BE413347A - - Google Patents

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BE413347A
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    • B62LAND VEHICLES FOR TRAVELLING OTHERWISE THAN ON RAILS
    • B62MRIDER PROPULSION OF WHEELED VEHICLES OR SLEDGES; POWERED PROPULSION OF SLEDGES OR SINGLE-TRACK CYCLES; TRANSMISSIONS SPECIALLY ADAPTED FOR SUCH VEHICLES
    • B62M1/00Rider propulsion of wheeled vehicles
    • GPHYSICS
    • G09EDUCATION; CRYPTOGRAPHY; DISPLAY; ADVERTISING; SEALS
    • G09CCIPHERING OR DECIPHERING APPARATUS FOR CRYPTOGRAPHIC OR OTHER PURPOSES INVOLVING THE NEED FOR SECRECY
    • G09C1/00Apparatus or methods whereby a given sequence of signs, e.g. an intelligible text, is transformed into an unintelligible sequence of signs by transposing the signs or groups of signs or by replacing them by others according to a predetermined system
    • G09C1/06Apparatus or methods whereby a given sequence of signs, e.g. an intelligible text, is transformed into an unintelligible sequence of signs by transposing the signs or groups of signs or by replacing them by others according to a predetermined system wherein elements corresponding to the signs making up the clear text are operatively connected with elements corresponding to the signs making up the ciphered text, the connections, during operation of the apparatus, being automatically and continuously permuted by a coding or key member
    • G09C1/08Apparatus or methods whereby a given sequence of signs, e.g. an intelligible text, is transformed into an unintelligible sequence of signs by transposing the signs or groups of signs or by replacing them by others according to a predetermined system wherein elements corresponding to the signs making up the clear text are operatively connected with elements corresponding to the signs making up the ciphered text, the connections, during operation of the apparatus, being automatically and continuously permuted by a coding or key member the connections being mechanical

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Description


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  BREVET D'INVENTION 
 EMI1.1 
 "APPAREIL CRYPTOGRAPHIQÛE" 
La présente invention concerne les appareils destinés à transformer un message en langage clair en un message chiffré et inversement. 



   Ces appareils comportent généralement un mécanisme, décalant, entre chaque sélection d'un signe primaire (signe du texte clair lors du chiffrement, signe du cryptogramme lors du déchiffrement) le dispositif donnant le signe secondaire correspondant (signe du cryptogramme lors du chiffrement, signe du texte clair lors du déchiffrement), ou servant à contrôler ou à sélectionner ce signe. Les signes secondaires peuvent être donnés par l'un quelconque des moyens utilisés dans les appareils cryptographiques: lecture par lampes, impression, machine à écrire. 



   Avec les mécanismes de décalage utilisés jusqu'ici, les décalages ont lieu suivant une loi immuable. On ne dispose 

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 pas ainsi de possibilités de variation assez grandes pour assurer la sécurité du chiffrement. 



   La présente invention a pour objet un mécanisme de décalage se prêtant au maximum de variation et permettant ainsi de réaliser des cryptogrammes pratiquement inviolables. 



   Ce mécanisme est caractérisé en ce qu'il est muni d'éléments de décalage susceptibles d'être amenés à une position active ou à une position inactive, en vue d'une variation arbitraire du nombre d'éléments simultanément actifs, et, par suite, du nombre de pas du décalage. 



   L'appareil muni du mécanisme suivant l'invention est d'une construction relativement simple, il est d'un emploi commode et de dimensions suffisamment réduites pour qu'on puisse le porter dans une poche. 



   Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution d'un appareil conforme à l'invention. 



   La fig. 1 est une vue en élévation, de devant. 



   La fig. 2 est une vue en plan, le couvercle étant supposé enlevé et certains organes interrompus partiellement ou schématisés, en vue d'une plus grande clarté de l'ensemble. 



   La fig. 3 est une vue du côté gauche de la précédente, avec coupe partielle. 



   Les figs. 4 à 6 sont des coupes transversales, faites respectivement suivant A-A, B-B et C-C de la fig. 20
La plus grande partie des organes de la machine est contenue dans une boîte, qui sert en même temps de bâti. 



  Cette boîte est constituée par un fond, formant en partie les faces longitudinales, deux joues à paliers 1 et 2 fixées 

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 au fond 4 et un couvercle amovible   .   Tel que représenté, ce couvercle est séparable, mais il pourrait également être joint au fond 4 par des charnières. Le bâti comporte également une flasque à paliers 3, fixée au fond 4. 



   Dans les paliers du bâti sont montés des arbres parallèles 6, 7, 8 et 9. Les arbres 6 et 8 sont immobiles dans leurs paliers, tandis que   l'arbre   peut tourner et que l'arbre 2 peut tourner et coulisser longitudinalement. 



   Sur   l'arbre   est fixée une roue dentée 10. qui engrène avec une autre roue dentée 12, fixée sur l'arbre de la manivelle 11. Celle-ci permet de faire tourner l'ar- bre ± dans le sens de la flèche 13 (fig. 4), quand on la fait elle-même tourner dans le sens des aiguilles d'une montre. 



   Sur l'arbre 6 sont montées folles cinq roues-clés
14-18. Ces roues-clés sont solidaires, chacune, d'une des roues dentées 19-23, qui engrènent respectivement avec une des roues dentées 24-28, fixées sur l'arbre 7. 



     L'arbre'2   est maintenu par un ressort 29 dans la position que montre la fig. 2, position pour laquelle les roues 19-23 engrènent, chacune avec la roue   24-28   cor- respondante. 



   En exerçant une poussée sur le   bouton 30.   porté par l'extrémité gauche de l'arbre 7, à l'extérieur de la joue 1, (fig. 2), on fait coulisser cet arbre et l'on fait cesser l'engrènement entre les roues 19-23 et 24-28. Les roues-clés 14-18 sont ainsi libérées et l'on peut faire varier leurs positions angulaires respectives autour de l'arbre 6. 



     L'arbre ,2   porte en outre une roue dentée 31, soli- 

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 daire d'une douille 32, montée sur le dit arbre, et dans laauelle est ménagée une entaille longitudinale où s'engage un goujon 33, fixé dans l'arbre 2 (figs. 2 et 5). La roue dentée 31 ne peut donc prendre part qu'à la rotation de l'arbre 7, mais non à ses mouvements de coulissement. 



   Un doigt d'avancement 34, fixé à l'arbre 9, coopère avec la roue 31. Chaque fois que l'arbre 9 effectue un tour complet, ce doigt fait avancer d'un pas la roue dentée 31, ainsi que les autres roues dentées   24-28   de l'arbre 2, toutes ces roues dentées ayant le même nombre de dents, dix, par exemple. 



   Les roues dentées 19-23, qui sont solidaires, chacune, d'une des roues-clés 14-18, ont toutes un nombre différent de dents. Leurs nombres de dents sont choisis de manière à ne pas avoir de facteurs communs. Dans l'exem- ple choisi, les roues 19-23 ont respectivement: dix-sept, dix   neuf,-vingt   et une, vingt trois et vingt cinq dents. On obtient ainsi que les roues-clés ne reviennent aux mêmes positions réciproques qu'après un très grand nombre de dé- placements. Ce nombre est le produit des nombres des dents de toutes ces roues dentées. Dans l'exemple choisi, il est donc égal à: 17 x 19 x 21 x 23 x 25 = 3.900.225. 



   Les roues-clés présentent près de leur périphérie, des trous parallèles à leur axe, en nombre égal à celui de leurs dents. Ces trous reçoivent des ergots cylindriques 35. dont la longueur est supérieure à l'épaisseur des roues- clés. Ces ergots sont déplaçables latéralement, de sorte qu'on peut les amener à faire saillie sur une face ou sur l'autre des roues-clés. Ils sont fixés dans l'une ou l'au- 

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 tre de ces positions par des ressorts de blocage ou autres moyens appropriés (non représentés). La tranche des roues- clés porte, répartis sur sa périphérie, des signes qui, dans l'exemple choisi, sont des lettres de l'alphabet. Ces signes viennent se présenter un à un devant des fenêtres de lecture 36, ménagées dans le couvercle 5. Ils ont pour but de permettre de repérer la position des différentes roues-clés.

   Pour faciliter la manoeuvre des roues-clés, en vue du changement de leurs positions angulaires réciproques, on a muni chacune d'elles d'un cordon saillant moleté90,acces- sible par les ouvertures 36. 



   Les roues dentées 19-23 sont immobilisées, cha- cune par un cliquet tel que 37 (fig. 4)en prise avec elle, dans la position qui permet l'engrènement avec les roues   24-28,   quand l'arbre 2 est ramené à sa position normale après un réglage des positions réciproques des roues-clés. 



   Sur l'arbre est montée une cage cylindrique, s'étendant le long des roues-clés. Cette cage est formée par deux disques 38, calés sur le dit arbre, et d'un certain nombre de barres 39, susceptibles de coulisser dans des encoches périphériques radiales des disques 38. Ces barres n'occupent qu'une partie de la circonférence des disques 38. 



  Elles sont retenues dans ces encoches par les colliers 40, situés, chacun vers une extrémité de la cage. Les barres      qui, dans l'exemple choisi, sont au nombre de vingt cinq, peuvent être poussées vers la gauche, à partir de la position indiquée à la fig. 2, d'une distance telle que leurs extrémités gauches 41 engrènent, quand on fait tourner la cage dans la direction de la flèche 13   (fig.   4), avec la 

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 denture d'une roue dentée 42, montée sur un tourillon de la flasque   ,   Les barres 39 sont immobilisées dans leurs deux positions extrêmes, soit par le frottement, soit par tout autre moyen de blocage (non représenté). Chaque barre 39 porte, entre les colliers 40, une dent radiale 43, en saillie sur la périphérie de la cage.

   Ces dents sont réparties en cinq groupes situés, chacun, sensiblement dans le plan d'une des roues-clés. Dans l'exemple choisi, une   barre 39   a sa dent dans le plan de la roue 18, deux l'ont dans le plan de la roue 17, quatre dans le plan de la roue 16, huit dans le plan de la roue 15 et dix dans le plan de la roue 14. Le nombre des barres à dent de chaque groupe est ainsi tel qu'un nombre de barres compris entre une et vingt cinq peut être poussé vers la gauche par l'intermédiaire de dents 43 d'un ou plusieurs groupes. 



   Le déplacement des barres 39 vers la gauche s'effectue par l'intermédiaire de bras directeurs 44, qui sont placés chacun à la gauche d'une roue-clé et qui sont montés sur l'arbre 8, de manière à pouvoir pivoter sur celui-ci. 



  Chacun de ces bras est muni d'un mentonnet 44a (fig. 4), poussé vers la roue-clé correspondante par l'effet d'un ressort tel que 47, agissant sur le bras 44. Ce mentonnet se trouve sur le trajet des ergots 35, en saillie sur la face gauche de la roue-clé correspondante. Quand un tel ergot vient agir sur un mentonnet 44a, il fait osciller le bras 44 intéressé et amène l'extrémité libre de celui-ci contre la périphérie de la cage 38-39, comme représenté par les figs. 2 et 4, pour les roues-clés 14-16-18. L'extrémité libre de chacun des bras 44 est courbée, de manière à former u ne rampe oblique 45.

   Quand la cage 38-39 tourne autour de 

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 son axe, les extrémités 45 des bras 44 basculés contre la cage par l'effet d'un ergot 35, sont rencontrées par les dents 43 des séries correspondantes et repoussent vers la gauche les   barres   qui portent ces dents. Les extrémités gauches des dites barres forment ainsi une sorte de secteur denté engrenant avec la roue dentée 42. Pour repousser à leur position initiale les barres 39 déplacées, on a fixé à la   flasque .2.   une rampe 46. La cage continuant à tourner, cette rampe directrice agit sur les extrémités gauches des barres qui ont engrené avec la roue dentée 42. Elle repousse ces barres dans la position initiale que montre la fig. 2. 



     Quand   les bras 44 ne sont pas basculés vers la cage par l'effet d'un ergot 35, ils sont maintenus par leur ressort 47. C'est ce qui est représenté sur la fig. 2 pour les bras correspondant aux roues-clés 15 et 17. Les rampes directrices 45 des bras 44 qui sont dans cette position se trouvent en dehors du trajet circulaire des dents   43.. Les   barres 39 correspondantes ne sont donc pas poussées à gauche quand la cage tourne, et leurs extrémités gauches ne viennent pas engrener avec la roue dentée 42. 



   Du côté gauche de l'appareil se trouve un tambour indicateur 48. Ce tambour porte sur sa périphérie la série des signes primaires. Dans l'exemple choisi, ces signes sont les vingt six lettres de l'alphabet international, rangées dans le sens habituel, de A à Z. Le disque 48 est fixé à l'extrémité gauche d'un arbre tubulaire 49, monté fou sur l'arbre 6. L'extrémité droite de cet arbre porte une roue dentée 50, dont le nombre de dents est le même que le nombre des signes figurant sur le tambour 48 (soit vingt 

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 six dents, dans le cas présent). Sur l'arbre tubulaire 49 est monté fou un second arbre tubulaire 51. Cet arbre porte des organes donnant les signes secondaires.

   Ces organes comprennent d'une part un tambour de lecture 52 et, d'autre part, une roue imprimante 53, montés respectivement à l'extrémité droite et à l'extrémité gauche de   l'arbre 51.   Le tambour de lecture 52 porte, sur sa circonférence, la série des signes secondaires, représentés, dans le cas présent, par les mêmes lettres que celles qui figurent sur le tambour indicateur 48, mais rangées en sens inverse, c'est-à-dire de Z à A. Ces signes viennent se présenter un à un devant une fenêtre de lecture 54 du couvercle 5. Le tambour 52 est pourvu, en vue de sa manoeuvre, d'un cordon moleté. 



   La roue imprimante 53 sert à enregistrer les signes secondaires, de la manière indiquée ci-après. Elle porte la même série de signes que le tambour 52 et dans le même ordre. Mais, les caractères sont en relief, inversés latéralement, et décalés, par rapport aux lettres du tambour 52, d'un certain angle qui dépend de l'endroit où se produit l'impression. De cette manière, le signe imprimé est le même que celui qui se présente à la fenêtre 54. 



   Prés de la roue dentée 50 de l'arbre 49, une seconde roue dentée 55, de mêmes dimensions, est fixée sur l'arbre 51. La roue 55 engrène toujours avec la roue 42 dont il a été question ci-dessus, et qui peut être actionnée par les extrémités gauches des barres 39 déplacées. Les deux roues   dentées 50.   55, ainsi que les organes d'indication 48 et de traduction 52. 53, montés sur les arbres tubulaires 49   et /,   peuvent être accouplés (pour synchroniser leurs 

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 mouvements) par l'intermédiaire d'une roue dentée 56 (fig. 5) suffisamment large pour pouvoir engrener simultanément avec les deux roues dentées 50, 55. Pour rendre indépendants les deux systèmes 48, 50 et 52, 53, 55, la roue 56 peut être basculée hors de la prise des roues dentées 50, 55.

   A cet effet, le tourillon de la roue dentée 56 est monté vers l'extrémité du levier 57 susceptible de pivoter sur l'arbre 8. Le levier 57 est lié par la douille 60 à un autre   levier 59,   dont l'extrémité libre est appuyée sur la came 58 de l'arbre 9, par l'effet d'un ressort qui agit sur le levier 57, par l'intermédiaire d'un cliquet 62, en prise avec la   roue 56.   Les mouvements du levier   57 sont   ainsi régis par la came 58. 



   Quand la roue dentée 56 est dégagée des roues 55, 50, celles-ci sont maintenues immobiles par des leviers de blocage. Ainsi, à la roue 55 correspond le levier de blocage 61, poussé vers la dite roue par un ressort relativement faible, permettant de changer la position de la roue 55 d'un nombre arbitraire de pas. La roue 56 est retenue par soncliquet 62 déjà mentionné. Enfin, la roue 50 est immo-   bilisée   par le levier de blocage 64. Celui-ci porte, à cet effet, un bras 65, se terminant en une fourchette, qui reçoit une cheville 100, en saillie sur la face arrière du   levier 57.   Quand le levier 57 pivote en déclenchant les roues dentées 50, 55, le levier de blocage   64   est ainsi forcé par ce mouvement contre la denture de la roue dentée 50. 



   Le mécanisme d'impression des lettres secondaires est constitué comme suit : le côté gauche de l'appareil porte, sensiblement dans le prolongement de l'arbre   ,2, un   bout d'arbre 66, supportant un rouleau de papier 67 (repré- 

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 senté en pointillé sur la fig. 2). Le papier est utilisé sous la forme d'une bande étroite, comme dans les télégraphes imprimants. La bande de papier passe, comme représenté par la fig. 3, autour d'un cylindre-guide fixe 68, presque tangent à la roue   d'impression 53.   Ce cylindre-guide s'étend sur une partie seulement de la largeur de la bande de papier.

   Sur le reste de la largeur du papier, qui ne doit pas recevoir d'impression, la bande de papier est en contact avec un rouleau d'entraînement 69, concentrique à 58, de même diamètre que celui-ci, et monté fou sur l'arbre 2, par l'intermédiaire de la douille 70. Un galet 71 appuie la bande de papier contre le rouleau entraîneur, dont la périphérie est de préférence moletée. A son extrémité droite, qui se trouve à l'intérieur de l'appareil, la douille 70 porte une roue dentée 72,en prise avec un cliquet d'entraînement 73 (iig. 6). Ce cliquet s'articule sur un levier 74, susceptible d'osciller sur l'arbre 8. L'extrémité du levier 74 est appliquée par un ressort 75 contre une came 76, montée sur   l'arbre 9..   Il s'ensuit que le levier 74 oscille quand   l'arbre 9   tourne.

   Comme le cliquet 73 participe à ce mouvement, la roue dentée 72 est avancée d'une dent pour chaque révolution de l'arbre   3.. Le   mouvement de la roue dentée 72 est transmis au rouleau 69 qui, à son tour, entraîne le papier de la longueur convenable entre deux lettres. L'impression des caractères de la roue imprimante 53 est effectuée par un levier, monté sur la face intérieure de la joue 1. Ce levier, susceptible de pivoter sur l'arbre 8, comporte deux bras 77, 78 (fig.   6) .   L'extrémité 22 du bras 77 est courbée en équerre. Elle passe à travers l'ou- 

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 verture 80 de la joue 1 et fait saillie à l'extérieur de celle-ci, dans le cylindre-guide 68, à l'endroit où ce cylindre se rapproche le plus de la roue d'impression 53.

   La circonférence du cylindre-guide   68   est   interrompudans   cette région où le bras 79 du levier 78 porte le marteau 81, destiné à venir frapper derrière la bande de papier, pour l'appliquer sur le caractère à imprimer. Ce caractère a été pendant une rotation précédente de la roue d'impression, encré par le rouleau encreur 82, appuyé contre la dite roue. La frappe du marteau 81 est régie par la came 83, montée sur   l'arbre 9   (fig. 6). Cette came présente une dépression où l'extrémité du bras      tombe, par l'effet de la tension du ressort 84, quand   l'arbre   tourne.

   La roue imprimante et le rouleau de papier sont protégés par une garde métallique   ,   fixée à la joue 1 du bâti, et par une plaque 86, fixée par un écrou 87, qui est vissé sur le bout de l'arbre 66. 



   L'appareil cryptographique qui vient d'être décrit fonctionne de la façon suivante :
Tout d'abord, l'appareil est mis au point, en vue de la correspondance avec d'autres appareils identiques. 



  Cette mise au point est faite suivant des règles arrêtées au préalable entre les correspondants. Elle consiste à placer d'abord, comme convenu, certains des ergots 35 de chaque roue-clé 14-18, dans leur position active, c'est-àdire à gauche (fig. 2). On découple ensuite les roues-clés 14-18 en poussant sur le bouton 30, de manière à faire cesser l'engrènement des roues dentées   24-28   avec les roues dentées 19-23 solidaires des roues-clés. On fait alors tourner les roues-clés à la main, pour rendre visibles, par les 

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 ouvertures 36 du couvercle 5, certaines lettres convenues. 



  On fait également tourner le tambour indicateur 48 pour amener une lettre convenue devant l'index 88, porté par la garde 85, puis on agit de même sur le tambour traducteur 52, pour amener une certaine lettre convenue dans la fenêtre 54. 



   Pour rendre possible la mise au point du tambour 52, on fait tourner la manivelle 11 dans un sens ou dans l'autre, pour faire cesser l'accouplement entre les deux tambours. On peut alors faire tourner le tambour 52, en agissant sur son cordon moleté, accessible par l'ouverture 54. 



   Quand tous les organes intéressés sont ainsi mis au point, de telle sorte qu'ils laissent apparaître une certaine combinaison de lettres, par exemple un mot-clé arbitrairement choisi, l'appareil est prêt pour le chiffrement ou le déchiffrement. 



   A la position de repos, représentée par le dessin, la cage 38-39 présente aux leviers 44 sa partie dépourvue de barres 39. Le levier 59 est dans l'encoche de la came 58, de sorte que les roues dentées 50, 55 sont solidarisées par le pignon 56. 



   Pour le chiffrement, on fait tourner le tambour 48, pour amener successivement toutes les lettres du message en langage clair devant l'index 88. Après chaque changement de lettres, on fait tourner la manivelle 11, dans le sens des aiguilles d'une montre, d'un tour, commençant et finissant dans la position montrée par les figs. 1 et 2. Il en résulte que la cage 38-39 fait un tour dans le sens de la flèche 13 (fig. 4), Au cours de cette rotation, les bar- 

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 res 38 dont les dents 43 passent devant des bras directeurs 44 basculés à leur position active par des ergots actifs des roues-clés, se trouvent déplacées vers la gauche. Pendant la suite du mouvement de la cage 38-39, les extrémités gauches de ces barres engrènent avec la roue dentée 42, qui tourne d'un nombre de dents égal à celui des barres 39 déplacées à gauche.

   L'accouplement entre les deux roues 50 et 55 a cessé dès le début de la rotation de la cage 38-39, par l'effet de la came 58 sur le levier 59, comme expliqué ci-dessus. La roue dentée 55, qui engrène toujours avec la roue 42, est déplacée du même nombre de dents que celle-ci, en entraînant le tambour traducteur 52 et la roue imprimante 53. tandis que la roue   dentée 50   et le tambour indicateur 48 restent immobiles à la position qu'on leur avait donnée. 



   Les bras-guides 44 occupant la position que montre la fig. 2, un tour de la cage 38-39 provoque le déplacement vers la gauche des groupes de barres comprenant une, quatre et dix dents 43. La roue dentée 42 et, par conséquent, la roue dentée 55, le tambour traducteur 52 et la roue imprimante 53 sont déplacés de quinze dents, c'est-àdire, par exemple, de la lettre A à la lettre P. Cette dernière lettre devient ainsi la lettre qui correspond à A dans le texte chiffré. 



   Pendant la rotation de la cage 38-39, la came 76 fait effectuer au bras      un mouvement oscillant qui entraîne la bande de papier de la distance convenable, après quoi la came 83 laisse osciller brusquement le levier 78, provoquant ainsi la frappe du marteau 81 et, par suite, l'impression de la lettre voulue. 



   Quand la dernière barre 39 a dépassé la roue dentée 

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 42, le doigt      vient agir sur une dent de la roue dentée 31 et la fait avancer d'un pas. Avant la fin de la rotation de la cage 38-39, toutes les barres 39 déplacées ont été renvoyées à leur position initiale par l'effet de la rampe   46.   L'appareil est alors prêt pour le chiffrement de la lettre suivante du texte clair. 



   Le déchiffrement s'effectue de la même manière que le chiffrement. L'appareil est d'abord mis au point sur la combinaison de lettres ou mot-clé convenues. On amène ensuite successivement devant l'index 88 les lettres composant le message chiffré avec un tour de la manivelle 11 entre chaque lettre. On lit le texte clair reconstitué, soit à la fenêtre 54, soit imprimé, sur la bande de papier 67. Cela résulte de ce que les signes primaires figurant sur le tambour indicateur 48 et les signes secondaires figurant sur le tambour traducteur 52 et la roue imprimante   sont   réciproques, c'est-à-dire sont les mêmes, bien que rangés dans un ordre inverse. Le décalage entre les signes du texte clair et les signes du texte chiffré est ainsi toujours égal, ce qui est d'ailleurs déjà connu et utilisé dans d'autres appareils cryptographiques. 



   Si par exemple, la lettre A du tambour indicateur 48 correspond à la lettre M sur le tambour traducteur 52, on obtient pour le même ordre de décalage entre ces deux tambours, que M sur le tambour indicateur corresponde à A sur le tambour traducteur. 



   Le mécanisme de décalage des signes secondaires sous la dépendance des roues-clés, tel qu'il vient d'être décrit, permet l'utilisation complète des possibilités, en ce qui concerne les décalages réalisables avec les séries de 

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 signes actuellement employées. Grâce à lui, on obtient des cryptogrammes absolument inviolables. Etant donné que l'appareil comporte un certain nombre d'éléments (représentés dans le cas présent par les barres à dent 39) qui peuvent être amenés en position active ou en position inactive, séparément ou par groupes convenablement composés, on peut obtenir tous les intervalles possibles de décalage, de 1 jusqu'à 25 pas.

   Ces intervalles différents se succèdent suivant une loi, régie par les roues-clés, et dont la période est si longue qu'elle n'offre pas d'indices pouvant servir comme guides pour violer le secret du chiffrement. Cette période est définie par le produit du nombre des ergots des différentes roues-clés. Elle est, dans le cas présent, égale à 3. 900.225 signes. En choisissant un mot-clé différent pour chaque message à chiffrer, on a évidemment le moyen de chiffrer un très grand nombre de messages, sans qu'une partie des décalages employés pour l'un des messages se retrouve dans un message suivant. On peut enfin former un nombre véritablement astronomique de séries différentes d'intervalles de décalage, en changeant la combinaison des ergots actifs et inactifs dans les roues-clés.

   Le secret des messages chiffrés, composés à l'aide d'un appareil suivant l'invention est donc pratiquement inviolable. 



   Naturellement, l'invention n'est pas limitée à la forme d'exécution décrite ci-dessus et représentée, mais peut donner lieu à des variantes. Ainsi, le nombre de groupes d'organes prévus pour le décalage des éléments donnant les signes secondaires et la distribution de ces groupes peuvent être différents de ce qui est décrit et représenté, ainsi que le nombre de roues-clés. Les organes de décalage 

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 d'un même groupe peuvent être accouplés les uns aux autres et manoeuvrés par l'intermédiaire d'un organe unique, rem- plaçant les différentes dents 43. Ces organes peuvent aussi être réalisés sous une forme autre que celle de barres à dent. Ils peuvent être disposés sur un disque au lieu de former une cage, et être amenés à leurs deux positions par d'autres moyens que les roues-clés décrites ici. 



   En ce qui concerne les organes indicateurs et traducteurs, on peut les réaliser, sous la forme la plus simple, par un seul disque portant des signes et servant aussi bien pour l'indication des signes primaires que pour leur traduction en signes secondaires, après que le disque aura été déplacé de sa position d'indication. Il convien- drait alors de construire l'appareil d'une manière telle que, pour le déchiffrement, le disque soit déplacé du môme nombre de pas, (déterminé par la série d'intervalles employés) qu'en chiffrant, mais en sens inverse. On pour- rait aussi le déplacer dans le même sens pour chiffrer et pour déchiffrer, mais dans ce cas, les intervallesde déchif-   @   frement devraient contenir des nombres de pas qui seraient complémentaires de ceux que contiennent les intervalles de chiffrement.

   Par exemple, avec un alphabet de vingt six lettres, les intervalles 6 et 20 sont complémentaires. Ces conditions peuvent être réalisées en faisant déplacer le disque, au déchiffrement, par les barres à dent laissées en position inactive, au lieu d'utiliser à cet effet les barres poussées à gauche. De plus, le tambour indicateur, le tambour traducteur et la roue imprimante peuvent être accouplés en permanence, au lieu de l'être d'une façon in- 

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 termittente. Le tambour traducteur peut aussi porter ses signes dans un ordre tout à fait différent de celui des signes du tambour indicateur.

   Dans ce cas, il faut avoir recours, pour le déchiffrement, à un autre appareil, identique en ce qui concerne le mécanisme de déplacement et les roues-clés, mais dont le tambour indicateur porte les mêmes signes que le tambour traducteur de l'appareil de chiffrement,rangés toutefois dans un ordre inverse, le tambour traducteur de l'appareil de déchiffrement portant en outre les. signes du tambour indicateur de l'appareil de chiffrement, en sens inverse. 



   On pourrait aussi concevoir des appareils munis de disques doubles pour l'indication et la traduction, ainsi que les roues imprimantes doubles. On se servirait alors alternativement d'un groupe: disque indicateurdisque traducteur-roue imprimante, pour le chiffrement et de l'autre groupe pour le déchiffrement. Enfin, on pourrait aussi employer les deux roues imprimantes simultanément, en chiffrant et en déchiffrant, l'une de ces roues imprimant le texte primaire, l'autre, le texte secondaire. 



   Les organes indicateurs peuvent aussi être réalisés sous la forme d'un clavier, indiquant les signes primaires à l'aide de touches correspondantes. 



   Le mécanisme de décalage peut, bien entendu, être utilisé dans d'autres appareils cryptographiques, comme par exemple ceux qui sont munis de commutateurs, c'est-à-dire, dans des appareils électriques ou électromécaniques. Dans ce cas, le mécanisme de décalage peut agir sur les commutateurs soit directement, soit par l'intermédiaire de relais électromagnétiques.

Claims (1)

  1. RESUME 1 . Un mécanisme destiné à décaler, dans un appareil cryptographique, entre chaque indication d'un signe primaire, l'organe ou les organes donnant les signes secondaires, caractérisé en ce qu'il est muni d'éléments de décalage, susceptibles d'être amenés à une position active ou à une position inactive, en vue de pouvoir faire varier arbitraitement le nombre d'éléments simultanément actifs et, par -suite, le nombre de pas: du décalage.
    2 . Le choix du nombre des éléments de décalage, de manière à ce que le ou les organes donnant les signes secondaires puissent être décalés d'un nombre arbitraire de pas, jusqu'au nombre maximum, égal au nombre des diffé- rentes positions que peut prendre l'organe donnant les signes secondaires.
    3 . La répartition des éléments de décalage en plusieurs groupes, les éléments d'un groupe pouvant être amenés en position active indépendamment des éléments des autres groupes.
    4 . La division des éléments de décalage en groupes tels que ces groupes, pris séparément ou en com- binaison avec les autres, peuvent comprendre un nombre arbitraire d'éléments de décalage, jusqu'au maximum, représenté par la totalité des groupes agissant ensemble.
    5 . La disposition suivant laquelle les groupes d'éléments de décalage coopèrent, chacun, avec une roue-clé ou organe analogue, qui réalise la mise en position active des éléments de décalage du groupe correspondant.
    6 . Un mode d'exécution d'après lequel le méca- nisme consiste en un support tournant, muni de pièces mo- <Desc/Clms Page number 19> biles, pouvant être amenées d'une position inactive à une position où elles engrènent avec une roue dentée coopérant avec l'organe ou les organes qui donnent les signes secondaires.
    7 . La réalisation du dispositif suivant 6 sous la forme d'une cage tournante, constituée par des barres axiales, déplaçables longitudinalement entre leurs deux positions, par l'action sur des dents ou organes analogues que portent ces barres, d'organes directeurs agissant sous la dépendance des roues-clés.
    8 . La division des dents ou organes analogues portés par les barres suivant 7 , en groupes, à chacun desquels correspond un bras directeur soumis à l'action' d'une roue-clé, de sorte que, quand la cage tourne, les bras directeurs sur lesquels agissent les roues-clés, font passer les barres correspondantes à leur position active.
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