Machine servant à composer photographiquement des lignes de texte justifiées. La présente invention a pour objet une machine servant à. composer par voie photo graphique des lignes de texte justifiées, sur un transparent photographique destiné à être utilisé par la suite pour la. confection de planches pour presses offset, presses à co pier, presses lithographiques, etc.
D'une manière plus spéciale, la machine due à cette invention est conçue pour fonc tionner automatiquement au moyen d'une bande enregistrée portant. des signaux de code représentant le texte et certaines mar ques de contrôle. Cette bande peut être du type de celle que fournit. la. machine décrite dans le brevet suisse <B>'277033</B> déposé le 11 septembre 1948.
Un certain nombre de machines de ce type ont déjà été proposées, mais elles n'ont pu, à notre connaissance, entrer dans le do maine commercial pratique. Leurs inconvé nients résident en particulier dans le coût élevé de leur constznietion, dans la. complexité des organes mécaniques et dans leur impuis sance à effectuer de manière satisfaisante la justification du texte et le calibrage précis de l'épaisseur des caractères.
La machine selon la présente invention est caractérisée par un appareillage de justifica tion comprenant un dispositif de commande de la largeur d'espacement, dispositif qui est actionné par des moyens électromagnétiques à partie mécanique rotative, conformément aux signaux enregistrés sur la bande. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine faisant. l'objet de l'invention.
Fig. 1 est une vue brisée, en élévation frontale, d'une partie de la machine, mon trant schématiquement divers organes.
Fig. 2 est une vue brisée, en élévation latérale, du côté gauche, de la partie supé rieure des appareils représentés à la fig. 1.
Fig. 2A est une vue, à plus grande échelle, d'un bloc-caractère représentant la lettre F . Fig. 3 est. une vue partielle, en élévation latérale, du côté gauche des appareils vus sur la fi-. 1, montrant phis spécialement un mé canisme mesurant la largeur des caractères et déplaçant le support de la feuille sensible.
Fig. 4 est une vue détaillée agrandie, prise dans le plan 4-4 de la fig. 1, montrant l'un des organes captant les signaux sur la. bande enregistrée.
Fig. 5 est un schéma de connexions, mon trant une forme préférée d'établissement des circuits ainsi que certains mécanismes en dé pendant, qui sont disposés d'une manière répondant aux caractéristiques de la machine.
La machine représentée comprend un mé canisme produisant. une composition photo graphique d'après une bande préparée d'avance, sur laquelle sont portés des signaux représentant les divers éléments de la. com position, les espaces, la largeur que doivent avoir ces espaces, ainsi que d'autres signes de contrôle. Les appareils fonctionnent de manière entièrement automatique, au moyen d'un équipement électrique relativement sim ple comprenant des circuits, des relais du type habituel et des mécanismes exécutant les opérations. Bien que lesdits mécanismes fonc tionnent de manière corrélative et synchroni sée les uns par rapport aux autres, on a.
trouvé préférable de décrire séparément la plus grande partie des appareils, puis de montrer ensuite comment ils travaillent, au moyen d'un exemple accompagné d'une figure d'ensemble.
Mécanisme d'entraînement <I>de la</I> bande <I>enregistrée.</I> Considérant tout. d'abord la fig. 1, on voit une bande 10 sur laquelle ont. été enre gistrés des signes représentant les caractères, les espaces, ainsi que divers autres signes. Cette bande se déplace dans une glissière<B>11,</B> complètement ouverte sur un côté et consti tuée par un fond plan en métal avec deux replis latéraux formant. rainures dans les quelles coulisse la bande; celle-ci possède des perforations marginales servant à son entrai nement au moyen d'un rouleau 12 tournant sous l'action d'un moteur 13.
Une barre 14, faite de matière isolante et. fixée au bord du cadre de la machine, porte une série de coii- tacts disposés en rangée verticale et. numéro tés de 1 à. 9 à partir du haut, qui sont des tinés à. capter les signaux de la bande. Comme le montre la fig. 4, chacun de ces organes de contact comprend un bloc métal lique porteur d'une lame flexible 15, bloc fixé à. la. planchette isolante générale par une vis à laquelle est rattaché un fil conducteur.
L e contact. flexible 15 glisse sur la bande enre- gistrée 10 et pénètre dans toute perforation qu'il peut rencontrer, pour venir toucher ainsi le dos de la glissière 11 en établissant un circuit électrique.
Telle qu'elle est utilisée et. représentée ici, la bande enregistrée 10 est formée de préfé rence d'un ruban ou film cellulosique trans parent-, les perforations vues en haut de la bande sur la fi-. 1 représentant les signaux pour les caractères.
Par exemple, le groupe de perforations en positions 4 et 5 dans la rangée verticale 16 représente le signal de la lettre A , tandis que les perforations en positions 1 et 5 dans la rangée 17 forme le signal de #N7 , et dans la. rangée 18 les per forations 3 et 5 donnent le signal de D . Une fente plus longue, située sur la ligne du contact.<B>TNT)</B> 8, se trouve également sous chaque signal de earaetère. Le signal placé sur la bande immédiatement. à gauche du signal D , sur la. fig. 1, constitué par des perfo rations en positions 2, 3 et 4, signifie espace ;
quant au signal 19, c'est le signal de justifi cation, et la longueur du trait noir 20, que l'on voit à. droite représente l'espacement total justifié, dans la ligne tracée en code sur la bande de droite à gauche et commençant par A .
La bande 1.0 marche vers la droite sur la fig. 1, et, pour toute ligne en code devant être photographiée, les premiers signaux re cueillis par l'appareil seront donc le trait noir 20 indiquant. l'espacement total, et le signal de justification 19.
La perforation spéciale formant ce dernier signal met en jeu le contact flexible 9, tandis que la barre noire 20 actionne pendant sa translation un méca nisme de contrôle d'espacement justifié com prenant deux tubes électroniques 21 sensibles à la lumière, dont. l'un est visible devant la bande enregistrée, sur la fig. 1. Cet appareil de contrôle est. vu en entier sur la fig. 5 et sera décrit. en détail par la suite.
Mécanisme <I>de calibrage de la</I> largeur <I>des</I> <I>caractères, ou.</I> inécanisine transmetteur <I>de déplacement.</I>
Le bâti de la. machine vue sur la fig. 1 comprend une paire de montants 22 et 23, formant flasques latéraux pour le montage général et placés à. une certaine distance l'un de l'autre; ils sont reliés par une traverse 24 joignant leurs sommets, par une autre traverse 25 joignant. leurs bases, et enfin par une barre 26 formant glissière et disposée parallèlement. aux traverses 24 et 25, entre ces dernières. Cette barre est. placée devant une vis sans fin 27, montée à. pivotement entre les montants 22 et 23.
Une table 28, destinée à recevoir une feuille sensible, est placée au-dessus de la vis 27 passant dans un écrou 29 solidaire de la table, cet assemblage contraignant la. table à se déplacer lorsque la vis tourne: la table repose sur la. glissière 26 par l'intermédiaire d'un galet 30, et l'on peut évidemment supposer la présence d'autres ga lets d'appui portant contre une autre glis sière analogue à la barre 26, ces galets n'étant pas représentés ici dans un but de simplifica tion. De plus, la table est guidée le long de la glissière 26 par une pièce 30a.
Ladite table 28, se déplaçant latéralement sous un appareil photographique par la rota tion de la vis 27, est munie d'un porte-papier 31 qui peut. également se déplacer sur la table, mais perpendiculairement au mouvement de celle-ci, c'est-à-dire d'avant en arrière de la machine, pendant le déroulement de l'opéra tion; on obtient, ainsi une reproduction exacte du texte, ligne par ligne. En effet, lorsque les caractères typographiques s'inscri vent sur la feuille sensible en formant une première ligne, la table 28 marche vers la droite; la ligne étant. terminée, la table re prend sa place pour la. photographie d'une deuxième ligne, en revenant. en arrière près du montant 22.
Une tige 32, prise dans le montant, vient alors toucher une pièce à cli- quet 33, qui fait tourner un pignon 34, le quel agit à son tour sur une crémaillère 35 située sous le support 31, ce qui a pour effet de déplacer ledit. support. d'un interligne vers l'avant. La table 28 s'arrête à gauche en une position établie d'avance, contre une butée 36 portée par le montant 22. La tige 32 est ré glable, afin que l'on puisse modifier la course de la crémaillère, c'est-à-dire l'interligne, selon la composition. La butée 36 est également ré glable.
La vis 27 doit faire avancer pas à. pas vers la droite la table 28, d'après la largeur des éléments typographiques utilisés, et elle tourne sous l'action d'un mécanisme électromagné tique à mouvement graduel, qui est placé à l'extérieur du montant 22. Un mouvement du même genre, mais relatif au réglage des espacements pour la justification, s'accomplit par un autre mécanisme assez semblable, dis posé à l'extérieur du montant 23; il reste entendu que la vis 27 est arrêtée en bout, et ne peut donc que tourner sans glisser suivant son axe, afin que la table 28 soit entraînée par sa rotation.
Chacun des mécanismes agis sant sur la vis est accompa;né d'un embrayage électromagnétique, les embrayages étant. com mandés par un moteur 37, fixé au bâti et dis posé pour faire tourner un arbre horizontal 38 qui porte à chaque extrémité un disque d'embrayage 39 à droite et 40 à gauche.
Le dispositif communiquant à la vis 27 la rotation nécessaire au retour de la table contre sa butée comprend un ressort d'horlogerie de type courant, 41, accroché à l'arbre de la vis sur son prolongement du côté gauche, et en fermé dans un boîtier 42 monté à l'extérieur du montant. 22.
Lorsque la vis tourne dans une direction telle que la table 28 se déplace vers la droite, le ressort se remonte, et si l'on rend la liberté de mouvement à. la vis, le ressort se détende la fait tourner en sens contraire, ce qui oblige la table à revenir vers la gauche; en temps normal, on interdit ce contre-mouve- ment de la vis sous l'effet du ressort au moyen d'un freinage dît au frottement d'un levier de frein 43 sur un tambour 44 fixé à l'arbre de la vis. Le ,frein est libéré par un éleetro- a.imant 45 lorsque la. ligne est. terminée, pour permettre le retour de la table.
La fig. 3 montre mieux certains de ces or ganes, ainsi que d'autres mécanismes concer nant le mouvement de la vis 27.
Le tambour de freinage 44, fixé à l'arbre de la vis, forme également un élément de l'embrayage électromagnétique relatif audit arbre, embrayage comprenant. un plateau en traîneur 46, mît par la rotation d'un bras 47 qui en est solidaire, et communiquant le mou vement au tambour 44 pour faire tourner la. vis contre l'effet du levier 43 et du ressort 41, dans le sens voulu pour que la table avance pas à. pas. Le bras 47 possède une tête en forme d'enclume, dont la pointe 48 sert à transmettre le mouvement. reçu par la. partie opposée de la tête, afin que soit mesurée la distance dont la table 28 devra se déplacer en effectuant un pas, distance qui correspond au caractère typographique particulier im primé sur la feuille sensible.
La pointe 48 du bras vient en contact avec un certain ergot d'un tambour à caractères 49, ces ergots 50 étant disposés en rangées verticales et hori zontales sur ledit tambour.
Lorsque le signal relatif à un caractère particulier actionne l'appareil, le tambour à ergots 49 effectue le mouvement nécessaire à présenter l'ergot convenable face à la pointe 48; le tambour est. monté sur un arbre 51 et calé sur lui de manière à pouvoir subir aussi bien un mouvement de translation ver ticale le long de cet. arbre qu'un mouvement purement rotatif avec l'arbre même, grâce à un montage à cannelures. L'arbre 51 tourne sous l'action d'un moteur 52, fonctionnant comme récepteur d'un système répétiteur de position à distance et chargé d'amener vis-à- vis de la pointe 48 la rangée verticale conte nant l'ergot choisi.
Le déplacement vertical du tambour sur l'arbre a. lieu par la poussée d'un bras 53, solidaire d'une crémaillère 54 qui glisse le long du montant 22, comme on le voit sur la. fig. 1. Ladite crémaillère est entraînée par un pignon 55 monté sur l'arbre d'un mo teur répétiteur de position 56 qui est chargé d'amener en face de la pointe 48 la rangée horizontale contenant l'ergot convenable.
Normalement, le bras 47 porte contre une butée 57 réglable, et il est maintenu dans cette position par un électro-aimant 58. L'amplitude du mouvement du bras 47 entre la butée 57 et l'un des ergots 50 est l'expression de la mesure d'épaisseur du caractère particulier représenté par l'ergot, et le mouvement rétro grade du bras depuis l'ergot jusqu'à la. butée 57 engendre une rotation de la vis 27 contrai gnant la table 28 à se déplacer de la distance convenable sous l'appareil photographique.
Le mouvement du bras 47 a lieu par la combinaison de l'action du moteur 37 avec celle du disque d'embrayage 40, lorsque l'on met sous courant l'embrayage magnétique 59 qui permet. l'entraînement du disque 40. Ledit embrayage porte un bras 60 qui, en tournant. avec lui dans le sens des aiguilles d'une montre, vient toucher le bras 47 et le repousse jusqu'au moment où la pointe 48 bute contre l'ergot choisi 50 du tambour 49. A ce moment précis, un bouton 61 d'un interrupteur 62 est refoulé, et l'interrupteur se ferme; un second interrupteur 63 est monté sur le bras 60 et se trouve fermé en temps normal par l'effet d'une butée 64 contre laquelle vient s'appuyer le bras 60 quand il tourne en sens contraire des aiguilles d'une montre sous l'action d'un ressort de rappel 65.
La butée 57, vue sur la. fi-. 3, peut être réglée par la rotation d'un moteur 66 faisant partie d'un système répétiteur de position qui est relié à un dispositif adaptant les appareils au corps et au style des caractères em ployés; ce dispositif agit, par observation du signal de contrôle y relatif, et n'est pas figuré ici. La butée 57 peut être réglée à la main au moyen d'un bouton moleté 66a, pour adapter les appareils au style et aux dimensions des caractères. De manière semblable, on peut uti liser différents tambours à ergots pour diffé rents styles de caractères ou pour des fontes ayant des épaisseurs qui diffèrent considéra blement.
L'interrupteur 63 placé sur le bras 60 com mande l'électro-aimant 58, et il est donc nor malement fermé. Lorsque le bras 60 commence son mouvement, l'interrupteur 63 s'ouvre et l'aimant 58 est désexcité, si bien que le bras 47 peut être poussé pour venir en contact, avec l'ergot 50, l'embrayage 46 étant, alors égale ment hors circuit;
au moment où l'embrayage 59 n'est plus sous courant et. on l'interrup teur 63 vient de se fermer, l'électro-aimant 58 rappelle le bras 47 en arrière, ce qui fait tour ner la vis \?7. Le pas clé cette vis est naturelle ment calculé dans un certain rapport avec la course du bras 47, afin due la table se déplace d'une distance correspondant exactement à l'épaisseur du caractère qui s'inscrit sur la feuille sensible. L'opération sera décrite plus complètement. lors de l'étude de la fig. 5.
Les différents ergots portés par le tam bour 49 pourront avantaaensement représen- ter chacun une lettre différente de l'alphabet, ainsi que des chiffres, signes de ponctuation ou autres signes, etc., également différents; mais on peut aussi supposer qu'il n'existe qu'un seul ergot pour une épaisseur donnée, et qu'un desdits ergots sert, dans ce cas, à me surer deux ou plusieurs caractères ayant la même épaisseur. Il n'est pas nécessaire que les ergots aient chacun une longueur exactement égale à. l'épaisseur du caractère qu'ils repré sentent, mais il faut seulement que la diffé rence de longueur entre deux ergots quelcon ques soit égale à la différence d'épaisseur des caractères les concernant.
On voit clairement, d'après la manière dont, s'effectue le mesurage par le travail du bras 47 et. de la vis 27, que plus court est l'ergot, plus grand est le dépla cement de ces organes.
Mécanisme d'espacement.
Sur la représentation photographique du texte, il est nécessaire que les espaces entre mots ou caractères séparés soient égaux, dans une ligne donnée quelconque. La machine comprend donc un dispositif donnant à la vis 27 une certaine rotation, répondant au signal d'espacement traduit. par les contacts 2, 3 et 4 passant sur la bande 10. Ce mécanisme est réuni à l'extrémité de droite de la vis 27 et comprend un disque d'embrayage 67 fixé à l'arbre de la vis, et un embrayage magnétique 68, semblable à l'embrayage 46 et portant un bras 69 dirigé vers le bas.
La disposition de l'embrayage 68, relativement au prolongement de l'arbre de la vis 27 et au disque 67, est telle que, lorsqu'il tourne après avoir été mis sous courant., il fait tourner également. le dis- (lue 67 et, partant, la vis 27, en faisant ainsi avancer la table d'un pas à droite.
Le bras 69 se meut sous la poussée d'un autre bras 70, solidaire d'un embrayage ma gnétique 71, lequel peut tourner sur l'arbre :38 et. est placé contre le disque d'embrayage :;9; lorsque l'embrayage 71 est excité, il fait brise avec le disque 39 et est entraîné dans la direction indiquée par la. flèche.
Bien que les organes 69 et 70 soient. tous deux portés sur la fig. 1, leur disposition réci- proque et leur mode de fonctionnement sont beaucoup mieux visibles dans l'angle inférieur gauche de la fig. 5, les organes étant présentés comme s'ils étaient observés d'un point situé à gauche de la fig. 1.
Le bras 70 est muni d'un interrupteur à poussoir 72, qui est normalement fermé, le poussoir étant appuyé contre une butée 73 par un ressort., comme on le voit sur la fig. 5. Le dit bras 70 porte également un second inter rupteur à poussoir 74, dont le bouton-pous- soir s'appuie contre le bas du bras 69, si bien que, lorsque le bras 70 agit sur le bras 69, l'interrupteur 74 est fermé.
Normalement, le bras 69 est maintenu en position fixe contre une butée 75 par l'action d'un électro-aimant 76 commandé par l'interrupteur 72; il s'ensuit qu'à l'instant où le bras 70 commence son mouvement vers l'avant - en regardant la fig. 1 - ou vers la droite en regardant la fig. 5, l'interrupteur 72 s'ouvre, mettant hors circuit l'électro-aimant 76 et permettant ainsi au bras 69 de tourner dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre.
Ce dernier mouvement ne peut toutefois avoir qu'une am plitude limitée d'avance, par l'effet d'un le vier 77, rattaché au bras 69 ou directement à l'embrayage 68, et qui entre en contact avec une butée réglable 78 dont la position est commandée par l'observation de la barre de justification 20 figurant sur la bande enregis trée, ceci d'une manière que l'on décrira par la. suite.
Lorsque le bras 77 vient porter contre la butée 78, l'embrayage 68 est mis sous tension afin de le faire adhérer au plateau d'em brayage 67, ce qui communique une rotation à la. vis 27 lorsque le bras 69-77 revient contre la butée 75, et oblige la table 28 à se mouvoir vers la droite d'une distance égale à l'espace justifié.
JTécanisme photographique.
Le mécanisme effectuant la sélection des caractères et leur photographie est visible sur les fig. 1 et 2. Sur la fig. 1, on voit à la partie supérieure de la machine un organe de sup port, dont. une partie 79 est un panneau ver tical déporté en arrière de la traverse 24, tandis qu'une partie 80, formant équerre avec l'autre et visible sur la fig. 2, supporte une chambre de projection 81, contenant la source lumineuse nécessaire à projeter les éléments de la composition typographique. Immédiate ment au-dessous de la partie 80 formant table se trouve un arbre rotatif 82 accouplé à un moteur 83.
Une plaque-mère 84, portant les caractères et galbée en forme d'arc, est sup portée par un cadre 85 qui est relié solidaire ment à un manchon 86, lequel coulisse sur l'arbre 82. Le mouvement du manchon denté est commandé par un pignon 88, monté sur l'arbre d'un moteur 87. Enfin, le cadre 85 porte, située tout à côté de la. plaque porte- caractères 84 et à sa gauche sur la fig. 2, une plaque perforée 89 servant au réglage final de mise en position de la plaque-mère pour pho tographier le caractère choisi.
La plaque-mère 84 comprend, disposées sur plusieurs rangées, un certain nombre d'évide ments rectangulaires dans lesquels sont rap portées des plaquettes 90, exécutées en ma tière transparente et sur lesquelles la forme précise de la lettre ou du signe à reproduire est. seule réservée , tandis que la surface res tante des plaquettes est. rendue opaque (voir fig. 2a). A titre d'exemple, on peut supposer que la plaquette portant la minuscule a est la première à droite de la rangée supérieure, et que tous les caractères placés au-dessous, sur le bord de la plaque, sont aussi des minus cules. La deuxième rangée peut être formée des majuscules correspondantes, puis la troi sième de chiffres et signes de ponctuation, etc.
Il y aura avantage à disposer trois autres ran gées pour les italiques, dont. la plus à droite sera composée d'italiques minuscules, celle venant ensuite de majuscules de même style, tandis que la rangée la plus à gauche de la plaque 84 comprendra. les chiffres, etc., égale ment. en italique.
La plaque de mise en position 89 est une plaque métallique ayant des dimensions à peu près égales à celles de la plaque 84 et qui est garnie de trous correspondant exactement. à l'emplacement, des plaquettes de caractères<B>90</B> de la plaque-mère. Lorsque le cadre 85 se met. dans une certaine position par l'action com binée des moteurs 83 et 87, position répondant au signal observé sur la bande 10, un électro aimant 91 est mis sous tension pour diriger vers la plaque 89 un pointeau 92 qui pénètre dans l'ouverture située en face ou à peu près en face, ce qui donne une mise en place défi nitive tout à. fait. exacte de la planche porte- caractères 84 pour un caractère donné.
Le mé canisme travaillant en relation avec l'électro aimant 91 et le pointeau 92 comprend un in terrupteur 93 placé sur le levier déplacé par l'électro-aimant. Cet interrupteur est ouvert en temps normal et, après la pénétration du pointeau 92 dans la plaque 89, l'électro-aimant 91 continue d'agir en refoulant un ressort 94 pour fermer l'interrupteur 93; celui-ci envoie le courant dans un autre électro-aimant 95, faisant fonctionner l'obturateur de la chambre de projection, et le caractère sélectionné est ainsi projeté sur la surface sensible. Voir à ce sujet les fig. 1. et 5.
La plaque-mère portant les caractères transparents se déplace sous une chambre à lumière 96, munie d'un condensateur où la lumière redue de la partie 81 se concentre, afin de projeter l'image du caractère choisi, cette projection ayant lieu à travers un souf flet 97, un obturateur et une lentille de pro jection située dans une partie 98, comme on le voit sur la fig. 1. On remarquera que la partie de l'appareil renfermant l'obturateur et l'objectif se trouve directement au-dessus de la portion du support 31. sur laquelle se trouve la feuille sensible à. la lumière.
Le boîtier renfermant. l'objectif de projec tion et l'obturateur, numéroté 98, repose sur une plaque 99 qui est fixée aux extrémités inférieures de deux crémaillères 100, guidées dans des tubes 1.01 suspendus à la plaque 24. Ces crémaillères sont man#uvrées par des pi gnons 100 , montés sur un arbre actionné soit par un moteur 1.02, soit à l'aide d'un bouton moleté 102 . Le déplacement vertical de l'ob jectif dans le boîtier 98 modifie la grandeur de l'image du caractère s'imprimant sur le papier photographique, ainsi qu'il est bien connu des professionnels. Certains organes du système de projection, tels que l'objectif, le mécanisme de l'obturateur, etc., ne sont pas figurés ici.
<I>Mécanisme de commande de la</I> justification,. Le mécanisme de mise en position de la butée 78 est vu schématiquement, dans la fig. 1, au-dessus du mécanisme faisant tourner la vis 27 lorsque les appareils sont actionnés par le passage d'un signal d'espacement porté sur la bande. La représentation, nous le répé tons, est toute schématique, et il n'est pas né cessaire que la disposition soit exactement conforme à celle que montre la fig. 1.
Sur la fig. 5, la bande enregistrée 10 se présente dans la position où la barre de justi fication 20 est en place pour provoquer le déclenchement des commandes réglant la si tuation de la butée 78, en vue de mesurer les espacements et d'obtenir la justification de la ligne. La butée 78 peut se déplacer verticale ment sur un système à coulisse comprenant une lame transparente 103 dont la pàrtie 104 est peinte en noir, la partie supérieure étant réunie à un manchon fileté intérieurement<B>105</B> qui comprend une partie de la coulisse, celle-ci travaillant sur un arbre fileté 106 d'un mo teur diphasé bipolaire de type spécial 107.
La coulisse présente des ailes latérales 108, cou lissant dans des rainures verticales pratiquées dans le bâti, mais on peut prévoir d'autres systèmes de guidage.
Une source lumineuse électrique est placée dans une enveloppe 109, directement entre la bande enregistrée 10 et la lame 103, et face aux côtés opposés de la bande et de la lame sont disposés deux tubes électroniques 21 sen sibles à la lumière et remplis de gaz, tubes de modèle connu, par exemple RCA N 923. La boîte à lumière 109 et les tubes 21 présentent des écrans<B>110</B> ne laissant passer la lumière qu'à travers des fentes verticales concordantes. Comme les rayons atteignant les deux tubes 21 proviennent de la même source, située dans l'enveloppe 109, la comparaison entre la barre de justification 20 et l'étalon 104 pourra être effectuée de manière très précise.
Les tubes 21 font partie d'un circuit élec tronique comprenant une paire de tubes Thy- ratron 111, un transformateur 112, un con densateur 113 et des résistances variables 114 et 115. Ces résistances servent à équilibrer les tubes 21 qui sont respectivement connectés aux Thyratrons<B>111,</B> comme l'indique le schéma; ces tubes 21 sont réunis tous deux ensemble au transformateur 112, au condensateur 113 et à l'un des deux conducteurs d'alimentation 116.
Le courant alternatif parvient au groupe de commande par les lignes 116, d'où la pre mière phase passe directement au moteur 107; toutefois, celui-ci est contrôlé par le courant de deuxième phase du transformateur 112, dont un des circuits comprend un condensa teur 117 envoyant le courant au moteur 107 avec un décalage de phase de 90 degrés; le courant sortant du transformateur 112 est monophasé, mais décalé de 90 degrés.
Lorsque, au cours du déroulement, de la bande dans la machine, la barre de justifica tion 20 vient se placer entre les fentes de la chambre lumineuse 109 et du tube 21, la quan tité de lumière passant au-dessus de la barre est enregistrée par le tube 21, qui fait agir le Thyratron 111 inférieur, pour actionner le moteur 107 et amener ainsi la barre opaque 104 à la même hauteur que la barre 20 ou, du moins, à une hauteur telle qu'il passe au- dessus des deux barres la même quantité de lumière. Lorsque le moteur s'arrête, l'équi libre étant réalisé, le réglage est terminé et la butée 78 est en position correcte pour con trôler l'espacement dans la ligne de texte qui suit la barre 20.
Schéma <I>des</I> connexions <I>et mode de</I> fonctionne ment<I>des appareils de la</I> machine.
Le schéma de la fig. 5 a été établi en vue de montrer la disposition générale des circuits et d'exposer le fonctionnement des divers or ganes de la manière la plus simple possible; au lieu de tracer tous les conducteurs réunis à la source de courant, on a donc placé des signes + en différents points, pour indiquer que ces points sont alimentés en continu, et les symboles habituels de mise à la. masse sont. également. portés en divers endroits du schéma..
Lorsqu'on enclenche l'interrupteur princi pal, non figuré sur ce schéma, les appareils sont réunis au courant continu, et le moteur 13 se met en marche pour que la bande se déroule et passe dans la machine comme le montre la fig. 1. Considérant maintenant la fig. 5, on voit qu'au moment de l'enclenche ment général, le moteur 13 est. mis sous cou rant par les contacts de droite d'un relais polarisé 120.
La marche de la bande a lieu ici perpendiculairement au plan de la figure et vers l'observateur; au moment où la barre de justification 20 arrive entre la. chambre lumi neuse 109 et le tube sensible 21 de droite, le contact 9 capte le signal de justification 7.9 et ferme un circuit conduisant le courant, par un fil 121, à la plaque 11 sur laquelle glisse la bande, puis à un interrupteur 122, à un fil 123 et à Lui électro-aimant 124 qui, à l'aide d'un ressort de rappel 125, actionne un con tacteur à encliquetage 126.
Ce dernier est gui dans la position où il maintient le relais pola risé 120 en état d'alimenter le moteur 13, et lorsque l'électro-aimant 124 vient en excita tion, le contacteur 126 est actionné et modi fie de relais polarisé 120, le courant passant alors par les contacts de gauche et un fil 127 pour alimenter un moteur 128 qui actionne une came faisant ouvrir l'interrupteur 122 et fermant le circuit sur un fil 129 qui mène à la lampe de la chambre 109.
On observera. que le renversement. du relais polarisé 120 arrête le moteur 13, qui reste inactif pendant que le moteur 128 fait un tour complet et referme l'interrupteur 122, ce qui réexcite l'électro-aimant 124 et renverse le contacteur 126 et le relais 120, d'où la remise sous courant du moteur 7.3 et l'extinction si multanée de la lampe dans la chambre lumi neuse 109.
Durant le moment où la lampe est allumée clans la chambre 109, le mécanisme électro nique précédemment décrit. règle la position de la. barre noire 104, de manière qu'elle cor responde à la barre de justification ou de me- surage d'espacement 20 portée sur la bande 10, ce qui assigne à la. butée 78 la position convenable.
Quand la. lumière s'éteint dans la chambre 109, le dispositif sensible aux rayons lumineux reste inactif et le moteur 107 ne travaille plus, si bien que la. pièce filetée 106 maintient la butée 78 en position fixe pen dant que s'effectue la composition de la ligne d'impression; on comprendra aisément qu'au cours de la composition d'une telle ligne, plu sieurs espaces entre mots pourront être me surés d'après la position prise par la butée 78.
Le régime du moteur 128 est tel qu'un tour complet. suffit à donner l'amplitude maximum au mouvement de la barre 104. lie mécanisme électronique et, les tubes sensibles à la. lumière sont établis et disposés pour équi librer les bandes lumineuses passant au-dessus des barres 20 et 104. Toute différence dans ces bandes lumineuses met en action le mo teur 107 pour rétablir l'équilibre entre les bandes reçues par les tubes 21. Durant. l'opé ration de mesurage de la. lumière, le moteur 13 est à l'arrêt et. la. bande enregistrée 10 reste immobile.
En plus de ce que l'on vient de dire, le signal de justification 19 provoque l'excita tion de l'électro-aimant 45, pour dégager le levier de frein 43, et supprime le courant dans l'embray age 46, ce qui permet au res sort d'horlofl-erie 41 de se dérouler et d'im primer à. la. vis 27 le mouvement propre à faire revenir la table 28 tout à fait à gauche de la fig. 1, afin que la composition d'une nouvelle ligne de texte puisse commencer.
L'électro-aimant 45 est réuni au fil 121 et à, l'alimentation de courant., comme le montre la fig. 5. Normalement, le courant passe dans l'embrayage 46, de façon que la vis 27 soit immobilisée pendant le temps où elle ne doit pas travailler, toutefois, le courant appliqué à l'embrayage 46 est coupé par excitation d'mi électro-aimant 130, réuni à. la source de cou rant et. an fil 121 par un branchement 131.
Lorsque cet électro-aimant est. mis sou, ten sion, il ouvre un interrupteur 132 monté sur un fil 133, lequel mène à un relais polarisé 134 dont. les connexions desservent les deux em brayages 46 et 68 faisant fonctionner lavis 27. Lorsque le relais polarisé 120 est renversé de nouveau pour reprendre la position que montre la fig. 5, après réglage de 1a butée 78, la bande continue à se dérouler jusqu'à ce que le signal<B> A </B> passe devant la rangée des contacts.
On voit, à. droite de la barrette 14 portant. les contacts numérotés de 1 à 9 in- clus, les raccordements conduisant à. divers électro-aimants commandant. des interrup teurs d'après le tableau suivant: Le contact de signal 1 est relié à un électro-aimant la qui commande un relais 135 ayant une lame mobile et deux contacts.
Le contact de signal 2 est relié à un électro-aimant 2a., faisant fonctionner un relais 136, composé de deux interrupteurs branchés sur les contacts du relais 135. Cha cun de ces interrupteurs possède deux contacts.
Le contact de signal 3 est relié à. un électro aimant 3a. qui commande un relais 137 com posé de quatre interrupteurs numérotés de 1 à 4, ayant chacun deux contacts, chaque lame d'interrupteur étant réunie à un des contacts du relais 136.
Le contact de signal 4 est relié à un élec tro-aimant 4a. qui actionne un relais 138 com posé d'interrupteurs numérotés 1 à - 8, réunis aux contacts du relais 137.
Le contact de signal 5 est relié à des élec tro-aimants 5a et. 50 qui fonctionnent en parallèle. L'électro 5a commande un relais 139 dont les interrupteurs, numérotés de 1 à. 8, sont respectivement réunis aux contacts des interrupteurs N s 1 à 4 du relais 138. L'électro 5b commande un relais 140 dont les interrupteurs, numérotés de 1 à 8, sont res pectivement réunis aux contacts des interrup teurs N 8 5 à 8 du relais 138.
Le contact de signal 5 serait disposé de même fa@pn si un seul électro-aimant était utilisé pour com mander 16 interrupteurs qui seraient reliés aux 16 contacts des huit interrupteurs du relais 138.
Le contact de signal 8 fait fonctionner un électro-aimant 8a.
Le contact de signal 6 est relié à un élec tro-aimant 6a, et lorsqu'il capte un signal d'annulation porté sur la bande enre!#istrée, il. actionne ledit électro-aimant. 6a afin de mettre hors circuit les électron la à 5a inclu sivement et l'électro 8a.
Le contact de signal 7 est relié par un fil 141 à un côté d'un relais inverseur de pola rité 142. Lorsque la bande porte un signal faisant agir le contact 7, le relais 142 change la polarité des moteurs 56 et 8 7 de 180 de grés, ce qui place le tambour à ergots et la plaque-mère des caractères dans la situation voulue pour composer non plus en italiques, mais bien en petits caractères standard .
Sur .la fig. 5, tous les interrupteurs et relais sont vus dans leurs positions normales, les éléments mobiles ayant été placés en ces positions par les moyens habituels. On notera, par exemple, que l'on voit les lames des re lais 135 à. 140 portant. chacune contre un des deux contacts du relais, mais que ces lames viendront porter contre l'autre contact lors que le relais sera excité.
Dans les relais :1.35 et<B>137,</B> les lames de contact. sont vues diri gées vers les électro-aimants, trais il est évi dent qu'au moment de l'excitation, les con tacts sont renversés par des moyens connus et non figurés ici; on n'a. nullement tenté de représenter sur la figure toutes les connexions pouvant être établies pour tous les signaux mettant en jeu les relais 135 à 140, et il a paru suffisant, pour illustrer le présent exem ple, d'indiquer les connexions relatives à la réception des signaux des lettres a , < :n et d .
Etant donné que chaque signal complet. de caractère porté sur la bande 10 contient un signal à longue perforation, les appareils actionnés par ce dernier signal seront décrits en premier lieu, avant de passer aux circuits et appareils mis en jeu par les éléments com plémentaires du signal a . Le contact de signal 8, tel qu'on le voit ici, actionne l'élec- tro-aimant 8a commandant tus relais 143 muni de contacts 1, ? et 3, et tait dévier la partie mobile de ce relais de manière à réunir les contacts 1 et 2.
Le courant passant par le contact 1 se dirige alors vers un relais pola risé 144 et provoque l'ouverture de sori. inter rupteur 1 en même temps .que la fermeture de son interrupteur 2. Au même instant, dans le relais 143, le courant venant de .la lame mobile passe par le contact. 2 et un fil 145 pour aller au relais 131, lequel est renversé sur le contact 2; cette opération fournit le courant à l'embrayage électromagnétique 46.
Lorsqu'après l'avance de la bande 10, le circuit passant. par le contact de signal 8 a été coupé, la partie mobile du relais 113 re vient à la position normale vue sur la fig. 5 en donnant passage au :courant par le contact 3 pour l'envoyer au contact 2 du relais 141 et, par suite, à l'embrayage magnétique 59, ce qui fait tourner le bras 60 dans le sens des aiguilles d'une montre.
Le mouvement de ce bras fait ouvrir l'interrupteur 63 en dés- excitant de ce fait l'électro-aimant 58, et pro voque la fermeture de l'interrupteur 62 ainsi que le renversement du relais 141, l'interrup teur 2 de ce dernier étant alors ouvert, tan dis que l'interrupteur 1 est fermé; cette opé ration déplace le bras 47 en l'obligeant à rencontrer l'ergot 50 de la lettre a , et cause la désexcitation de l'embrayage 59 en même temps que l'excitation de l'embrayage 46, ce dernier recevant le courant par le relais 144, les fils 146 et 147, le contact 2 du relais 13-1, le fil 133 et l'interrupteur 132 relié à l'ali mentation.
Au moment où l'embrayage 59 cesse d'être sous courant, le ressort de rappel du bras ramène ce dernier à la position normale, ce qui cause la fermeture de l'interrupteur 63 qui met sous courant l'électro-aimant 58; celui-ci agit sur le bras 17 de l'embrayage 46 pour faire tourner la. vis<B>2</B>7 d'une manière correspondant a-Li caractère a>> qui a été im primé sur la feuille sensible portée par la table 28.
Le signal pour la lettre a déclenche également l'action des contacts de signaux 4 et 5, en même temps que celle du contact 8. Donc, au moment où ont. lieu les opérations relatives à ce dernier contact, les électro- aimants 4cc, 5a et 5b sont mis sous tension et font basculer les interrupteurs des relais <B>138,</B> 139 et 1-10. Le courant se dirige du con ducteur d'alimentation sur l'interrupteur du relais<B>135</B> et, par les contacts donnés aux relais 136 et 137, puis l'interrupteur 3 du relais 138,
l'interrupteur 5 du relais 139 et le fil 118, vers les moteurs répétiteurs de po sition 52 et 83 qui, respectivement, font tour ner le tambour à ergots 49 pour mettre en position l'ergot a , et la plaque à caractères pour mettre également en position la lettre a. en vue du mesurage et de la photogra phie. Ces opérations sont naturellement ter minées, tout, comme sont déconnectés les con tacts de signaux 4 et 5, avant que soit. d6con- necté .le contact de signal 8, afin d'obtenir la séquence convenable des mouvements graduels telles qu'on l'a exposée en considérant les fig. 1 à 5.
I1 est. évident que les moteurs 56 et 87, dont. l'action détermine les rangées de carac tères qui seront utilisées, seront mis en mar ehe par les signaux respectifs indiquant les minuscules ordinaires, les majuscules ordi naires, les chiffres ordinaires, les minuscules italiques, les majuscules italiques et les chif fres en italique; donc, aussi longtemps que servira seule la rangée de caractères minus cules ordinaires, les moteurs 56 et. 87 ne fonc tionneront pas.
Il paraît. avantageux de faire correspondre les rangées horizontales d'ergots du tambour 49, en partant du bas, aux six rangées de plaquettes-caractères placées sur la plaque 84, en allant de droite à gauche. Les moteurs répétiteurs de position 56 et 87 sont donc disposés de faon telle que lorsqu'ils sont mis en une certaine position par le relais 142, ils régissent. la mise en place pour les trois pre mières rangées, tandis que lorsqu'ils sont dé calés de 180 par l'effet, du même relais, ils disposent le tambour à ergots et. la. plaque à caractères pour les caractères des trois ran gées suivantes.
On notera que le relais 112 est. prévu pour l'envoi du courant dans l'une ou l'autre des deux directions vers les moteurs 56 et 87, car les contacts 1 et. 2 sont alternativement réunis soit à la. source de courant, soit. à la masse, ainsi que l'indique le schéma, chacun de ces contacts conduisant, d'autre part, aux moteurs 56 et 87. Dates l'une des positions, le courant se dirige par le contact 1 vers les moteurs 56 et 87, d'où il revient à la masse par le contact. 2; lorsque des caractères itali ques sont signalés sur la bande 10 au moyen du signal spécial, celui-ci actionne les contacts 2, 4 et 5 et provoque ainsi l'envoi de courant.
depuis l'interrupteur 1 du relais 139, par le fil 149, jusqu'au relais polarisé, inverseur de polarité, 142, qui est, renversé, si bien que les moteurs 56 et 87 mettront en fonction les rangées d'italiques du tambour à ergots et de la plaque à caractères.
La fig. 5 montre les connexions pour les différentes rangées d'ergots et de caractères choisies par les moteurs répétiteurs de posi tion 56 et 87. Si l'on suppose que le relais 142 est dans la situation concernant, le ser vice des trois premières rangées de caractères, c'est-à-dire de celles contenant les caractères ordinaires , le signal de minuscules , 2 et 4, envoie le courant, comme on peut. le voir, aux relais convenables -et. au fil 150 reliant les bornes centrales inférieures des moteurs 56 et 87 à l'interrupteur 1 .du relais 139;
si, par contre, un signal majuscules apparaît sur la bande, signal 1, 3, 5, le courant se dirige par les relais convenables à la ligne 151, allant de l'interrupteur 7 du relais 140 aux moteurs 56 et 87. Le signal des majus cules agit. de même sur l'une ou l'autre des rangées, ordinaires ou italiques, c'est-à-dire quelle que soit la position des moteurs.
S'il s'agit. d'imprimer des chiffres, le si gnal chiffres , 1, 4 et 5, apparaît en avance sur la bande et le courant se dirige par les relais convenables, parmi lesquels l'interrup teur 5 du relais 140, et par le fil 1.52, aux moteurs 56 et 87, afin de faire sortir les ran gées de chiffres tant. sur le tambour à ergots que sur la plaque à caractères. On compren dra que les signaux indiquant minuscules , majuscules et chiffres sont valables pour les deux positions des moteurs 56 et 87, ces positions étant déterminées par le relais 142.
Chaque fois qu'apparaît sur la bande 10 le signal d' espacement 2, 3 et 4, les con- tacts correspondant entrent en action et le courant est. envoyé vers les interrupteurs appropriés des relais 1.35 à 140, pour que soit mis sous tension, par le troisième interrup teur du relais 139 et le fil 153, un électro aimant 154, lequel commande un interrup teur double directement réuni à la, source de courant, comme le montre la fig. 5.
Un bran chement 155, allant du fil 153 au moteur 83, sert à donner la position neutre ; il peut y avoir dans toute rangée de caractères de la plaque 84 un espace vide ou neutre, tel qu'aucun caractère n'est alors photographié.
Lorsque l'électro-aimant 154 est mis sous tension, les interrupteurs 1 et 2 changent de position, afin que le courant. passe de l'in terrupteur 2, par un fil 156, au relais pola risé 134 et l'inverse, ce quia pour effet de désexciter l'embrayage 46 pour laisser revenir la vis, et de former un circuit entre le fil d'alimentation 133 et le relais polarisé 157. En même temps, le courant est envoyé de l'interrupteur 1 du relais 154 au relais pola risé 157, pour fermer l'interrupteur 2 de ce dernier et former un circuit. pour l'em brayage 71.
Lorsque la bande avance de nouveau, ce qui coupe les :contacts relatifs au signal d'es pacement., l'électro-aimant 154 est mis hors circuit et le courant est. envoyé par ce relais vers le fil 158, l'interrupteur 2 du relais 157 et le fil 159, pour mettre sous tension l'em- braya.ge 71; l'entraînement est immédiat et le bras 70 se déplace dans le sens des aiguilles d'une montre, le contact 72 s'ouvrant alors, tandis que l'électro-aimant 76 est coupé et que les leviers 69 et 77 tournent en sens inverse du bras 70, jusqu'au moment où le bras 77 touche la butée 78.
Ce mouvement cause la fermeture de l'interrupteur 74 situé sur le bras 70, et ledit interrupteur, recevant le cou rant du relais 154 par un fil 160, le dirige dans un fil 161 pour effectuer le renverse ment du rél.ais polarisé 157 et fermer son interrupteur N 1. Ceci met sous tension l'em brayage 68, par un courant venant de la ligne 133, par le relais 134 et le fil 162, et la vis 27 peut donc être entraînée. L'opéra tion suivante comprend Vouverture de l'in- terrupteur 74 et la. fermeture du 72, lorsque le bras 70 revient en arrière par l'effet de son ressort.
La fermeture de l'interrupteur '812 envoie le courant dans l'électro-aimant 76 qui repousse le levier 69 contre la butée 75, la vis 27 étant alors entraînée et faisant mou voir la table 28 d'une distance égale à l'épais seur d'un espace justifié.
On a. décrit ci-dessus le fonctionnement des appareils en réponse au signal de la lettre a . Lorsque le signal n (1 et 5) apparaît, les contacts correspondants .,ont mis à. la masse formée par la plaque 11, et le courant parvenant aux interrupteurs -utiles des relais 135 à 140 est dirigé de l'interrup teur 6 du relais 140, par le fil 163, aux mo- teut:s répétiteurs de position 52 et 83, afin que le tambour porte-ergots et la plaque porte-caractères prennent. les positions qui correspondent à. la lettre n . Le signal n comprend également la perforation longue qui actionne les autres appareils de la ma nière déjà décrite à propos de la lettre a .
L'apparition du signal de la lettre d , 3 et 5, actionne les contacts correspondants qui envoient. le courant aux interrupteurs convenables des relais 135 à 140 et. le diri gent de l'interrupteur 8 du relais 139 au fil 164 et aux moteurs 52 et 83, qui donnent. au tambour porte-ergots et à la plaque porte- caractères les mouvements nécessaires à la présentation correcte de l'ergot et de l'image représentant la lettre d .
L'obturateur de la chambre photographi que fonctionne lors de la mise sous tension de l'un quelconque des électro-aimants de signaux 1a à 5b, car on observera que l'interrupteur 6 du relais 139 (fi-. 5) est réuni en temps nor mal par le fil 165 à l'électro-aimant 91, pour que celui-ci reste sous courant.
Lorsque se pré sente une combinaison quelconque de perfora tions faisant agir les contacts de signaux 1 à 5, l'électro-aimant 91 est désexcité afin que la plaque porte-caractères soit rendue libre et puisse prendre une nouvelle position; après éloignement du signal, l'électro-aimant 91 est remis en circuit pour que le pointeau 92 fixe la plaque en position, et l'interrupteur 93 est fermé afin d'aetionner l'électro-aimant 95 de l'obturateur et d'obtenir la photographie du caractère choisi.
Au sujet de la. photographie de la ligne d'impression, il faut remarquer que la ligne doit commencer exactement au bord de la co lonne de texte portée sur la feuille sensible; en conséquence, on a disposé l'objectif de pro jection 98, les plaquettes à caractères 90 et le support 31 - sur la table 28 - de façon telle que la limite extérieure du premier caractère tombe juste au bord de la colonne, lequel est placé à droite sur la fig. 1.
Pour plus de commodité, chaque caractère ty pographique est considéré comme formé du caractère lui-même et cl'un petit espace vide de chaque côté, comme dans l'imprimerie. Les plaquettes de caractères sont donc, ainsi que les trous correspondants de la plaque 89, < lis pusés de manière que chaque caractère soit. in tégralement saisi par l'appareil, jusque et y compris la marge latérale, afin qu'il se place correctement contre le bord de la colonne ou contre un caractère précédemment photo graphié.
Lorsque le premier caractère a été photographié ou projeté sur la feuille sensible, la table 28 se décale de la. largeur exacte du- dit caractère, ce qui permet. au suivant de se placer exactement. contre lui, et ainsi de suite.
La plaquette de caractères 90, reproduite sur la fi-. 2" en prenant comme exemple le caractère I' , porte l'empreinte transparente du caractère afin que les rayons lumineux traversent ce caractère et en effectuent la transposition sur la feuille sensible, lorsque l'obturateur s'ouvre; le bloc-caractère recevant la lumière peut toutefois être coneu d'autre manière que celle indiquée à la fi_. 2a, et<B>il</B> est évident qu'au lieu de réaliser une photo graphie du texte en positif, on peut le faire en négatif.
Les dimensions des lettres qui sont repor tées par projection sur la feuille sensible doi vent être, de préférence, contrôlées, afin qu'elles correspondent au corps de caractère le plus courant pour nombre de travaux, mais on a déjà indiqué que l'on pouvait modifier ces dimensions, d'une part, en ajustant, la lon- gueur focale de la. chambre photographique à l'aide du moteur 1.02 ou du bouton 102a, et, d'autre part, en modifiant la course du bras de mesurage 47 à l'aide du moteur 66 ou du bouton de réglage 66a.. Pour le réglage ma nuel, on peut adjoindre aux crémaillères 100 une échelle graduée, comme le montre la fig. 1, et munir la butée 57 d'une graduation corres pondante.
Si l'on désire obtenir un contrôle automatique des dimensions des caractères par la bande enregistrée elle-même, celle-ci peut comporter un signal du même genre que celui qui sert à la justification, avec un trait d'une certaine longueur en rapport avec la dimen sion des caractères, et le réglage des moteurs de dimensionnement de caractères 66 et 102 se ferait par un mécanisme sensible à la lu mière, analogue au mécanisme entrant. en jeu pour la barre d'espacement.
Bien que l'on ait. décrit ici une forme d'exécution de la machine selon l'invention, en prévoyant l'emploi d'une bande sur laquelle les signaux sont enregistrés sous forme de traits perforés, il va de soi que l'on peut uti liser une bande portant des signaux imprimés ou d'un autre genre. On peut suggérer d'im primer des signaux sur un ruban transparent ou perméable à la lumière, ou d'appliquer de tels signaux avec certains corps conducteurs du courant. Les barres de signalisation, telles que la barre 20, peuvent aussi être réalisées (le diverses manières et mesurées par un méca nisme comparatif d'un autre modèle que celui figuré ici.
Il est possible, par exemple, d'ob tenir par la perforation dans le sens vertical ou horizontal d'une bande supposée opaque, une barre dont la mesure et la comparaison Mourront être effectuées par un dispositif sen sible à la lumière; la barre 20 peut également avoir une longueur exactement égale à. l'épais seur (le l'espace mesuré ou ayant. avec elle un rapport défini. La longueur de la. barre 20 doit être évaluée en partant du bord inférieur (le la bande.
II est entendu également. que la bande 10 peut comprendre d'autres signaux, hors ceux concernant les espaces et caractères et dont on a décrit le rôle. Il peut exister, par exemple, un signal lingot. actionnant les appareils pour donner un déplacement à la table 28, sans qu'il y ait aucune opération photogra phique, comme dans le cas d'un espacement, déjà examiné plus haut. Chaque rangée hori zontale du tambour 49 ou l'une quelconque des deux séries de trois rangées peut compor ter un ergot. spécial correspondant à l'épais seur du lingot; l'espace pris par un bloc ayant l'épaisseur de la lettre M , l'ergot 50 de cette lettre peut servir à déterminer le mouvement de la table 28.
On a déjà parlé du signal d'annulation à propos du travail du contact de signal 6. Dans la préparation de la bande enregistrée, il est avantageux que ce signal soit appliqué immé diatement au-dessous de la rangée verticale de perforations représentant le caractère à annu ler; graace à cette disposition, lorsqu'il se pré sente un signal portant cette perforation spé ciale faisant agir le contact. 6, l'électro-aimant 6a de la fi-. 5 est mis sous tension et coupe l'alimentation des appareils de photographie et de mesurage des caractères, qui ne fonc tionneront donc pas.
La fente concernant le contact 6 peut être plus longue que les fentes normales 1 à 5, et .dépasser légèrement celles-ci en avant et. en arrière, de manière que l'élec- tro-aimant 69 soit . excité en avance, et dés- excité en retard sur le temps d'opération des autres contacts.
Comme on l'a précédemment indiqué, les rangées horizontales d'ergots 50 correspon dant, prises de bas en haut, aux rangées de caractères de la plaque 84 prises de droite à gauche sur la fig. 2, il est bien évident que les moteurs 52 et 83 sont des répétiteurs de position pouvant avoir autant de positions dé finies qu'il y a d'ergots ou de caractères dans une rangée, c'est-à-dire un nombre au moins égal à celui de l'alphabet, complet, bien que l'on ait seulement indiqué quelques-unes de ces positions sur la fig. 5, pour les besoins de la description.
Il ressort. de la description précédente que le mécanisme actionné électriquement, destiné à faire tourner la vis 27 pas à pas en réponse à un signal de caractère, est tout à fait ana- loque à celui qui travaille sous l'effet du si gnal de justification d'espacement. En photo graphiant les caractères d'un certain mot, l'embrayage 46 reste normalement sous ten sion entre les opérations, afin d'aider à main tenir la vis 27 en position immuable pendant que les appareils travaillent par ailleurs.
Ce pendant, lorsque le relais 134 est renversé et passe à la position vue sur la fig. 5, c'est l'embrayage 68 qui retient la vis 27 en pé riode normale, c'est-à-dire immédiatement après que le signal de justification d'espace ment a mis en action les appareils pour faire tourner la vis 27.
La feuille sensible à la lumière peut être maintenue en position stable sur le support 31, pendant le fonctionnement, par tous moyens convenables; on peut aussi prévoir des moyens permettant de remplacer au fur et à mesure les feuilles remplies par de nou velles feuilles, et de faire revenir le support 31 à la position qu'il doit occuper pour com mencer une nouvelle page de texte. On sait aussi que l'on peut utiliser, au lieu de feuilles plates, une bande de surface sensible passant graduellement d'un rouleau à un autre au cours de la composition des lignes de texte.