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Perfectionnements aux appareils de copie photographique.
La présente invention concerne des perfectionnements à l'enregistrement de documents ou pièces comptables et elle a pour but de rendre simple, efficace et peu coûteux l'enre- gistrement photographique de chèques ou autres documents.
L'invention envisage aussi la mise en position, en vue de les photographier simultanément, de plusieurs feuil- lets, fiches ou chèques, et la commande de l'appareil photogra- phique à l'aide du mécanisme destiné à amener les documents en position, de manière qu'il les photographie automatiquement au moment où un nombre voulu d'entre eux se trouvent dans le champ optique de son objectif.
A cet effet, et dans d'autres buts encore, l'appa.- n reil suivant l'invention consiste en un dispositif susceptible
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de produire des copies de documents confidentiels, compre- nant, en combinaison, un appareil photographique, un dispo- sitif d'amenée destiné à saisir un par un les documents dé- tachés et les transporter successivement dans le champ optique de l'appareil, et un dispositif susceptible de synchroniser le fonctionnement de l'appareil photographique avec celui du dispositif d'amenée.
Afin de bien faire comprendre l'invention on la décri- ra maintenant avec référence aux dessins annexés, représentant à titre d'exemple un mode de réalisation de l'appareil.
Dans ces dessins, les mêmes chiffres de référence désignent des organes analogues sur toute les figures.
Fig. 1 est une élévation de côté de l'appareil.
Fig. 2 est une coupe verticale suivant la ligne 2-2 de la fig. 1, montrant le mécanisme obturateur et ses organes d'actionnement.
Fig. 3 est une coupe verticale suivant la ligne 3-3 de la fig. 1, montrant le dispositif d'amenée de la pellicule.
Fig. 4 est une vue en plan de l'extrémité avant de l'appareil.
Fig. 5 est une élévation de côté de l'extrémité avant de l'appareil, montrant les organes de transmission de la commande.
Fig. 6 est une coupe longitudinale verticale suivant la ligne 6-6 de la fig. 4, montrant plusieurs chèques en posi- tion, prêts à être photographiés.
Fig. 7 montre en élévation le dispositif destiné à mettre les chèques en position et les guider, ou mécanisme de présentation d'objets à photographier.
Fig. 8 représente un morceau de pellicule sur laquelle sont photographiés des groupes successifs de chèques.
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Fig. 9 est une coupe verticale suivant la ligne 9-9 de la fig. 4, montrant le dispositif destiné à accoupler le dispositif d'amenée de chèques à la commande motrice.
Fig. 10 montre les organes représentés sur la fig. 9, vue de droite.
Fig. 11 est une coupe verticale suivant la ligne Il-Il de la fig. 4, montrant l'extrémité gauche du dispositif d'am@- née à courroie.
Fig. 12 est une coupe verticale suivant la ligne 12-12 de la fig. 11.
Fig. 13 est une coupe horizontale suivant la ligne 13-13 de la fig. 5, montrant la transmission de la commande au mécanisme obturateur et au mécanisme d'amenée de la pellicule, et
Fig. 14 représente, en vue de côté, le mécanisme de la fig. 13.
Dans sa forme de réalisation représentée sur les figs.
1 à 14, l'appareil comprend un appareil photographique 15, con- venablement supporté sur un châssis 16.
Le châssis 16 supporte également le mécanisme 17 de présentation d'objets à photographier, lequel est situé dans le champ optique de l'appareil photographique.
Le châssis 16 peut comprendre un socle 18 auquel sont fixées des colonnes 19 dont les extrémités supérieures sont reliées par une traverse 20 (Fig. 6). Deux cornières 21, fixées aux colonnes 19 et traversant l'appareil longitudinale- ment, sont supportées par des colonnes 22, 23, dressées sur le socle. Les extrémités postérieures des cornières 21 peuvent être reliées par une traverse 24.
Le mécanisme 17 de présentation d'objets à photogra- phier peut comprendre une courroie 25 enroulée autour de rou-
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leaux de guidage 26, 27, fixés aux arbres 28,29 respective- ment (voir plus particulièrement la fig. 6), lesquels sont supportés de manière convenable dans les colonnes 19. La courroie 25 passe également autour d'un rouleau de guidage 30 monté sur un arbre 31, supporté de manière réglable par des consoles 32 fixées aux colonnes 19, et destiné à tendre la courroie. Avec le rouleau de guidage supérieur 26 coopère un rouleau d'amenée 33, porté par un arbre 34 monté dans les colonnes 19. Le rouleau d'amenée 33 presse contre la courroie 25, cette dernière étant actionnée, par l'intermédiaire du rouleau 26, à l'aide de dispositifs qu'on décrira ci-dessous.
Lorsque la courroie est en mouvement et qu'on introduit une fiche ou un chèque 35 entre celle-ci et le rouleau d'amenée 33, ce chèque est amené ou entraîné de haut en bas avec la courroie.
Pour empiler les chèques en un paquet 56, on peut prévoir des équerres 37, supportées par une plaque 38 fixée à une traverse 39. L'opérateur prend les chèques du paquet et les place un par un entre la courroie 25 et le rouleau d'amenée 33.
La courroie 25, normalement immobile, peut être ac- couplée à volonté à une commande motrice qui peut comprendre un moteur électrique 40, en abaissant une poignée de mise en marche 41 (Figs.l et 5). La poignée¯de mise en marche 41 com- mande un mécanisme qu'on décrira ci-dessous, destiné à accou- pler la courroie d'amenée 25 à la commande. Après l'introduc- tion de chaque chèque entre les rouleaux 26 et 33, on abaisse la poignée 41, ce qui a pour effet d'accoupler la courroie d'amenée 25 à la commande et d'introduire le chèque dans l'ap- pareil. Comme on l'a expliqué, -des moyens sont prévus pour faire avancer chaque chèque d'une distance déterminée, et à
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cette fin on accouple la courroie d'amenée à la commande pen- dant un temps déterminé.
Les chèques sont entraînés successi- vement dans le champ optique F de l'appareil photographique.
Lorsqu'on a amené un nombre déterminé de chèques, trois par exemple, dans le champ optique de l'appareil photo- graphique, un mécanisme qu'on décrira ci-dessous déclenche autc matiquement un obturateur 42, afin d'exposer la pellicule 43 et de photographier le groupe de chèques ainsi placé en position.
Les chèques sont maintenus en position sur la cour- roie 25, pendant le mouvement de celle-ci, par deux bandes ou ceintures 44 qui peuvent être relativement minces et faites de cordes à piano. Ces bandes 44 sont tendues au dessus de la courroie d'amenée 25, leur extrémité supérieure étant guidée autour du rouleau d'amenée 33, tandis que leur extrémité in- férieure s'enroule autour de rouleaux de guidage 45, supportés de manière à pouvoir tourner autour d'un axe 46 monté dans des consoles 47 que des vis de réglage fixent aux colonnes 19, de manière qu'on puisse tendre les bandes 44 convenablement, les mettre en contact étroit avec la courroie 25, et assurer qu'elles retiennent les chèques contre cette dernière durant leur transport.
Pour assurer que les bandes 44 pressent contre la courroie d'amenée 25, on peut prévoir un panneau 49, situé derrière la courroie 29 et à l'écart de celle-ci. Le panneau 49 peut être porté par des barres 50,51 fixées de manière réglable aux colonnes 19 à l'aide de vis 52, 53 respectivement, de façon qu'on puisse faire avancer le panneau vers les bandes
44.
L'introduction des chèques entre les rouleaux 26, 33 est facilitée par une plaque de guidage 54, fixée aux colonnes @19 à l'aide de vis 55, de manière à constituer une rampe. Cette
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plaque de guidage peut comporter des repères 56 (Fig. 4) des- tinés à faciliter la mise en position des chèques transversa- lement par rapport à la courroie 25. Des guides 57 (Fig.6) peuvent être prévus pour empêcher tout déplacement latéral inopiné de la courroie 25 sur ses rouleaux 26, 27, ces guides étant fixés de manière réglable à une tige 57a, montée dans les colonnes 19.
A mesure qu'on introduit des chèques dans la machine, ceux qui ont été photographiés en sont évacués par la courroie 25, pour être reçus et empilés dans un réceptacle 58 situé au pied de la courroie 25.
Le réceptacle 58 peut comprendre un fond incliné et une paroi verticale 59a, formant entre eux un angle dans le- quel les chèques tombent. Des guides 60, destinés à aider les chèques à contourner l'extrémité inférieure de la courroie et à les diriger vers le réceptacle 58, sont fixés à la tige 46. Afin de permettre de retirer aisément les chèques du récep- tacle 58, le fond 59 et la paroi 59a de celui-ci peuvent com- porter au milieu des échancrures 61, par lesquelles l'opérateur peut introduire la main pour saisir le paquet de chèques.
Le réceptacle 58 peut comprendre des cornières 62, munies de boutonnières 62a, supportées de manière réglable par des gou- jons à tête traversant les boutonnières 62a ainsi que les co- lonnes 19, et comportant à leur extrémité extérieure un écrou à ailettes 64 à l'aide duquel chaque goujon peut être serré, de manière à maintenir le réceptacle dans la position voulue.
Il est clair qu'on peut, de la sorte, déplacer le réceptacle 58 vers l'avant ou l'arrière sur les goujons 58, pour recevoir des chèques de dimensions différentes.
On peut éclairer les chèques sur le mécanisme de pré- sentation 17, à l'aide d'une chambre d'éclairage 65 contenant
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des lampes 66 (Figs. 4, 6). On peut former cette chambre à l'aide de réflecteurs verticaux 67 et d'un réflecteur incliné 68 constituant son plafond, qu'on assujettit tous convenable- ment aux colonnes 19. On peut fixer à la traverse ou tige 20 une visière 69 destinée à empêcher que la lumière des lampes 66 ne gêne l'opérateur qui, lorsque l'installation fonctionne, se trouve devant celle-ci (fig. 4) ou à son extrémité de gau- che (fig. 6).
La commande comprend un moteur 40 (fig. 5) fixé au socle 18 de toute manière appropriée. Une poulie 70, fixée à l'arbre 71 du moteur, actionne une courroie 72 entraînant une poulie 73, laquelle peut être supportée par une vis à collet (fig. 4) vissée dans une extrémité de la tige 20. Un pignon 75 fixé à la poulie 73 engrène avec un engrenage 76 de maniè- re à entraîner celui-ci constamment à sinistrorsum c'est-à- dire en sens inverse des aiguilles d'une montre (fig. 5), cet engrenage 76 étant supporté de manière à pouvoir tourner sur un axe 77 (figs. 9, 10). Normalement, l'engrenage 76 tourne fou sur l'arbre 77,mais on peut l'accoupler à ce dernier à volonté en abaissant la poignée de mise en marche 41, laquelle commande un mécanisme d'embrayage convenable situé entre l'engrenage 76 et l'arbre 77.
Le mécanisme d'embrayage comprend un anneau 78 fixé par des vis 79 à l'engrenage 76. L'anneau 78 comporte inté- rieurement des dents 80, avec lesquelles peut venir en prise un cliquet 81 monté de manière pivota.nte sur une cheville 82 d'un collet 83,lequel est fixé a l'arbre 77 par une vis de calage 84. Le cliquet 81 se trouve normalement en contact avec une goupille 85 commandant l'embrayage, de manière à rester à l'écart des dents 80 de l'anneau 78. Lorsque, par des moyens .qu'on décrira ci-dessous, on dégage la goupille 85 du cliquet 81
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ce dernier est refoulé vers l'extérieur par un ressort 86, de manière à pivoter et à entrer en prise avec les dents de l'anneau 78,lequel tourne de.manière continue comme c'est ex- pliqué ci-dessus.
Dès que le cliquet vient en prise avec l'an- neau 78, l'arbre 77 se trouve donc accouplé à la commande, qui le fait tourner. Le mécanisme d'embrayage comprenant l'anneau 78 est disposé à l'extrémité de droite (fig. 4) de l'arbre 77.
A son extrémité de gauche (figs. 4, 11, 12) cet arbre comporte un plateau-manivelle 87 qui y est fixé de manière à actionner un mécanisme intermédiaire 88, situé entre l'arbre 77 et le rouleau 26, servant à actionner le rouleau de guidage 26 et la courroie d'amenée 25.
Le mécanisme intermédiaire 88 peut comprendre un le- vier 89 supporté de manière pivotante sur un goujon à tête 90 fixé dans la colonne 19. Ce levier 89 possède une rainure dans laquelle est montée de manière coulissante un bloc 92 relié à un tourillon 93 du plateau-manivelle 87. Lorsque l'arbre 77 tourne à sinistrorsum, comme c'est indiqué sur la fig. 12, le plateau-manivelle 87 fait osciller le levier 89, dans le même sens, jusqu'à ce que ce plateau ait décrit un arc de 1800 ou, en d'autres termes, durant un demi-tour de l'arbre 77. Pendant la seconde moitié du tour de l'arbre 77, le levier 89 revient dans sa position normale. Avant que l'arbre 77 n'ait accompli une révolution complète, la goupille de commande 85 de l'em- brayage bloque de nouveau le cliquet 81.
Lorsque le cliquet revient en contact avec la goupille 85, il se retire de la bague dentée 78 et désaccouple l'arbre 77 de la commande. L'arbre 77 est empêché de revenir en arrière, lorsqu'il est désaccouplé de la commande, par un dispositif à friction comprenant un sabot 94, maintenu en place et pressé en contact avec le collet 83 par un bras élastique dont on peut faire varier la tension, à l'aide
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de vis 96 vissées dans la colonne 19. Le levier 89 comporte un segment denté 97 engrenant avec un pignon 98, monté de manière à pouvoir tourner sur l'arbre 28, et que le secteur denté 97 fait tourner à dextrorsum (Fig. 12) durant la pre- mière demi-révolution de l'arbre 77.
Un bras 99, monté à pivot sur le pignon 98, supporte à pivot également, à l'aide d'une goupille 100, un cliquet à ressort 101 destiné à pénétrer dans une encoche 102 d'un collet 103 fixé à l'arbre 28. Lorsque le pignon est entraîné à dextrorsum (fig. 12), l'arbre 28 tourne avec lui par l'intermédiaire du cliquet 101, de manière à faire avancer la courroie 25 à l'aide du rouleau 26. Durant la se- conde moitié du tour de l'arbre 77 le levier 89 oscille dans le sens opposé, faisant ainsi tourner le pignon 98 à sinistrorsum d'un tour complet, et fait ainsi coulisser le cliquet 101 autour du collet 103 jusqu'à ce qu'il s'engage dans l'encoche 102. Il s'en suit que la courroie d'amenée 25 reste immobile pendant la seconde moitié de la révolution de l'arbre 77.
L'actionnement de la goupille de commande 85 est as- surée à l'aide d'un levier coudé 104 (fig. 9) susceptible d'osciller autour d'un pivot 105a fixé dans une console 105 de la colonne 19. Le levier coudé 104 comporte un bras 106 si- tué sous un levier 107 (fig. 10) pivotant sur une broche 108, et susceptible d'être actionné par ce levier 107 lorsqu'on abaisse ce dernier à l'aide de la poignée de mise en marche 41 fixée à son extrémité libre. Un ressort 110 maintient nor- malement le levier 107 de la poignée de mise en marche en con- tact avec une goupille d'arrêt 109.
Dès qu'on abaisse le le- vier 107 de la poignée, le levier coudé 104 oscille à sinis- trorsum (fig. 9) autour de son pivot 105 et fait glisser la broche de commande 85 de l'embrayage vers la gauche, par l'in- termédiaire du bras 111 du levier coudé, lequel pénètre dans
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une encoche 112 d'une saillie 113 formée sur la goupille 85.
La goupille 85 commandant l'embrayage se déplace contre l'op- position d'un ressort 114, lequel entre en action lorsqu'on dégage le levier 107 de la poignée et que le cliquet 81 dé- passe la goupille 85, et renvoie cette dernière dans le chemin du cliquet 81, de manière qu'elle soit prête à le dégager de l'anneau denté 78 et à désaccoupler, par ce fait, l'arbre 77 et la commande, au moment où cet arbre a accompli une révolu- tion. Afin d'empêcher que la courroie d'amenée 25 ne patine sur le rouleau 26, on peut rendre rugueuse la surface de ce dernier, en la moletant par exemple.
Le mécanisme obturateur 42 comprend un boîtier 115 (figs. 1, 2) comportant une paroi avant 116 et une paroi ar- rière 117. Ce boîtier est fixé, à l'aide d'une potence 118, à . une traverse 119 assujettie à deux cornières 121, constituant un châssis 122 supporté de manière réglable par les cornières 21 du châssis principal 16 et fixé à celui-ci par des vis 123.
La paroi avant 116 présente une ouverture 124 coincidant avec une saillie tubulaire 125, laquelle s'étend de la paroi arrière 117 dans l'intérieur de l'appareil photographique, en regard de l'objectif 126 de ce dernier. A l'intérieur du boîtier 115 se trouve un disque 127 supporté de manière à pouvoir tourner, dont le moyeu 128 est fixé à un arbre 129. Des consoles 130, 131, fixées respectivement à la traverse 119 et à la cornière 120, supportent l'arbre 129. Normalement, le disque 127 obture l'ouverture 124. Il comporte toutefois un trou 132, et lors- qu'on fait tourner le disque par des moyens décrits ci-dessous, ce trou coincide avec l'ouverture 124, de façon à laisser pé- nétrer la lumière dans l'appareil photographique et exposer la pellicule 43 à l'image des chèques portés par la courroie d'amenée 25.
On détermine la vitesse de révolution du disque 27 et la longueur du trou 132, de manière que l'appareil reste
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ouvert et expose la pellicule aussi longtemps qu'il convient.
Il existe un rapport de temps déterminé'entre l'amenée des chèques et l'actionnement du mécanisme obturateur 42, ce der- nier s'ouvrant (figs. 5, 13, 14) dès que le dernier d'une série de trois chèques est amené en position. Le mécanisme actionnant l'obturateur est relié à l'arbre 77 (fig. 9) par des organes comprenant une couronne dentée 133 fixée à l'ar- bre 77. Cette couronne dentée entraîne une chaîne 134 (figs.
5,13, 14), laquelle actionne à son tour une couronne dentée 135 fixée à un arbre 156, monté de manière à pouvoir tourner dans des paliers à blocs 137 fixés à une console auxiliaire 138. La console auxiliaire 138 est assujettie à une console principale 139, fixée à la colonne 19. Un pignon 140, fixé à la couronne dentée 135, engrène avec un engrenage 141 et ac- tionne un arbre 142 supporté par la console 139. A l'arbre 142 est fixé un pignon conique 143, engrenant avec un second pignon conique 144 pour actionner un arbre 145. Cet arbre 145 dont une extrémité est supportée par la console principale 139; s'étend longitudinalement par rapport à l'ensemble de l'appa- reil, vers l'appareil photographique où il est supporté dans une console 146 (figs. 1, 2).
L'arbre 145 porte une couronne dentée 147, laquelle actionne, par l'intermédiaire d'une chaîne 148, une seconde couronne dentée 149 fixée à l'arbre 129. Sur la cornière 120 on peut monter de manière réglable un pignon fou, destiné à tendre la chaîne 148.
Il est rappelé que l'arbre 77 accomplit une révolu- tion complète chaque fois qu'on abaisse la poignée de mise en marche 41, et que la courroie 25, entraînée durant la pre- mière moitié de cette révolution reste immobile pendant sa seconde moitié. Le rapport entre la vitesse.de l'arbre 77 ,et celle du disque obturateur 127 est de trois pour un. En
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d'autres termes, l'arbre 77 tourne trois fois complètement sur lui-même pour chaque révolution du disque 127. Le trou 132 de l'obturateur est donc amené en regard de l'ouverture 124 pour chaque groupe de trois chèques.
Les déplacements des organes sont coordonnés de manière que le trou 132 de l'obtu- rateur passe devant l'ouverture 124 durant la deuxième moitié de la révolution de l'arbre 77, moment où le levier 89 est renvoyé à sa position normale et la courroie 25 est immobile, comme c'est expliqué ci-dessus. On voit donc que les chèques supportés par la courroie 25 sont immobiles au moment de la prise de la photographie-,--. La fig. 8 indique en 35A .comment les groupes successifs de chèques apparaissent sur la pellicu- le.
Pour faire avancer la pellicule 43 après chaque pose, on munit l'arbre 145 d'un engrenage conique 151 (figs. 1, 2) lequel engrène avec un deuxième engrenage conique 152 pour actionner un arbre de renvoi 153. Cet arbre de renvoi 153 comporte un engrenage conique 154 engrenant avec un second engrenage conique 155 afin d'actionner un arbre 156, lequel fait saillie dans un évidement 160 du fond de l'appareil pho- tographique 15. L'arbre 156 comporte un pignon 158, lequel engrène avec un engrenage 159 pour actionner un arbre 160', s'étendant de l'engrenage 159 jusque dans l'intérieur de l'ap- pareil, auquel est fixée une couronne dentée 161 dont les dents pénètrent dans des perforations 161a de la pellicule (fig.8) afin de dévider cette dernière d'une de deux bobines 162, et d'envider sur l'autre de ces bobines la pellicule exposée.
Le mécanisme d'amenée qu'on vient de décrire est conçu de manière à laisser du mou dans la pellicule, et qu'il ne soit pas né- cessaire de surmonter l'inertie de la bobine dévideuse au moment où la pellicule avance par échelons devant l'objectif.
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L'appareil photographique peut être du type cinéminiature ordinaire, dont le mécanisme est disposé et coordonné de ma- nière que la pellicule soit amenée devant l'objectif par des dispositifs convenables pendant que l'obturateur est fermé, et que la lumière soit admise dans l'appareil lorsque la pellicu- le est immobile. On peut supporter l'arbre 145 à l'endroit de l'engrenage conique 151 à l'aide d'une console 163, fixée à une cornière 164 supportée, à son tour, par des colonnes 165 dressées sur la cornière 121. L'arbre de renvoi 153 peut être supporté dans des consoles 166, 167, montées sur la cornière 164. L'extrémité inférieure de l'arbre 156 peut reposer dans une console 168 fixée à la cornière 164, et son extrémité su- périeure être guidée dans l'aile horizontale de cette dernière.
On peut monter l'appareil photographique de manière détacha- ble sur le châssis 122, à l'aide de vis moletées, traversant une traverse 170 fixée à l'aile horizontale de la cornière 164 et se vissant dans des taraudages du fond de l'appareil pho- tographique. Lorsqu'on enlève l'appareil photographique, l'en- grenage 159 logé dans la cavité 160, se détache du pignon 158.
Des moyens sont prévus pour permettre de photographier un plus grand nombre de chèques à chaque pose ou, autrement dit, d'en photographier quatre au lieu de trois. A cette fin, on fixe un plus petit pignon 171 (figs. 13, 14) au pignon 140.
Après avoir dévissé la vis de serrage 172 destinée à fixer les pignons 140,171 à l'arbre 136, on peut les faire glisser le long de l'arbre 136 vers le bloc 137, afin d'aligner le petit pignon 171 avec l'engrenage 141. On peut ensuite manipuler les vis 173 serties dans les blocs 157, de manière à permettre à la console auxiliaire 138 de déplacer l'arbre 136 vers l'en- grenage 141, et à placer le pignon dans une position où elle engrène avec lui. On fixe alors le pignon à l'arbre 136 à
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l'aide de la vis de serrage 172. La console 138, constamment soumise à la tension d'un ressort, est suffisamment solide pour maintenir les pignons 140 ou 171 en prise avec l'engre- nage 141.
Lorsqu'on met le pignon 171 en action, le rapport entre la vitesse de l'arbre de commande 77 et celle du dis- que 127 de l'appareil photographique devient quatre à-un, et il s'en suit qu'on peut photographier un groupe de quatre par pose.
On peut élargir le champ optique F de l'appareil photographique afin de lui permettre de prendre quatre chè- ques à la fois. Dans ce but, l'appareil est monté sur le châssis réglable 122, qu'on peut écarter des chèques et fixer dans la position voulue en serrant des vis dans des trous 174 (fig. 1) des cornières 21. Cette mise au point s'effectue en dévissant la vis de serrage 175 (fig. 13) destinée à fixer l'engrenage conique 144 à l'arbre 145, ce qui permet de dé- placer cet arbre en même temps que le châssis réglable, une extrémité de l'arbre étant suffisamment longue pour permettre ce mouvement. Après avoir effectué ce réglage on peut fixer l'engrenage conique à l'arbre 145 de nouveau, à l'aide de la vis de serrage 175.
On peut enfermer la courroie de commande 72 et la chaîne 134 dans une garde protectrice 176 (figs. 4, 5), et la poulie 73 peut également être enfermée dans l'engrenage 76 à l'aide d'une garde 177. On peut en outre prévoir une garde analogue (non représentée), pour enfermer le mécanisme de commande, y compris le bras 89 et le pignon 98 situé de l'au- tre côté de la machine.
Dans certains cas il est avantageux d'enregistrer le montant de chaque chèque, à l'aide d'une machine comptable, avant d'amener ce dernier devant l'appareil photographique.
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Dans ce cas, on peut déclencher le mécanisme de mise en action de l'embrayage, y compris la goupille 85, à l'aide de moyens commandés par la machine comptable. Dans la computation des montants, on établit généralement ceux-ci à l'aide de touches, pour les transférer ensuite à un dispositif enregistreur. Du- rant le transfert du montant à ce dispositif, un mécanisme qui peut comprendre une biellette 178 (fig. 1) actionne un bras 179, cette biellette et ce bras faisant partie d'une machine comptable. Une console 180, fixée à la machine com- table de toute manière appropriée supporte en 181, de manière pivotante, un levier 182 qui s'abaisse lorsqu'on actionne le bras 179, et tire vers le haut une transmission 183 reliée en 184 au levier 182. La transmission 183 est flexible, et guidée dans une gaine 185 qui peut être faite de fil métalli- que finement tressé.
Cette gaine s'étend de la machine comp- table à une des cornières 21 (fig. 5) où son extrémité est reliée à un bloc 186 par une vis de serrage 187, le bloc lui- même étant fixé à la cornière 21 de toute manière appropriée.
La transmission 183 traverse le bloc, son extrémité étant re- liée à l'extrémité inférieure d'une tringle 189 par une vis de serrage 188. L'extrémité supérieure de la tringle 189 est reliée au bras 106 du levier coudé 111, de sorte que lorsque la machine comptable actionne le levier 182, ce dernier tire la tringle 189 vers le bas et fait osciller le levier 111 (fig. 9) à sinistrorsum autour de son pivot pour retirer du chemin du cliquet 81 la goupille 85 commandant l'embrayage, ce qui a pour effet d'accoupler l'engrenage 76 à l'arbre 77, de mettre en mouvement la courroie 25 et, par conséquent, de faire avancer le chèque placé entre les rouleaux 36 et 33.
Dans le cas de ce mode de réalisation de l'invention, la personne utilisant la machine à calculer prend le premier
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chèque du paquet, en établit le montant sur les touches de la machine comptable, l'introduit entre les rouleaux d'amenée 26, 33,¯ et actionne ensuite une touche servant à transférer au dispositif enregistreur de la machine le nombre obtenu.
L'actionnement de cette touche fait avancer automatiquement d'un degré la courroie 25, et déclenche les mouvements coo- pérants de l'appareil photographique, en vue d'obtenir une copie photographique, comme c'est expliqué.
L'appareil suivant l'invention, de construction sim- ple et évitant les fausses manoeuvres, sert à placer en posi- tion, à photographier et à remettre en pile avec rapidité et exactitude une série de feuillets de dimensions analogues, tels que des chèques. Il est clair qu'on pourrait y apporter de nombreuses modifications en pratique sans se départir de son principe, tel que défini dans les revendications ci-dessous.
REVENDICATIONS ---------------------------
1.- Appareil pour l'enregistrement de documents con- fidentiels, comprenant en combinaison un appareil photogra- phique, des dispositifs d'amenée susceptibles de saisir un par un les documents détachés et les transporter en succession dans le champ photographique de cet appareil, et des dispositifs permettant d'actionner l'appareil photographique en synchronis- me avec les dispositifs d'amenée.