Mécanisme intégrateur. La présente invention se rapporte à un mécanisme intégrateur du type comprenant un compteur entraîné mécaniquement qui in dique, par exemple, un nombre total d'événe ments d'une nature donnée qui se sont pro duits pendant une certaine période, ou qui indique le temps pendant lequel un nombre total d'événements s'est produit.
Par événements, on entend ici une action discrète ou continue, par exemple le passage de particules en un point donné ou l'écoule ment d'une certaine quantité d'un fluide, et cette expression se rapporte soit au compor tement d'objets concrets, tels que des parti cules, ou encore le passage de quantités d'élec tricité. C'est ainsi que des mécanismes inté grateurs du type décrit peuvent se trouver, par exemple, dans des instruments actionnés par des cellules photoélectriques et destinés à compter le nombre de personnes entrant dans une aire donnée, dans des appareils de mesure intégrateurs du courant d'un fluide, ou dans des appareils mesurant des liM'h.
Dans tous les mécanismes du type décrit construits jusqu'ici, il n'est pas possible d'ana lyser les totaux enregistrés, afin de trouver quelle proportion de ces totaux est constituée par des événements se produisant avec une intensité ou une vitesse déterminée, ou entre certaines limites déterminées d'intensité -ou de vitesse. Par exemple, dans un appareil de me sure de liWh de construction normale, il n'y a pas moyen de déterminer quelle partie du nombre total d'i ités enregistrées est con sommée à pleine charge, à faible charge, ou par exemple entre des limites de demi-charge et de pleine charge.
L'invention a pour but de permettre une telle analyse.
Le mécanisme intégrateur selon l'inven tion est caractérisé en ce qu'il comprend au moins un compteur entraîné mécaniquement, un élément entraîneur dont la vitesse dépend de la valeur instantanée à enregistrer, cette valeur étant comprise entre des limites déter minées, un élément entraîné par un méca nisme à vitesse constante, des moyens d'em brayage sensibles à la vitesse de l'élément en traîneur et destinés à accoupler le compteur à l'un desdits éléments quand la vitesse de l'élément entraîneur atteint l'une des limites susdites, et des moyens de débrayage destinés à découpler le compteur dudit élément quand la vitesse de l'élément entraîneur atteint l'autre des limites susdites.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, deux formes d'exécution du m'e- canisme intégrateur objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue schématique de la première forme d'exécution.
La fig. 2 est une vue schématique de la seconde forme d'exécution.
La fig. 3 est une vue schématique d'un relais du type à engrenage différentiel cons tituant une partie du mécanisme selon fig. 1 ou fig. 2. -Toute partie figurant sur plusieurs des figures est désignée chaque fois par le même numéro de référence.
Dans la forme d'exécution représentée à la fig. 1 qui se rapporte à un appareil de me sure des kWh, le mécanisme comprend un dis que indicateur de mesure 1 dont un axe 2 est relié, au moyen de roues dentées 3, 4, 5 et 6, à des arbres auxiliaires 7, 8; 9 et 1.0 respec tivement. L'arbre 7 est couplé directement à un premier compteur 11 qui indique le nom bre total d'unités d'électricité mesurées par l'appareil pendant son fonctionnement.
Cet arbre 7 est relié aussi à une roue solaire 1.2 d'un engrenage différentiel<B>Dl</B> dont les roues planétaires sont indiquées schématiquement en 13 et sont portées de la manière ordinaire par un support planétaire cl, qui est relié par un arbre 14 à un premier compteur par tiel 15 destiné à enregistrer le nombre d'uni tés consommées dans le domaine compris par exemple entre la charge à vide et les 25 % de la pleine charge. Une seconde roue solaire 16 du différentiel<B>Dl</B> est montée sur un arbre creux 17 entourant l'arbre 14 et portant une roue dentée 18 dont le rôle sera décrit plus loin.
Les arbres auxiliaires 8, 9 et 10 portent chacun des roues dentées 19, 20 et 21 respec tivement, et des pièces d'embravages à voie unique 22, 23 et 24 correspondants dont les autres pièces sont montées sur des arbres ba ladeurs 25, 26 et 27 respectivement qui por tent aussi des roues solaires 28, 29 et 30 de relais différentiels correspondants Dg, D3 et D4.
Les autres roues solaires 31, 32 et 33 de ces différentiels sont connectées chacune à l'un des éléments de nouveaux embrayages à voie unique 34, 35 et 36 dont les autres élé ments sont entraînés respectivement par des roues dentées 37, 38 et 39 qui coopèrent avec des roues dentées 37a, 38a et 39a montées sur un arbre 40 qui est entraîné par un mo teur synchrone ou un mécanisme à. vitesse constante similaire 41. Les lignes pointillées 37b, 38b et 39b indiquent la connexion par engrenage entre les paires correspondantes de roues dentées.
Chacun des supports planétaires d,,, <I>d3</I> et d4 peut prendre un mouvemënt rotatif dont la liberté est limitée, ce mouvement se faisant autour d'axes communs aux deux roues so laires des relais différentiels respectifs D2, D3 et D4, et ces supports sont couplés méca niquement, par des leviers indiqués en 42, 43 et 44 respectivement, à des arbres 45, 46 et 47 montés à une de leurs extrémités dans des paliers 48, 49 et 50 respectivement, de manière à pouvoir prendre un mouvement de bascule- limité.
Les extrémités des arbres 45, 46 et 47 éloignées des paliers susdits portent des roues dentées 51, 52 et 53 respectivement, qui peuvent être déplacées pour s'engager avec les roues dentées correspondantes 19, 20 et 21 montées sur les arbres auxiliaires 8, 9, 10 ou pour se dégager de ces roues, sous la commande des supports planétaires d2, d3 et d4. Quand les roues dentées 51, 52, 53 n'en grènent pas avec les roues dentées 19, 20,.21, elles s'engagent avec des arrêts 51a, 52c,, 53a qui, dans ce cas, empêchent, la rotation des arbres 45, 46, 47.
La disposition est telle que tant que la vitesse de rotation de l'une des roues solaires 28, 29 ou 30 de chaque diffé rentiel est supérieure à celle de l'autre roue solaire correspondante 31, 32, 33, le support planétaire respectif d2, da ou d4 est incliné dans la position où il maintient l'arbre asso cié 45, 46 ou 47 dans une position telle que la roue dentée 51, 52 ou 53 montée sur lui engrène avec la roue correspondante 19, 20 ou 21, de sorte que l'arbre 45, 46 ou 47 est mis en rotation par le disque 1 au moyen des roues dentées 4, 5 ou 6.
A l'extrémité adjacente aux paliers 48, 49, 50, les arbres oscillants 45, 46, 47 portent respectivement des pignons 54, 55, 56 qui en grènent avec des roues dentées correspondan tes 57, 58, 59. Ces dernières sont montées res pectivement sur des arbres 60, 61, 62. Les arbres 60 et 61 portent chacun, à leur autre extrémité, une roue solaire 63, 64 de deux nouveaux engrenages différentiels D5 et D6 respectivement, dont les supports planétaires d5 et d6 sont montés sur des arbres 65 et 66 qui sont directement couplés à des compteurs par- tiels 67 et 68. L'arbre 62 est couplé directe ment à un quatrième compteur partiel 69.
Les arbres 60 et 61 sont également reliés, par des roues dentées 70 et 71, des axes 72 et 73 et des roues dentées 74 et 75, aux secondes roues solaires lé et 63a des engre nages différentiels D1 et ' D5 respectivement, la roue dentée 74 engrenant avec la roue den tée 18 déjà mentionnée. L'arbre 62 est relié par un train d'engrenages 76 à la seconde roue solaire 77 de l'engrenage différentiel D6.
Chaque engrenage différentiel Dl, D5 ou D6 fonctionne comme suit: Quand la première roue solaire 12, 63 ou 64 du différentiel est mise en rotation à une vitesse supérieure à celle de l'autre roue solaire 16, 63a ou 77, le le support planétaire associé dl, d5 ou d6 tourne autour de l'axe commun des roues solaires pour entraîner le compteur partiel associé 15, 67 ou 68.
Les divers trains d'en grenages entre l'axe 2 et les roues solaires.<B>16,</B> 63a ou 77 sont sélectionnés par les arbres oscillants 45, 46, 47, de telle manière que la première roue solaire 12, 63 ou 64 soit mise en rotation avec une vitesse supérieure à celle de la seconde roue solaire correspondante 16, 63a ou 77, seulement dans des domaines dé- tel-minés différents de vitesse du disque 1 qui correspondent aux charges respectives sur le système auquel l'appareil de mesure est con necté.
Ainsi, si l'on considère premièrement l'engrenage différentiel Dl, sa première roue solaire 12 est entraînée directement par l'en grenage 3 et l'axe 2, tandis que sa seconde roue solaire 16 est entraînée, par l'intermé diaire des roues dentées 18, 74, de l'arbre 72, des roues dentées 70, de l'axe 60, des roues dentées 57 et 54, de l'arbre 45 et des roues dentées 51, 19, par l'arbre auxiliaire 8 qui est mis en rotation par l'engrenage 4 depuis l'axe 2. Les différents rapports de ces engre nages sont choisis de manière que lorsque les roues dentées 19, 51 engrènent, les vitesses des deux roues solaires 12, 16 de l'engrenage différentiel Dl soient égales, les sens de rota tion étant opposés.
Dans ces conditions, par conséquent, il n'y a pas de rotation résultante du support planétaire dl et son axe 14 reste fixe, de sorte que le compteur partiel corres pondant 15 n'enregistre rien. Ainsi, l'entraî nement du compteur depuis l'élément entraî neur est neutralisé.
Si, par exemple, le compteur 15 doit indi quer le nombre d'unités consommées dans un domaine inférieur de charges, soit de 0 aux 25 % de la pleine charge, la roue dentée 51 ne doit pas engrener avec la roue. dentée 19.
Quand la charge du système auquel est con necté l'appareil de mesure atteint, en descen dant, les 25 /0 de la pleine charge, la roue solaire 31 est entraînée par l'embrayage 34 à une vitesse plus grande que la roue solaire 28, de sorte que le support planétaire d2 est mis en rotation et débraye les roues dentées 51 et 19. Par conséquent, la roue solaire 16 du différentiel Dl s'arrête. Le support dl com mence à tourner en entraînant l'arbre 14 qui commande le compteur 15. Puisque le support planétaire d2 n'a qu'une liberté de mouve ment limitée, il s'arrête ensuite; l'arbre 25 est entraîné à une vitesse plus grande que celle de l'arbre 8; le dispositif d'embrayage 22 se débraye. L'effort résultant sur l'axe du pi gnon planétaire maintient le support d2 dans sa position limite correspondante.
Dès que la charge, en montant, dépasse les 25 %, l'arbre auxiliaire 8 commence à tourner à une vitesse supérieure à celle de la roue solaire 31, de sorte que l'embrayage 22 commence à entraîner la roue solaire 28. Ce changement de la vitesse renverse le sens de l'effort sur le pignon planétaire et fait que le support planétaire<I>d2</I> se déplace dans son autre position limite, et que le levier de con nexion 42 déplace l'arbre 45 et fait engrener les roues dentées 51 et-19, comme représenté. La rotation du support planétaire<I>d2</I> étant ensuite arrêtée, la roue solaire 31 tourne au tour du pignon planétaire à une vitesse supé rieure à celle de la roue dentée 37, de sorte que l'embrayage à voie unique 34 se débraye.
L'effort sur cet embrayage est suffisant pour maintenir le support planétaire d2 dans cette position, de sorte que l'arbre 45 est maintenu dans la position d'engrenage. Les deux roues solaires 12, 16 du différentiel Dl tournent alors à la même vitesse et en sens opposé, et aucune nouvelle unité n'est alors enregistrée par le compteur partiel 15 jusqu'à ce que la charge tombe au-dessous de 25 %, moment au quel les conditions initiales sont restaurées, c'est-à-dire que la roue solaire 31 est entrai- née par le moteur synchrone 41, tandis que la roue solaire 28 est folle et que l'arbre oscil lant 45 est déplacé en arrière dans la position où la roue dentée 51 n'engrène pas avec la roue dentée 19 sur l'arbre- auxiliaire 8.
Le différentiel<B>Dl</B> redevient alors actif pour faire tourner l'arbre 14 et continuer l'enregis trement de la consommation à basse charge. Les engrenages différentiels Ds et D,5, les trains d'engrenages associés et les roues den tées 20, 52 fonctionnent de la même manière dans le domaine suivant des charges couvert par le compteur 67, ce domaine allant par exemple des 25 aux 50 % de la pleine charge. L'instant auquel le compteur 67 commence à enregistrer est déterminé par le rapport d'en grenage 38, 38a.
L'entraînement du compteur 67 se fait depuis l'axe 2 par l'arbre 45 qui, comme on l'a vu plus haut, reste en position d'engrenage aussi longtemps que la charge du système excède la limite supérieure du compteur 15, et cet entraînement est inter rompu quand les roues dentées 20, 52 sont amenées à engrener l'une avec l'autre par le fonctionnement du relais différentiel Ds et par l'intermédiaire des engrenages 71., 75, d'une manière semblable à celle décrite ci- dessus pour le compteur 15 et ses engrenages d'entraînement associés.
Dès que les roues 20, 52 engrènent, le compteur 68 commence à enregistrer et con tinue à le faire jusqu'à ce que le relais diffé rentiel D4 fonctionne quand la charge du système atteint la limite supérieure du do maine correspondant à ce compteur. Quand cela se produit, la roue dentée 53 vient engre ner avec la roue dentée 21 sur l'arbre auxi liaire 10, de sorte que le compteur 69 com mence à enregistrer, tandis que les roues so laires 64, 77 du différentiel D6 sont mises en rotation à urge vitme égale et en sens opposé, ce qui supprime l'enregistrement du comp teur 68. Tant que la charge excède le domaine du compteur 68, le compteur 69 continue à enregistrer les unités consommées.
Afin qu'on puisse obtenir une valeur moyenne de la consommation enregistrée par chacun des compteurs 1.5, 67, 68, 69, des dis ques horaires 15a, 67a, 68a et 69a sont asso ciés respectivement à ces compteurs. Chacun de ces disques est entraîné par un support planétaire d7, ds ou<I>dg</I> d'un engrenage diffé rentiel D7, Dg ou<B>Dg</B> correspondant. Une pre mière roue solaire 78 du différentiel D7 est entraînée continuellement par un arbre 79 et un engrenage 80 depuis l'arbre 40 à vitesse constante.
L'autre roue solaire 81 du diffé rentiel D7 est couplée par une connexion 82 de rapport 1:1 à un arbre 83, sur l'autre extrémité duquel est fixée une pièce mobile d'un cliquet ou d'un embrayage 84 dont une autre pièce est fixée à l'extrémité d'un arbre 85 qui est entraîné par un engrenage 80a ayant le même rapport d'engrenage que l'en grenage 80. Quand l'embrayage 84 est-en- gagé, la roue solaire 81 tourne à la même vitesse que la roue solaire 78 et en sens opposé, de sorte que le support planétaire d7 reste stationnaire et que le disque 15a cesse d'enregistrer le temps.
L'embrayage 84 est actionné par un levier 86 solidaire du levier 42, de manière à. être engagé quand l'arbre oscillant 45 est déplacé pour amener les roues 19, 51 en engrenage. Le disque 15a est alors actionné pour enre gistrer le temps aussi longtemps que le comp teur 15 fonctionne pour enregistrer les unités consommées dans son domaine, et le taux moyen des unités consommées indiquées par ce compteur peut être facilement calculé.
La roue solaire 81 du différentiel D7 est. directement connectée à une roue solaire 8 7 du différentiel D8, de sorte que dès que l'en traînement à partir du disque 1 est trans féré du premier compteur partiel 15 au se cond compteur partiel 67, le disque 67a, qui est entraîné par le support planétaire d8, commence à enregistrer le temps de fonction- nément de ce, second compteur 67.
Une autre roue solaire 88 du différentiel Ds est cou plée de même à l'arbre 40 à vitesse constante par une connexion 89 de rapport 1:1, un arbre 90, un embrayage 91 et un engrenage 80b, l'embrayage 91 étant actionné par le différentiel D3 de la même manière que l'em brayage 84 par le différentiel D2.
La roue solaire 88 du différentiel D3 est à son tour connectée directement à une roue solaire 92 du différentiel Dg, dont le support planétaire d9 entraîne le disque 68a. Une au tre roue solaire 93 du différentiel D9 est cou plée à la fois directement au disque 69a et, par l'intermédiaire d'un embrayage 94, à l'ar bre 40. Les disques 68a et 69a sont ainsi en fonction pour indiquer les périodes de fonc tionnement des compteurs associés 68-et 69.
Bien qu'on ait décrit des relais<I>D2,</I> D3, D4 du type à engrenage différentiel dans les quels un axe se déplace pour amener une roue dentée montée sur ce dernier à engrener avec une roue dentée entraîneuse ou, au con traire, pour supprimer cette connexion, il est entendu qu'on peut utiliser tout autre dispo sitif d'embrayage alternatif. Par exemple, chaque support planétaire à2; d3, d.4 peut être associé à une articulation mécanique appropriée pour commander un élément glis sant d'un embrayage à cliquet, grâce auquel l'arbre 45, 46 ou 47 peut être embrayé avec un autre arbre entraîné positivement par l'axe 2, ou débrayé de cet arbre.
On peut uti liser toute autre forme d'entraînement amo vible, et les supports planétaires peuvent être prévus pour actionner des contacts dans des circuits de relais électromagnétiques, afin d'assurer l'engagement et le dégagement du dispositif d'embrayage.
Dans le mécanisme représenté, il est prévu une carte 95 qui se déplace en fonction du temps, avec laquelle coopèrent trois plumes 96, 97 et 98. La plume 96 est couplée méca niquement, par une connexion représentée par la ligne pointillée 99, au levier 42 actionné par le support planétaire d2 du différentiel D2. La connexion est telle que la plume 96 est déplacée sur la carte 95 quand le support d2 est. déplacé d'une, position limite à l'autre. Les plumes 97 et 98 sont commandées de même par des connexions 100 et<B>101</B> respectivement et par les supports planétaires d3, <I>d4</I> des dif férentiels D3, D4 correspondants.
Chaque plume 96, 97, 98 produit ainsi un enregistre ment visible correspondant 96a, 97a, 98a de la consommation enregistrée par le disque 1. dans les différents domaines de charge re présentés respectivement par les compteurs partiels 67, 68, 69.
Il est entendu qu'on peut utiliser toute forme appropriée de dispositif. à course uni directionnelle autre que des embrayages à voie unique 22, 23, 24, 34, 35, 36. De même,, ces dispositifs peuvent être, supprimés dans les entraînements des roues solaires des dif férentiels D2, D3, <I>D4</I> et les supports plané taires d2,<I>d3,</I> d4 de ces différentiels peuvent être engagés à friction avec les leviers res pectifs 42, 43, 44 et les pièces correspondantes faisant fonctionner les embrayages 84, 91, 94, de manière à tourner continuellement et à exercer l'effort nécessaire pour maintenir les éléments commandés par les relais dans les positions requises, à tout instant donné pendant le fonctionnement du disque 1.
Les disques 15c, 67a, 68a et 69a ont été représentés comme des disques simples, mais il est entendu qu'.ils peuvent être constitués par des compteurs intégrateurs d'un type similaire aux compteurs partiels 15, .67, 68, 69.
Il est entendu également que l'appareil de mesure d'électricité 1 peut être remplacé par tout autre appareil intégrateur de mesure du courant d'un gaz, d'eau ou d'un autre fluide, et que le nombre et les domaines des compteurs, de consommation partiels 15, 67, 68, 69 peuvent être modifiés selon des cir constances particulières.
Dans l'appareil représenté à la fig. 2, l'axe 2 du disque de mesure 1 est connecté par les engrenages 4, 5 et 6 aux axes auxi liaires 8, 9 et 10 respectivement. Ces axes portent chacun une pièce d'un embrayage à voie unique 22, 23 ou 24, ces embrayages constituant des dispositifs d'entraînement dont les autres pièces sont montées sur les arbres baladeurs 25, 26 et 27 respectivement qui portent aussi les premières roues solaires 28, 29, 30 des relais à engrenage différen tiel correspondants D2,<I>D3, D4.</I> Les autres roues solaires 31, 32, 33 respectivement de ces relais sont connectées à l'un des éléments d'au tres embrayages à voie unique 34, 35, 36, dont les autres éléments sont entraînés,
à des vi tesses correspondantes aux limites inférieures des domaines de charge considérés, par les roues dentées 37, 38, 39 respectivement sur un arbre commun 40 entraîné par le mouve ment d'horlogerie, le moteur synchrone ou tout autre mécanisme à vitesse constante 41. Un arbre 40a, entraîné également par ce mou vement, porte trois roues dentées coniques 19, 20, 21.
Chacun des supports planétaires d2, d3, d4 des relais différentiels D2, D3, D4 a une liberté de rotation limitée et est couplé mé caniquement par le levier associé 42, 43, 44 à l'arbre oscillant 45, 46, 47. Sur une extré mité de chaciui de ces arbres est fixée une roue dentée conique 57., 52 ou 53 qui peut être amenée à engrener avec la roue conique correspondante 1.9, 20, 21.
sur l'arbre auxi liaire 40a, ou au contraire être dégagée de cette roue, sous la commande des supports planétaires d2, d3, <I>d4.</I> A l'autre extrémité de chaque arbre oscillant 45, 46 ou 47 est monté le pignon 54, 55 ou 56 .qui engrène avec la roue dentée correspondante 57, 58 ou 59. Quand elle n'engrène pas avec la roue dentée correspondante sur l'arbre 40a, chaque roue conique 51, 52, 53 s'engage avec l'arrêt 51a, 52a ou 53a qui empêche la rotation de l'arbre 45, 46 ou 47 selon le cas.
La disposition est telle qu'aussi longtemps que la vitesse de rotation de la roue solaire 28, 29 ou 30 de chaque différentiel D2, D3, <I>D4</I> est supérieure à celle de l'autre roue solaire correspondante 31, 32 ou 33, le support planétaire respectif <I>d2,</I> d3, <I>d4</I> est incliné pour maintenir l'arbre associé 45, 46 ou 47 dans la position où la roue conique 51, 52 ou 53 montée sur l'arbre engrène avec la roue correspondante 19; 20 ou 21 et ainsi l'arbre 45, 46 ou 47 est mis en rotation par le moteur 41, par l'inter médiaire de la roue 19, 20 ou 21.
Le temps pendant. lequel la charge sur le circuit se maintient entre deux limites déter minées est indiqué par des compteurs se pré sentant sous forme de disques 15a, 67a, 68a, 69a couvrant chacun un domaine déterminé de charges, par exemple de 0 à 5 %, de 5 à 10 %, de 10 à 50 0/0,
et au-dessus de 50 % respectivement. Chacun de ces disques est. entraîné par le support; planétaire d7, dg on d9 du différentiel correspondant D7, Ds ou Da. La roue solaire 78 du différentiel D7 est entraînée continuellement par un arbre 79, un engrenage 80 et le moteur 47..
La roue solaire 81 du différentiel D7 est couplée en permanence, par l'engrenage 70, à la roue dentée 57 clavetée sur un arbre 60 portant la roue solaire 87 du différentiel Dç. L'autre roue solaire 88 de ce différentiel est reliée par l'engrenage 71 à la roue dentée 58 qui entraîne aussi la roue solaire 92 du diffé rentiel D9. L'autre roue solaire 93 de ce diffé rentiel est couplée à la roue dentée 59 qui entraîne directement à son tour le disque 69a..
Le rapport de l'engrenage 70 est choisi de manière que lorsque la roue conique 51. est amenée en prise avec la roue conique corres pondante 19 sur l'arbre 40a, la roue solaire 81 du différentiel D7 soit mise en rotation à la même vitesse que l'autre roue solaire 78, mais en sens opposé. Dans ces conditions, le support planétaire d7 est amené à un état de repos, de sorte que le disque 15a est effecti vement déconnecté du moteur 41. et reste dé connecté jusqu'à ce que la charge sur le cir cuit tombe au-dessous de la limite supérieure déterminée du domaine de charge propre au disque considéré.
Une relation similaire existe entre les rapports des engrenages entraînant les roues solaires 87, 88, 92 et 93 des différentiels D3 et D9, de sorte que lorsque la roue conique 52 ou 53 engrène avec la roue conique corres pondante 20 ou 21, selon le cas, les roues solaires du différentiel D3 ou<B>Dg</B> tournent. à. la même vitesse et en sens opposé, de manière que le disque associé 67a ou Osa soit égale ment déconnecté du moteur 41.
Lors du fonctionnement, supposons que le moteur 41 soit en mouvement et qu'il n'y ait aucune charge sur le circuit mesuré par le disque 1.. Ce dernier est fixe et, par consé quent, les roues solaires 28, 29 et 30 des re lais différentiels D2, D3 et D4 sont station naires, tandis que les autres roues solaires 31, 32 et 33 tournent à des vitesses détermi nées sous l'action du mouvement 41. Dans ces conditions, les supports planétaires res pectifs d2, d3 et d4 sont inclinés pour main tenir les roues coniques 51, 52 et 53 dégagées des roues correspondantes 19, 20 et 21 sur l'arbre 40a.
Aucun mouvement n'est trans mis aux roues solaires 87, 92 des différen tiels D8 et D9, et la roue dentée 59 qui est couplée directement au disque 69a est égale ment immobile.
En même temps, la roue solaire 88 du dif férentiel D8 est bloquée par l'engrenage 71 et les roues dentées 58, 55, par engagement de la roue conique 52 avec l'arrêt 52a. Le sup port planétaire d8 est ainsi bloqué, et le dis que 67a ne tourne pas. De même, le support planétaire d9 est également. bloqué par enga gement de la roue conique 53 avec l'arrêt 53a, de sorte que le disque 68a est immobile.
Par L'intermédiaire des roues 54, 57 et 70, le blocage de la roue conique 51 par l'arrêt 51a maintient également fixe la roue solaire 81 du différentiel D7. Cependant, la roue solaire 78 de ce différentiel est entraînée par le mouvement 41 et les roues coniques 80; de sorte que le disque 15a enregistre la durée de la basse charge sur le circuit. Comme dans certains cas, il peut être préférable que ce disque n'enregistre pas la durée d'une charge nulle, on peut prévoir dans le circuit des moyens appropriés mis en jeu par l'absence clé charge et qui peuvent soit supprimer l'en- trainement depuis l'arbre 40a par exemple, soit arrêter le moteur 41 (quand ce dernier est un moteur électrique synchrone).
De cette manière, l'indication donnée par le disque 15a représente- seulement la période de con sommation au-dessus d'une charge minimum dépendant de la sensibilité des moyens enre gistrant l'absence de charge.
Si maintenant, la charge sur le circuit augmente, la roue solaire 28 du différentiel D2 commence à tourner à une vitesse crois sante et dans le sens opposé à l'autre roue solaire 31, jusqu'à ce que les vitesses des deux roues deviennent égales. Toute nouvelle aug mentation de la charge sur le circuit fait augmenter la vitesse de la roue solaire 28 au- delà de la vitesse de la roue 31, de sorte que le support planétaire d2 subit une rotation résultante et fait osciller l'arbre 45, au moyen de la connexion 42, et amène la roue conique 51 en prise avec la roue conique 19 sur l'arbre 40a.
A ce moment, un mouvement d'entraîne ment se transmet à la roue solaire 81. du dif férentiel D7 et produit la rotation de cette roue à la même vitesse que la roue 78 et en sens opposé, ce qui dégage le disque 15a du moteur 41. Comme le mouvement est trans mis aux deux roues solaires 78, 81 par l'ar bre commun 40a et les engrenages 80 et 19, 51 respectivement, le rapport des vitesses de rotation des deux roues solaires 78 et 81 reste constant, quelle que soit la vi tesse du disque 1 au-dessus de la va leur à laquelle le relais différentiel D2 fonctionne pour produire l'engrènement des roues coniques 51 et 19.
Au moment où tout entraînement -du dis que 15a est supprimé, il se produit un en traînement de la roue solaire 87 du diffé rentiel Ds. Tant que la roue conique 52 n'en grène pas avec la roue conique 20 et est blo quée par l'arrêt 52a, la roue solaire 88 du différentiel Ds reste fixe, et ainsi, le support planétaire d8 tourne à une vitesse propor tionnelle à la vitesse de la roue solaire 87.
Comme cette dernière est entraînée par le moteur 41, le disque 67a enregistre la durée correspondant à la charge considérée: En d'autres mots, tant que la charge sur le cir cuit reste au-dessus de la limite déterminée à laquelle le relais différentiel D2 produit l'engrènement des roues coniques 51, 19, mais au-dessous de la limite à laquelle le diffé- mntïel D3 fonctionne d'une inaniére simi laire, le disque 67a enregistre la durée.
Cependant, dès que la charge dépasse la valeur pour laquelle le différentiel D3 fonc tionne également pour produire l'engrène ment de la roue conique 52.avec la roue coni que 20, la roue solaire 88 du différentiel D8 est mise en rotation à la même vitesse que la roue solaire 87, mais en sens opposé, et le disque 67a n'est plus entraîné et cesse d'enre gistrer la durée. Simultanément, le disque 68a est connecté au moteur 41 et commence à enregistrer la durée de la nouvelle condi tion de charge.
Une chaîne similaire d'événe ments produit le débrayage du disque 68a du moteur 41 et la connexion du disque 69u à ce moteur, comme il. est facile de le voir.
Il est entendu que les relais différentiels <I>D2, D3, D4</I> peuvent être prévus de manière à fonctionner de la manière inverse à celle décrite, c'est-à-dire que les roues dentées coni ques 51, 52, 53, au lieu d'être amenées à en grener dans des conditions données, peuvent être dégagées dans ces mêmes conditions, les autres parties du mécanisme étant modifiées en conséquence.
Dans le mécanisme représenté à la fig. 3, qui constitue une partie de l'intégrateur selon la fig. 1, le disque de mesure 1 est relié par son axe 2 à la roue dentée 4 qui entraîne, au moyen des roues dentées 19 et d'un arbre creux 8, une roue à rochet 104 du. dispositif 22 constituant un embrayage à voie unique. Un cliquet 105, sollicité par un ressort non représenté, coopère avec la roue 104. Il est monté sur Lui bras 106 claveté sur le manchon 25 qui porte la roue solaire 28 du différentiel<I>D2.</I>
Le moteur 41 à vitesse constante entraîne, par les roues dentées 37 et un arbre creux 107, une roue à rochet 108 du second dispo sitif 34, constituant également un embrayage à voie unique. Un cliquet 109 de cet em brayage est monté sur un bras 110 fixé sur un manchon 111 qui porte la seconde roue solaire 31 du différentiel D2.
Les deux embrayages 22 et 34 sont agen cés de manière à fonctionner en sens opposés, c'est-à-dire que la roue solaire 28 tourne dans un sens sous l'action de l'embrayage 22 et que la roue 31 tourne dans le sens opposé sous l'action de l'embrayage 34. Si la rotation de l'une des roues solaires est phis rapide que la rotation de l'autre roue solaire, l'embrayage associé à cette dernière glissera.
Le support planétaire d2 du différentiel D2 tourne sur un arbre 112 d'un contrepoids 113. L'arbre 112 passe dans le manchon 2 5 et l'arbre creux 8. Il est fixé au point milieu du levier 42 dont une extrémité est montée librement sur une extrémité de l'arbre 45 et dont l'autre extrémité peut se déplacer entre deux arrêts 114.L'autre extrémité del'arbre45 est montée dans un palier 48. La roue dentée 57. est fixée sur l'arbre 45 et, quand le levier 42 s'engage avec l'un des arrêts 114, dans la position représentée en lignes pleines sur la figure, la roue 51 est engagée avec l'une des roues dentées 19.
Quand le levier est engagé avec l'autre arrêt 114, dans la position re présentée en lignes pointillées, les roues 51 et 19 ne sont pas engagées.
La roue dentée- 54 fixée sur l'arbre 45 s'engage avec l'autre roue dentée 57 qui actionne le compteur 67.
Bien que le relais D2 du type à engrenage différentiel décrit produise le déplacement d'un axe pour que la roue dentée montée sur celui-ci engrène ou non avec la roue dentée entraîneuse, il est entendu qu'on peut utili ser tout autre dispositif d'embrayage. Par exemple, le support planétaire peut servir à fermer des contacts électriques ou à actionner un autre dispositif déclencheur à circuit. auxiliaire, une cellule photoélectrique par exemple. Toute autre forme d'entraînement peut être utilisée, et le support planétaire d 2 peut être agencé pour actionner un contact dans le circuit d'un relais électromagnétique, afin d'assurer l'engagement ou le dégagement du dispositif d'embrayage.
Il est entendu également qu'on peut uti liser toute autre forme de dispositif d'en- traînement que les embrayages à voie unique 22, 34. Dans les mécanismes représentés, la charge supplémentaire imposée au disque 1 par la multiplicité des trains d'engrenages peut étré notablement compensée si le dispo sitif à embrayage 22 est couplé au disque 1 de manière que l'effort par frottement pendant une période d'avance favorise le mouvement du disque.