur primaire 2. La plaque de codage 52 est toujours immobile de sorte que les pointes de contact<I>114 à 116</I> glissent sur des segments cor respondants<I>121</I> des plaques de codage<I>51 à 56.</I> Comme il ressort du fonctionnement du codeur primaire, le galet de contact 45 représentant les unités parcourt pendant le même temps un angle de rotation dix fois plus grand que le galet de contact 46 représentant les dizaines, etc. Etant donné que l'usure n'est pas déterminée par la force de contact mais par la pression de contact, et que la force de contact est toujours la même dans le cas de ressorts de contact de même puis sance, ce qui est désirable du point de vue fabri cation, la pression de contact est modifiée dans le sens désiré par le choix des pointes de contact <I>114 à 116.</I> Pour cette raison, les trois galets de contact plus rapides 45, 46, 47 seront équipés de pointes de contact plus obtuses que celles des galets<I>48, 49, 50.</I> Ceci a pour résultat qu'on évite le risque précité dans les galets 45 à 47 tournant plus souvent. Des considérations analogues sont valables pour les galets 48 à 50 tournant beau coup plus rarement.
La plaque de codage 52 est réalisée à l'aide d'une plaque en tissu de fibres de verre revêtue de cuivre. Le revêtement de cuivre est traité par gravure par l'eau forte de telle façon que sub siste une image conductrice constituée par un certain nombre de segments annulaires<I>121</I> dis posés tous concentriquement à l'arbre 38. Les connexions électriques de ces segments entre eux et les lignes cl'arrivée conduisant auxdits segments sont également compris dans l'image conductrice. Lesdits segments circulaires<I>121</I> sont distribués de telle façon que les trois pointes de contact<I>114</I> à 116 disposées sur le galet de contact 46 glissent sur lesdits segments et que, suivant la position du galet 46, certains de ces segments sont associés électriquement, d'une façon univoque, entre eux et aux sorties de la plaque de codage 52 de sorte que les potentiels électriques s'établissant à ces sorties donnent une image de la position du galet de contact 46. La position du galet 46 est donc codée par la distribution des segments de la plaque de codage 52.
Etant donné que les plaques de codage sont imprimées , leur fabrication est très simple et, de ce fait, bon marché. L'appareil donne des signaux codés, et un dispositif de codage sup plémentaire devient inutile. Il exerce donc non seulement la fonction d'une mémoire mais aussi, en même temps, celle d'un codeur primaire. La surveillance électronique des contacts sur les plaques de codage n'offre aucune difficulté.
Suivant le code représenté par la plaque de codage correspondante, la position du galet 46 est codée d'une façon différente. Les cliquets d'avancement 70 (fig. 14) relient deux galets à chiffres 40 à 44 consécutifs. Les cliquets indivi duels 70 sont entièrement indépendants les uns des autres. Chaque cliquet 70 possède un verrou 71 susceptible de s'engager dans l'un des crans 65 du galet à chiffres associé 40 à 44 de façon à empêcher la continuation de la rotation dudit galet à chiffres. Le cliquet 69, dont le verrou 71 s'engage dans le premier galet à chiffres 39 ne comporte pas de doigt étant donné que ledit galet à chiffres 39 n'est précédé d'aucun galet à chiffres. Si, par exemple, le deuxième cliquet, le cliquet 70, est soulevé du cran 65, le galet à chiffres correspondant 40 commence à tourner sous l'action de son disque d'entraînement 58.
Lorsqu'on lâche le cliquet 70, son poids l'ap plique légèrement contre la périphérie du galet à chiffres associés 40 en rotation. Les forces de freinage exercées ainsi sur le galet à chiffres 40 sont négligeables par rapport aux forces d'en- trainement. Par conséquent, le galet à chiffres 40 continue à tourner jusqu'à ce que le cran <I>65</I> passe sous le cliquet 70. Le cliquet 70 s7en- gage alors dans le cran de façon à retenir net le galet à chiffres 40, et ceci par la coopération d'éléments de formes complémentaires. Par con séquent, le galet à chiffres 40 ne peut être arrêté qu'aux dix endroits déterminés d'une façon uni voque par la géométrie du galet 40. Lorsque le galet à chiffres 40 est arrêté, l'énergie de frotte ment dégagée par le disque d'entraînement asso cié 58 est transformée en chaleur mais qui est si faible qu'elle ne peut pas provoquer des modifi cations permanentes de matière.
A part le verrou précité 71, le cliquet d'avan cement 70 et les cliquets dont les verrous 71 retiennent les galets à chiffres 40 à 44 possèdent un doigt 78 qui est soulevé pendant un bref moment par la cheville 66 lors de chaque tour du galet à chiffres précédent. La cheville 66 et le doigt 78 du cliquet d'avancement 70 sont associés l'un à l'autre de telle façon que le doigt 78 soit soulevé lorsque le galet à chiffres précé dent ou amont passe de la position neuf à la position zéro.
Ceci provoque le soulèvement du verrou 71 du galet à chiffres suivant, de la façon exposée ci-dessus, de sorte que ce galet peut avancer d'une unité de façon à effectuer le report de la décade plus basse à la décade suivante plus élevée. La forme en arc de cercle utilisée (théo riquement, cette forme est celle d'un arc de parabole) du doigt 78 permet de réduire au minimum le travail à fournir par le galet à chif fres amont et de le répartir uniformément sur l'angle de rotation disponible.
Ce cliquet particulier 69 est actionné par un petit électro-aimant<I>130.</I> Il est soulevé lorsque l'aimant<I>.l30</I> est excité. Pour pouvoir amener les galets à chiffres 40 à 44 de l'extérieur dans une position désirée, tous les cinq cliquets 70 possè dent de petits appendices 73 se terminant immé diatement devant le côté intérieur de la plaque de verre 23 fermant à l'avant le codeur primaire monté 2. Les cliquets 70 ont une perméabilité magnétique de sorte que le cliquet d'avancement 70 peut être soulevé et descendu, de l'extérieur, à l'aide d'un petit aimant permanent. Il est ainsi possible d'amener à tout moment un codeur primaire entièrement monté 2 à une nouvelle valeur numérique désirée sans qu'il soit néces saire de l'ouvrir. Le codeur primaire 2 peut donc être fermé d'une façon étanche à la pous sière. Les six cliquets d'avancement 69, 70 qui sont tous juxtaposés librement sur un axe à cli- quets commun 68, peuvent être pivotés librement et indépendamment les uns des autres autour dudit axe 68. La transmission de la force du petit électro-aimant<I>130</I> au premier cliquet d'avancement 69 s'effectue par l'intermédiaire d'une bille trempée 74. L'entraînement est con tinu en ce sens qu'un moteur synchrone<I>132</I> tournant constamment fait tourner l'arbre<I>38</I> avec les disques d'-ntraînement 57<I>à 62</I> fixés sur celui-ci et qu'un mouvement des galets à chiffres 39 à 44 ainsi que des galets de contact 45<I>à 50</I> ne peut avoir lieu que lorsque, par des mouve ments de commande des cliquets correspondants, lesdits galets ont été libérés de façon à permettre l'entraînement en rotation. L'aimant d'avance ment<I>130</I> (fig. 16) sert à actionner le premier cliquet d'avancement 69, de façon à donner au premier galet à chiffres 39, à chaque impulsion de commande de l'aimant<I>130,</I> la possibilité de tourner d'un pas et de compter ainsi les impul sions. L'aimant<I>130</I> est actionné lorsque deux raccordements, qui sont sortis vers l'extérieur par l'intermédiaire de la plaque de fermeture<I>30,</I> sont court-circuités. La source de tension est la même que pour la commande du moteur syn chrone<I>132.</I> Pour des raisons de sécurité, on uti lise avantageusement la même source de cou rant entraînant aussi le compteur mère 1. De cette façon, on peut obtenir, d'une façon uni voque, une coïncidence exacte entre le système additionneur du compteur mère 1 et l'état de codeur primaire, puisque ou les deux tournent, ou les deux sont arrêtés, par exemple, lors d'un manque de tension. Grâce à la structure du codeur primaire 2, il est possible de transformer, avec un grand rendement électromécanique, une puissance électrique faible et approximativement constante, en le mouvement mécanique pas à pas désiré, étant donné que le moteur synchrone<I>132</I> absorbe toute la charge d'entraînement, l'aimant <I>130</I> ne faisant que déclencher le mouvement par l'intermédiaire du premier cliquet 69. En outre, ce déclenchement de mouvement exige toujours la même force de faible importance, indépendamment du fait qu'il faut mettre en mouvement le premier galet à chiffres 39 seule ment ou, lors du passage de 999999 à 000000 tous les six galets à chiffres 39 à 44 avec les galets de contact associés 45 à 50.
Les cliquets de verrouillage<I>103</I> sont associés aux galets de contact 45<I>à 50.</I> Chaque galet de contact 45<I>à 50</I> possède son cliquet de verrouil lage<I>103.</I> La fonction des cliquets de verrouillage 10.3 par rapport aux galets de contact 45<I>à 50</I> est la même que celle des cliquets d'avancement 69 et 70 par rapport aux galets à chiffres 39 à 44. Ils retiennent, par la coopération d'éléments de formes complémentaires, les galets de contact <I>45 à 50</I> dans l'une des dix positions déterminées par les crans<I>101.</I> Contrairement aux cliquets d'avancement 69 et 70, tous les six cliquets de verrouillage 103 sont solidaires d'un axe 104 de sorte qu'ils ne peuvent être montés ou descen dus que simultanément. Cette mesure est déter minante pour le fonctionnement correct du codeur primaire 2. Les cliquets de verrouillage <I>103</I> possèdent seulement clés verrous<I>105.</I> Un mécanisme de commande commun actionne tous les six cliquets de verrouillage<I>103</I> simultané ment, comme il sera exposé plus loin. Lorsqu'ils sont soulevés, tous les galets de contact 45 à 50 peuvent tourner librement. Le couple d'entraî nement est transmis à ces galets 45<I>à 50</I> par des forces de frottement exercées par les disques d'entraînement<I>57 à 62.</I> Etant donné que le sys tème de cliquets de verrouillage possède obli gatoirement une masse supérieure à celle d'un cliquet d'avancement individuel 69 et 70 respec tivement, les forces dans les paliers et ainsi les forces d'entraînement du système des cliquets de verrouillage sont supérieures à celles des cli- quets d'avancement. Or un seul galet de contact peut empêcher l'engagement de tout le système des cliquets, à savoir lorsque, dans cinq galets de contact, par exemple<I>45, 46, 48, 49, 50,</I> un cran<B>101</B> passe sous un cliquet de verrouillage <I>103</I> mais pas dans le sixième galet de contact 47. Dans ce cas, ledit cliquet de verrouillage 103 doit absorber à lui seul la force de rappel de tout le système de cliquets, ce qui a pour effet que ledit cliquet<I>103</I> exerce un effet de freinage accru sur ledit galet de contact unique 47.-Pour cette raison, les extrémités en appui des verrous de cliquet<I>105</I> sont munies d'un petit embout <I>106</I> réalisé, de préférence, en la matière synthé. tique connue sous le nom de Delrin.
Les verrous<I>105</I> des cliquets de verrouillage <I>103</I> ont tous des longueurs différentes. En outre, les crans<I>101</I> des galets de contact 45<I>à 50</I> pos. sèdent, lors de la rotation correspondant au fonctionnement normal de ceux-ci, un décalage angulaire sur l'arbre pour empêcher le risque du blocage des galets de contact 45 <I>à 50</I> par les verrous<I>105.</I> Ceci empêche un coincement du système malgré la très faible puissance d'entraî nement du moteur <I>132.</I> En même temps, on évite ainsi la nécessité de respecter des tolérances très précises lors de l'usinage et du montage.
L'arbre 38 et ainsi les six disques d'entraîne. ment 57 à 62 sont entraînés par le moteur syn chrone<I>132,</I> par l'intermédiaire d'un engrenage de précision à deux étages<I>133.</I> La vitesse de rotation de l'arbre 38 est de 20 tours par minute, c'est-à-dire il fait un tour toutes les 3 secondes.
Si tous les cliquets d'avancement 69 et 70 et tous les cliquets de verrouillage<I>103</I> étaient sou. levés simultanément, tous les galets à chiffres <I>39</I> à 40 et les galets de contact 45<I>à 50</I> tourne. raient à la même vitesse. Si par contre, tous les cliquets <I>69,</I> 70 et<I>103</I> respectivement sont enga. gés, seul l'arbre 38 portant les disques d'entraî nement<I>57 à 62</I> continue à tourner, les disques frottant alors sur les galets appliqués 39<I>à 50.</I>
Figures 9 et 10 montrent le système des cli- quets de verrouillage en une représentation sché matique et normale respectivement. Le système possède l'arbre 104 commun à tous les six cli- quets de verrouillage<I>103</I> dont chacun peut s'en gager dans l'un desdits crans<I>101</I> des galets de contact associés 45<I>à 50.</I> Des leviers <I>135 à 138</I> sont solidaires dudit axe de cliquets de verrouillage <I>104.</I> Un aimant de traction<I>150</I> agit par l'intermé- chaire du levier<I>135,</I> et un contact de signalisa tion<I>139</I> comportant trois ressorts de contact <I>154, 155</I> et<I>156</I> est actionné par l'intermédiaire du levier 136. Par l'intermédiaire du levier<I>137,</I> un ressort<I>151</I> déterminant la position de zéro et agencé sous forme d'une lame souple, appuie sur le système. Un ressort de traction puissant 142 agit sur le levier<I>138.</I> La patte de fixation <I>157</I> du ressort<I>141</I> à laquelle peut être donné un déplacement angulaire dans des limites prédé terminées, est serrée après l'ajustage de même qu'une coulisse 143 susceptible d'être déplacée de quelques millimètres et sur laquelle est fixé le ressort 142. Pour réduire au minimum les frot tements du système, l'axe 104 est tourillonné, aux deux extrémités, dans des roulements à billes de précision. En outre, les deux extrémités du ressort<I>142</I> sont fixées de telle façon que; lors de la rotation du système autour de l'axe <I>104,</I> les #illets <I>145</I> et<I>146</I> du ressort exécutent un mouvement de frottement minimum dans les ouvertures de fixation 147.
Pour la même raison, le poussoir<I>151</I> (fig. 9) de l'aimant de traction<I>150</I> se déplace librement dans des extrémités fourchues (non représentées) du levier<I>135,</I> de sorte que le poussoir<I>151</I> n'est pas du tout en contact avec le levier<I>135</I> lorsque l'aimant<I>150</I> est désexcité. Lorsque l'aimant de traction<I>150</I> attire, les frottements ne jouent aucun rôle étant donné que la force de l'aimant de traction<I>150</I> est suffisamment grande. Les éléments de butée<I>152</I> et<I>153</I> disposés aux extré mités des leviers<I>136</I> et<I>137</I> sont en matière synthétique, de préférence en matière connue sous le nom de Delrin, de façon à réduire les forces de frottement et à isoler électriquement, dans le cas du levier 137, celui-ci du contact de signalisation 139.
Aussi longtemps que l'aimant<I>150</I> est excité, les cliquets de verrouillage <I>103</I> sont complète ment soulevés (position a, fig. 19, 20).
Lorsque l'aimant<I>150</I> est désexcité, les six cli- quets <I>103</I> doivent venir en prise. A cet effet, tous les six galets 45<I>à 50</I> doivent présenter simultanément un cran<I>101</I> à chaque cliquet <I>103.</I>
Aussitôt que l'aimant<B>150</B> est désexcité, le poussoir<I>151</I> est descendu par son poids et ne se trouve plus en contact avec le système jusqu'à sa nouvelle excitation. Les forces assurant l'en gagement des cliquets du système sont composées de forces d'entraînement des ressorts<I>141, 142</I> et _754 et de la force de retenue du ressort <I>155.</I> On peut faire abstraction du frottement du système qui est maintenu faible, comme déjà indiqué. Pour surmonter la résistance du ressort <I>155</I> d'une façon certaine, l'action des ressorts 141 et 142 doit être fortement prépondérante.
Immédiatement après la désexcitation de l'ai mant de traction<I>150</I> (position b), l'un des cli- quets de verrouillage<I>103</I> peut se poser sur la péri. phérie de l'un des galets de contact 45 à 50. Dans cette position, les forces du ressort de la position de zéro 141 et du ressort 142 sont acti ves. Les ressorts 154 et 155 ne sont pas actifs dans cette position étant donné qu'ils s'appuient tous les deux sur le ressort médian<I>156.</I> La résultante des actions des ressorts<I>141, 142</I> doit appliquer le cliquet<B>103</B> contre les galets de contact 45<I>à 50</I> d'une façon sûre mais avec une force aussi faible que possible. La force résultante à l'endroit d'ap plication du cliquet<I>103</I> est Q, et l'influence de la force du ressort<I>142</I> est supposée être de Q142. En déplaçant la coulisse<I>143,</I> on peut obtenir que Q142 disparaissent lorsque les cliquets<I>103</I> s'ap pliquent contre la périphérie d'au moins un galet de contact<I>145 à 150,</I> c'est-à-dire que<B>Q142</B> (b) devienne égal à zéro.<B>Q142</B> peut alors être représenté en fonction de l'angle de rotation du système autour de l'axe 104 sous forme de la droite Q142 tracée à la figure 19. La pente de la droite Q112 peut être réglée par la disposition géométrique ainsi que par la force de traction du ressort 142, tandis que le point de passage par zéro de Q142 est déterminé par le déplacement de la coulisse<I>143.</I> En dimensionnant le ressort 141 d'une façon convenable, on peut donner à l'influence de celui-ci une valeur telle que l'al lure de la force Q!41 dudit ressort 141 annule la force Q142 du ressort 142 dans une plage angu laire déterminée. L'allure de Q141 est également une droite mais avec une pente inverse étant donné que le ressort<I>141</I> se détend lorsque l'angle de rotation augmente. Par le pivotement de la patte de fixation 157, on peut déplacer la carac téristique Q141 de telle façon qu'on obtienne dans la position b une force désirée aussi faible qu'on le désire <B>Q142</B> + <B>Q141</B> =<B>Q141/ 142</B> dont l'allure est constante autour de b. Ceci est un avantage très important étant donné que, dans une fabrication en série, certains écarts des cotes sont toujours tolérés et inévitables. De telles tolérances entraînant une modification quelcon que de la position b, ne modifient donc pas la force d'appui des cliquets<B>103.</B> Si le ressort<I>141</I> est entièrement détendu, le bras<B>137</B> se détache de lui. Cette position se situe quelque part entre b et c (fig. 19) et n'est pas critique.
Par rapport au bras<I>136,</I> le ressort 155 est ajusté, et en outre, dimensionné de telle façon que la caractéristique de sa force Q155 ait approximativement l'allure représentée à la figure 19. Il en est de même pour le ressort 154. La résultante de toutes ces actions -<B>142 141</B> + <B>Q154</B> Q155 est représentée à la figure 19 par un trait fort. La caractéristique Q satisfait à toutes les con ditions posées Force initiale élevée pour surmonter, d'une façon sûre, un frottement initial éventuel du système; Faible force d'appui dans la position b mais qui peut être dosée et réglée exactement par le ressort 141; Constance de la force d'appui dans la position b ; Constance de la force d'appui dans une plage étendue autour de b pour rendre inoffensives des tolérances susceptibles de déplacer b , telles qu'une rotation excentrique des galets de contact ou des longueurs différentes des verrous des cliquets de verrouillage, etc.; Montée rapide de la force après l'engagement des cliquets<I>103</I> dans les crans<I>101</I> de façon à assurer un arrêt certain des galets de contact 45 <I>à 50;</I> Nouvelle diminution de la force après l'ouver ture du contact du ressort 154. Ceci est important du fait que l'aimant de traction<I>150</I> ayant une course importante d'environ 5 mm, fournit, au début de la course (lors de l'engagement complet des cliquets<B>103</B> dans les crans<I>101,</I> correspon dants à la position d , fig. 20) la force la plus faible qui, toutefois, augmente ensuite rapide ment. Par la descente de Q vers la position d l'allure de la force Q est mieux adaptée à la caractéristique Qlùo de l'aimant de traction.
Autrement dit, une puissance plus faible de l'aimant est suffisante, et l'aimant<I>150</I> peut avoir des dimensions plus faibles. Pour permettre une comparaison, la caractéristique de principe de la force de l'aimant Q15o est encore tracée à la figure 19, cette force devant, bien entendu, être toujours supérieure à la force nécessaire Q.
La fonction du contact de signalisation<I>139</I> est assurée par deux contacts, à savoir un contact de verrouillage<I>163</I> et un contact de libération 164.
Le contact de verrouillage<I>163</I> est constitué par les ressorts de contact<I>155</I> et<I>156.</I> Il est fermé pour tontes les positions sauf pour la position d . Le ressort<I>156</I> est raccordé au neutre de l'électro nique de lecture (non représentée) de sorte qu'une amenée particulière devient inutile. Le ressort<I>155</I> est relié électriquement à l'électro nique de lecture interne et branche un potentiel de commande sur zéro lorsque le ressort de contact<I>155</I> touche le ressort de contact<I>156.</I> Le codeur primaire considéré 2 est ainsi empêché électroniquement de transmettre l'information de son système de galets de contact à l'électroni que centrale de la sous-station.
Pour distinguer si un codeur primaire 2 ne se verrouille pas, lorsque les ressorts de contact <I>155!156</I> sont fermés parce qu'il n'a pas encore synchronisé ou parce que le système de cliquets de verrouillage ne peut pas s'engager à cause d'un défaut quelconque, l'installation de trans mission centrale de la sous-station possède un élément de retardement qui démarre, à chaque ordre d'emmagasinage, à l'instant to et qui me sure un intervalle de 5 secondes. Lorsqu'un codeur primaire interrogé ne répond pas pen dant le délai compris entre to et to + 5 s, la transmission des informations est arrêtée. Un codeur primaire fonctionnant correctement a besoin pour une période de l'arbre de 3 s, de 3,3 s maximum pour se verrouiller, après quoi le contact de verrouillage s'ouvre, et la trans mission de l'information du système de galets à contact, qui est alors synchronisé d'une façon certaine, démarre. Si, par contre, l'électronique centrale de la sous-station interroge un codeur primaire en dérangement, celui-ci ne peut trans mettre son information, même après 5 s. Dans ce cas, la logique centrale de la sous-station transmet un mot codé déterminé au poste de commande, ensemble avec le nom du codeur primaire en dérangement qui est reconnu com me tel. En tout cas, des défauts du genre cité qui empêchent un verrouillage, ne peuvent pas conduire à une transmission d'informations erro nées, en outre, il est encore à noter que la signa lisation par le contact de verrouillage est assuré par la coopération d'éléments de formes complé mentaires de façon à être sûre.
Pour empêcher la lecture de valeurs erro nées pendant l'opération de synchronisation, on travaille avec le retardement au verrouillage dans le cadre précité. Le système de verrouillage de la commande des galets de contact compor tant un disque de retardement a pour effet que le verrouillage n'est réalisé - mais alors d'une façon sûre et certaine - que lorsque la syn chronisation est certaine.
Du fait que chaque décade peut tourner libre ment et individuellement et qu'elle possède son propre système de rattrapage la synchronisation du système ne nécessite au maximum qu'un tour de l'arbre.
Le contact de libération 164 est constitué par les ressorts de contact<I>154</I> et<I>156</I> et ne s'ouvre qu'en position a . Le ressort<I>156</I> est branché sur le neutre de l'électronique de lecture. Le ressort 154 est, par exemple, sorti et conduit de là à l'électronique central de la sous-station (non représentée). Lorsque plus d'un codeur primaire sont juxtaposés, tous les ressorts de contact 154 peuvent être branchés en parallèle. Ceci cor respond alors dans le cas de n codeurs pri maires à un montage en parallèle de n contacts de libération. La ligne supplémentaire, amenée, dans ce cas, à l'électronique centrale, est alors branchée sur zéro aussi longtemps qu'un seul des contacts de libération 164 resté fermé. Lorsque tous les aimants de traction<I>150</I> des codeurs primaires 2 d'une sous-station sont exci tés de nouveau après une lecture, les contacts de libération 164 de tous les codeurs primaires 2 fonctionnant normalement, s'ouvrent. Normale ment, la ligne de signalisation commune des contacts de libération 164 ne sera plus branchée sur zéro après l'excitation des aimants de trac tion<I>150,</I> mais ceci sera le cas si, malgré l'appli cation de la tension d'excitation, un seul des codeurs primaire 2 ne se verrouille pas, par exemple à cause d'une rupture dans la bobine d'excitation de l'aimant, d'un coincement méca nique dans le système des cliquets de verrouil lage, etc. L'électronique centrale peut déterminer ce défaut et le signaler localement. Une infor mation correspondante est aussi transmise au poste de commande- A ce poste, il est alors em pêché qu'une nouvelle lecture des états des compteurs de cette sous-station puisse être effec tuée avant l'échange du codeur primaire en dérangement. Cette mesure de sécurité est indis- pendable étant donné qu'autrement une trans mission de contenus erronés de compteurs pour rait passer inaperçue.
Pour pouvoir facilement repérer un codeur primaire bloqué parmi un nombre important de codeurs, chacun d'eux possède un index visible de l'extérieur 167 (fig. 13) indiquant l'état de fonctionnement instantané du système de cli- quets de verrouillage. Un retard au verrouillage est indispensable pour le fonctionnement correct du codeur primaire, notamment si des groupes plus importants de codeurs primaires sont com mandés à partir d'une installation de commande centrale. Le retard au verrouillage est assuré par un galet de retardement 168 et un verrou double <B>170</B> solidaire du système de cliquets de verrouil lage (fig. 12 et 22). Le galet de retardement<I>168</I> est un galet similaire aux galets de contact 45 à <I>50</I> mais ne possédant qu'un cran<I>171.</I> Il est égale ment monté sur l'arbre<I>38</I> et est entraîné par un disque d'entraînement 172 qui, toutefois, est monté librement .sur l'arbre<I>38</I> et entraîné, par l'intermédiaire d'un propre réducteur 173, à par tir du moteur synchrone<I>132.</I>
La vitesse de rotation du disque d'entraîne ment 172 est 0,9 fois la vitesse de l'arbre 38; par conséquent, il fait un tour en 3,3 s. Comme les autres galets 39 à 50, le galet de retardement <I>168</I> est appliqué par un ressort<I>175</I> contre le disque d'entraînement<I>172.</I> A part le cran<I>171,</I> le galet<I>168</I> comporte encore une cheville 176 similaire à la cheville 66 des galets à chiffres 39 à 44.
Le verrou double 170 est solidaire du système de cliquets de verrouillage (fig. 9/10). Il s'engage, dans les positions<I> c et d ,</I> (fig. 20) dans le cran<I>171</I> du galet de retardement<I>168,</I> d'une part, et empêche une continuation de la rotation du galet de retardement<I>168</I> dans la position a d'autre part. Aussi longtemps que le galet de retardement<I>168</I> ne présente pas le cran 171 au verrou double 170, le système de cliquets de verrouillage ne peut pas s'engager (position <I> b</I> ). La fonction du verrou double<I>170</I> est la suivante : lorsque l'aimant de traction<I>150</I> est excité, le verrou du verrou double<B>170</B> quitte le cran 171 du galet de retardement 168 (position a ) de sorte que celui-ci commence à tourner sous l'entraînement par le disque d'entraînement 172, cette rotation s'effectuant toutefois à une vitesse de 10 >o inférieure à celle des autres galets 39 à 50. Lorsque l'aimant de traction<I>150</I> reste, excité au-delà d'un tour du galet de retar dement<I>168,</I> c'est-à-dire pendant un temps supé rieur à 3,3 s, un doigt<I>177</I> du verrou doublé<I>170</I> empêche la continuation de la rotation de celui- ci. Lorsque l'aimant<I>150</I> est désexcité à un mo ment quelconque, le système de cliquets de ver rouillage peut s'engager immédiatement aussi tôt que les galets de contact 45<I>à 50</I> s'y prêtent. En effet, le galet de retardement<B>168</B> retenu par le doigt 177 du verrou double 170, présente dans cette position, au verrou du verrou double 170, le cran<I>171.</I> Le doigt 177 ne permet la continua tion de la rotation du galet de retardement 168 que dans les positions c et d , toutefois, le galet est arrêté de nouveau, après une rota tion de quelques degrés, par le verrou du verrou double 170 qui est maintenant engagé.
Il n'en est plus de même si, après excitation de l'aimant de traction<I>150,</I> le galet de retarde ment<I>168</I> recommence à tourner et que l'aimant <I>150</I> est de nouveau désexcité avant que le galet de retardement<I>168</I> ne soit retenu par le doigt 177 du verrou double<I>170,</I> de la façon décrite ci-dessus, c'est-à-dire avant qu'il n'ait pu effectuer un tour complet. Le verrou du verrou double <I>170</I> ne rencontre alors que le cran<I>171</I> et glisse sur la périphérie du galet de retardement<I>168</I> jusqu'à ce que celui-ci ait terminé son tour et que le verrou du verrou double 170 et ainsi l'ensem ble du système de cliquets de verrouillage puis sent s'engager dans leur crans. Le système précité assure donc, après la désexcitation de l'aimant <I>150,</I> un retard maximum d'environ 3,3 s jus qu'au nouvel engagement du système de cliquets de verrouillage. Toutefois, ce retard ne se pro duit pas si déjà 3,3 s ou davantage se sont écoulées depuis la dernière excitation de l'aimant de traction<I>150,</I> étant donné que le galet de retar dement retenu<I>168</I> présente alors immédiate ment le cran 171.
Les six galets à chiffres 39 à 44 constituent un système indépendant, le premier galet 39 étant avancé par l'aimant d'avancement<I>130</I> chaque fois d'un dixième de tour. A chaque tour du pre mier galet 39, celui-ci fait avancer le galet suivant 40 d'un dixième de tour, et ainsi de suite. Ce système de galets à chiffres constitue dans un compteur d'impulsions. Les impulsions sont appliquées à l'aimant<I>130</I> tandis que le nombre des impulsions est représenté par la position des galets 39-40.
Les galets de contact 45<I>à 50</I> forment égale ment un système décimal à six places, les posi tions des galets de contact individuels 45<I>à 50</I> étant représentés électriquement par les plaques de codage<I>51 à 56</I> et peuvent être lues électroni- quement de l'extérieur. Une particularité du système à galets de contact réside dans le fait qu'il peut être retenu, par la désexcitation de l'aimant de traction<I>150</I> pendant une durée quel conque, dans la position dans laquelle il se trouvait au moment de la désexcitation de l'ai mant<I>150.</I> L'état des systèmes des galets à chiffres <I>39</I> à 44 et des galets de contact 45<I>à 50</I> au moment<I>t</I> est désigné par z et<I>k</I> respectivement.
Le couplage des deux systèmes est alors assuré à l'aide des ressorts de rattrapage précités 112 reliés aux galets de contact individuels 45<I>à 50.</I> Lorsqu'on suppose que<I>t < </I> to, c'est-à-dire que le système des cliquets de verrouillage<I>103</I> est encore soulevé par l'aimant de traction excité <I>150,</I> chaque galet de contact 45<I>à 50</I> peut tour ner librement jusqu'à ce que son ressort de rat trapage 112 atteigne la cheville<I>66</I> du galet à chiffres associé 39 à 44. En effet, la continuation de la rotation du galet à chiffres 39 à 44 est normalement empêchée par le cliquet d'avance ment associé 69. Lorsque le galet de contact 45 à 50 a rattrapé le galet à chiffres associé 39 à 44, il s'appuie contre celui-ci. Par conséquent, il ne peut désormais continuer sa rotation que lorsque le galet à chiffres tourne également, c'est-à-dire le galet à chiffres et le galet de contact tournent d'une façon absolument synchrone et en phase.
Il n'y a pas non plus de risque que le galet de contact n'ait pas le temps de rattraper le galet à chiffres, c'est-à-dire de synchroniser, étant donné que le premier galet à chiffres 39, comme supposé, effectue tout au plus un pas en 1,2 s, tandis que le galet de contact effectue 3,3 pas par seconde. Pour le deuxième étage, les condi tions sont encore dix fois plus favorables. Le cas le plus défavorable pour la synchronisation se produit lorsque le système de galets de contact est retenu pendant longtemps et qu'entre temps un galet à chiffres quelconque par exemple 41 a été avancé exactement de dix pas par les impul sions incidentes et que simultanément tous les galets à chiffres consécutifs, (dans le cas consi déré 39 à 40) sont positionnés sur neuf. Lorsque, à ce moment, l'aimant de traction<I>150</I> est excité et immédiatement de nouveau désexcité, et qu'en suite une impulsion de comptage est appliquée à l'aimant d'avancement<I>130,</I> un passage de neuf à zéro se produit dans les galets à chiffres 39 et 40 et le galet 41 avance d'un pas. De toute façon, le galet de contact 47 était déjà en retard de dix pas et doit même avancer de onze pas, à cause de ce pas supplémentaire du galet 41, avant de rattraper le galet 41. Il lui faut pour cela 3,3 s. Or, c'est précisément cette durée qui est mise à disposition par le galet de retarde ment 168 jusqu'à ce qu'un verrouillage puisse s'effectuer.
Même dans le cas le plus défavorable, cette durée est donc suffisante pour pouvoir synchro- niser les galets de contact 46 à 50 d'une façon parfaite. Les conditions sont un peu plus défavo rables pour le galet de contact 45.
Ici également, le galet à chiffres 39 peut être en avance exactement de dix pas par rapport au galet de contact 45 au moment de. l'excitation et de la désexcitation de l'aimant de traction <I>150.</I> Le nombre maximum d'impulsions d7avance- ment agissant directement sur le galet à chiffres 39 est une impulsion toutes les 1,2 secondes. Pendant la durée de 3,3 s, deux impulsions peu vent donc arriver au maximum. Par conséquent, le galet de contact 45 devrait tourner de douze pas avant de rattraper le galet à chiffres 39. Or pendant le temps disponible, il ne fait que onze pas de sorte que la lecture est fausse d'une impul sion. Mais ceci n'a aucune importance puisque l'impulsion n'est pas perdue; elle se trouve quand même dans le système de galets à chiffres. Cette imprécision de la synchronisation et ainsi du moment de lecture to reste donc encore très inférieure aux limites déterminées par les desi- deratas. Au deuxième galet de contact 46, cette erreur ne se produit déjà plus. Chaque désexci- tation de l'aimant de traction<I>150</I> assure à l'ins tant ta (au plus tard 3,3 s après l'excitation précédente) un engagement immédiat du système de cliquets de verrouillage et une conservation correspondante de l'état ko. Là, où l'intervalle de temps minimum pour la synchronisation n'est pas donné<I>a priori,</I> il est obligatoirement établi par le galet de retardement 168.
L'état du compteur à l'instant to est conservé dans le système de galets de contacts pendant une durée quelconque de façon à pouvoir être lu électroniquement de l'extérieur par l'inter médiaire du système de plaques de codage. Une lecture optique est également possible étant donné que la position des galets de contact est déterminée par le code à couleurs, comme exposé ci-dessus.
Le ressort de rattrapage 112 a, en outre, la fonction suivante Après l'arrêt du système de galets de contact par le système de cliquets de verrouillage, le système de galets à chiffres 39 à 44 doit pouvoir continuer sa rotation puisqu'il doit compter les impulsions incidentes. Par conséquent, les res sorts de rattrapage<I>112</I> constituant les seuls élé ments de couplage entre le système de galets de contact et le système de galets à chiffres ne doivent exercer aucune influence de freinage sur les galets à chiffres qui continuent à tourner. La construction choisie très simple du ressort<I>112</I> remplit ces conditions, comme il ressort de la figure 21.
Si, par exemple, le galet à chiffres 39 est arrêté, le ressort<I>112</I> rattrape la cheville<I>66.</I> Le galet de contact 45 ne peut pas continuer sa rotation. Lorsque le galet à chiffres 39 tourne et que le le galet de contact 45 est libre, les deux galets 39 et 45 tournent ensemble. Lorsque le galet 45 est retenu et que le galet 39 tourne, la cheville <I>66</I> s'écarte du ressort<I>112</I> et le galet 39 tourne entièrement librement. Après moins d'un tour, la cheville 66 s'approche de nouveau du ressort <I>112</I> qui est très flexible dans le sens axial, repousse celui-ci vers le galet 45 et passe libre ment devant le ressort<I>112.</I> Lorsque la cheville 66 a dépassé le ressort <I>112,</I> celui-ci reprend élas- tiquement la position représentée. Abstraction faite de la force de freinage négligeable lors du passage de la cheville 66 et du repoussage du ressort<I>112,</I> le mouvement du galet à chiffres <I>39</I> est toujours entièrement libre. Ceci signifie que le système de galets à chiffres est toujours une image fidèle de la somme des impulsions; peu importe si le système de galets de contact tourne en même temps, est retenu ou se trouve en ins tance de synchronisation.
La construction précitée correspond aux exi gences suivantes : La lecture se fait étage par étage, la position de chaque galet de contact étant codée, d'une façon univoque, à l'aide du code imprimé sur la plaque de codage. Par con séquent, chaque contenu de compteur est trans mis en totalité pendant .chaque transmission, et non seulement sa modification par rapport à la transmission précédente.
Une grande fidélité du codeur primaire est assurée par différents de ses éléments Même énergie d'entraînement que le compteur mère et un réseau assurant une adaptation élec trique certaine à ladite source d'énergie ce qui assure un synchronisme absolu avec le compteur mère, même pendant ou après une panne de courant; La puissance électrique nécessaire pour une mémoire numérique électronique (à cause d'un manque de tension possible, on devrait utiliser des mémoires magnétiques) serait si grande que le transformateur de tension entraînant le comp teur mère ne pourrait pas être utilisé comme source d'énergie. Par conséquent, la mémoire numérique électronique devrait être alimentée par une autre source d'alimentation. Lors d'une panne de celle-ci, l'information se trouvant déjà dans la mémoire serait conservée mais des impul sions du compteur mère arrivant pendant la panne seraient perdues; Le codeur primaire contient très peu d'élé ments soumis à l'usure; Il y a une marge de sécurité très grande entre les forces d'entramement et les forces de frei nage; L'emploi d'un système de verrouillage fonc tionnant par la coopération d'éléments de for mes complémentaires pour les galets à chiffres et les galets de contact assure un verrouillage parfait; Une lecture est impossible si le système de galets de contact n'est pas entièrement engagé; Le système de galets de contact est surveillé du point de vue de son engagement et de sa libération parfaits. Un fonctionnement défec tueux est signalé; Le retard au verrouillage donne dans tous les cas, même les plus invraisemblables, au système de galets de contacts, la possibilité de se synchro niser d'une façon parfaite sur le système de galets à chiffres; L'allure de la force du système de cliquets de verrouillage est adaptée exactement aux desi- deratccs de l'appareil de façon à éviter la produc tion de forces de freinage inutilement grandes; Des manques de tension de la source d7alimen- tation du système de cliquets de verrouillage (même alimentation que pour l'installation de transmission) ne conduisent à aucune perte dans la mémoire étant donné que le système de cli- quets de verrouillage s'engage lorsque l'aimant est désexcité : Lorsque le manque de tension se produit pendant l'intervalle où aucune lecture n'est effectuée, le système de galets de contact est seulement incité à effectuer une brève mise en mémoire. Après la réapparition de la tension, la synchronisation est reprise. Si, par contre, le manque de tension se produit pendant une lec ture, la transmission de l'information est inter rompue jusqu'à la réapparition de la tension, mais le système de galets de contact conserve son contenu ko, mis en mémoire à l'instant to, sans changement; Toutes les forces d'entraînement sont si faibles que, lors d'un dérangement dans la partie méca nique, le fonctionnement peut être compromis mais l'appareil ne peut être endommagé; Tout le système du codeur primaire est basé sur des éléments simples. Le principe du ver rouillage ainsi que celui de la synchronisation sont clairs et nets. Pendant le fonctionnement, des accélérations importantes ou des vitesses éle vées ne se produisent dans aucun élément. Tou tes les forces sont très faibles, et, outre pendant l'engagement de verrouillage, tous les mouve ments sont soit uniformes soit doux mais surtout pas saccadés; Le choix de matières de contact appropriées sur les plaques de codage et sur les contacts ainsi que le choix de rayons d'arrondissement différents des rivets de contact sur les contacts assurent un contact parfait et une grande durée de vie; A tout moment, on peut transmettre le contenu d'un seul compteur ou celui de tout un groupe de compteurs. Les contenus de compteur peuvent être géographiquement très éloignés les uns des autres et,/ou être rapprochés par groupes. Toute fois, le poste auquel l'information est adressée est groupé à un seul endroit (centre de contrôle et d'exploitation) pour tous les contenus de compteur. Lors de la transmission d'un groupe, on fait en sorte que tous les contenus de comp teur du groupe soient transmis simultanément (un retard d'environ 5 s maximum étant consi déré comme une opération simultanée) ou que, lorsqu'ils sont transmis successivement, le con tenu de chaque compteur puisse être lu loca lement à un moment donné to et mis en mé moire. La valeur mise ainsi en mémoire est alors transmise ce qui permet de traiter les contenus des compteurs après leur transmission, à l'endroit de réception, comme s'ils avaient été transmis tous simultanément au moment to.
Le compteur proprement dit (appelé ici comp teur mère) n'est pas influencé par la transmis sion du contenu du compteur, ni constamment ni temporairement; Après le temps de la transmission, le nouveau contenu d'un compteur mère peut être transmis à tout moment suivant quelconque; Pour la transmission des contenus des comp teurs, les chiffres représentant le contenu de compteur sont codés; La solution choisie permet, en outre, de cons truire le codeur primaire d'une façon très com pacte, contrairement à une solution purement électronique équivalente qui serait beaucoup plus encombrante.
L'invention présente encore les autres avan tages suivants Grâce à l'emploi du système de galets à chif fres gravés, la marche synchrone avec le comp teur mère peut être contrôlée à tout moment.
Une erreur éventuelle peut être facilement corrigée à partir de la face frontale, sans démon tage du codeur primaire.
Ce réglage est notamment désirable lorsqu'un codeur primaire nouvellement installé doit être synchronisé sur un compteur mère.
Grâce à l'emploi du système de galets de con tact à traits colorés pour caractériser le contenu mis en mémoire, on peut facilement assurer à tout moment un contrôle du système de galets de contact et du système de plaques de codage ainsi que de l'électronique de lecture incorporée. Ceci est particulièrement important lors de la mise en route et lors de la recherche d'un défaut.
Lé numéro d'un codeur primaire, se trouvant dans un bloc de plusieurs codeurs primaires et ne se verrouillant pas lors de l'ordre de mise en mémoire (contact de verrouillage) est trans mis au poste de commande. Toutefois, à la place de l'information des six (ou un autre nombre) galets à chiffres suivants, est transmis un code déterminé indiquant au poste de commande que le codeur primaire correspondant est dérangé. De cette façon, on reconnaît un codeur primaire à fonctionnement défectueux sans qu'il gêne la lecture des autres codeurs primaires du même bloc.
Le codeur primaire possède un index caracté risant l'état de fonctionnement. Ceci facilite grandement la recherche d'un codeur primaire défectueux (signalisation par le contact de libé ration).
Par l'incorporation d'une partie importante de l'électronique de lecture dans le codeur primaire, le nombre des lignes de connexion nécessaires pour établir la liaison avec le dispositif de transmission est réduit au minium. En outre, dans les cas où plusieurs codeurs primaires sont montés à proximité les uns des autres, par exem ple dans des parois de branchement prévues à cet effet, un grand nombre des bornes de raccorde ment de chaque codeur primaire peut être bran ché en parallèle avec les bornes correspondantes des autres codeurs primaires, ce qui réduit for tement le nombre des lignes de connexion établis sant la liaison entre la paroi de branchement et le dispositif de transmission.

Claims (1)

<B>RÉSUMÉ</B> 1 Dispositif de réception de l'emmagasinage d'impulsions de comptage, caractérisé essentiel lement en ce qu'on prévoit deux systèmes action nés par voie mécanique et indépendants l'un de l'autre, l'un des systèmes, servant à représenter constamment la totalité des chiffres, étant agencé sous forme d'-un système destiné à fixer le chif fre total à un moment quelconque, est agencé sous forme d'un système à galets de contact, en outre, en ce que les deux systèmes à galets librement mobiles et des disques d'entraînement destinés à entraîner par friction les galets à chiffres et les galets de contact, sont calés sur un arbre tournant constamment, en ce qu'on pré voit des éléments arrêtant les galets à chiffres de façon à les empêcher de participer à la rotation, ainsi que des moyens supprimant, à l'aide d'une impulsion de comptage, le blocage d'un élément pendant un bref laps de temps et permettant aux galets à chiffres de tourner en vue du comptage des impulsions, et en ce qu'on prévoit des moyens permettant d'arrêter les galets de contact à tout moment et pour une durée quelconque en vue de la lecture, et de débiter ensuite leur état, et de déverrouiller les galets à contact après la lecture et de les ramener à l'état général instantané. 2 Dispositif tel que spécifié en 1 , caractérisé en outre, par les points suivants pris séparément ou en combinaison a. Une plaque de codage fixe est associée à chaque galet de contact; b. Chaque galet à chiffres comporte sur sa circonférence des crans de verrouillage unifor mément répartis; c. Chaque galet à chiffres est muni d'un organe d'avancement; d. Le disque d'entraînement est muni, sur au moins l'une de ses faces frontales, d'au moins trois chevilles dont les faces frontales forment des faces de frottement et qui sont situées sur des diamètres différents; e. Les galets de contact comportent des crans de verrouillage répartis uniformément sur leur périphérie; f. Chaque galet de contact comporte un cli- quet de verrouillage qui coopère avec lui; g. Lin organe de rattrapage est fixé sur le galet de contact; h. L'organe de rattrapage bpécifié en g est un ressort de rattrapage qui est agencé de telle façon qu'il soit, dans son sens longitudinal tan gentiellement à la circonférence du galet de contact et dans son sens transversal radialement au galet, sensiblement plus rigide que dans le deuxième sens transversal parallèlement à l'ar bre; i. Le galet de contact porte des ressorts de contact constituant des contacts à leurs extré mités libres; j. Les plaques de codage sont en une matière revêtue de cuivre dans lequel l'image conduc trice du code est gravée à l'eau forte, l'image conductrice dans les plaques de codage compor tant une surface en or dur, l'image conductrice étant disposée de telle façon que les contacts disposés sur le galet de contact glissent sur des segments, des segments prédéterminés étant élec triquement associés les uns aux autres et aux sorties de la plaque de codage d'une façon uni voque, de sorte que les potentiels électriques apparaissant auxdites sorties donnent une image de la position du galet de contact; k. On prévoit des cliquets d'avancement des tinés à établir une liaison entre deux galets à chiffres consécutifs l'un des cliquets étant actionné par un aimant d'avancement;
1. Le cliquet d'avancement comporte un doigt recourbé qui est disposé de telle façon qu'il soit soulevé pendant un bref moment, lorsque le galet à chiffres précédent passe de la position neuf à la position zéro, par une cheville du galet à chiffres précédent, de sorte que le galet à chiffres subséquent assure le report décimal; m. Les cliquets comportent des appendices permettant de soulever les cliquets à l'aide d'un aimant de l'extérieur du carter du dispositif et d'amener ainsi le dispositif, d'une façon simple, sur un état numérique prédéterminé; n. Tous les cliquets de verrouillage destinés à entrer en prise avec les galets de contact sont solidaires d'un axe, les cliquets de verrouillage étant reliés positivement, par l'intermédiaire d'un système à leviers, à un système de ressorts et à aimant de commande; o. On prévoit des moyens de retardement au verrouillage comportant un galet de retarde ment tournant librement sur l'arbre et un verrou double le galet comportant un cran de verrouil lage et une cheville, l'aimant de commande étant relié positivement au verrou double du cran de verrouillage, à la cheville et au galet de retar dement, de telle façon que, lorsque l'aimant de commande est excité, la cheville est en contact avec le verrou pour arrêter le galet de retarde ment, et que, en outre, lorsque l'aimant est désexcité le galet de retardement empêche l'en gagement du verrou et ainsi des cliquets de ver- rouillag jusqu'à ce que le galet présente son cran de verrouillage au verrou; p. Les cliquets de verrouillage comportent des verrous de longueurs différentes afin d'éviter leur accrochage dans un cran de verrouillage, le cran de verrouillage des galets de contact possé dant un décalage angulaire sur l'arbre par rap port au verrou lors de la rotation correspondant au fonctionnement, pour empêcher le risque du blocage des galets de contact par les verrous; q. Un contact de signalisation qui est relié au système des cliquets de verrouillage par des éléments coopérant entre eux et possédant des formes complémentaires, ledit contact étant des tiné à signaler des défauts de fonctionnement dans le système des cliquets de verrouillage.
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