CH335563A - Appareil pour enregistrer les valeurs successives d'une variable - Google Patents

Appareil pour enregistrer les valeurs successives d'une variable

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CH335563A
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Inventor
Alfred Carteron Jean Marie
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Electricite De France
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  Jean Marie Alfred     Carteron,    La Celle-Saint-Cloud (Seine-et-Oise, France), est mentionné comme étant l'inventeur    La présente invention se rapporte à un     appareil     pour enregistrer les valeurs successives d'une variable,  par exemple, d'une grandeur électrique, telle que  tension, puissance, fréquence ou de toute autre  grandeur physique, par exemple encore l'orientation  et/ou la vitesse de courants marins, etc., à inter  valles de temps déterminés, sur une bande sous la  forme de perforations.  



  On sait qu'il existe actuellement au moins trois  procédés d'enregistrement, à savoir  - l'enregistrement graphique, c'est-à-dire sous  forme de courbes,  - l'enregistrement sous forme d'impression d'un  nombre mesurant cette grandeur,  - l'enregistrement sous forme de perforation  d'une bande suivant un certain code.  



  Les deux premiers procédés se prêtent mal à un  dépouillement systématique et rapide des variations  de la grandeur enregistrée, surtout dans le cas d'en  registrements couvrant un grand     intervalle    de temps.  



  On a proposé différents procédés d'enregistre  ment sur bande perforée qui se prêtent à un dépouil  lement rapide et automatique ; ces procédés mettent  en     oeuvre    soit l'avance régulière de la bande et une  perforation dès que le compteur a intégré une quan  tité type, soit une avance de la bande à chaque  quantité type et perforation à intervalles réguliers  pour marquer le temps.  



  Toutefois, ces procédés connus présentent cer  tains inconvénients et en particulier  - les retraits ou la dilatation du papier créent  une erreur, puisque le temps s'exprime par  une longueur de papier ;    - si l'on veut un enregistrement riche en ren  seignements et précis, la longueur de la     bande     utilisée devient très     grande    ;  - il n'est pas possible d'enregistrer des nombres  négatifs, alors que c'est désirable dans de  nombreux cas d'application (par exemple  enregistrement de puissance réactive transi  tant en un     point).       La présente invention permet de pallier les in  convénients précités.

   Elle a pour objet un appareil  pour enregistrer les valeurs successives d'une va  riable, à des     intervalles    de temps déterminés, sur  une bande sous la forme de perforation, caractérisé  par un premier     dispositif    comprenant un     compteur-          codeur    susceptible de commander un organe perfo  rateur, des moyens d'introduction desdites valeurs  dans ce premier dispositif, un deuxième     dispositif     pour assurer, d'une part, le déplacement de la bande  et, d'autre part, le rapprochement du premier dispo  sitif de la bande pour pratiquer la perforation de  celle-ci à la fin de chaque intervalle de temps.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,  quelques formes d'exécution de l'appareil suivant  l'invention.  



  La     fig.    1 montre, schématiquement, partielle  ment en perspective, une     première    forme d'exécu  tion ;    Les     fig.    2 à 4 montrent     certains    organes d'une  deuxième forme d'exécution.  



  Les     fig.    2 et 3 représentant respectivement des  vues en élévation et de côté d'une même partie.      La fia. 5 montre une bande perforée utilisée  dans la deuxième forme d'exécution.  



  La fia. 6 est un diagramme de fonctionnement.  Les fia. 7 et 8 montrent schématiquement. res  pectivement en plan et en coupe, une troisième forme  d'exécution.  



  La fia. 9, enfin, montre en perspective partielle  une quatrième forme d'exécution.    En se référant tout d'abord à la fia. 1 représen  tant une première forme d'exécution, on supposera  que l'on se propose d'enregistrer par inscription,  sous forme de     perforations    codées, sur une bande,  les valeurs successives d'une variable que l'on suppo  sera être une grandeur électrique.

      L'ensemble représenté sur la fia. 1 comprend  en combinaison avec un appareil de mesure de la  grandeur électrique considérée, tel que représenté  d'une façon générale en M, fia. 1    un compteur C (fia. 1) propre à enregistrer sur  ses organes tels que rouleaux, roues dentées ou autres,  les valeurs de la susdite grandeur, tout au moins à  certains intervalles de temps     déterminés    tels que  ceux T indiqués plus loin, et cela aussi bien pour  des valeurs négatives que pour des valeurs positives  de ladite grandeur ou de ses variations, ledit comp  teur étant du type codé, par exemple en système bi  naire (fia. 1) ou en système binaire-décimal, tel que  décrit en référence aux fia.

   2 et suivantes,  des moyens perforateurs D propres à permettre  de transporter sur une bande 10, sous forme de per  forations, les valeurs codées enregistrées par ledit  compteur, ces moyens perforateurs étant agencés de  manière qu'ils forment un même ensemble avec le  compteur C,  et, enfin, un système d'horloge H, propre à assu  rer, d'une part, l'avancement de la bande 10, et,  d'autre part, sa perforation, à la     fin    de chaque inter  valle de temps T, à     partir    du compteur C et en  fonction des valeurs à     ce    moment inscrites sur ledit  compteur.  



  Cette horloge est synchrone au secteur d'alimen  tation S, cela de façon qu'on puisse opérer la com  paraison rigoureuse de deux bandes     coagissant    avec  des appareils montés en des points éloignés d'un  même réseau, dans     certaines    applications telles que  celles envisagées ci-après. En outre, l'horloge est  agencée pour présenter une autonomie importante,  de plusieurs heures ou plusieurs jours par exemple,  afin de continuer à assurer l'entraînement de la bande,  même en cas de panne de courant.  



  En outre, l'ensemble comprend des moyens pou  vant, lors de panne de courant ou de tout incident  risquant de fausser les résultats de l'enregistrement,  invalider les perforations     correspondant    à des pé  riodes T, pendant une partie au moins desquelles  â eu lieu une telle panne, ces moyens se manifes  tant par une perforation particulière ou l'absence    d'une telle perforation sur une piste ou colonne  spéciale de la bande 10.  



  Comme représenté sur la fia. 1, à titre d'exemple,  l'appareil de mesure M est du type électrodyna  mique à disque tournant, et pour lequel on a supposé  que les valeurs étaient transférées, depuis l'appareil  de mesure M jusqu'au compteur C, par un système  de transmission à impulsions, étant entendu qu'on  pourrait assurer cette transmission de toute autre  manière, comme il apparaîtra également à la fin de  la présente description.  



  On se propose d'enregistrer les valeurs succes  sives d'une grandeur électrique qui peut être par  exemple une puissance, une tension, etc. ; cette gran  deur électrique est appliquée aux bornes<I>A</I> et<I>B</I> de  l'appareil de mesure M, à stator 1 et disque 2,  l'angle de rotation de ce dernier étant proportionnel  à l'intégrale dans le temps des variations de G  
EMI0002.0009     
    le rôle du compteur-per-         forateur    C étant d'enregistrer ladite intégrale à  chaque période T et de la transporter à la fin de  cette période sur la bande 10.  



  Pour enregistrer le nombre de tours n du disque  2 sur le compteur C, on a recours à des impulsions  engendrées par un doigt 4 entraîné par le disque 2  et agissant sur des contacts 5 et des électrodes 6,  et     6_     A chaque tour, fraction de tour ou groupe de  tours (selon le mode de réalisation choisi), le disque  2 vient déclencher par 4 le dispositif de contacts 5,  qui est du type bipolaire, de façon que, si la rotation  est directe, on assure l'émission d'une impulsion dite    positive   venant agir sur l'électrode 61, tandis que  si la rotation s'effectue en sens opposé, on assure  l'émission d'une impulsion dite   négative   venant  agir sur l'électro-aimant     6.,.     



  En outre, il y a lieu d'interposer dans le circuit  des impulsions, un système de relais-mémoire 7  (fia. 1), pour tenir compte du fait que le dispositif  de     compteur-codeur    C n'est pas prêt à recevoir  l'action des impulsions pendant le temps     t1,        (fia.    6)  correspondant à la perforation de la bande et éven  tuellement à la remise à zéro dudit dispositif. Ce  temps     tT,    sera d'ailleurs très court, de l'ordre par  exemple de une seconde, ou de quelques secondes  (voire même de moins de une seconde).  



  Cela étant, les relais 61,     6.,    viennent donc agir,  par des cliquets 8 et une roue à rochet 9, sur l'arbre  3 du     compteur-codeur    C.  



  Le compteur représenté très schématiquement  sur la fia. 1 convient au codage binaire. Il est cons  titué essentiellement par trois rouleaux RI ,     R_,    , R.;  reliés les uns aux autres par des roues ou dispositifs  de report r.      Chacun de ces rouleaux correspond à quatre  ordres binaires successifs, c'est-à-dire peut occuper  seize positions différentes, les digits 1 et les digits 0  du système binaire étant représentés respectivement  par des dents d et par les creux qui les séparent,  et le tout étant propre à agir sur les moyens perfo  rateurs D destinés à transporter, sur la bande 10,  les valeurs codées représentées par lesdites dents.  



  Il est inutile d'insister sur ces rouleaux, bien  connus dans la technique du système binaire. Des  renseignements plus précis seront donnés plus loin,  dans le cas du système binaire décimal.  



  Les moyens perforateurs D, qui actionnent le  compteur C (RI,     R_,,        R..;),    sont constitués par au  moins un électro-aimant 13 (commandé à partir de  l'horloge H) actionnant une barre générale de frappe  14, propre à commander des outils perforateurs ou  poinçons 15. Ces derniers ne peuvent être solli  cités que dans les ordres binaires où l'un de leurs  éléments 18 aura été amené en position de frappe  en étant repoussé par une dent d (sur la     fig.    1, on  n'a représenté qu'un seul des outils 15, 18, dans un  rang binaire déterminé).  



  Finalement,     l'actionnement    des outils perfora  teurs à la fin de chaque période T aura pour effet  d'assurer l'inscription du nombre binaire sur trois  lignes successives<I>al , a., ,</I>     a.3    et quatre colonnes  <I>I, Il, 1l1, IV</I> de la bande<B>10</B> (colonne<I>c i</I>     fig.    1, le  tout correspondant dans l'exemple représenté à' 16  ordres binaires successifs), les digits 1 et 0 de la  numérotation binaire étant représentés, les premiers  par des perforations 17 et les seconds par l'absence  de perforations, ou encore par des points 16 (ceux-ci  étant cependant indiqués surtout dans un but de  compréhension).  



  Des moyens sont prévus pour faire apparaître les  nombres négatifs par une perforation supplémen  taire 20, comme on le montrera en référence aux  fi-. 2 à 5.  



  Pour ce qui est de l'entraînement de la bande,  la     fig.    1 montre que celui-ci est obtenu à l'aide de  l'horloge H par au moins une roue à picots 33     co-          agissant    avec des trous d'entraînement 12 de ladite  bande.  



  La même horloge provoque à la fin de la période  T la fermeture de contacts 30 entraînant l'excitation  du relais 13 du système perforateur D.  



  Elle provoque en même temps l'intervention du  système de validation E, qui comporte un relais 21  propre à provoquer la perforation de la bande 10 en  23, à l'aide d'un dispositif perforateur 22. La pré  sence d'un trou en 23, sur une colonne supplémen  taire c v, indique que les perforations 17 réalisées  sur la bande à partir du compteur C sont valides,  tandis que l'absence de trou correspond à une inva  lidation. Un dispositif est donc prévu - tel que  celui décrit plus loin en référence à la     fig.    4   pour empêcher le fonctionnement du     relais,21    (aucun  trou n'étant alors obtenu en 23), lorsqu'une panne  de secteur (ou toute autre opération incorrecte) a eu    lieu au cours de la période T précédant le transport  des valeurs codées du compteur C sur la bande 10.  



  On peut résumer le fonctionnement de la forme  d'exécution de la     fig.    1 en indiquant que celle-ci  comporte le transport sur une bande à chacune des  périodes T déterminées, de valeur codée (perfora  tion 17 et, éventuellement, points 16) correspondant  aux valeurs de la grandeur - ici l'intégrale de cette  grandeur - pendant ladite période, ces valeurs  pouvant être aussi bien négatives que positives     (la     discrimination se faisant par des perforations spé  ciales 20 correspondant au signe moins).  



  La perforation, conjuguée directement au comp  teur C, est assurée par une horloge H synchronisée  sur le réseau et par la présence de moyens propres à  assurer, à partir de l'horloge, une invalidation en  cas de panne de courant, cette invalidation se faisant  à l'aide de perforations supplémentaires 23 sur la  bande.  



  On va maintenant     décrire,    en référence aux     fig.     2 à 5, le dispositif compteur perforateur d'une autre  forme d'exécution.  



  On adopte, pour le codage du compteur et de  la perforation, le système binaire décimal.  



  Dans ce système, qui est illustré sur la bande 10  de la     fig.    5 et qui est supposé sur cette figure appliqué  à des nombres à trois chiffres en système décimal,  on dispose de trois     rangées   <I>al , a, , a;</I> respectivement  pour les unités, les dizaines et les centaines, et, dans  chacune de ces rangées, la perforation a lieu dans  le système binaire.  



  Un nombre décimal, avec des unités, dizaines et  centaines, s'inscrit donc respectivement sur les trois       a1   <I>,</I>     a.,   <I>,</I>     a,;        (f    étant, par exemple, le sens d'entraîne  ment de la bande), et en tenant compte de ce que,  sur chaque ligne, les perforations successives sur les  colonnes I,<I>II, III, IV,</I> correspondent aux nombres    1, 2, 22,     2:s       c'est-à-dire, en système décimal,    1, 2, 4, 8  Le chiffre 1 se représente par une perforation  dans la colonne 1,  le chiffre 2, par une perforation dans la co  lonne 11,  le chiffre 3, par deux perforations respective  ment dans les colonnes<I>1 et II,</I>  le chiffre 4 par une perforation dans la colonne  <I>l11,</I> etc.

      On a montré, sur la     fig.    5, le chiffre 239.    Pour faire apparaître un nombre négatif, on  prévoit dans ce cas l'inscription d'une perforation  supplémentaire, telle que celle représentée en 20 sur  la ligne     a:;.    On a choisi, pour l'endroit de cette  perforation, la quatrième position<I>(IV)</I> sur ladite  ligne     a3   <I>,</I> auquel cas le système ne peut pas enre  gistrer des chiffres supérieurs à 799 ; ce n'est là  qu'un exemple.      Cette même     figure    5 montre deux inscriptions  valides (val), pour     -f-    239 et<B>-239,</B> caractérisées  par le fait qu'il existe une perforation de validation  en 23 sur la colonne c v.

   Elle montre aussi deux  inscriptions non valables     (inv),    pour les mêmes  nombres, caractérisées par le fait qu'une telle per  foration n'existe pas.  



  Cela étant exposé, on voit sur les     fig.    2 et 3  un compteur perforateur particulièrement simple  fonctionnant dans le système binaire-décimal susvisé.  



  Ce compteur comporte trois roues RI     R_,        R.#    res  pectivement pour les unités, les dizaines et les cen  taines, ces roues étant identiques et formées chacune  d'une plaque ayant la forme d'un     décagon.    Des roues  de report à une dent sont prévues en     r,   <I>r,</I>     I@    , propres  à engrener avec des roues dentées intermédiaires à  dix dents 31. Le codage binaire apparaît sur les faces  32 des plaques, et cela sous forme de saillies<B>32,</B>  correspondant aux ordres binaires choisis pour for  mer chacun des chiffres décimaux 0 à 9, ces saillies  étant propres à agir sur les poinçons perforateurs 15.  



  Au lieu de provoquer la perforation en agissant  sur les poinçons 15 comme supposé sur la     fig.    1, on  provoque le déplacement de l'ensemble du compteur  vers lesdits poinçons.  



  A cet effet (fi . 4), le dispositif est tel que,  chaque fois que doit intervenir la perforation à la  fin de la période T, sous l'effet des contacts 30,  une came 34 attaque un levier 35 sur lequel est  monté l'axe 36 du compteur C<I>(RI</I>     R@         & ).     



  Cette came 34 est montée sur un arbre de com  mande 37 pouvant servir à d'autres fins, en parti  culier à la remise à zéro du compteur.  



  En effet, dans la forme d'exécution de la     fig.    1,  où l'on suppose que l'on veuille inscrire à chaque  période T la valeur moyenne de la grandeur,     c'est-          à-dire    le nombre de tours de l'appareil de mesure M,  il convient d'assurer cette remise à zéro du compteur  (laquelle cependant peut ne pas être indispensable  dans d'autres applications), aussitôt après la perfo  ration, pendant l'intervalle de temps     t".     



  Dans l'exemple de la     fig.    4, cette     remise    à zéro  intervient par le fait d'au moins une roue à denture  incomplète 38 montée sur l'arbre 37 et en prise  avec un pignon 39 également à denture incomplète,  appartenant au compteur.  



  En fin de période T, c'est-à-dire pendant la pé  riode     t"        (fig.    6), l'arbre 37 est amené à faire un tour  complet, provoquant à la fois la perforation et la  remise à zéro.  



  A cet effet, ledit arbre est entraîné     (fig.    4) par  un moteur 40, mis en marche par la fermeture de  contacts 41 intervenant sous l'effet du relais D (13).  L'armature mobile 42 dudit relais est notamment  agencée de façon à verrouiller la came 34 et l'arbre  37, en l'absence de courant dans ledit relais, et  cela par la pénétration d'un taquet 43 dans une  encoche 44 de la came 34. Lors de l'excitation du  relais<B>13</B> par la fermeture momentanée des contacts  30, le moteur 40 est mis en marche, l'arbre 37 et sa    came tournent, et cette rotation est maintenue par le  fait que le taquet 43 est sorti de son encoche et  que l'armature 42 maintient les contacts 41 fermés.  La rotation dure donc un tour complet, jusqu'à ce  que le taquet 43 retombe dans ladite encoche, l'ar  mature 42 ouvrant alors les contacts 41.  



  La     fig.    4 montre aussi avec quelques détails, un  dispositif d'invalidation E, illustré schématiquement  sur la     fig.    1, avec relais 21 et armature 22.  



  Cette armature 22 agit sur un doigt intermé  diaire 63, monté en bout d'un levier de réarmement  64 soumis à l'action d'un ressort 45.  



  Dans les conditions normales, c'est-à-dire le cou  rant passant dans le relais 21 et l'armature 22 étant  attirée, le doigt 63 se trouve enclenché dans. la po  sition représentée et son extrémité active 46 se  présente entre une saillie 47 du levier 35 (comman  dé par la came 34) et le poinçon de validation 48.  La perforation de validation 23 est donc assurée.  



  Dès qu'il y a panne de courant, l'armature 22  est libérée et le levier 64 prend la position pointillée  représentée, pour laquelle     l'extrémité    46 du doigt  63 se retire de la saillie 47, de sorte que la perfo  ration 23 ne peut plus se faire.  



  Il est à noter qu'à ce moment et tant que dure  la panne, rien ne se passe dans l'appareil, sinon  que la bande 10 continue à être entraînée (à supposer  que le moteur 40 soit lui-même alimenté par le sec  teur, donc lui-même arrêté en cas de panne). Lorsque  le courant revient, il faut que la première inscription  codée enregistrée sur la bande soit invalidée : c'est  ce que réalise l'ensemble, puisque la perforation 23  n'a pas lieu, comme il vient d'être indiqué. Mais il  faut, en outre, que le dispositif d'invalidation E (21)  soit réarmé pour la période T suivante.

   Ce dernier  résultat est obtenu par le fait que la came 34, au  cours de sa rotation, vient réarmer le levier 64 et  remettre l'ensemble en place, ledit ensemble se     réen-          clenchant    sur l'armature 22 à nouveau attirée par le  relais 21.  



  Il est à noter qu'on n'a pas représenté, sur les       fig.    2 à 5, le poinçon pour la perforation 20 des  nombres négatifs, mais il est aisé au technicien  d'agencer les moyens pour actionner un tel poinçon.  



  La forme d'exécution décrite aux     fig.    2 à 5  fonctionne suivant les lignes générales données plus  haut en référence à la     fig.    1, c'est-à-dire  entraînement continue de la bande 10,  inscription sur le compteur C, pendant chaque  période T, des indications de l'appareil de mesure  (ici l'intégrale ou valeur moyenne de la grandeur G),  et, à chaque fin de période, pendant un court  intervalle     t"    , report des inscriptions du compteur  sur la bande, par perforation, avec validation (ou in  validation) et inscription éventuelle de la perforation  20 dans le cas d'un nombre négatif.  



  On obtient ainsi une bande qui reproduit fidèle  ment, sous forme de perforations et d'absence de  perforations sur des lignes régulièrement espacées,  la loi de variation de la grandeur pendant chacun      des intervalles de temps T prédéterminés, étant en  tendu d'ailleurs que l'on peut obtenir, à partir de  ces bandes, toutes autres formes représentatives de  ladite loi.  



  C'est ainsi qu'en liaison avec un lecteur de bande  on pourrait utiliser la forme d'exécution décrite     ci-          dessus     avec un dispositif reproducteur sur carte per  forée,  avec une machine à écrire automatique, inscri  vant les nombres en système décimal,  avec un traceur de courbe,     ete.     



  La forme d'exécution des     fig.    2 à 4 permet  d'utiliser des longueurs de bande très faibles (par  exemple un enregistrement sur une bande d'une me  sure par heure, avec une précision de 1/2000, peut  occuper 60 m seulement d'une bande large de 18 mm,  soit un rouleau de 4 à 5 cm de rayon). Du fait  que l'horloge est synchrone avec le réseau et possède  une réserve de marche, on peut faire l'économie de  l'inscription de l'heure (chaque inscription par perfo  ration correspondant à une période T prédéterminée).  En outre, on peut inscrire à volonté sur une ou  plusieurs lignes ; on peut inscrire des nombres né  gatifs aussi bien que des nombres positifs ; on peut  réaliser une invalidation, ce qui élimine automatique  ment des mesures erronées et on peut enfin réaliser  des ensembles simples et peu coûteux.  



  Il convient encore d'ajouter que le synchronisme  réalisé entre l'horloge et le réseau permet d'effectuer  ainsi tous travaux de corrélation entre deux enre  gistreurs éloignés.  



  Ces travaux de corrélation peuvent consister par  exemple,  à comparer la loi de variation entre la puis  sance électrique totale consommée, dans un pays  ou une région, et la température extérieure,  ou à comparer les variations de la puissance  consommée en un point d'alimentation d'un réseau  et les     fluctuations    de tension chez l'abonné le plus  éloigné.  



  De telles comparaisons ou corrélations exigent  des mesures en des points éloignés, donc l'inscription  sur des bandes différentes dont le synchronisme doit  être maintenu parfait, ce que permettent les appareils  décrits (et sans que les variations de longueur du  papier, par dilatation, aient aucunement à interve  nir).  



  Il convient encore de noter que, si dans l'appareil  de la     fig.    1, on enregistre l'intégrale de la grandeur,  il est également possible d'enregistrer les valeurs  mêmes de la grandeur, par exemple les valeurs de  celles-ci à la fin de chaque période T (valeur absolue  ou valeur relative par rapport à la valeur prise à la  fin de la période précédente) et plus spécialement  dans le cas où la durée de cette période T est faible  (quelques secondes ou quelques minutes).  



  A supposer, par exemple, que la grandeur à  mesurer se manifeste sur l'appareil de mesure, non  plus par la rotation d'un disque comme sur la     fig.    1,    mais par la position angulaire d'un organe tel que  cadre mobile, aiguille aimantée, etc., on pourra uti  liser la forme d'exécution représentée aux     fig.    7  et 8 où l'on conserve le dispositif de transmission  par impulsion de la     fig.    1, ce dispositif recevant, par  exemple, à la fin de chaque période T, un nombre  d'impulsions correspondant à la position angulaire  dudit organe mobile, cela à l'aide d'un     dispositif     chercheur combiné à cet organe,

    ou bien la forme d'exécution représentée en     fig.    9  où la position du compteur C est asservie à celle  dudit organe.  



  La forme d'exécution des     fig.    7 et 8 est agencée  pour mesurer, à des intervalles de temps T, les  valeurs de la direction d'un courant marin, par rap  port au nord magnétique, c'est-à-dire par rapport à  la direction d'une aiguille aimantée 49.  



  Ladite aiguille coopère, à l'intérieur d'un boîtier  non représenté, avec une couronne 50 de mise à la  masse et avec des plots 51, respectivement reliés à  ceux 52 d'un chercheur 53, du genre des rotatifs  téléphoniques.  



  A la fin de chaque période T, c'est-à-dire pendant  la période     t1,   <I>,</I> on provoque par exemple les opérations  suivantes (commandées par l'horloge     H)     mise momentanée d'une tension, par l'aiguille 49,  sur l'un des plots 51, en regard (par exemple par  basculement, sous l'effet d'un solénoïde 54 apparte  nant au boîtier de l'appareil et lié à l'horloge en 63),  cette tension étant alors appliquée aussi au plot cor  respondant 52 du chercheur,  et mise en marche de l'organe mobile 55 dudit  chercheur qui, partant de son origine, émet des im  pulsions jusqu'à ce qu'il rencontre le plot de tension,  ou le plot à la masse, le nombre de ces impulsions  étant donc proportionnel à l'angle qu'il s'agit d'en  registrer sur le compteur C,

    de sorte que tout fonctionne comme dans le cas  de la     fig.    1, sous l'effet des impulsions émises en  56, sauf que l'on enregistre à la fin de chaque période  T la valeur même de la grandeur, ou sa valeur  relative, au lieu de son intégrale.  



  La forme d'exécution représentée en     fig.    9 com  prend une aiguille aimantée 49 coopérant avec un  potentiomètre 57, de façon à appliquer à chaque  instant une tension variable U, à un comparateur 58,  lequel reçoit par ailleurs une tension U' provenant  d'un potentiomètre 59 entraîné par un moteur 60 des  tiné à commander par réducteur 61 le compteur C.  



  Ce moteur recevant la tension     U,    résultant de la  comparaison entre<I>U</I> et<I>U',</I> on voit que la position  du compteur C sera à chaque instant asservie à la  position relative de l'aiguille par rapport à son  boîtier.  



  Un interrupteur est prévu en 62, cet interrupteur  étant commandé par l'horloge, de façon à arrêter  le moteur pendant la perforation.  



  Il n'y a pas, ici, de remise à zéro du compteur ;  il doit être entendu qu'il peut en être ainsi dans de  nombreuses applications.      Il est à préciser, au surplus, que la grandeur  à mesurer peut être quelconque et qu'elle     pourra     toujours être transformée, par exemple, en un cou  rant ou tension     continu    proportionnel, propre à assu  rer     l'actionnement    du compteur C en vue de l'enre  gistrement à réaliser par perforation.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Appareil pour enregistrer les valeurs successives d'une variable, à des intervalles de temps déterrhinés, sur une bande sous la forme de perforations, carac térisé par un premier dispositif comprenant un compteur-codeur susceptible de commander un or gane perforateur, des moyens d'introduction des- dites valeurs dans ce dispositif et un deuxième dis positif pour assurer, d'une part, le déplacement de la bande, et, d'autre part, le rapprochement du premier dispositif de la bande pour pratiquer la perforation de celle-ci à la fin de chaque intervalle de temps. SOUS-REVENDICATONS 1.
    Appareil selon la revendication, caractérisé en que les intervalles de temps sont égaux. 2. Appareil selon la revendication et la sous-re- vendication 1, caractérisé en ce que le compteur- codeur comporte au moins un tambour muni de saillies qui matérialisent les chiffres inscrits et qui servent, en outre, de marteaux perforateurs desdits chiffres. 3.
    Appareil selon la revendication et les sous-re- vendications 1 et 2, caractérisé en ce que le compteur- codeur comporte des moyens pour recueillir les va leurs positives et les valeurs négatives de la variable et que l'organe perforateur présente des moyens de pratiquer sur la bande une perforation représentative du signe de la valeur enregistrée. 4. Appareil selon la revendication et les sous-re- vendications 1, 2 et 3, caractérisé en ce que l'organe perforateur présente des moyens pour assurer un mar quage différent de la bande lorsque la valeur de la variable à inscrire est correcte et lorsque cette valeur peut présenter une valeur erronée. 5.
    Appareil selon les sous-revendications 3 et 4, caractérisé en ce qu'il comporte un organe qui est entraîné en rotation à chaque inscription sur la bande et qui assure les opérations de perforation concer nant le signe du nombre, ainsi que la validité et la non validité de l'inscription. 6. Appareil selon la revendication et les sous-re- vendications 1 à 5, caractérisé en ce que le deuxième dispositif présente des moyens qui assurent l'entrai- nement d'une façon continue de la bande et que ledit organe perforateur réalise la perforation en un laps de temps suffisamment court pour ne pas gêner l'en traînement continu. 7.
    Appareil selon la revendication et les sous-re- vendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour réaliser le transfert en continu des valeurs de la variable depuis les moyens d'introduc tion jusqu'au compteur-codeur pendant chaque in tervalle de temps. 8. Appareil selon la revendication et les sous-re- vendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour réaliser le transfert des valeurs de la variable depuis les moyens d'introduction jusqu'au compteur-codeur à la fin de chaque intervalle immé diatement avant l'opération de perforation. 9.
    Appareil selon la revendication et les sous-re- vendications 1 à 8, caractérisé en ce que lesdits moyens d'introduction comprennent un organe ro tatif dont l'angle de rotation est proportionnel à la valeur d'une grandeur physique constituant la variable à enregistrer, des moyens de transfert asservissant la position du compteur-codeur à celle dudit organe ro tatif. 10.
    Appareil selon la revendication et les sous-re- vendications 1 à 8, caractérisé en ce que lesdits moyens d'introduction comprennent un organe rotatif dont l'angle de rotation est proportionnel à l'inté grale d'une grandeur physique, cette intégrale consti tuant la variable à enregistrer, des moyens de trans fert asservissant la position du compteur-codeur à celle dudit organe rotatif. 11.
    Appareil selon la revendication et les sous- revendications 9 et 10, caractérisé en ce qu'il com porte un élément chercheur propre à émettre des impulsions dont le nombre est proportionnel aux angles de rotation dudit organe rotatif et que les moyens de transfert comprennent des éléments pour actionner le compteur-codeur sous l'influence desdites impulsions. 12.
    Appareil selon la revendication et la sous- revendication 11, caractérisé en ce que les moyens de transfert comportent un premier dispositif po- tentiométrique actionné par ledit organe rotatif et émettant une première tension, un second dispositif potentiométrique actionné par un moteur électrique et émettant une seconde tension, un dispositif com- parateur des première et seconde tensions délivrant une troisième tension qui alimente ledit moteur élec trique qui, à son tour, commande le compteur- codeur. 13.
    Appareil selon la revendication et les sous- revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour déterminer la différence existant entre la valeur d'une grandeur à la fin de chaque intervalle et celle de la même grandeur à la fin de la période précédente, ladite différence constituant la variable à enregistrer. 14. Appareil selon la revendication et les sous- revendications 1 à 11, caractérisé par le fait que le compteur-codeur comporte des moyens de remise à zéro après chaque perforation.
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