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Les installations centrales de télécommande, dites aussi instal- lations de commande circulaires, servent, ainsi qu'il est connu, à transmet- tre d'un poste de commande par l'intermédiaire d'un réseau électrique de distribution d'énergie à tous les postes d'utilisation du réseau des ordres de commutation, soit pour changer le tarif des compteurs, soit pour mettre en circuit et hors circuit des appareils d'utilisation, tels que des chau- dières , fours, éclairage des rues, etc.... ou pour commander des com- mutateurs .
A cet effet, ainsi qu'il est connu, un émetteur du poste de comman- de transmet par les réseaux des impulsiens '. fréquence acoustique et les postes à commander comportent des récepteurs, qui fonctionnent sous l'action d'ordres déterminés et exécutent les fonctions de commutation prévues.
Parmi les différentes installations centrales de télécommande connues, les plus courantes sont basées sur le procédé des intervalles de temps. Ce pro- cédé consiste à faire correspondre à une impulsion de démarrage de l'axe des temps une succession d'impulsions d'ordres. Celles-ci sont généralement en- gendrées par un émetteur consistant en un sélecteur synchrone qui fonction- ne d'une manière connue par l'intermédiaire d'une installation d'émission à fréquence acoustique sur le réseau de transmission d'énergie à commander.
Les récepteurs consistent généralement en un sel scieur en mouvement synchro- ne avec la fréquence du réseau et dont les contacts de sélection correspon- dent d'une manière appropriée aux contacts de l'émetteur synchrone.
Il y a lieu, pour mieux faire comprendre l'invention décrite ci-après, de décrire d'abord brièvement une installation de réception con- nue avec les figures 1 et 2 du dessin ci-joint à l'appui. A cet effet il convient de laisser de côté d'abord le relais K de la figure 2, le le- vier H avec ses éléments et l'axe avec ses éléments. On. suppose ensuite que les contacts u et v sont supprimés et qu'il existe par suite une conne- xion directe entre le contact r et le balai w du sélecteur.
Les impulsions de commande du réseau Z qui arrivent dans le récep- teur sont traitées d'abord pour un circuit d'entrée E sélectif pour la fréquence de commande. Ce circuit d'entrée E peut consister dans un simple circuit oscillant passif, mais aussi il peut être formé par un amplifica- teur, par exemple au moyen d'une triode à décharge luminescente G, fi- gure 3. Ce circuit d'entrée fonctionne en général sur un relais d'impulsions R qui ferme le circuit du courant de travail du relais de commutation KP par son contact r à la cadence des impulsions incidentes. Un sélecteur synchrone W actionné par un moteur synchrone Sy, dont le démarrage est pro- voqué par une came N et son contact de maintient n fait correspondre par son balai 37 les plots SE synchroniquement aux impulsions.
Par exemple si une impulsion de commande arrive dans la position 3E du balai w du sélec- teur et excite l'enroulement correspondant du relais de relaxation KP, celui-ci actionne l'interrupteur kp. Le contact r del'exemple dela figure 2 est commandé par un relais R connecté en série avec un condensateur C, tandis que les éléments R et C forment d'une manière connue un circuit de résonance en série sélectif pour la fréquence acoustique.
La figure 1 représente un exemple d'un diagramme utilisable des impulsions. L'impulsion de démarrage s met en marche de la manière décrite le sélecteur synchrone W en lui faisant faire un tour. Puis arrivent quel- ques ordres séparés, tels que a ,bo, c , do.. qui servent en général à former des combinaisons , puis arrivent des ordres dits doubles 1, 2, 3... dans lesquels les impulsions sont groupées par paires en formant un ordre d'entrée ou de sortie, par exemple (lE,lA), (2E,2A), (3E,3A)...
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On sait qu'au cours de ces successions d'impulsions d'ordre des impulsions perturbatrices indésirables peuvent aussi arriver-. Elles peuvent être d'assez longue durée, consister en impulsions dite de durée et être provoquées par exemple par des redresseurs, moteurs de grues, etc.... On observe aussi assez souvent des. impulsions de courte durée perturbatrices dites des points, provoquées par des chocs de tension dûs aux appareils de commutation du réseau. Il est vrai que les appareils récepteurs de télécom- mande de construction normale sont déjà bien protégés contre ces pertur- bations, quoiqu'en principe des influences perturbatrices s'exercent dans une certaine mesure.
C'est pourqoi suivant diverses solutions proposées les impulsions d'ordres à fréquence acoustique subissent un retard dans les appareils récepteurs avant d'effectuer les opérations de commutation qu'on désire, en particulier pour assurerla protection contre lesimpulsions per- turbatrices de courte durée. A cet effet une solution connue consiste par exemple à construire le relais d'impulsions sous forme de relais à retard.
Une autre solution connue consiste à intercaler dans le circuit entre le contact r du relais d'impulsions et le sélecteur W un contact en série qui est actionné par un relais à retard spécial ou par un dispositif à retard mécanique. Le contact à retard fonctionne en principe de la manière suivan- te. La figure 4 représente une portion de la figure 1 correspondant à #1' ordre double 3. On suppose que l'impulsion 3E de longueur J est suivie d' un intervalle Jo entre les impulsions, auquel fait suite l'intervalle de l'ordre 3A. Le contact à retard v ne se ferme sous l'action des dispositifs précités que lorsque l'impulsion qui commence à l'instant tr atteint une longueur déterminée par exemple à l'instant tv.
Le circuit de travail aboutissant au relais de commutation n'est ouvert au passage des impulsions d'ordres que lorsque les impulsions ont atteint cette longueur. Il existe des formes de construction connues dans lesquelles le contact à retard v est actionné par exemple par un régulateur centrifuge. Suivant une autre solution connue, un relais d'accouplement fait venir une roue dentée en prise avec une autre roue dentée montée sur l'axe du sélecteur synchrone.
Lorsque les roues dentées sont restées en prise pendant une certaine durée déterminée, la première d'entre elles ferme le contact à retard v. Cepen- dant les dispositifs à retard électriques et mécaniques ont de graves in- convénients de construction de grande importance dans la pratique en ce qui concerne la sécurité de fonctionnement et le maintien des tolérances.
En conséquence l'invention a polir objet un récepteur de télécom- mande pour installations centrales de télécommande de superposition d' impulsions à fréquence acoustiques-à un réseau, dites aussi installations de commande circulaires,, qui fonctionnent d'après le principe des sélec- teurs synchrones d'ordres correspondant dans le temps à une impulsion ini- tiale par l'intermédiaire d'un circuit d'entrée sélectif pour la fréquence de commande et d'un relais d'impulsions qui lui correspond au moyen d'un sélecteur synchrone,
tandis qu'un contact à retard en série avec le contact du relais des impulsions et en série avec le relais de commutation est actionné et ne se ferme au moyen d'un dispositif à retard mécanique action- né par un relais d'accouplement que lorsque la longueur des impulsions de commande à fréquence acoustique dépasse une valeur déterminée d'avance, ce récepteur étant caractérisé en ce que le dispositif à retard mécanique consiste dans une combinaison de cames de guidage en mouvement avec l'axe du sélecteur synchrone et dans au moins un élément d'exploration, qui est amené par au moins un levier d'accouplement à 1'encontre de l'action d'un ressort de rappel dans la zone d'action du contour des cames de guidage lorsque le relais d'accouplement e@@ite.
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La figure 2 représente une forme de réalisation à titre d'exemple de l'invention. La combinaison des cames de guidage se compose d'une came des impulsions P qui comporte un contour correspondant à la longueur des impulsions et d'une came à retard S qui comporte un contour s corres- pondant au retard- L'élément d'exploration consiste en un tâteur des impul- sions B qui limite le fonctionnement du dispositif à retard provoqué par le contour p de la longueur des impulsions à l'intervalle choisi entre les impulsions. L'élément d'exploration consiste encore en un tâteur de retard V, qui à l'encontre del'action d'un ressort F1 ferm le contact à retard vaumoyen du contour à retard s lorsque le relais d'accouplement K et le le- vier d'accouplement H ont-fonctionné pendant un temps déterminé choisi d' avance.
La fermeture du contact, à retard v a pour effet de fermer le cir- cuit de passage des impulsions de commande entre le contact r et le synchro- ne W. Suivant la valeur choisie du rapport de transmission fixe u qui accouple en permanence l'axe a des cames avec l'axe du sélecteur synchrone, on peut faire correspondre les portions des contours des cames de guidage à plusieurs intervalles des impulsions.
Le fonctionnement de la forme de réalisation del'invention de la figure 2 est plus facile à comprendre d'après la figure 6 qui la repré- sente sous forme schématique. On voit à gauche dela figure 6 le circuit de travail des impulsions de commande partant du réseau de superposition Z passant par le circuit d'entrée R, C, le contact r du relais des impulsions, le contact à retard v et aboutissant au sélecteur synchrone, qui comporte un relais decommutation KP. Les cames montées sur l'axe a sont représentées à droite dela figure . Le développement de ces cames est représenté par des hachures au milieu de la figure 6. Les leviers H tournant autour de l'axe A et coopérant avec la tig3 d'exploration sont représentés symboliquement dans une position ayant tourné de 90 dans le plan de la figu- re.
La droite I indique le tracé d'une impulsion J conformément aux explica- tions données à propos de la figure 4. Les portions hachurées des cames correspondent à cette division simple des intervalles des impulsions. Le fonctionnement du dispositif est évident si on considère que les dévelop- pements P et S des cames avancent de droite à gauche suivant les droites respectives II et III. Lorsque le relais d'accouplement K s'excite, le pal- peur B glisse sur le segment p. Dans l'encoche de la came P le palpeur
V' peut ainsi arriver aussi dans la zone de glissière a de la came de gui- dage S.
En raison de l'inclinaison de la glissière a la tige V peut être en- trainée de droite à gauche à l'encontre de l'action du ressort F1 et fermer au bout d'un temps déterminé le contact à retard v. Le relais d'accouple- ment K retombe à la fin de l'impulsion J, et le levier H oscille sous 1' action du ressort F dans le sens des aiguilles d'une montre en revenant dans sa position initiale.
Les cames et éléments d'exploration correspondant au contact u des figures 2 et 6 ne sont pas nécessaires à la description pour le moment.
La figure 7 représente une forme de réalisation dans la pratique de l'exemple qui vient d'être décrit./Le tâteur des impulsions et le tâteur à retard sont réunis sous forme d'élément monobloc BV tournant autour d'un axe A. Cet élément monobloc comporte une lame de ressort F1 qui glisse sur le segment de contact des impulsions p, jusqu'à ce qu'elle soit poussée à la fin de l'encoche n dans le sens de l'axe contre la came de retard S, pour tomber au bout d'un temps déterminé dans son encoche se en permettant ainsi au relais d'accouplement K de fermer le contact à retard v à l'encon- tre de l'action du ressort F par l'intermédiaire du levier d'accouplement
H, de l'axe A et du levier auxiliaire H1.
Un moteur synchrone Sy actionne
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par l'intermédiaire d'une transmission de réduction de vitesse u1,u2 l'axe a sur lequel sont fixées les cames de guidage P et S. Les considéra- tions qui précèdent font comprendre immédiatement et sans ambiguïté de quelle manière ce dispositif peut être adjoint au récepteur du schéma géné- ral de la figure 2 et quelles sont les fonctions correspondantes qu'il remplit ; il est donc inutile de la décrire davantage en détail.
Les exemples décrits ci-dessus concernent la protection contre les impulsions parasites de courte durée. Si donc la durée d'une impulsion est plus courte par exemple que tv- tr, le relais de commutation KP ne peut pas s'exciter. Mais la durée normale tu-tr de l'impulsion J peut aussi être prolongée intempestivement par des influences perturbatrices.
Il est donc intéressant de protéger aussi le télé-récepteur contre ces impulsions prolongées, ou permanentes. A cet effet il convient donc, comme l'indiquent les figures 2 et 6, de complèter la combinaison des cames de guidage outre les cames des impulsions P et à retard S par une came de blo- cage T des impulsions de durée qui comporte un segment du contact t et de compléter en conséquence les éléments d'exploration par un tâteur de bloca- ge U des impulsions de durée. Le tâteur U coopère avantageusement à l'encon- tre de l'action d'un ressort F2 avec un autre contact en série u qui com- porte un cliquet d'arrêt i. le contact des impulsions de durée en passant sur le segment t des impulsions de durée au-delà de la gamme des impulsions de commande se ferme et est immobilisé dans cette position par le cliquet i.
Le fonctionnement de ce dispositif de blocage des impulsions de durée se comprend immédiatement d'après les explications relatives à la figure 6.
Le tâteur U' étant venu assez loin sur le segment t la tige U est entraînée de droite à gauche à l'encontre de l'action du ressort F2, ouvre finalement le contact et le bloque par le cliquet i. Lorsque l'impulsion de durée cesse, le relais d'accouplement K retombe, le levier H tourne en sens in- verse des aiguilles d'une montre, le contact u est débloqué et le disposi- tif est de nouveau prêt à fonctionner. On peut pour simplifier grouper le contact à retard v et le contact de blocage u sous forme d'ensemble mono- bloc u, v, figure 5, et actionner cet ensemble par un tâteur combiné à retard et de blocage V,U qui coopère avec un segment de contact combiné à retard et de blocage s, t.
On voit aussi immédiatement, figure 6, que les segments s et t des cames III et IV peuvent être combinés en formant une came de guidage commune.
La figure 8 représente une autre forme de réalisation de l'inven- tion, dans laquelle la combinaison des cames de guidage consiste en cames de guidage RP1 et PT entraînées par le moteur synchrone Sy par l'intermédiai- re de la transmission de réduction u1, u2, et en cames de guidage RP2 et S montées folles sur un axe auxiliaire a et tournant également àvec le sélec- teur synchrone par l'intérmédiaire des ressorts F1, F2.
D'autre part l'é- lément d'exploration consiste en un levier double H dont un des bras BU glisse sur le segment de contact pt de la came PT et l'autre VU sur le segment de contact a de la came S, dès que le relais d'accouplement K fait tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre le levier double H tour- nant autour d'un axe A par l'intermédiaire d'un levier auxiliaire h1 de l'axe auxiliaire b, d'un levier auxiliaire h2 et d'un levier auxiliaire h3 Les cames de guidage servent encore à faire passer un des éléments de contact k du contact à retard vu sur la came RP1et l'élément de contact supplé- mentaire k2 sur la came de guidage RP2.
Si le relais d'accouplement K est
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retombé, c'est-à-dire si le levier H a tourné dans le sens des aiguilles d'une montre, les éléments de contact k1, k2 reçoivent un mouvement parallè- le correspondant au mouvement parallèle des cames de guidage RP2 et RP1.
Mais si le relais d'accouplement K est excité, c'est-à-dire si le levier H tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre, de façon à faire venir son bras VU en prise avec la came S, cette came est retenue pendant un temps déterminé en raison de la forme du segment s à l'encontre del'action des ressorts F1, F2. Mais la came RP2 solidaire de la came S est également retenue. Il en résulte un mouvement relatif par rapport à la came RP1, de sorte que les éléments de contact K1, k2 du contact àretard vu se rapprochent et se ferment au bout d'un temps déterminé. La protection ainsi assurée par le dispositif décrit ci-dessus contre les impulsions de courte durée est facile à comprendre d'après les explications données à propos de la figure 2 et n'a pas besoin d'être décrite davantage.
Il est particulièrement avantageux de compléter la forme de réa- lisation du télé-récepteur de l'invention qui vient d'être décrite par un dispositif de protection supplémentaire contre les impulsions de durée, en seservant du contact en série vu en même temps à titre de contact à re- tard et de contact de blocage des impulsions de durée. A cet effet, il y a lieu d'intercaler dans le circuit de transmission de mouvement du relais d'accouplement K au levier H un cliquet d'arrêt i des impulsions de durée.
Le segment de contact! reçoit une forme qui a pour effet, lorsque le relais d'accouplement K reste excité pendant trop longtemps, de faire tour- ner le levier H dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que le cliquet i s'enclenche de droite à gauche à l'encontre de l'action d'un res- sort f et, au moyen d'un appendice o du levier h3, bloque les bras BU et VU du levier H en les empêchant d'agir sur les cames de guidage, jusqu'à ce que le relais d'accouplement K retombe en faisant revenir le dispositif en position de fonctionnement.
Les formes de réalisation de l'invention, telle que celle de la figure 8, sont particulièrement aptes à être montées sous forme d'élément de construction monobloc, qui peut être installé en supplément à n'importe quel moment sans modifier la construction d'un récepteur normal.
Les télé-récepteurs de l'invention sont particulièrement intéres- sants lorsqu'il s'agit de commander des éléments qui doivent être tout spécialement protégés contre les influences parasites, tels que par exemple les commutateurs de puissance.