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EQUIPEMENT POUR L'ETABLISSEMENT .AUTOMATIQUE DES FICHES D'APPEL DANS LES SYSTEMES POUR
EMI1.1
BUREAUX CENTRAUX DE TS%COMNNi ATION (1
Cette invention se rapporte à l'établissement automatique des fiches d'appel dans les systèmes pour bureaux centraux de télécommunication.
Dans le brevet anglais No. 2408/38 on a proposé un équipement pour l'établissement automatique des fiches dans lequel l'enregistreur imprimeur, qui est un mécanisme coûteux, est mis en service seulement à la fin de la conversation. L'identité du numéro de
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la ligne appelée est connue au commencement d'un appel dans l'enregis -treur de direction au moyen des chiffres reçus du disque envoyeur d'impulsions, mais l'enregistrement de ces numéros est normalement perdu quand l'enregistreur revient au repos. Le tarif unitaire est déterminé dans un circuit de controle commun, lequel doit être libéré aussitôt que. possible.
Dans les installations à établissement automatique des fiches actuellement en usage, l'enregistreur imprimeur est utilisé dès le commencement d'un appel. L'information mentionnée ci-dessus lui est transférée avant que les circuits communs ne soient rétablis à la condition normale, et elle est retenue sous forme imprimée jusqu'au moment où le ticket peut être complété et délivré.
Evidemment, l'achèvement ne peut avoir lieu tant que la conversation n'est pas finie et que, par suite, la durée de cette conversation soit connue . L'enregistreur imprimeur est dès lors maintenu en usa -ge pendant toute la conversation.
La détermination du numéro de la ligne appelante peut avoir lieu soit à la fin de la conversation ou à un moment quelconque dès que l'enregistreur imprimeur est prêt à le recevoir. Il est préférable d'effectuer cette opération pendant la conversation de manière à éviter le maintien de la ligne de l'abonné appelait après la fin de la conversation. De plus, un plus grand délai de probabilité peut être permis à l'équipement d'identification. A présent, l'enregistreur imprimeur reçoit le numéro de la ligne appelante immédia -tement après que la conversation a commencé, et l'imprime de la même manière que les autres indications. Si les numéros qppelé et appelant, ainsi que le tarif unitaire, étaient enregistrés d'une autre manière quelconque, l'enregistreur imprimeur ne serait pas maintenu jusqu'à la fin de la conversation.
Cependant à présent l'enregistreur imprimeur constitue le dispositil d'enregistrement qui convient le mieux pour enregistrer par exemple les 17 chiffres séparés nécessaires (7 chiffres de l'abonné appelé, 6 chiffres de l'abonné appelant, et 4 chiffres de tarif).
Le but de la présente invention est de prévoir un dispositif moins coûteux pour enregistrer ces 17 chiffres, Il est basé sur
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l'indicateur de nombre désigné pour l'indication de la ligne appelante automatique vers le trafic CLR, ainsi qu'il est décrit dans le brevet anglais No. 22636/38. En concordance avec cette invention, un équipement enregistreur à chiffres multiples comprend une série d'éléments pouvant être chacun avancés à tour de rôle d'une position normale le-long d'un chemin prédéterminé cyclique, afin d'enregistrer un chiffre, puis peut être déplacé progressivement jusqu'à ce qu'il atteigne à nouveau sa position normale afin de contrôler la transmission du complément du chiffre enregistré.
Le déplacement de tous les éléments est effectué par un dispositif commun, qui est connecté avec chaque élément à tour de rôle, premièrement pour la réception des chiffres, et ensuite pour la transmission de leurs compléments.
Par chemin cyclique on veut désigner un chemin fermé, o.à.d. un chemin sur lequel le mouvemeni continu de l'élément ramène -ra celui-ci en arrière vers la position de laquelle il est parti.
Les mouvements les plus communs de ce genre sont les mouvements circulaires et les mouvements dits "Rotary". Par complément l'on veut désigner le nombre requis pour compléter la valeur primitive par rapport à une valeur fixe quelconque, laquelle est déterminée par le nombre de pas nécessaires pour amener l'élément à travers un cycle. complet, et qui peut âtre le nombre 10 ou 11 ou un autre nombre quelconque.
Le dispositif enregistreur mécanique convenable pour servir dans un équipement d'établissement de fiches, conformément à la présente invention, comprend une série de roues à chiffres qui avancent pas à pas chacune à leur tour sous l'action d'un éleotroaimant de commande pas à pas actionnépar des impulsions. Un second éleotroaimant fait avancer aussi pas à pas un électro sélectionneur qui détermine quelle roue des chiffres doit être actionnée par l'électroaimant de commande. Les roues à chiffres peuvent se mouvoir librement vers l'avant sous l'influence de l'électroaimant de commande, et cela sans aucune limite, mais elles ne peuvent jamais revenir en arrière.
Elles sont ramenées à la position normale chacune à tour de rôle de la même manière qu'elles ont été déplacées précédemment c.à.d. au moyen des impulsions reçues sur l'électroaimant pas à pas, et cette
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fois suivant le complément du nombre devant être enregistré.
Le dispositif comprendra 17 roues de chiffres ou plus, dont la seule fonction mécanique est de fermer ou d'ouvrir un contact quand allasse trouvent chacune en position normale. Le dispositif envisagé sera prévu dans un circuit compris clans le chemin de conversation à la place de l'enregistreur imprimeur actuel. Les chiffres des numéros des abonnés appelé et appelant, ainsi que les chiffres du tarif unitaire, seront dirigés à tur de rôle par l'électroaimant sélectionneur qui avancera pendant chaque pause entre les chiffres. Pour séparer deux nombres l'un de l'autre ou pour utiliser des disques employant des numéros renfermant un nombre variable de chiffres, une ou deux roues à chiffres peuvent être dépassées en faisant avancer l'électroaimant sélectionneur de plus qu'un pas.
Le dispositif enregistrera alors indéfiniment l'ensemble de l'information reçue. Quand la conversation cesse, un enregistreur imprimeur, maintenant placé dans un petit groupe de circuits communs, sera actionné et son circuit auxiliaire rétablira l'électroaimant sélectionneur à la position normale. Celui-ci actionnera alors simultanément la première roue à chiffres du dispositif enregistreur et la roue à chiffres de l'enregistreur imprimeur jusqu'au moment ou le contact normal du premier dispositif fonctionne. L'enregistreur imprimeur recevra alors le complément du premier chifire enregistré et avec sa propre roue à chiffres convenablement numérotée au moyen de chiffres complémentaires, il imprimera le ohiffre voulu. En même temps que l'impression a lieu, l'électroaimant sélectionneur du dispositif enregistreur avancera.
Tous les chiffres seront transférés à tour de rôle du dispositif enregistreur à l'enregistreur imprimeur, de cette manière. L'action du transfert des indications enregistrées vers l'imprimeur rétablira automatiquement le dispositif enregis- treur à la position normale. Un appareil fonctionnant sur le principe mentionné ci-dessus peut être entièrement contrôlé par deux électro -aimants, et occupera donc un espacement moindre qu'un commutateur combineur rotatif.
Afin que l'invention puisse être clairement comprise on a
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donné ci-après la description d'une de ses formes de réalisation représentées sur les dessins ci-joints. Sur ceux-ci:
La figure 1 montre la moitié d'un dispositif mécanique enregistreur de chiffres représenté en plan avec certaines parties omises pour plus de clarté ;
La figure 2 montre le même dispositif en position verti- cale et suivant une section faite suivant la ligne 2-2 de la figure 1;
La figure 3 montre en détail l'armature de l'électro- aimant à impulsions; et
La figure 4 montre des détails de l'armature de l'électro- aimant distributeur de chiffres.
Ainsi que cela est montré sur les dessins, la plaque de base 1 est pourvue d'un support vertical 2 qui sert'de culasse aux bobines 3 et 4 des éleotroaimants A et B. L'électroaimant A est l'électroaimant de commande pas à pas où à impulsions, tandis que l'éleotroaimant B est l'éleotroaimant séleotionneur ou' distributeur : de roues de chiffres. Cette plaque de base 1 supporte aussi deux plaques d'extrémité 5 dont seulement une est montrée sur la figure 1, ces plaques d'extrémité servant de paliers pour les différents arbres du mécanisme.
Le dispositif étant adapté pour la réception et l'enre- gistrement de 17 chiffres, la partie comprise entre les deux plaques 5 est divisée en 17 compartiments semblables au moyen de cloisons 8 maintenues en position par des pièces d'espacement 9. Dans chaque, compartiment il y a un disque à oame 10 monté librement sur un arbre, lequel s'étend d'une des plaques 5 à l'autre plaque. Faisant partie du disque à came, ou fixée à celui-ci, se trouve une roue à rochet 11 comprenant 10 dents, le système à impulsions utilisant la notation décimale. Un cliquet d'avancement 12, un cliquet d'arrêt 13 et un cliquet de blocage 14 sont combinés avec la roue à roohet 11. Le oliquet d'avancement 12 pivote sur un axe 15 sous l'effet d'un ressort 16, et ce pivot 15 comprend un bras 17 qui pivote lui-même sur un axe commun 18.
Le bras 17 porte un plongeur 19 commandé par un levier 20, lequel pivote sur un axe commun 21 et est pourvu d'un ressort de rappel
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22. Chaque levier 20 est pourvu d'un rebord à son extrémité inférieure, lequel peut âtre commandé par une came 23 qui est montée sur l'arbre à cames ou sélectionneur 24. Il y a une telle came pour chacune des 17 sections, et elles sont uniformément distribées autour de l'axe 24 de sorte que dans une série de 17 déplacements de l'arbre 24, .les plongeurs 19 ont tous été actionnés successivement et l'axe 24 est revenu à sa position primitive.
Par suite du soulèvement d'un quelconque des plongeurs 19, le bras correspondant 17 est amené en connexion avec la pièce transversale 25 de l'armature 26, et par conséquent chaque opération et rétablissement de l'électroaimant A amènent le disque 10 de cette section à s'avancer d'un pas.
Le cliquet de blocage 14 faisant partie du bras 17,sert à amener le disque 10 exactement en position, évitant ainsi un mouvement de ce disque au-delà de la position exacte par suite d'une action excessive du cliquet 12. Le cliquet de retenue 13 pivote sur un axe 27 sous l'effort d'un ressort 28, et sert,à maintenir le disque 10 dans la position ou il a été amené au moment où l'électroaimant A est actionné et a retiré le cliquet 12.
L'avancement de l'axe 24 pas à pas est effectué par un ensemble semblable d'éléments à ceux qui servent à l'avancement des dis -ques 10. Il est contr6lé par l'électroaimant B dont l'armature 29 pivote sur un levier 30, qui porte à son extrémité un doigt 31 agissant sur un bras 32 pivotant autour d'un axe 33 sous l'action d'un res -sort 34. Le bras 32 porte un cliquet d'avancement 35 pivotant autour d'un axe 36 sous l'action d'un ressort 37, et comprend un cliquet de blocage 38 faisant partie du bras 32, et qui joue le même rôle que le cliquet 14. Un cliquet de retenue 39 empêche tout mouvement en arrière de l'arbre à cames pendant l'excitation de l'électroaimant B, autour de l'axe 40 sous l'action du ressort 41.
Chaque disque à came 10 comprend à sa périphérie une seule saillie ou came adaptée pour entrer en contact avec une paire de ressorts 6, et séparer ceux-ci quand le disque est aans la position correspondant à "O". Une seconde paire de cames 7 est de même actionné. es quand l'axe à cames 24 atteint sa position de repos. Les disques 10
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peuvent naturellement porter des numéros visibles sur leur périphérie, indiquant la valeur du chiffre enregistré.
Le fonctionnement du dispositif décrit est le suivant.
Si on suppose que tous les disques 10 aveo l'axe à cames 24 sont dans leur position normale, l'équipement est alors prét,par suite du fonctionnement des conacts 7, à recevoir les trains d'impulsions qui représentent le numéro de l'abonné appelé, le numéro de l'abonné appelant, et les chiffres du tarif. Quand le premier train d'impulsions commence, lesdeux éleotroaimants A et'B sont excités.
L'éleotroaimant A fonctionne en concordance aveo les impulsions re- çues tandis que l'électroaimant B reste excité pour toute la durée du premier train d'impulsions. L'axe 24 étant en position normale,la came 23, quiappartient à la première des 17 sections, est en contact avec son levier 20, de sorte que les mouvements de l'armature 26 sont transmis à travers le plongeur 19 et le bras 17au cliquet 12.
La roue à rochet 11 et le disque 10 sont donc avancés pas à pas à raison d'un pas chaque fois que l'éleotroaimant A se neutralise.
Dès lors, à la fin du train d'impulsions, le disque 10 a pris une position qui indique la valeur du chiffre, et peut être maintenu indéfiniment dans un but d'enregistrement. Immédiatement après, l' électroaimant B se neutralise, amenant le déplacement d'un pas de l'axe 24 pour éloigner la came 23 de la première section et engager la came 23 de la deuxième section. Ce procédé est'répété pour toutes les 17 sections, et l'on doit noter qu'il est possible pour un disque individuel de parcourir une rotation complète en réponse au chiffre "O", puis à revenir à sa position normale.
La nouvelle opération des contacts 7 à la fin de la réception du chiffre, indique que l'équipement est prêt, quand cela est nécessaire, pour envoyer l'information qui vient d'être enregistrée, mais jusqu'à ce que cela soit requis, l'appareil continue à enregistrer les chiffres sans qu'une perte ne se produise dû à certaines cau -ses comme par suite d'un défaut des relais fournissant le courant ou d'une perte de charge des condensateurs. pour la retransmission de l'information du disque enregistreur à l'imprimeur, des impulsions sont envoyées simultanément à
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l'imprimeur et au dispositif d'enregistrement, amenant comme précédemment un fonctionnement de l'électroaimant A conforme aux impulsions, et un fonctionnement continu de l'électroaimant B.
Quand les impulsions reçues atteignent en nombre le complément du premier chiffre pri- mitif, le disque 10 atteint sa position normale pour laquelle il ouvre les contacts des ressorts 6, ce qui amène la cessation des impulsions à la fois au dispositif enregistreur et à l'imprimeur. En même temps les électroaimants B transfèrent le fonctionnement de la premi- ère section à la deuxième section. De cette manière, tous les chiffres sont transmis dans la forme de leur complément par rapport à dix, et à la fin toutes les paires de contacts 6 sont ouvertes, tandis que la paire de contacts 7 est fermée.
On voit que le chemin cyclique prédéterminé pour le mouvement d'un élément 10 consiste en une rotation complète dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, partant dela position pour laquelle la saillie ou came sur la périphérie de l'élément est en contact avec les ressorts 6. Naturellement, il serait possible d'avoir, par exemple, deux cames diamétralement opposées sur la périphérie du disque, de sorte qu'une demi-rotation constituerait un chemin complet.
REVENDICATIONS.
1 - Equipement enregistreur à chiffras multiples dans lequel une série d'éléments, adaptés chacun pour être déplacés seulement dans un sens à travers un chemin cyclique prédéterminé,et capables d'en -registrer un seul chiffre en étant actionnés proportionnellement à la valeur du chiffre à partir d'une position normale, sont sucoessivement connectés avec un dispositif commun pas à pas pour la réception de trains d'impulsions successifs, puis sont à nouveau connectés successivement avec ce dispositif pas à pas dans le but ce contrôler la transmission des compléments des chiffres enregistrés.
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