Appareil assurant une exploration optique de messages. La présente invention a pour objet un appareil assurant une exploration optique de messages disposés sur des moyens porteurs de messages et pour transformer lesdits messages en ondes électriques.
Il est caractérisé par un mécanisme transporteur destiné à amener de faon continue au moins un moyen porteur de messages vers un endroit dudit appareil où il est exploré par -uni appareillage photoélec trique qui est agencé pour explorer chaque moyen porteur de message pendant un seul passage par ledit endroit et par des moyens pour transmettre les signaux produits par l'appareillage photoélectrique, par suite de l'exploration.
Il est évident que le passage mentionné ci- dessus peut s'exécuter par -Lui mouvement con tinu ou discontinu.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, des formes d'exécution de l'appa reil, objet de l'invention et des variantes de détail.
La fig. 1 est une vue de dessus d'un dis positif de fac-similé.
La fig. 2 est un profil de ce dispositif. La fig. 3 est un plan d'un détail suivant la ligne de coupe 3-3 de la fig. 2.
La fig. 4 est une vue de profil agrandie de l'organe indiqué par les flèches 4-4 sur la fig.-1.
La fig. 5 représente une coupe suivant la ligne 5-5 de la fig. 4, avec des dimensions exagérées permettant une meilleure compré hension.
La fig. 6 est une vue en bout de l'organe représenté à la fig. 5.
La fig. 7 représente une coupe transver sale suivant la ligne 7-7 de la fig. 2.
La fig. 8 est une coupe agrandie suivant la ligne 8-8 de la fig. 7.
La fig. 9 est une vue en bout du dispositif de la fis. 8.
La fig. 10 représente le mécanisme d'ex ploration optique du dispositif, partiellement sous forme schématique.
Les fig. 11 et 12 mettent en évidence l'uti lisation de tampons de support sur la courroie transporteuse.
La fig: 13 est un schéma des circuits de commande du dispositif de fac-similé de la fig. 1.
Les fig. 14 et 15 sont des vies détaillées montrant un télégramme respectivement dé veloppé et enroulé autour du cylindre d'ex ploration.
Les fig. 16 et 17 représentent deux réseaux comprenant deux cellules photoélectriques et pouvant être utilisés dans le mécanisme d'ex ploration optique, ces réseaux permettant l'in version et l'amplification des signaux.
Les fig. 18, 19 et 19a.représentent, schéma tiquement, trois exemples ,d'exécution d'une installation d'exploration optique utilisant une source lumineuse ponctuelle dont un détail apparaît sur la fis. 18a. Les fig. 20, 21 et 22 représentent trois for mes de régulateurs optiques pour ime cellule photoélectrique d'équilibrage.
Les fig. 23 à 26 représentent, d'une ma nière schématique, deux formes d'installations d'exploration agencées pour la projection, sur la surface à explorer, d'une image linéaire, au moyen d'une source lumineuse ponctuelle. Le bâti du dispositif de fac-similé est porté par une plaque de base 10 qui peut être une pièce moulée en aluminiiun. Un support creux ou boîte 12 (fig. 1), monté à l'une des extré mités de la plaque de base et fixé par des vis 13, porte une poulie 14 fixée sur un arbre 14'; une seconde poulie 15 est monté sur un arbre 15' porté par un montant 16, à l'autre extré mité de la plaque de base.
Les poulies 14 et 15 sont disposées en alignement horizontal, longi tudinalement à la plaque de base 10 et por tent une courroie transporteuse étroite 17, qui peut être -un mince ruban de métal en feuille, de toile métallique tissée, de tissu métallisé. Dans l'exemple particulier décrit ici, les deux poulies et la courroie doivent être en métal ou présenter, d'une autre manière, une conduc tibilité suffisante au point de vue électrique, comme il apparaîtra ci-après. L'une des pou lies, ici la poulie 14, est entraînée par un mo teur électrique 18 par l'intermédiaire d'un jeu d'engrenages convenables 19, 20, 21 (fig. 2), contenu dans la boîte 12 (fig. 1).
La fonction de la courroie 17, qui avance d'une manière continue à -une vitesse conve nable, est de faire passer les télégrammes dans l'appareil, en une suite ininterrompue, en vue de leur exploration successive. A cet effet, la courroie<B>17</B> est munie d'agrafes métallique élas- tiques22maintenant les télégrammes23en po sition sur la courroie. Il suffit de glisser le bord supérieur de la feuille de télégramme sous l'agrafe. Pour aider l'opérateur à centrer les feuilles, celles-ci sont munies d'un repère 24 au milieu de leur bord supérieur, comme in diqué sur la fig. 14.
En glissant ledit repère sous l'agrafe, l'opérateur sait que la feuille est en position correcte sur la courroie. Les agrafes 22 sont espacées le long de la cour- roie, de telle manière qu'un intervalle étroit 25 sépare les feuilles adjacentes.
Aux fig. 1 et 2, le brin supérieur de la courroie 17 se déplace de droite à gauche, de sortë que l'alimentation du dispositif, se fait à son extrémité de droite et le retrait des feuilles à l'extrémité de gauche. A l'extrémité d'alimentation du dispositif, la courroie étroite 17 passe entre deux plaques rectangu laires 26 qui sont espacées pour ménager une fente 27 pour la courroie. Les plaques 26 sont portées par deux montants en forme de<B>U,</B> 28 et 29, montés sur la plaque de base 10. Les dites plaques servent de table fixe pour sup porter les télégrammes lorsque la courroie les entraîne vers la position d'exploration.
La surface supérieure de la courroie est sensible ment au même niveau que la surface supé rieure des plaques 26 (fig. 7), de sorte que les télégrammes reposent à plat et glissent facilement sur les plaques.
Un cylindre ou tambour creux fixe 30 est porté longitudinalement au-dessus de la cour roie 17 pour maintenir les feuilles à, la posi tion d'exploration. Dans le cas présent, ledit cylindre est fixé au boîtier 31 à l'aide de vis 32 qui pénètrent dans la paroi extrême 33 du cylindre, comme représenté sur la fig. 2. De cette manière, le cylindre 30 se prolonge axialement à partir du boîtier 31 qui contient certaines parties du mécanisme d'exploration optique, comme il sera exposé en temps voulu. Le boîtier 31 est fixé au sommet d'un mon tant 34, à l'aide de vis 35 (fig. 1) et le pied dudit montant est fixé à la plaque de base 10, à l'aide de vis 36. <I>Le chariot</I> d'exploration.
Deux plaques pliées à l'équerre 37 et 38 sont montées sur la plaque de base 10 et por tent deux tiges-guides 39 alignées verticale ment. Lesdites tiges-guides portent, elles- mêmes, un chariot d'exploration indiqué dans son ensemble par le signe de référence SK. Les différentes parties du chariot d'explora tion sont montées sur un bâti en forme de<B>U,</B> 40, qui glisse le long des tiges fixes 39 sui vant une longueur de course déterminée entre les plaques espacées 37 et 38.
Le chariot est entraîné de droite à gauche sur la fig. 2 par un arbre fileté 41 qui s'étend entre les pla ques 37 et 38 et qui est relié en permanence au moteur 18 par des engrenages 42 et 43 mon tés respectivement sur l'arbre moteur et sur l'arbre fileté. L'autre extrémité de l'arbre 41 porte la vis sans fin 19 actionnant la poulie 14 et la courroie 17, comme déjà mentionné.
On considérera maintenant la fig. 3. Le bâti 40 porte un demi-écrou 44 qui est norma lement maintenu en contact avec l'arbre fileté 11, par l'extension d'un ressort à boudin 45. Le demi-écrou 44 est libéré de l'arbre fileté par un électro-aimant 46 qui est monté sur une équerre 47 fixé au bâti 40.
Lorsque l'électro-aimant 46 est excité, son noyau mobile 46' écarte de l'arbre fileté le demi-écrou 44 fixé audit noyau. Lorsque l'électro-aimant est désexcité, le ressort 45 engage instantanément le demi-écrou avec l'arbre fileté. Le réglage dans le temps du fonctionnement de l'électro-aimant 46 de commande du demi-écrou sera expliqué lors de la description des circuits de commande de la fig. 13. Un ressort à boudin de rappel 48 est fixé à l'une de ses extrémités à un bras latéral ou prolongement 49 de la plaque 38 et à son autre extrémité au bâti glissant 40.
Lorsque le demi-écrou 44 est libéré, le ressort 48 ramène rapidement le chariot d'explora tion à sa position initiale, comme représenté sur la fig. 2. Si on le désire, un second ressort de rappel peut être utilisé de l'autre côté du bâti 40 du chariot pour assurer un fonction nement sans heurt. Des blocs de caoutchouc 49' disposés sur les tiges-guides 39 constituent des butées d'arrêt silencieuses pour le chariot. Les bras latéraux verticaux du bâti en<B>U</B> 40 portent, à leur extrémité supérieure, une tige 50 sur laquelle deux bras ou mâchoires iden tiques 51 pivotent entre deux colliers fixes 50' (fig. 2).
Chacun desdits bras comporte un manchon 51' pour déterminer une surface porteuse appréciable et les deux bras sont maintenus centrés sur la tige 50 par les col liers fixes 50' disposés de part et d'autre des manchons, Comme on peut le voir sur la fig. 7, la tige 50 est située au-dessous du cy lindre d'exploration 30 et dans le même plan vertical que l'axe dudit cylindre. Les bras 51 s'étendent dans des directions opposées en s'incurvant vers le haut à leur extrémité libre qui porte une bande flexible 52. Ladite bande peut consister en une matière textile conve nable quelconque, en cuir mince et souple ou en tissu de fil métallique fin; elle est suffisam ment large pour recevoir un télégramme.
Une méthode pratique de montage de la bande 52 sur les bras 51 est représentée sur les vues agrandies des fig. 8 et 9. Chacun des dits bras comporte à son extrémité un court manchon 53, à l'intérieur duquel une tige 54 est fixée; et ladite tige porte deux rouleaux 55 de part et d'autre du manchon 53. Les extrémités de la bande 52 sont rabattues sur les rouleaux 55 de chaque bras et maintenues en place par des organes convenables 56 qui peuvent consister en une ligne d'aeillets, de rivets ou en une couture. Les rouleaux 55 ont le même diamètre que le manchon 53; de sorte que la bande est unie et ininterrompue le long de l'extrémité fixée.
Une petite partie centrale de chaque extrémité de la bande 52 est décou pée, comme indiqué en 57, sur la fig. 8, pour ménager le passage des bras 51.
La fonction de la bande flexible 52 est d'enrouler un télégramme autour du cylindre fixe 30 et de l'entraîner longitudinalement en vue de l'exploration. g cet effet, les bras pi votés 51 sont reliés à un dispositif d'actionne- ment automatique. Un électro-aimant 58 (voir fig. 7) monté sur l'élément de base du bâti en forme de<B>U</B> 40 et le noyau mobile 59 dudit électro-aimant est relié à deux bielles 60 par un axe 61. Lesdites bielles sont reliées à leur extrémité supérieure aux bras 51 par des axes 62 qui sont disposés de part et d'autre de la tige de support 50.
Un ressort à boudin, travaillant à l'extension 63, entoure le noyau mobile 59 et tend normalement à faire monter les bras vers le haut jusqu'à la position de fermeture, comme indiqué par les lignes en trait interrompu 51'. Ce mouvement ne se produit que lorsque l'électro-aimant 58 est désexcité. Lorsqu'il est excité, il attire son noyau mobile vers le bas et les bras 51 sont écartés et développent la bande 52 qui de vient ainsi étendue en position horizontale à plat, comme indiqué sur la fig. 7. On peut voir ainsi que les bras 51 fonctionnent comme une paire de mâchoire qui se ferment et s'ou vrent alternativement pour enrouler ou d6ve- lopper un formulaire de télégramme.
Le support 28 qui chevauche la plaque de base 10; porte deux pièces horizontales 64 supportant deux plaques 65 métalliques arti culées de part et d'autre de la bande flexi ble 52. Etant donné que les articulations des deux plaques sont identiques, il suffit de dé= crire l'une d'elles. Aux fig. 4, 5 et 6, on cons tate que chacune des pièces 64 est fixée à l'une de ses extrémités sous l'entretoise 28' d11 sup port 28 par des vis verticales 66, qui pénè trent également dans l'extrémité adjacente de la plaque 26.
La pièce 64 comporte deux pla quettes verticales 67 et 68 qui portent une tige fixe<B>69</B> portant elle-même un manchon tournant 70. La plaque 65 est enroulée à l'un de ses bords pour constituer une partie tubu laire 65' formant charnière dans- laquelle le manchon 70 est adapté et forme un pivot pour la plaque. Il est indifférent que le man chon 70 reste fixe ou tourne avec la plaque. Une partie du manchon 70 est amincie de manière à former avec la partie tubulaire un logement annulaire 71 qui contient un ressort à boudin 72. L'une des extrémités 73 dudit ressort s'appuie ,sur la plaque 65 et son autre extrémité 73' est reliée à un prolongement latéral 74 de la pièce 64.
Le ressort à boudir_ 72 tend à maintenir la plaque 65 en position horizontale contre la partie supérieure du prolongement 74 qui joue le rôle de butée d'arrêt. Il est préférable de disposer d'une butée d'arrêt 74 pour chaque côté de la pla que, comme représenté sur la fig. 4.
Lorsque les bras (ou mâchoires) 51 sont maintenus ouverts par l'excitation de l'élec- tro-aimant 58, la bande flexible 52 est étendue à plat et passe sous la courroie 17 et sous les plaques articulées 65, comme représentée sur la fig. 7. La bande 52 est alors en position pour recevoir les formulaires de télégrammes 23, au fur et à mesure que la courroie, qui se déplace lentement, les entraîne. Les feuilles passent sans heurt des plaques fixes 26 aux plaques articulées 65 qui peuvent être à un niveau légèrement inférieur auxdites plaques 26.
Lorsque la première feuille de télégramme à explorer est alignée avec le cylindre fixe 30, comme indiqué en 23c,, sur la fig. 2, ladite feuille repose entièrement au-dessus des mâ choires ouvertes 51., les parties latérales de la feuille reposant sur les plaques 65. Cette dis position ressort clairement, de l'examen de la fig. 7. Lorsque l'électro-aimant 58 est dés- excité, le ressort à boudin 63 ferme instanta nément les mâchoires 51. et la bande 52 en roule la feuille, qui est maintenue par lesdites mâchoires autour du cylindre 30, en vue de l'exploration.
Le mouvement de fermeture des mâchoires 51 fait automatiquement basculer les plaques articulées 65 vers le haut en les écartant, comme indiqué en 65'. Dès que les plaques 65 sont dégagées des mâchoires de fermeture, elles reviennent brusquement à leur position normale pour recevoir le formu laire de télégramme suivant.
La bande 52 maintient le télégramme en roulé en contact avec le cylindre 30 sur toute sa périphérie, de sorte que la feuille forme un tube creux en vue de l'exploration inté rieure. Cette forme tubulaire ou cylindrique de la feuille 23 sur le cylindre 30 ressort clairement de l'examen de la fig. 12. Pour permettre le passage de la courroie 17 à proxi mité immédiate sous le cylindre 30, celui-ci est muni d'une fente longitudinale 75 à sa partie inférieure, ladite fente ayant pour but de laisser passer les agrafes 22.
Le brin infé rieur de la courroie 1.7 passe à travers des ouvertures 76 de la plaque en<B>U</B> 40 du chariot d'exploration SK. Les bielles 60 sont d'une forme telle qu'elles ne gênent pas le mouve ment de la courroie, qu'elles soient à leur po sition supérieure ou inférieure.
Comme la courroie 17 a une largeur qui est très étroite comparée à la largeur maxi mum que peuvent avoir les formulaires de télégramme dans certains cas, on peut fixer des morceaux de feutre ou de caoutchouc, 77 rectangulaires, à la courroie 17 pour recevoir les formulaires de télégrammes 23, comme in diqué sur les fig. 11 et 12. Lesdits morceaux, qui sont montés sur la courroie à des inter valles réguliers à l'aide de rivets ou d'#illets 78, facilitent le transport des formulaires de télégrammes et sont rabattus sur les formu laires lorsque les mâchoires 51 sont fermées autour du cylindre 30.
Les agrafes 22 sont utilisées simultanément avec les tampons pour maintenir les feuilles sur ceux-ci. Lorsque la courroie 17 est munie de morceaux de feutre ou de caoutchouc 77, le dispositif est conçu de manière à permettre le passage de ceux-ci.
On comprendra que le terme courroie est utilisée ici dans l'acception la plus large couvrant,> non seulement une bande flexible sans fin, mais, encore tous types de dispositifs convoyeurs fonctionnant comme une courroie pour transporter les feuilles successivement jusqu'à la position d'exploration. Par exem ple, la courroie pourrait consister en une série de petites plaques, chacune d'elles peut rece voir un télégramme et elles sont articulées ensemble ou disposées d'une autre manière quelconque permettant leur déplacement sui vant -un parcours continu. Dlécanisme d'exploration <I>optique.</I>
Il a déjà été mentionné que la courroie transporteuse 17 est entraînée de façon conti nue par le moteur 18. En conséquence, lors que le formulaire de télégramme 23a est en roulé autour du cylindre 30, ladite feuille continue à se déplacer, étant donné qu'elle est fixée à la courroie 17. Au moment où une feuille atteint la position d'exploration, comme représenté sur la fig. 2, non seule ment les mâchoires 51 sont fermées pour maintenir ladite feuille enroulée autour du cylindre 30, mais le chariot d'exploration SK, qui est alors à sa position de départ, est cou plé à l'arbre fileté 41 par suite de la désexci- tation de l'électro-aimant 46 commandant le demi-écrou.
Il en résulte que le chariot d'ex ploration (y compris les mâchoires fermées <B>51)</B> se déplace lentement en même temps que la courroie 17, grâce à quoi la feuille enrou- lée autour du cylindre fixe 30 se déplace lon gitudinalement à la vitesse d'exploration, ce pendant que ladite feuille est toujours agra fée à la courroie. Le cylindre 30 comporte, de préférence, des rainures axiales 79, réduisant la friction du contact de glissement de la feuille (voir fig. 12).
Lorsque la feuille, maintenue par la bande fermée 52, glisse hors du cylindre 30, elle passe sur un cylindre-guide fixe 80, disposé en alignement axial avec le cylindre d'explo ration. Dans le dispositif considéré ici, l'une des extrémités du cylindre 80 est montée sur une équerre 81 (voir fig. 1) qui est fixée à l'extrémité supérieure d'un montant 82 par des vis 83 (voir fig. 2). Le montant 82 est fixé à la plaque de base 10 par des vis 84 ou par d'autres organes analogues.
Le cylindre- guide 80 est légèrement plus petit que le cy lindre 30 et a une extrémité biseautée, de sorte que les formules glissent facilement d'un cylindre sur l'autre tout en étant main tenues sous une forme cylindrique par les mâchoires fermées 51.
Comme on le constatera phis aisément sur les fig. 1 et 10, les deux cylindres 30 et 80 sont séparés à leurs extré mités adjacentes par un étroit intervalle 85, dans lequel un spot lumineux tournant, indi qué en 86, fonctionne de manière à explorer la surface intérieure du message, aii moment où celui-ci passe du cylindre 30 sur le cylin- dre-guide 80. Le spot d'exploration tournant est produit par un mécanisme qui est décrit ci-dessous.
On considérera maintenant la fig. 2. Le boîtier 31 contient un moteur électrique 87 ayant un arbre prolongé 88 tournant, à son extrémité extérieure, dans un palier placé dans la paroi 89 du boîtier. L'arbre moteur 88 porte Lin pignon 90 qui engrène avec un autre pignon 91 qui est monté sur la paroi 89 du boîtier 31. Le pignon 91 engrène avec une roue dentée 92 fixée à l'extrémité exté rieure d'un arbre tubulaire tournant 93 qui traverse axialement le cylindre fixe 30. L'ar bre 93 est porté dans un manchon 94 formé dans la paroi extrême 33 du cylindre 30 et se prolongeant à travers la. paroi 89, dans le boî tier 31.
L'engrenage 92 comporte un moyeu 95 qui coopère avec un collier 96 pour empê cher tout déplacement axial de l'arbre tour nant 93. Le moteur 87 est du type synchrone; il assure la rotation de l'arbre creux 93 à une vitesse constante et élevée.
Une lampe 97, montée dans le boîtier opa que 31, projette un faisceau lumineux, à tra vers un tube à lentille 98 et à travers une plaque perforée 99, dans l'extrémité inté rieure ouverte de l'arbre 93. Ladite extrémité de l'arbre contient un ensemble de lentilles 100 (voir fig. 10), dirigeant le faisceau de la lampe d'excitation longitudinalement à tra vers l'arbre. Un disque d'obturation 101, fixé sur l;'arbre moteur 88, comporte des dents p6= riphériques placées sur le trajet du faisceau entre la plaque perforée 99 et l'ensemble de lentilles 100 pour interrompre les rayons lu mineux à une fréquence déterminée.
Comme on le comprendra sans autres explications, ladite fréquence détermine la fréquence de l'onde porteuse à laquelle les signaux d'exploration sont transmis à l'appa reil d'enregistrement.
Comme on le voit sur la fig. 2, l'arbre tubulaire 93 porte un prisme droit 102, dis posé en alignement transversal avec l'inter valle d'exploratiôn 85, entre les deiLY cylin dres 30 et 80. Le prisme 102 est monté sur un petit bloc 103 adapté à l'intérieur de l'arbre 93 qui comporte une ouverture 104 au-dessus du prisme. Il résulte de cette construction que le faisceau lumineux pénétrant dans l'ar bre creux 93 et provenant de la lampe 97 est réfléchi radialement vers l'extérieur par le prisme 102 pour former le spot d'exploration 86 sur la surface intérieure de la feuille for mant un cylindre.
Le spot d'exploration est réfléchi par la feuille vers une cellule photo électrique 105 qui, dans le cas considéré, est disposée assez près du spot d'exploration 86 pour recevoir une énergie lumineuse suffi sante de la surface explorée, sans qu'il soit nécessaire d'interposer une lentille. La cellule photo-électrique 105 est montée sur l'arbre 93 à l'aide d'une bande ou collier 106: Les élec trodes de la, cellule photoélectrique sont re liées à deux bagues collectrices isolées 107 placées sur l'arbre 93.
En variante, sur la fig. 10, la cellule photoélectrique 105 est disposée à l'intérieur du cylindre-guide 80,à une distance du spot d'exploration 86 telle qu'une lentille<B>1.08</B> et un réflecteur 109 doivent être interposés pour diriger le faisceau de signal sur la. cellule photoélectrique. La lentille 108 est suppor tée par un tube 110 qui est fixé, suivant un angle convenable, sur l'arbre 93 par sertis sage ou par soudure. Le réflecteur 109, qui peut être un petit miroir ou un morceau de verre poli, est porté par un bloc 112, fixé dans l'arbre creux 93. Par simplification, le prisme 102 (qui est le même ici qu'à la fig. 2) est monté sur le bloc 112.
En considérant à. nouveau la fig. 10, on constate qu'une seconde cellule photoélectri que 113 est disposée de manière à recevoir une quantité déterminée d'énergie lumineuse pulsée ou intermittente à partir d'un petit réflecteur 1.14 qui peut être un miroir minus cule ou un simple morceau de verre placé dans le faisceau lumineux entre le disque<B>101</B> et l'extrémité adjacente de l'arbre 93. Dans certains cas, on peut ajouter une troisième cellule photoélectrique 115, qui est directe ment exposée au faisceau de la lampe 97, sans modification dudit faisceau. Le but des cel lules photoélectriques 113 et 115 sera exposé lors de la description des circuits des fig. 16 et 17.
Le mécanisme optique de la fig. 10 peut remplacer le mécanisme optique représenté sur la fig. 2.
On- peut voir, d'après la fig. 10, que les cellules photo-électriques 105 et 1.13 fonction nent toujours en phase, étant donné qu'elles sont toutes deux simultanément exposées au faisceau lumineux intermittent ou pulsé qui traverse le disque 101. Ce dispositif permet de surmonter certaines difficultés mécaniques inhérentes aux mécanismes inverseurs de si gnaux antérieurs où les deux cellules fonc tionnaient en opposition de phase. Dans les- dits mécanismes, il était nécessaire de monter les deux cellules dans des positions, par rap port au disque d'obturation, telles que l'une desdites cellules reçoive l'énergie lumineuse à travers une fente du disque et telles que l'autre soit rendue optiquement inactive par une dent dudit disque.
Une telle disposition des cellules photo=électriques nécessitait un réglage extrêmement précis qui risquait d'être dérangé dès que le disque tournant à grande vitesse prenait un gauchissement, même léger. Ces difficultés mécaniques sont absolument éliminées dans le mécanisme décrit en regard de la fig. 10, en raison du fait que les deux cellules sont toujours exposées aux mêmes conditions d'excitation par la lampe 97, même si le disque 101 vient à s'écarter de son ré glage primitif. Il suffit de monter la cellule photo-électrique 113 dans une position quel conque telle que ladite cellule reçoive une partie de la même énergie lumineuse inter mittente qui parvient à la cellule photo-élec trique, 105.
On va décrire maintenant comment se fait l'exploration des formulaires de télégramme. On supposera que le chariot SK avance à par tir de sa position initiale, une feuille étant enroulée autour du cylindre 30 par les mâ choires fermées 51. L'arbre 93 tourne rapi dement et le spot lumineux 86 parcourt un trajet circulaire continu perpendiculairement à l'axe du cylindre. Lorsque la feuille quitte par glissement le cylindre 30 en traversant l'intervalle 85 (voir fig. l.0), la surface cy lindrique intérieure de ladite feuille rencon tre le spot lumineux 86 qui explore le mes sage tournant suivant une piste étroite en Hélice.
La vitesse linéaire de déplacement du chariot SK et la. vitesse de rotation du spot d'exploration 86 sont, en général, calculées de telle manière qu'on obtienne environ 40 lignes d'exploration par centimètre. On obtient ainsi dans l'appareil d'enregistrement un fac-similé net. Chaque feuille porte un repère noir 116 (voir fig. 14) qui fait dé marrer l'enregistreur en phase avec le trans metteur.
Ilenregisfi;ëment ehronôlogique, <I>le numérotage et</I> la <I>distribution des</I> messages explorés. On a vu de quelle manière un message est exploré lorsqu'il glisse du cylindre 30. au cylindre 80; c'est-à-dire lorsque le chariot d'exploration SK va vers l'extrémité de sa course, vers l'avant, comme. indiqué par le schéma SK' en traits- mixtes de la fig. 2.
Le message exploré (encore agrafé à la courroie) est entièrement disposé sur le cylindre-guide 80.A ce moment, l'électro-aimant 58 comman dant les mâchoires et l'électro-aimant 46 com mandant le demi-écrou sont automatiquement excités, de manière à ouvrir les mâchoires 51 et à relâcher le chariot 54 qui est ramené à sa position initiale par le ressort de rappel 48. L'ouverture des mâchoires 51 libère la feuille explorée du cylindre 80, de sorte qu'elle se trouve à nouveau à plat et libre d'être entraî née par la courroie transporteuse 17.
D'autre part, lorsque le chariot SK est revenu à sa position de départ, les mâchoires 51 sont, à nouveau, fermées et serrent la feuille sui vante sur le cylindre d'exploration 30.
Sur la fig. 2, on peut suivre 1e déplace ment final d'une feuille explorée 23b, lors qu'elle quitte le cylindre-guide 80. Lorsqu'elle passe au-dessus de la poulie 14, son bord avant rencontre un éjecteur 117 qui consiste en deux languettes incurvées, disposées de part et d'autre de cette poulie. Il est com mode de monter ledit éjecteur .sur un mon tant 118 fixé à la plaque de base 10 -et s'éten dant entre la boite à engrenages 12 (voir fig: 1) et la poulie 14. Le montant 118 peut également former Lut support pour l'arbre à poulie 14' qui sort de la boîte à engrenages 12.
Les languettes de l'éjecteur 117 peuvent être découpées à l'emporte-pièces dans -une feuille métallique sous la forme d'un élément fourchu qui s'étend latéralement à partir du montant 118, de telle manière que les bouts des languettes chevauchent les joues de la poulie 14. En' conséquence, lorsque le bord avant de la feuille explorée entre en contact avec les languettes 117, la feuille est arrêtée et arrachée de son agrafe. Sur la fig. 2, les lignes entrait interrompu 23' montrent la po sition de la feuille immédiatement avant son éjection et la feuille éjectée est représentée en 23c, prête à tomber dans un tube de chute ou d'évacuation 119, qui l'entraîne vers un point convenable.
Il est désirable, dans un dispositif de ce type, de numéroter consécutivement les mes sages transmis et de timbrer sur lesdits mes sages l'heure de transmission. A cet effet, il est prévu un numéroteur 120 et un timbre indi quant l'heure 121 qui sont montés sur l'équerre 81 (voir fig. 1). Ces dispositifs de timbrage sont de fabrication classique et bien connue, de sorte qu'il n'est-pas nécessaire de les décrire en détail ici. Il suffit de dire que le numéroteur 120 comporte une tige mobile 120' et que le timbre indiquant l'heure 121 comporte une tige mobile 121'. Lorsque les dites tiges sont abaissées, les deux timbres remplissent leur fonction respective.
Sur la fig. 2, la partie en saillie 122 peut être considérée comme représentant les cou ronnes de chiffres du numéroteur 120 et les couronnes d'indications chronologiques du timbre 121. Lesdites couronnes sont disposées au-dessus de la feuille lorsqu'elle est à sa po sition finale sur la courroie 17, de manière à imprimer l'heure et le numéro transversale ment à la feuille, hors de la surface réservée au message. Les tiges 120' et 121' sont action nées simultanément par un électro-aimant 123, monté sur l'équerre 81 au moyen d'un bâti en forme de<B>U</B> 124 et boulonné à ladite équerre.
Le noyau mobile de l'électro-aimant 123 porte une barre transversale 126 qui re pose sur les sommets des tiges 120' et 121' des timbres. Lorsque l'électro-aimant 123 est excité, son noyau 125 est attiré vers le bas et actionne les timbres 120 et 121. Ce timbrage a lieu immédiatement avant que la feuille atteigne l'éjecteur 117. Lorsque l'électro aimant est désexcité, un ressort à bou din 127 ramène le noyau 125 à sa position primitive et permet le soulèvement des tiges des timbres. Le réglage dans le temps du fonctionnement de l'électro-aimant 123 sera exposé lors de la description de la fig. 13.
Ëtant donné que les couronnes de tim brage 122 appuient sur la feuille avec une pression considérable, il est nécessaire que celle-ci soit supportée solidement le long de la ligne de timbrage. On y parvient en pré voyant une plaque de support épaisse 128 qui s'étend transversalement sous la courroie 17 et sous le formulaire de télégramme 23e en alignement avec les couronnes d'impres sion 122. La plaque de support 128 est fixée au sommet d'iuie équerre verticale 129 (fig. 2), qui est montée sur la plaque de base 10. On utilise également la plaque 128 pour supporter deux paires de languettes 130 et 131 s'étendant dans des directions opposées.
Les languettes 130 supportent les côtés de la feuille 23b, après sa libération par les mâ choires 51 et pour guider ladite feuille sur la plaque de support 128. Les deux autres languettes<B>131</B> sont incurvées vers l'avant, en alignement avec la périphérie de la poulie 14, pour maintenir les côtés de la feuille lors qu'elle glisse et quitte la poulie pour tomber dans le tube 119.
<I>Les</I> jeux <I>de contacts de</I> commande <I>de la</I> <I>f</I> ig. <I>2.</I>
Lors de la description de la construction et du fonctionnement des différents méca nismes du dispositif de la fig. 2, il n'a pas été fait mention de certains jeux de' contacts actionnés automatiquement par la courroie 17 et par le chariot d'exploration SK, étant donné que l'explication du fonctionnement desdits jeux de contacts doit être donnée de préférence lors de la description du schéma de la- fig. 13.
Toutefois, avant d'examiner la fig. 13, il y a lieu de décrire le montage et la disposition desdits jeux de contacts, de telle manière que leur fonctionnement soit plus aisément compris lors de la description de la fig. 13, où lesdits jeux de contacts n'appa raissent que sous une forme schématique. Deux boîtes de jeux de contacts 132 et 133 sont montées respectivement au somment des plaques en équerre 37 et 38, de manière à pouvoir être commandées par le chariot d'ex ploration SK. A cet effet, ledit chariot est muni de boutons isolés 134 et 135. Lorsque le chariot atteint L'extrémité de sa course vers la gauche, le bouton 134 actionne les contacts de la boîte 132.
Dans la position extrême du chariot, à droite, le bouton 135 actionne les contacts de la boîte 133. Ces opérations font partie de la commande automatique de la ma chine, décrite de faon plus détaillée en re gard de la fig. 13.
On utilise les agrafes métalliques 22 de la courroie 1.7 pour actionner un jeu de contacts 136 monté sur l'équerre 81 et disposé à l'in térieur du cylindre-guide 80. Ledit jeu com porte deux contacts isolés<B>137</B> et 138 qui sont normalement ouverts, et un bras à ressort 139 qui porte un contrepoids 140 près de son extrémité libre. Le bras à ressort 139 est dis posé dans le parcours des agrafes mobiles 22 et pend normalement à l'écart du contact adjacent 137. Lorsqu'une agrafe rencontre le bras 139, elle déplace ledit bras (vers la gau che sur la fig. 2) et en conséquence le met sois tension.
Au moment où le bras déplacé 139 est libéré de l'agrafe qui se déplace len tement, il revient- brusquement en arrière et applique le contact 137 contre le contact 138. Cette fermeture des contacts ne dure qu'un instant, étant donné que le bras muni du contrepoids reprend instantanément sa posi tion normale. En d'autres termes, lorsque cha que agrafe 22 passe sous le bras 139, les con tacts 136 sont fermés pendant un court ins tant. Le cylindre-guide 80, comme d'ailleurs le cylindre 30, comporte une fente longitu dinale 80' à sa partie inférieure pour permet tre le passage des agrafes 22 et du bras d'actionnement 139 des contacts 136.
D'après les fig. 2 et 7, on peut constater qu'à l'intérieur du cylindre d'exploration 30 est disposé un bras de contact isolé 141 d'un métal élastique léger, monté sur une équerre 7.-L2 fixée à la paroi intérieure du cylindre. Le bras 141 s'incline, de préférence, dans la direction de déplacement du brin supérieur de la courroie 17 et traverse la fente infé rieure du cylindre 30. L'extrémité en saillie du bras 141 entre en contact avec les feuilles de télégramme sur la courroie 17 et avec la courroie elle-même lorsqu'aucune feuille de té légramme ne se trouve sous ledit bras. L'extré mité de contact du bras 141 peut être arron die, de telle manière qu'elle repose facilement et légèrement sur la surface contactée.
On se souvient que la courroie 17 est en une ma tière conductrice. Par conséquent, lorsque le bras de contact 141 touche ladite courroie, il se trouve mis à la masse, mais lorsque ledit bras repose sur une feuille de papier disposée sur la courroie, il reste isolé. I1 est à noter (fig. 7) que le bras 141 est disposé d'un côté des agrafes métalliques 22 et n'est jamais en contact avec lesdites agrafes.
Deux doigts de contact 143 et 144 (voir fig. 2) sont en saillie au-dessous du mécanisme de numérotage et- d'enregistrement chronolo gique 120 et 121 et il est commode de monter lesdits doigts sur l'équerre 81. Le contact 143 est aligné avec les agrafes métalliques, de ma nière à les toucher et à être mis à la. masse. L'autre contact 144 est disposé d'un côté des agrafes et s'appuie soit sur une feuille, soit sur la courroie 17. Dans le premier cas, ledit contact est isolé, dans l'autre il est mis à la masse. Lorsqu'une agrafe 22 touche le contact 143, l'électro-aimant 123 actionne les timbres 120, 121. Lorsqu'il n'y a pas de feuille sous les timbres, le contact 144 empêche leur fonc tionnement, comme exposé plus loin.
<I>Les circuits de</I> commande.
Dans le schéma de la fig. 13, tout contact ou borne portant un signe + est. supposé con necté à la borne positive d'une source de cou rant continu et une connexion mise à la terre indique le côté retour ou négatif du circuit d'alimentation. Les lettres A et B indiquent une source de courant alternatif pour le mo teur synchrone 87 qui actionne l'arbre creux 93 et le disque obturateur 101.
Si l'on utilise la même source de courant continu pour les relais et pour les électro-aimants que pour le moteur 18, une résistance convenable est intercalée dans chaque circuit de relais et d'électro aimant pour abaisser la tension. Le dispositif démarre lorsqu'on appuie sur un bouton 145 qui ferme un ensemble de quatre jeu de contacts comportant des contacts numérotés de 146 à 153, dis posés par paire. Les quatre contacts 146, 148, 151 et 153 sont fixes, tandis que les quatre autres contacts 147, 149, 150 et 152 sont mo biles, à ressort et reliés par deux pièces iso lées 154, assurant leur ouverture ou leur fer meture simultanées.
Lesdits bras à ressort sont normalement à la position d'ouverture et sont amenés contre leurs contacts respec tifs par le bouton 145 de telle manière que les quatre jeux de contacts se ferment en même temps. Lorsqu'on cesse d'appuyer sur le bouton, les bras à ressort reviennent auto matiquement à leur position normale. Il doit être bien compris que le bouton-poussoir 145 n'est qu'un exemple de forme convenable d'organes manuels d'actionnement d'un méca nisme de commutation quelconque dont les paires de contacts 146 à 153 représentent éga lement un exemple.
L'une des bornes d'un relais 155 est con nectée à la borne positive d'une source de tension continue à laquelle une ligne 156 est également connectée à travers un contact de fermeture 157 de ce relais. Il en résulte que le conducteur 156 n'est connecté à la source d'alimentation que lorsque le relais 155 est excité. L'autre borne du relais 155 est con nectée, par un fil 158, au contact 148. Le relais 155 actionne également un contact de rupture 159-160 et trois contacts de ferme ture 161-162, 163-164 et 165-166. En con séquence, lorsque le relais 155 est actionné par pression sur le bouton 145, le contact de re pos 160 est ouvert et les autres contacts, qui sont normalement ouverts, sont fermés.
Les bras de contact mobiles 159 et 161 du relais 155 sont mis à la terre, le bras de con tact 163 est connecté à la borne positive d'une source de courant continu et le bras de con tact 165 est connecté à la borne d d'une source de courant alternatif. Lorsqu'on appuie sur le bouton de mise en marche 145, le cir cuit du relais 155 est fermé par l'intermé- diaire des contacts 148-149 et ledit relais se colle par son contact 162, de sorte qu'il reste excité lorsqu'on cesse d'appuyer sur le bouton 145.
Le contact 164 du relais 155 est connecté à une ligne 167 qui aboutit à l'un des côtés du moteur 18 et de la lampe 97. L'autre côté du moteur 18 est connecté, en 168,à une ligne 169 dont une des extrémités est mise à la terre à travers une résistance 170. En consé quence, lorsque le contact de fermeture 164 est fermé par l'excitation du relais, le moteur d'exploration 18 et la lampe 97 sont. excités. Le contact 166 du relais 155 est connecté, par 'un fil 171, à l'un des côtés du moteur syn chrone 87 dont l'autre côté aboutit à la borne B d'une source de courant alternatif, de sorte que la fermeture du contact 166 excite ledit moteur.
De cette manière, il est clair que l'excitation du relais 155 par le bouton de démarrage 145 entraîne automatiquement le fonctionnement du mécanisme d'exploration avant le commencement de l'exploration effective d'une feuille. L'enroulement d'un relais 172 est connecté aux fils 173 et 174. Le fil 173 est relié à la borne positive d'une source de courant con tinu et le fil 174 aboutit au contact 175 qui peut être mis à la terre par le relais 176. Le relais 172 comporte un contact de rupture 177-178 et trois contacts de fermeture 179-180, 181-182 et 183-184. Le contact 177 est connecté au fil 156, les contacts 179, 181 et 184 sont mis à la terre, le contact 180 est connecté au fil 174, le contact 182 est con necté au fil 169 et le contact 183 est connecté à un fil 185 qui aboutit à un bras à ressort 186 du jeu de contacts 133.
L'autre contact 1.87 dudit jeu est mis à la terre. Le bras à ressort 186 est maintenu ouvert par le chariot d'exploration SIS lorsque celui-ci est dans sa position initiale et se ferme automatiquement lorsque ledit chariot démarre. Les contacts 186-187 sont identifiés ci-dessous sous la dé signation de contacts 133. Un relais 188 est connecté, d'une part, à la borne positive d'une source de courant et, d'autre part, à un fil 190 connecté au contact 153 du jeu de con tacts de mise en marche. Le relais 188 com porte deux contacts de rupture 191-192 et 193-194 et un contact de fermeture 195 fermé par le bras de contact 193. Le bras de contact 191 est connecté par un fil 196 au contact mobile 137 du jeu 136.
Le contact 192 est connecté au fil 173 et le bras mobile 193 est connecté au contact 141 commandé par les feuilles de télégramme, par l'intermédiaire d'un fil 197. Le contact 194 est relié au contact 178 du relais 172 par un fil 198 et le contact 195 est connecté par un fil 199 au fil 190. Un relais 200 commande l'électro-aimant 46 d'actionnement du demi-écrou et l'électro aimant 58 actionnant les mâchoires. L'un des côtés dudit relais est connecté à la borne po sitive d'une source de courant et son autre côté à un fil 202. Le relais 200 actionne deux contacts de fermeture 203-204 et 205-206. Le contact 203 est connecté au fil 202 et le contact mobile 204 est connecté, par un fil 207, au fil 185.
Le contact 205 est connecté à un fil 208 et le contact mobile 206 est mis à la terre. Le fil 208 est relié aux électro- aimants 46 et 58.
Un relais 209 est connecté d'un côté à la borne positive d'une source de courant et un fil 211 relie l'autre côté dudit relais au con tact 146. Le relais 209 actionne deux contacts de fermeture 212-213 et 214-215. Le con tact 212 est connecté au fil 211 et le contact mobile 213 est connecté à un fil 216. Le con tact 21.4 est connecté au contact 160 du relais <B>155</B> par un fil 217 et le contact mobile 215 est connecté à lin fil 218.
Un relais 220 est connecté d'un côté à la borne positive d'une source de courant et de l'autre côté au fil 218. Le relais 220 actionne deux contacts de fermeture 222-223 et 224-225 et un contact de rupture 226-227. Les contacts mobiles 222 et 224 sont mis à la terre. Le contact 223 est connecté à un fil 228 qui part du contact 150 et aboutit au conduc teur 174. Le contact 225 est connecté par -Lin fil 229 au fil 158 qui part de la borne néga tive du relais 155. Le contact mobile 226 est connecté au fil 216 et le contact associé 227 est mis à la terre.
Le jeu de contacts 132 qui est actionné par le chariot d'exploration SK; à la fin de la course dudit chariot, comporte deux paires de contacts normalement ouverts 230-231, 232-233. Le contact 230 est connecté au fil 174, les contacts 231 et -232 sont mis à la terre et le contact 233 est connecté au fil 202. Les contacts 230 et 232 sont des bras à ressort adaptés de manière à être amenés à la posi tion de fermeture lorsque la broche 134 du chariot entre en contact avec le bras 230. Le dit bras porte une broche isolée 234 qui est normalement espacée du bras 232, de telle manière que le jeu de contacts 230-231 se ferme légèrement avant le jeu 232-233.
La raison de ce réglage dans le temps du jeu de contacts 132 actionné par le chariot apparai- tra en temps utile. Il est commode de désigner les deux paires de contacts en question, res pectivement par les numéros 230 et 232. L'en roulement de l'électro-aimant 123 qui actionne le numéroteur 120 et le timbre indiquant l'heure 121 est relié; à l'une de ses extrémi tés, à la borne positive d'une source de cou rant et à l'autre au contact à ressort 143 qui est disposé sur le parcours des agrafes métal liques 22 de la courroie 17.
En conséquence, chaque fois qu'une agrafe touche le doigt de contact 143, l'électro-aimant 123 est excité; un fil en dérivation 236 connecte la borne positive de l'électroaimant 123 au contact à ressort 144 qui est disposé hors du parcours des agrafes 22 et qui est maintenu par les feuilles de message hors de contact du bâti mis à la terre de la machine. En conséquence, lorsqu'il n'y a aucune feuille sous le contact 144, l'électro-aimant 123 est court-circuité et ne peut pas fonctionner même lorsque le con tact 143 touche une agrafe 22. De cette ma nière, tout fonctionnement du dispositif de timbrage 120-121 est empêché lorsqu'il n'y a aucune feuille à la position de timbrage.
<I>Le</I> fonctionnement <I>de</I> l'appareil.
On peut maintenant suivre les différentes phases du fonctionnement du dispositif en ce qui concerne l'exploration automatique des messages sur la courroie 17. Ladite courroie peut être aussi longue qu'il est nécessaire pour maintenir simultanément le nombre de messages voulu. On supposera que lorsque le dispositif est mis en marche au moyen du bouton-poussoir 145, il n'y a aucune feuille à la position d'exploration. En fait, on sup posera que le premier message placé sur la courroie par l'opérateur est à plusieurs agra fes de distance du cylindre d'exploration 30.
Cela signifie qu'une certaine longueur de courroie vide doit être déplacée vers l'avant, avant que le premier message ne soit à la position d'exploration et il est désirable que la courroie couvre cette distance à une vitesse plus rapide que celle de l'exploration. On obtient ce résultat automatiquement de la manière suivante: Lorsqu'on appuie sur le bouton 145 pour faire démarrer l'appareil, le relais 155 est instantanément excité par l'intermédiaire des contacts fermés 148-149 et se colle par son contact de fermeture 162, de sorte que le bou ton peut être relâché immédiatement.
En même temps, le relais 172 est excité par le fil 174 et les contacts fermés 150-151 et ledit relais se colle par son contact de fermeture 180 qui est alors mis à la terre. Les deux relais 155 et 172 étant excités, le circuit du moteur à courant continu18, qui actionne la courroie 17, est fermé par l'intermédiaire des contacts fer més 163-164 du relais 155, par le fil 167, par les enroulements du moteur jusqu'au point 168 et par le fil 169 et les contacts fer més 181-182 du relais 172. La. résistance 170 est. ainsi hors du circuit du moteur et ledit moteur fonctionne à une vitesse élevée, de sorte que la courroie 17 avance rapidement pour amener la première feuille à la position d'exploration.
La fermeture des contacts 165-166 du relais 155 connecte le moteur synchrone à grande vitesse 87 à la source de courant alternatif A-B. La fermeture des contacts<B>163-164</B> du relais 155 allume, en outre, la lampe 97.
La fermeture des contacts 152-153 du jeu de contacts actionné par le bouton 145 excite le relais 188 qui ouvre les contacts 191-192 pour empêcher la mise en cireuit du relais 172 lors du passage des agrafes 22, qui provoquerait normalement la fermeture momentanée des contacts 136 au moyen du bras à contrepoids 139, comme précédemment exposé. Le relais 188 se colle par son contact de fermeture 195 et le contact 141. qui reste à la terre aussi longtemps qu'aucune feuille n'est en position d'exploration sous le eylin- dre fixe 30. En conséquence, tant que le relais 188 est excité, le relais 172 reste également.
excité et le moteur 18 tourne à grande vitesse pour raccourcir les intervalles au cours des quels aucune exploration n'a lieu. La fermeture des contacts 146-147 par le bouton-poussoir 145 excite le relais 209 qui se colle par son contact de fermeture 212-213, par le fil 216 et le contact mis à la terre fermé 227 du relais 220 qui n'est tou jours pas excité. La fermeture du contact 214 du relais 209 ne ferme pas le circuit du relais 220, étant donné que le relais excité 155 main tient le contact de rupture 160 ouvert. A ce moment, l'excitation du relais 209 ne remplit aucune autre fonction que celle de fermer les contacts 214-215 en vue d'une -utilisation ultérieure.
Etant donné que le relais 200 n'est pas en core excité, son contact de fermeture 205 est ouvert, de sorte que l'électro-aimant 46 de commande du demi-écrou et l'électro-aimant 58 actionnant les mâchoires restent non exci tés. En conséquence, le chariot d'exploration SK est connecté à l'arbre fileté 41 et les mâ choires vides 51 entourent le cylindre fixe 30. La fermeture des contacts 133, lorsque le chariot quitte sa position initiale, n'a aucun effet à ce moment. La courroie 17 et le cha riot d'exploration vide S7f se déplacent alors simultanément vers l'avant à grande vitesse.
Le mécanisme d'exploration est excité dans une mesure telle que la lampe 97 est allumée et que le moteur synchrone 87 entraîne le disque 101 en même temps que l'arbre creux 93 qui fait tourner le spot lumineux d'explo ration 86. Autrement dit; l'appareil est, à, ce moment, en parfaite condition pour la pre mière opération d'exploration.
Il est rappelé qu'on décrit actuellement le premier mouvement vers l'avant du chariot d'exploration vide SK, après la mise en marche de l'appareil. Lorsque le chariot termine sa course vers l'avant, il ferme les contacts 232 et excite, par là même, le relais 200. Les contacts -associés 230 sont également fermés, mais ils ne rem plissent aucune fonction utile à ce moment le relais excité 200 se colle par son contact 203 et par le contact fermé 184 du relais excité 172. Il y a également un parcours de dérivation à partir du point 207' jusqu'aux contacts fermés 133, mais pour le moment ce parcours ne constitue qu'un moyen addition nel de maintien du relais 200.
L'excitation dudit relais 200 ferme le circuit des électro- aimants 46 et 58 par les contacts 205-206 fermés, de sorte que le chariot d'exploration <I>SK</I> est libéré de l'arbre fileté 41 et que les mâchoires 51 sont ouvertes. Le chariot libéré est rapidement ramené à sa position initiale par le ressort 48.
L'ouverture des deux jeux de contacts 232 et 133 par le retour du chariot SK à sa posi tion initiale ne relâche pas le relais 200, étant donné que ledit relais reste collé comme dé crit précédemment. En conséquence, après un déplacement vers l'avant, le chariot d'explora tion vide, non seulement se libère de l'arbre fileté 41, mais encore reste inactif avec ses bras 51 ouverts tant que la courroie mobile 17 ne porte aucune feuille de message lorsqu'elle passe sous le cylindre 30. En d'autres termes, le chariot attend, les bras étant ouverts, jus qu'à ce que le premier message soit amené à la position d'exploration.
Lorsque la première feuille fixée à la courroie 17 arrive sous le cylindre 30, comme indiqué en 23a sur la fig. 13, la connexion de mise à la terre du contact 141 est inter rompue par la feuille de papier isolante sur laquelle le contact repose alors. Le relais 188 est ainsi désexcité et ferme son contact 192. A l'instant où la feuille 23a atteint la posi- tion d'exploration et isole le contact 141, l'agrafe précédente 22b ferme momentané ment les contacts 136, comme exposé précé demment, ce qui se traduit par la mise en court-circuit et la désexcitation du relais 172.
Les connexions de court-circuit passent par le fil 173, le contact @ fermé 192; le fil 196 et le jeu de contacts fermés 136. On peut remar quer ici que la fermeture -des contacts 178 et 194, par la désexcitation des relais 172 et 188, n'affecte pas le relais excité 155. La mise en court-circuit dudit relais par les fils 156 et 197 est empêchée par le contact 141, alors isolé.
Le relâchement du relais 172 ouvre les contacts 181-182, de sorte que le circuit du moteur 18 est alors fermé par l'intermédiaire de la résistance 170. Le moteur ralentit l'en traînement de la courroie 17 et de l'arbre fileté 41 jusqu'à une vitesse d'exploration dé terminée. L'ouverture du contact 183 du re lais 172 désexcite le relais 200 qui ouvre son contact 205, ce qui assure le relâchement de l'électro-aimant 46 de commande du demi- écrou et de l'électro-aimant 58 de fermeture des mâchoires.
De cette manière, il est clair qu'au moment où une feuille 23a atteint sa position d'exploration, le chariot SK est auto matiquement embrayé avec l'arbre fileté tour nant 41 et les bras 51 sont fermés et appli quent la feuille 23a sur le cylindre 30. L'ex ploration de la feuille est alors effectuée comme décrit précédemment; bien entendu, s'il y a une feuille sous le cylindre d'explo ration 30 lorsqu'on appuie sur le bouton de mise en marche 145, l'exploration de la feuille commence dès que le moteur 18 fonctionne à faible vitesse. .
On supposera maintenant que la feuille a été explorée et amenée à la position 23b sur le cylindre-guide 80. Le chariot SK a atteint l'extrémité de sa course vers l'avant et a fermé successivement les deux jeux de contacts 230 et 232. La fermeture du jeux de contacts 230 excite le relais 172 par l'intermédiaire du fil 174, après quoi ledit relais se colle par son contact de fermeture 180. La position du con- tact 141 est telle qu'il touche la courroie mé tallique 17 dans l'intervalle: 25, entre les feuilles adjacentes, après la fermeture du jeu de contacts 230.
En conséquence, cette mise à la terre momentanée du contact 141 ne pas le relais 155, étant donné que le contact 178 du relais excité 172 est alors ou vert. Une autre manière d'empêcher la mise en court-circuit du relais 155, lorsque le con tact 141 passe d'une feuille à la suivante, con siste à rendre ledit contact assez large pour qu'il couvre l'intervalle entre les feuilles, ce qui maintient ledit contact isolé.
Toutefois, on préfère utiliser la disposition décrite pré cédemment, étant donné qu'elle est indépen dante de la largeur de l'intervalle entre les feuilles. Lorsque le relais 172 est excité, le circuit du moteur 18 est fermé par le fil<B>169</B> et le contact 182, ce qui met en court-circuit la résistance 170 et le moteur fonctionne à vitesse élevée pour amener rapidement la feuille suivante à la position d'exploration.
Après le passage du contact 141 sur l'in tervalle de mise à la terre 25, l'agrafe 22b ferme momentanément le jeu de contacts136,ce qui court-circuite le relais 172 par, l'intermé diaire du fil<B>173,</B> du contact fermé 192 du relais non excité 188 et du fil 1.96. Le chariot d'ex ploration SK est alors à la fin de sa course vers l'avant et a fermé le jeu de contacts 232. La fermeture desdits contacts excite le relais 200 par l'intermédiaire du fil 202, ledit re lais se collant par son contact de fermeture 203 et par le jeu de contacts fermés 133. Lors que le contact de fermeture 205 du relais 200 se ferme, les électro-aimants 46 et 58 sont excités, ce qui se traduit par la libération du chariot SK et par l'ouverture des bras 51.
Le chariot vide est alors ramené brusque ment à sa position initiale sous le êylindre d'exploration 30.
Lorsque le chariot<I>SK</I> commence à revenir en arrière; les jeux de contacts extrêmes 230 et 232 s'ouvrent sans remplir aucune fonc tion à ce moment, mais le jeu de contacts 133 reste fermé jusqu'à ce que le chariot attei gne sa position initiale. Le relais 200 reste excité, tant que le jeu de contacts 133 est fermé. Lorsque le chariot SK est de retour à sa position initiale, le jeu de contacts 133 s'ouvre et le relais 200 relâche son armature, ce qui provoque la désexcitation des électro- aimants 46 et 58.
En conséquence, au mo ment où le chariot SK est prêt pour la feuille suivante, les bras 51 se ferment et enroulent la feuille autour du cylindre 30 et le demi- écrou 44 embraye le chariot avec l'arbre fileté tournant 41. Il est rappelé ici qu'à ce mo ment le moteur 18 fonctionne à faible vitesse; la feuille suivante est alors soumise à l'opé ration d'exploration . précédemment décrite.
On suivra maintenant la feuille explorée 23b, après sa libération des mâchoires 51, alors qu'elle repose développée sur la cour roie mobile 17. Lorsque l'agrafe mise à la terre 22b rencontre le contact 1.43, l'électro aimant 123 est excité et actionne le numéro teur 120 et le timbre indiquant l'heure 121, comme décrit précédemment. Il est commode de disposer le mécanisme de timbrage 120 et 121 dans une position telle que l'opération ait lieu en tête de la feuille. Par exemple, sur la fig. 14, les rectangles 237 et 238, dispo sés sur l'en-tête 239 de la feuille représentent, respectivement, les indications numériques et chronologiques imprimées par les timbres 120 et 121.
Toutefois, le timbrage peut être appli qué au bas de la feuille au en un autre emplacement disponible quelconque. Il n'est pas essentiel que le timbrage des feuilles soit effectué après l'exploration et cette opé ration peut aussi bien avoir lieu antérieure ment, les timbres seraient alors montés à la droite du cylindre 30. D'autre part, les deux dispositifs de timbrage 120 et 121. pourraient aussi être disposés de telle faon que l'un des timbres fonctionne avant l'exploration et l'autre après. De plus, bien que, dans le cas considéré, on utilise les agrafes 22 pour assu rer l'actionnement automatique des timbres, il doit être bien compris que les timbres peu vent être commandés d'une autre manière pratique quelconque.
Par exemple, on peut utiliser, à cet effet, une cellule photo-élec trique. Après le timbrage d'une feuille, celle-ci est libérée de son agrafe par l'éjecteur 117 et tombe dans le tube d'évacuation 119. Sur la fi-. 13, la position finale de la feuille timbrée et libérée est représentée en 23c, au moment où ladite feuille est prête à quitter la cour roie mobile. De cette manière, les messages sont, l'un après l'antre, automatiquement explorés, timbrés et retirés du dispositif. L'opérateur se borne à fixer de nouvelles feuilles sur la courroie qui continue à se dé placer.
Il. est à noter que si aucune feuille n'est présente sous le mécanisme de timbrage 120-121, le contact 144 est mis à la terre et l'électro-aimant 123 est court-circuité, ce qui empêche le fonctionnement des timbres.
Dans la description qui précède du fonc tionnement du dispositif de fac-similé, on a supposé que les feuilles portaient chacune un long message nécessitant une exploration com plète de la feuille.
Bien entendu, dans ces conditions, il est né cessaire de déplacer les feuilles de la position 23a à la position 23b, .à la faible vitesse d'explo ration. Mais dans le cas d'unmessage plus court, l'exploration de toute la feuille constituerait une perte de temps. Pour éviter cet inconvé- iiient, une indication de fin de message est apposée à l'aide d'un timbre sur la feuille immédiatement après le message, comme re présenté en 240 sur la fig. 1. L'indication de fin clé message 240 consiste en une ligne com posée de petits traits verticaux noirs qui pro cluisent un signal spécial. lorsqu'ils sont explo rés et provoquent l'excitation du relais accordé 176.
Ledit relais n'est sensible qu'au dit signal de fin de message et ferme son con tact 175, ce qui excite le relais 172 et provo que l'accélération du moteur 18 qui actionne alors le chariot d'exploration plus vite pour le reste de sa course. Autrement dit, le jeu de contacts de fin de message 175 joue le même rôle que le jeu de contacts de commande du chariot 230, les deux jeux de contacts étant connectés au conducteur 174 en parallèle. La fermeture de l'un desdits jeux de contacts excite le relais 172, ce qui accélère le mo teur 18. Sur les -fig. 1 et 2, la disposition relative des feuilles 'et du cylindre d'exploration 30 est telle, que toute la feuille est enroulée au tour du cylindre en vue de son exploration.
C'est la disposition qui convient lorsque les feuilles d'enregistrement au récepteur sont de simples feuilles vierges sans en-tête. En effet, l'en-tête généralement imprimé sur la feuille transmise doit alors être reproduit en fac-similé sur la feuille d'enregistrement.
Au contraire, lorsque les feuilles d'enre gistrement portent un en-tête imprimé repro duisant exactement celui des feuilles du transmetteur, il n'est pas nécessaire d'explo rer l'en-tête de ces dernières feuilles. Dans ce cas, comme représenté sur les fig. 14 et 15, les télégrammes sont disposés sur la cour roie 17 de telle manière que, lorsqu'une feuille est enroulée autour du cylindre 30, l'en-tête 239 recouvre le cylindre-guide 80 et que l'exploration commence au repère 116: Ce re couvrement économise un temps considérable dans la transmission des messages.
Les opérations qui ont lieu lorsque le der nier message a été transmis sont. indiquées ci-dessous.
Il est évident, d'après ce qui a été dit précédemment, que le dispositif, une fois mis en marche, continue à fonctionner automati quement tant qu'il y a des messages sur la courroie 17. On supposera maintenant que le dernier message a. été transmis et se trouve à. la position 23b sous le cylindre-guide 80. Le chariot d'exploration SK a été ramené à sa position de départ, mais il n'y a plus aucune feuille sous le cylindre 30 et le contact 141 est mis à la terre. Lorsque l'agrafe 22b qui tient la dernière feuille 23b ferme; en pas sant, le jeu de contacts 136 pour mi court instant, le relais 172 est désexcité en étant mis en court-circuit par le fil 173, le contact fermé 192 du relais non excité 188, le fil 196 et le jeu de contacts 136.
Le contact relâché 178 du relais 172 court-circuite le relais 155 par le fil 156, le contact 178, le fil 198, le contact 194 du relais 188, le fil 197 et le con tact mis à la terre 141. Le relais 155 étant désexcité, le contact relâché 164 ouvre le cir- cuit du moteur 18, mais il est nécessaire que le fonctionnement de la courroie 17 se pro longe jusqu'à ce que la dernière feuille 23b ait été timbrée et éjectée de la courroie. On y parvient de la manière suivante: On se souvient que le relais 209 a été excité lors de la mise en marche du dispositif et est resté dans cet état depuis en se bor nant à maintenir fermé son contact 214.
D'autre part, le relais 220 est resté désexcité, étant donné que le contact 160 du relais excité 155 a été ouvert depuis la mise en marche du dispositif. Après le relâchement du relais 155, comme il vient d'être décrit, le contact 160 dudit relais est fermé et le relais 220 excité ferme ses contacts 223 et 225 tout en ouvrant son contact 227. La fermeture du contact 225 réexcite le relais 155 par l'in termédiaire du fil en dérivation 229 et la fermeture du contact 223 réexcite le relais 172 par l'intermédiaire des fils 174 et 228. L'ou verture du contact 227 interrompt le circuit du relais 209 qui ouvre son contact 214, ce qui désexcite le relais 220.
La réexcitation des relais 155 et 172, par l'excitation momentanée du relais 220, provo que le fonctionnement du moteur 18 à une vitesse accélérée, de sorte que la courroie 17 se déplace alors rapidement pour amener la dernière feuille de la position 23b à la posi tion de timbrage et d'éjection. On peut sup poser que lorsque la feuille est à sa position finale ou position de chute, l'agrafe vide 22a s'est déplacée jusqu'à la position 22b et vient de fermer le contact mis à la terre 136. Ceci court-circuite le relais 172, et le relais 1.55 est, à son tour, court-circuité par le contact mis à la terre 141.
En conséquence, après le retrait de la dernière feuille de la courroie 17, le dispositif s'arrête automatiquement, tous ses circuits étant ouverts. Si le contact 157 du relais 155 est supprimé, la ligne 156 continue à recevoir le courant de la batterie après l'arrêt du dispositif, mais cela est sans consé quence, étant donné que tous les relais sont désexcités. Pour remettre en marche le dis positif, il suffit d'appuyer sur le bouton 145 et les phases de fonctionnement précédemment décrites se renouvellent automatiquement.
Le fonctionnement du dispositif de fac-similé sera clairement compris d'après la description détaillée qui précède. Toute fois, pour la commodité, un résumé des opérations qui se produisent dans l'ap pareil à partir de l'instant où l'on appuie sur le bouton de mise en marche jusqu'au retrait de la dernière feuille explorée est don née ci-dessous.
On supposera que la première feuille à explorer est à une certaine distance du cy lindre 30. Le chariot<I>SIT</I> est à la position de démarrage et maintient le jeu de contacts 133 ouvert. On appuie sur le bouton 145 pendant un instant et on le laisse revenir à sa position normale. Aussitôt, les opérations suivantes ont.
lieu automatiquement: 1 le relais d'exploration ou relais prin cipal 155 est excité par le jeu de contacts 148 et se colle par son contact 162; 2 le relais 172 de fonctionnement rapide du moteur 18 est excité par le jeu de contacts 151 et se colle par son contact 180; 3 le relais 188 est excité par le jeu de contacts 153 et se colle par son contact 195 et le contact mis à la terre 141; 4 le relais auxiliaire 209 est excité par le jeu de contacts 146 en vue d'une utilisation ultérieure; 5 le moteur 18 et la lampe 97 sont exci tés par le contact 164 du relais 155.
Le cir cuit du moteur est fermé par le contact 181 du relais 172, la résistance 170 étant hors circuit, de sorte que le moteur fonctionne à grande vitesse; 6 le relais 200 n'est pas excité lorsque l'appareil est luis en marche, de sorte que l'électro-aimant 46 de commande du demi- écrou et l'électro-aimant 58 actionnant les mâchoires restent inactifs. Le chariot SK est, en conséquence, embrayé avec l'arbre fileté 41 et les mâchoires vides 51 sont fermées sur le cylindre d'exploration 30. Le moteur excité 18 entraîne alors la courroie 17 et le chariot SK à grande vitesse, ce qui est nécessaire, étant donné qu'aucune exploration. n'est en core effectuée.
Lorsque le chariot atteint l'extrémité de sa première course vers l'avant, les deux jeux de contacts 230 et 232 sont fermés. Le relais 200 est alors excité et ferme le circuit des électro-aimants 46 et .58, ce qui libère le cha riot d'exploration SK en vue de son retour à sa position initiale, les bras dudit chariot étant ouverts. Le relais 200 reste excité par le contact 184 du relais 172 même après l'ou verture des jeux de contacts 133 par le cha riot lors de son retour à sa position initiale. En conséquence, après avoir effectué une course aller et retour, le chariot d'explora tion SK reste immobile sous le cylindre 30, les bras dudit chariot étant. ouverts, tant que la courroie mobile présente des agrafes vides.
Lorsque la première feuille de message est amenée à la position d'exploration par la courroie se déplaçant à grande vitesse, la mise à la terre du contact 141 est interrompue avec les résultats suivants: 1 le relais 188 est désexcité par suite de l'interruption, par la feuille, de la mise à la terre du contact 141 (ledit relais reste dés- excité jusqu'à ce que le jeu de contacts de démarrage soit à nouveau actionné); 2 le relais 172 est désexcité par mise en court-circuit, par suite de la fermeture mo mentanée du jeu de contacts 136 due au pas sage d'une agrafe;
3 le relais 200 est désexcité par suite de l'ouverture du contact 184 du relais 172, ce qui désexcite les électro-aimants 46 et 58, de sorte que le chariot SK est embrayé avec l'arbre fileté 41 et que les bras 51 sont fer més et enroulent la feuille autour du cy lindre 30; 4 le relais 155 reste excité et le circuit du moteur est alors fermé par l'intermédiaire de la résistance 170, de sorte que la courroie 1.7 et le chariot SK se déplacent à une faible vitesse en vue de l'exploration.
A la fin de l'opération d'exploration, le chariot SK ferme les jeux de contacts 230 et 232. Les relais précédemment désexcités 172 et 200 sont à nouveau excités, grâce à- quoi la feuille suivante est amenée à se déplacer rapidement jusqu'à la position d'exploration, puis enroulée autour du cylindre 30.
Le dispositif effectue alors un autre cycle d'exploration, ce qui se répète automatique ment pour chaque feuille.
Si l'un des messages est court et est suivi par l'indication de fin de message 240, le relais accordé 176 est actionné et excite le relais à fonctionnement rapide 172 avant que le chariot SK n'atteigne sa position finale. Le moteur 18 est ainsi accélérée et entraîne la courroie 17 à grande vitesse jusqu'à ce que la feuille suivante soit à 1a position d'explo ration.
Après l'exploration du dernier mes sage et lorsque celui-ci est sous le cylindre- guide 80, aucun message n'étant sous<B>-</B>le cy lindre 30, le contact 141 est mis à la terre et les opérations suivantes ont lieu: 1 le relais 172 est court-circuité lorsque le jeu de contacts 136 est fermé par l'agrafe qui maintient la dernière feuille; 2 le relais 155 est ensuite court-circuité par le contact 141 mis à la terre; 3 le relais 220 est alors excité pour la première fois par la fermeture du contact 160; 4 les relais 155 et 1.72 sont alors excités à nouveau par les contacts fermés du relais 220.
En conséquence, le moteur, 18 tourne à grande vitesse et amène la dernière feuille, explorée jusqu'à la position finale de tim brage et d'éjection. L'agrafe suivante ferme les jeux de contacts 136 et les relais 172 et 155 sont court-circuités successivement. Tous les relais sont alors désexcités et le dispositif s'arrête.
L'installation combinée, inverseuse et amplificatrice du signal, représentée aux fig. 16 et 17 est décrite ci-dessous.
La fréquence porteuse ou fréquence du .signal, produite par la cellule photoélectri que 105 au cours de l'exploration optique d'un message est amplifiée dans un réseau à cou plage électronique qui inverse également les signaux avec leur transmission au récepteur associé. Le système inverseur et amplifica teur est représenté, à titre d'exemple, sous deux formes sur les fig. 16 et 17.
On considérera d'abord la variante repré sentée à la fig. 16. Les deux cellules photo électriques 105 et 113 sont montées suivant une disposition en pont de Wheatstone. Pour faciliter la distinction, on désignera par 105 la cellule du signal et par 113 la cellule d'équilibrage. Deux résistances 241 et 242 sont montées respectivement en série avec les cel lules 105 et 113 et forment les branches pa rallèles C <B>-D</B> du pont. Les points de jonc tion P-Q du pont sont reliés aux côtés oppo sés d'une source de courant continu repré sentée par la batterie 243 dont la borne né gative est mise à la terre.
Les résistances 241 et 242 ont une valeur ohmique fixe et il en est de même de la résistance de la cellule photoélectrique 113, étant donné que celle-ci est soumise à l'énergie lumineuse constante et non modifiée de la lampe 97. Au contraire, la cellule du signal 105 joue le rôle de résis tance variable, plus élevée lorsque des zones noires d'une feuille de télégramme sont explo rées. Les valeurs ohmiques des résistances 241 et 242 sont ajustées de telle .manière que, lorsque le fond blanc de la feuille est exploré et lorsque les deux cellules photoélectriques reçoivent des excitations maxima.
(mais non nécessairement égales), les points X et Y sont aLi même potentiel. Deux tubes à vide 244 et 245 sont montés en push-pull. Le tube 244 comporte une anode 246, un filament 247 et une grille 248 et l'autre tube, 245, comporte de même trois électrodes, respectivement 246', 247' et 248'. Les filaments 247 et 247' sont reliés en parallèle à une source de courant de chauffage indiquée par les flèches 249. 'Un transformateur 250 comporte un enroulement primaire consistant en deux sections égales 251 et 252 qui sont reliées, au point milieu 253, à la borne positive d'une batterie 254.
La borne négative de ladite batterie est mise à la terre et le circuit de retour est complété par Lune résistance mise à la terre 255 et mon tée en parallèle sur les bornes des filaments 247, 247'. La grille 248 du tube 244 est reliée au point X du pont par une ligne 256 dans la quelle est intercalé un condensateur 257 et, de même, la grille 248' du tube 245 est reliée au point Y par une ligne 258,à travers un condensateur intercalé 259. Le pôle négatif d'une batterie 260 est connecté à la ligne 256 à travers une résistance fixe 261, le pôle posi tif de la même batterie étant mis à la terre. D'une manière analogue, le pôle négatif d'une batterie 262 est connecté à la ligne 258, à travers un potentiomètre 263, le pôle posi tif de ladite batterie étant mis à la terre.
Il est clair que la batterie 260 applique un po tentiel négatif fixe sur la grille 248 et la bat terie 262 un potentiel négatif constant sur la grille 248'. Le potentiomètre 263 permet l'ajustement de la tension de polarisation sur la grille 248', de sorte que les deux tubes opposés peuvent être correctement équilibrés lors de l'exploration du fond blanc des feuilles.
La grille 265 d'un troisième tube à vide 264 est connectée à une ligne 266 qui com porte un condensateur 267 et aboutit à l'une des extrémités - de l'enroulement secondaire 268 du transformateur 250. L'autre extrémité de l'enroulement 268 est mise à la terre et une résistance 269 est montée en dérivation sur ledit enroulement pour réduire la tension sur la grille 265. Un transformateur-abais- seur 270 comporte un enroulement primaire 271 et un enroulement secondaire 272 qui est connecté au circuit de sortie 273. L'un des côtés de l'enroulement primaire 271 aboutit à l'anode 274 du tube 264 et l'autre côté dudit enroulement est connecté au pôle positif d'une batterie 275 dont le pôle négatif est mis à la terre.
Le circuit de re tour de la batterie d'anode 275 s'effectue à travers le filament 276 et une résistance mise à la terre, 277, montée en parallèle sur les bornes dudit filament. Lorsqu'on utilise la troisième cellule photoélectrique 115 qui est directement exposée à l'énergie lumineuse constante de la lampe 97, comme représenté sur la fig. 10, l'électrode négative de ladite cellule est connectée par un fil 278 à la ligne 266, entre le condensateur 267 et le tube 264. Le pôle négatif d'une batterie 279 est connecté à l'électrode sensible de la cellule photoélec trique 115 et la borne positive de ladite bat terie est mise à la terre. Une résistance 280 est connectée entre la cellule et la terre.
L'inverseur-amplificateur électronique de la fig. 16 fonctionne de la manière suivante: Lorsque le fond blanc d'une feuille est exploré, les deux cellules photoélectriques 105 et 113 (qui fonctionnent toujours en phase) reçoivent une excitation maximuiu et les points d'interconnexion- X et Y sont au même potentiel. En conséquence, les grilles 248 et 248' sont équilibrées et les courants opposés dans les deux enroulements primaires 251, 252 du transformateur 250 sont égaux, de sorte que ledit transformateur n'agit pas et qu'aucun signal ne passe vers la ligne de transmission 273.
On supposera maintenant qu'une zone noire d'une feuille est explorée. La cellule de signal 105 reçoit une excitation minimum, tandis que celle de la cellule d'équilibrage 113 reste inchangée. L'accroissement de résistance qui en résulte dans le circuit de dérivation C déséquilibre le pont et le point X est à un potentiel plus élevé que le point Y. Cette différence de potentiel déséquilibre les grilles 248, 248', de sorte qu'un courant correspon dant traverse le transformateur 250. Les con densateurs 257 et 259 ne laissent passer que les signaux de courant alternatif et bloquent tous les courants continus.
Les points de jonc tion J etK sont ceux où la tension de signal variable apparaissant en<I>X</I> et<I>Y</I> est super posée à la polarisation négative constante de grille provenant des batteries 261 et 262 et la courbe de tension résultante est appliquée sur les grilles 248 et 248'.
Les impulsions de signal qui rendent le transformateur 250 actif sont amplifiées par le tube 264 et traversent la ligne de sortie 273 jusqu'à l'enregistreur associé où une re production positive, ou fac-similé du message transmis, est enregistrée. Cette opération sera aisément comprise sans autre explication. Les enregistreurs de fac-similé sont bien connus dans la technique et en pratique, on peut associer un enregistreur du même type avec le dispositif de fac-similé décrit.
Le relais accordé 176 qui a été mentionné au cours de la description de la fig. 13 est monté aux bornes de la ligne de sortie 273, de manière à être actionné par les impulsions de signal spéciales qui résultent de l'explora tion des indications de fin de message 240. La fréquence de signal produite par l'explo ration d'un message n'a aucun effet sur le relais 176. Il peut arriver parfois que la lampe 97 soit montée dans un circuit non stable, de sorte que le faisceau de cette-lampe est soumis à des fluctuations lumineuses. Si lesdites fluctuations n'étaient pas, compen sées, il en résulterait une transmission impar faite. A titre de mesure de sécurité contre ce risque, on connecte la cellule photoélectrique 115 à la grille 265 du tube amplificateur 264.
La batterie 279 applique une polarisation né gative sur la grille 265 par l'intermédiaire de la cellule 115. Tant que la lampe 97 reste stable, la polarisation de la grille 265 est cons tante. Toutefois, si la lampe 97 vient à four nir une énergie lumineuse plus faible, la, ré sistance du parcours des électrons dans la cellule photoélectrique 115 augmente, ce qui se traduit par une diminution correspondante du potentiel négatif de la grille 265. En con séquence, le courant d'anode du tube 264 croît et produit un accroissement correspon dant à la sortie du transformateur 270. Au contraire, si la lampe 97 fournit une énergie lumineuse plus intense, la tension négative de la grille 265 croit et abaisse le courant d'anode.
De cette manière,. la cellule photo électrique 115 joue le rôle d'un dispositif de commande de sensibilité à la sortie de l'am plificateur.
La fïg. 17 représente une forme de réseau plus simple, utilisant les deux cellules photo électriques 105 et 113 pour inverser et ampli fier les impulsions de signal avant qu'elles atteignent les lignes de sortie 273. Dans ce cas, il est prévu un circuit en pont dont l'une des branches contient la cellule de signal 105, une batterie 281 et une résistance 283 et dont l'autre branche contient la cellule d'équili brage 113, une batterie 282 et une résistance 283'. Les éléments de chaque branche sont montés en série entre les points opposés 284 et 285.
Les deux résistances 283 et 283' cons tituent, de préférence, un dispositif à résis tance inique R et le point de connexion 284 est une prise intermédiaire ajustable entre les sections 283 et 283'. Le point 284 est choisi de telle manière qu'au cours de l'exploration du fond blanc de la feuille les deux branches du circuit des cellules photoélectriques soient électriquement symétriques, de sorte que les points, 284 et 285 sont à. des potentiels égaux.
Les points 284 et 285 du circuit des cel lules photoélectriques sont connectés à un transformateur de sortie 286 à travers un tube amplificateur 287. L'enroulement pri maire 288 dudit transformateur est connecté d'un côté à l'anode 289 du tube 287 et de l'autre côté au pôle positif d'une batterie 290. L'enroulement secondaire 291 du transforma teur 286 aboutit au circuit de sortie 273. La grille 292 du tube 287 est connectée à la prise intermédiaire 284 par une ligne 293 qui con tient un condensateur 294. Le point 285 du circuit des cellules photoélectriques est con necté à un conducteur 295 qui peut être con sidéré comme représentant 1111e prise de terre commune pour les différents éléments qui lui sont reliés.
Le filament 296 du tube 287 est connecté au conducteur 295 qui aboutit à la borne négative de la batterie d'anode 290. Deux résistances 296' et 297 sont montées entre les lignes 293 et 295 de part et d'autre d1,1 condensateur 294. Une batterie 298, en série avec la résistance 297, applique une po larisation négative constante sur la grille 292.
La prise intermédiaire 284, au point mi lieu de la résistance R ou à une faible dis tance dudit point, représente le centre élec trique des cellules photoélectriques. Lorsque les deux cellules 105 et 113 reçoivent une exci tation maximum à partir de la lampe 97, par exemple lors de l'exploration du fond blanc d'une feuille de message, les deux moitiés du circuit sont symétriques et il n'y a ailci.me variation de potentiel à la prise médiane 284. En conséquence, seul un courant d'anode constant traverse l'enroulement primaire 288 du transformateur 286, lequel, par suite, reste inactif.
Lorsqu'une surface ou indication en noir est explorée sur une feuille de message, l'exci tation de la cellule photoélectrique 105 dimi nue, ce qui décale le centre électrique du cir cuit de telle manière que le potentiel au point. 284 est modifié. Ces variations de potentiel provoquent la transmission des impulsions de signal, sur la ligne 293, jusqu'à, la grille 292 du tube 287. Le potentiel de signal variable rencontre la polarisation de grille négative fixe au point de jonction 299 sur la ligne 293 et la tension résultante est appliquée sur la grille, ce qui excite le transformateur du cir cuit, lequel transmet alors les impulsions de signal inversées et amplifiées sur la ligne de sortie 273.
Les systèmes d'exploration optique à source lumineuse ponctuelle (fig. 18 à 26) sont décrits ci-dessous. .
Dans les systèmes d'exploration optique, représentés sur les fig. 2 et 10, la source lumineuse 97 est. représentée sous la forme d'une lampe du type bien connu à, filament, toujours utilisée jusqu'ici dans l'exploration optique pour la transmission de fac-similé. Cependant, bien que le dispositif puisse fonc tionner avec une lampe à filament de ce type pour l'exploration, il y a certains inconvé nients à -utiliser une source lumineuse de sur face appréciable.
La source lumineuse d'une lampe à fila ment est sans forme déterminée et pour obte nir un spot d'exploration de dimensions extrê mement réduites à partir d'une telle lampe, il est nécessaire d'utiliser non seulement des lentilles réductrices, mais encore une plaque ou écran comportant une ouverture. Il y a deux méthodes pour placer cette ouverture dans le faisceau liulineux. Suivant l'une de ces méthodes, l'écran à ouverture est placé à proximité de la lampe à filament (voir 99 sur la fig. 10), de manière à recevoir une nappe de llunière, et l'ouverture ne laisse passer qu'une fraction minuscule de cette nappe de lumière, laquelle est transmise jusqu'à la feuille et constitue le spot d'exploration.
Dans certains autres cas, la lumière est pro jetée jusqu'à la feuille sous la forme d'un faisceau épais qui illumine une surface consi dérable du papier et une image de cette large tache lumineuse est alors projetée à travers l'écran à ouverture qui ne laisse passer jus qu'à la cellule photoélectrique qu'un mince faisceau lumineux de dimensions conformes aux besoins de l'exploration.
Mais, même après l'obtention d'un spot d'exploration à partir d'une lampe à filan@ent suivant l'une des méthodes ci-dessus, il reste encore plusieurs effets indésirables. Etant donné que la plaque à ouverture n'utilise qu'un point très petit du filament incandes cent, la lampe doit être ajustée avec soin, de telle manière que l'image d'une section du filament soit centrée sur la plaque à ouver ture. Cet ajustement est critique et la moin dre vibration du filament fait sortir du champ le spot lumineux utilisé. Autrement dit, le point du filament qui doit former le spot d'exploration est, non seulement difficile à déterminer, mais encore plus difficile à main tenir.
D'autre part, étant donné que la plu part des rayons lumineux qui viennent frap per la, surface à explorer sont perdais par réflexion, la cellule photoélectrique du sys tème ne reçoit qu'iuze fraction infime de l'énergie lumineuse de la source filamentaire. En conséquence, l'efficacité de l'exploration est réduite dans une mesure telle qu'on n'ob tient que des résultats peu satisfaisants et, en particulier, une médiocre transmission qui se traduit par l'obtention de télégrammes dont les inscriptions sont reproduites en traits manquant de netteté,
comme on les rencontre fréquemment dans les transmissions eommer- ciales en fac-similé.
<B>Il</B> est clair, d'après ce qui précède, que dans les méthodes d'exploration utilisant une source lumineuse de dimensions appréciables, la forme et les dimensions du spot d'explora tion sont déterminées uniquement par la pla que à ouvert-Lire interposée qui constitue un élément indispensable de ces systèmes. Cette réduction du faisceau lumineux provenant de la lampe filamentaire constitue un véritable gaspillage d'énergie lumineuse et peut dimi nuer l'efficacité du système jusqu'à amener un fonctionnement non satisfaisant. En outre, les lentilles réductrices, la plaque à ouverture, le travail nécessaire pour leur montage et leur ajustement critique augmentent le prix de revient du dispositif.
Pour surmonter les difficultés inhérentes aux méthodes d'exploration optique utilisant une lampe filamentaire, on a prévu d'autres systèmes et appareils d'exploration dans les quels une image d'une source lumineuse ponc tuelle stable nettement définie et intensément brillante est projetée, par un ensemble de len tilles, directement sur la surface à explorer, sans plaque à ouverture. La forme et les di mensions du spot d'exploration sont détermi nées uniquement par l'ensemble de lentilles; de sorte que, pratiquement, toute l'énergie de la source lumineuse ponctuelle est utilisée, ce qui se traduit par un fonctionnement d'un rendement élevé. Plusieurs réalisations sont représentées schématiquement sur les fig. 18 à 22.
Sur la fig. 18, la lumière d'exploration est fournie par une lampe à arc 300 conformée de façon à former une source lumineuse ponc tuelle intense qui est indiquée, pour shupli- fier la représentation, sous la forme d'un point 301.
La lampe 300 comporte deux électrodes 302 et 303 qui sont connectées dans le circuit d'un générateur à courant continu 304. La cathode 302 a une âme mince 302' (fig. 18a) avec une structure métallique spéciale et l'anode 303 comporte une ouverture circulaire 303' disposée axialement par rapport à ladite âme. Lorsque la lampe est en fonctionnement, un arc est formé entre les électrodes, autour de l'ouverture 303'; l'extrémité de petite di mension de l'âme de la cathode 302' qui de vient incandescente forme un spot lumineux concentré intense qui traverse l'ouverture de l'anode.
L'extrémité incandescente de l'âme 302' constitue la source lumineuse ponctuelle 301, dont la luminosité est d'un ordre éxtrê- mëment élevé, par exemple de l'ordre de <B>10000</B> à<B>50000</B> bougies par centimètre carré de section de l'âme de la cathode.
On comprendra que l'ouverture relative ment large 303' dans l'anode annulaire 303 ne constitue pas une ouverture servant à res treindre ou à déterminer le faisceau du point liunineux 301, lequel passe librement à tra vers ladite ouverture en vue de son utilisa tion dans le système d'exploration. On dis pose donc d'une source lumineuse ponctuelle qui constitue un spot concentré bien défini, d'une extrême brillance et d'iu@e position abso lument stable.
Pour projeter le point lumineux 301 sur la feuille 23, il suffit de disposer une petite lentille 305 dans le parcours du faisceau 306 de la lampe. La lentille 305 représente sym boliquement tout ensemble de lentilles permet tant pratiquement la projection d'une image du point lumineux 301, de telle manière qu'on obtienne le spot d'exploration 301' sur la feuille 23. Ce processus de projection est effectué sans l'ouverture habituelle nécessaire avec une source lumineuse de dimensions appréciables telle qu'une lampe à filament, ouverture qui, comme précédemment expli qué, produit un gaspillage de lumière.
Une image de la source ponctuelle 301 est. projetée sur la feuille à explorer de telle ma nière que le spot d'exploration 301' ait la même forme que le point lumineux 301, le quel peut être circulaire, carré ou rectangu laire, suivant la section de l'extrémité de l'âme 302'.
Les dimensions du spot d'exploration 301' peuvent être exactement les mêmes que celles de la source ponctuelle 301 ou être légère ment agrandies ou réduites. Par exemple, si l'on utilise quarante lignes d'exploration ail centimètre et si le point lumineux 30l a un diamètre de 0,25 millimètre, la projection des rayons lumineux provenant de la source ponc tuelle 301, sous la forme du point d'explora tion 301' sur le papier, est dans un rapport de 1:1. Cela signifie qu'une image complète du spot lumineux brillant 301 forme le spot d'exploration 301', avec une brillance prati- quement inchangée.
Dans cette projection de rapport 1:1, la lentille 305 est disposée à ; égale distance des deux points 301 et 301'. Si le point 1iunincux 301 est si petit (par exem ple 1.6/10o de mm de diamètre) qu'il est né cessaire d'utiliser un grossissement pour obte nir le spot d'exploration, la lentille 305 est disposée plus près du point<B>301.</B> et inverse ment lorsque l'image d'exploration du point lumineux doit être légèrement réduite. Dans tous les cas, on utilise l'énergie lumineuse du point 301 avec une efficacité maximum et l'on obtient un spot d'exploration d'une brillance plus grande que dans tous les systèmes anté rieurs.
Même avec la perte de lumière habi tuelle due à la réflexion, la cellule photo électrique 105 reçoit une énergie lumineuse suffisant amplement pour une transmission satisfaisante de tous les textes, qu'ils soient de bonne qualité ou médiocres. De plus, cette augmentation de l'intensité du signal permet d'utiliser une amplification moindre.
Les différences importantes entre le sys tème d'exploration à source lumineuse ponc tuelle et les systèmes antérieurs -utilisant une lampe à filament ou une autre source lumi neuse de dimensions appréciables sont, dès lors, évidentes et peuvent être résumées comme suit: Lorsqu'une lampe à filament est utilisée, les dimensions et la forme du spot d'exploration sont déterminées uniquement par les dimensions de l'ouverture de l'écran placé en un certain point du parcours opti que, entre la lampe et la cellule photoélec trique. Ledit écran à ouverture, qui ne permet d'utiliser qu'une petite fraction de l'énergie lumineuse et qui gaspille le reste, est un élé ment indispensable de ces systèmes antérieurs.
Au contraire, avec le dispositif d'écrit en re gard des fig. 18 et 18a, aucune ouverture de ce type n'est nécessaire et le spot. d'explora tion 301' projeté sur le texte à explorer est une image du spot. lumineux 301. Dans le der nier système décrit, la forme et les dimensions du spot d'exploration dépendent entièrement du type et de la position de l'ensemble de lentilles 305. La lampe à arc 300 représente symboliquement toute lampe de cette nature adaptée à la production d'une source lumi neuse ponctuelle concentrée et brillante, en vue de l'exploration de fac-similés. On peut considérer que l'installation d'exploration optique à source lumineuse ponctuelle cons titue im perfectionnement considérable.
La, hunière de la. lampe à arc 300 peut être modulée pour créer une onde porteuse de fréquence déterminée. Sur la fig. 18, la modulation est produite par un générateur à courant alternatif 307 (par exemple par un oscillateur présentant au moins un tube à vide) qui est connecté avec le circuit â cou rant continu de la lampe 300 par l'intermé diaire d'in transformateur 308, ce qui per met d'appliquer la fréquence du générateur 307 sur le courant continu du circuit de la lampe 300. De cette manière, la lampe 300 devient une source lumineuse intermittente à haute fréquence, convenant à l'exploration.
Ce dispositif supprime le disque d'obturation 101 (fig. 2 et 10) et élimine, par conséquent, les difficultés et les limitations mécaniques inhérentes à l'utilisation d'un tel disque. Par exemple, on peut obtenir aisément avec la combinaison de la lampe à courant continu 300 et du générateur à courant alternatif 307 clés fréquences porteuses élevées, impossibles à réaliser avec un disque tel que le disque 101. Dans certains cas, si on le désire, l'énergie lumineuse provenant de la lampe 300 peut être stable et la fréquence porteuse peut alors être introduite dans le système de transmis sion par l'une quelconque des méthodes con nues.
Sur la fig. 18, on peut supposer que les éléments 102; 108 et 109 sont montés et disposés d'une manière identique aux élé ments correspondants de la fig. 10 ou d'une autre manière.
Suivant la variante clé la fig. 19, la lampe 300 constituant la source ponctuelle est por tée à l'extrémité ouverte de l'arbre creux tournant 93 et la lentille 305 est montée à l'intérieur dudit arbre, à une distance con venable du point lumineux 301. Le faisceau qui doit former le spot d'exploration est pro jeté par un miroir ou par un prisme 102 et réfléchi vers la cellule photoélectrique 105 qui peut être montée comme à " la fig. Q. Ce dispositif constitue une structure simple et peu encombrante. Pour le reste, ce qui a été dit à propos du dispositif de la fig. 18 s'ap plique à 'celui de la fig. 19.
Le dispositif de la fig. 2 est conçu pour l'exploration intérieure et les fig. 19 et 18 représentent une installation d'exploration qui peut être appliquée à un dispositif de ce type. Toutefois, avec des modifications de l'appareil ou de détails de celui-ci, on peut aussi avoir une exploration extérieure d'une feuille de message disposée autour d'un cylin dre (voir fig. 19a). Le mécanisme transpor teur amenant de façon continue des feuilles de message vers l'endroit où elles sont explo rées est identique à celui décrit en regard des fig. 1 et 2.
L'appareillage photoélectrique disposé audit endroit d'exploration de mes sage est pourvu d'une source produisant un point lumineux 301 qui est projeté en 301' sur une feuille montée à l'exté rieur d'un cylindre tournant 309. Dans le but de déplacer le spot par rapport à la feuille, pour produire l'exploration, .le cy lindre et l'installation optique et photoélectri que peuvent être arrangés soit de façon que la feuille soit mise en rotation et avancée, soit de façon que l'installation optique se meuve pour que le spot explore toute la feuille.
A partir du spot d'exploration. bril lant 301', la lumière est réfléchie vers deux ou plus de deux cellules photoélectriques 310 et 311 montées en parallèle et transfor mant les signaux lumineux en signaux élec triques susceptibles d'être transmis. Lesdites cellules sont de préférence placées à égale distance du spot d'exploration 301' et dispo sées à une proximité telle du spot qu'elles re çoivent suffisamment d'énergie lumineuse pour qu'il ne soit pas nécessaire d'utiliser des lentilles.
En disant que, dans cette installation d'exploration, le point lumineux 301 est pro jeté directement sur le papier pour former le spot d'exploration, on veut dire que ce pro cessus de projection n'utilise nulle part, dans le parcours optique, d'ouvertures réduisant le faisceau lumineux et déterminant le spot d'exploration, comme dans les installations antérieures.
L'utilisation de miroirs réflecteurs, tels que 102 et 109 (fig. 18 et 19), n'est qu'une simple commodité mécanique, étant donné que les miroirs ne jouent aucun rôle dans la détermination des dimensions du spot d'ex ploration, ni dans celle de sa brillance. En conséquence, indépendamment de tous miroirs ou de tous prismes pouvant être utilisés dans l'installation, la source lumineuse ponctuelle est toujours projetée- directement sur la sur face à explorer.
Dans la représentation de l'installation d'exploration donnée à titre d'exemple sur la fig. 18, on a supposé que cette installation doit fonctionner avec un des inverseurs et amplificateurs- de - signal représentés aux fig. 16 et 17. C'est pourquoi on a représenté les deux cellules photoélectriques 105 ét 113 qui apparaissent dans les circuits en pont desdites figures. Comme précédemment men tionné, les tensions de sortie des deux cellules doivent être équilibrées ou correctement pro portionnées lors de l'exploration du fond en blanc de la feuille.
Pour assurer cet équili bre ou proportion convenable des intensités, il est prévu entre la lampe 300 et la cellule photoélectrique 113 des organes comman dant la brillance du faisceau lumineux. Sur la fig. 18, la cellule photoélectrique d'équili brage 113 reçoit une partie du faisceau d'exci tation 306, au moyen de deux réflecteurs 312 et 313 qui représentent symboliquement toutes les sortes d'organes qui permettent de projeter un faisceau lumineux 314 jusqu'à la cellule 113. Dans le parcours du faisceau 314 est intercalé un dispositif de polarisa tion réglable 315, lequel, dans le cas consi déré, consiste en deux disques coaxiaux 316 et 317.
Le disque 316 est fixé sur un arbre tournant 318 de manière à pouvoir être ajusté radialement par la rotation d'un bou ton 319 fixé sur ledit arbre. L'autre disque 317 est monté sur un support fixe 320 et reste fixe, ledit disque tournant fou sur l'ar bre 318. La structure physique des disques 316 et 317 est telle qu'elle polarise la lumière les traversant. Il n'est pas nécessaire de dé crire la composition de cette matière de pola risation, étant donné qu'on peut l'obtenir sur le marché sous différentes marques déposées.
Lorsque les disques 316 et 317 sont dis posés de telle manière que leurs axes de pola risation soient parallèles, comme indiqué en 321, lesdits disques forment un élément. transparent et transmettent le faisceau 314 à la cellule 113, avec une intensité pratique ment non diminuée. Toutefois, en faisant tourner le disque 316, on diminue l'intensité du faisceau transmis, dans une mesure dé pendant de l'angle de réglage dudit disque. Lorsque les axes de polarisation des deux disques sont perpendiculaires, ce dispositif de polarisation coupe pratiquement toute l'énergie lumineuse allant à la cellule photo électrique 113.
Par cette méthode simple, la quantité de lumière nécessaire pour la cellule d'équilibrage 113, par rapport à la cellule de signal 105, peut être réglée avec une grande précision.
Une autre forme de dispositif de polari sation convenable et pouvant être utilisée pour la cellule 113 est représentée sur la fig. 22 où une petite plaque 322 est montée sur un arbre tournant 323 porté dans un cadre convenable 324 en forme de<B>U</B> et actionné à l'aide d'un bouton 325. La struc ture interne de la plaque 322 est telle qu'elle est parfaitement transparente à un faisceau liunineux qui vient la frapper normalement. Toutefois, lorsque la plaque est inclinée par rapport au faisceau, comme indiqué en 322', l'intensité du faisceau transmis est réduite dans une mesure dépendant du réglage angu laire de la plaque.
Par conséquent, il suffit de faire tourner le bouton 325 de l'angle con venable pour que l'intensité lumineuse vou lue atteigne la cellule photoélectrique d'équi librage 113.
Dans certains cas, on peut utiliser un coin optique au lieu d'un dispositif de polarisa tion, pour ajuster l'énergie lumineuse appli quée à la cellule photoélectrique 113. Deux formes de coins optiques sont représentées sur les fig. 20 et 21. Sur la fig. 20, une bande de pellicule 326 est montée de manière à pouvoir glisser dans le parcours du faisceau 314. Ladite pellicule comporte une surface de transparence progressivement variable, la transparence étant maximum à l'une de ses extrémités et l'autre extrémité étant opaque, comme indiqué par l'ombrage.
Une liaison 327 par crémaillère et pignon, actionnée par un bouton 328, représente symboliquement toute forme pratique de réglage du glissement de la bande 326. En déplaçant ladite bande jus qu'à la position convenable, on peut régler avec précision l'intensité du faisceau lumi neux destiné à la cellule 113. Sur la fig. 21 le coin optique 329 se présente sous la .forme d'un disque de pellicule tournant, de trans parence progressivement variable, maximum en 330 et nulle en 331. Un bouton 332 per met le réglage du disque suivant l'angle voulu. Pour le reste, ce qui a été dit à propos du dispositif de la fig. 20 s'applique à, celui de la fig. 21.
Il est évident que les dispositifs optiques des fig. 18 et 21 sont tous caractérisés par la présence d'un milieu laissant passer la lumière et présentant. des degrés de transpa rence variables. En ajustant la position du- dit milieu dans le parcours du faisceau 314, on peut régler l'intensité dudit faisceau avec Lune précision telle que l'énergie de sortie de la cellule d'équilibrage 113 équilibre celle de la cellule de signal 105, en vue de la transmis sion optimum des signaux de fac-similé. Cet ajustement optique de la cellule photoélec trique 113 est indépendant du type particu lier de lampe d'excitation utilisé.
Sur la fig. 10, le rectangle 333 représente l'un quel conque des régulateurs optiques des fig. 18 et 22.
Les fig. 23 à 26 représentent d'autres dis positifs optiques susceptibles d'être employés dans les installations d'exploration en ques tion. Si par une raison quelconque, l'image d'exploration de la source ponctuelle 301 doit être une fente ou un petit rectangle étroit, une ou plusieurs lentilles cylindriques inter posées entre ladite source et l'image d'explo- ration déterminent la forme et les dimensions de la fente lumineuse. Dans la fig. 23, on constate que l'énergie de sortie de la lampe 300 passe par la lentille sphérique 340. Cette lentille projette un cône lumineux 342 sur la lentille cylindrique 341 qui est placée à une certaine distance du foyer 343.
La len tille cylindrique a pour effet d'aplatir le faisceau lumineux et produit le spot lumi neux 338 sur le fond 339.
Dans la variante de la fig. 24, deux len tilles cylindriques 346 et 347 sont disposées approximativement à angle droit avec un intervalle convenable. La première lentille 346 projette un prisme lumineux triangu laire 348 qui se termine par une ligne 349 de longueur indéterminée dans le plan focal de la lentille. Cette ligne constituerait l'image du point lumineux 301 si une seconde len tille 347 n'était pas utilisée. Celle-ci est inter calée perpendiculairement dans le prisme lu mineux 348, de façon qu'une bande lumi neuse 350 vienne la frapper. Ladite bande lumineuse est projetée à travers la lentille 347 sous forme d'un second prisme triangulaire 351 qui produit le spot d'exploration 338 qui est situé dans le plan focal de la lentille 350.
Le fond (ou surface) 352 sur lequel l'image linéaire 338 du point hunineux est projetée est une feuille de papier. La longueur de l'image linéaire 338 dépend de la position de la lentille 346, tandis que la largeur de ladite image est déterminée par la position de la len tille 347. Les fig. 25 et 26 montrent, à titre d'exemple, différents ajustements des deux lentilles cylindriques 346 et 347 pour obtenir une image linéaire du point 301 avec les di mensions voulues qui peuvent être détermi nées exactement.