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.Perfectionnements apportés aux procédés et dispositifs pour le ''réglage, par sans fil, des horloges-mères.
Tour obtenir la concordance entre les indications du temps on a déjà eu recours à des horloges-mères qui, en émettant des impulsions courtes de courant, répétées par exemple toutes les minutes, agissent sur un nombre quelconque d'horloges auxiliaires.
On obtient ainsi un ensemble d'horloges, reliées électriquement entre-elles et pour lesquelles on obtient une concordance entre' les indications horaires dans le domaine d'action seulement de chacune des horloges-mères. Comme de grands écarts ne peuvent être évités, même en ayant recours à des dispositifs précis et par conséquent coûteux, pour une horloge-mère, chargée de la commande, par un émetteur d'impulsions de courant, des horloges auxiliaires, il se produit, de cette manière, une différence entre les indications horaires des différents ensembles d'horloges qui
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est encore augmentée par intégration des différences qui se pro- duisent dans les deux sens, c'est-à-dire dans un cas par des écarts positifs ou avances et dans l'autre cas par des écarts négatifs ou retards.
En se basant sur l'état actuel de la technique on ne peut donc parler, à ce sujet, que d'une durée unitaire locale.
Pour écarter cet inconvénient et pour pouvoir étendre davantage le domaine dans lequel les indications noraires sont concordantes, on a déjà construit des horloges qui sont actionnées toutes les minutes par des impulsions de courant, transmises sans fil. Cette méthode implique toutefois que l'émetteur ainsi que le récepteur fonctionnent d'une manière continue ou non-interrompue et n'est guère économique . cause de la consommation permanente du courant et de l'usure excessive des parties constitutives.
Son application pratique n'a pu être réalisée pour la raison indis- pensable que ces systèmes dépendent nécessairement de postes émet- teurs spéciaux.
On connaît une autre disposition par laquelle on veut obtenir la synchronisation par la compensation, à des intervalles de temps déterminés et par exemple toutes les heures, de la diffé- rence existant entre les indications horaires des horloges par l'émission sans fil d'une impulsion spéciale de réglage et qui a une fréquence acoustique et une durée données. Même cette méthode, qui doit être absolument indépendante des émissions radiophoniques usuelles, ne parvient pas à résoudre le problème posé pour la rai- son que les écarts subsistent Inévitablement, même si les filtres du circuit émetteur présentent une sélectivité excellente et que la zone filtrée recueille les sons des fréquences voisines, qui se trouvent de part et d'autre de cette zone, ainsi que les fréquences exactement harmoniques.
La deuxième condition (durée) est insuffi- sante à cause de la limitation unilatérale de la durée minimum, de sorte que la possibilité d'un réglage défectueux continue dtexis-
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ter à cause de l'intervention d'une impulsion'accidentelle, dont la durée correspond ou est en dessous de la limite minimum adoptée, ou d'une impulsion qui s'est formée par exemple par 1''accumulation de perturbations atmosphériques. Ces défauts dtun fonctionnement certain sont d'autant plus graves quand il s'agit d'une horloge- mère car 1'effet d'une impulsion indésirable se répercute dans tout l'ensemble des horloges et dans des conditions telles que l'erreur ne peut plus être corrigée par une impulsion exac.te sub- séquente.
La présente Invention permet d'éviter, d'une manière certaine, les influences étrangères produit'es, par exemple, par l'accumulation de troubles atmosphériques ou par des impulsions qui sont, par hasard, voisines des impulsions adoptées, le régla- ge de 1*horloge-mère ne dépendant pas ni de l'émission d'une lui- pulsion spéciale, ni de l'arrêt',des émissions radiophoniques. Pour , obtenir ce résultat on procède au réglage intermittent de l'hor- loge-mère à l'aide d'une série d'impulsions émises sans fil sui- vant des séries différentes et avec des durées différentes. A cet effet on se sert, par exemple, d'un dispositif propre à recevoir un signal horaire correspondant.
Pour les modes de réalisation pratiques, indiqués ci-après, on règle ce dispositif pour un si- gnal horaire constitué'par quatre impulsions courtes et une impul- sion plus longue, séparées entre elles par des ,courts intervalles.
Les diverses impulsions sont recueillies, d'Une manière très pré- cise, par un analyseur d'horloge, soit avec tous leurs détails, ou par groupes et par intégration, la dernière impulsion du signal combiné, qui est mesurée par un contrôleur préalablement réglé, devant coopérer à la fin 'avec le contrôleur intégrateur. Pour obte- nir le fonctionnement correct de l'analyseur,'il est nécessaire que les impulsions se terminent exactement pour les valeurs adop- tées. Par conséquent, si les durées et les successions des impul-
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sions prédéterminées et les différents intervalles qui les sépa- rent ne sont pas respectés, l'analyseur revient toujours automati- quement à sa position initiale.
Le circuit du dispositif de ré- glage proprement dit n'est alors pas ferme.
Par le dispositif, établi selon l'invention, on obtient donc un téléréglage absolument sûr de l'horloge-mre et pour la première fois on est certain de pouvoir obtenir une durée unitaire universelle.
La source d'énergie, utilisée pour l'actionnement de l'norolge-mère, est constituée par une boite à ressort munie d'un dispositif qui non seulement permet la remonte et la détente du ressort en tenant compte de son élasticité constante, mais qui évite en même temps le danger d'une tension trop forte. En remon- tant constamment le ressort, à l'aide d'une transmission appro- priée, par un moteur Ferraris, ce ressort accumule une force pour le cas où il se produit une Interruption temporaire du courant.
La boite à ressort entraine, à l'aide d'une transmission plané- taire, d'une part, l'horloge qui fait tourner le déclencheur par l'intermédiaire d'un surmultiplicateur et d'un accouplement à glissement et, d'autre part, l'émetteur d'impulsions qui assure l'actionnement des horloges auxiliaires et qui est agencé de ma- nière telle qu'il puisse émettre non seulement à toutes les mi- nutes les impulsione normales de polarité alternante, mais éga- lement des Impulsions correctives spéciales pour lesquelles le sens du .courant correspond.-:, à la polarité de l'impulsion norma- le précédente. la vitesse de rotation de ce dispositif dépend du but poursuivi et est réglée par freinage à l'aide de courants parasites.
De plus, on peut se servir de deux boîtes à ressort distinctes pour actionner séparément l'horloge et l'émetteur d'im- pulsions, ces deux boites comprenant un mécanisme d'entraînement commun, actionne avantageusement à 1'aide des impulsions transmises
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aux horloges auxiliaire s./
Le déclencheur coopère avec un dispositif de réglage qui est excité par l'analyseur susdit au moment de la réception du signal attendu, par exemple une fois en 24 heures. Ce disposi- tif sert, en même temps, à la compensation des erreurs en plus ou en moins dans les indications horaires ce qui est obtenu par une avance, un recul ou un arrêt de ce dispositif sans influencer la marche de l'horloge.
Le récepteur sans fil de 'l'horloge-mère, dont le cir- cuit de sortie est accordé sur la fréquence du signal de réglage. et qui comporte, le cas échéant, un relais de fréquence, est ac- tionné chaque fois énviron deux minutes et pendant peu de temps, par'exemple pendant quatre minutes, avant que se produise la té- lécommande attendue des horloges. Ceci se produit à l'aide d'une horloge additionnelle adjointe à l'norloge-mère et qui non seule- ment assure lenclenchement réglable dudit récepteur, mais rem- plit en même temps la fonction dune horloge de contrôle.
Les dessins' ci-annexés montrent, à titre d'exemple, un mode de réalisation de linvention,
La Fig. l,montre, sehématiquement, la constitution de l'horloge-mère..
La Fig. 2 montre, semblablement, une variante simplifiée de l'analyseur.
La Fige 3 montre, en élévation, un détail du déclenchent]?.
La Fig. 4 montre un schéma d'un relais de fréquence qui peut être éventuellement utilisé.
Les Fige. 5 et 6 montrent, respectivement en plan et en coupe transversale'axiale, une'modification simple du dispositif de réglage.
L'norloge-mère comprend un récepteur, une horloge addi- tionnelle agencée pour enclencher des. commandes, un analyseur pour
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les signaux formée par des impulsions combinées et une minuterie spécialement adaptée à l'ensemble.
La minuterie comprend un moteur Ferraris 1 relié, par une transmission à engrenages appropriée, à la boite à ressort 2, celle-ci comprenant un dispositif connu 3 propre à empêcher que le ressort soit trop tendu. Pour éviter que le ressort puisse se détendre, pendant qu'il est en cours de remontage, on fait inter- venir une roue à rochets 4, occupant un emplacement approprié dans la transmission, qui coopère avec un cliquet à ressort 5.
La boite
2 assure l'entraînement d'un-- roue dentée (non montrée) d'un train planétaire 6 dont un.organe actionae la minuterie proprement dite qui, au bout des engrenages multiplicateurs convenables, est retenue a l'aide d'un échappement 'le Cette minuterie fègle la vitesse d'un pignon 8 qui est relié au déclencheur à l'aide d'un accouplement à glissement constitué par deux disques 9 et 10 reliés rigidement entre eux et dont les périphéries comportent des entailles décalées entre elles. Les entailles sont réparties régulièrement sur le contour des disques et celles du disque 9 sont décalées de la moitié d'une dent par rapport à celles du disque 10.
La somme des entailles des deux disques doit être un nombre entier égal au quo- tient du nombre 60 divisé par le nombre de tours du déclencheur en une heure. Pour l'exemple montré on a recours, en tout, à six entailles et, par l'effet des rapports de multiplication choisie, on fait tourner le déclencheur dix fois par heure. Les cliquets
11 et 12, qui coopèrent avec ces entailles, portent des queues qui viennent agir alternativement sur des ergots portés par une armature 13 à deux bras de manière que l'ergot, orienté dans un sens, puisse coopérer avec le cliquet 11 et l'ergot dirigé en sens inverse avec le cliquet 12.
Pour éviter que l'effet de la répartition exacte des entailles ne puisse être influencé, par exemple par une inexacti-
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tude dans la fabrication des cliquets, on constitue ces derniers de manière telle que le moment, où. chacun de ces cliquets pénètre -.dans l'entaille correspondante, puisse-être modifié aussi bien dans le sens positif que dans le sens négatif. Un mode de réalisation de ce dispositif est indiqué sur la Fig. 3 et dans ce cas on arti- cule les cliquets 11 et 12 à des leviers auxiliaires 14 et 15 à deux bras et qui, de leur côté, peuvent pivoter autour d'un axe fixe commun 16 en étant.actionnés pat des ressorts de compression
19 et 20 contre l'action de vis de réglage 17, 18.
En vissant ou en dévissant ces dernières on fait pivoter les bras des leviers auxiliaires et, par conséquent, les cliquets, sollicités par les ressorts 21, 22, pour les engager dans les entailles jusqu'à ce que l'exactitude voulue de cet engagement soit obtenue.
L'armature à deux bras 13 est déplacée à l'aide de la deuxième partie du train planétaire 6 à l'aide d'engrenages multiplicateurs appropriés et dont la vitesse voulue est réali- sée par l'effet de freinage exercé par les courants parasitaires formés à la suite de la rotation d'un disque 23 entre les pôles d'un aimant permanent 24.'Un pignon 25 sert à entraîner 1 ',émetteur d'impulsions pour la commande des horloges auxiliaires et cela d'une manière indépendante de l'armature à deux bras 13. Ce dispo- sitif est constitué par une came 26 à deux bossages calés sur l'a- xe du pignon 25 et par deux interrupteurs inverseurs à lames 27 et 28. La came 26 peut être montée avec l'armature 13 sur l'axe commun.
Avec le déclencheur coopère le dispositif de réglage proprement dit et celui-ci comprend deux leviers 29, 30 dont les pivots portent des segments dentés engrenant entre-eux. De plus, le levier 29 à deux bras, sollicité par un ressort de traction, est commandé par l'électro-aimant 31.
Pour contrôler les indications horaires on adjoint au
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dispositif, décrit ci-dessus, une horloge additionnelle qui com- porte un dispositif magnétique polarisé avec armature pivotante 32 et un dispositif de commande réglable comportant un pignon 33 calé sur l'axe de l'aiguille des minutes et qui, par l'intermédiaire d'une transmission à engrenages et à l'aide de deux cames 34, 35 et d'un disque d'arrêt 36, est mis en rotation. Les cames agissent, avec intervention judicieuse du disque d'arrêt, sur deux inter- rupteurs à lamelles 37 et 38.
Ce dispositif,coopère avec l'émetteur sans fil 39 dont le relais,40 ferme le contact 41 dès qu'un'son, ayant la fréquence attendue, traverse le circuit de sortie accordé par des filtres appropriés. A cet effet on peut utiliser, le cas échéant, le relais de fréquence.
Dans ce cas le circuit de sortie de l'émetteur 39 reste tout-à-fait normal et à la place du relais 40 on se sert du dispo- sitif selon la Fig. 4. Ce dispositif comprend, d'une part, un diapason 42 influencé par un électro-aimant 43 dont la bobine est reliée au circuit de sortie de l'émetteur 39 et, d'autre part, un aimant peimanent 44.. Quand la bobine de 1'électro-aimant 43. est traversée par un courant dont la fréquence correspond à la résonen- ce du diapason choisi, ce dernier commence à vibrer en conséquence et, comme connu, produit par induction un courant dans la bobine de l'aimant permanent 44.
Ce courant, convenablement amplifié et obtenu, le cas échéant, par la fermeture du contact 41, provoque la mise en jeu de l'analyseur des combinaisons d'impulsions. Cet analyseur com- prend deux contrôleurs dont un sert à détecter les impulsions cour- tes et à provoquer l'intervention de l'autre contrôleur qui s'oc- cupe de l'impulsion longue ou la démise. Le premier contrôleur est constitué, essentiellement, par une roue 45 portant, sur des parties distinctes de sa périphérie, deux séries de dents à ro-
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chets et une saillie 46, qui est en contact, à la position de repos, avec un ergot 47 en étant sollicité par le ressort 48, cet- te saillie 46 servant à la commande de l'interrupteur à lamelles 49.
Avec les dents à rochets, établies sur une partie a droite, de .la roue 45, coopère un cliquet 50 qui est articulé à un sec- teur denté 51 et qui est sollicité par un ressort vers lesdites dents. Ce cliquet 50 est constitué de manière telle que, lorsque le secteur denté 51 est à l'état de repos, ledit cliquet soit dé- gagé effectivement hors des dents à l'aide de l'erogt 52. Avec les dents à rochets, qui se trouvent sur une partie, à gauche, de la roue 45, coopère un cliquet 53 dépendant d'un levier 54, à deux bras, qui suppose à la pénétration du cliquet 53 entre les dents susdites à l'aide d'un ressort 55.
Ce levier 54 est attiré par un' électro-aimant 56 dès qu'un courant traverse la bobine de ce- lui--ci, le décollage du levier étant retardé, de la manière con- nue, pendant une durée prédéterminée. Le secteur denté oscillant 51, calé sur l'axe de la roue 45, est sollicité dans un sens par le ressort 57 et une saillie 58 de ce segment coopère avec l'in- terrupteur à lames 59. La vitesse du déplacement angulaire du seg- ment est limitée à l'aide d'un frein à ailettes 60 .entraîné par l'intermédiaire d'un frein d'engrenages par le secteur denté 51.
Un des éléments de ce train est muni d'un accouplement à sens uni- que (roue libre), non montré, de manière que l'effet de retenue du frein 60 puisse s'exercer seulement dans le sens du déplacement du secteur denté 51 par l'effet de la traction du ressort 57 alors que le mouvement de retour se fait instantanément à l'aide d'un levier 61 sollicité par un ressort 62 et dès que ce levier cesse d'être attiré par un électro-aimant 63.
Le deuxième contrôleur est constitué par un secteur den- té oscillant 64 qui porte une saillie 65, destinée à coopérer avec le cliquet 73 dont question ci-après et dont les dents peuvent
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entraîner, l'aide d'un train d'engrenages, un frein à ailettes
66 qui agit à l'aide d'une roue libre (non montrée) de la manière comme le frein 60 du premier contrôleur. Le levier 67, sollicita par le ressort 68, agit comme le levier 61, qui provoque le re- toux du secteur denté 64 ou maintient celui-ci à sa position ini- tiale contre l'action du ressort 69, quand le levier 67 n'est pas sollicité par l'électro-aimant 70.
Le levier 67 coopère avec une came 71 à deux bras qui limite,à l'aide du ressort ?2, le mouvement du cliquet 73 et le maintient dans une position pour laquelle il ouvre l'interrupteur à lamelles 74. Le mouvement de retour du secteur oscillant 64 est limité par l'ergot 75.
Le dispositif tel que décrit sert à une détection exacte dU!' signal horaire et peut être remplacé par un dispositif pour la réception intégrée. Dans ce cas on a recours au dispositif mon- tré sur la Fig. 2 qui comprend également deux contrôleurs dont un répond aux différentes Impulsions de la combinaison régula- trice alors que l'autre n'intercepte ou ne surveille que leur longueur totale y comprise celle des différents intervalles.
Le premier contrôleur comprend un secteur denté oscil- lant 76, sollicité par la traction du ressort 77 et par le frein à ailettes 78 analogue à ceux dont question plus haut. Sur le sec- teur 76 est monté, d'une manière isolée, un plus petit secteur 79 dont la position angulaire réglable peut être conservée à l'aide d'une vis de blocage 80. Le secteur porte, sur une partie de sa périphérie, deux segments isolés 81 et 82 entre lesquels se trou- ve une partie nue et conductrice de l'électricité. Ce secteur 79 coopère avec deux balais 83 et 84. Un levier 85 ramené, à l'aide du -ressort 86, le secteur 78 à sa position initiale ou le main- tient contre l'ergot 87 quand l'électro-aimant 88 le permet.
Le deuxième contrôleur est analogue à celui-ci décrit ,plus haut excepté qu'il est réglé pour d'autres longueurs de temps
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de sorte que les déplacements angulaires de son segment 64 sont freinés d'une manière plus prononcée. Pour cette raison on peut remplacer le frein à ailettes 86 par un dispositif de freinage plus puissant, par exemple par un frein à courants parasitaires ou analogue. L'analyseur pour la réception intégrée du signal horaire (Fig. 2) est complété par un relais 89 dont l'armature 90, coopérant avec l'interrupteur à lamelles 91, est attirée brusquement dés que la bobine du relais est traversée par un courant alors que son décollage est retardé, de la manière con- nue et après un temps prédéterminé, par des moyens électriques.
Le fonctionnement du dispositif tel que décrit est le suivant.
Les électro-aimants de 1'horloge auxiliaire 32, adjointe à l'horloge-mère, sont excités à des intervalles de temps égaux, par exemple toutes les minutes, et font' tourner, de la manière connue, l'axe de l'aiguille des minutes de cette horloge auxiliai- re et la roue dentée 33, calée sur c,et axe et qui entraîne, par leurs transmissions à engrenages correspondantes, les deux roues dentées solidaires des cames 34 et 35 ainsi que le disque d'arrêt 36. Les rapports de transmission sont choisis de manière telle que les cames 34 et 35 puissent faire un tour complet en une heure alors que le disque d'arrêt 36 fait un tour en 24 heures. Il en résulte que le bec de la came 35 vient, à chaque heure, en con- tact avec le doigt de l'interrupteur à lamelles 38 et celui de la came 34 avec le doigt de l'interrupteur 37.
Alors que le doigt de l'interrupteur 37 pénètre, pour chaque rotation de la came 34, derrière le bec de celle-ci, le doigt de l'interrupteur 38 est retenu à sa position dégagée par son contact avec le contour du disque d'arrêt 36 et la pénétration de ce doigt derrière le bec de la came;-35 n'est possible que lorsque l'encoche périphérique du disque 36 se présente, en mème temps, en regard de ce bec.
Pour les rapports de transmission adoptés, ceci ne se produit que
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toutes les 24 heures. La position angulaire de la came 34 est ré- glable et son bec peut être amené, à un emplacement tel que l'in- terrupteur 37 soit Influencé plus tard, par exemple quatre minutes plumard, que l'interrupteur 38. Comme ces interrupteurs sont montée en série, il est évident que le circuit fermé par l'interrupteur
33 est ouvert, à la fin ae la période de temps adoptée, Par l'in- terrupteur 37.
En ménageant plusieurs encoches dans le disque 36 il devient possible d'obtenir que le dispositif de commande de l'horloge auxiliaire ferme le circuit correspondant pendant un certain Nombre de périodes, exactement limitées, au cours de l'envoi des signaux de réglage. Il est évident que la fermeture et l'ouverture des deux interrupteurs se font instantanément et d'une manière absolument indépendante de la pente des rampes aboutissant aux becs des cames 34 et 35 en question.
Le récepteur sans fil 39, raccordé aux bornes 94 et 95 de la source de courant alternatif par l'intermédiaire des in- terrupteurs 37 et 38 et dont l'intervention est commandée par le dispositif de commande, décrit plus haut, de l'horloge auxlliai- re 32, provoque l'excitation du relais 40 des que son circuit de sortie est traversé par un son dont la fréquence correspond à celle du signal attendu. Par la fermeture du contact 41 on relie la bobine de l'électro-aimant 63 à la borne positive 92 d'une source de courant continu alors que l'autre extrémitéde cette bobine est reliée directement à la borne négative 94 de cette source.
En parallèle avec l'électro-'aimant 63 on obtient l'ali- mentation, par le contact 41, de 1'électro-aimant 56 dont la bo- bine estégalement reliée à la borne 93 à l'aide des plots de l'interrupteur à lamelles 59. L'électro 63 attire le levier 61 de sorte que le secteur libéré 51 tourne par leffet du ressort 57. De cette manière le cliquet 50, en cessant d'être retenu par l'ergot 52, pénètre par l'action de son ressort entre les
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dents correspondantes de la roue 45 de sorte que celle-ci est entrainée dans le même sens que le secteur 51. La vitesse de ces mouvements est déterminée par l',effet du frein 60.
En même temps l'électro-aimant 56 attire le levier à deux bras 54 ce qui libère le cliquet 53 qui, sous l'action de son ressort, vient prendre appui sur la périphérie de la roue 45.
Dans lecas cù le récepteur 39 a reçu effectivement le signal attendu, le contact 41 reste fermé pendant la durée de la première impulsion du signal combiné et, par, conséquent aussi, pendant., le temps pour lequel le contrôleur correspondant a été réglé. Dans ce cas le secteur oscillant 51 fait tourner la roue
45 dont une partie périphérique porte un groupe de dents à rochets, d'un angle qùi correspond à peu près à une dent et un tiers, Le but est ainsi atteint et la première impulsion de la combinaison adop- tée a agi. Le contact 41 interrompt le circuit fermé et le leviez
61 décolle par l'effet du-ressort 62 et ramène rapidement le sec- teur oscillant 51 à sa position primitive.
Le cliquet 50, en ve- nant en contact avec l'ergot 52, se dégage hors des dents de la roue 45 qui est alors maintenue à sa position, après avoir avancé d'une dent, par le cliquet d'arrêt 53 engagé entre l'autre groupe de dents de la roue 45. Le circuit de l'électro-aimant 56 est in- terrompu en même temps que celui de l'élecro-aimant 63 mais à cause de sa rémanence, accrue artificiellement, il ne permet le décollement du levier 54 et le dégagement du cliquet 53 que lorsque l'intervalle prévu entre l'impulsion reçue et la suivante a pu se produire. quand le signal attendu est détecté par le récepteur 39, celui-ci reçoit une nouvelle impulsion avant que le cliquet 53 se soit dégagé hors des dents de la roue 45 par l'effet du levier à deux bras 54.
Le relais 40 ferme alors pour la deuxième fois le contact 41 et le processus susindiqué recommence pour les lmpul- sions suivantes.
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Quand elle a recueilli les quatre impulsions courtes y coiupris les intervalles qui les égarent, la roue 45 a avancé de quatre dents et occupe une position pour laquelle la saillie 46 se trouve à proximité du doigt de l'interrupteur à lamelles 49.
La récepteur 39 reçoit alors la longue impulsion, qui est la der- nière de la combinaison adoptée. Le contrôleur, excité par l'é- lectro-aimant par suite d'une nouvelle fermeture du contact 41, entre en jeu et le cliquet 50 pénètre derrière la dernière dent de la roue à rochets 45.
A la suite du déout du déplacement an- gulaire de la roue 45, la saillie 46 de celle-ci vient en contact avec le doigt de l'interrupteur 49 pour le fermer. Comme la der- nibre impulsion du signal est longue et comme 1'électro-aimant 63 reste excité pendant toute la durée de l'impulsion, le secteur oscillant 51 continue son mouvement angulaire pendant une nouvelle période jusqu'à ce qu'il soit retenu par le levier 61, attiré par l'électro-aimant. De cette manière la saillie 58 vient en contact avec le doigt de l'interrupteur à lamelles 59 et celui-ci s'ouvre en interrompant le ci,.,cuit de l'élactro-aimant 56.
Quand la pé- l'iode de retardement (par suite de sa rémaence artificiellement accrue) de l'électro 56 est terminée, le levier 54 est refoulé par inaction de son ressort 55 et son bras écarte le cliquet 53 de la roua 45.
Ce processus a lieu au début et pendant une partie de la durée de la dernière impulsion (longue) qui termine le signal adopté. A partir de ce moment, la roue 45 ne dépend plus du cli- quetde letenue 53 et comme elle est maintenue en position unique- ment par le cliquet 50 du secteur 51, elle retourne à sa position initiale, par l'action du ressort 48, et elle'est maintenue à cette position par son contact avec l'ergot 47, dès que la dernière im- pulsion du signal est terminée
Par la fermeture de l'interrupteur 49 on obtient que la
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bobine de l'éledctro-aimant 70 est reliée à la borne 93, l'autre extrémité de cette bobine étant connectée à la borne 92.
L'élec- tro 70 est ainsi excité et attire le levier 67 ce qui libère et perme.t le mouvement du secteur 64 par l'effet de sori ressort 69.
' Le levier 6? déplace en outre le levier à deux bras 71 ce qui libère le cliquet 73 lequel, par la poussée de son ressort, oient en contact avec la partie circulaire du contour du secteur 64.
La vitesse angulaire de celui-ci est déterminée par l'effet de retenue obtenu par le frein à ailettes 66. A la fin d'une pério- de prédéterminée, la saillie 65 du secteur 64 se présente en re- gard du cliquet 73 qui, par l'effet de son ressort, s'engage der- rière Cette saillie et libère ainsi le doigt de 1''interrupteur
74 Celui-ci se ferme et la bobine 31 de l'électro-aimant est ainsi reliée à la borne 92, l'autre extrémité de cette bobine étant connectée directement à la borne 93. Par suite du retarde- ment voulu, l'excitation de l'électro-aimant 31 se fait immédia- tement avant la fin de lernière impulsion du signal.
Le secteur 64 continue donc sa rotation pendant un mo- ment, pendant lequel l'électro-aimant 31, à l'aide du dispositif décrit, exécute sa fonction pour le réglage proprement dit de l'horloge-mère.
Quand la longue impulsion est terminée, tout le signal .horaire a été transmis. Par l'ouverture du contact 41, le relais 40 interrompt le circuit de l'électro-aimant 63 et le secteur 51 retourne, de la manière décrite, à sa position initiale. De cette manière l'interrupteur 59 se referme sans avor une influ- ence sur l'électro-aimant 56 par le circuit de celui-ci est rompu par l'interrupteur 41. La roue à rochets 45, qui n'est plus re- tenue par le cliquet 53, suit le mouvement de retour du secteur 51 par l'action de son ressort 48 Jusque ce qu'il soit venu occu-
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per sa position initiale en contact avec l'ergot 4?. Il ouvre ain- si l'interrupteur 49 établi dans le circuit de 1'électro-aimant 70.
Le bras 67, sollicité par le ressort 68, décolle et le levier 71 bascule sous l'effet de son ressort 72 en sens inverse. De cette manière il refoule le cliquet ?3 vers le doigt de l'interrupteur
74 pour ouvrir celui-ci et interrompre le circuit d'excitation de l'électro-aimant 31. Comme les dents du secteur 64 sont lioérées, celui-ci retourne rapidement à sa position de repos, en contact avec l'ergot 75. L'analyseur, dont la fonction est donc remplie, est prêt à recevoir un nouveau signal.
Si une seule des courtes impulsions n'a pas la longueur requise, le réglage de l'horloge ne peut évidemment pas se faire.
Il est alors indifférent que cette longueur soit moindre, par exem- ple en vue de raccourcir la durée du signal, car dans ce cas on 'n'obtient pas le déplacement angulaire nécessaire de la roue 45, à denture partielle, puisque le cliquet 53 ne peut pas s'engager entre ses dents de sorte que cette roue retourne à sa position Initiale. Par contre, quand on augmente la longueur de l'une quel- conque des impulsions, la saillie 58 coupe le circuit de ltélec- tro-aimant 56 et le cliquet 53 se dégage, à un moment qui ne con- vient pas, hors des dents de la roue 45. Le résultat est le même et la roue 45 retourne à sa position initiale.
Le même processus se produit quand on modifie la longueur ou la durée de l'un quel-, conque des intervalles, qui séparent les impulsions. La sûreté de fonctionnement de ce dispositif est encore augmentée par le deuxièm me contrôleur, qui exige une longueur minimum et' pien déterminée pour la dernière impulsion du signal.
Le dispositif tel que décrit peut être remplacé par un autre analyseur, montré sur la Fig. 2;et qui détecte le signal régulateur par intégration ou addition des impulsions et des intervalles qui les séparent. Ce dispositif fonctionne connue suit:
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Le relais 89 et l'électro-aimant 88 sont intercalés dans un cir- cuit commande par un contact¯analogue à celui désigné par 41 sur la Fig. 1. Ils sont donc alimentés d'une manière indépendan- te du signal reçu et agissent de la manière suivante. Dès que le levier 85 est attiré par l'électro 88 et permet, par consé- quent, le déplacement angulaire du secteur 76, le relais 89 entre en action pour fermer l'interrupteur 93 par attraction de son'ar- mature 90.
L'électro-aimant 70 provoque la mise en marche du dis- positif décrit ci-dessus et dont le fonctionnement a été expliqué à l'aide de la Fig. 1. La seule différence est que la durée pres- crite pour le déplacement angulaire du secteur 64, pour le dis- positif selon la Fig. 2, correspond à la longueur totale du si- gnal horaire attendu, y compris les longueurs des différents intervalles, alors que cette durée, dans le cas de la Fig. 1, cor- respond uniquement à la longueur de la dernière et longue impul- sion.
En admettant que le signal attendu soit reçu, il se produit un intervalle après la durée prescrite de la première impulsion. Le circuit de l'électro-aimant 88 est interrompu, le levier 85 décolle sous la poussée du ressort 86 et amène le sec- teur oscillant 76 à une position pour laquelle il est en contact avec la butée 87, avant que ce sécteur ait atteint sa position active. En même temps on inter impt le circuit du relais 89. L'ar- mature 90 de celui-ci reste toutefois au collage à cause de la rémanence artificiellement accrue du relais 89. Quand la*durée de l'intervalle n'excède pas celle du retardement du relais 89, la deuxième impulsion se produit plus tôt que ne se fait l'ouver- ture de l'interrupteur 91 par l'armature 90 de sorte que le mou- vement continu du secteur 64 n'est pas interrompu ni troublé.
De cette manière on (obtient que le contrôleur, commandé par l'é- lectro-aimant 70, additionne ou intègre les différentes impul- ions et les intervalles du signal horaire alors que pour le deu-
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xième contrôleur, commandé par l'électro-aimant 88, le secteur oscillant 76 est ramène, après la fin de chaque impulsion, à sa position initiale. Ce n'est que pour la dernière impulsion longue que le petit secteur 79 atteint une position active pour laquelle sa partie conductrice, comprise entre ses parties iso- lantes 81 et 82, ferme le circuit entre les deux balais 83 et 84.
Par suite du réglage adopta pour la vitesse de l'emplacement approprié donné au petit secteur 79, la. fermeture du circuit par .
83 et 84 se fait avant la fin de la dernière impulsion c'est-à- dir à un moment où. le secteur 64 est déplace, par rapport au cliquet 73, de sorte que celui-ci peut pénétrer derrière la saillie ou dent 65 en fermant ainsi l'interrupteur 74 ce qui provoque, au marne moment, la fermeture du circuit de l'électro- aimant de réglage 31.
Il est évident que l'analyseur intégrateur empêche, d'une manière certaine, le réglage non-voulu de l'horloge-mère car il a besoin, pour ce réglage, que l'on recueille le signal prescrit et qui répond à des conditions prédéterminées.
Le fonctionnement de la minuterie est le suivant. Le moteur Ferairs, relié d'une manière permanente aux cornes 94 et 95 d'une source de courant alternatif, entraîne la boîte à .ressort 2 et fournit en même temps son énergie motrice, par l'intermédiai- re du train planétaire, d'une part, à l'horloge proprement dite et, d'autre part, au dispositif émetteur des impulsions vers les horloges auxiliaires et l'horloge additionnelle. Le déclencheur, entraîné par la minuterie,tourne dans le sans des aiguilles de l'horloge. Sa coopération avec les cliquets Il et 12 se fait d'une manière telle que le cliquet 11 puisse pénétrer dans les entailles du disque 9 et la cliquet 12 dans celles du disque 10.
A cause de la répartition de ces entailles, les cliquets 11 et 12 oscil- lent alternativement à des intervalles de temps égaux, par exemple
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toutes les minutes. Quand le cliquet 12, par exemple, pénètre dans une entaille du disque 10, le cliquet 11 repose sur le contour du disque 9 et son extrémité prolongée forme une butée pour un ergot monté sur 1''armature 13 à deux bras. Quans le déclencheur continue sa rotation, le cliquet 11 s'engage dans une entaille du disque 9, ce qui écarte la butée de l'ergot de l'armature 13 et celle-ci, en étant entraînée par le train planétaire, tourne à une vitesse déterminée par l'effet de retenue obtenu à l'aide du dispositif de freinage décrit plus haut.
Apres une rotation de 180 , l'ergot, monté sur l'extrémité de l'autre bras de 'cette armature 13, vient en contact avec le prolongement du cliquet 12 déjà dégagé hors de l'entaille du disque 10 et l'armature 13 est ainsi arrêtée pendant une nouvelle période et avant que le disque 12 puisse à nouveau pénétrer dans l'entaille suivante du disque 9, c'est-à-dire pen- dant une minute. Ce fonctionnement se répète constamment.
Le disque 26, à deux bossages, est déplacé angulairement à l'aide de la roue dentée 25 et indépendamment de l'armature 13, à deux bras. Pendant le fonctionnement, ce disque tourne, à chaque minute, d'un demi-tour en agissant ainsi alternativement sur les deux interrupteurs-inverseurs 2? et 28 en refoulant, pendant cha- que demi-tour et deux fois de suite, le doigt de l'interrupteur 2? alors que celui de l'interrupteur 28 reste au repos. Pendant le demi-tour suivant, l'interrupteur 27 reste au repos et l'interrup- teur 28 est actionné deux'foie de suite.
De dette manière on ob- tient que le disque 26 à deux bossages envoie, à chaque minute, dans le circuit relié aux bornes 96 et 9? et connecté aux horlo- ges auxiliaires (y comprise l'horloge additionnelle adjointe à l'horloge-mère), non seulement une impulsion motrice normale, mais également une impulsion correctrice spéciale. Il résulte de la description ci-dessus et du schéma de montage que le sens du cou- rant des impulsions émises change alternativement à chaque minute
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de sorte que la polarité de l'Impulsion correctrice est obliga- toirement identique à celle de l'impulsion principale.
La compensation des écarts de temps, qui sa sont pro- duits, a lieu à l'aide du dispositii régulateur proprement dit qui est mis en marche par l'excitation de 1'électro-aimant 31, de la manière décrite plue haut, cet électro-aimant, en attirant un bras du levier 29, provoquant le déplacement de l'autre bras de ce levier. A l'aide de secteurs dentés, engrenant entre-eux et calés respectivement sur les pivots des leviers 29 et 30, on ob- tient le déplacement angulaire du levier 30 mais en sens inverse.
Le mouvement de ces deux leviers est donc analogue à celui des mâ- choit d'une pince plate et on obtient que l'un des leviers, en se formant, vient se placer sur le passade d'un des ergots montés sur la disque 9 ou 10 correspondant. Si l'horloge retarde, l'er- got se trouve dans 1- domaine d'action du levier 30.
Par le dépla- cement de celui-ci vers le plan médian aes deux leviers 29 et 30, il fefoule les deux disques 9 et 10 suivant un angle correspondant au retard. On amené ainsi une entaille en regard du cliquet Il ou 12 qui, à ce moment, empêchait le mouvement de l'umateure 13 à deux bras.
le cliquet intéresse pénètre'dans cette entaille et 1'armature 13 fait un demi-tour de sorte qu'on lance une impulsion dans le circuit des horloges auxiliaires (etde l'horloge addi- tionnelle) qui, sans l'intervention du dispositif régulateur, au- fait seulement été envoyée à la fin de la période qui correspond au fetard existant par rapport à l'heure exacte ou unitaire.
Quand l'horloge avance et que l'écart se fait en sens inverse, un ergot se trouve dans le domaine d'action du levier 29 et celui-ci re- foule alois 'cet ergot vers le plan médian des deux leviers 29 et 30 en entraînant ainsi les deux disques 9 et 10 en sens inverse par rapport à celui de leur mouvement normal. L'émission d'une nouvelle impulsion est ainsi retardée exactement d'un-.; période
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correspondant à l'avance qui existait.
Comme les disques 9 et 10 sont munis de six entailles dont la longueur correspond aux subdi- visions du temps en six minutes et portent trois ergots compensa- teurs, la remise à l'heure, à l'aide du déclencheur, peut se fai- re pendant chaque deuxième minute, par exemple à la fin de la minu- te entière, suivante,.'
Il résulte de ce qui précède que le dispositif régula- teur, actionné par des moyens susdits, compense les écarts de temps, aussi bien positifs que négatifs, uniquement par le régla- ge du déclencheur qui est entraîne par l'accouplement à glissement dont question plus haut, donc sans influencer la marche de la rainu- terie proprement dite.
Comme cet accouplement exerce, au moment de la remise à l'heure, un certain effet de freinage sur cette minu- terie, le fonctionnement de celle-ci et de lhorloge risquerait d'être arrêté, alors que la remise en marche ne peut être obtenue qu'à l'aide d'une impulsion fournie de l'extérieur. Pour cette rai- son il est préférable d'avoir recours à un embrayage magnétique, avantageusement actionné par l'électro-aimant servant à la remise à l'heure. Un dispositif de ce genre est montré, à titre d'exemple, sur les Fige. 5 et 6.
Dans ce cas on remplace les leviers 29, 30 de la pince compensatrice par une armature 98 qui tourne entre les pôles de 1'électro-aimant 31 et qui est calée sur 1'* arbre 99 de l'organe de serrage 100 de l'embrayage dont le plateau 101 est engagé librement sur l'arbre 99 et peut agir sur la minuterie alors que l'autre plateau 102 est calé sur cet arbre.