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Perfectionnements apportés aux tabulatrices.
La présente invention a trait aux machines tabulatri- ces et plus particulièrement aux machines tabulatrices du type de celles qui sont utilisées pour enregistrer les ren- seignements fournis par les perforations faites sur une carte indiciale perforée.
L'objet de la présente invention est de présenter une machine tabulatrice du type ci-dessus indiqué mais d'une construction si simple que ces machines deviennent à la por- tée des petites entreprises commerciales, Jusqu'ici, à la connaissance du demandeur, les machines tabulatrices servant à enregistrer les renseignements fournis par des cartes perforées ont toutes été des machines extrêmement compliquées, coûtant cher à construire, et qui ne pouvaient généralement être utilisées que dans les entreprises ayant à faire face à de gros travaux de tabulation.
La machine faisant l'objet de la présente invention est relativement petite, et toutes les opérations dont elle est capable se font grâce à des mouvements mécaniques provoqués en actionnant un unique or- gane de commande, cet organe pouvant être actionné soit à la main, soit au moyen d'un petit moteur d'entraînement.
Un autre objet de la présente invention est d'offrir
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une machine tabulatrice du type indiqué ci-dessus, et ex- trêmement souple en ce sens que Les renseignements enregis- trés par les jerforat ens d'une colonne quelconque de la carte perforée peuvent être reportés dans une colonne qua een- que de la feuille sur laquelle ces renseignements doivent être enregistrés. Non seulement une telle opération peut être effectuée, iais la manoeuvre grâce à laquelle il est possible de la faire peut être exécutée par l'opérateur de la machine et ainsi celle-ci peut être rapidement et facilement transformée en vue d'obtenir le mode d'enregis- trement désiré.
D'autres objets de l'invention, en partie semble- ront évidents, nais, en partie aussi, seront signalés plus en détail dans ce qui va suivre.
En conséquence, l'invention consiste en ceci : les particularités de construction, la combinaison des éléments et l'arrangement des pièces dont il sera question plus luin dans la description de la machine; le champ d'ap- plication de la tabulatrice étant indiqué dans ce qui sut
Sur les dessins annexés :
La figure 1 est une vue de face de la machine ta- bulatrice faisant l'objet de l'invention.
La figure 2 est une vue laténale, lorsqu'on se place à droite de la figure 1,
La figure 3 est une vue latérale de la machine après démontage du panneau latéral de la carcasse,
La figure 4 est une vue analogue à celle de la figure 3, mais du côté opposé de lâ machine,
La figure 5 est une vue avec le panneau de face de la machine démonté,
La figure 6 est une vue en perspective des détails de construction, montrant les moyens adoptés pour passer d'une opération à une autre de la machine,
La figure 7 est une vue analogue à celle de la
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figure 1 mais montrant ici une machine avec moteur,
La figure-8 est une vue de la carte perforée ta- bulatrice que l'on utilise avec les machines tabulatrices en question.
On a représenté en figure 8 des dessins annexés une carte perforée 10 du type utilisé avec la machine tabu- latrice faisant l'objet de la présente invention. comme on peut le voir, cette carte est divisée en six colonnes portant les lettres A à F inclus , et chaque colonne présente, en outre, un système indicial numérique, disposé verticale- ment, allant de 0 à 9 inclus. Les cartes lo sont établies initialement par une machine à perforer, machine exécutant une perforation 12 dans chaque colonne dont les renseigne- ments doivent être reportés par la machine tabulatrice sur une feuille maîtresse G de cette dite machine.
La feuille - maîtresse G porte un certain nombre de colonnes corres- pondant au nombre de colonnes de la carte perforée, de sorte que les renseignements fournis par un certain nombre de cartes peuvent être enregistrés sur une unique feuille et se traduire ainsi par un seul enregistrement.
En vue de pouvoir effectuer ce report, la machine tabulatrice représentée comporte une carcasse rectangulaire 14 à parois frontale 16 et postérieure 18,et à parois la- térales 20 et 22. Cett.e carcasse peut être posée sur un socle approprié 24 et fixée sur celui-ci par une équerre 26. La partie supérieure de la carcasse peut être fermée par un couvercle quelconque 28.
Les parois frontale et postérieure 16 et 18 por- tent sur leurs surfaces intérieures des guides verticaux 30 se faisant face et sur lesquels peut coulisser un porte-carte 32. Le porte-carte comporte une plaquette rectangulaire relativement mince munie de six colonnes de perforations 34, chaque colonne présentant 10 perfora-' tions correspondant aux indices numériques de la carte
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perforée 10 de sorte que, lorsqu'une carte se trouve en place sur le porte-carte, une perforation poinçonnée dans une colonne quelconque, sur cette carte, vient s'aligner avec la perforation correspondante du porte-carte.
Dans la machine représentée, les cartes 10 sont alimentées automatiquement et mises directement en place sur le porte-carte 32. Pour arriver à ce résultat on a monté à l'extérieur du panneau frontal 16 un support à cartes 35 (figures let 2) comprenant une plaquette latérale 36 et une plaquette horizontale formant fond 38. Montée verticalement sur la plaquette-fond 38, se trouve une butée 40 et, entre cette butée 40 et la plaquette latérale 36, existe un pous- soir 42 normalement actionné par un ressort 44 pour agir vers la plaquette 36, de façon à maintenir toujours une des cartes 10 appliquée contre cette dernière.
Comme on pourra mieux le voir figure 1, la pla- quette 36 comporte une échancrure découpée 46 servant à re- cevoir une barre d'alimentation 48 qui s'étend transversale- ment de part en part de la machine et se trouve dans un plan situé en arrière du porte--carte 32. L'extrémité exté- rieure de la barre d'alimentation porte un petit ergot faisant saillie 50 (figure 3) destiné à entrer en contact avec le bord extérieur de l'une des cartes, et la barre d'alimentation se déplaçant transversalement, à faire avancer la carte en question vers l'intérieur, pour la met- tre en place dans le porte-carte.
Pour permettre à la carte d'être ainsi poussée vers l'intérieur, le porte-carte ; figure 4) présente une fente découpée 52, orientée trans- versalement, et qui, lorsque le porte-carte se trouve dans sa position la plus basse, se présente dans l'alignement de l'ergot 5 0 de la barre d'alimentation, par suite, lors- que la barre d'alimentation se déplacera transversalement, l'ergot entrera en contact avec l'extrénité de la fente 52 et à ce moment la carte se trouvera alignée de telle façon
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que ses perforations coïncident avec celles du porte-carte 32.
Pour guider et maintenir la carte dans cette position, le porte-carte comporte, en outre, en haut et en bas, orien- tées transversalement, deux pièces 54 en forme de L, ser- vant de guides, distantes l'une de l'autre de la hauteur de la carte, et destinées à maintenir la carte en position dans le porte-carte une fois celle-ci engagée entre les guides 54.
Pour réaliser cette alimentation en cartes, la - barre d'alimentation 48 porte une paire de butées 56 espa- cées l'une de l'autre, (figure 4), et entre lesquelles vien t s'engager l'extrémité inférieure d'un levier 58. Ce levier est articula, tout près de son extrémité supérieure, sur un axe 60 situé sur une entretoise 62 montée entre les deux parois latérales 16 et 18. Entre cet axe 60 et son extré- mité inférieure, le levier 58 est a-rticulé, au moyen d'un axe, à l'extrémité intérieure d'un second levier 64 dont l'extrémité extérieure est également articulée à l'extrémi- té d'un autre levier vertical 66. L'extréifiité supérieure de ce levier 66 est en contact avec une came 68 montée sur un arbre rotatif 70 et, entre ses deux extrémités, le levier 66 est encore articulé, à un support 72 fixé sur la paroi la- térale 18.
La came 68 présente un méplat 74 et, quand l'ex- trémité supérieure du levier 66 entre en contact avec ce mé- plat 74, le système actionnant la barre d'alimentation se trouve dans les positions indiquées par les lignes en poin- tillé de la figure 4. A ce moment, le doigt d'alimentation (ergot 50), est en place pour assurer l'entrée d'une carte dans la machine.
La rotation de l'arbre 70 et de la came 68 (dans le sens des. aiguilles d'une montre, figure 4) entraîne celle de l'extrémité supérieure du levier 66, autour de son axe, en sens inverse des aiguilles d'une montre et, grâce aux
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liaisuns mécaniques, déplace la barre d'alimentation vers l'intérieur pour l'amener dans la position indiquée sur la figure 4, d'où introduction d'une carte dans le porte-carte 32. pour obtenir la collaboration adéquate de la liai- son mécanique d'interconnexion, entre la came 68 et le retomr de la barre d'alimentation 48, il existe en outre un res- sort 76 reliant le levier 66 (à partir d'un point situé en- tre le support 72 et l'extrémité inférieure du levier 66) à l'extrémité supérieure du levier 58.
Le ressort 76, lors- que la barre ci'alimentation 48 est a ctionnée, s'allonge et tend à faire tourner le levier 56 dans le sens des aiguilles d'une montre (voir figure 4) et le levier 58 en sens inverse, d'où retour des pièces en position d'attente, l'extrémité supérieure du levier 66 s'alignant sur le méplat 74 de la came.. Pour éjecter une carte, une fente 75 est découpée dans la paroi 18, dans l'alignement des guides du porte- carte, de sorte que toute nouvelle carte qui arrive provo- que l'éjection de la carte précédente.
Après l'introduction d'une carte dans le porte- carte, celui-ci est élevé verticalement pour aligner ses perforations sur les extré rités inférieures d'un certain nombre de palpeurs 80. Dn examinera d'abord comment est obtenu ce mouvement d'élection du porte-carte. Au centre et juste au-dessous du bord supérieur du porte-carte se trou- ve articulée, au moyen d'un axe, l'extrémité inférieure d'un levier 84 dont l'extrémité supérieure est reliée à un bras d'un renvoi 86 également articulé au moyen d'un axe à l'en- tretoise 62.
L'autre bras du levier 86 est en contact avec l'extrémité inférieure d'un levier 88 articulé au moyen situé d'un axe, en un point/entre ses deux extrémités, à un support 90, et a son extrémité supérieure en contact avec une came 92 également fixée sur l'arbre rotatif 70. Cette
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came 92 porte également un méplat 94 sur lequel l'extrémité supérieure du levier 88 repose quand le porte-carte est dans sa position la plus basse, cependant que la rotation de la came 92 entraîne celle de l'extrémité supérieure du levier 88 (fig. 3) dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui actionne le renvoi 86 et provoque l'ascension verticale du porte-carte 32.
Pour que la suite des opérations se produise dans l'or- dre voulu, le méplat 94 de la came 92 présente un décalage angulaire, par rapport au méplat 74 de la came 68 de façon que le mouvement d'ascension du porte-carte ne puisse pas commencer avant que la barre d'alimentation 48 ne se soit dé- placée vers l'intérieur d'une longueur correspondant à la fente 53 du porte-carte, après quoi la carte perforée se trouve alors bien placée dans le porte-carte. Le porte-carte s'élevant, l'ergot d'alimentation 50 entre dans une fente 96 du porte-carte orientée verticalement et prolongeant vers le bas la fente Horizontale 52, et la barre d'alimentation 48 se trouve ainsi maintenue vers l'intérieur jusqu' à ce que le porte-carte soit de nouveau dans sa position la plus basse ou position d'alimentation.
Comme déjà indiqué, au cours de l'ascension du porte- carte 32, les perforations découvertes qu'il porte peuvent se trouver alignées sur les extrémités inférieures des palpeurs 80; le nombre de ces palpeurs correspondant au nombre de co- lonnes de la carte perforée 10. Dans les dessins pour des raisons de simplicité, on n'a représenté que 6 palpeurs; il est bien évident que ce nombre peut être augmenté en vue de l'exécution d'opérations correspondant à une série particu- lière de conditions.
Chaque palpeur 80 est porté par et dépend de la piece 98, système coulissantdisposé transversalement, muni à ses ex- trémités opposées de galets 100 qui le guident dans des rai-
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nures verticales adéquates 102 ménagées dans la pièce 104 servant de guiae et fixée entre les parois latérales 20 et 22 de la carcasse.
Comme on pourra mieux le voir sur la fig. 5, chaque dispositif palpeur se trouve dans un plan situé en avant du porte-carte 32 et comporte une tige de liaison dépendant de la pièce 98 et passant par un trou de guidage dans un support ±µ, ce qui guide la tige de la façon appropriée et constitue également une butee limitative à l'égard d'un goujon 108 fixé sur la tige, au-dessus du support 106.
A l'extrémité inférieu- re de chaque tige de liaison 105, se trouve, articule au moyen d'un pivot, un doigt palpeur 110 dont l'extrémité inférieure comporte un ergot 111 oriente vers l'intérieur, au côté du porte-carte 32, et normalement en contact avec le porte-carte grâce à un ressort à lame 112 fixé sur la face de la tige 105 et appuyant sur le doigt palpeur 110 en un point situé au- dessous du pivot d'articulation de ce doigt.
Lorsque les piè- ces sont en position de non-fonctionnement, les doigts 110 sont normalement en contact avec la face au porte-carte au- dessus des perforations 34. iuais, lorsque le porte-carte s'é- lève, les extrémités inférieures 111 des doigts se trouvent en coïncidence avec une aes perforations, le ressort 112 lesobli- gent alors à pénétrer dans ces trous et, le porte-carte conti- nuant son mouvement d'ascension, le système à coulisse s'elè- ve simultanément. Lorsque le porte-carte s'abaisse (fig. 5), le goujon d'arrêt 108 touche le support 106, le porte-carte entre en contact avec la surface de came 114 de l'ergot du doigt 111 et la came sort du trou de perforation.
Chaque systeme à coulisse 98, en fonctionnant, actionne à son tour un second système coulissant 116 et, à chacun de ces systemes 116, se trouve relié un dispositif tabulateur' comprenant une barre verticale 82. Dans la machine décrite, chacune de ces barres peut porter au voisinage de son extré- mité supérieure des indices allant de 0 à 9, correspondant
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à ceux de la carte perforée. Les systèmes coulissants 116 sont analogues comme construction aux systèmes similaires 98 et sont montés de la même façon dans des plaquettes guides 118 fixées sur les parois frontale et postérieure, 16 et 18.
Toutefois, on notera que, bien que les systèmes 116 soient dis- posés dans un plan parallèle aux systèmes 98, ils se trouvent également à angle droit par rapport à ceux-ci. En outre, cha- que système coulissant a une longueur telle qu'il se trouve au-dessus ou au-dessous de tous les autres systèmes.
En vue d'actionner les barres 82, lorsque les dispositifs palpeurs éloignés 80 entrent en jeu, les systèmes coulissants 116 et 98 sont solidarisés par une liaison mécanique 120 facilement démontable. Dans le modèle représenté cette liai- son 120 comprend une tige rigide dont l'extrémité inférieure peut se loger dans un évidement 122 ménagé dans la glissière 98 et l'extrémité supérieure dans un 'évidement 124 de la glis- sière 116. Le poids propre des pièces est suffisant pour les maintenir en position de verrouillage.
Comme on le verra mieux à la f i g. 6, chaque glissière comporte un nombre d'évidements 124 correspondant au nombre de dispositifs palp'eurs 80 et de barres 82, et, comme les glissieres sont orientées à angle droit les unes par rapport aux autres, il est possible de décaler la tige 120 de façon qu'un palpeur 80 quelconque puisse être relié à une barre quelconque choisie 82. Par exemple : la tige 120 qui réunit les glissières désignées ici par a et b, peut être déplacée de façon à relier la glissière a. au porte-barre à carac- tère désigné par c. De même, la tige de solidarisation lapa peut être déplacée pour reunir les glissieres d et b.
Grâce à cet arrangement, il est possible de relier n'importe quel palpeur à n'importe quelle barre à carac- tere et, par suite, si les colonnes de la feuille-maîtres- se G, sur laquelle il s'agit d'imprimer les renseigne-
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ments, ne se presentent pas dans le même ordre que celles de la carie perforée, il est possible d'interchanger les connexions entre glissieres de façon qu'un renseignement contenu aans une colonne de la carte perforée soit imprime aans la colonne adéquate de la feuille-maîtresse.
Si on considère l'opération à ce moment, on voit que la rotation de l'arbre 70, provoquée par le volant de manoeuvre 78, entraîne le déplacement de la carre d'ali- mentation 48 qui introduit une carte , en position, dans le porte-carte 32. jetant ainsi dans cette position, le porte-carte se déplace verticalement jusqu'à ce que les extrémités en saillie 111 des doigts palpeurs s'alignent avec les perforations de la carte et du porte-carte, après quoi le ressort 112 fait pivoter la saillie qui entre dans la perforation. Ensuite les dispositifs pal- peurs, se déplacent et actionnent les glissières 98, qui, à leur tour, par l'intermédiaire des tiges 120, provoquent le déplacement des glissières 116 et, par suite, celui des barres 82.
Evidemment, les indices des barres à caractère s'élèvent d'une quantité correspondant au déplacement du rouleau et viennent s'aligner comme il convient pour l'impression sur la feuille-maîtresse.
Pour obtenir cette impression, un rouleau à pres- sion 126, monté sur axe entre une paire de bras 128 éloignes l'un ae l'autre, se trouve associe aux barres à caractère. Ces bras 128 sont, à leur tour, articulés à pivot sur une tige 130 fixée entre les parois latéra- les 20 et 22 Les bras 18 s'étendent au-dessous de la tige 150 et ont leurs extrémités inférieures reposant sur l'arbre rotatif 70, position pour laquelle le rouleau
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à pression 126 est hors contact avec les barres à caractè- re.
Pour que cette position soit conservée, il existe un ressort 132 monté sur la tige 130 et dont une extrémité s'étend an travers du bras 128, au-dessus de'la tige 130, (fig. 3). pour amener le rouleau à pression 126 en contact avec les barres à caractère, une paire de bagues espacées l'une de l'autre 134 est montée sur l'arbre rotatif, cha- que bagua portant un goujon en saillie 136 orienté vers l'intérieur et latéralement. Les goujons 136 ont des cala- ges angulaires déterminés par rapport aux cames 68 et 92, de façon qu'ils ne puissent pas entrer en jeu avant que les barres à caractère se soient soulevées pour prendre leur position normale d'impression.
Ensuite, les goujons 136 agissent sur les extrémités inférieures des bras 128 pour appliquer le rouleau à pression 126 contre les barres à caractère et imprimer ainsi les indices sur la feuille- maîtresse.
Pour provoquer le déroulement et l'avance de la feuille-maîtresse, le rouleau à pression 126 porte égale- ment une roue à rochet 138, avec laquelle s'engage l'ex- trémité libre d'un cliquet à ressort 140 fixé sur le dessus de la carcasse 14. Lorsque le rouleau à pression 126 se met en position d'impression, la roue à rochet déplace transversalement le cliquet 140 tandis que, pen- dant le mouvement inverse, le cliquet accroche une des dents de la roue à rochet 138 et provoque ainsi la rota- tion du rouleau. La feuille-maîtresse peut être mainte- nue en contact avec la surface du rouleau par un procédé quelconque adéquat, par exemple au moyen de pinces à
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ressort telles que celles utilisées sur les machines à écrire ordinaires) et, comme ce dispositif à pinces est bien connu, on n'en donnera ni senema, ni description.
Le rouleau peut également être muni d'un bouton de comman- de à main 142, permettant de le faire tourner pour dega- ger et faire avancer la feuille-maîtresse.
On voit donc que, du fait du fonctionnement de l'unique arbre 70, une carte perforée se trouve introduite dans la machine, après quoi le mécanisme fonctionne pour déclencher les barres à caractère déterminées, puis le rouleau-maître 126 entre en contact, sous pression, avec ces barres à caractère pour enregistrer sur la feuille- maîtresse les renseignements correspondant aux perforations ae la carte perforée. Grâce aux arrangements aes cames, l'ordre voulu des opérations se trouve.assure et, comme la barre d'alimentation est bloquée pendant que le porte- carte s'élève, il n'est pas possible qu'une seconde carte soit introduite tant que toutes les pièces ne sont pas revenues en position d'alimentation.
L'arbre 70 peut être entraîné soit à la main, en munissant son prolonge- ment d'un volant de commande 78 (fig. 1), soit par une poulie 152 reliée par une courroie à un petit moteur 154 (l'ig. 7).
Comme toutes les opérations décrites sont effectuées grâce à la rotation d'un arbre moteur unique, il est évi- dent qu'une fois un lot de cartes 10 rassemble dans le support à cartes 35, celles-ci alimenteront automatiquement la machine et en seront éjectées de même; les renseigne- ments qu'ellescontiennent étant ainsi reportés mécanique- ment sur une feuille-maîtresse.
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Si pour une raison quelconque, il est nécessaire de réajuster le mécanisme en vue d'aligner une barre à carac- tère quelconque donnée sur un dispositif palpeur quelconque, on arrive facilement au resultat désiré en demontant tout simplement une des parois latérales et en déplaçant les tiges de solidarisàtion 120 de façon à les amener dans la position voulue. Il est bien évident que n'importe qui peut exécuter facilement cette modification conformément aux conditions choisies.
Comme de nombreuses variantes peuvent être apportées à la construction décrite ci-dessus, et qu'il est encore possible de concevoir d'autres réalisations concrètes en apparence très différentes de la présente invention, sans sortir du cadre de celle-ci, il est bien entendu que.tout ce qui a pu être dit dans ce qui précède ou re- presenté sur les dessins annexés, doit être interprété non pas dans un sens limitatif mais uniquement à titre dillustration et d'exemple.
Il est bien entendu egalement que les termes dans lesquels sont exprimées les caractéristiques qui vont suivre sont destinés à couvrir toutes les particularités d'ordre genéral ou spécial de l'invention décrite, ainsi que tout ce qui peut en découler, même implicitement, quant à la portée et au but de l'invention.