BE571492A - - Google Patents

Info

Publication number
BE571492A
BE571492A BE571492DA BE571492A BE 571492 A BE571492 A BE 571492A BE 571492D A BE571492D A BE 571492DA BE 571492 A BE571492 A BE 571492A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
disc
film
character
mentioned under
carriage
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Publication of BE571492A publication Critical patent/BE571492A/fr

Links

Classifications

    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B41PRINTING; LINING MACHINES; TYPEWRITERS; STAMPS
    • B41BMACHINES OR ACCESSORIES FOR MAKING, SETTING, OR DISTRIBUTING TYPE; TYPE; PHOTOGRAPHIC OR PHOTOELECTRIC COMPOSING DEVICES
    • B41B17/00Photographic composing machines having fixed or movable character carriers and without means for composing lines prior to photography
    • B41B17/04Photographic composing machines having fixed or movable character carriers and without means for composing lines prior to photography with a carrier for all characters in at least one fount
    • B41B17/10Photographic composing machines having fixed or movable character carriers and without means for composing lines prior to photography with a carrier for all characters in at least one fount with a continuously-movable carrier

Landscapes

  • Photographic Developing Apparatuses (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



   La présente invention se rapporte aux machines à composer et notamment aux machines de ce genre permettant d'obtenir des compositions photographiques au moyen d'un clavier ou automatiquement à l'aide d'une bande perforée de comman- de, la composition résultante pouvant être facilement transférée sur divers types de presses à imprimer afin de tirer un nombre illimité de copies, 
Dans la présente description "composition" peut être défini comme la préparation d'un matériel typographique dont la qualité et la variété approchent ou surpassent celle des machines à composer classiques telles que les linotypes ou les monotypes et qui convient parfaitement pour l'impression de journaux, de revues, de catalogues et d'annuaires ainsi que pour le labeur.

   En ce qui a trait aux buts de l'invention cette expression implique également un degré de souples- se comparable à celui de ces machines connues au point de vue du type des carac- tères, de leurs dimensions ou corps, du mélange de types dans la même ligne de composition, de la possibilité de réaliser des compositions en caractères spéciaux, etc... 



   Les machines à composer connues produisent des compositions typogra- phiques par fusion de caractères en métal soit sous forme de caractères isolés, soit sous celles   de-, lignes-blocs.   Ce moulage est nécessairement une opération très complexe et la complexité de ce travail et la précision qu'exige la   confec-'   tion de moulages parfaits pèsent lourdement sur les prix de construction et d'ins- tallation ainsi que sur les frais d'entretien de ces machines. Les pièces de pré- cision de celles-ci demandent des soins et des réglages continuels, d'autant plus qu'un grand nombre d'entre elles travaillent au contact de métal fondu, ce qui impose un nettoyage quotidien et d'autres opérations d'entretien. 



   Les séries de caractères ou assortiments pour ces machines sont très coûteux, car chaque caractère exige un moule de précision à trois dimensions.. 



   En plus des frais d'installation et d'entretien de ces énormes ma- chines, les frais d'exploitation sont également élevés car le typographe ne peut actionner leurs claviers que lentement, comparativement à la vitesse de frappe sur un clavier de machine à écrire électrique moderne et l'on s'accorde à recon- naître que la vitesse d'une machine à écrire électrique est double de celle d'une lino- ou d'une monotype. 



   Depuis de longues années déjà l'industrie des arts graphiques a conscience de ces inconvénients et l'urgenoe qu'il y a à élaborer un mode de com4 position rapide a donné une impulsion nouvelle aux recherches visant à réaliser : des systèmes de composition plus rapides, dont certaines se sont portées vers la production de compositions photographiques.

   Toutefois, ces tentatives n'ont ap- porté jusqu'à présent aucune solution en ce qui concerne la vitesse et le prix et si elles réussisent à éliminer la nécessité du moulage à chaud de caractères, les machines réalisées restent d'un prix de revient très élevé et d'un entretien' et d'une exploitation onéreuse;.elles sont grandes et encombrantes d'un fontion-; nement lent et ne permettent pas une correction aisée des erreurs, ni à une re- production en différents oeils corps ou à différents interlignes. 



   En résumé on peut dire que la présente invention a pour but de réali- ser une composeuse et un système typographiquesperfectionnés remarquables par la modicité du prix de revient, les frais réduits d'exploitation et d'entretien, la simplicité de construction et de commande de la machine, son aptitude à des chan, gements rapides de types de caractères, son fonctionnement rapide et sa facilité d'emploi qui permet à n'importe quel   dactylographe   et non pas uniquement à un   ty-     pographe   entraîné de la faire fonctionner ce qui se traduit par des économies de main d'oeuvre. 



   Suivant une particularité essentielle et unique l'invention concerne une composeuse typographique qui constitue la principale machine utilisée pour produire des compositions-photographiques, machine qui a non seulement approxima- tivement les dimensions et la forme générale d'une machine à écrire électrique dé 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 construction courante, mais a également sensiblement les mêmes caractéristiques fonctionnelles que ces machines en ce qui concerne notamment la vitesse de frappe élevée et l'avance électrique du chariot.

   De plus, la machine qui forme l'appa- reil essentiel du nouveau système selon l'invention dérive pour une grande partie en ce qui concerne son fonctionnement et sa commande des machines à écrire à jus- tification, fonctionnant soit au moyen d'un clavier à touches, soit au moyen d'une bande perforée en code, faisant l'objet des brevets américains suivants de Edwin 0. Blodgett: N  2 700 421 du 13 octobre 1950, 2 700 445 du 13 octobre 1950, 2 700 446 du 13 octobre 1950 et 2 700 447 du 13 octobre 1950. Ces brevets ont trait à la préparation de copies dactylographiées justifiées et non à des compo- sitions propres à servir à des impressions de haute qualité comme celles que peu- vent produire les meilleurs presses d'imprimerie actuellement utilisées.

   Toute- fois, en tant qu'exemples fondamentaux des éléments, mécanismes et circuits utili- sables, certaines des descriptions de ces brevets ont été incorporées dans le pré- sent mémoire descriptif soit d'une manière générale de façon détaillée. Les di- verses modifications aux mécanismes et circuits, les changements de structure, de montage et de fonctionnement et toutes autres additions ou altérations seront décrits en détail au fur et à mesure de l'avancement de la description et d'au- tres buts et avantages de l'invention en ressortiront, notamment en ce qui con- cerne la prévision d'un nouveau système optique, l'adjonction de nouveaux circuits pour l'actionnement successif de la sélection des caractères, du changement de caractères et de l'exposition, ainsi que la nouvelle et ingénieuse construction des diverses pièces actives. 



   Dans ses modes de réalisation préférés, l'invention prévoit un appareil photographique,construit et agencé pour se conformer approximativement aux dimen- sions d'une machine à écrire électrique classique, cette installation comprenant évidemment une source lumineuse et un système optique comportant des lentilles et un obturateur, et, de préférence également deux groupes de réflecteurs mobiles, tels que des prismes, Un disque-cliché facilement interchangeable est monté à rotation sur le châssis de la composeuse afin de présenter les caractères à pho- tographier.

   Ce disque est, de préférence, en une matière plastique transparente sur laquelle est appliquée une matière opaque qui est enlevée suivant les contours    des lettres rendues ainsi visibles par transparence ; autrementdit, le disque lui-   même a l'apparence d'un négatif photographique. 



   Un ou plusieurs alphabets de caractères minuscules et capitales et, de préférence, dans au moins deux types contrastant entre eux, sont prévus sur le disque et ce dernier tourne et s'immobilise au point voulu pour présenter le caractère choisi au système optique à chaque cycle d'enregistrement photographi- que d'un caractère typographique. La présence sur le disque de plusieurs groupes de caractères identiques disposés en arc de cercle permet d'augmenter la vitesse de mise en place ou de calage du disque qui constitue un but important de l'inven- tion. 



   La pellicule sur laquelle la composition doit s'imprimer est fournie à la machine sous forme d'un rouleau enfermé dans un boîtier étanche à la lumière supporté par le chariot mobile de la machine. Un nouveau mécanisme d'échappement permet de déplacer le film successivement devant le faisceau lumineux de l'appa- reil photographique afin d'obtenir la chasse, l'espacement entre les mots et la justification voulus et un nouveau mécanisme d'interlignage fait avancer la pelli- cule verticalement suivant les besoins. 



   Des dispositifs, des mécanismes et des circuits perfectionnés sont prévus dans la machine selon l'invention parmi lesquels il convient de mentionner tout particulièrement l'échappement composé destiné à produire automatiquement une chasse variable, les moyens pour introduire un certain retard dans les cir- cuits de maintien afin d'assurer le fonctionnement successif correct des divers éléments, de nouveaux dispositifs de sélection de caractères, des cames de com- mande et de nombreux autres artifices qui contribuent à l'efficacité, à la préci- sion et à la rapidité de la machine pour produire une composition parfaite. 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 



   La nouvelle composeuse selon l'invention peut être pourvue d'un dispo- sitif d'espacement par unités, compatible avec celui des caractères des machines! à écrire à espacement proportionnel, ce qui facilite la reproduction ligne par li- gne de texte dactylographique original à condition qu'il ait été dactylographié sur une machine à écrire à espacement proportionnel. 



   Dans un mode de réalisation préféré, l'installation selon l'invention utilise une bande perforée en code qui est essentiellement compatible avec une installation de transmission à fil par   "Télétype",   avec un équipement de transmis- sion d'informations par fil, avec un équipement de machine à écrire automatique et avec les systèmes à cartes perforées; et peut être combiné avec de tels systè- mes chaque fois qu'on a besoin de composer à distance. 



   La description qui va suivre en regard du dessin annexé, donné à ti- tre d'exemple non limitatif fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du dessin que du texte faisant, bien entendu, partie de ladite invention. 



   La fig. 1 est une vue en perspective d'une enregistreuse destinée à produire l'épreuve dactylographiée du texte et une bande perforée en code pour actionner la nouvelle composeuse de l'invention ; 
La fig. 2 est une vue en perspective de la composeuse selon l'inven- tion ; 
La fig. 3 est une vue partielle en perspective montrant une bande per- forée de commande qui, pour la clarté du dessin, est censée passer directement de l'enregistreuse, où elle a été perforée suivant le code approprié au lecteur de bande de la composeuse; 
La fig. 4 est une représentation schématique des principaux organes des deux machines et qui montre leur coopération; 
La fig. 5 est une vue en élévation de face, plus précisément suivant la ligne 5-5 de la fig. 7, de la nouvelle composeuse, une partie du carter étant enlevée pour montrer certains des éléments principaux;

   
La fig. 6 est une vue latérale prise de la gauche de la fig. 5 ; 
La fig. 7 est une vue analogue prise de la droite de la fig. 5 ; 
La fig. 8 est une vue par dessous de la composeuse où certaines par- ticularités nouvelles ou anciennes ont été supprimées ou représentées sous forme de blocs, afin de mettre en évidence plusieurs autres éléments essentiels ; 
La fig. 9 est une vue schématique en élévation de la partie arrière de la composeuse selon l'invention; 
La fig. 10 est une vue en plan d'un disque-cliché qui constitue un élément important de la présente invention, ce disque étant représenté nu, por- tant des caractères alphabétiques ou des signes soigneusement tracés mais n'étant pas muni des divers éléments nécessaires à son montage et à sa commande; 
La fig, 11 est une vue partielle agrandie du bord du disque-cliché de la fig. 10;

   
La fig. 12 est une vue en plan à échelle légèrement réduite d'un dis- que-cliché complet; 
Les figs. 13, 14 et 15 sont des coupes partielles respectivement sui- vant les lignes   13-13,   14-14 et 15-15- de la fig. 12; 
La fig. 16 est une coupe verticale de la partie centrale de la compo- seuse, par la ligne 16-16 de la fig. 5 ; 
La fig. 17 est une coupe diamétrale de l'un des magasins à pellicule, par la ligne 17-17 de la fig. 16 ; 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 
La fig. 17A est une coupe à plus grande échelle de   l'extrémité   de droite du magasin de la fig. 17 ; 
La fig, 18 est une coupe partielle montrant une partie du système op- tique et de l'arbre à cames portant l'obturateur, par la ligne 18-18 de la fig. 



  16; 
La fig. 19 est une vue en élévation partielle suivant la ligne 19-19 de la fig. 18; 
La fig. 20 est une coupe partielle suivant la ligne 20-20 de la fig. 



  19 ; 
La fig. 20A est une vue schématique en perspective du nouveau système optique dans sa position normale correspondant à la composition d'un caractère minuscule maigre ; 
La fig. 20B est une vue partielle basée sur la fig. 20A, montrant la projection d'une capitale d'un assortiment secondaire; 
La fig. 21 est une vue en coupe de la superstructure de la composeu- se suivant la ligne 21-21 de la fig. 16 ; 
La fig. 21A est une coupe longitudinale de l'arbre à cames; 
La fig. 21B est une vue en élévation partielle de certains mécanismes associés à l'arbre à cames, prise de la partie centrale de la fig. 21 ; 
La fig. 22 est une vue éclatée de l'obturateur et de l'arbre à cames ainsi que de certains des éléments qu'il supporte;

   
La fig. 23 est une coupe partielle du disque-cliché et de certains dispositifs de sélection des caractères et d'arrêt de disque, suivant la ligne 23-23 de la fig. 21; 
La fig. 24 est une coupe partielle suivant la ligne   24-24   de la fig. 



  23 ; 
La fig. 25 est une coupe horizontale partielle suivant la ligne 25- 25 de la fig. 23 ; 
La fig. 26 est une vue éclatée montrant la coopération entre les élé- ments d'arrêt du disque et la plaque de verrouillage commune prévue pour ces élé- ments; 
La fig. 27 est une vue de détail de l'un des éléments de verrouilla- ge occupant une certaine position par rapport à la plaque de verrouillage; à un instant ultérieur à celui représenté sur la fig. 23 ; 
La fig. 28 est une vue analogue à la fig. 27, montrant une troisième position ultérieure de ces pièces; 
La fig. 29 est une coupe horizontale partielle suivant la ligne 29- 29 de la fig. 28 ; 
La fig. 30 est une vue en plan, plus précisément suivant la ligne 30- 30 de la fig. 16, montrant les parties supérieures de la superstructure et du chariot porte-pellicule;

   
La fig. 31 est une vue de l'arrière du chariot porte-pellicule et d'une partie de la superstructure, suivant la ligne 31-31 de la fig. 16 ; 
La fig. 32 est une vue en bout du chariot porte-pellicule analogue à la fig. 6, mais à plus grande échelle ; 
La fig. 33 est une vue partielle analogue montrant une modification de l'engrenage de proportion de la fig. 32 ; 
Les figs. 33A et 33B sont des diagrammes expliquant le rôle des engre. 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 nages de proportion des figs. 32 et 33; 
La fig. 34 est une coupe suivant la ligne 34-34 de la fig. 32; 
La fig. 35 est une vue éclatée du mécanisme d'interlignage situé près de l'axe du mécanisme d'avancement de   la,pellicule;   
La fig. 36 est une vue partielle en perspective du dispositif reliant le mécanisme du clavier aux circuits pour les capitales ;

   
La fig. 37 est une vue analogue concernant le mécanisme de bas de cas- ,se; 
La fig. 38 est une vue partielle à plus grande échelle d'une partie de mécanismé d'échappement multiple montrant le montage d'un électro-aimant 'de sup- pression de l'échappement; 
La fig: 38A est une coupe verticale suivant la ligne 38A-38A de la fig. 38 ; 
La fig. 39 est une vue en bout du mécanisme de la fig. 38; 
Les figs. 40A et 40B sont des schémas des circuits électriques de la composeuse selon l'invention; 
La fig, 41 représente une modification du schéma pour une commande au- tomatique à double échappement; 
La fig. 42 est un graphique montrant la partie du cycle attribuée respectivement aux divers dispositifs de la composeuse. 



   Sur la fig.   1,   on a représenté une machine à écrire' modifiée du type décrit dans les brevets américains Blodgett mentionnés ci-dessus et beaucoup d'or- ganes fondamentaux de la composeuse-de l'invention, représentée sur la fig. 2   et,.   en détails sur d'autres figures,-formant des parties de la machine Blodgett. Pour la brièveté et la clarté de la description'et pour éviter des répétitions inuti- les, ces organes fondamentaux, ainsi que certains accessoires et éléments auxiliai- res, ne seront décrits ici qu'en se 'référant aux descriptions tout-à-fait complè- tes de ces pièces' dans ces brevets Blodgett antérieurs. 



   On comprend que   dans'la   grande majorité des cas, on utilise deux ma- chines, à savoir : une-machine A représentée sur la fig. 1, qui peut correspondre à 1!enregistreuse de: copies d'essai, illustrée par la fig. 1 des brevets améri- cains N  2700 421 et   2 .700     447,   déjà cités, mais modifiée par l'adjonction.d'un lecteur référencé 16PR et décrit en détail dans ces brevets;

   et une composeuse B représentée sur la fig. 2 des dessins annexés et qui est destinée à être commandée par ùne bande perforée d'une manière sensiblement identique à celle de l'élément de reproduction des brevets Blodgett, lequel est représenté sur les fig. 1A des brevets américains 2 700 421 et 2 700 447 et sur la fig. 1 des brevets américains 2 700 445 et 2 700 446 tous déjà cités, dont l'objet est de produire des textes dactylographiés justifiés de style et de corps fixes. Dans la composeuse de l'in- vention, le but visé est de composer des textes de haute qualité en divers types et divers corps, par des procédés photographiques. 



   Ainsi qu'il est expliqué en détail dans les brevets auxquels on s'est référé et comme le montre schématiquement la fig. 4 du dessin annexé, l'enregis- treuse A est conçue pour produire.par simple frappe sur un clavier normal de ma- chine à écrire, à la fois une épreuve dactylographiée non justifiée et une bande perforée correspondant à l'enregistrement du texte, qui peuvent toutes deux être annotées et.corrigées avant d'effectuer la composition définitive dans la compo- seuse. Tel qu'il est modifié et utilisé dans la présente invention, le système proposé offre la possibilité de faire des corrections à presque tous les stades   'de   l'élaboration de la composition, en exigeant le minimum de nouvelles frappes. 



  C'est ainsi, par exemple, que les corrections peuvent être faites : 
1) en reproduisant automatiquement les parties correctes du texte et en refrap- 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 pant les corrections là où cela s'impose, ce qui donne une bande perforée corri- gée et une épreuve dactylographiée corrigée; 2) en coupant la bande perforée et en y montant des parties corrigées ; 3) par frappe directe sur le clavier de la composeuse B, ce qui effectue les cor- rections directement; ou 4) de préférence en dernier ressort seulement en coupant et en collant la pellicu- le ou la composition finale sur papier avant le passage à la presse. 



   Pour faciliter la compréhension à la fois de la structure fondamenta- le de la machine Blodgett et des perfectionnements apportés à la composition typo- graphique par l'objet de la présente invention, on va décrire ci-après le proces- sus fonctionnel de ce dernier, 
Avant tout, dans la liste des fonctions se trouve la sélection du ca- ractère dans un type donné d'assortiment ou d'assortiments puis, les changements entre le bas de casse ou minuscules et le haut de cases ou capitales et vice ver- sa; de même, dans le cas présent, on a prévu un mélangeur, c'est-à-dire le passa- ge automatique à n'importe quel endroit du texte d'un type de caractères à un au- tre; puis, les diverses opérations d'espacements, par échappement du chariot, re- tour de ce dernier et interlignage.

   Bien entendu, l'échappement du chariot est conçu en fonction de la largeur variable des caractères sur la base d'unités frac- tionnaires d'espacement et pour assurer un espacement variable entre les mots aux fins de justification. 



   En se référant en premier lieu principalement au texte des brevets américains Blodgett et notamment au brevet N  2 700   447,   on voit que le clavier (référencé 10A dans le cas actuel) de l'enregistreuse de copies d'essai A est ac- tionné manuellement pour produire une copie dactylographiée du texte, donnant une indication de la longueur normale des lignes. Le mécanisme du clavier, y compris le cylindre d'entraînement et les articulations aboutissant aux barres à caractè- res, est représenté sur la fig. 3 du brevet américain N  2700 447 pour l'enregis- treuse et sur la fig. 4 du dessin annexé pour la reproductrice.

   Pendant la frappe, une bande 11 (fig. 3) reçoit des séries successives de perforations, dont le nom- bre et la position est une représentation en code d'un caractère d'un espace ou d'une ou de plusieurs opérations fonctionnelles se rapportant à la confection sur la machine du type voulu de composition typographique. A la fin de chaque ligne, un code de justification est également poinçonné dans la bande et commande l'allongement ou le resserrement de la ligne à la longueur "juste" lors de la re- production sur la composeuse. 



   Le mécanisme de perforation 15 de la bande (fig. 3 et 4 du dessin an- nexé), est représenté et décrit en détail dans le brevet américain ? 2 700 421 et est également représenté sur les fig. 35 et suivantes du brevet américain N  2700 447 est décrit dans certaines parties de ce brevet, notamment de la colon- ne 24 à la colonne 35. Le poinçon du mécanisme de perforation 15 est actionné électriquement par des contacts mus par un sélecteur de code prévu dans l'enregis- treuse et qui est analogue au sélecteur de code utilisé dans la composeuse et au- quel il sera fait allusion au cours de la description de cette machine. Sur la vue schématique de la fig. 4, le sélecteur de code (qui peut symboliser aussi bien celui de l'enregistreuse que celui de la composeuse) est désigné en son en- tier par la référence 13.

   La construction et le fonctionnement du sélecteur de code de l'enregistreuse est décrit en détail dans le brevet américain 2 700 447 en regard des fig. 29-32 et ceux de la reproductrice, (précurseur de la   composeu-   se de l'invention) en regard des fig. 63-66. Les parties correspondantes les plus appropriées de ce brevet sont les colonnes 22-24. 



   Pour faire travailler la composeuse, on introduit la bande perforée 11, après correction s'il y a lieu, dans le lecteur de bande combiné 16 de la com- poseuse (voir fig. 3 et 4) qui comprend une section de lecture de composition 16P et une section de lecture de justification 16J, Les détails de ce lecteur 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 sont décrits dans les brevets américains Blodgett déjà cités et en particulier dans le brevet 2 700 447, fig. 51-56 et aux colonnes 38-43 de ce brevet. Le cir- cuit électrique du lecteur est décrit dans les colonnes 47 et suivantes de ce bre- vet antérieur et est. essentiellement identique à celui utilisé dans la présente composeuse, sauf-en ce. qui concerne certains détails qui sont indiqués ci-après. 



   Comme il est expliqué dans le brevet N  2 700 447, le code de justi- fication est lu en premier par le lecteur correspondant, bien qu'il soit situé sur la bande à la fin de la ligne, et les mécanismes et circuits sont combinés de fa- çon à exécuter leurs fonctions dans l'ordre coordonné voulu, la section de lectu- re du code de justification informant toujours les commandes de justification à chaque ligne avant que le lecteur de caractères ait commencé à lire la ligne en question. Les informations lues sur la bande perforée par la section de composi- tion du lecteur.sont transmises électriquement, par actionnement sélectif de con- tacts (fig. 52-55 du brevet N  2 700 447) au traducteur de code référencé 14 sur la fig. 4 du dessin annexé, et décrit en détail dans le brevet américain N  2700 447, fig. 57-62 et colonnes 43-47.

   Les diverses combinaisons d'excita- tion d'électro-aimants pour le déplacement sélectif des barres de permutation 
PB1-6 assurent qu'un chercheur 489 et un seul, vient se placer dans la position voulue pour être actionné par les barrettes   d'actionnement   530 et de positionne- ment 523. Chacun des chercheurs est associé à un caractère ou à une autre touche active du clavier et est destiné à actionner la touche considérée par son extré- mité supérieure crochue 490 dont chaque barre de chercheur est pourvue. 



     ,On   peut, considérer ces chercheurs comme le point final de la chaîne de sélection des caractères résultant du fonctionnement du lecteur de composition et du traducteur de code et ils forment l'un des points originaux de la nouvelle machine de l'invention pour la sélection et la photographie des caractères en vue de former une composition typographique. Les nouveaux détails de cet' aspect de l'invention sont décrits ci-après sous l'en-tête approprié. 



   En se référant maintenant à la fig. 4 ci-jointe et aux fig. 3A et 63- 
66 du brevet N  2700 447, et notamment aux lignes 7-42 de la   colonne' 24   de ce brevet, on comprend comment le sélecteur de code 13 est actionné par'les cames de commande du clavier pour exciter sélectivement les électro-aimants de sélection de chasse (espacement entre les lettres) désignés EM1, EM2 et EM3 dans cé brevet et correspondant à ceux référencés-LE1, LE2 et LE3 dans le présent mémoire, sur la fig. 4 et dans les circuits des fig. 40A et 40B.

   Six contacts ECA, ECB, ECC (pour le fonctionnement en bas de casse) et ECD, ECE et ECF (pour le haut de cas- se) servent à exciter les électro-aimants d'échappement dans le brevet N  2700 447 et ces contacts ont pour contre-partie les contacts SE7, SE8, SE9, SE10, SE11 et 
SE12 sur les fig. 40A et 40B de la présente description. Ainsi, par l'intermédiai- re du sélecteur de code 13, l'avance voulue est assurée au chariot pour chaque caractère. 



   Le mécanisme d'échappement à avance variable est représenté sur les fig. 14-18 et 69 et décrit dans les colonnes 13-15, 50,et suivantes du brevet 
N  2 700 447 et on comprend facilement comment les trois électro-aimants d'échap- pement, excités séparément ou en diverses combinaisons, peuvent libérer le cha- riot pour qu'il   effectùe   une course d'une longueur différente correspondant à la largeur d'au moins cinq corps différents. 



   Ces électro-aimants et leurs circuits d'excitation constituent une autre différence entre la structure fondamentale des brevets Blodgett et l'inven- tion qui concerne un nouveau mécanisme de commande d'échappement qui sera décrit ici en regard des fig. 40A et 40B. 



   En ce qui concerne la justification, il faut se rappeler que le lec- teur du'code de justification 16J enregistre les informations concernant une li- gne donnée de composition avant que cette ligne soit lue par la section de lectu- re de composition 16P et est, de ce fait, prêt à répartir les espaces entre les mots aux différents points le long de la ligne-de façon à assurer la justification. 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 



  Le mécanisme et les circuits qui effectuent ces opérations de justification dans l'enregistreuse A sont représentés sur les fig. 40-50 et décrits dans les colonnes 30-34 du brevet américain ? 2700 447; et l'interprétation et l'application des informations de justification à l'échappement de la reproductrice est expliqué aux colonnes   43,     47-53   en regard des fig, 51-56 et aux schémas des fig.70-73. Le con- tact commun RCC du brevet N  2 700   447   et la coopération des contacts d'échappe- ment et des aimants d'échappement sont les points principaux par lesquels les nou- veaux circuits de l'invention empiètent sur les circuits mentionnés, ainsi qu'il est représenté sur la fige 40 et qu'il sera expliqué plus en détail le moment ve- nu. 



   La fonction suivante à examiner en passant en revue le fonctionnement général du système est celle assurée par le mécanisme de changement de caractères, Les machines Blodgett sont pourvues de mécanismes de changement de caractères et de changement de couleurs, les premiers servant à lever et à baisser la corbeille à caractères, comme il est courant dans les machines à écrire. Dans la nouvelle composeuse, des dispositions ont été prises pour le changement de casse et égale- ment pour passer d'un type de caractère à un autre. 



   Pendant la photographie des caractères portés par le disque-cliché, l'image d'un caractère typographique est projetée sur une pellicule ou un papier sensible à la lumière au moyen d'un système optique comprenant deux groupes de dispositifs réfléchissants tels que des miroirs ou des prismes, les caractères étant disposés sur le cliché ou disque de telle façon qu'en faisant tourner l'un des deux dispositifs réfléchissants d'un petit angle, il en résulte la projection d'une majuscule au lieu d'une lettre de bas de casse, tandis que la rotation de l'autre dispositif réfléchissant a pour conséquence d'obtenir un caractère (de bas de casse ou de haut de casse, suivant la position du premier dispositif) d'un ty- pe différent parmi ceux que porte le cliché principal.

   Des dispositifs électri- ques sont associés aux touches habituelles de changement de casse de la machine pour actionner les prismes de changement de casse et le changement de type de ca- ractère peut être commandé soit par des touches spéciales, soit par l'une des tou- ches faisant partie d'un clavier classique et qui n'est pas utilisée pour sa fonc- tion usuelle, par exemple, par la touche de changement de couleur du ruban. En fait, quand on utilise ainsi cette dernière touche, pour passer en caractères gras ou autre, le texte d'épreuve produit par la machine enregistreuse est frappé en rouge. 



   Parmi les autres fonctions que l'on peut rapprocher des brevets Blod- gett, il y a le retour du chariot et l'interligne et quoique la mise en marche et l'entraînement de ces mouvements soient décrits dans les brevets Blodgett et notamment dans les colonnes 15-22 du brevet N  2 700   447,   l'adaptation de ces mé- canismes à la nouvelle composeuse de l'invention ressortira mieux de la   descrip-   tion des détails de cette nouvelle machine. 



   AGENCEMENT GENERAL DE LA COMPOSEUSE. 



   On va décrire maintenant brièvement, la construction générale, l'agen- cement et le fonctionnement de la nouvelle composeuse B en regard des fig. 5-9. 



  Le bâti moulé de la machine est référencé 50 et ressemble assez à la partie cor- respondante d'une machine à écrire électrique moderne. Ce bâti comporte un pro- longement arrière 50a dans lequel est logée une grande partie de   l'appareillage   électrique nécessaire au fonctionnement de la machine. Certains de ces éléments électriques sont représentés schématiquement sur la fig, 9 qui est une vue arriè- re partielle du dispositif et qui seront décrits notamment lorsqu'on examinera les circuits utilisés et le fonctionnement du nouveau système. 



   Le bâti 50 est surmonté, en un point intermédiaire et en arrière du clavier 10B, d'une superstructure fixe référencés en son entier par 52. Cette superstructure sert de support au cliché porte-caractères principal ou disque D monté sur son arbre et renferme également certains mécanismes de commande et d'ao- tionnement parmi lesquels l'ensemble d'arbre de commande et d'obturateur C (voir 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 fig. 18 et 21-23), ainsi que certaines parties du sytème optique de l'appareil photographique. Cette superstructure supporte également un rail 56 servant à gui- der le chariot porte pellicule. 



   A la partie supérieure de l'avant de la superstructure 52 est convena- blement fixé le mécanisme de réflexion réglable référencé E, destiné aux change- ments de caractères, de capitales à bas de casse et inversément et pour introdui- re n'importe quand dans la composition des caractères d'un autre type. 



   Un ensemble important et nouveau est le chariot porte pellicule réfé- rencé sur le dessin par la lettre F et qui comprend des enceintes étanches à la lu- mière pour protéger cette dernière pendant son avance latérale le long du rail de guidage et de support 56 pour l'espacement des lettres et pendant son avance verticale pour l'interlignage. 



   Enfin, à gauche de la machine est convenablement fixée, une   bôîte   G qui porte un certain nombre d'instruments indicateurs et de contacts électriques se rapportant au contrôle et à la commande de la machine (fig. 5). 



   Il semble qu'il convienne de procéder maintenant à une brève descrip- tion du fonctionnement général des principaux organes de la machine qui viennent d'être énoncés, afin de faciliter la compréhension de la description détaillée lui faisant suite. 



   Le disque-cliché D présente des rangées courbes et concentriques de caractères, les différentes rangées représentant généralement les caractères de bas et de haut de casse et, de préférence, en deux ou plusieurs types différents. 



  En enfonçant les barres des touches de caractères du clavier 10B, le disque-cliché s'arrête de tourner au point où le caractère sélectionné est placé dans le fais- ceau lumineux d'une lampe portée par la superstructure 52 ; et en agissant sur un certain mécanisme de changement de caractère,les éléments réfléchissants du sys- tème optique E sont déplacés de façon à dévier le faisceau de rayons lumineux d'une rangée de caractères à une autre, afin que la lettre correspondante soit projetée sur la pellicule portée par le chariot étanche à la lumière F. Un disque- obturateur S fait partie de l'ensemble C et est synchronisé de façon à permettre au faisceau lumineux de traverser une ouverture du magasin à pellicule du chariot F et d'impressionner l'image du caractère sur cette pellicule qui sera développée ultérieurement. 



   Le mécanisme de la machine à écrire de base décrite dans les brevets Blodgett et auxquels il a été fait allusion ci-dessus, détermine non seulement l'actionnement du mécanisme d'échappement pour libérer le chariot porte-pellicu- le en vue de lui permettre un mouvement correspondant au caractère choisi, mais l'actionne également convenablement à l'arrivée des intervalles successifs entre les mots pour assurer la justification de la ligne de caractères. 



   Un mécanisme est également associé au chariot porte-pellicule F et aux dispositifs fondamentaux de retour du chariot utilisés dans la machine de Blodgett, pour déplacer la pellicule verticalement en vue de l'interlignage, à la fin de chaque ligne de texte. 



   L'une des particularités importantes de la présente invention est la commande du temps de fonctionnement des divers dispositifs entrant en jeu pour la préparation d'une telle composition typographique et les mesures prises à cet effet seront révélées au fur et à mesure de l'avancement de la description. 



   Bâti et accessoires 
On va indiquer maintenant certains éléments de la composeuse qui sont supportés par le bâti 50 qui y sont logés ou associés sans cependant entrer dans le détail de leurs fonctions et de leur coopération avec d'autres pièces. Les fonctions particulières effectuées par ces éléments et leur disposition par rapport à d'autres parties du mécanisme, seront précisées plus loin. 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 



   Le lecteur de bande perforée 16 qui est fixé au bâti 50, sur la gau- che selon la fig. 5, a déjà été mentionné et décrit à grands traits. Du côté op- posé du bâti sont disposés, comme le montre la fig. 7, les interrupteurs électri- ques principaux 70A et 70B, l'interrupteur 70A commandant le moteur qui actionne la transmission principale de la machine, tandis que l'interrupteur 70B commande l'alimentation continue à basse tension utilisée dans certains circuits dont les conducteurs sont plus ou moins apparents ou accessibles. Celui-ci correspond vir- tuellement à l'interrupteur "marche-arrêt" représenté à la partie inférieure de la fig. 71 du brevet Blodgett 2 700 447. 



   Immédiatement sous l'interrupteur principal se trouve le mécanisme de verrouillage de touches désigné ici comme dans le brevet Blodgett par la référen- ce KLM. 



   Au milieu et vers le bas de la fig. 7, on voit certaines pièces sail- lantes du sélecteur de code 13. 



   En examinant   l'arrière   de la machine, représenté sur la fig. 9, on trouve un transformateur d'éclairage 71, un rhéostat 812 et son bouton de réglage 812' un transformateur à 24 volts 72, un redresseur à 24 V 73 un commutateur ro- tatif 810 associé à certain mécanisme de changement, et un redresseur à 90 V 79 dont une partie est visible en arrière du commutateur 810 et deux barrettes de con- nexion pour divers conducteurs, référencées 74 et 75. Une série de relais sont montés sur une tablette 77 fixée sur des supports 78, relais qui assument des fonctions particulières se rapportant à l'invention qui seront précisées plus loin. 



  Ces relais et leurs contacts son référencés RA, RB, RC, RD, RE, RF, RG et RH. 



  Dans une rangée supérieure sont placés un certain nombre de relais faisant partie des circuits fondamentaux de la machine à écrire décrite dans les brevets Blodgett et dont un seul, référencé 80, est représenté sur la fig. 9 pour rappeler les autres qui, tout en faisant partie des circuits représentés et décrits dans le brevet Blodgett N  2 700 447, ne constituent pas l'une des nouveautés de l'inven- tion. 



   En se référant à la vue par en dessous de la fig. 8, on voit que le moteur 85 est monté sur des supports 86 fixés au prolongement arrière 50a du bâti et qu'en avant du moteur tourne dans des paliers appropriés, l'arbre de transmis- sion primaire 88 qui porte une poulie 89 accouplée à la poulie 90 de l'arbre du moteur par une courroie 91. L'extrémité opposée de l'arbre de transmission 88 porte un pignon à chaîne 93 qui est accouplé par une chaîne 94 à un pignon 95 fixé à l'extrêmité de l'arbre 96 d'un rouleau d'entraînement entouré de caoutchouc 21. Cet arbre 96 tourne dans un palier 97 du bâti 50, à l'autre extrémité de la machine et porte à son extrémité extérieure un embrayage 100, faisant partie du mécanisme de retour du chariot décrit plus loin. 



   En se reportant à la fois aux fig. 7 et 8, on voit que l'arbre de transmission primaire 88 porte également à proximité de la poulie 89, un pignon à chaîne 102 autour duquel passe une chaîne de transmission 105 qui s'enroule éga- lement autour des pignons fous 107 et 106 fixés sur un support 108 monté de . façon réglable en 109 sur le bâti 50. La chaîne 105 passe finalement autour d'un pignon 110 fixé à un arbre 112 qui entraîne l'arbre du disque-cliché, l'arbre à cames et le mécanisme de l'obturateur de l'appareil photographique, ainsi qu'il est décrit en détail ci-après. 



   Superstructure fixe 
La superstructure 52 et les dispositifs et mécanismes qu'elle   suppor-   te ou qu'elle renferme, ressortent de l'examen des ensembles des fig. 5-7 ou des sous-ensembles des fig. 16-29. Il est évident que ces figures montrent la machine telle qu'elle apparaît lorsqu'elle a été dépouillée de son capot et de son habillage, avec lesquels elle est représentée sur la fig. 2. 



   En un point intermédiaire de la dimension avant-arrière de la machi- ne, que nous nommerons direction longitudinale et en arrière du clavier 10B, les 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 parties latérales du bâti 50 s'élèvent légèrement pour former les parois latéra- les 50b et entre ces parois latérales est fixée une pièce moulée de support 50c ayant grossièrement la forme d'un M. (Voir notamment la fig. 21). Sur cette piè- ce moulée 50c est montée une boîte 114 qui sert de logement à une grande partie du mécanisme assurant   l'aotionnement   de   l'ensemble   cames-obturateur C et du dis- que-cliché D et également une partie du système optique. 



   Le disque-cliché D est représenté sur les   fig,   10 et 11, tel qu'il ap- paraît avant le montage des éléments métalliques dont il est pourvu, les figs. 



  12-15 montrant clairement les éléments métalliques assurant le montage, la con- duction électrique et l'arrêt précis du disque aux points voulus. Les fig. 12, 13 et 23 notamment montrent en détail les boutons ou rivets de repérage et d'en- traînement à friction 115 fixée dans des trous percés dans le disque autour de son pourtour intérieur, près de l'ouverture centrale 116. Ces boutons 115 ont des têtes rondes 117, s'étendant des deux c8tés du disque et les parties 118 aux autres extrémités des boutons sont pourvus de rondelles 120 servant à fixer soli- dement les boutons dans les trous du disque. 



   Un disque-cliché se prêtant bien aux fins recherchées est décrit dans la demande de brevet américaine de Charles W. Baker, pour "Selective Coloration of Plastics" ("Coloration sélective des matières plastiques"). 



   L'arbre du disque forme un ensemble composite référencé dans son en- semble par 125. Des paliers appropriés 126 et 127 sont prévus respectivement dans les parois avant et arrière de la botte 114 pour recevoir la partie exté- rieure creuse 128 de l'arbre. Une partie centrale pleine 130 glisse librement dans la partie extérieure tubulaire 128 de l'arbre 125. Un trou est percé dans l'extrémité intérieure.de la partie 130 de l'arbre etune goupille fendue 131 y est enfilée en vue de fixer un collier 132 formant siège de ressort, sur la partie 130, la goupille 131 traversant des fentes correspondantes 133 ménagées dans la partie tubulaire 128 de l'arbre pour en limiter le mouvement de coulissement.

   Un second collier 135 formant siège de ressort est fixé de façon réglable   sur-.la.par-   tie tubulaire extérieure 128 au moyen d'une vis d'arrêt 136 et un ressort à bou- din 137 est comprimé entre les colliers 132 et 135, ce qui a pour résultat de sol- liciter la partie intérieure 130 de l'arbre vers l'intérieur dans la partie exté- rieure creuse 128. 



   Près de l'extrémité extérieure de l'arbre composite 125, un-moyeu 140 est emmanché à force avec précision sur la partie extérieure 128 de l'arbre. Ce moyeu est disposé près du palier 127 et pour prévenir un mouvement longitudinal indésirable, un collier 141 est fixé à l'arbre juste à l'intérieur par rapport au palier 127. 



   Le moyeu 140 présente un épaulement 142 destiné à recevoir le bord de l'ouverture intérieure 116 du disque D. Un moyeu de serrage 145, comportant un bouton central 146, est enfilé sur l'arbre 125 de façon à s'appliquer contre les boutons 115 du disque D et serre ce dernier contre la partie en saillie du moyeu 140 en établissant un accouplement élastique à friction. Un intervalle 148 est ménagé entre le moyeu de serrage 145 et le moyeu 140. Une clavette transversale plate 150 est fixée à l'extrémité de la partie centrale pleine 130 de l'arbre et quand cette clavette occupe la position voulue pour se loger dans des encoches ménagées dans la surface extérieure du bouton du moyeu de serrage 145, elle porte contre le bouton en pressant la plaque 145 contre les boutons 115 du disque.

   Pour enlever le moyeu de serrage, par exemple, afin de changer   le   disque, il suffit sim- plement de tirer d'une faible quantité la partie   centre,le   130 de l'arbre du dis- que à l'encontre de l'action du ressort 137 et de tourner le moyeu de serrage 145 de 90 , après quoi la clavette 150 peut passer par les rainures 149 du moyeu de la plaque (Voir fig. 5 et 23). Quand la clavette 150 occupe la position voulue pour porter contre le bouton 146 du moyeu de serrage 145, la pression du ressort 137 détermine la pression de serrage du disque et cette pression peut être modi- fiée en rapprochant ou en éloignant le collier 135, formant siège de ressort, le 

 <Desc/Clms Page number 12> 

 long de la partie extérieure 128 de l'arbre. 



   On voit sans peine que quoique la force d'entraînement fournie par la source motrice à l'arbre 125 et à ses organes associés soit constante, le disque D peut néanmoins être immobilisé aux endroits voulus par suite du glissement que permet le serrage élastique dû à l'action du ressort 137. 



   Immédiatement à l'intérieur par rapport au palier 126, situé sur la paroi arrière de la boîte 114, un engrenage de transmission 151 est monté sur la partie extérieure 128 de l'arbre et est fixé à celle-ci par une vis d'arrêt 152. La coopération entre cet engrenage et les autres organes de transmission est décrite ci-après. 



   On va décrire maintenant l'ensemble formant l'arbre de commande et d'obturateur C en se référant plus particulièrement aux fig. 16, 18, 21, 21a, et 22. L'arbre proprement dit, qui a une structure composite est référencé 160 et comprend une partie intérieure pleine 161 convenablement supportée par des paliers portés dans les parois antérieure et postérieure de la boîte 114, A l'extrémité antérieure de cet arbre est fixé le disque-obturateur S grâce à un moyeu 162. 



  Une roue dentée 164 comportant un moyeu 165 est montée à rotation sur la partie intérieure 161 de l'arbre et est empêchée de se déplacer longitudinalement par un collier 166 fixé à la partie d'arbre' 161 par une vis d'arrêt 167. Près du moyeu 165 se trouve un plateau d'embrayage 171 dont le moyeu 170 est solidarisé à ce moyeu par une connexion de liaison 169. Un ressort à boudin 172, interposé entre la roue dentée 164 et le plateau 171, sollicite ce dernier vers la face de friction du moyeu porte-cames 177, un disque de fraction 176 étant interposé en- tre ladite face et le plateau 171. Le moyeu porte-cames 177 est fixé sur l'arbre 161 et tourne avec lui. Ce moyeu comporte un prolongement tubulaire 178 qui sert de support à trois cames I, II et III. Les cames I, II et III et le moyeu porte- cames 177 sont solidarisés en rotation par une goupille 179.

   Le moyeu-porte-ca- mes comporte deux saillies d'arrêt 180 et 181 et les cames I, II et III sont pour- vues de saillies et de creux dont l'action sera décrite plus loin. 



   En se référant plus particulièrement aux fig. 21 et 21b, on voit qu'une plaquette d'arrêt oscillante 185 est montée sur un support 186 fixé au   bâ-   ti au moyen d'un pivot 187. Cette plaquette a approximativement la forme d'un L et comporte une branche ascendante 188 destinée à venir se placer sur l'orbite des saillies 180 et 181 du moyeu porte-cames 177 et à s'écarter de cette orbite. 



  Une tige 190 susceptible de se déplacer longitudinalement sous l'action de l'élec- tro-aimant de débrayage 192, est convenablement montée au moyen d'un support 193 sur la boîte 114. Le fonctionnement détaillé de la plaquette d'arrêt 185 et no- tamment la coopération entre son cran 195 et les saillies 190 et 181 sera décri- te plus loin. 



   L'un des points importants qu'il convient de noter est que malgré le fait que l'entraînement de la roue dentée 164 et de l'embrayage 171 par la sour- ce de force motrice soit constant, les cames et le disque-obturateur fixés sur l'arbre 161 peuvent néanmoins être arrêtés et remis en marche suivant le cycle prescrit au moyen de la plaquette d'arrêt 185 et de l'électro-aimant 192, en rai- son de patinage entre les éléments d'embrayage 171-176. 



   Un commutateur électrique à deux directions susceptible d'être action- né par les cames I, II et III est représenté en 200 sur la fig. 21, où il est fixé sur un support 201. Ces commutateurs seront décrits plus en détail au cours de la description des circuits électriques. 



   Pour entraîner l'arbre C des cames et de l'obturateur et l'arbre du disque 125, on prélève le mouvement par le pignon à chaîne 110 et   l'arbre   11'2 dé- jà mentionnés. -L'arbre 112 traverse un palier approprié à l'une des extrémités de la boîte 114, tandis que son autre extrémité est soutenue par un support 203. 



  A cette extrémité de l'arbre 112 est fixé une vis sans fin 204 qui engrène avec une roue hélicoïdale 205 fixée sur l'arbre intermédiaire 206 monté dans des pa- 

 <Desc/Clms Page number 13> 

 liers appropriés de la botte 114, comme le montre clairement la fig, 16. A son extrémité arrière l'arbre 206 porte une roue d'engrenage 207 qui engrène avec l'en- grenage d'entraînement 151 du disque et avec l'engrenage 164 de l'arbre à cames. 



   Système optique 
Le mécanisme de base pour projeter l'image d'un caractère du disque- oliché D sur la pellicule est décrit ci-après en regard des fig. 16, 18, 19, 20, 
20A, 20B et 21. Le chariot porte-pellicule F sera décrit plus tard, et il suffit pour le moment de dire qu'il comprend une botte 210 comportant une paroi arrière 
209 et une plaque de renfort amovible 211 entre lesquelles la pellicule F est en- fermée. Les parois avant et arrière de la boîte 210 sont percées d'ouvertures   ?Il   et 213 qui coïncident avec une ouverture 214 pratiquée dans le rail 56.   L'ouver-   ture 212 est une fente allongée horizontale qui sert de cache pour limiter les di- mensions verticales du faisceau lumineux admis. 



   Sur une partie supérieure de la botte 114 de la superstructure 52 est monté un porte-lentilles 215 qui comprend un tube extérieur 216 et un tube inté- rieur coulissant 217. Une lentille de projection 220 est fixée à l'extrémité an- térieure du tube intérieur qui est monté coulissant afin de permettre la mise au point et de régler la grandeur de l'image au moyen d'un levier 221 fixé au tube intérieur et qui traverse une fente 222 pratiquée dans le tube extérieur. 



   Comme le montre la fig. 18, une lampe 225 est montée de façon à pou- voir être réglée verticalement et horizontalement au moyen de supports multiples prévus dans le   boîtier   114 comprenant notamment un support 226 monté sur la boï- te 114 de façon à se déplacer latéralement et horizontalement, un support 226 fixé au précédent de façon à pouvoir se déplacer verticalement et un troisième support 226c pour le réglage avant-arrière. Un élément annulaire 227 reçoit la douille 227a de la lampe 225 qui peut être fixée à celui-ci au moyen de vis 227b. 



   Cet élément annulaire 227 peut être tourné et être fixé dans la position voulue au moyen de vis de blocage 2270 traversant le support 226c. Par ce moyen, on peut placer avec beaucoup de précision le filament 225a par rapport aux autres éléments du système optique, comprenant les lentilles de concentration; le disque-cliché, les lentilles de projection les prismes, etc... A l'intérieur du tùbe 228 qui est monté dans la paroi-antérieure de la botte 114, est disposé un porte-lentilles tu- bulaire intérieur 229 qui porte deux lentilles de concentration 230 convenable- ment montées au moyen de bagues 231 et d'un ressort de séparation 232 que le fais- ceau lumineux de la lampe 225 traverse d'abord et qui sert à le concentrer en vue d'une utilisation uniforme et efficace de la lumière.

   Les lentilles de concentra- tion 230 se règlent de façon à former l'image du filament sur un plan voisin de l'emplacement où se trouve la lentille de projection 220. 



   L'élément actif le plus proche de l'extérieur du conduit 228 est l'obturateur'S qui est monté sur son arbre 160 de façon que sa partie marginale 'couvre l'ouverture du cache M masquant l'ouverture du conduit 228 et la fenêtre 
235 de l'obturateur passe de façon intermittente devant l'ouverture du cache 240 afin d'assurer une exposition de durée convenable à l'instant voulu. Cette dis- position ressort le mieux des fig. 18, 19 et 20 et on peut également voir sur la fig. 19, comment le disque-cliché D est situé par rapport à l'obturateur et au tube 228,de façon que le caractère choisi puisse être amené en ligne, sous ses divers types et aspects,avec le tube 228 et   l'obturateur   à l'instant voulu.

   A- fin d'isoler et d'encadrer la rangée radiale de types du caractère choisi, le ca- che M est percé d'une ouverture allongée 240, dont la largeur et la longueur sont calculées pour encadrer les diverses présentations du caractère choisi. Dans le mode de réalisation représenté en exemple, on voit quatre variantes de caractères, à savoir un type principal en capitales et en bas de casse et un type secondaire ou gras en capitales et en bas de casse. D'autres séries de caractères peuvent être prévus suivant n'importe quelle combinaison pour des applications particuliè- res par exemple des symboles mathématiques des indices d'horaires, etc... 



   Le cache M comprend une plaque convenablement fixée à une barre de 

 <Desc/Clms Page number 14> 

 support horizontale 242 qui est fixée de façon réglable à la boite 114 au moyen d'un élément de fixation 243. Le cache vertical M coopère avec l'ouverture 212 du cache horizontal pour encadrer correctement une seule image de caractère parmi toutes les rangées radiales et circonférentielles que porte le disque-cliché D. 



   Il est nécessaire,pour obtenir une reproduction précise, que le disque- cliché D soit tenu correctement   aligné par   rapport au faisceau du système optique et qu'il soit perpendiculaire à celui-ci. A cette fin, la barre de support 242 est pourvue d'un guide métallique extérieur 245 et d'un guide intérieur 246 qui sont coudés de façon à former un canal convergent pour le bord périphérique supé- rieur du disque D. Le guide intérieur 246 présente une extrémité coudée 247 afin de s'engager dans une fente de guidage 248 du cache M. 



   Il ressort des explications qui précèdent qu'en synchronisant convena- blement les mouvements du disque-cliché et de l'obturateur par rapport à l'ouver- ture 240 du cache M, des images de toutes les séries de caractères peuvent être projetées vers l'extérieur par le faisceau lumineux émanant de la source 225 et qui passe dans le tube 228. Par ailleurs, en ce qui concerne le choix de l'oeil du caractère et celui de la casse, on a prévu un système sélectif de réflexion qui est désigné en son entier par E. 



   Ce mécanisme, qui comprend essentiellement deux prismes rotatifs con- jugués à des supports réglables et à des moyens de commande, est illustré sur les fig. 5, 6, 7, 16 et 30 et comprend un châssis 250 dont la partie supérieure hori- zontale 251 est percée de deux ouvertures 252 destinées à recevoir les tiges de support en saillie 254 dont les extrémités intérieures sont fixées à la bordure 255 de la boîte 114 au moyen d'un écrou 256. 



   En vue de fixer le châssis 250, supportant les   prismes,'dans   la posi- tion voulue par rapport au reste   duqrstème   optique, des vis de blocage 258 peu- vent être insérées dans des trous taraudés percés aux extrémités de la partie 251 du châssis, de manière à venir porter contre les tiges de support 254. 



   La partie 251 du châssis comporte deux membrures espacées 260 faisant saillie vers l'extérieur et vers le bas (voir notamment fig. 5) et sur ces mem- brures sont montés à rotation les arbres inférieur et supérieur 265 et 266   suppo-   tant les prismes. 



   Chacun des arbres 265 et 266 est découpé à sa partie centrale comme le montre clairement la fig. 16 et des prismes supérieur et inférieur 270 et 271 sont montés sur ces parties de l'arbre au moyen de plaques de support 272 .et de colliers de fixation 273. Les prismes 270 et 271 sont évidemment des prismes à réflexion totale dont l'hypoténuse peut, le cas échéant être argentée pour aug- menter ses propriétés réfléchissantes. 



   L'arbre supérieur 265 porte un collier de réglage d'espacement 275 et un collier analogue 276 est fixé sur l'arbre inférieur 266. A l'intérieur du palier, d'un coté du prisme supérieur,un collier 280 est goupillé à l'extrémité en saillie de l'arbre 265, collier auquel sont fixés deux leviers descendants di- vergents   281 -et   282. Le levier 281 fait partie d'un dispositif de limitation de mouvement comprenant des vis formant butées réglables 284 et 285 qui sont vissées dans des saillies 286 et 287 de l'une des membrures 260 du support, l'extrémité aplatie 288 du'levier 281 étant destinée à venir buter contre les extrémités inté- rieures des vis 284 et 285 pour limiter le mouvement angulaire du levier et ainsi, la rotation de l'arbre 265 portant le prisme 270. 



   Le levier 282 est un bras d'actionnement qui est relié à son extrémi- té à un goujon 289 faisant saillie sur 1'électro-aimant de rotation 290 au moyen d'un ressort à boudin 291. Un autre ressort à boudin 293 relie le levier 282 à un goujon fixe 294 porté par l'une des plaques 260 du châssis de support 250 et sert à solliciter le levier 282, et ainsi l'arbre 265 vers sa position initiale no déviée quand l'électro-aimant 290 n'est pas excité. La position des pièces dans ces conditions est représentée sur la fig. 6 où le ressort 293 sert à solliciter 

 <Desc/Clms Page number 15> 

 l'extrémité 288 du levier 281 contre l'extrémité de la via. de butée réglable 284. 



  Le prisme 270 dont il est question ici est le prisme de mélange et quand les piè- ces occupent la position représentée sur la fig. 6, le type de caractère sélection- né est celui utilisé le plus fréquemment et pour obtenir un caractère gras ou un' autre type de caractère, on excite l'électro-aimant 290 afin de faire pivoter le prisme 270 de manière que le levier 281 vienne s'appliquer contre l'autre vis de butée 285, de sorte que le faisceau lumineux traversant le caractère occupant la rangée sélectionnée sur le disque-cliché D, passe dans le système optique 215-220 et est ainsi projeté sur la pellicule f à travers les diverses ouvertures 212, 213 et 214. 



   Une réflexion sélective analogue du faisceau lumineux est effectuée pour le changement de   casse. 'L'arbre   266 qui porte le prisme de changement de cas- se 271 porte à son extrémité extérieure un collier 300 que l'on voit sur les fig. 



  5, 7, 16 et 30. Des leviers divergents sont fixés au collier 300, à savoir, un levier 301 analogue au levier de mélange de caractères 281 comportant un plat 302 à son extrémité, dont le mouvement est limité par deux vis réglables 303 et 304 portées par des supports appropriés fixés sur la plaque 260 du châssis 250 portant les prismes et un bras de manipulation 305 qui est accouplé au moyen d'un ressort 306 à un goujon 307 fixé sur l'électro-aimant de rotation 308. Un second ressort 310 relie un goujon 311 fixé sur le bras 302 à un goujon fixe 312 afin de sollici- ter le prisme vers une position normale qu'il quitte quand   l'électro-aimant   de changement de casse 308 est excité. 



   On voit ainsi que le prisme inférieur 271 peut pivoter d'un angle li- mité en vue de sélectionner les caractères de haut ou de bas de casse voulus du   disque'D   devant être projetés sur la pellicule f. 



   L'actionnement des électro-aimants 290 et 308 sera décrit lors de l'explication du.fonctionnement général et de la description des circuits de la composeuse. 



   Pourrecapituler, on va décrire la marche du faisceau lumineux à travers le système optique, en regard des fig. 20A et 20B. 



   Lorsqu'on prend une photo, un faisceau lumineux émis par le filament' 225a, traverse des lentilles de concentration 230, la fenêtre 235 de l'obtura- teur S, l'ouverture 240 du cache vertical M et la rangée radiale sélectionnée de caractères sur le disque-cliché D. Il pénètre ensuite dans le prisme de change- ment de casse 271 qui le réfléchit vers le haut sur le prisme de mélange 270 qui, de nouveau, change la direction du faisceau lumineux, pour l'envoyer sur la len- tille de projection 220 qui forme l'image du caractère sur la pellicule f. A cet endroit, le cache horizontal 114 du chariot porte pellicule sert à   intercep-   ter l'image des trois caractères indésirables du faisceau lumineux projeté. 



   On comprend aisément qu'une rotation pas à pas convenable des prismes ou   l'adjonction   de dispositifs de déviation supplémentaires du rayon lumineux, permet de placer plus de quatre rangées de caractères sur le disque et de les ma- nipuler d'une manière analogue à celle décrite ci-contre. 



   Commande du disque-cliché 
Il vient- d'être expliqué la manière dont les divers types de caractè- res peuvent être sélectivement projetés sur la pellicule, on va décrire maintenant les moyens pour répérer et arrêter avec précision le disque-cliché à l'endroit où la colonne voulue de caractères est sur la trajectoire du faisceau lumineux pro- jeté dans le système optique. 



   Les fig, 10-15, montrent en détail un disque-cliché D pris pour exem- ple. Les moyens de guidage et de mise en place comprenant les boutons 115 ont déjà été décrits et on va maintenant décrire des accessoires établissant certai- nes connexions électriques dans les circuits de commande et les dispositifs d'ar- rêt.ou de butée. 

 <Desc/Clms Page number 16> 

 



   Radialement à l'extérieur des boutons de guidage 115 se trouve une bande ou bague conductrice annulaire 320. Cette bague conductrice 320 présente des prolongements radiaux 321 espacés à 120  autour du disque dont les extrémités sont couvertes par de minces plaquettes 322. Des chevilles d'arrêt 325 traver- sent des ouvertures 326 percées dans le disque D et sont pourvues chacune d'une embase 327 qui porte contre le côté opposé du disque, cette embase étant solidement fixée à la plaquette supérieure 322 au moyen de rivets 328 traversant d'autres trous percés dans le disque. 



   Sur la fig. 12, on voit une lamelle conductrice élastique 330 dont l'extrémité s'appuie contre la bague conductrice 320 afin d'établir un contact électrique avec elle, contact dont l'utilité sera précisé par la suite. 



   Pour passer à la description des moyens de commande interposant des dispositifs de butée pour les chevilles d'arrêt 325 du disque-cliché D, il con- vient de revenir au mécanisme du clavier et de reprendre sa description où elle , a été interrompue, notamment aux chercheurs 489 dont les extrémités supérieures crochues 490 viennent au contact des chevilles 27' des barres de touche 27 dont chacune, par l'action de la came 12 entraînée par le rouleau d'entraînement 21 exerce une traction vers'le bas de l'une des bielles 33 qui, de son côté, fait pivoter le levier coudé 34 auquel elle est connectée, dans le sens des aiguilles d'une montre, selon les fig. 4 et 6. 



   En se reportant maintenant aux fig. 16 et 23-28, on voit que le bras le plus long de chaque levier coudé 34 est relié par une bielle 35a au bras des- cendant 349 d'une série de leviers en T 350, dont le nombre correspond à celui des caractères et des touches de la machine. Les leviers 350 sont articulés par leurs bras courts 351 à un fil courbe formant pivot commun 352, tandis que leurs bras longs s'étendent vers l'avant de la machine et sont référencés 355. Le pi- vot courbe 352, qui est enfilé dans les trous percés dans les bras 351 des'le- viers en T 350, est fixé solidement sur le support descendant arrière 360 faisant partie du châssis 50c. 



   De la partie antérieure du châssis 50c descend une pièce courbe 372. 



  A la face antérieure descendante de la pièce moulée courbe 372 est fixée une pla- que antérieure 375 présentant un grand nombre d'encoches radiales 376 dans les- quelles sont guidés les longs bras 355 des leviers en T 350. 



   Un autre organe courbe 370 est fixé à la face avant inférieure de la boîte 114, comme en 371 sur la fig. 24. L'organe supérieur 370 comporte une bar- rette descendante 380 qui s'ajuste dans une rainure ménagée dans le bord inférieur de celui-ci. La partie inférieure de l'organe 370 présente des encoches 382 qui correspondent en nombre et en position   avecles   encoches 376 et les bras de le- vier 355. 



   Dans des encoches 382 coulissent radialement des lames d'arrêt 390. 



  Ces lames sont représentées en trois positions successives de fonctionnement sur les fig. 23, 27 et 28, où l'on voit qu'elles comprennent une partie verticale ex- térieure 391 et une partie parallèle verticale intérieure 392. La partie extérieu re 391 présente une courte languette 393 qui est légèrement espacée de la partie principale de la lame, cette languette étant la partie de la lame d'arrêt que yient frapper la cheville d'arrêt 325 du disque-cliché D. 



   La partie verticale postérieure 392 de la lame d'arrêt comporte une extrémité inférieure arrondie 394 en ligne avec le long bras correspondant 355 du levier en T 350 actionné par le clavier, comme le montre la fig. 23. Un trou 395 peut être percé dans cette partie inférieure en vue de l'insertion d'un ou- til approprié destiné à faciliter l'enlèvement et le réglage des lames. 



   L'extrémité supérieure de la partie arrière 392 de la lame forme une pointe 397 présentant une encoche formant un crochet 398. Les parties avant et arrière 391 et 392 sont réunies par un pont ou une/âme 399 qui vient se loger dans l'une des encoches 382 de l'organe 370. 

 <Desc/Clms Page number 17> 

 



   Toutes les lames d'arrêt 390 sont normalement sollicitées vers le bas par des ressorts à-boudin 400 dont l'une des extrémités est logée dans un alvéole 401 formé dans l'organe 370 tandis que son extrémité opposée s'appuie sur la lamé 390, étant maintenue et guidé sur cette dernière par un petit ergot ascendant 404. Afin de gagner de la place et de pouvoir rapprocher au maximum les nombreu- ses lames d'arrêt 390, les alvéoles 401 sont disposés   en quinconce ,  sur l'organe 370, comme le montre la fig. 29 et les lames- d'arrêt 390 sont p[ourvues de deux ergots 404 espacés pouvant être utilisés alternativement pour centrer le ressort. 



   Il ressort de l'examen des fig. 21, 23 et 25 que la partie centrale de la boîte 114 comporte deux bordures saillantes parallèles verticales 408 épau- lées pour recevoir deux glissières rainées parallèles 409 entre lesquelles vient se placer le coulisseau 410, les glissières étant fixées au prolongement de la   botte   au moyen de vis ou d'éléments.de fixation analogues, des éléments anti-fric- tion 411 étant interposées entre les glissières 409 et le coulisseau 410. A l'ex- trémité antérieure du coulisseau 410 est vissé une plaque de verrouillage en for- me de segment 415.

   La partie inférieure arquée de cette plaque de verrouillage présente une surface inclinée 416 au-dessus de laquelle se trouve un épaulement 417, puis une seconde surface inclinée 418 s'étendant plus vers l'avant que la surface inférieure 416, située au-dessus de l'épaulement 417. 



   Un ressort à boudin 420 s'étend entre un goujon 421 fixé à l'extrémi- té arrière du coulisseau 410 et un support 422 convenablement fixé à une pièce du bâti de la machine. Ainsi, le coulisseau 410 et la plaque de verrouillage 415 sont constamment sollicités élastiquement vers l'avant. 



   Il va de soi qu'il y a exactement autant de lames d'arrêt 390 que de touches de caractères sur l'enregistreuse et sur la composeuse et, évidemment, que de caractères tracés dans l'un des secteurs de 1200 du dique porte-cliché D. 



  Il a déjà été expliqué que l'arbre 125 du disque sollicite constamment celui-ci par friction dans une certaine direction, de sorte que quand le disque est libéré, il tourne jusqu'à ce qu'il rencontre l'une des lames d'arrêt 390 interposées sur la trajectoire de   l'une des   trois chevilles d'arrêt 325, fig. 13.

   Les positions relatives des lames d'arrêt 390 et des chevilles d'arrêt 325 sont telles, par rap- port aux caractères des trois secteurs du disque porte-caractères que quand une lame sélectionnée s'élève pour se placer sur la trajectoire de l'une des chevil- les   325,' à   l'encontre de l'action de son ressort 400, la cheville 325 vient   bu-   ter contre la languette 393 de la lame d'arrêt et arrête le mouvement de rotation du disque,malgré son   entraînement   par friction, au point exact où le caractère correspondant intercepte le faisceau lumineux dont le passage est commandé par l'obturateur en vue d'une exposition correcte de la pellicule. 



   Ce résultat est obtenu comme suit : 
Le levier en T sélecte 350 en pivotant sous l'action du mécanisme du clavier de la manière décrite, déplace vers le haut le bras long 355 dans son encoche 376, de sorte qu'il frappe l'extrémité arrondie 394 de la lame d'ar- rêt correspondante 390, en élevant cette dernière, contre l'action de son ressort 400, jusqu'à ce que la surface inclinée du crochet 397 de la lame glisse contre la surface inclinée 416 de la plaque de verrouillage 415, ce qui repousse la pla- que de verrouillage en arrière contre l'action du ressort 420.

   Bien entendu, la rétention réelle de la lame d'arrêt dans sa position effective haute est assurée par l'accrochage du crochet 398 de la lame d'arrêt sur l'épaulement 417 de la plaque de verrouillage et on comprend que normalement, une lame d'arrêt 390 est déjà accrochée à l'épaulement 417 quand une nouvelle lame 390 est mise en place. 



  L'une des particularités nouvelles et ingénieuses de l'invention est un agence- ment grâce auquel la mise en place d'une nouvelle lame d'arrêt sert à libérer la lame d'arrêt précédente de la plaque de verrouillage 415 et à lui permettre   de. re-   tomber à sa position inactive. 'Ceci s'accomplit en faisant monter la nouvelle lame au-delà de la position représentée sur la fig. 28, afin que la surface in-   clinée   de la pointe 397 de la lame glisse sur la surface inclinée plus longue 418 

 <Desc/Clms Page number 18> 

 de la plaque de verrouillage, de façon à faire reculer cette dernière davantage permettant ainsi à la lame 390 précédemment accrochée, de quitter l'épaulement ' 417 et de retomber.

   Après le décrochage de la lame précédente, qui correspond à la position représentée sur la fig. 27, la nouvelle lame retombe un peu,   notam;   ment de la position de la fig. 27 à celle de la fig. 28 et se trouve suspendue à la plaque de verrouillage avec sa pointe 397 disposée devant le cheville d'ar- rêt 325 du disque. 



   En cas de répétition d'un caractère, correspondant aux lettres dou- bles de certains mots, il va de soi que le même levier en T 350 sera actionné de nouveau, mais au-dessous de la lame d'arrêt déjà levée, Toutefois, la lame montera néanmoins à la position où elle écarte la plaque de verrouillage   415,   mais immédiatement après la descente du levier 350, elle reprend sa position active où elle reste accrochée à la plaque de verrouillage. Il est évident que cette opération est un peu plus rapide que lorsqu'il s'agit d'un changement réel de ca- ractère, puisqu'il n'y a pas à attendre une nouvelle détermination de la position du disque. 



   Une autre particularité de cette nouvelle lame d'arrêt est la possi- bilité d'ajuster avec une grande précision la position d'arrêt du disque en cou- dant la languette 393 de celle-ci hors de son plan dans la direction voulue pour obtenir une position parfaite du disque. 



   Mécanisme d'échappement du chariot porte-pellicule. 



   Les particularités essentielles qui caractérisent le brevet Blodgett N  2 700 477 et qui sont représentées sur les fig. 14-18 et 69 de ce brevet et dé- crites dans les colonnes 13-15 et 50 et suivantes, ont déjà été mentionnées et on a indiqué l'équivalence entre les trois électro-aimants d'échappement désignés EM1, EM2 et EM3 dans le brevet Blodgett et ceux référencés LE1, LE2 et LE3 dans le présent mémoire descriptif. 



   La manière dont le chariot peut se déplacer selon la largeur des ca- ractères, l'espacement entre les mots et les corrections de justification est décrite dans tous ses détails dans les brevets Blodgett mentionnés ci-dessus et il serait superflu de s'y étendre longuement ici. Il suffit de signaler que le chariot principal de la machine, qui correspond au chariot porte-cylindre du dis- positif de Blodgett, a été réduit à un organe très simplifié désigné ici dans son ensemble par 425. Ce chariot rudimentaire est représenté sur les fig. 6, 7 et 32. On remarquera que le châssis du chariot est rainé de part et d'autre en 426 afin de recevoir des éléments anti-friction 427 lui permettant de se déplacer facilement dans les glissières 428 prévues sur le bâti principal de la machine. 



  Bien entendu, ce chariot 425 ne doit pas être confondu avec le chariot porte-pel- licule f qui est agencé pour cheminer le long du rail de guidage 56 de la super- structure fixe au moyen de petits galets 56'. Toutefois, le chariot 425 compor- te un cadre de support 430 sur lequel sont montés un certain nombre d'éléments qui proportionnent le mouvement (tels que l'espacement des caractères, la tabula- tion et le retour du chariot), appliqué au chariot de base 425 par le mécanisme d'échappement de Blodgett, pour le transmettre au chariot porte-pellicule f et, comme on va le décrire maintenant, ce mouvement variable peut être réglé confor- mément aux variations de grandeur des caractères typographiques utilisés dans l'assortiment particulier avec laquelle la machine opère. 



   Les organes qui sollicitent le chariot de base 425 le long de sa voie, sous la commande de l'échappement, comprennent un ruban 460 qui peut être fixé à une équerre 461 du chariot 425. (Voir notamment des fig. 6, 7 et 8). De son point de fixation à l'équerre 461, le ruban s'étend vers le gauche le long du chariot, puis passe autour d'une poulie de guidage 463 et de là à une autre pou- lie 464 puis autour du tambour à ressort 465.qui est monté sur le support   466,   tandis que le barillet 467 du ressort est supporté par un support 468. 



   Les figs. 38, 38A et 39 du dessin annexé, sont des vues de détails a- 

 <Desc/Clms Page number 19> 

 grandies de parties déterminées des fig.   1416   du brevet Blodgett N  2.700 447 et autres et sur ces figures on reconnaîtra les pièces principales des mécanismes de Blodgett, pour lesquelles on a repris les références numériques primitives .en leur ajoutant le signe " ' " (prime). Les textes correspondants se trouvent dans le bre- vet de Blodgett N  2700 447 colonnes 13-15. C'est ainsi que le châssis général est référencé 127' et comprend une partie 134' et la plaque supérieure 197'. Les roues à rochet familières sont représentées en   130',   131, 132'.

   Entre autres, on voit également-le cliquet libre   161 '   et la plaque de culbutage du cliquet 195' et son oreille 203',les butées élastiques 206' et 207' montées sur les bras régla- bles 208' et 209'. 



   Vers la gauche de la fig. 38 on voit sous la plaque 197' du châssis des parties des plaques de culbuteur 195' comprenant les ensembles de support des cliquets d'échappement (Voir aussi la fig. 38A). Ces parties ou bras 195' sont reliés à une partie du châssis fixe 127' au moyen de ressorts 210' servant à sol- liciter les divers ensembles de culbuteurs dans leur position normale de coopéra- tion avec les roues à rochet de l'échappement 130',131' et 132'. 



   Des bras de support de cliquet 442 s'étendent également des ensembles de culbuteurs dans la trajectoire du mouvement du curseur d'échappement 445 qui comprend'une cornière dont l'un des ailes 446 porte des goujons réglables 447. 



  Le curseur 445 est convenablement supporté par une partie du châssis 127 tandis que l'autre aile 448 dé celui-ci est reliée par un levier de renvoi 449 à la biel- lette 450 solidaire du noyau 452 de l'électro-aimant d'échappement   455.   Comme le montrent les fig. 6 et 8, l'électro-aimant d'échappement 455 est porté par un support 457 fixé à une partie fixe 458 du bâti principal   50.   



   Quand un ou plusieurs des électro-aimants d'échappement LE1, LE2 et LE3 sont excités, les bras de support de cliquet 442 correspondants s'abaissent et viennent s'interposer dans la trajectoire des goujons correspondants 447 'du curseur 445 et l'échappement se trouve armé. 



   Ensuite, quand l'électro-aimant 455 est excité, le curseur d'échappe- ment 445 se déplace à l'encontre de la résistance élastique du ressort à boudin 457 qui relie un téton 458 porté par le bâti fixe à un téton 459 du curseur, de sorte que les goujons 447 viennent au contact des bras de support de cliquet 442 qui ont été abaissés par suite de l'actionnement sélectif des électro-aimants LE1 LE2 ou   LE3.   Ces bras porte-cliquets 442 et les ensembles de culbuteurs 195' auxquels ils sont reliés basculent ainsi dans une certaine direction, 'afin de pro- voquer le mouvement d'échappement approprié des roues à rochet 130', 131, et 132' par interaction entre les cliquets et les butées ainsi qu'il est clairement dé- crit dans le brevet Blodgett N  2 700 447. 



   Sur la fig.   38A,   on reconnaît l'embiellage (référence ici 460) qui relie un rochet d'échappement avec l'électro-aimant d'échappement LE1, comme il est décrit en détail dans les brevets Blodgett. 



   On comprend facilement que lorsqu'on change de type de caractère,il est également nécessaire de modifier   le   mouvement d'échappement du chariot porte- pellicule; avec un réglage déterminé des prismes et des lentilles de mise au point du système optique on peut effectuer des changements de caractères dans la compo- seuse en remplaçant le disque-cliché utilisé par un autre et en effectuant un changement correspondant du rapport d'échappement pour le chariot porte-pellicu- le. Il est également concevable qu'avec un disque donné, des variations de gran- deur de l'image projetée puissent s'effectuer en réglant le système optique ce qui nécessitera également une correction proportionnelle du mouvement du chariot porte-pellicule f par rapport au chariot de base 425-430. 



   On va décrire maintenant ce mécanisme de proportionnement en regard des fig. 6, 7 et   30-33B   inclus. Sur la partie supérieure du support 430 du cha- riot principal est fixée une crémaillère 475. Un support 477 est fixé de façon amovible à l'un des côtés de la boîte 210 du chariot porte-pellicule F au moyen 

 <Desc/Clms Page number 20> 

 d'éléments de fixation   476.   De ce support s'étend vers l'arrière un arbre 478 portant deux roues dentées 480 et 481 (fig. 31 et 32).

   La roue dentée extérieure 481 engrène avec la.crémaillère 475 portée par le chariot de base 425-430,   tandid   que la roue intérieure est en prise avec une crémaillère 483 qui est   fixée.à   l'u- ne des extrémités au moyen d'un élément de liaison 484 à un bras de support 485 s'étendant de la partie latérale arrière supérieure du bâti 50, comme on le voit sur la fig. 7. Cette crémaillère fixe 483 fait en réalité fonction de point d'ap- pui pour la combinaison d'engrenages 480-481, mais n'a pas besoin d'être fixée so- lidement sauf à l'une de ses extrémités.

   Directement au-dessus du point de.contact entre la roue 480 et la crémaillère 483 se trouve un support-guide 488 qui est fixé à la boite 210 du chariot F, par un élément 495 entourant la crémaillère afin de la maintenir appliquée contre la roue   dentée   480. A cette fin, l'extrémité du sup- port 488 présente une encoche dans laquelle glisse la crémaillère pour la serrer contre la roue. 



   Le rapport des diamètres des roues d'engrenage 480-481 est calculé pour produire la variation désirée entre le mouvement imprimé au chariot de base 425 par les électro-aimants d'échappement et le mouvement désiré devant être réel- lement imprimé au chariot porte-pellicule F. De toute évidence, la crémaillère 483 est un élément formant point d'appui, la crémaillère 475 fournissant le mou- vement d'entrée, tandis que le train d'engrenages interchangeable 480-481 se dé- place avec le mouvement de sortie voulu et est, par suite, monté sur le chariot porte-pellicule. 



   Il y a lieu de noter que sur les fig. 6 et 7, les deux roues dentées 480a et 481a ont le même diamètre et que la disposition adoptée dans la machine particulière représentée constitue un réglage pour un échappement de six points en supposant que le chariot de base 425 ait été calculé pour un mouvement de dou- ze points. Il va sans dire que les dimensions très différentes des roues dentées des fig. 31 et 32 auront pour résultat des rapports d'échappement différents. 



   Sur la vue partielle de la fig. 33, les engrenages sont calculés de façon à produire un agrandissement du mouvement du chariot porte pellicule par rapport à celui du chariot de base, au lieu de le diminuer comme sur les fig. 31 et 32; Dans cette variante,le train d'engrenages référencé en son entier par 500 comprend un support 501 fixé au moyen de la vis 502 au cadre de support 430 du chariot de base, et les roues d'engrenage 480b et 481b. Le même support-guide 488 sert à serrer la crémaillère fixe   483   contre la roue 480b, mais la roue 481b roule sur une crémaillère 505 qui est fixée en 506 à la boîte 210 du chariot por- te pellicule F. On voit que par cet agencement le train d'engrenages 500 reçoit le mouvement d'entrée et la crémaillère 505 le mouvement de sortie. 



   Le calcul des rapports d'engrenages en vue d'obtenir la variation voulue d'espacement ressort clairement de la fig. 33A où la crémaillère fixe 483, les roues 480 et 481 et la crémaillère d'entrée 475 ont été représentées suivant la disposition illustrée par les fig. 30 et 31. Le rayon de la roue 481 est R2. 



  En élevant un triangle suivant le rayon vertical et la ligne horizontale représen- tant la crémaillère 475 et en donnant à la base la valeur 6 d'entrée, la quantité ¯ de sortie sera donnée par la ligne horizontale s'étendant vers la droite du centre du train d'engrenages, et l'équation ci-après sera satisfaite, 
 EMI20.1 
 A Sortie = Q entrée R1 + R2   puisque ,0   entrée = 12 points (valeur de l'échappement du chariot principal ou de base dans le mode de réalisation décrit).   et 0   sortie = le réglage d'espacement ou de corps voulu : et puisque R1 varie proportionnellement avec T1, et que R2 varie proportionnellement avec T2   (où   T1 et T2 sont les nombres de dents des deux roues d'engrenages) :

   

 <Desc/Clms Page number 21> 

 
 EMI21.1 
 alors que le réglage voulu, sera - 12 x TI 2¯¯¯ 
Du fait que les crémaillères 475 et 483 sont espacées d'une distance' fixe, R1 + R2 est constant, de sorte que T1 + T2 est constant et que si le nombre de dents de T1 augmente, celui de T2 diminue et inversement. 



   On.trouvera ci-après un exemple d'une combinaison d'engrenages qui a' donné des résultats satisfaisants sur une composeuse. Elle est basée   sur l'échap-   pement de douze points du chariot de base particulier utilisé qui comporte cinq unités de 0,79 mm. On a choisi le nombre total des dents des deux roues égale à 96 afin d'obtenir une variation minimum de grandeur de 1/6 de point dans l'échel- le de   réduotion.   



   De ce fait, le réglage désiré est 
 EMI21.2 
 = 12 x .,2 = x #=# et T2 = 8 x la dimensions résultante. 96 8 
 EMI21.3 
 
<tb> Réglage <SEP> désiré <SEP> en <SEP> Rapport <SEP> de <SEP> réduction <SEP> à <SEP> partir <SEP> Rapports <SEP> des <SEP> nombres
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> points <SEP> de <SEP> l'échappement <SEP> de <SEP> base <SEP> de <SEP> de <SEP> dents <SEP> T2/Ti
<tb> 
<tb> 
<tb> ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ <SEP> 12 <SEP> pts.

   <SEP> ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 5 <SEP> 5/12 <SEP> 40/56
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 5-1/4 <SEP> 21/48 <SEP> 42/54
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 5-1/2 <SEP> 11/24 <SEP> 44/52
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 5-3/4 <SEP> 23/48 <SEP> 46/50
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 6 <SEP> 1/2 <SEP> 48/48
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 7 <SEP> 7/12 <SEP> 56/40
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 7-1/2 <SEP> 15/24 <SEP> 60/36
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 8 <SEP> 2/3 <SEP> 64/32
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 9 <SEP> 3/4 <SEP> 72/24
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 10 <SEP> 5/6 <SEP> 80/16
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 10-1/2 <SEP> etc.. <SEP> obtenu <SEP> avec <SEP> un <SEP> double <SEP> échap-
<tb> 
<tb> 
<tb> pement
<tb> 
 
Le même raisonnement est valable pour le calcul d'engrenages d'aug- mentation tels que deux représentés sur la   fige   33, et schématiquement sur la fig. 33B.

   Dans ce cas, le train de roues d'engrenages devient le mécanisme d'en- trée et la crémaillère 505 la sortie. 
 EMI21.4 
 



  Ainsi on a A entrée = G1 sortie R2 1 + R2 et d sortie = J entrée R, + R2 et le réglage désiré = 12 x Tl + T2 - 1y x 9 T2 T2 et T2 rêg.agê 115 dêsirê' Comme précédemment, le nombre total des dents T1 + T2 = 96. 
 EMI21.5 
 
<tb> 



  Réglage <SEP> désiré <SEP> Echappement <SEP> Rapport <SEP> d'augmentation <SEP> Rapport <SEP> du <SEP> nom-'
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> en <SEP> points <SEP> réel <SEP> pour <SEP> un <SEP> échappement <SEP> de <SEP> bre <SEP> de <SEP> dents
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ <SEP> ¯¯¯¯¯¯¯¯¯ <SEP> 12 <SEP> points <SEP> T2/Tl <SEP> . <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 



  14 <SEP> 14.05 <SEP> 96/82 <SEP> 82/14
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 16 <SEP> 16.00 <SEP> 96/72 <SEP> 72/24
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 24 <SEP> 24.00 <SEP> 96/48 <SEP> 48/48
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 36 <SEP> 36.00 <SEP> 96/32 <SEP> 32/64
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 42 <SEP> 42/66 <SEP> 96/27 <SEP> 27/69
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 60 <SEP> 60.63 <SEP> 96/19 <SEP> 19/77
<tb> 
 

 <Desc/Clms Page number 22> 

 
Les valeurs numériques données par les tableaux ci-dessus ne sont nul- lement exclusives, un grand nombre d'interpolations et d'extensions de celles-ci    étant possibles.

   On pourrait également réaliser un rapport 1 :1 entreles mouvements   des deux chariots en les verrouillant au moyen d'une barre d'accouplement ou bien en choisissant un rapport de mouvement 1/2 et en opérant en double échappement ainsi qu'il sera décrit plus loin. 



   Porte-pellicule et avance verticale d'interlignage. 



   Le circuit porte pellicule   a été   succinctement décrit en regard des fi- gures précédentes et certaines particularités du châssis de cet ensemble mobile ont été décrites en regard de la fig. 16. Ce châssis ou boite 210, ainsi qu'il a déjà été expliqué, est conçu pour cheminer le long d'un rail de guidage 56 au moyen de galets 56' disposés à sa partie supérieure et à sa partie inférieure. 



  Un joint à labyrinthe est prévu en 510 et 511 entre les surfaces du rail 56 et la paroi avant de la boîte 210 de chaque côté des ouvertures de passage de la lumiè- re 213 et 214, pour intercepter la lumière. 



   La pellicule f, ainsi qu'il a déjà été mentionné, est enfermée   et main-   tenue plane entre la plaque d'appui amovible 211 et la paroi arrière 209 de la boîte 210, en vue   d'être   convenablement impressionnée à travers l'ouverture hori- zontale 212 du cache. L'ouverture entre ces deux plaques est un peu élargie à leurs bords inférieurs en 514 pour recevoir l'embouchure tangentielle 515 du ma- gasin à pellicule inférieur 516 dans lequel est enfermé le rouleau de pellicule vierge 517. L'extrémité terminale de l'embouchure 515 peut être   pourvue   de ban- des d'étanchéité 518 en feutre ou en une autre matière appropriée en vue de for- mer un joint interceptant les rayons lumineux à la jonction entre   le*magasin   à film et l'ouverture du chariot.

   La boîte 210 comporte un compartiment supérieur; 520 qui est logé entre la partie supérieure de la plaque d'appui 211 et une pla- que supérieure 521 et ce compartiment renferme le mécanisme d'avancement de la pellicule que l'on va décrire maintenant. La partie antérieure supérieure de la boite est percée d'une fente ou d'une ouverture 522 analogue à l'ouverture 514 prévue au fond du chariot pour la réception de l'embouchure 523 du magasin de réception supérieur 525 de la pellicule, dont la construction est analogue à cel- le du magasin inférieur 516. 



   La construction et le montage du magasin inférieur 516 ressort clai- rement de l'examen de la fig. 31. De la boite 210 descend d'un côté du chariot,- un support 528   d'où   part un pivot ou un tourillon 529. Sur le côté opposé de la boite une barre de support 530 est articulée autour d'un'pivot 531. L'extrémité supérieure de la barre présente une encoohe .532 (fig. 7) destinée à recevoir la vis de serrage 535 quand elle occupe sa position supérieure dont l'inclinaison correspond à celle du chariot .

   L'extrémité inférieure de la barre pivotante 530 est percée d'une ouverture taraudée dans laquelle est vissée une vis 536   compor-   tant une tête moletée 537 permettant de la manoeuvrer de façon à engager son   ex-.   trémité formant pivot 538 dans un alvéole formé à l'extrémité de la tige d'accou- plement du magasin à pellicule 540. L'extrémité opposée de la tige 540 présente également une cavité pour recevoir le tourillon fixe 529 porté par le support   528.   



   Le magasin 516 contenant la pellicule vierge est pourvu de flasques d'extrémité 542 et 543 percés d'ouvertures taraudées dans lesquelles est fixée la tige 540, Un écrou 538a fixe l'un des flasques sur la'tige 540. L'autre flasque peut être retiré en le dévissant de la tige. Les deux flasques sont as- semblés de façon étanche à la lumière au corps du magasin 516, par exemple,   grâ-   ce à une rainure pratiquée dans les flasques rainure dans laquelle le corps s'en- gage et   s'applique..' '   
On voit facilement qu'en tirant la vis 536 en arrière et en faisant pivoter le support 530 de côté après avoir desserré la vis de serrage 535, on peut retirer le magasin 516 afin de le'recharger, puis le remettre en place par un processus inverse. 

 <Desc/Clms Page number 23> 

 



   En se référant aux fig, 17 et 17A, on voit que le magasin supérieur 525, qui est destiné à recevoir la pellicule impressionnée à une forme analogue à celle du magasin inférieur en ce qui concerne sa forme cylindrique et la présen- ce d'une embouchure. Toutefois, les flasques latéraux et le support de la   pelli-   cule diffèrent légèrement. 



   Une bobine à pellicule 550 comporte les tourillons d'extrémité 551 et 552 destinés à être reçus dans des ouvertures percées dans les flasques 554 et 555, assemblés au moyen de connexions étanches à la lumière à la paroi cylindri- que du magasin 525, comme il est montré en 556. 



   A travers une partie de support 558 de la boîte 210 passe une vis de montage 560 qui comporte une tête moletée 561 et un téton 562 destiné à se loger dans une cavité ménagée dans le tourillon 551 de la bobine 550. Cette vis peut être tirée en arrière pour libérer le magasin à pellicule d'une manière analogue à celle décrite en regard du magasin 516. 



   A l'extrémité opposée du magasin à pellicule 525, une goupille 563 traverse le tourillon 552 de façon à s'étendre suivant un diamètre à travers l'ou- verture tubulaire 564 dont il est percé. Dans un palier prévu dans la partie 565 du magasin de ce   c8té   de la machine est monté un arbre 566 entouré d'un collet 567 interposé entre la partie 565 du magasin et l'extrémité du tourillon 552.   L'ex-   trémité intérieure de l'arbre 566 forme une fourche 568 qui chevauche la goupille 563 ce qui assure un accouplement entraînant la bobine de pellicule 550. Ce dis- positif d'entraînement est un entraînement à friction qui permet un certain degré de patinage, comme il est décrit ci-après. 



   En se reportant aux fige 30 et 31, où une partie du dessus du magasin porte-film a été arrachée, on voit qu'un arbre 575 traverse le compartiment 520, d'un bout à l'autre de la boîte 520. Cet arbre est monté à rotation dans des paliers appropriés prévus dans les parois d'extrémité de la botte et porte deux roues dentées d'avancement 576. Ces roues dentées présentent des bords striés 577 qui viennent se placer au-dessus des marges de la pellicule f et servent à la presser contre deux surfaces d'appui 580 qui constituent les parties amovi- bles et réglables de la surface intérieure de la paroi arrière 211   de -la   boîte 210 du chariot porte-pellicule.

   On voit aisément qu'en tournant les roues d'a- vancement 586 dans la direction de la flèche de la fig. 16, la pellicule se dé- place vers le haut à travers l'espace compris entre les parois 209 et 211, en se déroulant du magasin 516. En même temps, elle s'enroule autour de la bobine 550 du magasin supérieur 525 grâce à des moyens qui seront décrits plus loin.

   Une bande de guidage, pouvant avantageusement être en une matière plastique appro- priée, peut être fixée à la bobine 550 et s'étend dans la boîte du chariot où son extrémité arrière peut être fixée au bord supérieur de la pellicule par des moyens appropriés tels qu'une bande adhésive et ainsi servir à tirer le commencement de la pellicule dans le magasin supérieur 525, afin de l'enrouler autour de la bobine 550, 
Afin de pouvoir utiliser des pellicules de différentes largeurs, l'une au moins des roues d'avancement 576 est mobile le long de l'arbre 575, de préférence, la roue de droite selon la fig. 31 car il est pratique de maintenir le bord de gauche de la pellicule dans une position fixe.

   On voit sur la fig. 30 que les garnitures 580 présentent des gradins 581 servant de guides aux bords de la pellicule pendant son mouvement vertical et qui forment, en même temps, des surfaces d'appui pour les bords marginaux de la pellicule soumis à la pression des roues dentées d'avancement 576. Les plaques de renfort ou parois 211, déjà mentionnées,sont amovibles et remplaçables. A cette fin, elles sont fixées de fa- çon amovible au moyen des éléments de fixation   211A.   On peut avoir à portée de la main des garnitures 580 de différentes largeurs pouvant être utilisées avec des pellicules de largeurs différentes,-par exemple, 150 mm, 200 mm, etc... 



   Une caractéristique importante pour la précision de l'entraînement 

 <Desc/Clms Page number 24> 

 de la pellicule est l'enroulement de cette dernière sur un angle appréciable (90  dans le cas présent) autour des roues 576. Ainsi, les dents des roues, qui sont relativement aiguës et rapprochées, pénètrent légèrement dans la pellicule en la pressant contre les garnitures 580 et restent en prise jusqu'à ce que la tension, élastique exercée sur la pellicule par la bobine 550 ait éloigné la pellicule des roues d'entraînement. 



   Il va sans dire que le mouvement ascendant de la pellicule dans le ma- gasin F sert à produire l'interlignage en amenant une autre partie de la pellicule dans la zone de projection des images à travers la 'dernière ouverture horizontale du cache 212 et ce mouvement de la pellicule doit être effectué avec précision afin d'assurer l'espacement voulu entre les lignes de la composition. Cet   entraî-   nement d'interlignage de la pellicule est, avantageusement, assuré par un mécanis- me associé au dispositif de retour du chariot de la machine. 



   On va maintenant décrire, en se référant notamment à la fig. 8 le mé- canisme de retour du chariot à propos de l'embrayage 100 déjà mentionné. A cet égard, il convient de se référer au brevet américain ? 2 700 447 déjà cité à di- verses reprises et en particulier à la fig. 22. de celui-ci et à la partie descrip- tive correspondante qui se trouve dans les colonnes 16-18 de ce brevet. Comme il y est expliqué, la bobine d'enroulement du ruban de retour du chariot, qui porte ici la référence 600, est montée à rotation sur l'extrémité de droite de l'arbre de transmission 96 qui porte le rouleau caoutchouté 21. A proximité immé- diate de la bobine 600 se trouve un disque d'embrayage 601 qui est goupillé à   1,'arbre   96 de façon à tourner avec lui.

   Dans la position normale débrayée de l'embrayage, la face adjacente du disque 601 a peu ou pas d'action sur le flasque opposé 602.de la bobine 600. La face en regard du disque d'embrayage 601 est destinée à venir au contact d'une plaque coulissant axialement 603 de sorte que quand une pression est appliquée pour déplacer la plaque 603 vers l'intérieur contre le disque d'embrayage 601, il s'établit un accouplement cinématique entre les faces opposées du disque d'embrayage 601 et du flasque 602 de la bobine de la bande de rappel du chariot. La pression d'accouplement est transmise à la plaque 603 par une douille 604, contre la face extérieure de laquelle s'applique l'extrémité du levier articulé 605.

   Le mécanisme actionnant le système de leviers dont le levier 605 est l'aboutissement et le reste de l'embrayage, grâce à quoi la force de rouleau 21 est transmise à la bobine 600 du ruban de retour du   cha-   riot en vue d'enrouler ce ruban et de tirer le chariot en arrière sont décrits, en détail dans le mémoire du brevet américain mentionné ci-dessus. Toutefois, il convient de préciser qu'un ressort 607 est interposé entre le bâti de la ma- chine et la bobine ou poulie 600 et sert. à tenir le ruban de rappel du chariot 610 tendu quand l'embrayage n'est pas en action, comme c'est le cas pendant la composition d'une ligne. 



   Comme le montre la fig. 7, le ruban É10 partant de la bobine 600 passe autour des poulies 615 et 616 portées par le bâti 50, qui servent à lui imprimer deux déviations à angle droit et à le diriger transversalement à la ma- chine, comme on le voit au bas de la fig. 31, puis.le ruban passe autour de la poulie 'inclinée 617 et de la poulie 618 qui le dirige vers le haut et vers le mécanisme d'avancement vertical de la pellicule. 



   Le mécanisme suivant a été élaboré pour utiliser l'énergie que met en jeu le retour du chariot et qui est transmise par le ruban 610, en vue d'assu- rer l'avancement d'interlignage de la pellicule et la traction en arrière du cha- riot. En se référant aux fig. 30, 31, 32, 34 et 35, on voit qu'à l'extrémité de l'arbre 575 est montée une roue d'engrenage 620 qui engrène avec un petit pignon 621 faisant partie d'un train d'engrenages monté sur un arbre court 622-fixé à la boîte 210 du chariot porte pellicule. Une roue centrale plus grande 624 fait partie du train porté par l'arbre 622 et cette roue engrène avec une roue plus petite 625 qui, comme le montre la fig. 34, est portée par un coussinet 626 enfi- lé à rotation sur la partie plus épaisse d'un arbre 627 fixé à la boîte 210 par un écrou 628. 

 <Desc/Clms Page number 25> 

 



   En réexaminant le train d'engrenages de l'arbre court 622 (fig.   30)   on remarque qu'un petit pignon intérieur 630 est également fixé sur celui-ci et engrène avec une roue 623 montée à rotation à l'extrémité de l'arbre d'enroulement de la pellicule 566 (voir fig. 17 et 17A). 



   En vue d'exercer un mouvement d'entraînement par friction sur la bo- bine à pellicule 550, on a prévu un mécanisme d'embrayage à glissement qui com- prend un disque de garniture souple 634 appuyé contre une plaque 635 présentant un moyeu fendu dans lequel s'engage une goupille 636   l'entraînant   en rotation avec l'arbre 566 tout en permettant un mouvement de glissement longitudinal limite sur celui-ci. 



   La plaque 635 presse le disque 634 contre la roue dentée 632 au moyen d'un ressort à boudin 638 prenant appui contre le collier 639 fixé sur l'arbre 566. 



  On voit que de cette façon un certain glissement est possible entre   la.   roue d'en- traînement 632 et l'arbre d'enroulement 566 de la pellicule qui permet de tendre celle-ci convenablement sans la déchirer, ni gêner l'entraînement positif assuré par   les.roues   dentées d'entraînement 576 de l'arbre 575. 



   En se reportant à nouveau au train d'engrenages associé au ruban de rappel 610 du chariot, on'voit aisément sur les figs. 31, 32, 34 et 35, que le ruban passe autour du tambour d'avancement de la pellicule 650 qui tourne sur l'arbre court 627 en l'entourant. A l'intérieur du tambour à ruban un disque é- paulé 651 est fixé à l'arbre 627 par une brasure 652, par exemple. L'ensemble formé du disque 651 et de l'arbre 627 est fixé à la boîte 210 au moyen d'un écrou 628 comme l'indique la fig. 34. Le disque 651 présente un ruban périphérique qui   s'emboîte   en 656 dans le pourtour intérieur d'un anneau de réglage et de repérage 655.

   Le disque 651 est normalement fixe par rapport à la   boîte   210, mais en des- serrant l'écrou 628 et en tournant l'arbre au moyen d'un tournevis inséré dans la rainure pratiquée à l'extrémité 665 de l'arbre, puis en resserrant l'écrou 628, on peut régler la tension du ressort 657... 



   Le tambour 650 est évidé pour recevoir le ressort spirale 657 dont   .l'une des   extrémités est fixée au disque 651 au moyen d'un goujon 658. L'autre extrémité du ressort est fixée en 659 au moyeu 660 du tambour 650. 



   Au coussinet 626 portant la roue dentée 625 est fixée une roueà ro- chet 662. Les éléments 625, 626 et 662 sont ainsi solidaires et tournent ensem- ble sur l'arbre 627, dont l'extrémité est pourvue d'une rondelle 663 et d'une tête de vis fendue 665. 



   Comme le montrent les fig. 32 et 35, l'un des flasques du tambour de ruban 650 comporte une saillie 670 portant un pivot 671 sur lequel est monté un cliquet 672 sollicité dans le sens des aiguilles d'une montre, selon ces figures, à s'engager entre les dents 673 de la roue à rochet 662 au moyen du ressort   674,   L'autre flasque du tambour 650 est pourvu d'un prolongement d'arrêt 675. L'an- neau de réglage et de repérage 655 est pourvu d'une butée d'arrêt correspondan- te 677 sur sa face extérieure et présente autour de son pourtour des encoches 
680; les encoches d'extrémité sont référencées 680a et 680b pour les distinguer. 



   Sur le côté de la boite 210 juste sous cet ensemble rotatif de repé- rage se trouve un support en forme de boîte 685 qui entoure un bouton-tirette 686 dont l'extrémité intérieure traverse également une ouverture de la boîte 210. 



    A   la tige de ce bouton 686 est fixée une lame de repérage qui traverse une fente de ladite tige. Cette lame traverse une fente 689 pratiquée dans le dessus du boîtier 685 et son extrémité active 690 est destinée à s'engager dans l'une des encoches 680 de l'anneau de repérage 655, en tournant convenablement l'anneau à cette fin. La lame et son bouton sont sollicités en position d'engagement par un ressort à boudin 691 logé dans le boîtier 685. 



   Sur l'une des parois du boîtier 685 est monté le doigt d'arrêt 693 qui empêche la roue à rochet 662 de reculer quand le cliquet 672 ne la pousse pas. Sur le dessus du boîtier 685 fait saillie également une butée 695 qui cons- 

 <Desc/Clms Page number 26> 

 titue l'un des arrêts du prolongement 675 du tambour 650, la butée 677 sur l'anr neau de repérage 655 constituant la seconde butée, comme il est décrit plus   loin,'   
La structure du mécanisme de repérage et d'entraînement de la pelli- cule étant ainsi décrit en détail, on va examiner le fonctionnement de la machi-   ne.   A la fin d'une course prédéterminée du chariot 425-430 portant le chariot porte pellicule F superposé, le mécanisme décrit dans le brevet américain 2 700 447 en regard de la fig.

   22 de celui-ci et dont il a été fait mention dans le pré- sent mémoire à propos de l'embrayage 100 de la fig. 8, amorce le retour du chariot en commençant à enrouler le ruban 610 autour de la bobine 600, ce qui a pour ef- fet d'amener le ruban à exercer une traction sur le   ambour   650 et à faire tour- ner ce dernier dans le sens dextrorsum.

   Bien entendu, le ressort 674 sollicite le cliquet d'entraînement 672 à s'appliquer contre les dents 673 du rochet 662 et ainsi le rochet amène la roue dentée 625 à entraîner la roue 624 et les pignons associés 621 et 630, qui font respectivement tourner la roue 620 sur l'arbre d'en- traînement de la pellicule 575 et la roue dentée 632 sur l'arbre d'enroulement de la pellicule 566, ce qui a finalement pour effet de faire tourner les roues dentées d'avancement 577, de déplacer la pellicule verticalement dans le comparti- ment d'exposition et d'exercer une force de frottement d'envidage sur la bobine 550 logée dans le magasin supérieur 525. 



   Cet entraînement de la pellicule doit être réglé avec une grande pré- cision en fonction de l'espacement voulu entre les lignes de la composition et à cette fin on tourne l'anneau de repérage 655 à une position de réglage convena- ble où la tête 690 de la lame de repérage est logée dans l'une des encoches 680 de manière à maintenir le disque dans la position voulue. Chacune des encoches 680 porte une indication (comme l'indique la fig. 35) de la grandeur en points de l'interlignage à laquelle elle correspond. On remarquera que l'encoche d'ex- trémité 680a produit le plus grand interlignage et est marqué 16, tandis que l'encoche de l'extrémité opposée, qui porte la référence 680b, est marquée "4". 



  Ces marques indiquent l'interlignage désiré et l'on voit que quand le dispositif est réglé de façon que la lame de repérage 690 est engagée dans l'encoche 680b, la course du prolongement d'arrêt 675 du tambour 650 sera la plus courte entre la butée fixe 695 du boîtier 685 et la position la plus proche de la butée 677 por- tée par l'anneau de repérage 655 et ainsi le degré de rotation du-rochet 662 et des roues d'avancement 577 agissant sur la pellicule sera égal au minimum de quatre points. 



   D'autre part, comme l'indique la fig. 32, lorsque la tête 690 de la lame de repérage est insérée dans l'encoche 680a de l'anneau de repérage 655, on obtient l'interlignage maximum en raison de la course de la saillie d'arrêt 675 du tambour à ruban qui peut se déplacer circulairement de la butée fixe 695 jus- qu'à la butée 677 qui, comme le montre,la fig. 32, est très proche de la butée fixe 695. On voit que de cette façon le tambour 650 peut tourner de près de 360  en entraînant le rochet 662. 



   Il y a lieu de remarquer que le doigt 693 qui empêche le rochet 662 de tourner en arrière est fourchu et que l'une des dents de la fourche est plus courte que l'autre. Ces dents de la fourche font ainsi un travail double en s'en- gageant alternativement dans les dents du rochet, ce qui permet de ne pourvoir ce dernier que d'un nombre de dents égal à la moitié de celui qu'il faudrait autre- ment et permet à chaque dent du rochet d'être plus longue, ce qui est avantageux à la fois pour la fabrication et pour le fonctionnement de cette partie de la ma- chine. 



   Afin de pouvoir éventuellement enrouler la pellicule à la main, un bouton 700 est fixé à l'extrémité de l'arbre d'entraînement 575, opposée à la roue d'engrenage 620. Afin d'indiquer constamment la position de l'arbre d'entraîne- ment, un disque gradué 702 peut être fixé au châssis vers l'intérieur par rapport au bouton 700 et un index 703 peut être fixé sur l'arbre de façon à indiquer la position de l'arbre et de la pellicule par rapport aux graduations du disque 702. 

 <Desc/Clms Page number 27> 

 



   Un dispositif permettant d'enregistrer la quantité de pellicule uti- ' lisée est représenté sur les fig, 2, 6 et 30 sous forme d'un compteur 710 fixé au châssis au moyen d'un support 711 et comportant une roue d'engrenage 712 en pri- se avec la roue dentée 620 de l'arbre d'avancement, le rapport entre les roues é- tant calculé pour indiquer en centimètres par exemple la longueur de pellicule consommée. 



   Eléments et accessoires divers.    



  En se référant aux fig./8, 36 et 37, on va décrire maintenant le rapport entre les nouveaux dispositifs,électriques de sélection de caractères et le mécanisme de sélection fondamental/de la machine décrite dans les brevets, améri-   cains précités.      



   Quand la barre de sélection des capitales est actionnée soit par une touche du clavier, soit par.le déroulement normal de la bande perforée, le mécanis- me à came correspondant 725 (fig. 36) se trouve actionné par le cylindre- d'entraî- nement 21 et amène la biellette 726 à tirer le bras du culbuteur   727,.qui   est arti- culé en 728 sur une partie horizontale du fond du châssis de la machine. Le cul- buteur 727 comporte une aile 730 qui est disposée au-dessus d'un guide tubulaire 731 fixé dans la partie 729 du châssis, guide dans lequel se déplace la tige 732 d'un poussoir dont l'extrémité inférieure est disposée au-dessus de la lame infé- rieure d'un interrupteur 735 et porte contre cette lame par l'intermédiaire d'une pièce en matière isolante 733". Cet interrupteur comporte également une lame supérieure 734.

   Les lames 733 et 734 sont pourvues de grains de contact 736 et par suite de leur élasticité normale, les lames auraient tendance à s'appliquer l'une contre l'autre,si elles n'en étaient empêchées par le fait que le culbuteur 727, par l'intermédiaire du poussoir 732 écarte la lame inférieure 733 de la'lame supérieure 734, par suite de l'action du ressort 737 qui relie son aile 730 à une partie fixe du bâti de la machine. Il en résulte que l'interrupteur 735 est nor- malement ouvert,mais que lors de   l'actionnement   du mécanisme de sélection des capitales, le culbuteur 727 tourne dans le sens dextrorsum selon la fig. 36, ce qui supprime l'action du ressort 737 et permet à l'interrupteur de se fermer un court instant pendant le cycle de fonctionnement du mécanisme à came 725. 



   La manière dont l'interrupteur 735 est fixé à la face inférieure du bâti de la machine est indiquée sur la partie gauche de la fig, 8, où l'on voit les lames de l'interrupteur tenues par un bloc isolant 738 et le tout fixé au moyen d'une plaque ou d'un ressort 739 au bâti. 



   Le mécanisme d'actionnement des dispositifs de sélection faisant par- tie du système optique sera décrit lors de la description détaillée des circuits électriques. 



   Le mécanisme d'actionnement de bas de casse opère d'une manière analo- gue (voir fig. 37), le mécanisme à cames 740 étant relié par une biellette 741 au culbuteur 742 articulé en 743 à une partie 744 du bâti de la machine. Une aile 745 du culbuteur est disposée au-dessus d'un guide tubulaire 746 monté sur la par- tie 744 du bâti et dans lequel coulisse un poussoir 748 s'appliquant contre la lame supérieure 749 d'un interrupteur 750 qui commande la sélection des lettres. de bas de casse. L'interrupteur 750 comprend une lame inférieure 752 et les grains de contact 754 des lames sont normalement fermés par le fait que le culbuteur 742 est normalement sollicité dans le sens dextrorsum par un ressort 755. Les lames 749 et 752 ont tendance à s'écarter par suite de leur élasticité propre quand le poussoir 748 ne les en empêche pas. 



   L'interrupteur 750 comprend un bloc de montage 760 fixé au   moyen.d'une   plaque ou d'un support 761 à la face inférieure de la machine comme le montre la partie de droitede la fig. 8. 



   Juste sous le support de l'interrupteur 750, on voit sur la fig. 8 un interrupteur de mélange de caractères 765 qui se compose de deux lames élasti- ques 766 qui sont normalement espacées de manière à ouvrir l'interrupteur. L'é- 

 <Desc/Clms Page number 28> 

 lément 767 est l'un des curseurs du sélecteur de code 13 et est destiné à être ac- tionné par la réception d'un signal code de mélange qui, ainsi qu'il est décrit plus haut peut être produit en actionnant le levier de chàngement de couleur d'é- criture de la machine A. Le curseur 767 ferme les contacts de l'interrupteur par l'intermédiaire d'un bloc isolant 768, quand il est actionné. L'interrupteur 765   est   supporté par la partie 458 du bâti au moyen d'un support 769.

   Le fonctionne- ment de cet interrupteur et son action seront expliqués au cours de la description détaillée des circuits électriques. 



   En se référant à la fig. 5, la boîte d'appareillage G montée du c8té gauche de la machine porte un voyant lumineux 770, un interrupteur électrique ma- noeuvrable au moyen du levier 771 un second interrupteur manoeuvrable au moyen du levier 772, qui seront décrits tous deux en même temps que les circuits. La boîte G comprend également un galvanomètre 775 qui donne la valeur de l'intensité lumineuse de la lampe 225. Les moyens pour mesurer cette intensité et pour la transmettre au galvanomètre 775 seront décrits en même temps que les circuits. 



   Schéma des circuits 
Avant de procéder à la description du fonctionnement de la nouvelle composeuse typographique de l'invention et la succession des opérations qui se déroulent lors de l'impression d'un caractère sur la pellicule il est bon de dé- crire auparavant les divers organes et éléments des circuits représentés schémati- quement sur les fig. 40A et   40B.   



   La majeure partie des circuits représentés sur les schémas travail- lent sous 90 volts continus qui sont fournis par le redresseur de la fig, 9 et en l'absence de toute indication de tension, il est entendu que le courant transpor- té est à la tension de 90V. Toutefois, certaines parties du montage et notamment les parties de celui-ci susceptibles d'être touchées occasionnellement par l'opé- rateur sont alimentées en 24 volts continus, tension qui peut être considérée com- me étant fournie par le transformateur 72 et le redresseur 73. Un circuit ali- menté par cette source comprend un certain nombre de contacts commandés par la ca- me 1 et certains contacts sur le disque-cliché D. Une ligne 800 part du positif du redresseur 73 vers le relais RG, que l'on va décrire maintenant. 



   Dans la partie du circuit représentée sur la fig. 40A on reconnaît facilement le disque-cliché D, l'obturateur S et l'arbre de commande et d'obtura- teur 160 qui porte le moyeu porte-came 177 à l'une de ses extrémités, ainsi que les trois cames I, II et III. On voit également les électro-aimants de sélection, l'électro-aimant de débrayage et l'électro-aimant d'échappement, qui seront tous mentionnés à leur tour au cours de la description des circuits. 



   Il convient de se reporter maintenant aux brevets américains précités et en particulier au brevet 2 700 447, fig. 71B et colonnes 5, 13, et 47-53 de la description de ce brevet, où est expliqué le montage général des circuits de la machine à écrire à justification dont dérive la composeuse de l'invention. Il est à noter que six interrupteurs sont destinés à être actionnés par le sélecteur de code 13 qui sont désignés dans ce brevet par ECA, ECB, ECC, ECD, ECE et ECF, et, comme il a déjà été dit, servent à exciter sélectivement les électro-aimants d'échappement EM1, EM2 et EM3 ainsi qu'ils sont référencés dans ce brevet. Dans le présent mémoire, (voir fig. 40B), les contacts de sélection sont désignés par SE7 SE8, SE9, SE10, SE11 et SE12 et ils servent à commander les électro-aimants d'échappement LE3, LE2 et LE1.

   Trois des contacts de sélection commandent les différentes combinaisons des électros d'échappement pour les largeurs convenables des caractères de bas de casse, tandis que les trois autres contacts   commandent   les combinaisons des électros d'échappement devant être excités pour obtenir les largeurs voulues pour les capitales ou caractères de haut de casse. L'attribution des fonctions ainsi décrites est accomplie par le relais RF qui est destiné à ê- tre excité par actionnement de l'interrupteur de sélection de capitales 735.

   La fermeture de l'interrupteur 735 provoque l'excitation de l'électro-aimant de chan- gement de casse 308 par suite du passage d'un courant à travers les contacts de 

 <Desc/Clms Page number 29> 

 l'interrupteur de bas de casse 750 normalement fermés et quand le relais   RF   est excité, la fermeture des contacts F1 établit un circuit de maintien pour le re- lais RF, circuit qui ne s'ouvre pas avant que les contacts de l'interrupteur 750 s'ouvrent pour effectuer le retour aux minuscules. 



   On remarquera sur la fig. 71b du brevet américain n  2 700 447 deux contacts interconnectés référencés CSC et décrits dans la colonne 13 de ce bre- vet comme étant des .contacta de changement de casse qui sont actionnés quand on lève ou que l'on baisse la corbeille à caractères de la machine à écrire faisant l'objet de ce brevet. On remarquera que les contacts intermédiaires   'de   ces grou- pes sont connectés au pôle (-) de la source de courant continu   et..ces   contacts ont leur contre-partie dans les contacts F2 et F3 du présent circuit, contacts qui sont actionnés par le relais RF et ont des contacts centraux similaires con- nectés au coté négatif de la source à 90 volts et qui sont référencés J2 et J3. 



   On voit facilement la manière dont l'actionnement des contacts   F2'et   F3 provoque alternativement la sélection appropriée des contacts de sélecteur   SE7-12   suivant que le caractère est ou n'est pas une capitale ou une   minuscule,   
On se souvient que les électro-aimants d'espacement'sont respective- ment .mis en action pour permettre au chariot de se déplacer d'une distance corres- pondant à une, deux ou trois unités d'espacement de caractère. Supposons, par exemple, que l'électro-aimant   LE1   libère l'échappement pour une course d'une uni- té, l'électro-aimant LE2 pour deux unités et l'électro LE3 pour trois unités.

   On comprend également que la, combinaison de ces aimants permet d'obtenir'des échap- pements variables entre une et six unités qui sont à la base du système particu- lier décrit ici¯en exemple. En suivant le schéma de câblage des circuits, on voit que les contacts SE7 et SE10 actionnés par le sélecteur de code sont   asso   ciés à l'électro-aimant LE2 de deux unités et que les contacts SE9 et SE12 sont actionnés à l'électro-aimant LE3 de trois unités; et ces groupes de contacts, sont évidemment actionnés sélectivement suivant le changement de casse .commandé par le relais RF à travers les contacts FE et F3.

   En RA, RE et RC sont installés des 'relais de maintien d'échappement qui établissent des circuits de maintien par les contacts normalement ouverts A3, B3 et C3 qui non seulement prolongent l'ex- citation des électros d'échappement LE3, LE2 et LE1 après leur excitation ini- tiale, par les contacts   SE7-12,   mais encore interviennent par les contacts norma- lement fermés   D3,   D2 et D1 pour tenir les relais RA, RB et RC excités le temps qu'il faut. 



   En se reportant au bas de la partie de droite de la fig. 40A, on voit deux contacts 803 et 804 qui, comme l'indique le schéma de la fig.   4,   sont des contacts supplémentaires ajoutés à l'ensemble de contact RCC représenté sur la fig. 54 du brevet américain NI' 2 700   447 ,et   qui sont destinés à être actionnés en même temps que le contact commun lors de la lecture d'un caractère ou d'une fonction en code. Les contacts 803 sont normalement ouverts, tandis que les con- tacts 804 sont normalement fermés. D'autres détails sur les contacts 804 seront donnés plus loin.

   Les contacts 803 en se fermant excitent un relais RE qui est établi de façon à avoir un retard à l'ouverture de cent millisecondes, ce qui est suffisant pour tenir compte des circuits de maintien ajoutés pour prolonger le temps pour l'accomplissement des fonctions spécifiées, Le relais RE, par les con- tacts E2, sert à interrompre un circuit passant par l'électro-aimant d'embrayage du lecteur LPR qui est décrit en détail sous la désignation PRM dans le brevet américain ? 2700 447. Le contact E1 établit un circuit de maintien pour le re- lais RE, par les contacts A2, B2 et C2 qui sont commandés par les relais de main- tien d'échappement RA, RB et RC et ainsi cette branche du circuit des électro- aimants du lecteur est maintenue jusqu'à ce que le processus d'échappement soit achevé. 



   Afin de libérer l'arbre de commande de l'obturateur des cames 160 en vue de l'exécution de ses deux révolutions partielles par cycle, au moyen des libérations successives des saillies 180 et 181 du moyeu 177 à l'aide de l'élec-   tro-aimant   192, un circuit est prévu à travers les contacts G1 commandés par le 

 <Desc/Clms Page number 30> 

 relais RG qui, de son côté est commandé par un contact Ia actionné par la bosse IA de la came I, ce circuit étant mis à la masse à travers l'un des contacts norma- lement ouverts A1, B1 et 01 auxquels on peut donner le nom de contacts de libéra- tion de l'arbre de commande et qui interviennent dans le déroulement de la pre- mière partie du cycle de l'arbre de commande 160. 



   On voit que le creux IB de la came I sert à fermer les contacts 1b qui complètent un circuit à 24 volts continus à travers le contact 330 qui s'ap- plique contre la bague de contact 320 portée par le disque-cliché D et qui, de son côté est connectée à chacune des trois chevilles d'arrêt 325 du disque. Les chevilles d'arrêt, en venant au contact des lames d'arrêt 390 ferment le circuit par la masse et, lorsque le contact IB est fermé, ceci a pour conséquence d'exciter l'électro-aimant de débrayage 192 en libérant l'arbre de commande en vue de sa pro- gression pour la seconde partie de son cycle. 



  * Au moyen de son bossage IIIB, la came III ferme les contacts IIIb, ce qui a pour effet d'exciter l'électro-aimant d'échappement 455 qui permet à l'échappement d'avoir lieu sur une distance correspondant à l'excitation   sélecti-   ve des   électros   d'échappement LE3, LE2 et LE1 qui a déjà eu lieu, en tenant l'é- chappement réel prêt à s'effectuer au moment voulu. 



   La dépression IIIA de la came III sert à fermer les contacts IIIa qui sont en circuit avec l'électro-aimant d'échappement 455 et de préférence, avec un contact manuel 771, de sorte que lorsque les deux contacts IIIa et 771 sont fer-   més,   l'électro-aimant d'échappement 455 reçoit une excitation supplémentaire durant la rotation de la came III ce qui a pour effet de répéter l'espacement et de mul- tiplier par deux ce dernier. Il s'agit là d'une manière très ingénieuse et très pratique pour doubler la longueur d'échappement et ainsi la dimension des caractè- res et qui est utilisable soit quand on remplace le disque-cliché D par un'autre, soit avec le même disque, lorsque l'un de ses caractères exige un espacement dou- ble des autres. 



   A la partie supérieure de la fig. 40A est représenté le circuit se- condaire se rapportant à l'actionnement de l'électro-aimant de mélange 290. Ain- si qu'il   a'déjà   été expliqué, une indication code donnée de la bande perforée actionne un levier de touche convenable placé sous le clavier, qui actionne le curseur de sélecteur 767 approprié du mécanisme de 'sélection   13,   qui, à son tour, sert à fermer le contact 765 pour un court instant, excitant ainsi l'enroulement 805 du commutateur rotatif progressif 810 représenté schématiquement sur cette figure. Une ligne 806 relie la source (-90V continus) au rotor 807 qui porte un balai 808 glissant sur un disque 810a en matière isolante portant une série de contacts reliés alternativement à la ligne 809 conduisant à l'électro-aimant de mélange 290.

   En examinant le schéma de câblage du commutateur rotatif progressif on voit aisément qu'à chaque excitation de l'enroulement 805, le commutateur avance d'un pas et puisque les contacts sont connectés de façon à exciter et à désexciter alternativement l'électro-aimant 290, on comprend sans peine que cha- que deuxième progression du commutateur 810 se traduit par le passage des carac- tères normaux à une autre sorte qui, dans cet exemple particulier sont des carac- tères gras. 



   Un conducteur 811 relie le commutateur progressif au voyant lumineux 770 qui ainsi s'allume chaque fois que le commutateur 810 est placé pour lire un caractère du second type. 



   Lorsque les caractères du second type exigent un espacement double de ceux du premier type, il peut être très avantageux de placer les circuits de com- mande du double échappement sous la commande du commutateur progressif 810. 



   La fig. 41 est un schéma supplémentaire d'une modification du circuit de la fig. 40A où un interrupteur 814' est branché en dérivation entre le conduc- teur 811 et le voyant lumineux 770 et sur la ligne 825 reliant un contact 771 au contact de came Ia. Quand le contact 814' est ouvert,l'échappement simple usuel 

 <Desc/Clms Page number 31> 

 se produit et le mélangeur opère normalement pour passer simplement du premier type de caractères au second.

   Par contre, quand les largeurs des caractères du se- cond type sont des multiples de celles des caractères correspondants du premier type, on peut fermer l'interrupteur 814' et chaque actionnement du commutateur ha- bituel 810 qui sert à exciter l'électro-aimant 290, complète également un circuit par lequel le conducteur négatif 806 est mis sous tension par l'interrupteur 814' et le contact IIIa de manière à exciter   l'électro-aimant   d'échappement 405 et à produire ainsi automatiquement un échappement double chaque fois que le mélangeur est placé pour amener un caractère du second type. L'actionnement de l'interrup- teur 814' de la fig. 41 est effectué évidemment en alternance avec celui du con- tact manuel de double échappement 771. 



   Un autre montage ayant le même   but,mais   qui est facultatif est repré- senté à la partie supérieure de la fig. 40A où l'on voit que le commutateur pro- gressif 810 du mélangeur 290 comprend une seconde série annulaire de contacts montés sur un disque isolant séparé 810b, d'une manière connue. Le balai 808' glisse sur ces contacts en reliant alternativement le conducteur négatif 806' à la ligne 809' qui conduit au contact IIIb. La ligne 809' comporte un contact manoeuvrable à la main 814 au moyen duquel ce circuit d'échappement double parti- culier peut être mis en et hors circuit.

   La fermeture du contact 814 a exacte- ment le même effet que celle de la fermeture du contact   814'   de la fig. 41, sauf que le balai 808' du commutateur supplémentaire 810 n'est pas en phase avec le balai 808 du commutateur principal 810 sur son disque 810a, de sorte que le dou- ble échappement correspond à l'utilisation du premier type de caractères du dis- que-cliché D et non plus du second type. Cet agencement permet donc aux caractè- res du premier type d'être plus larges que ceux du second type et fournit le dou- ble espacement qui convient à cette situation inversée. 



   Il entre également dans le cadre de l'invention de prévoir plus de deux parties actives sur la came III et d'actionner le dispositif d'échappement pour un échappement triple et même quadruple dans différents rapports de grandeur de caractères, tels que 1/2 ou 1/3. En multipliant les parties en retrait IIIA de la came, ainsi que les parties saillantes IIIB, on peut obtenir des rapports de l'ordre de 2/3 ou de 3/4 par exemple. 



   Au moyen des bossages IIB, la came II ferme le contact IIb qui complè- te un circuit passant par le relais RD, qui sert à ouvrir le circuit de maintien établi par les relais RA RB et RC associés aux électro-aimants d'échappement LE3, LE2 et LE1. Le relais RD interrompt ce circuit par l'ouverture des contacts D3, D2 et D1 et après désexcitation des relais RA, RB et RC, le circuit de main- tien du lecteur passant par A2, B2 et C2 est interrompu ainsi que le circuit de libération de l'arbre de commande par les contacts A1, B1 et C1. Ce circuit de lecteur est établi pour se fermer conformément au retard inhérent au relais RE, en raison des impératifs auxquels il a été fait allusion précédemment. 



   Par les parties déprimées IIA de la came II, les contacts du contact IIA se ferment, ce qui complète un circuit par le relais de commande RH du lec- teur qui se maintient lui-même excité après-avoir été excité initialement par le contact IIa, par les contacts H1 et les contacts normalement fermés du contact 804 associé au contact commun du lecteur. Le fonctionnement du relais RH ferme le contact H2 qui amorce l'action ultérieure de l'électro-aimant de commande LPR du lecteur avant son actionnement normal par le contact E2 résultant de l'action différée du relais RE, de sorte qu'il n'y a pas de temps de perdu pour déclencher le fonctionnement des circuits pour le caractère suivant. Toutefois, le relais RH est maintenu excité par le circuit comprenant les contacts H1 et 804 jusqu'à ce que le code suivant à lire apparaisse sur la bande perforée.

   A ce moment le contact commun RCC est à nouveau actionné; ce qui ouvre automatiquement le con- tact 804, libérant ainsi le relais RH et le ramenant dans son état normal. 



   La lampe 225 reçoit son courant d'un circuit comprenant le secondaire du transformateur 71 et peut être allumée et éteinte par le contact 772 de ce cir- 

 <Desc/Clms Page number 32> 

 cuit. Un rhéostat 812 est inséré dans le circuit primaire du transformateur 71 afin de régler l'intensité du courant fourni au filament 225 A de la lampe, confor- mément aux exigences de l'exposition des caractères. 



   Une cellule photo-électrique 815 est associée à la lampe 225 et est reliée au moyen de conducteurs 816 au galvanomètre 775 qui indique l'intensité de la lumière émise par le filament de la lampe 225. Un élément manuel référencé 820 est prévu pour effectuer la remise à zéro du galvanomètre 775, 
Fonctionnement de la composeuse 
Pour décrire le fonctionnement électro-mécanique de la composeuse de l'invention, il est commode de décrire l'action des diverses pièces et des di- vers circuits intéressés dans l'impression d'une lettre capitale du "T" par exem- ple, en caractères gras ou autres caractères d'un type secondaire, en supposant que la machine est réglée initialement pour la marche normale en minuscules du type principal.

   Il sera commode ¯pendant cet exposé de se reporter au diagramme des temps de la fig. 42 tout en suivant les circuits sur les schémas des fig. 



  40A et 40B. On se réfèrera également à la bande perforée de la fig. 3. On sup- posera que les signaux de code appropriés percés sur la bande perforée correspon- dant à un T en capitale grasse arrivent devant le lecteur. 



   Supposons que le code correspondant au passage en capitales soit en- tré dans le secteur 16. Comme lors de la lecture de n'importe quel code, le con- tact commun ROC sera actionné au début du cycle de lecture et la rotation de l'ar- bre du traducteur 14 commence. Les contacts 803 et 804 associés pour être action- nés en même temps que le contact commun, se ferment et s'ouvrent respectivement. 



  La fermeture du contact 803 excite le relais à retard RE qui est réglé pour un re- tard de 100 millisecondes à l'ouverture. L'actionnement de ce relais coupe le circuit du lecteur LPR en ouvrant les contacts E2. Le contact E1 se ferme pour compléter partiellement un circuit de maintien du relais RE,circuit qui comprend également les contacts A2, B2 et C2. Ces derniers contacts associés au mécanis- me d'échappement, assurent un autre retard après les 100 millisecondes de retard apportées par le relais RE pour un cycle de pose de caractère, mais le retard pro- pre au relais RE est suffisant pour l'exécution des diverses opérations se rappor- tant à l'enregistrement ou au déroulement des diverses fonctions de sélection. 



  Ainsi donc, comme l'indique clairement le tableau de la fig. 42, le traducteur 14 entre en action immédiatement et par l'action du code de haut de casse (positions 6-3-4-5 de la bande 11 choisie en exemple sur la fig. 3); le chercheur sélection- né 489-490 tire la barre de haut de casse 27 correspondante, ce qui applique la came 31 associée contre le rouleau d'entraînement 21 et, par les embiellages 726- 730 représentés à la fig. 36, provoque la fermeture du contact de capitales nor- malement ouvert 735. Ceci a pour effet d'exciter le relais de changement de cas- se RF qui se verrouille automatiquement par fermeture du contact F1 de son cir- cuit de maintien lequel comprend également le contact de bas de casse 750 norma- lement fermé, cette action de maintien du circuit de haut de casse persiste jus- qu'à l'ouverture du contact de bas de casse. 



   Le contact F1 remplit la double fonction d'établir le circuit de main- tien dont il vient d'être question et de compléter un circuit vers l'électro-ai- mant de changement de casse 308 destiné à faire pivoter le prisme 271 (fig. 16) de manière à projeter une capitale inscrite dans la rangée courbe de caractères du disque D qui convient. 



   L'excitation du relais de changement de casse RF provoque également, par l'actionnement sélectif des contacts F2 et F3, la sélection de trois parmi les six contacts de sélecteur   SE7-SE12,   pour déterminer l'échappement de capitale et, évidemment, ouvrir le circuit des trois autres contacts. Ces contacts ne sont tou- tefois pas actionnés avant qu'un code de caractère ait été lu, comme on va le dé- crire maintenant. 



   Le changement de casse qui vient d'être décrit s'est accompli pendant 

 <Desc/Clms Page number 33> 

 le retard du relais RE et quand ce dernier retombe, le lecteur LPR se trouve à nouveau actionné par la   fèrmeture   du contact E2, ce qui provoque la lecture du code suivant. Dans cet exemple, il se trouve qu'il s'agit d'un code de change- ment de caractère qui, par le traducteur 14 et les dispositifs de transmission, comprenant le curseur de sélecteur 767, actionne le contact 765, comme l'indiquent les fig, 4 et 8.

   Ceci fait avancer d'un pas le commutateur progressif 810 qui complète un circuit passant par l'électro-aimant de changement de type de caractè- re 290, pour faire pivoter le prisme 270 de manière à sélectionner la paire vou- lue de rangées courbes de caractères comprenant le type secondaire pour la proje- ter du disque D à travers le cache final 212 sur la pellicule. Ce circuit est ainsi maintenu jusqu'à ce que le commutateur progressif 810 ait été excité à nou- veau et soit revenu occuper l'un de ses points de commutation alternés, ce qui fait que l'électro-aimant de changement de type 290 se trouve désexcité, le prisme de changement de type revenant alors automatiquement à la position correspondant au:type principal de caractères grâce au ressort de rappel prévu. Le relais RE retombe à nouveau et le lecteur se trouve réexcité. 



   Ainsi, on voit que le prisme de changement de type sert à sélection- ner la paire de rangées de caractères correspondant au type de caractère voulu du disque et le prisme de changement de casse sert à sélectionner soit la rangée de capitales, soit celle de minuscules du type de caractères choisi. 



   La machine est prête maintenant à projeter une capitale grasse et c'est   alors-.que   s'effectue la lecture du code correspondant à la lettre "T" (po- sition 5 sur la bande   11).   Ceci a pour effet que le traducteur 14 actionne le chercheur 489-490 associé à la barre de clavier de la lettre "T"; qui se trouve tirée de manière à appliquer la came 31 correspondante contre le rouleau d'entraî- nement le sélecteur 13 amenant en outre les contacts de sélecteur voulus, (parmi lesquels les contacts de capitales SE10-12 déjà enclenchés par le relais de chan- gement de casse RF par l'intermédiaire des   cont acts F2 et   F3) à se fermer, complè- tant ainsi un ou des circuits passant par un ou plusieurs des électro-aimants d'échappement LE3, LE2 et LE1.

   Par des processus similaires à ceux déjà décrits, à propos des cycles de fonctionnement précédents, le contact 803 se ferme et le contact 804 s'ouvre.      



   Du fait que les contacts D3, D2 et D1 sont normalement fermés, il ré- sulte qu'en complétant un circuit par un ou plusieurs des électro-aimants d'échap- pement, on ferme également un circuit à travers un ou plusieurs des relais d'é- chappement associés RA, RB et RC, L'excitation des relais RA, RB et RC provoque la fermeture des contacts A3, B3 et C3 ce qui établit un circuit de maintien pas- sant par les électros d'échappement sélectionnés afin de conserver ou de "geler" la longueur d'échappement voulue jusqu'au moment où il convient de l'appliquer au chariot, et les contacts A3, B3 et C3 verrouillent également les relais RA, RB et RC en position. 



   L'excitation des relais RA, RB et RC actionne les contacts de maintien du lecteur A2, B2 et C2 qui servent à prolonger le retard de 100 millisecondes introduit par le relais RE. 



   L'arbre de commande des cames et de l'obturateur 160 entre en action pendant cette période de sélection de caractère, ce qui s'accomplit en complétant un circuit à 24 volts par le relais RG, d'abord par suite de la fermeture d'un ou de plusieurs des contacts A1, B1 et C1 par l'excitation des relais RA, RB et RC quand le mécanisme d'échappement est mis en action.

   Au commencement de la rotation de l'arbre 160, au début de tout cycle de sélection de caractères, la partie éle- vée IA de la came I tient le contact Ia ferme, comme le montre la fig. 40A et ain- si le circuit se trouve complété par le relais RG qui ferme le contact G1 en en- voyant une impulsion de 90 V dans l'électro-aimant de débrayage 192 pour permet- tre à l'arbre de commande 160 de tourner des premiers 90  de son cycle, Quand l'arbre 160 commence à tourner, la came I permet au contact initial Ia relié au relais RG, de s'ouvrir, de sorte que l'électro-aimant de débrayage 192 cesse d'ê- 

 <Desc/Clms Page number 34> 

 tre excité ce qui fait que le bras d'arrêt 190 se trouve placé pour arrêter la rotation de l'arbre après contact contre la saillie 180. 



   Par suite de la traction de la barre de clavier du "T" par le chercheur   489-490,   le levier pivotant approprié 350 pivote pour amener la lame d'arrêt 390 du "T" dans une position libérant toute la lame d'arrêt précédente par le mouve- ment en excès de la plaque de verrouillage   435.,.la   lame-d'arrêt Antérieure libé- rant alors le disque D, après quoi la rotation de l'arbre 125 de ce disque entraî- ne celui-ci en avant jusqu'à ce qu'il rencontre la nouvelle lame d'arrêt ce qui, évidemment, l'arrête à la position correspondant à la lettre "T" du plus proche des secteurs de 120  qu'il présente. 



   A ce moment la came I a suffisamment tourné pour amener la partie creuse IB au point où le contact Ib est fermé, ce qui complète le circuit de 24 volts du relais RG par le   contact.330,   la bague conductrice 320 et la cheville d'arrêt 325 du disque D et la lame d'arrêt, à la masse. Ceci a pour effet de ré- exciter le relais RG qui, de nouveau excite l'électro-aimant de débrayage 192 en vue de poursuivre la seconde partie du cycle qui, dans le présent exemple, occupe environ 2700 du cycle complet. Pendant la phase initiale de cette seconde partie du cycle, la fenêtre d'exposition 235 de l'obturateur passe à la position d'expo- sition et l'image du caractère "T" est projetée par le système optique sur la pel- licule f à travers les diverses lentilles, prismes et masques prévus, comme l'in- diquent les fig. 20A et 20B. 



   Maintenant doit avoir lieu l'échappement du chariot porte-pellicule et ceci se produit par excitation de l'électro-aimant d'échappement 455 qui par le mécanisme, représenté sur les fig. 38-39, auquel il est associé, permet aux électro-aimants d'échappement appropriés d'effectuer l'échappement différentiel du chariot en fonction du corps de la lettre capitale   "T".   Ceci est obtenu par les contacts commandés par la came III. L'échappement simple correspondant à l'exemple décrit, s'effectue en fermant le contact IIIb. seul. 



   A cet endroit, il peut être à propos de   revenirbrièvement   sur l'échap- pement multiple fourni par la présente invention . Un double échappement peut être effectué en actionnant le contact IIIb, puis le contact IIIa au moyen de la partie en retrait ou déprimée IIIA de la came. D'autres rapports d'échappement peuvent être obtenus en prévoyant des bossages ou des creux supplémentaires sur la came III en vue d'actionner plusieurs fois les contacts IIIa ou   IIIb.   On peut ainsi établir des échappements triples, quadruples ou plus grands et divers rap- ports intermédiaires peuvent également être obtenus pour des combinaisons parti- culières de caractères sur un disque-cliché donné.

   C'est ainsi, par exemple, qu'en supposant que le même disque porte des caractères de huit points et des ca- ractères de douze points, le mécanisme du chariot peut être conçu pour un   échap-'   pement de quatre points et une came interchangeable III sera choisie pour donner une double commutation d'échappement pour les caractères de huit points et un tri- ple échappement pour les caractères de douze points. 



   En revenant à la description de la composition de la lettre capita- le "T", on comprend qu'à un instant approprié avant que l'échappement soit ache- vé, l'opération de lecture suivante commence par suite de la rotation de la came' II. 



   La partie basse IIA de la came II ferme le contact IIa qui complète un circuit passant par le relais de commande du lecteur RH, qui, par les contacts H2 excite l'électro-aimant LPR de sorte que le code suivant perforé dans la ban- de peut être lu immédiatement après la fin du cycle en cours. Un circuit de main- tien pour le relais RH est établi en même temps par la fermeture du contact H1. 



  Ce circuit de maintien comprend le contact normalement fermé 804. Le contact   804,   on s'en souvient, est conçu pour s'ouvrir quand les contacts du lecteur opè- rent, interrompant ainsi le circuit de maintien du relais RH. A un moment du cy- cle, le bossage IIB de la came II ferme le contact IIb qui excite le relais RD, ou- vrant les contacts   D3,   D2 et D1, ce qui supprime toutes les' connexions établies 

 <Desc/Clms Page number 35> 

 pour le circuit d'échappement. En raison du retard inhérent à la désactivation des circuits de commande d'échappement, cette dernière opération peut débuter avant que l'échappement soit réellement achevé, ce qui permet de gagner du temps ; ceci apparaît sur le diagramme de fonctionnement de la fig. 42.

   Ainsi, la composition de la lettre capitale "T" est achevée et le mécanisme est déjà en train de lire le signe de code suivant perforé dans la bande, 
Utilisation de la composeuse 
Pour mettre en évidence les diverses possibilités de la machine selon l'invention, on va décrire ci-après quelques exemples de composition utilisant tous les mécanismes du nouveau système de composition dont elle est pourvue. 



   Les particularités décrites du système comprenant le lecteur A et la composeuse B concernent de nouveaux moyens pour passer automatiquement en comman- de par bande, d'un type de caractères à, au moins, un autre type dans la compo- seuse et l'épreuve dactylographiée de contrôle comporte une indication en couleur quand un tel changement de caractère a été frappé sur l'enregistreuse. Le chan- gement automatique peut impliquer à la fois un changement de type de caractère et un changement de grandeur ou de corps. Des moyens sont également prévus dans le nouveau système à la fois sur le clavier et dans la machine à composer pour fa- ciliter le changement manuel des types et des dimensions des caractères par chan- gement des disques-clichés et par un mécanisme d'échappement 'interchangeable. 



  Des moyens sont également prévus pour faire des corrections en plusieurs points du système. On a également prévu des moyens pour utiliser la largeur de pellicu- le ou de papier photographique la plus économique dans le chariot   porte-pellicu-   le. 



   A titre d'exemple, supposons que l'installation avait été préparée pour composer avec des caractères Bodoni Italique de corps 14 en ligne de 190 mm et qu'un nouveau travail doive être exécuté en lignes de 140 mm avec des caractè- res Newsface maigre de corps 8, des caractères Newsface gras de corps 8 et des gothiques Franklin de corps 12 et des Franklin Gothiques italiques corps 12. 



  Le manuscrit pourvu des- indications typographiques usuelles est transmis au typo- graphe. Supposons que la première ligne doive être composée en Gothique Franklin de corps 12 alignée à gauche sur une longueur totale de 140 mm. En se référant à un tableau ou à une graduation spéciale divisée en unités de 12 points, prévue sur le clavier   ou=¯sur   l'enregistreuse, l'opérateur place la mesure de longueur sur un nombre d'unités correspondant à une ligne de 140 mm en caractères de corps 12. 



  Il indique la mesure totale à l'extrémité antérieure de la bande ainsi que le disque-cliché et les instructions de changement d'espacement, puis procède à la frappe de la ligne en laissant enfoncé le bouton de non-justification ou de comman- de de l'alignement de gauche. A mesure qu'il frappe la ligne, il produit une bande perforée et une épreuve dactylographiée. En supposant que les caractères Gothiques Franklin occupent la rangée des caractères principaux sur le disque, l'épreuve de contrôle dactylographiée sera décrite en noir pour cette ligne.

   L'o- pérateur indique au crayon sur la bande perforée au conducteur de la photo-compo- seuse d'avoir à utiliser un disque-cliché portant des caractères Gothiques Frank- lin de corps 12, et d'effectuer les changements d'engrenages correspondants et l'interlignage voulu, 
Supposons que la ligne suivante doive être justifiée en Gothique Franklin italique de corps 12 suivant la même mesure de 140 mm et que les engre- nages interchangeables n'aient pas à être changés, l'opérateur commute d'abord la machine pour qu'elle travaille avec justification. IL enfonce ensuite le bou- ton de changement de couleur du clavier. Ceci produit un signe de code de chan- gement de couleur (ou de type de caractère) sur la bande et met en place la partie rouge du ruban de la machine à écrire.

   Ensuite, il frappe la ligne pour produire la bande perforée correspondante et une épreuve de contrôle écrite en rouge. 



   Supposons que les deux lignes précédentes constituent un en-tête et un titre courant-qui doivent être suivis par un interligne supplémentaire de 18 

 <Desc/Clms Page number 36> 

 points puis d'un texte composé en caractères Newsface de corps 8. 



   L'opérateur frappe alors un signe code d'arrêt automatique de la com- poseuse. Il déroule ensuite un peu de ruban vierge en enfonçant la touche d'a- vance de ruban. Sur ce ruban vierge il inscrit au crayon ou à l'encre les instruc- tions destinées au conducteur de la composeuse, par exemple,   "Avance   manuelle de 18 points, changer à 8 points, changer engrenages et mettre un disque à Caractè- res Newsface corps 8 comportant une série en "gras". Puis en se référant à son tableau ou à une graduation spéciale prévue sur l'enregistreuse, il règle la ma- chine enregistreuse sur un nombre de 8 points équivalent à la =longueur de 140 mm que doit avoir le travail terminé. 



   En suivant le manuscrit, il procède à la frappe du texte en caractè- res de corps 8. La longueur totale du texte dactylographié avec les mêmes let- tres est plus grande que celle du texte précédent en caractères de corps 12. Lors- qu'il arrive près de la fin de la ligne, un voyant lumineux lui indique sur le clavier que la ligne est dans les limites de la justification. Il complète alors la composition de la ligne en train en finissant le mot en cours ou en mettant un tiret et il enfonce le bouton de justification et de retour du chariot. Ceci actionne les poinçons de justification, les poinçons de retour du chariot et provoque le retour du chariot. 



   Si l'opérateur s'aperçoit à ce moment d'une erreur ou d'une faute dans la ligne qui vient d'être composée, il peut actionner un bouton d'efface- ment qui fait que la composeuse saute automatiquement cette ligne. Il refrappe alors cette ligne en apportant les corrections qui s'imposent à la fois sur la bande perforée et sur l'épreuve dactylographiée. 



   Au cours de la frappe du texte, l'opérateur peut enfoncer le bouton de changement de couleur afin d'utiliser les signes code des caractères gras, comme cela peut être nécessaire pour certains mots ou lignes écrites en gras. 



  Cette manoeuvre provoque le poinçonnage d'un signe de changement de type de   caxac-   tère dans la bande perforée et donne lieu à un texte dactylographié en rouge aux endroits qui seront en-caractères gras. Au cas où le type secondaire est de gran- deur différente, la composeuse sera réglée pour fonctionner avec un échappement multiple ou bien un code d'arrêt sera prévu dans la bande perforée et des instruc- tions appropriées seront inscrites sur la bande demandant le changement des en- grenages. Dans ce cas l'opérateur doit se référer à son tableau ou aux échelles graduées pour calculer les changements voulus en unités de mesure de façon que la mesure réelle de la photo-composition finale soit celle désirée. 



   Les opérations ci-dessus ont pour résultat de produire d'une part une bande perforée en code et annotée et une épreuve dactylographique. L'épreuve dactylographique peut servir à la correction typographique, auquel cas l'auteur ou le rédacteur y porteront les changements désirés. Il peut alors être retourné à l'enregistreuse en vue de la correction. 



   Ces corrections peuvent alors être faites en transformant les lignes à corriger en bandes perforées et en montant ces nouvelles lignes dans la bande perforée originale après avoir évidemment éliminé la ligne erronée. Dans ce cas on obtient finalement une bande perforée montée corrigée correspondant à une épreuve dactylographique corrigée annotée, la bande corrigée étant prête à passer dans la composeuse automatique pour produire le projet final de la composition. 



   Lorsqu'il y a un grand nombre de corrections et/ou que l'on veut ob- tenir une épreuve corrigée, il est avantageux d'utiliser un second procédé pour produire une bande perforée corrigée. On place la bande originale à corriger dans le lecteur de bande de l'enregistreuse et en manoeuvrant les boutons de com- mande on utilise cette bande pour actionner semi-automatiquement cette machine de manière à reproduire les parties correctes. Quand on arrive à une partie incorrecte de la composition, l'opérateur arrête la machine et effectue la correc- tion voulue par une frappe à la main... Après cela, l'opérateur saute la partie 

 <Desc/Clms Page number 37> 

 incorrecte de la bande perforée en commandant le lecteur à la main, puis procède comme précédemment.

   De cette façon, on obtient une bande perforée corrigée et une épreuve typographique non justifiée corrigée. 



   L'un des buts essentiels de l'invention est de fournir une bande per- forée se rapprochant autant que possible de la perfection, destinée à commander une photo-composeuse automatique. Le but est de faire les corrections nécessai- res là où c'est le plus facile et d'éviter dans toute la mesure du possible la né- cessité de faire des corrections par le procédé plus coûteux et plus difficile de découpage et de montage de la pellicule ou de papier photographique. La bande perforée corrigée peut être utilisée pour actionner la composeuse automatiquement. 



   Lors du réglage de la machine pour faire passer la bande, ainsi qu'il est décrit ci-dessus, le conducteur peut juger plus économique de   rempla-   cer la pellicule de 195 mm par une pellicule de 145 mm de large. Dans ce cas il devra monter un magasin chargé avec de la pellicule de 145 mm sur le chariot por- te-pellicule à la place du magasin chargé de pellicule de 195 mm dont il est pour- vu. Il devra également déplacer l'une des roues d'avancement et utiliser une pla- que d'appui et de guidage de 145 mm. On effectue l'enfilage de la pellicule en utilisant, par exemple, une bande adhésive pour fixer l'extrémité de celle-ci à la bobine d'entraînement.du magasin récepteur. Après mise en place du couvercle du chariot supérieur, la machine est prête à fonctionner. 



   On enfile la bande perforée dans le lecteur et on place le disque- cliché et les :engrenages appropriés sur la machine, On enfonce le bouton de dé- marrage de lecture et la machine commence à composer les deux premières lignes de caractères en Gothique Franklin corps 12 et en Gothique Franklin italique corps 12. Après la deuxième ligne la bande comporte un Gode d'arrêt qui arrête automatiquement la composeuse. Le conducteur de la machine, notant l'arrêt, prend connaissance des instructions écrites au crayon sur la bande et suit les indica- tions. Comme on le lui indique, il avance la pellicule de 18 points en utilisant le bouton et le cadran prévus à cet effet sur le chariot porte-pellicule. 



   Ensuite, il remplace le disque-cliché par un disque à caractères Newsface avec "gras" de corps 8, comme le lui indiquent les instructions manus- crites. La machine étant prête à continuer, il presse sur le bouton de démarrage du lecteur et la machine poursuit automatiquement la composition du texte en ca- ractères Newsface corps 8. On procède d'une manière analogue pour achever le travail. 



   Lorsqu'on désire apporter des corrections ou des modifications   sim-   ples au texte en coupant et en remontant la pellicule ceci peut parfois être fait en composant à la main le texte voulu sur la composeuse B. Le clavier de la composeuse est également -utilisé pour éviter la nécessité d'actionner l'enre- gistreuse quand on a besoin de petits fragments de composition non justifiés ou quand le conducteur désire inscrire directement un message sur la pellicule ou le papier photographique. 



   Le produit provenant du fonctionnement décrit ci-dessus de la nouvel- le machine de l'invention est une pellicule ou un papier photographique correc- tement impressionné par les images des caractères formant la matière typographi- que du texte à imprimer et qui, de ce fait porte l'image latente de la composition typographique. Cette pellicule s'enroule progressivement autour de la bobine 550 du magasin étanche à la lumière 525 d'où elle est finalement retirée pour être développée par des moyens convenables qui dépendent de la nature de l'image for- mée. La pellicule ou le papier photographique est alors prêt à être utilisé pour produire par des procédés photo-mécaniques classiques une forme pour une presse ordinaire, offset ou autre. 



   Il y a lieu de préciser qu'il convient de donner une interprétation   très large aux termes utilisés ci-dessus ; c'estainsi, par exemple que le terme   "pellicule" couvre n'importe quel support photo-sensible approprié; de même, le 

 <Desc/Clms Page number 38> 

 terme "ruban" entend désigner n'importe quel élément capable d'enregistrer le co- de de l'enregistreuse et de le reproduire dans la composeuse. 



   Il va de soi que l'on peut apporter des modifications à la machine com- poseuse et au système de composition qui ont été décrits, notamment par substitu- tion de moyens techniques équivalents sans que l'on sorte pour cela du cadre de la présente invention. 



   REVENDICATIONS. 



   1. - Une machine à composer   portative' du   type photographique qui com- prend, en combinaison, un bâti de support ayant les dimensions et la forme géné- rale d'une machine à écrire électrique usuelle un disque-cliché monté sur ce bâti    et portant au moins un assortiment de caractères ; chariot se déplaçant progressivement dans une direction donnée sur ce bâti ;

   pellicule photographique por-   tée par le chariot de manière à permettre d'en exposer des parties successives, une source de lumière portée par ce bâti, un système optique agencé de façon à éclairer la partie appropriée du disque-cliché par la lumière de la source de ma- nière à projeter l'image d'un caractère sélectionné du disque-cliché sur la pel- licule des moyens pour faire tourner de façon contrôlée le disque-cliché afin de, présenter un caractère sélectionné au système optique;

   un obturateur interposé entre le système optique et la pellicule interceptant normalement la lumière al- lant de la source lumineuse vers le disque, mais susceptible de laisser passer mo- mentanément la lumière en vue de la projection de l'image du caractère sélection- né sur la pellicule, ledit obturateur comprenant un disque tournant parallèle et adjacent au disque-cliché présentant une fenêtre et entraîné par un dispositif de synchronisation afin d'exposer la pellicule à l'instant convenable après la mise   en place du caractère choisi par suite de la rotation du disque-cliché ;

   dis-   positif d'échappement variable pour déplacer le chariot en fonction de la largeur d'un caractère sélectionné, ménager les espaces entre les mots et effectuer la justification des lignes,un mécanisme de rappel du chariot pouvant être actionné pour commencer une nouvelle ligne de composition et des organes d'entraînement intervenant pour opérer la sélection des caractères, l'espacement, la justifica- tion et le retour du chariot et des organes de commande reliant cinématiquement les divers dispositifs actionnés à ces organes d'entraînement. 



   2. - Machines à composer du genre mentionné sous 1 caractérisée en ce que la pellicule sous forme de rouleau est disposée dans une boîte étanche à la lumière de manière à pouvoir être déroulée afin de présenter successivement des parties planes de sa surface l'image du caractère projetée par le système opti- que, puis réenroulée en vue de son développement, tandis que les organes de com- mande reliant cinématiquement les dispositifs actionnés aux organes d'entraîne- ment, sont commandés par un système de code en assurant le fonctionnement auto- matique. 



   3. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 et 2, caractérisée en ce que le disque-cliché porte plusieurs types de caractères disposés concentri- quement en arcs de cercle espacés radialement et le système optique comporte des organes mobiles capables de dévier le faisceau lumineux de la source de façon à projeter sélectivement un caractère de l'un ou de l'autre type. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. 4. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 3, caractérisée en ce que le même assortiment de caractères se répète dans plusieurs secteurs au- tour du disque-cliché, un caractère donné quelconque occupant la même position relative dans chacun des secteurs, tandis que le dispositif qui commande la rota-' tion du disque-cliché comprend des butées pouvant être disposées en vue de la sé- lection d'un caractère donné et qui arrêtent la rotation du risque-cliché au point où le caractère sélecté suivant arrive à la position de projection sur la pellicule qu'il soit dans le secteur du caractère utilisé précédemment ou dans le secteur suivant qui approche. <Desc/Clms Page number 39>
    5. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 4, caractérisée en ce que le mécanisme commandant la rotation du disque-cliché comprend un accou- plement à glissement pour entraîner le disque-cliché qui porte des butées coopé- rant avec des butées d'arrêt portées par le bâti, des moyens étant prévus pour mettre en place l'une de ces dernières butées pour la sélection d'un caractère et arrêter la rotation du disque-cliché en un point où le type suivant du caractère sélectionné qui approche occupera la position de projection sur la pellicule.
    6. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 5, caractérisée en ce que un second chariot porte la pellicule et des moyens supportent le second chariot sur le premier chariot de façon qu'il se déplace par rapport à ce dernier et dans la même direction que lui, ces moyens comportant un train d'engrenages interchangeables assurant le mouvement proportionnel entre les deux chariots, de sorte que l'amplitude des mouvements d'échappement du second chariot peuvent être dans un rapport déterminé avec les mouvements élémentaires du premier chariot.
    7. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 6, caractérisée en ce que un mécanisme est associé au mécanisme de retour du chariot pour déplacer la pellicule verticalement en vue de l'interlignage, en même temps sensiblement que le chariot revient à sa position de départ.
    8. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 7, caractérisée en ce que le système optique comprend une lentille pour diriger un faisceau lumi- neux issu de la source à travers le disque vers la pellicule un organe réfléchis- sant placé dans la trajectoire du faisceau entre le disque et la pellicule, des moyens pour déplacer angulairement l'organe réfléchissant de façon à projeter sé- lectivement sur la pellicule l'un ou l'autre des caractères de types différents appartenant à des assortiments espacés radialement sur le disque-cliché.
    9. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 8, caractérisée en ce que le disque-cliché comprend des régions opaques et des régions transparen- tes qui délimitent les caractères des divers types, chaque assortiment complet de caractères étant divisé en rangées circulaires concentriques de minuscules et de capitales respectivement.
    10. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 9, caractérisée en ce que le système optique comprend un second organe réfléchissant et des moyens pour déplacer angulairement ce second organe de façon à projeter sélectivement la rangée de minuscules ou de capitales de chaque assortiment.
    11. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 10, caractérisée en ce que un cache est monté dans la trajectoire du faisceau de rayons lumineux, en avant du disque-cliché et est percé d'une ouverture encadrant un caractère don- né de la colonne radiale contenant toutes les variantes de casse et d'assortiment, tandis qu'un second cache est placé après les organes réfléchissants, juste de- vant la pellicule et est percé d'une ouverture qui encadre l'une des variantes du caractère donné de l'un ou de l'autre assortiment ou casse suivant la sélec- tion produite par le réglage des organes réfléchissants.
    12. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 11, caractérisée en ce que le dispositif de sélection de caractères comprend un accouplement à friction sollicitant de façon permanente le disque-cliché à tourner autour de son axe dans une direction donnée, des éléments d'arrêt portés par ledit disque, une série d'éléments de butées portés par le bâti et dont chacun déplace sélectivement des butées d'arrêt individuelles correspondant aux caractères sélectionnés pour les placer dans la trajectoire des éléments d'arrêt du disque,
    de sorte que ce dernier est arrêté à l'encontre de la sollicitation par friction de son accouplement lors- que le caractère sélectionné occupe la position de reproduction et des moyens pour ramener les éléments d'arrêt à leur position initiale après quoi l'accouple- ment à friction entraîne de nouveau le disque-cliché.
    13. - Machine à composer du genre mentionné sous 12, caractérisée en ce que, le dispositif pour arrêter le disque-cliché comprend au moins une cheville <Desc/Clms Page number 40> d'arrêt faisant saillie sur le disque-cliché, tandis que les éléments portés par le bâti comprennent un certain nombre de lames minces se déplaçant longitudinale- ment dans les encoches du bâti, des tringleries étant associées à chacune des la- mes et actionnées sélectivement pour déplacer chacune de ces dernières individuel- lement et les amener dans la trajectoire de la cheville d'arrêt, une plaque de verrouillage pouvant en outre être déplacée élastiquement par une lame pendant qu'elle vient se placer sur la trajectoire de la cheville d'arrêt,
    cette plaque présentant un épaulement pour retenir ladite lame quand cette dernière est amenée dans la trajectoire de la cheville du disque, le déplacement de la plaque de ver- rouillage par l'une des lames servant à libérer la lame précédente, afin qu'elle soit rappelée à sa position initiale de repos.
    14. - Machine à composer du genre mentionné sous 13, caractérisée en ce que les lames d'arrêt et la plaque de verrouillage sont pourvues de surfaces inclinées coopérant mutuellement et d'épaulements de retenue et les lames lorsqu'el les viennent se placer en position de verrouillage, dépassent la position de re- tenue où les épaulements coopérants sont en prise, ce qui fait suffisamment recu- ler la plaque de verrouillage pour libérer la lame précédemment retenue.
    15. - Machine à composer du genre mentionné sous 13, caractérisée en ce que les lames minces d'arrêt sont pourvues chacune d'une languette sur laquel- le vient buter la cheville d'arrêt. du disque, languette qui peut être déformée de façon à parfaire la position d'arrêt du caractère correspondant sélectionné par ladite lame d'arrêt sur le disque-cliché.
    16. - Machine à composer du genre mentionné sous 12, caractérisée en ce que le disque-cliché est une plaque mince percée d'une ouverture axiale, traver- sée par un arbre tournant dans le bâti de la machine, arbre qui porte un moyeu pré- sentant un épaulement engagé dans l'ouverture du disque et contre lequel celui- ci prend appui ; plaque de retenue est montée sur cet arbre extérieurement au moyeu, des moyens sollicitent élastiquement ladite plaque de retenue vers le moyeu pour serrer par friction le disque-cliché entre l'épaulement et la plaque de re- tenue, des rivets à tête traversant le disque près de l'ouverture centrale, les têtes des rivets formant des éléments de friction serrés élastiquement entre l'é- paulement du moyeu et la plaque de retenue.
    17. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 16, caractérisée en ce que le disque-cliché porte plusieurs assortiments de caractères occupant des seoteurs angulaires égaux autour de celui-ci et les lames d'arrêt sont dispo- sées sur le bâti en arc de cercle suivant la disposition angulaire des caractères de chaque assortiment, de sorte que la première cheville d'arrêt du disque qui arrive rencontre la lame sélectionnée, ce qui assure la sélection du caractère voulu par une rotation partielle du disque-cliché.
    18. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 17, caractérisée en ce que les différents assortiments de caractères sont disposés en rangées con- centriques dans les divers secteurs du disque, chaque assortiment différent étant disposé à une distance radiale différente du centre du disque.
    19. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 18, caractérisée en ce que le disque porte-caractères est en matière isolante tandis que les butées d'arrêt sont en matière conductrice de l'électricité de manière à former un élé- ment de contact faisant partie du circuit de commande de la machine.
    20. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 19, caractérisée en ce que l'ouverture du premier cache a approximativement la largeur d'un carac- tère mais une longueur égale à l'étendue radiale des assortiments de caractères portés par le disque-cliché, tandis que l'ouverture du second cache a une largeur correspondant approximativement à celle de la pellicule, mais une hauteur approxi- mativement égale à celle d'un seul caractère.
    21. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 20, caractérisée en ce que chacun des éléments réfléchissants imprime une déviation d'environ 90 <Desc/Clms Page number 41> au faisceau lumineux, de sorte qu'à la sortie du second élément réfléchissant, le faisceau se dirige vers la pellicule dans la direction opposée à celle qu'il sui- vait entre la source lumineuse et le premier élément réfléchissant.
    22. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 21, caractérisée en ce que la pellicule, la source lumineuse, le disque et les lentilles de conden- sation et de projection sont logés ensemble dans une partie compacte relativement étroite du bâti tandis que les éléments réfléchissants sont portés de façon régla- ble sur un support faisant saillie sur cette partie du bâti.
    23. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 22, caractérisée en ce que chacun des éléments réfléchissants est porté par un arbre monté à rota- tion sur le support et des électro-aimants de rotation sont portés par les sup- ports à proximité de chacun des arbres des dispositifs de contact étant prévus pour exciter les divers électro-aimants en réponse à des signaux de changement de type de caractère ou de casse.
    24. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 23, caractérisée en ce que les rangées concentriques de caractères sur le disque-cliché sont dis- posées par paires, chaque paire comprenant respectivement des majuscules et des mi- nuscules d'un type déterminé, le premier élément réfléchissant sélectionne la casse du caractère voulu parmi les rangées de caractères,tandis que le second élé- ment réfléchissant sélectionne le type de caractère voulu.
    25. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 24, caractérisée en ce que le train d'engrenages interchangeables comprend deux pignons ayant des diamètres relatifs déterminés fixés coaxialement entre eux et deux crémaillères, l'ensemble des deux pignons et des deux crémaillères formant un système de leviers à trois éléments comprenant un pivot, un élément d'attaque et un élément de sortie, l'un de ces trois éléments étant portés par le bâti de support, l'autre par le premier chariot et le troisième par le second chariot.
    26. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 25, caractérisée en ce que l'une des crémaillères est portée par le bâti, l'autre par le premier chariot et les pignons sont montés sur le second chariot.
    27. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 26, caractérisée en ce que l'une des crémaillères est portée par le bâti l'autre par le second cha- riot et les pignons sont montés sur le premier chariot.
    28. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 27, caractérisée en ce que des moyens déplacent la pellicule pas à pas devant le dispositif de pro- jection de façon à l'exposer successivement à l'image projetée des caractères for- mant une ligne de composition, moyens qui comprennent une enceinte.étanche à la lumière présentant une partie étroite dans laquelle la pellicule est maintenue sensiblement plane pendant son exposition et son entraînement vertical, une fenê- tre dans la paroi de cette partie étroite de l'enceinte à travers laquelle l'image est projetée, une surface s'appui sur la paroi opposée de ladite partie, contre laquelle la pellicule peut être pressée, un arbre porté par ladite enceinte,
    au moins une roue finement dentée fixée sur cet arbre et destinée à porter contre un bord de la pellicule pour la presser contre la surface d'appui et des moyens pour assurer la rotation pas à pas de cet arbre afin de faire avancer la pellicule à l'achèvement de chaque ligne de composition et l'amener dans la position convena- ble pour photographier la ligne suivante.
    29. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 28, caractérisée en ce que l'arbre spécifié sous 27 porte deux roues d'entraînement, dont l'une, au moins est réglable longitudinalement de façon que ces roues puissent agir sur les marges de pellicules de différentes largeurs et des pièces mobiles interchan- geables sont placées sélectivement contre la paroi opposée afin de former une sur- face d'appui contre laquelle chacune des roues peut presser la marge de la pelli- cule pendant son entraînement. <Desc/Clms Page number 42>
    30. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 29, caractérisée en ce que la pellicule est maintenue autour de la roue finement dentée sur un arc de cercle appréciable après le point de contact initial à l'endroit où elle est pressée contre la surface d'appui, de sorte que les dents de la roue peuvent res- ter pendant un certain temps en contact avec la pellicule et la guider grâce à leur pénétration dans la pellicule au moment du contact initial.
    31. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 30, caractérisée en ce que l'enceinte contenant la pellicule et les organes qu'elle supporte for- ment un chariot se déplaçant sur le bâti dans une direction donnée lorsqu'on projet te sur la pellicule les caractères successifs formant une ligne de composition, chariot dans lequel un dispositif est prévu pour ramener celui-ci à sa position initiale à l'achèvement d'une ligne de composition, dispositif qui est accouplé avec le mécanisme faisant avancer pas à pas l'arbre d'entraînement de la pellicu- le afin de faire progresser celle-ci verticalement en même temps que le chariot revient en arrière.
    32. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 30, caractérisée en ce que le dispositif accouplant le dispositif de rappel du chariot au mécanis- me d'avance de la pellicule comporte un organe de réglage permettant de changer sé- lectivement l'amplitude du déplacement de la pellicule correspondant à un inter- ligne.
    33. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 32, caractérisée en ce que un rouleau débiteur de pellicule amovible est fixé de façon étanche à la lumière à l'une des extrémités de l'enceinte et un rouleau amovible de récep- tion de la pellicule est fixé à l'extrémité opposée de ladite enceinte.
    34. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 33, caractérisée en ce que un dispositif est prévu pour enrouler la pellicule exposée sur le se- cond rouleau et un accouplement à glissement accouple le mécanisme faisant avan- cer pas à pas l'arbre d'entraînement au dispositif d'enroulement.
    35. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 34, caractérisée en ce que le mécanisme de rappel du chariot comprend un ruban de traction fixé par l'une de ses extrémités au chariot, des moyens fixés au bâti connectés à l'au- tre extrémité du ruban pour tirer ce dernier de manière à produire le rappel du chariot à la fin d'une ligne, la première extrémité du ruban de traction étant fixée à un tambour rotatif freiné par un ressort et autour duquel cette extrémité du ruban s'enroule un entraînement à cliquet reliant ce tambour à une partie ro- tative du mécanisme d'entraînement de la pellicule et des moyens d'arrêt gradués réglables déterminent l'étendue du mouvement de cet entraînement à cliquet.
    36. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 35, caractérisée en ce que un axe monté sur le chariot porte le tambour d'enroulement du ruban , une roue à rochet tourne également sur cet axe, un train d'engrenages accouple cette roue à rochet au mécanisme d'entraînement vertical de la pellicule un cli- quet articulé sur le tambour est sollicité par un ressort contre la roue à roohet une butée fait saillie sur le tambour, une butée fixe est prévue sur le chariot et un anneau gradué portant une butée d'arrêt coaxial à l'axe et au tambour est réglable angulairement de sorte que l'angle de rotation du tambour entraînant la roue à rochet d'entraînement de la pellicule est limité sélectivement par l'é- tendue du mouvement permis à la butée en saillie qu'il porte entre la butée fixe et la butée de l'anneau gradué,
    tandis que le ruban de traction effectue le retour du chariot en même temps què l'avancement vertical de la pellicule.
    37. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 36, caractérisée en ce que un moteur et des organes d'entraînement sont montés sur le bâti, des moyens entraînant continuellement ces organes, un arbre tournant sur le bâti por- te un certain nombre de cames et des moyens actionnés par ces cames préparent l'opération d'échappement du chariot et commandent la synchronisation du cycle de fonctionnement, un dispositif accouple l'obturateur à cet arbre, en vue de l'ac <Desc/Clms Page number 43> tionner, un accouplement à glissement est monté entre les organes d'entraînement à mouvement continu et les cames rotatives,
    et des moyens d'arrêt permettent d'im- mobiliser ces cames pendant certaines parties du cycle de fonctionnement relatif à la photographie d'un caractère et le disque-cliché rotatif est entraîné par un , accouplement à glissement monté entre lui et les organes à mouvement continu.
    38. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 37, caractérisée en ce que les moyens commandant l'échappement et la succession des opérations du cycle sont des contacts électriques placés à proximité des cames, l'arbre rotatif tournant dans des paliers fixés au bâti et portant l'obturateur qui est constitué par un disque percé d'une fenêtre.
    39. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 38, caractérisée en ce que l'accouplement à glissement du disque-cliché est constitué par un monta- ge à friction de ce disque sur un arbre faisant partie des organes tournant d'un mouvement continu.
    40. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 39, caractérisée en ce que l'arbre portant l'obturateur et les cames présente au moins un bossage d'arrêt faisant saillie radialement et une butée d'arrêt peut être amenée dans la trajectoire de ce bossage pour commander les rotations cycliques de cet arbre de l'obturateur et des cames.
    41. - Machine à composer du genre mentionné sous 1 à 40, caractérisée en ce que l'une des cames est associée à la butée d'arrêt de façon à commander son mouvement.
    42. - Installation pour produire une composition typographique qui comprend, en combinaison, une première machine comportant une machine à écrire à échappement variable ayant un clavier, des barres porte-caractères et des moyens de liaison entre le clavier et les barres pour produire une feuille d'épreuve daa- tylographiée du texte voulu en typographie à espacement variable, un mécanisme automatique incorporé dans ladite première machine pour préparer un support re- présentant ce texte suivant un code,
    une seconde machine agencée pour reproduire photographiquement cetexte sous forme d'une composition typographique présentant le même espacement variable des caractères que la feuille d'épreuve et un dispo- sitif pour recevoir et pour lire le-texte en code porté par le support et des moyens répondant aux signaux qui en résultent pour actionner le dispositif de re- production.
    43. - Installation du genre mentionné sous 42, caractérisée en ce que la première machine comprend une machine à écrire électrique à grande vitesse à échappement variable et comporte un mécanisme automatique pour poinçonner dans une bande suivant un code des trous correspondant au texte dactylographié et la seconde machine est pourvue d'un lecteur de bande produisant des signaux qui com- mandent son fonctionnement. ' 44. - Installation du genre mentionné sous 43 et 43, caractérisée en ce que, la seconde machine comprend des moyens pour préparer automatiquement le texte en différents types de caractères et la première machine comprend des moyens pour placer dans la bande un signal faisant passer la seconde machine d'un type de caractère à un autre.
    45. - Installation du genre mentionné sous 42 à 44, caractérisée en ce que le changement de type de caractère est commandé sur la première machine par la touche de changement de couleur du ruban, de sorte que le changement de type de caractère apparaît sur l'épreuve dactylographiée sous forme d'un texte dont la couleur est différente de la couleur normale, alors qu'en même temps l'actionnement de cette touche de changement de couleur détermine le poinçonnage dans la bande d'une perforation commandant le changement de type de caractères dans la seconde ; machine.
    46, - Installation du genre mentionné sous 42.à 45, caractérisée en <Desc/Clms Page number 44> ce que la première machine perfore dans la bande des trous indiquant l'espacement des mots de la ligne en cours en vue de la justification de celle-ci et la seconde machine est pourvue de moyens pour effectuer automatiquement la justification de la composition conformément aux signaux de justification perforés dans la bande.
    47. - Installation du genre mentionné sous 42 à 46 caractérisée en ce que la première machine comprend des moyens pour lire la bande perforée et pour dactylographier automatiquement une épreuve sans utilisation du clavier, des moyens étant prévus pour arrêter la reproduction automatique afin d'effectuer manuelle- ment des corrections au texte au moyen du clavier, les processus de reproduction automatique et manuelle servant ensemble à préparer un texte dactylographié corri- gé et une bande perforée corrigée pour commander la seconde machine.
    48. - Installation du genre mentionné sous 42 à 47 caractérisée en ce que la seconde machine est une photo-composeuse automatique qui comprend en com- binaison, un bâti, un disque-cliché tournant sur ce bâti et portant plusieurs as- sortiments de caractères, les caractères de chaque assortiment étant groupés en minuscules et en capitales, un chariot se déplaçant progressivement sur le bâti et portant une pellicule destinée à recevoir les reproductions successives des caractères du disque ; mécanisme pour faire tourner le disque afin de sélecter successivement les caractères individuels qu'il porte en vue de leur reproduction;
    un système optique comprenant une source lumineuse et des moyens pour projeter les images successives des caractères sélectés du disque sur la pellicule, des moyens de décalage incorporés dans le système optique pour sélecter des caractères de différents types et des moyens de décalage analogues pour sélecter les groupes de-minuscules ou de capitales ; mécanisme d'échappement variable porté par le bâti et associé au chariot pour déplacer ce dernier de la distance correspondant à l'espacement voulu entre les lettres; des moyens actionnés automatiquement par le mécanisme de changement de casse pour établir une condition d'échappement con- venant au fonctionnement en bas ou en haut de casse ;
    unmécanisme de lecture dans ladite machine pour détecter successivement les diverses indications en code por- tées par une bande perforée passant dans la machine pour commander son fonctionne- ment comme composeuse, des moyens actionnant ce mécanisme de lecture pour lire successivement les codes de cette bande perforée, un traducteur de code actionné par le mécanisme de lecture pour effectuer la sélection individuelle des caractè- res sur le disque, amorcer l'actionnement du mécanisme de changement de casse et de changement de type de caractère ;
    dispositif de sélection, également actionné par le lecteur pour établir dans le mécanisme d'échappement, une condition conve- nant à l'espacement du caractère sélecté, qu'il s'agisse d'une minuscule ou d'une capitale, des moyens pour introduire un bref retard avant le fonctionnement suivant du mécanisme d'actionnement du lecteur, retard dont la durée est suffisante pour effectuer le changement de casse, de type de caractère ou d'autres réglages fonc- tionnels, mais qui est insuffisant pour que s'effectuent la sélection, la projec- tion des caractères et l'échappement du chariot ; dispositif de commande du cy- cle de fonctionnement qui comprend un organe rotatif portant une série de cames et un dispositif pour entraîner périodiquement cet organe suivant un cycle bipha- sé ;
    des moyens répondant au réglage de la largeur des caractères du dispositif d'échappement par le mécanisme de sélection pour établir une condition maintenant le réglage de l'échappement ; moyens similaires pour effectuer sensiblement .simultanément une condition introduisant un retard plus long avant la prochaine opération de lecture de code par le lecteur et des moyens similaires pour prépa- rer sensiblement en même temps le commencement du mouvement du dispositif de com- mande cyclique pour la première phase de son cycle ; organes interposés entre le mécanisme d'échappement et le .chariot pour effectuer réellement le mouvement mécanique du chariot sur la distance ordonnée par le mécanisme d'échappement ; organes associés comme suit aux cames rotatives du dispositif cyclique ;
    l'un pour déclencher le mouvement de la première phase de l'organe cyclique, conjointement avec les éléments préparatoires établis par le mécanisme d'échappement; un autre organe pour déclencher le mouvement de la seconde phase de l'organe cyclique, des éléments coopérant avec ce dernier organe et qui sont actionnés par la rotation du <Desc/Clms Page number 45> disque tournant vers la position sélectée pour compléter l'actionnement du dispo- sitif cyclique pour sa seconde phase; un autre organe pour actionner le mécanis- me effectuant le mouvement d'échappement du chariot ; moins un organe pour répé- ter ce mouvement lors d'un échappement multiple;
    un organe pour supprimer tous les réglages du mécanisme d'échappement et un autre pour amorcer le fonctionne- ment du mécanisme de lecture en vue de lire le code suivant avant l'achèvement des opérations commandées par le code en cours d'exécution ; unobturateur porté par l'organe de commande cyclique et destiné à assurer l'exposition de la pelli- cule par l'image projetée d'un caractère durant la seconde phase de son cycle; une liaison cinématique entre le second dispositif d'aotionnement d'échappement-et le mécanisme de changement de type de caractère, qui intervient pour produire des échappements multiples lorsque la largeur des caractères du second type est un multiple commensurable de celle du caractère correspondant du premier type.
BE571492D BE571492A (fr)

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE571492A true BE571492A (fr)

Family

ID=189660

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE571492D BE571492A (fr)

Country Status (1)

Country Link
BE (1) BE571492A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
FR2494188A1 (fr) Machine a ecrire electronique
EP0012881B1 (fr) Dispositif d&#39;etablissement automatique des marges, dans une machine à écrire, en fonction de la largeur du papier
US2298666A (en) Apparatus for printing
FR2525532A1 (fr)
FR2753131A1 (fr) Dispositif pour travailler sur des feuilles d&#39;un materiau en feuilles et materiau en feuilles destine a etre utilise avec ce dispositif
EP0013294A2 (fr) Ensemble d&#39;impression à roues multiples à languettes porte-caractères pour machine à écrire ou imprimante
BE571492A (fr)
US2046695A (en) Record projector
BE484653A (fr)
FR2534189A1 (fr) Procede d&#39;impression pour une imprimante par points
FR2468166A1 (fr) Machine pour l&#39;impression, la delivrance et l&#39;enregistrement comptable de billets et valeurs
BE491764A (fr)
JP4333447B2 (ja) 印刷装置
FR91874E (fr)
BE501142A (fr)
FR2465594A1 (fr) Procede pour imprimer des cheques
BE488374A (fr)
BE536352A (fr)
CA2563880A1 (fr) Appareil d&#39;impression sur disque compact
CH277333A (fr) Machine servant à composer photographiquement des lignes de texte justifiées.
BE396539A (fr)
FR2505736A1 (fr) Dispositif electronique d&#39;impression de chiffres decimaux
BE527227A (fr)
FR2561585A1 (fr) Cassette de ruban encreur pour dispositif d&#39;impression
BE491709A (fr)