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APPAREILS D'ENREGISTREMENT ET DE REPRODUCTION SONORE OU
EN FAC-SIMILE PAR EXPLORATION OPTIQUE
La présente invention est relative, en général, aux types d'appareils dont le fonctionnement nécessite l'exploration optique de surfaces élémentaires. Comme exemples de tels appareils, on peut citer les transmetteurs et les enregistreurs de fao-similé, les caméras-sons utilisées dans la technique cinématographique pour enregistrer le son sur film photographique et les projecteurs de films sonores dans lesquels la piste sonore est explorée par un faisceau lumineux en vue de la reproduction par haut-parleur.
L'un des objets de l'invention est l'obtention d'un appareil de fac-similé perfectionné pour l'exploration d'une série d'originaux distincts (tels que des télégrammes), en succession automatique, en vue de leur transmission à un appareil d'enregistrement éloigné. Dans ses grandes lignes, le transmetteur automatique conforme à certaines caractéristiques
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de l'invention comporte une courroie transporteuse sur laquelle les télégrammes sont fixés à intervalles et ladite courroie fonctionne de façon continue pour amener les télégrammes successivement en alignement avec un cylindre fixe.
La formule à explorer est enroulée automatiquement autour du cylindre et est maintenue sur celui-ci par un mécanisme de chariot nouveau qui fait glisser la formule le long du cylindre, en vue de l'exploration intérieure, cependant que ladite formule reste fixée à la courroie transporteuse. L'exploration des télégrammes sur la courroie est effectuée pa,r un système optique qui projette un spot lumineux tournant sur la surface intérieure cylindrique de la formule portée par la courroie, à mesure qu'elle glisse le long du cylindre d'exploration jusqu'à un cylindre-guide qui assure son retrait automatique après l'opération d'exploration. Après le retrait de la formule explorée,le mécanisme de chariot revient en arrière en vue de l'enroulement de la formule suivante autour du cylindre d'exploration.
Le numéro d'ordre et les indications chronologiques sont portée sur les télégrammes automatiquement avant leur retrait de la courroie transporteuse. L'appareil continue à fonctionner jusqu'à ce que le dernier message ait été transmis, après quoi l'appareil s'arrête. Les impulsions de signal produites par le texte exploré sont inversées et amplifiées par un système comportant deux cellules photoélectriques qui sont, simultanément, exposées aux rayons lumineux intermittents ou pulsés provenant d'une lampe d'excitation. L'une desdites cellules, dite "cellule de signal", est excitée par le faisceau d'exploration variable et l'autre cellule ou "cellule d'équilibrage" reçoit une quantité d'énergie lumineuse déterminée, indépen- damment de l'exploration.
Les deux cellules en question fonotionnent toujours en phase et sont montées dans un circuit en pont qui commande un réseau inverseur et amplificateur de signaux, comportant un ou plusieurs tubes à vide. Ledit réseau, qui est
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monté aux bornes du pont, est construit de telle manière que son circuit de sortie ne soit excité que par les signaux provenant de l'excitation initiale des deux cellules photoélectriques au cours de l'exploration des surfaces noires ou signes d'une formule. Lorsque le fond blanc de la formule est exploré, le circuit de sortie du réseau est inactif. De cette manière, le réseau amplificateur, commandé par les deux cellules photoélectriques, joue le rôle d'inverseur automatique de signaux et produit un fac-similé positif du texte transmis.
Dans certains cas, on utilise un dispositif de polarisation réglable pour la cellule photoélectrique d'équilibrage, afin d'obtenir un équilibre correct des intensités entre les deux cellules au cours de l'exploration du fond blanc de la formule, de sorte qu'aucun signal ne traverse le réseau au cours de ces intervalles.
Un autre objet de l'invention est d'obtenir une méthode et un mécanisme d'exploration nouveaux, dans lesquels une lampe d'excitation avec cathode ponctuelle métallique, incandescente, de luminosité intense, est combinée avec un ensemble de lentilles, de telle manière qu'on obtienne un spot d'exploration ayant les dimensions voulues, sans avoir à utiliser la plaque à ouvertures généralement nécessaire, dans les appareils d'exploration optique antérieurs, pour définir le spot d'exploration. Dans le système d'exploration nouveau, conforme à certaines caractéristiques de l'invention, la forme et les dimensions exactes du spot d'exploration sont déterminées exclusivement au moyen de l'ensemble de lentilles interposées entre la source lumineuse ponctuelle et la surface à explorer.
En utilisant les lentilles convenables et en ajustant leur position dans.le champ optique, on peut projeter toute image désirée de la cathode ponctuelle incandescente sur la surface à explorer. Pour la reproduction en fac-similé, on utilise généralement un spot lumineux circulaire ou serré ayant la largeur d'une ligne d'explora-
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tion et pour l'enregistrement des sons sur film sur une piste de largeur constante (ou pour la reproduction des sons à partir d'une telle piste) la source lumineuse ponctuelle est transformée en une image linéaire au moyen d'un système optique, comportant une ou plusieurs lentilles cylindriques. Comme il apparaîtra plus loin, le système d'exploration nouveau fonctionne aveo un rendement supérieur aux dispositifs antérieurs de ce type.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit et à l'examen des dessins joints qui représentent, à titre d'exemples non limitatifs, quelques modes de mise en oeuvre de ladite invention.
La figure 1 est un plan de l'une des formes du transmetteur de fac-similé, conforme à certaines caractéristiques de 1'invention.
La figure 2 est un profil dudit appareil.
La figure 3 est un plan d'un détail suivant la ligne de coupe 3-3 de la figure 2.
La figure 4 est un plan agrandi d'une partie de l'appareil indiquée par les flèches 4-4 sur la figure 1.
La figure représente une coupe suivant la ligne 5-5 de la figure 4, avec des dimensions exagérées permettant une meilleurs compréhension.
La figure 6 est une vue en bout du dispositif de la figure 5.
La figure 7 représente une coupe transversale suivant la ligne 7-7 de la figure 2.
La figure 8 est une coupe agrandie suivant la ligne 8-8 de la figure 7.
La figure 9 est une vue en bout du dispositif de la figure 8.
La figure 10 représente le mécanisme d'exploration optique de l'appareil, partiellement sous forme schématique.
Les figures 11 et 12 mettent en évidence l'utilisation
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de tampons de support de messages sur la courroie transporteuse.
La figure 13 est un schéma des circuits de commande du transmetteur.
Les figures 14 et 15 sont des vues détaillées mon- trant un télégramme respectivement développé et enroulé autour du cylindre d'exploration.
Les figures 16 et 17 représentent deux formes de réseau commandé par deux cellules photoélectriques dans le système d'exploration optique, conforme à certaines caractéristiques de l'invention, permettant l'inversion et l'amplification des si- gnaux.
Les figures 18,19 et 19a représentent, schématique- ment, trois réalisations du système d'exploration optique utili- sant une source lumineuse ponctuelle dont un détail apparaît sur la figure 18a.
Les figures 20, 21 et 22 représentent trois formes de régulateurs optiques pour la cellule photoélectrique d'équi- librage.
Les figures 23 à 26 représentent, d'une manière schématique, deux formes de systèmes d'exploration pour la pro- jection d'une image linéaire de la source lumineuse ponctuelle sur la surface à explorer.
Le bâti de l'appareil de fac-similé, conforme à cer- taines caractéristiques de l'invention, est porté par une plaque de base lu qui peut être une pièce moulée d'aluminiurn à rebord périphérique.-Un support creux 12 (figure 1), monté à l'une des extrémités de la plaque de base et fixé par des vis ou des bou- ions 13, porte une poulie 14 sur un arbre 14', une seconde poulie 15 est montée sur un arbre 15' porté par un montant 16, à l'autre extrémité de la plaque de base. Les poulies 14 et 15 sont disposées en alignement horizontal longitudinalement à la base 10 et portent une courroie transporteuse étroite 17, qui
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peut être un mince ruban de métal en feuille,de toile métallique tissée, de tissu métallisé, ou analogue.
Dans la réalisation particulière décrite ici, les deux poulies et la courroie doivent être en métal ou présenter, d'une autre manière, une conductibilité suffisante au point de vue électrique, comme il apparaîtra ciaprès. L'une des poulies, ici la poulie 14, est entraînée par un moteur électrique 18 par l'intermédiaire d'un jeu d'engrenages convenables 19, 20, 21 (figure 2), contenu dans le support creux ou boîte 12.
La fonction de la courroie 17,qui avance d'une manière continue à la vitesse convenable, est de faire passer les télégrammes dans l'appareil en une suite ininterrompue, en vue de leur exploration successive. A cet effet, la courroie 17 est munie d'agrafes métalliques élastiques 22 maintenant les télégrammes 23 en position sur la courroie. Il suffit de glisser le bord supérieur de la formule sous l'agrafe. Pour aider l'opérateur à centrer les formules, celles-ci sont munies d'un repère 24 au milieu de leur bord supérieur, comme indiqué sur la figure 14. En glissant ledit repère sous l'agrafe, l'opérateur sait que la. formule est en position correcte sur la courroie. Les agrafes 22 sont espacées le long de la courroie, de telle manière qu'un intervalle étroit 25 sépare les formules adjacentes.
Dans les exemples des figures 1 et 2, la courroie 17 se déplace de droite à gauche, de sorte que l'alimentation de l'appareil se fait à son extrémité de droite et le retrait des formules à l'extrémité de gauche. A l'extrémité d'alimentation de l'appareil, la courroie étroite 17 passe entre deux plaques rectangulaires 26 qui sont espacées pour ménager une fente ou canal 27 pour la courroie. Les plaques 26 sont portées d'une manièrepratique quelconque, par exemple par deux montants en forme d'U, 28 et 29, montés sur la base 10. Lesdites plaques servent de table fixe pour supporter les télégrammes lorsque la courroie les entraîne vers la position
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d'exploration.
La surface supérieure de la courroie est sensiblement au même niveau que la surface supérieure des plaques 26 (figure 7), de sorte que les télégrammes reposent à plat et glissent facilement sur les plaques.
Un cylindre ou tambour creux fixe 30 est porté longitudinalement au-dessus de la courroie 17 pour maintenir les formules à la position d'exploration. Dans le cas présent, ledit cylindre est fixé à un bottier 31 à l'aide de vis 32 qui pénètrent dans la paroi extrême 33 du cylindre, comme représenté sur la figure 2. De cette manière, le cylindre 30 se prolonge axialement à partir du bottier 31 qui contient certaines parties du méoanisme d'exploration optique, comme il sera exposé en temps voulu. La bottier 31 est fixé au sommet d'un montant 34, à l'aide de la vis 35 (figure 1) et le pied dudit montant est fixé à la base 10, à l'aide de vis 36.
Le chariot d'exploration est décrit ci-dessous.
Deux plaques verticales à équerre 37 et 38 sont montées sur la base lu et portent deux tiges-guides 39 en alignement vertical. Lesdites tiges-guides portent, elles-mêmes, un chariot d'exploration indiqué dans son ensemble par la référence SK. Les différentes parties du chariot d'exploration sont montées sur un bâti en forme d'U 40, qui glisse le long des tiges fixes 39 suivant une longueur de course déterminée entre les plaques espacées 37 et 38. Le chariot est entraîné vers l'avant (de droite à gauche sur la figure 2) par un arbre fileté 41 qui s'étend entre les plaques 37 et 38 et qui est relié en permanenoe au moteur 18 par des engrenages 42 et 43, montés respectivement sur l'arbre moteur et sur l'arbre fileté. L'autre extrémité de l'arbre fileté 41 porte la vis sans fin 19 actionnant la poulie 14 et la courroie 17, comme déjà mentionné.
On considérera maintenant la figure 3. Le bâti 40 porte un demi-écrou 44, qui est normalement maintenu en contact
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avec l'arbre fileté 41, par l'extension d'un ressort à boudin 45. Le demi-écrou 44 est libéré de l'arbre fileté par un électroaimant 46, qui est monté sur une équerre 47, fixée au bâti 40.
Lorsque l'électro-aimant est excité, son noyau mobile 46' écarte de l'arbre fileté le demi-écrou 44, fixé audit noyau. Lorsque l'électro-aimant est désexcité, le ressort 45 engrène instante,nément le demi-écrou avec l'arbre fileté. Le réglage dans le temps du fonctionnement de l'électro-aimant 46 de commande du demi-écrou sera défini lors de la description des circuits de commande de la figure 13. Un ressort à boudin de rappel 48 est fixé à l'une de ses extrémités à un bras latéral ou prolongement 49 du support 38 et à son autre extrémité au bâti glissant 40.
Lorsque le demi-écrou 44 est libéré, le ressort 48 ramène rapi- dement le chariot d'exploration à sa position initiale, comme représenté sur la figure 2. Si on le désire, un second ressort de ra.ppel peut être utilisé de l'autre côté du bâti 40 du chariot pour assurer un fonctionnement sans heurt. Des blocs de caoutchouc 49' disposés sur les tiges-guides 39 constituent des butées d'arrêt silencieuses pour le chariot. Les bras latéraux verticaux du bâti en U 40 portent, à leur extrémité supérieure, une tige 50 sur laquelle deux bras ou mâchoires identiques 51 pivotent entre deux colliers fixes 50' (figure 2). uhacun desdits bras comporte un manchon 51' pour déterminer une surface porteuse appréciable et les deux bras sont maintenus centrés sur la tige 50 par les colliers fixes 50' de part et d'autre des manchons.
Comme on peut le voir sur la figure 7, la tige de pivot 50 est, au-dessous du cylindre d'exploration 30, et dans le même plan vertical que l'axe dudit cylindre. Les bras 51 s'étendent dans des directions opposées en s'incurvant vers le haut à leur extrémité libre qui porte une bande flexible 52.
Ladite bande peut consister en une manière textile convenable quelconque, en cuir mince et souple, en tissus de fil métallique
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fin ou analogue; elle est suffisamment lard; pour recevoir un télégramme. une méthode pratique de montage de la bande 52 sur les bras 51 est représentée sur les vues agrandies des figures 8 et 9. Chacun desdits bras comporte à son extrémité un court manchon 53, à l'intérieur duquel une tige 54 est fixée et ladite tige porte deux rouleaux 55 de part et d'autre du manchon 53. Les extraites de la bande 52 sont rabattues sur les rouleaux 55 de chaque bras et maintenues en place par des organes convenables 56 qui peuvent consister en une ligne d'oeillets, ue rivets, ou en une couture, ou analogue.
Les rouleaux 55 ont le même diamètre que le manchon 53, de sorte que la bande est unie et ininterrompue le long de l'extrémité fixée. Une petite partie centrale de chaque extrémité de la bande 52 est découpée, comme indiqué én 57, sur la figure 9', pour ménager le passage des bras 51. La fonction de la bande flexible 52 est d'enrouler un télégramme autour du cylindre fixe 30 et de l'entraîner longitudinalement en vue de l'exploration. A cet effe, les bras pivotés 51 sont reliés à un dispositif d'aotionnement automatique d'une manière pratique quelconque. Sur la figure 7, à titre d'exemple, on a représenté un solénolde 58, monté sur l'élément de base du bâti en forme d'U 40 et le noyau mobile 59 dudit solénoïde est relié à deux bielles 6U par une broche 61.
Lesdites bielles sont reliées à leur extrémité supérieure aux bras 51 par des broches 62 qui sont disposées de part et d'autre de la tige de support 50. Il/ ressort à boudin, travaillant à l'extension 63, entoure le noyau mobile 59 et tend normalement à faire osciller les bras vers le haut jusqu'à la position de fermeture, comme indiqué par les lignes en trait interrompu 51'.
Ce mouvement ne se produit que lorsque le solénoïde 58 est désexcité. Lorsqu'il est excité, le solénoide attire son noyau mobile vers le bas et les bras 51 sont écartés et développent la
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bande 2 qui est ainsi étendue en position horizontale à plat, comme indiqué sur la figure 7. On peut voir ainsi que les bras 51 fonctionnent comme une paire de mâchoires qui se ferment et s'ouvrent alternativement pour enrouler ou développer une formule du message.
Le support en forme de cavalier 28, qui chevauche la plaque de base 10, porte deux équerres horizontales 64 supportant deux plaques articulées 65 de feuille métallique de part et d'autre de la bande flexible 2. Etant donné que les arti- culations des deux plaques sont identiques, il suffit de décrire l'une d'elles. D'après les figures 4, 5 et 6, on constate que chacune des équerres 64 est fixée à l'une de ses extrémités sous l'entretoise 28' du support 28 par des vis verticales 86,qui peuvent également.pénétrer dans l'extrémité adjacente de la. plaque 26. L'équerre 64 comporte deux plaquettes verticales 67 et 68 qui portent une tige fixe b9 portant elle-même un manchon tournant 70.
La plaque 65 est incurvée vers le bas sur son bord pour constituer une partie tubulaire 65' formant charnière, dans laquelle le manchon 70 est adapté et forme un pivot pour la plaque. Il est indifférent que le manchon 70 reste fixe ou tourne avec la plaque. Une partie du manchon 70 est découpée pour former un logement annulaire 71 qui contient un ressort à boudin 72. L'une des extrémités 73 dudit ressort s'appuie sur la plaque b5 et son autre extrémité 73'est reliée à un prolongement latéral 74 de l'équerre 64. Le ressort à boudin 72 tend à maintenir la plaque 65 en position horizontale contre la partie supérieure du prolongement 74 qui joue le rôle de butéed'arrêt. Il est préférable de disposer d'une butée d'arrêt 74 pour chaque côté de la plaque, comme représenté sur la figure 4.
Lorsque les bras ou mâchoires 51 sont maintenus ouverts par l'excitation de l'électro-aimant 58, la bande flexible
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52 est étendue à plat et passe sous la courroie 17 et sous les plaques articulées 65, comme représenté sur la figure 7 . La bande ouverte 52 est, en conséquence, en position pour recevoir les télégrammes 23, au fur et à mesure que la courroie, qui se déplace lentement, les entraine vers l'avant. Les formules passent sans heurt des plaques fixes 26 aux plaques articulées 65 qui peuvent être à un niveau légèrement inférieur auxdites plaques 26 .
Lorsque la première formule à explorer est alignée avec le cylindre fixe 30, comme indiqué en 23a, sur la figure 2, ladite formule repose entièrement au-dessus des mâchoires ouvertes 51, les parties latérales de la feuille reposant sur les plaques 65.
Cette disposition ressort clairement de l'examen de la figure 7 . lorsque le solénolde 58 est désexcité, le ressort à boudin 63 ferme instantanément les mâchoires 51 et la bande 52 enroule la formule, maintenue par lesdites mâchoires, étroitement autour du cylindre 30, en vue de l'exploration. Le mouvement de fermeture des mâchoires 51 fait automatiquement basculer les plaques articulées 65 vers le haut en les écartant, comme indiqué en 65' . Dès que les plaques 65 sont dégagées des mâchoires de fermeture, elles reviennent brusquement à leur position normale pour recevoir le télégramme suivant.
La bande fermée 52 maintient le télégramme enroulé en contact avec le cylindre 30 sur toute sa périphérie, de sorte que la formule forme un tube creux en vue de l'exploration intérieure.
Cette forme tubulaire ou cylindrique de la feuille 23 sur le cylindre 30 ressort clairement de l'examen de la figure 12 . Pour permettre le passage de la courroie 17 à proximité immédiate. sous le cylindre 30, celui-ci est muni d'une fente longitudinale 75 à sa partie inférieure, ladite fente ayant pour but de làisser passer les agrafes 22 . La moicié intérieure de la courroie 17 passe à travers les ouvertures 76 de la plaque en U 40 du chariot d'exploration SK .Les bielles 60 sont d'une forme telle qu'elles
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ne gênent pas le mouvement de la courroie qu'elles soient à leur position supérieure ou inférieure.
Dans certains cas, on peut fixer des tampons de feutre ou de caoutchouc 77 à la courroie 17 pour recevoir les formules de télégrammes 23, comme indiqué sur les figures 11 et 12 . Lesdits tampons, qui sont montés sur la courroie à des intervalles réguliers, d'une manière pratique quelconque, par exemple à l'aide de rivets ou d'oeillets 78, facilitent le transport des formules de télégrammes et sont rabattus au-dessous de la formule lorsque les mâchoires 51 sont fermées autour du cylindre 30 . Les agrafes 22 sont utilisées simultanément avec les tampons pour maintenir les formules sur ceux-ci. Lorsque la courroie 17 est munis des tampons 77, l'appareil est conçu de manière à permettre le passage desdits tampons.
On comprendra que le termo " courroie " est utilisé ici dans l'acception pratique la plus large couvrant, non seulement une bande flexible sans fin mais encore tous types de dispositifs convoyeurs fonctionnant comme une courroie pour transporter les formules successivement jusqu'à la position d'exploration. Par exemple, la courroie pourrait consister en une série de petites plaques, chacune d'elles étant adaptée à la réception d'un télégramme et lesdites plaques étant articulées ensemble ou disposées d'une autre manière quelconque permettant leur déplacement suivant un parcours continu.
Le mécanisme d'exploration optique est décrit ci-dessous.
Il a déjà été mentionné que la courroie transporteuse 17 est entraînée de façon continue par le moteur 18 . En conséquence, lorsque la formule de télégramme 23a est enroulée autour du cylindre 30, ladite formule continue à se déplacer, étant donné qu'elle est fixée à la courroie 17 . Au moment où une formule atteint la position d'exploration, comme représenté sur la figure 2, non seulement les mâchoires 51 sont fermées pour maintenir
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ladite feuille enroulée autour 'du cylindre 30, mais le chariot d'exploration SK, qui est alors à sa position de départ, est couplé à l'arbre fileté 51 par suite de la désexoitation de l'électro-aimant 46 commandant le demi-écrou.
Il en résulte que le chariot d'exploration ( y compris les mâchoires fermées 51 ) se déplace lentement vers l'avant en même temps que la courroie 17, grâce à quoi la formule enroulée autour du cylindre fixe 30, se déplace longitudinalement à la vitesse d'exploration, cependant que ladite formule est toujours agrafée à la courroie. Le cylindre 30 comporte, de préférence, des rainures axiales 79, réduisant la friction du contact de glissement de la formule.
Lorsque la formule, maintenue par la bande fermée 52, glisse hors du cylindre 30, elle passe sur un cylindre-guide fixe 80, disposé en alignement axial avec le cylindre d'exploration.
Le cylindre-guide 80 peut être porté d'une manière pratique quelconque. Dans l'appareil considéré ici, l'une des extrémités du cylindre 80 est montée sur une équerre 81, qui est fixée à l'extrémité-supérieure d'un montant 82, par des vis 83 . Le montant 82 est fixé à la plaque de base 10 par des vis 84, ou par d'autres organes analogues. Le cylindre-guide 80 est légèrement plus petit que le cylindre 30 et a une extrémité bisautée de sorte que les formules glissent facilement d'un cylindre sur l'autre, tout en étant maintenues sous une forme cylindrique par les mâchoires fermées 51 .
Comme on le constatera plus aisément sur les figures 1 et-10, les deux cylindres 30 et 80 sont séparés à leurs extrémités adjacentes par un étroit intervalle 85, dans lequel un spot lumineux tournant, indiqué en 86, fonctionne de manière à explorer la surface intérieure du message, au moment où celuici passe du cylindre 30 sur le cylindre guide 80 . Le spot d'exploration tournant est produit par un mécanisme nouveau qui est décrit ci-dessous.
On considérera maintenant la figure 2 . Le boîtier 31
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contient un moteur électrique 87, qui comporte un arbre prolongé 88 tournant à son extrémité extérieure sur des paliers, dans la paroi 89 du boîtier. L'arbre moteur 88 porte un pignon 90 qui engrène un pignon fou 91, qui peut être monté sur la paroi du boitier 89 . Le pignon 91 engrène une roue dentée 92 fixée à l'extrémité intérieure d'un arbre tubulaire tournant 93, qui traverse axialement le cylindre fixe 30 . L'arbre 93 est porté dans un manchon 94 formé dans la paroi extrême 33 du cylindre 30 et se prolongeant à travers la paroi 89 dans le boîtier. L'engrenage 92 comporte un moyeu 95 qui coopère avec un collier 96 pour empêcher tout déplacement axial de l'arbre tournant 93 .
Le moteur 87 est du type synchrone; il assure la rotation de l'arbre creux 93 à une vitesse constante et élevée.
Une lampe d'excitation 97, montée dans un boîtier opaque 31, projette un faisceau lumineux, à travers un tube à lentilles 98 et, à travers une plaque perforée 99, dans l'extrémité intérieure ouverte de l'arbre 93 Ladite extrémité de l'arbre contient un ensemble de lentilles 100 ( voir figure 10 ), dirigeant le faisceau de la lampe d'excitation longitudinalement à travers l'arbre. Un disque d'occultation ou d'opturation 101, fixé sur l'arbre moteur 88, comporte des dents périphériques placées sur le trajet du faisceau entre la plaque perforée 99 et l'ensemble de lentilles 100 pour interrompre les rayons lumineux à une fréquence prédéterminée.
Comme on le comprendra sans autres explications, ladite fréquence détermine la fréquence de l'onde porteuse à laquelle les signaux d'exploration sont transmis à l'appareil d'enregistrement.
Sur la figure 2, l'arbre tubulaire 93 porte un prisme droit 102, disposé en alignement transversal avec l'intervalle d'exploration 85, entre les deux cylindres 30 et 80 . Le prisme 102 est monté sur un petit bloc 102 adapté à l'intérieur de
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l'arbre 93, qui comporte une ouverture 104 au-dessus du prisme.
Il résulte de cette construction que le faisceau lumineux pénétrant dans l'arbre creux 93 et provenant de la lampe d'excitation 97 est réfléchi radialement vers l'extérieur par le prisme 102 pour former le spot d'exploration 86 sur la surface intérieure de la formule cylindrique. Le faisceau d'exploration est réfléchi par la formule vers une cellule photoélectrique 105 qui, dans le cas considéré, est disposée assez près du spot d'exploration 86, pour recevoir une énergie lumineuse suffisante de la surface explorée, sans qu'il soit nécessaire d'interposer une lentille. La cellule photoélectrique 103 peut être montée sur l'arbre 93 d'une manière pratique quelconque, par exemple à l'aide d'une bande ou d'un collier 106 . Les électrodes de la cellule photoélectrique sont reliées à deux bagues collectrices isolées 107 sur l'arbre 93 .
Sur la figure 10, la cellule photoélectrique 105 est disposée à l'intérieur du cylindre-guide 80, à une distance du spot d'exploration 86 telle, qu'une lentille 108 et un réflecteur 109 doivent être interposés pour diriger le faisceau de signal sur la cellule photoélectrique. La lentille 108 est supportée dans un tube 110, qui est fixé, suivant l'angle convenable, sur l'arbre 93, par sertissage ou par soudure. Le réflecteur 109, qui peut être un petit miroir ou un morceau de verre poli, est porté par un bloc 112, fixé dans l'arbre creux 93 . Par simplification, le prisme 102 ( qui est le même ici qu'à la figure 2 ) peut également être monté sur le bloc 112 .
En considérant à nouveau la figure 10, on constate qu'une seconde cellule photoélectrique 113 est disposée de manière à recevoir une quantité déterminée d'énergie lumineuse pulsée ou intermittente à partir d'un petit réflecteur 114 qui peut être un miroir minuscule ou un simple morceau de verre placé dans le faisceau lumineux entre le disque d'occultation 101 et l'extrémité
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adjacente de l'arbre 93 . Dans certains cas, on peut ajouter une troisième cellule photoélectrique 115, qui est directement exposée au faisceau de la lampe d'excitation 97, sans modilicaton dudit faisceau.
Le but des cellules photoélectriques 113 et 115 sera exposé lors de la, description des circuits des ligures 16 et 17 . Le dispositif optique de la figure 10 peut remplacer le mécanisme optique représenté sur la figure 2 .
On peut voir, d'après la figure 10, que les cellules photoélectriques 105 et 113 fonctionnent toujours en phase, étant donné qu'elles sont toutes deux simultanément exposées au faisceau lumineux intermittent ou pulsé qui traverse le disque d'occultation 101 . Ce dispositif permet de surmonter certaines difficultés mécaniques inhérentes aux systèmes inverseurs de signaux antérieurs où les deux cellules fonctionnaient en opposition de phase. Dans lesdits systèmes antérieurs, il était nécessaire de monter les deux cellules dans des positions, par rapport au disque d'occultation, telles, que l'une desdites cellules reçoive l'énergie lumineuse à travers une fente du disque, l'autre étant optiquement occultée par une dent dudit disque.
Une telle disposition des cellules photoélectrique nécessitait un réglage extrêmement précis qui risquait d'être dérangé dès que le disque tournant à grande vitesse prenait un gauchissement, même léger. Cette caractéristique désavantageuse est absolument éliminée dans l'inverseur de signal conforme à certaines caractéristiques de l'invention, en raison du fait que les deux cellules sont toujours exposées aux mêmes conditions d'excitation par la lampe 97, même si le disque d'occultation 101 vient à s'écarter de son réglage primitif. Il suffit de monter la cellule photoélectrique 113 dans une position quelconque telle que ladite cellule reçoive une partie de la même énergie lumineuse intermittente qui parvient à la cellule photoélectrique 105 .
Le processus d'exploration de l'appareil ressort
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maintenant clairement de l'examen des figures 2 et 10 . On supposera que le chariot SK avance à partir de sa position initiale, une formule étant enroulée autour du cylindre 30 par les mâchoires fermées 51 . L'arbre 93 tourne rapidement et le spot lumineux 86 parcourt un trajet circulaire continu perpendiculairement à l'axe du cylindre. Lorsque la formule quitte par glissement le cylindre 30 en traversant l'intervalle 85 ( voir figure 10), la surface cylindrique intérieure de ladite formule rencontre le spot lumineux 86 qui explore le message tournant suivant une piste étroite en spirale.
La vitesse linéaire de-déplacement du chariot SK et la vitesse de rotation du spot d'exploration 86 sont, en général, calculées de telle manière qu'on obtienne environ 40 lignes d'exploration par centimètre. On obtient ainsi dans l'appareil d'enregistrement un fao similé net. Chaque formule porte un repère noir 116 permettant le démarrage de l'enregistreur en phase avec le transmetteur, comme le comprendront aisément les techniciens familiarisés avec les brevets antérieurs de la Société demanderesse, concernant les appareils de fac-similé.
L'enregistrement chronologique, le numérotage et la distribution des messages explorés sont décrits ci-dessous.
.On a vu de quelle manière un message est exploré lorsqu'il glisse du cylindre 30 au cylindre 80, lorsque le chariot d'exploration SK atteint l'extrémité de sa course vers l'avant, comme indiqué par le profil en trait interrompu SK' de la figure 2 . Le message exploré ( encore agrafé à la courroie ) est entièrement passé sur le cylindre-guide 80 . A ce moment, l'électroaimant 58 commandant les mâchoires et l'électro-aimant 46 commandant le demi-écrou sont automatiquement excités, de manière à ouvrir les mâchoires 51 et à relâcher le chariot SK qui est ramené à sa position initiale par le ressort de rappel 48 . L'ouverture des mâchoires 51 libère la formule explorée du cylindre 80, de sorte qu'elle se trouve à nouveau à plat et libre d'être
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entraînée par la courroie transporteuse 17 .
D'autre part, lorsque le chariot SK est revenu à sa position de départ, les mâchoires 51 sont, à nouveau, fermées et serrent la formule suivante sur le cylindre d'exploration 30 .
D'après la figure 2, on peut suivre le déplacement final de la formule explorée 23b, lorsqu'elle quitte le cylindre-guide 80 . Lorsque la formule passe au-dessus de la poulie 14, son bord avant rencontre un éjecteur 117 qui peut consister en deux languettes incurvées, disposées de part et d'autre de la poulie.
Il est commode de monter ledit éjecteur sur un montant 118, fixé à la plaque de base 10 et s'étendant entre la boîte à engrenages 12 et la poulie 14 Le montant 118 peut également former un portage pour l'arbre à poulie 14', entraîné par le moteur, qui sort de la boîte à engrenages 12 .
Les languettes espacées 117 peuvent être découpées à l'emporte-pièces dans une feuille métallique sous la forme d'un élément fourchu qui s'étend latéralement à, partir du support 118, de telle manière que les bouts des languettes chevauchent les joues de la poulie 14 . En conséquence, lorsque le bord avant de la formule explorée ( alors à plat ) entre en contact avec les languettes 117 qui accrochent l'agrafe 22, la formule est arrêtée et arrachée de son agrafe. Sur la figure 2, les lignes en trait interrompu 23' montrent la position de la formule immédiatement avant son éjection et la formule éjectée est représentée en 23c, prête à tomber dans un tube de chute ou d'évacuation 119, qui l'entraîne vers un point convenable.
Il est désirable, dans un appareil de ce type, de numéroter consécutivement les messages transmis et de timbrer sur lesdits messages l'heure de transmission. A cet effet, il est prévu, sur l'appareil conforme à certaines caractéristiques de l'invention, un composteur 120 et un timbre d'indications chronologique 121 qui sont montés sur l'équerre 81 . Ces dispositifs de
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timbrage sont de fabrication classique et bien connue, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de les décrire en détail ici. Il suffit de dire que le composteur 120 comporte une tige mobile 120' et que le timbre d'indications chronologiques 121 comporte une tige mobile 121', en saillie à la partie supérieure desdits timbres.
Lorsque lesdites tiges sont abaissées, les deux timbres remplissent leur fonction respective. Sur la figure 2, la partie en saillie 122 peut être considérée comme représentant les couronnes de chiffres du composteur 120 et les couronnes d'indications chrono- logiques du timbre 121 . Lesdites couronnes sont disposées au- dessus de la formule à sa position finale sur la courroie 17, de manière à imprimer l'heure et le numéro transversalement à la formule, hors de la surface réservée au message. Les tiges 120' et 121' sont actionnées simultanément par un solénoïde 123, monté sur l'équerre 81 au moyen d'un bâti en forme d'U 124, boulonné à ladite équerre. Le noyau mobile 125 du solénoïde 123 porte une barre transversale 126 qui repose sur les sommets des tiges 120' et 121' des timbres.
Lorsque le solénoide 123 est excité, son noyau 125 est attiré vers le bas et actionne les timbres 120 et 121 .
Ce timbrage a lieu immédiatement avant que la formule atteigne l'éjeateur 117 . Lorsque le solénoïde est désexcité, un ressort à boudin 127 ramène le noyau 125 à sa position primitive et per- met le soulèvement des tiges des timbres. Le réglage dans le temps du fonctionnement du solénoïde 123 sera exposé lors de la descrip- tion de la figure 13 .
Etant donné que les couronnes de timbrage 122 appuient sur la formule avec une pression considérable, il est nécessaire que la formule soit supportée solidement le long de la ligne de timbrage. On y parvient en prévoyant une plaque de support épaisse 128 qui s'étend transversalement sous la courroie 17 et sous la formule de télégramme 23c, en alignement avec les couronnes d'im- pression 122 . La plaque de support 128 est fixée au sommet
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d'une équerre verticale 129, figure 2, qui est montée sur la plaque de base 10 . On utilise également la plaque 128 pour supporter deux paires de languettes 130 et 131 s'étendant dans des directions opposées.
Les languettes 130 s'étendent vers l'arrière ( vers la droite sur les figures 1 et 2 ) pour supporter les côtés de la formule 23b, après sa libération par les mâchoires 51 et pour guider la,dite formule sur la plaque de support 128 . Les deux a.utres languettes 131 sont incurvées vers l'avant, en alignement avec la périphérie de la poulie 14., pour maintenir les côtés de la formule lorsqu'elle glisse et quitte la poulie pour tomber dans le tube 119 .
Les jeux de contacts de commande de la figure 2 sont décrits ci-dessous.
Lors de la description de la construction et du fonctionnement des différents mécanismes de l'appareil de la figure 2, il n'a pas été fait mention de certains jeux de contacts actionnés automatiquement par la courroie 17 et par le chariot d'exploration SK, étant donné que l'explication du fonctionnement desdits jeux de contacts doit être donnée de préférence lors de la description du schéma de la figure 13 . Toutefois, avant d'examiner la figure 13, il y a lieu de décrire le montage et la, disposition desdits jeux de contacts, de telle manière que leur fonctionnement soit plus aisément compris lors de la description de la figure 13, où lesdits jeux de contacts n'apparaissent que sous une forme schématique.
Deux boites de jeux de contacts 132 et 133 sont montées respectivement au sommet des plaques en équerre 37 et 38, de manière à pouvoir être commandées par le chariot d'exploration SK . A cet effet, ledit chariot est muni de boutons isolés 134 et 135 à l'avant et à l'arrière. Lorsque le chariot atteint l'extrémité de sa course vers l'avant, le bouton 134 actionne les contacts de la boite 132 . Dans la position arrière extrême du chariot, le bouton arrière 135 actionne les contacts de la boite 133.
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Ces opérations font partie de la commande automatique de la machine, décrite de façon plus détaillée, d'après l'examen de la figure 13 .
On utilise les agrafes métalliques 22 de la courroie 17 pour actionner un jeu de contacts 136 monté sur l'équerre 81 et disposé à l'intérieur du cylindre-guide 80 . Ledit jeu comporte deux contacts isolés 137 et 138, qui sont normalement ouverts, et un bras à ressort 139 qui porte un contrepoids 140 près de son extrémité libre. Le bras à ressort 139 est disposé dans le parcours des agrafes mobiles 22 et pend normalement à l'écart du contact adjacent 137 . Lorsqu'une agrafe rencontre le bras 139, elle déplace ledit bras vers l'avant ( vers la gauche sur la figure 2 ) et en conséquence le met sous tension. Au moment où le bras déplacé 139 est libéré de l'agrafe, qui se déplace lentement, il revient brusquement en arrière et applique le contact 137 contre le contact 138.
Cette fermeture des contacts ne dure qu'un instant, étant donné que le bras muni du contrepoids reprend instantanément sa position normale. En d'autres termes, lorsque chaque agrafe 22 passe sous le bras 139, les contacts 136 sont fermés pendant un court instant. Le cylindre-guide 80, comme le cylindre 30 comportent une fente longitudinale 80' à sa partie inférieure, pour permettre le passage des agrafes 22 et du bras d'actionnement des contacts 139 .
D'après les figures 2 et 7, on peut constater qu'à l'intérieur du cylindre d'exploration 30, est disposé un bras de contact isolé 141 d'un métal élastique léger, monté sur une équerre 142, fixée à la paroi intérieure du cylindre. Le bras 141 s'incline, de préférence, dans la direction de la courroie mobile et traverse la fente inférieure du cylindre 30 . L'extrémité en saillie du bras 141 entre en contact avec les formules de télégrammes sur la courroie 17 et avec la courroie elle-même lorsqu'aucune formule de télégramme ne se trouve sous ledit bras.
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L'extrémité de contact du bras 141 peut être arrondie, de telle manière qu'elle repose facilement et légèrement sur la surface contactée. On se souvient que la courroie 17 est en une matière conductrice. En conséquence, lorsque le bras de contact 141 touche ladite courroie, il se trouve mis à la masse mais lorsque ledit bras repose sur une feuille de message en papier, sur la courroie, il reste isolé. Il est à noter ( figure 7 )que le bras 141 est disposé d'un seul côté des agrafes métalliques 22 et n'est jamais en contact avec lesdites agrafes.
Deux doigts de contact 143 et 144 ( voir figure 2 )sont en saillie au dessous du mécanisme de numérotage et d'enregistrement chronologique 120 et 121 et il est commode de monter lesdits doigts sur l'équerre 81 . Le contact 143 est aligné avec les agrafes métalliques de manière à les toucher et à être mis à la masse. L'autre contact 144 est disposé d'un côté des agrafes et s'appuie, soit sur une formule de message, soit sur la courroie 17 . Dans le premier cas, ledit contact est isolé, dans l'autre il est mis à la masse. Lorsqu'une agrafe 22 touche le contact 143, le solénoïde 123 actionne les timbres 120, 121 . Lorsqu'il n'y a pas de formule sous les timbres, le contact 144 empêche leur fonctionnement, comme exposé plus loin.
Les circuits de commande du transmetteur ( figure 13 ) sont décrits ci-dessous.
Dans le schéma de montage de la.figure 13, tout contact ou borne, portant un signe +, est supposé connecté à la borne positive d'une source de courant continu et une connexion mise à la terre indique le côté retour ou négatif du circuit d'alimentation. Les lettres A et B indiquent une source de courant alterna- tif pour le moteur synchrone 87 qui actionne l'arbre creux 93 et le disque d'occultation 101 . Si l'on utilise la même source de potentiel continu pour les relais et pour les électro-aimants que pour le moteur 18, une résistance convenable est intercalée dans
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chaque circuit de relais et d'électro-aimant pour abaisser la tension.
L'appareil démarre lorsqu'on appuie sur un bouton 145 qui ferme un ensemble de 4 jeux de contacts comportant des contacts numérotés de 146 à 153, disposés par paire. Les quatre contacts 146,148, 151 et 153 sont fixes, tandis que les quatre autres contacts 147,149, 150 et 152 sont mobiles, à ressort et reliés par deux pièces isolées 154, assurant leur ouverture ou leur fermeture simultanées. Lesdits bras à ressort sont normalement à la position d'ouverture et sont amenés contre les contacts respectifs par le bouton 145, de telle manière que les quatre jeux de contacts se ferment en même temps. Lorsqu'on cesse d'appuyer sur le bouton, les bras à ressort reviennent automatiquement à leur position normale.
Il doit être bien compris que le bouton poussoir 145 n'est qu'un exemple de forme convenable d'organes manuels d'actionnement d'un mécanisme de commutation quelconque dont les paires de contacts 146 à 153 représentent également un exemple. Par simplification, les quatre jeux de contacts seront identifiés ci-dessous par le numéro d'un seul contact.
L'une des bornes d'un relais 155 est connectée à une source de potentiel positif à laquelle une,ligne 156 est également connectée à travers un contact de fermeture 157 du relais.
Il en résulte que le conducteur 156 n'est connecté à la source d'alimentation que lorsque le relais 155 est excité. L'autre borne du relais 155 est connectée, par un fil 158, aux contacts 148 . Ledit relais actionne également un contact de rupture 159-160 et trois contacts de fermeture 161-162,163-164 et 165-166 . En conséquence, lorsque le relais 155 est actionné, le contact de repos 160 est ouvert et les autres contacts, qui sont normalement ouverts, sont fermés.
Les bras de contact mobiles 159 et 161 du relais 155 sont mis à la terre, le bras de contact 163 est connecté à la borne
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positive d'une source de courant continu et le bras de contact 165 est connecté à la barre omnibus A d'une source de courant al- ternatif. Lorsqu'on appuie sur le bouton de mise en marche 145, le circuit du relais 155 est fermé par l'intermédiaire des contacts 148 et ledit relais se colle par son contact 162, de sorte qu'il reste excité lorsqu'on cesse d'appuyer sur le bouton 145
Le contact 164 du relais 155 est connecté à une ligne 167 qui aboutit à l'un des côtés du moteur 18 et de la lampe d'excitation 97 L'autre côté du moteur 18 est connecté, en 168, à une ligne 169, dont l'une des extrémités est mise à la terre à travers une résistance 170 .
En conséquence, lorsque le contact de fermeture 164 est fermé par l'excitation du relais, le moteur d'exploration 18 et la lampe d'excitation 97 sont excités. Le contact 166 du relais 155 est connecté, par un fil 171, à l'un des côtés du moteur synchrone 87, dont l'autre côté aboutit à une barre omnibus B d'une source de courant alternatif, de sorte que la fermeture du contact 166 excite ledit moteur. De cette manière, il est clair que l'excitation du relais 155 par le bouton de démarrage 145 entraine automatiquement le fonctionnement du mécanisme d'exploration avant le commencement de l'exploration effective d'une formule.
L'enroulement d'un relais 172 est connecté aux fils 173 et 174 Le fil 173 est relié à la borne positive d'une source de courant continu et le fil 174 aboutit au contact mis à la terre 175, d'un relais 176 , Le relais 172 comporte un contact de rupture 177-172 et trois contacts de fermeture 179-180, 181-182 et 183-184 . Le contact 177 est connecté au fil 156, les contacts 179, 181 et 184 sont mis à la terre, le contact 180 est connecté au fil 174, le contact 182 est connecté au fil 169 et le contact 183 est connecté à un fil 185 qui aboutit à un bras à ressort 186 du jeu de contacts 133 L'autre contact 187 dudit jeu est mis à la terre.
Le bras à ressort 186 est maintenu ouvert par le
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le chariot d'exploration SK dans sa position initiale et se ferme automatiquement lorsque ledit chariot démarre. Les contacts 186-187 sont identifiés ci-dessous sous la désignation de contacts 133 . Un relais 188 est connecté, à l'une de ses bornes, à une source de potentiel positif et l'autre borne dudit relais est reliée à un fil 190, connecté au contact 153 du jeu de contacts de mise en marche. Le relais 188 comporte deux contacts de rupture 191-192 et 193-194 et un contact de fermeture 195 fermé par le bras de contact 193 . Le bras de contact 191 est connecté par un fil 196 au contact mobile du jeu 137
Le contact 192 est connecté au fil 173 et le bras mobile 193 est connecté au contact 141, commandé par le message, par un fil 197 .
Le contact 194 est relié au contact 178 du relais 172 par un fil 198 et le contact 195 est connecté par un fil 199 au fil 190 .
Un relais 200 commande l'électro-aimant 46 d'actionnement du demi-écrou et l'électro-aimant 58 actionnant les mâchoires.
L'un des côtés dudit relais est connecté à une source de potentiel positif et son autre côté à un fil 202 . Le relais 200 actionne deux contacts de fermeture 203-204 et 205-206 . Le contact 203 est connecté au fil 202 et le contact mobile 204 est connecté, par un fil 207, au fil 185 . Le contact 205 est connecté à un fil 208 et le contact mobile 206 est mis à la terre.
Le fil 208 connecte en parallèle l'un des côtés des électro-aimants 46 et 58 .
Un relais 209 est connecté d'un côté à une source de potentiel positif et un fil 211 relie l'autre côté dudit relais au jeu de contacts 146 . Le relais 209 actionne deux contacts de fermeture 212-213 et 214-215 . Le contact 212 est connecté au fil 211 et le contact mobile 213 est connecté à un fil 216 . Le contact 214 est connecté au contact 160 du relais 155 par un fil 217 et le contact mobile 215 est connecté à un fil 218 .
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Un relais 220 est connecté d'un côté à une source de potentiel positif et de l'autre côté au fil 218 . Le relais 220 actionne deux contacts de fermeture 222-223 et 224-225 et un contact de rupture 226-227 . Les contacts mobiles 222 et 224 sont mis à la terre. Le contact 223 est connecté à un fil 228 qui part des jeux de contacts 150 et aboutit au condensateur 174 Le contact 225 est connecté par un fil 229 au fil 158, qui part de la borne négative du relais 155 . Le contact mobile 226 est connecté au fil 216 et le contact associé 227 est mis à la terre.
Le jeu de'contacts 132, qui est actionné par le chariot d'exploration SK à la. fin de la course vers l'avant dudit chariot, comporte deux paires de contacts normalement ouverts 230-231, 232-233 . Le contact 230 est connecté au fil 174, les contacts 231 et 232 sont mis à la terre et le contact 233 est connecté au fil 202 . Les contacts 230 et 232 sont des bras à ressort adaptés de manière à être amenés à la position de fermeture lorsque la, broche 134 du chariot entre en contact avec le bras avant 230 .
Ldit bras porte une broche isolée 234, qui est normalement espacée du bras arrière 232, de telle manière que le jeu de contacts 230-231 se ferme légèrement avant le jeu 232-233 ' La raison de ce réglage dans le temps des deux jeux de contacts actionnés par le chariot apparaîtra en temps utile.
Il est commode de désigner les deux jeux de contacts en question, respectivement par les numéros 230 et 232 . L'enroulement du adénoïde 123, qui actionne le composteur 120 et le timbre d'indications chronologique 121, est relié, à l'une de ses extrémités, à une source de potentiel positif et à l'autre au contact à ressort 143 qui est disposé dans le parcours des agrafes métalliques 22 de la courroie 17 En conséquence, chaque fois qu'une agrafe touche le doigt de contact 143, le solénoïde 123 est excité, un fil en dérivation 236 connecte la borne positive du solénoïde 123 au contact à resssort 144 qui est disposé hors du parcours des agrafes
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22 et qui est maintenu par les formules de message hors de contact du bâti mis à la terre de la machine.
En conséquence, lorsqu'il n'y a aucune formule sous le contact 144, le solénolde 123 est court-circuité et ne peut fonctionner, même lorsque le contact 143 touche une agrafe 22 . De cette manière, tout fonctionnement du dispositif de timbrage 120-121 est empêché lorsqu'il n'y a aucune formule de message à la position de timbrage.
Le fonctionnement de l'appareil est décrit ci-dessous.
On peut maintenant suivre les différentes phases du fonctionnement de l'émetteur en ce qui concerne l'exploration automatique des messages sur la courroie 17 . Ladite courroie peut être aussi longue qu'il est nécessaire pour maintenir simultanément le nombre de messages voulu. On supposera que lorsque l'appareil est mis en marche par le fonctionnement du bouton poussoir 145, il n'y a aucune formule de message à la position d'exploration. En fait, on supposera que le premier message placé sur la courroie par l'opérateur est à plusieurs agrafes de distance du cylindre d'exploration 30 . Cela signifie qu'une certaine longueur de courroie vide doit être déplacée vers l'avant avant que le premier message ne soit à la position d'exploration et il est désirable que la courroie couvre cette distance à une vitesse plus rapide que celle de l'exploration.
On peut obtenir ce résultat automatiquement de la manière suivante.
Lorsqu'on appuie sur le bouton 145 pour faire démarrer l'appareil, le relais 155 est instantanément excité par l'intermédiaire des contacts fermés 148 et se colle par son contact de fermeture 162, de sorte que le bouton peut être relâché immédiatement. En même temps, le relais 172 est excité par le fil 174 et les contacts fermés 151 et ledit relais se colle par son contact de fermeture mis à la terre 180 .
Les deux relais 155 et 172 étant excités, le circuit du moteur à courant continu 18, qui actionne la courroie 17, est fermé par l'intermédiaire du contact
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de fermeture 164 du relais 155, par le fil 167, par les enroulements du moteur jusqu'au point 168, et par le fil 169 et le contact fermé 182 du relais 172 . La résistance 170 est ainsi hors du circuit du moteur et ledit moteur fonctionne à une vitesse élevée, de sorte que la courroie 17 avance rapidement pour amener la première formule de message à la position d'exploration. La fermeture du contact de relais 166 connecte le moteur synchrone à grande vitesse 87 à la source de courant alternatif A-B . La fermeture du contact de relais 164 allume en outre la lampe d'excitation 97 .
La fermeture des contacts 153 excite le relais 188, qui ouvre son contact de rupture 192 pour empêcher la mise en courtcircuit du relais 172, lors du passage d'une agrafe 22 provoquant la fermeture momentanée des contacts 136, au moyen du bras à contrepoids 139, aorrnne précédemment exposé. Le relais 188 se colle par son contact de fermeture 195 et le contact mis à la terre 141, qui reste à la terre aussi longtemps qu'aucune formule de message n'est en position d'exploration sous le cylindre fixe 30 . En conséquence, -tant que le relais 188 est excité, le relais 172 reste également excité et le moteur 18 tourne à grande vitesse pour raccourcir les intervalles au cours desquels aucune exploration n'a lieu.
La fermeture des contacts 146 par le bouton poussoir 145 excite le relais 209 qui se colle par son contact de fermeture 212, par le fil 216 et le contact mis à la terre fermé 227 du relais 220 qui n'est toujours pas excité. La fermeture du contact 214 du relais 209 ne ferme pas le circuit du relais 220, étant donné que le relais excité 155 maintient le contact de rupture 160 ouvert. A ce moment, l'excitation du relais 209 ne remplit aucune autre fonction que celle de fermer le contact 214, en vue d'une utilisation ultérieure.
Etant donné que le relais 200 n'est pas encore excité,
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son contact de fermeture 205 est ouvert, de sorte que l'électroaimant 46 de commande de demi-écrou et l'électro-aimant 58, actionnant les mâchoires, restent non excités. En conséquence, le chariot d'exploration SK est connecté à l'arbre fileté 41 et les mâchoires vides 51 entourent le cylindre fixe 30 . La fermeture des contacts 133, lorsque le chariot quitte sa position initiale, n'a aucun effet à ce moment. La courroie 17 et le chariot d'exploration vide SK se déplacent alors simultanément vers l'avant à grande vitesse.
Le mécanisme d'exploration est excité dans une mesure telle, que la lampe d'excitation 97 est allumée et que le moteur synchrone 87 entraine le disque d'occultation 101 en même temps que l'arbre creux 93 qui fait tourner le spot lumineux d'exploration 86 . ..Autrement dit, l'appareil est, à ce moment, en parfaite condition pour la première opération d'exploration.
Il est rappelé qu'on décrit actuellement le premier mouvement vers l'avant du chariot d'exploration vide SK, après la mise en marche de l'appareil. Lorsque le chariot termine sa course vers l'avant, il ferme les contacts 232 et excite, par là même, le relais 200 . Les contacts associés 230 sont également fermés mais ils ne remplissent aucune fonction utile à ce moment: le relais excité 200 se colle par son contact 203 et par le contact fermé 184 du relais excité 172 . Il y a également un parcours de dérivation à partir du point 207' et jusqu'aux contacts fermés 133, mais pour le moment ce parcours ne constitue qu'un moyen additionnel du relais 200 . L'excitation dudit relais ferme le circuit des électro-aimants 46 et 58 par les contacts 205 fermés, de sorte que le chariot d'exploration SK est libéré de l'arbre fileté 41 et que les mâchoires 51 sont ouvertes.
Le chariot libéré est rapidement ramené à sa position initiale par le ressort 48:
L'ouverture des deux jeux de contacts 232 et 133 par le retour du chariot SK à sa position initiale, ne relâche pas le relais 200, étant donné que ledit relais reste collé comme décrit
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précédemment. En conséquence, après un déplacement vers l'avant, le chariot d'exploration vide, non seulement se libère de l'arbre fileté 41, mais encore reste inactif avec ses bras 51 ouverts, que la courroie mobile 17 ne porte aucun message lorsqu'elle passe sous le cylindre 30 . En d'autres termes, 9 le chariot attend, les bras étant ouverts, jusqu'à ce que le premier message soit amené à la position d'exploration.
Lorsque la première formule de message sur la courroie 17 arrive sous le cylindre 30, comme indiqué par la formule 23a sur la figure 13, la connexion de mise à la terre du contact 141 est interrompue par la feuille de papier isolante, sur laquelle le contact repose alors.
Le relais 188 est ainsi.désexcité et ferme son contact 192 . A l'instant où la formule 23a atteint la position d'exploration et isole le contact 141, l'agrafe précédente 22b ferme momentanément les contacts 136, comme exposé précédemment, ce qui se traduit par la mise en court-circuit et la désexcitation du relais 172 . Les connexions de court-circuit passent par le fil 173, le contact fermé 192, le fil 196 et le jeu de contacts fermé 136 On peut remarquer ici que la fermeture des contacts de relais 178 et 194, par la désexcitation des relais 172 et 188, n'affecte pas le relais excité 155 . La mise en court-circuit dudit relais par les fils 156 et 197 est empêchée par le contact 141, alors isolé.
Le relâchement du relais 172 ouvre les contacts 182, de sorte que le circuit du moteur 18 est alors fermé par l'intermédiaire de la résistance 170 . Le moteur ralentit l'entraînement de la courroie 17 et de l'arbre fileté 41 jusqu'à la vitesse d'exploration prédéterminée. L'ouverture du contact de relais 184 désexcite le relais 200, qui ouvre son contact 205, ce qui assure le relâchement de l'électro-aimant 46 de commande du demi-écrou et de l'électro-aimant 58 de fermeture des mâchoires. De cette manière, il est clair qu'au moment où une formule 23a atteint sa
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position d'exploration, le chariot SK est automatiquement embrayé avec l'arbre fileté tournant 41 et les bras 51 sont fermée et appliquent la formule 23a sur le cylindre 30 .
L'exploration de la formule est alors effectuée comme décrit précédemment; bien entendu, s'il y a une formule sous le cylindre d'exploration 30 lorsqu'on appuie sur le bouton de mise en marche 145, l'exploration de la formule commenoe dès que le moteur 18 fonctionne à faible vitesse.
On supposera maintenant que la formule a été explorée et amenée à la position 23b sur le cylindre-guide 80 . Le chariot SK a atteint l'extrémité de sa course vers l'avant et a fermé successivement les deux jeux de contacts 230 et 232 . La fermeture du jeu de contacts 230 excite le relais 172 par l'intermédiaire du fil 174, après quoi ledit relais se colle par son contact de fermeture 180 . La position du contact 141 est telle, qu'il touche la courroie métallique 17 dans l'intervalle 25, entre les formules adjacentes, après la fermeture du jeu de contacts 230 . En conséquence, cette mise à la terre momentanée du contact 141 ne court-circuite pas le relais 155, étant donné que le contact 178 du relais excité 172 est alors ouvert.
Une autre manière d'empêcher la mise en court-circuit du relais 155, lorsque le contact 141 passe d'une formule à la suivante, consiste à rendre ledit contact assez large pour qu'il couvre l'intervalle entre les formules, ce qui maintient ledit contact isolé. Toutefois, on préfère utiliser la disposition décrite précédemment, étant donné qu'elle est indépendante de la largeur de l'intervalle entre les formules. Lorsque le relais 172 est excité, le circuit du moteur 18 est fermé par le fil 169 et le contact 182, ce qui met eh court-circuit la résistance 170 et le moteur fonctionne à vitesse élevée pour amener rapidement la formule suivante à la position d'exploration.
Après le passage du contact 141 sur l'intervalle de
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mise à la terre 25, l'agrafe 22b ferme momentanément le jeu de contacts 136, ce qui court-circuite le relais 172 par l'intermé- diaire du fil 173, du contact fermé 192, du relais non excité 188 et du fil 196 Le chariot d'exploration SK est alors à la fin de sa course vers l'avant et a fermé le jeu de contacts 232 La fermeture desdits contacts excite le relais 200, par l'intermédiaire du fil 202, ledit relais se collant par son contact de fermeture 203 et par le contact fermé 184 du relais excité 172 A ce moment, le circuit de verrouillage du relais 200 peut également passer par le jeu de contacts fermé 133 .
Lorsque le contact de fermeture 205 du relais 200 se ferme, les électro-aimants 46 et 58 sont excités, ce qui se traduit par la. libération du chariot SK et par l'ouverture des bras 51 . Le chariot vide est alors ramené brusquement à sa position initiale sous le cylindre d'exploration 30 .
Lorsque le chariot SK commence à revenir en arrière, les jeux de contacts extrêmes 230 et 232 s'ouvrent sans remplir aucune fonction à ce moment, mais le jeu de contacts 133 reste fermé jusqu'à ce que le chariot atteigne sa position initiale.
Le relais 200 reste excité, tant que le jeu de contacts 133 est fermé. Lorsque le chariot SK est de retour à sa, position initiale, le jeu de contacts 133 s'ouvre et le relais 200 relâche son armature, ce qui provoque la désexcitation des électro-aimants 46 et 58 En conséquence, au moment où le chariot SK est prêt pour la formule suivante, les bras 51 se ferment et enroulent la formule autour du cylindre 30 et le demi-écrou 44 embraye le chariot avec l'arbre fileté tournant 41 . Il est rappelé ici qu'à ce moment le moteur 18 fonctionne à faible vitesse; la formule suivante est alors soumise à l'opération d'exploration précédemment décrite.
On suivra maintenant la formule explorée 23b, après sa libération des mâchoires 51, alors qu'elle repose développée sur la courroie mobile 17 . Lorsque l'agrafe mise à la terre 22b
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rencontre le contact 143, le solénoïde 123 est excité et actionne le compositeur 120 et le timbre d'indications chronologiques 121, comme décrit précédemment. Lors de l'établissement de l'appareil représenté à titre d'exemple, il a été commoe de disposer le mécanisme de timbrage 120/121 dans une position telle que l'opération ait lieu en tête de la formule de message.
Par exemple, sur la figure 14, les rectangles 237 et 238, sur l'en-tête 239 de la formule de télégramme, représentent, respectivement, les indications numériques et chronologiques imprimées par les timbres 120 et 121 . Toutefois, le timbrage peut être appliqué au bas de la formule, ou en un autre emplacement disponible quelconque. Il n'est pas essentiel que le timbrage des formules soit effectùé après l'exploration et cette opération peut aussi bien avoir lieu antérieurement, les timbres étant alors montés à la droite du cylindre 30 ( suivant la disposition de la figure 2 ). D'autre part, les deux dispositifs de timbrage 120 et 121 peuvent être disposés de telle façon, que l'un des timbres fonctionne avant l'exploration et l'autre après.
De plus, bien que, dans le cas considéré, on utilise les agrafes 22 pour assurer l'actionnement automatique des timbres, il doit être bien compris que, sous l'aspect le plus large de l'invention, les timbres peuvent être commandés d'une autre manière pratique quelconque. Par exemple, on peut utiliser, à cet effet, une cellule photoélectrique.
Après le timbrage d'une formule, celle-ci est libérée de son agrafe par l'éjecteur 117 et tombe dans le tube d'évacuation 119 . Sur la figure 13, la position finale de la formule timbrée et libérée est représentée en 23c, au moment où ladite formule est prête à quitter la courroie mobile. De cette manière, les messages sont, l'un après l'autre, automatiquement explorés, timbrés et retirés de l'appareil. L'opérateur se borne à fixer de nouvelle formules sur la courroie, cependant que celle-ci continue à se déplacer. Il est à noter que si aucune formule n'est
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présente sous le mécanisme de timbrage 120-121, le contact 144 est mis à la terre et le solénoïde 123 est court-circuité, ce qui empêche le fonctionnement des timbres.
Dans la description qui précède du fonctionnement du transmetteur conforme à certaines caractéristiques de l'invention, on a supposé que les formules portaient chacune un long message nécessitant une exploration complète de la formule.
Bien entendu, dans ces conditions, il est nécessaire de déplacer les formules de la position 23a à. la position 23b, à la faible vitesse d'exploration. Mais dans le cas d'un message plus court, l'exploration de toute la formule consituerait une perte de temps. Pour éviter cet inconvénient, une indication de fin de message est apposée à l'aide d'un timbre sur la formule immédiatement après le message, comme représenté en 240 sur la figure 1 . L'indication de fin de message 240 consiste en une ligne de petits traits verticaux noirs qui produisent un signal spécial lorsqu'ils sont explorés et provoquent l'excitation du relais accordé 176 .
Ledit relais n'est sensible qu'audit signal de fin de message exclusivement et ferme son contact 175 en excitant le relais 172, ce qui provoque l'accélération du moteur 18, qui actionne alors le chariot d'exploration plus vite pour le reste de sa course. Autrement dit, le jeu de contacts de fin de message 175 joue le même rôle que le jeu de contacts de commande du chariot 230, les deux jeux de contacts étant connectés au conducteur 174 en parallèle. La fermeture de l'un desdits jeux de contacts excite le relais 172, ce qui accélère le moteur 18 .
Sur les figures 1 et 2, la disposition relative des formules de message et du cylindre d'exploration 30 est telle, que toute la formule est enroulée autour du cylindre en vue de son exploration. C'est la disposition qui convient lorsque les formules d'enregistrement au récepteur sont de simples feuilles vierges sans en-tête. En effet, 1'en-tête généralement imprimé
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sur la formule transmise, doit alors être reproduit en fac-similé sur la formule d'enregistrement.
Au contraire, lorsque les formules d'enregistrement portent un en-tête imprimé reproduisant exactement celui des formules du transmetteur, il n'est pas nécessaire d'explorer l'en tête de ces dernières formules. Dans ce cas, comme représenté sur les figures 14 et 15, les télégrammes sont disposés sur la courroie 17 de telle manière que, lorsqu'une formule est enroulée autour du cylindre 30, l'en-tête 239 recouvre le cylindre-guide 80 et que l'exploration commence au repère 116 . Ce dispositif de recouvrement économise un temps considérable dans la transmission des messages.
Les opérations qui ont lieu lorsque le dernier message a été transmis sont indiquées ci-dessous.
Il est évident, d'après ce qui a été dit précédemment, que le transmetteur, une fois mis en marche, continue à fonctionner automatiquement tant qu'il y a des messages sur la courroie 17 . On supposera maintenant que le dernier message a été transmis et se trouve à la position 23b sous le cylindre-guide 80 . Le chariot d'exploration SK a été ramené à sa position de départ mais il n'y a plus aucune formule sous le cylindre 30 et le contact 141 est mis à la terre. Lorsque l'agrafe 22b de la dernière formule 23b ferme, en passant, le jeu de contacts 136 pour un court in- stant', le relais 172 est désexcité en étant mis' en court-circuit par le fil 173, le contact fermé 192 du relais non excité 188, le fil 196 et le jeu de contacts 136 .
Le contact relâché 178 du relais 172 court-circuite le relais 155 par le fil 156, le contact 178, le fil 198, le contact 194 du relais 188, le fil 197 et le contact mis à la terre 141 . Le relais 155 étant désexcité, le contact relâché 164 ouvre le circuit du moteur 18, mais il est nécessaire que le fonctionnement de la courroie 17 se prolonge jusqu'à ce que la dernière formule 23b ait été timbrée et éjectée
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de la courroie. On y parvient de la manière suivante.
On se souvient que le relais 209 a été excité lors de la mise en marche de l'appareil et est resté dans cet état depuis en se bornant à maintenir fermé son contact 214 D'autre part, le relais 220 est resté désexcité, étant donné que le contact 160 du relais excité 155 a été ouvert depuis la mise en marche de l'appareil. Après le relâchement du relais 155, comme il vient d'être décrit, le contact 160 dudit relais est fermé et le relais 220 excité ferme ses contacts 223 et 225, tout en ouvrant son contact 227 . La fermeture du contact 225 réexcite le relais 155 par l'intermédiaire du fil en dérivation 229 et la fermeture du contact 223 réexcite le relais 172 par l'intermédiaire des fils 174 et 228 . L'ouverture du contact 227 interrompt le circuit du relais 209 qui ouvre son contact 214, ce qui désexcite le relais 220 .
La récxfitation des relais 155 et 172, par l'excitation momentanée du relais 220, provoque le fonctionnement du moteur 18 à une vitesse accélérée, de sorte que la courroie 17 se déplace alors rapidement pour amener la. dernière formule de la position 23b à la position de timbrage et d'éjection. On peut supposer que lorsque la formule est à sa position finale ou position de chute, l'agrafe vide 22a s'est déplacée jusqu'à la position 22b et vient de fermer le contact mis la terre 136 . Ceci courtcircuite le relais 172 et le relais 155 est, à son tour, court circuité par le contact mis à la terre 141 . En conséquence, après le retrait de la. dernière formule de la courroie 17, l'appareil s'arrête automatiquement, tous ses circuits étant ouverts.
Si le contact de relais 157 de la ligne 156 est supprimé, ladite ligne continue à recevoir le courant de la batterie après l'arrêt de l'appareil, mais cela est sans conséquence, étant donné que tous les relais sont désexcités. Pour remettre en marche l'appareil, il suffit d'appuyer sur le bouton 145 et les phases
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de fonctionnement précédemment décrites se renouvellent automatiquement.
Le fonctionnement de l'appareil est résumé ci-après.
Le fonctionnement du transmetteur automatique de facsimilé conforme à certaines caractéristiques de l'invention sera clairement compris d'après la desoription détaillée qui précède.
Toutefois, pour la commodité, un résumé des opérations qui se produisent dans l'appareil à partir de l'instant où l'on appuie sur le bouton de mise en marche jusqu'au retrait de la dernière formule explorée est donné ci-dessous.
On supposera que la première formule à explorer est à une certaine distance du cylindre 30 . Le chariot SK est à la position de démarrage et maintient le jeu de contacts 133 ouvert.
On appuie sur le bouton 145 pendant un instant et on le laisse revenir à sa position normale. Aussitôt, les opérations suivantes ont lieu automatiquement :
1) le relais d'exploration ou relais principal 155 est excité par le jeu de contacts 148 et se colle par son contact- 162 ;
2) le relais à fonctionnement rapide 172 est excité par le jeu de contacts 151 et se colle par son contact 180 ;
3) le relais 188 est excité par le jeu de contacts 153 et se colle par son contact 195 et le contact mis à la terre 141;
4) le relais auxiliaire 209 est excité par le jeu de contacts 146 en vue d'une utilisation ultérieure;
5) le moteur 18 et la lampe accélératrice 97 sont excités par le contact 164 du relais 155 . Le circuit du moteur est fermé par le contact 181 du relais 172, la résistance 170 étant hors circuit de sorte que le moteur fonctionne à grande vitesse.
6) le relais 200 n'est pas excité lorsqueu l'appareil est mis en marche, de sorte que l'électro-aimant 46 de commande du demi-écrou et l'électro-aimant 58 actionnant les mâchoires restent
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inactifs. Le chariot SK est, en conséquence, embrayé avec l'arbre fileté 41 et les mâchoires vides 51 sont fermées sur le cylindre d'exploration 30 . Le moteur excité 18 entra.ine alors la courroie 17 et le chariot SK à grande vitesse, ce qui est nécessaire, étant donné qu'aucune exploration n'est encore effectuée.
Lorsque le chariot atteint l'extrémité de sa première course vers l'avant, les deux jeux de contacts 230 et 231 sont fermés. Le relais 200 est alors excité et ferme le circuit des électro-aimants 46 et 58, ce qui libère le chariot d'exploration SK en vue de son retour à sa position initiale, les bras dudit chariot étant ouverts. Le relais 200 reste excité par le contact 184 du relais 172 même après l'ouverture du jeu de contacts 133 par le chariot lors de son retour à sa position initiale. En conséquence, après avoir effectué une course aller et retour, le chariot d'exploration SK reste immobile sous le cylindre 30, les bras dudit chariot étant ouverts, tant que la courroie mobile présente des agrafes vides.
Lorsque la première formule de message est amenée à la position d'exploration par la, courroie se déplaçant à grande vitesse, la mise à la terre du contact 141 est interrompue avec les résultats suivants :
1) le relais 188 est désexcité par suite de l'interruption par la formule de message de la mise à la terre du contact 141 ( ledit relais reste désexcité jusqu'à ce que le jeu de contacts de démarrage soit à nouveau actionné );
2) le relais 172 est désexcité par mise en court-circuit par suite de la fermeture momentanée du jeu de contacts 136 due au passage de l'agrafe;
3) le relais 200 est désexcité par suite de l'ouverture du contact 184 du relais 172, ce qui désexcite les électro-aimants 46 et 58, de sorte que le chariot SK est embrayé avec l'arbre fileté 41 et que les bras 51 sont fermés et enroulent la formule de
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message autour du cylindre 30 ;
4) le relais 155 reste excite et le circuit du moteur est alors fermé par l'intermédiaire de la résistance 170, de sorte que la courroie 17 et le chariot SK se déplacent à une faible vitesse en vue de l'exploration.
A la fin de l'opération d'exploration, le chariot SK ferme les jeux de contacts 230 et 232 . Les relais précédemment désexcités 172 et 200 sont à nouveau excités, grâce à quoi la formule suivante est amenée à se déplacer rapidement jusqu'à la position d'exploration, puis enroulée autour du cylindre 30 .
L'appareil effectue alors un autre cycle d'exploration, ce qui se répète automatiquement pour chaque formule.
Si l'un des messages est court et est suivi par l'indication de fin de message 240, le relais accordé 176 est actionné et excite le relais à fonctionnement rapide 172 avant que le chariot SK n'atteigne sa position finale. Le moteur 18 est ainsi accéléré et entraîne la courroie 17 à grande vitesse jusqu'à ce que la formule suivante soit à la position d'exploration.
Après l'exploration du dernier message et lorsque celui-ci est sous le cylindre-guide 80, aucun message n'étant sous le cylindre 30, le contact 141 est mis à la terre et les opérations suivantes ont lieu:
1) le relais 172 est court-circuité lorsque le jeu de contacts 136 est fermé par l'agrafe qui maintient la dernière formule; '
2) le relais 155 est ensuite court-circuité par le contact mis à la terre 141;
3) le relais 220 est alors excité pour la première fois par la fermeture du contact de relais 160;
4) les relais 155 et 172 sont alors excités à nouveau par les contacts fermés du relais 220 .
En conséquence, le moteur 18 tourne à grande vitesse et amène la dernière formule explorée jusqu'à la position finale de
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timbrage et d'éjection. L'agrafe suivante ferme le jeu de contacts 136 et les relais 172 et 155 sont court-circuités successivement. Tous les relais sont alors désexcités et l'appareil s'arrête.
Le système combiné inverseur et amplificateur de signal des figures 16 et 17 est décrit ci-dessous.
La fréquence porteuse ou fréquence de signal produite par la cellule photoélectrique 105 au cours de l'exploration optique d'un message est amplifiée dans un réseau à couplage électronique qui inverse également les signaux avant leur transmission à l'appareil associé. Le système inverseur et amplificateur est représenté, à titre d'exemple, sous deux formes, sur les figures 16 et 17 .
On considérera la figure 16 Les deux cellules photo- électriques 105 et 113 sont montées suivant une disposition en pont de Wheatstone. Pour faciliter la distinction, on désignera par 105 la cellule de signal et par 113 la cellule d'équilibrage.
Deux résistances 241 et 242 sont montées respectivement en série avec les cellules 105 et 113 et forment les branches parallèles C-D du pont. Les points de jonction P-Q du pont sont reliés aux côtés opposés d'une source de potentiel continu représentée par la. batterie 243 dont la borne négative est mise à la terre. Les résistances 241 et 242 ont une valeur ohmique fixe et il en est de même de la résistance de l'élément 113, étant donné que celleci est soumise à l'énergie lumineuse constante et non modifiée de la lampe d'excitation 97 Au contraire, la cellule de signal 105 joue le rôle de résistance variable, plus élevée lorsque les zones noires de la formule du message sont explorées.
Les valeurs ohmiques des résistances 241 et 242 sont ajustées de telle manière, que lorsque le fond blanc de la formule est exploré et lorsque les deux cellules photoélectriques reçoivent des excitations maxima ( mais non nécessairement égales ), les points X et
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Y sont au même potentiel. Deux tubes à vide 244 et 245 sont montés en push-pull. Le tube 244 comporte une anode 246, un filament 247 et une grille 248 et l'autre tube, 245, comporte de même trois électrodes, respectivement 246', 247' et 248' . Les filaments 247 et 247' sont reliés en parallèle à une source de courant de chauffage indiquée par les flèches 249 . Un transformateur 250 comporte un enroulement primaire consistant en deux sections égales 251 et 252 qui sont reliées, au point milieu 253, à la borne + d'une batterie 254 .
La borne négative de ladite batterie est mise à la terre et le circuit de retour est complété par une résistance mise à la terre 255, montée aux bornes des filaments 247, 247' .
La grille 248 du tube 244 est reliée au point X du pont par une ligne 256, dans laquelle est intercalé un condensateur 257 et, de même, la grille 248' du tube 245 est reliée au point Y par une ligne 258, à travers un condensateur intercalé 259 .
Le pôle négatif d'une batterie 260 est connecté à la ligne 256 à travers une résistance fixe 261, le pôle positif de la même batterie étant mis à la terre. D'une manière analogue, le pôle négatif d'une batterie 262 est connecté à la ligne 258, à travers un potentiomètre 263,'le pôle positif de ladite batterie étant mis à la terre. Il est clair que la batterie 260 applique un potentiel négatif fixe sur la grille 248 et la batterie 262 un potentiel négatif constant sur la grille 248' . Le potentiomètre 263 permet l'ajustement de la tension de polarisation sur la grille 248', de sorte que les deux tubes opposés peuvent être correctement équilibrés en vue de l'exploration du fond blanc des formules'de message.
La grille 265 d'un troisième tube à vide 264 est connectée à une ligne 266, qui comporte un condensateur 267 et aboutit à l'une des extrémités de l'enroulement secondaire 268 du transformateur 250 . L'autre extrémité de l'enroulement 268 est mise
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à la terre et une résistance 269 est montée en dérivation sur ledit enroulement, pour réduire la tension sur la grille 265 .
Un transformateur-abaisseur 270 comporte un enroulement primaire 271 et un enroulement secondaire 272 qui est connecté au circuit de sortie 273 . L'un des côtés de l'enroulement primaire 271 aboutit à l'anode 274 du tube 264 et l'autre côté dudit enroulement est connecté au pôle positif d'une batterie 275, dont le pôle négatif est mis à la terre. Le circuit de retour de la batterie d'anode 275 s'effectue à travers le filament 276 et une résistance mise à la terre, 277, montée aux bornes dudit filament. Lorsqu'on utilise la troisième cellule photoélectrique 115 qui est directement exposée à l'énergie lumineuse constante de la lampe d'excitation 97, comme représenté sur la figure 10, l'électrode positive de ladite cellule est connectée par un fil 278 à la ligne 266, entre le condensateur 267 et le tube 264 .
Le pôle négatif d'une batterie 279 est connecté à l'électrode sensible de la cellule photoélectrique 115 et la. borne positive de ladite batterie est mise à la terre. Une résistance 280 peut être connectée au fil 278, en parallèle avec la grille 265, de manière à réduire le potentiel de la batterie 279 .
L'inverseur-amplificateur électronique de la figure 16 fonctionne de la manière suivante.
Lorsque le fond blanc d'une formule est exploré, les deux cellules photoélectriques 105 et 113 ( qui fonctionnont toujours en phase ) reçoivent une excitation maximum et les points d'interconnexion X et Y sont au même potentiel. En conséquence,, les grilles 248 et 248' sont équilibrées et les courants opposés dans les deux enroulements primaires 251, 252 du transformateur 250 sont égaux, de sorte que ledit transformateur n'agit pas et qu'aucun signal ne passe vers la ligne de transmission 273 .
On supposera alors qu'une zone noire d'une formule de message est explorée. La cellule de signal 105 reçoit une
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excitation minimum tandis que celle de la cellule d'équilibrage 113 reste inchangée. L'accroissement de résistance qui en résulte dans le circuit de dérivation C déséquilibre le pont et le point X est à un potentiei plus élevé que le point Y . Cette différence de potentiel déséquilibre les grilles 248, 248', de sorte qu'un courant correspondant traverse le transformateur 250 . Les condensateurs 257 et 259 ne laissent passer que les signaux de courant alternatif et bloquent tous les courants de batterie.
Les points de jonction J et K sont ceux où la tension de signal variable en X et Y est superposée à la polarisation négative constante de grille provenant des batteries 261 et 262 et la courbe de tension résultante est appliquée sur les grilles 248 et 248' .
Les impulsions de signal qui tendent le transformateur 250 actif sont amplifiées par le tube 264 et traversent la ligne de sortie 273, jusqu'à l'enregistreur associé où une reproduction positive ou fac-similé du message transmis est enregistrée. Cette opération sera aisément comprise sans autre explication. Les enregistreurs de fac-similé sont bien connus dans la technique et en pratique, on peut associer un enregistreur quelconque avec le transmetteur automatique conforme à certaines caractéristiques de l'invention.
Le relais accordé 176, qui a été mentionné au cours de la description de la figure 13, est monté aux bornes de la ligne de sortie 273 de manière à être actionné par les impulsions de signal spéciales qui résultent de l'exploration des indications de fin de message 240 . La fréquence de signal produite par l'exploration d'un message n'a aucun effet sur le relais 176 . Il peut arriver parfois que la lampe d'excitation 97 soit montée dans un circuit non stable, de sorte que le faisceau de la lampe est soumis à des fluctuations. Si lesdites fluctuations n'étaient pas compensées, il en résulterait une transmission imparfaite. A'titre de mesure de sécurité contre ce risque, on connecte la cellule
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photoélectrique 115 à la grille 265 du tube amplificateur 264 .
La batterie 279 applique une polarisation négative sur la grille 265, par l'intermédiaire de la cellule 115 . Tant que la lampe d'excitation 97 reste stable la polarisation de la grille 265 est constante. Toutefois, si la lampe 97 vient à fournir une énergie lumineuse plus faible, la résistance du parcours des électrons dans la, cellule photoélectrique 115 augmente, ce qui se traduit par une diminution correspondante du potentiel négatif de la grille 265 . En conséquence, le courant d'anode du tube 264 croit et produit un accroissement correspondant à la sortie du transformateur 270 . Au contraire, si la lampe excitatrice fournit une énergie lumineuse plus intense, la, tension négative de la grille 265 croit et abaisse le courant d'anode.
De cette manière, la cellule photoélectrique 115 joue le rôle de commande de sensibilité à la sortie de l'amplificateur.
La figure 17 représente une forme de réseau plus simple, utilisant les deux cellules photoélectriques 105 et 113 pour inverser et amplifier les impulsions de signal, avant qu'elles atteignent les lignes de sortie 273 . Dans ce cas, il est prévu un circuit en pont dont l'une des branches contient la cellule de signal 105, une batterie 281 et une résistance 283 et dont l'autre branche contient la cellule d'équilibrage 113, une batterie 282 et une résistance 283' . Les éléments de chaque branche sont montés en série entre les points opposés 284 et 285 . Les deux résistances constituent, de préférence, un dispositif de résistance unique R et le point de connexion 284 est une prise intermédiaire ajustable entre les sections de résistance 283-283'.
Le point 284 est choisi de telle manière, qu'au cours de l'exploration du fond blanc de la formule, les deux branches du circuit des cellules photoélectriques sont électriquement symétriques, de sorte que les points 284 et 285 sont à des potentiels égaux.
Les points 284 et 285 du circuit des cellules
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photoélectriques sont connectés à un transformateur de sortie
286, à travers un tube amplificateur 287 . L'enroulement pri- maire 288' dudit transformateur est connecté d'un côté à l'anode
289 du tube 287 et de l'autre côté au pôle positif d'une batterie
290 . L'enroulement secondaire 291 du transformateur 286 aboutit au circuit de sortie 273 . La grille 292 du tube 287 est connec- tée à la prise intermédiaire 284, par une ligne 293, qui contient un condensateur 294 . Le point 285 du circuit des cellules pho- toélectriques est connecté à un conducteur 295 qui peut être con- sidéré comme représentant une prise de terre commune pour les dif- férents éléments qui lui sont reliés.
Le filament 296 du tube 287 est connecté au conducteur 295, qui aboutit à la borne négative de la batterie d'anode 290 . Deux résistances 296 et 297 sont montées aux bornes des lignes 293 et 295, de part et d'autre du condensateur 294 . Une batterie 298, en série avec la résistance
297, applique une polarisation négative constante sur la grille
292 .
@
La prise intermédiaire 284, au point milieu de la résis- tance R ou à une faible distance dudit point, représente le centre électrique des cellules photoélectriques. Lorsque les deux cellules
105 et 113 reçoivent une excitation maximum à partir de la lampe
97, par exemple lors de l'exploration du fond blanc d'une formule de message, les deux moitiés du circuit sont symétriques et il n'y a aucune variation de potentiel à la prise médiane 284 . En conséquence, seul le courant d'anode constant traverse l'enroule- ment primaire 288 du transformateur 286, lequel, par suite, reste inactif.
Lorsqu'une surface ou indication en noir est explorée sur une formule de message, l'excitation de la cellule photoélectrique
105 diminue, ce qui décale le centre électrique du circuit de telle manière que le potentiel au point 284 est modifié. Ces va- riations de potentiel provoquent la transmission des impulsions
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de signal, sur la ligne 293, jusqu'à. la, grille 292 du tube 287 .
Le potentiel de signal variable rencontre la polarisation de grille négative fixe au point de jonction 299 sur la ligne 293 et la tension résultante est appliquée sur la grille, ce qui excite le transformateur du circuit, lequel transmet alors les impulsions de signal inversées et amplifiées sur la ligne de sortie 273 .
Les systèmes d'exploration optique à source lumineuse ponctuelle ( figures 18 à 26 ) sont décrits ci-dessous.
Dans les systèmes d'exploration optique, représentés sur les figures 2 et 10, la source lumineuse 97 est représentée sous la forme d'une lampe du type bien connu à filament, toujours utilisée jusqu'ici dans l'exploration optique pour la transmission de fac-similés. Cependant, bien que l'appareil puissefonctionner avec une lampe à filament de ce type pour l'exploration, il y a certains inconvénients à utiliser une source lumineuse de surface appréciable.
La source lumineuse d'une lampe à filament est sans forme déterminée et pour obtenir un spot d'exploration de dimensions extrêmement réduites à partir d'une telle lampe, il est nécessaire d'utiliser, non seulement des lentilles réductrices, mais encore une plaque ou écran comportant une ouverture. Il y a deux méthodes pour placer cette ouverture dans le faisceau lumineux. Suivant l'une de ces méthodes, l'écran à ouverture est placé à proximité de la lampe à filament ( voir 99 sur la figure 10), de manière à recevoir une nappe de lumière et l'ouverture ne laisse passer qu'une fraction minuscule de cette nappe de lumière, laquelle est transmise jusqu'à la formule et constitue le spot d'exploration.
Dans certains autres cas, ( voir par exemple le brevet américain numéro 2.262.715 ) la lumière est projetée jusqu'à la formule sous la forme d'un faisceau épais qui illumine une surface considérable du papier et une image de cette large tache lumineuse est alors projetée à travers l'écran à ouverture qui ne
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laisse passer jusqu'à la cellule photoélectrique qu'un mince faisceau lumineux de dimensions conformes aux besoins de l'exploration.
Mais, même après l'obtention d'un spot d'exploration à partir d'une lampe à filament suivant l'une des méthodes ci-dessus, il reste encore plusieurs conditions indésirables. Etant donné que la plaque à ouverture n'utilise qu'un point très petit du filament incandescent, la lampe doit être ajustée avec soin, de telle manière que l'image d'une seotion du filament soit centrée sur la plaque à ouverture. Cet ajustement est critique et la moindre vibration du filament fait sortir du champ le spot lumineux utilisé. Autrement dit, le point du filament qui doit former le spot d'exploration est, non seulement difficile à déterminer mais encore plus difficile à maintenir.
D'autre part, étant donné que la plupart des rayons lumineux qui viennent frapper la surface à explorer sont perdus par réflexion, la cellule photoélectrique du système ne reçoit qu'une fraction infime de l'énergie lumineuse de la source filamentaire. En conséquence, l'efficacité de l'exploration est réduite dans une mesure telle, qu'on n'obtient que des résultats peu satisfaisants et, en particulier, une médiocre transmission de la formule qui se traduit par l'obtention de télégrammes dont les inscriptions sont reproduites en un trait de crayon manquant de netteté comme on les rencontre fréquemment dans les transmissions commerciales en fac-similé.
Il est clair, d'après ce qui précède, que dans les méthodes d'exploration utilisant une source lumineuse de dimensions appréciables, la forme et les dimensions du spot d'exploration sont déterminées uniquement par la plaque à ouverture interposée qui constitue un élément indispensable de ces systèmes. Cette réduction du faisceau lumineux provenant de la lampe filamentaire constitue un véritable gaspillage d'énergie lumineuse et peut diminuer l'efficacité du système jusqu'à amener un fonctionnement
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non satisfaisant. En outre, les lentilles réductrices et la plaque à ouverture, et le travail nécessaire pour leur montage et leur ajustement critique augmentent le prix de revient de l'appareil.
Pour surmonter les difficultés inhérentes aux méthodes d'exploration optique utilisant une lampe filamentaire, l'invention prévoit des systèmes et appareils d'exploration nouveaux, dans lesquels une image d'une source lumineuse ponctuelle stable nettement définie et intensément brillante est projetée, par un ensemble de lentilles, directement sur la surface à explorer, sans la plaque à ouverture habituelle. La forme et les dimensions du spot d'exploration sont déterminées uniquement par l'ensemble de lentilles, de sorte que, pratiquement, toute l'énergie de la source lumineuse ponctuelle est utilisée, ce qui se traduit par un fonctionnement d'un rendement élevé. Plusieurs réalisations de cette conception nouvelle sont présentées schématiquement sur les figures 18 à 26 .
Sur la figure 18, la lumière d'exploration est fournie par une lampe à arc 300, adaptée à la production d'une source lumineuse ponctuelle intense, qui est indiquée, pour simplifier la représentation, sous la forme d'un point 301 . Pour les besoins de la présente description, on a supposé que la lampe 300 était analogue au dispositif électrique à décharge spatiale, faisant l'objet des demandes de brevet déposées aux Etats-Unis d'Amérique le 8 mai 1946, sous le numéro 668.092 et le 3 septembre 1943, sous le numéro 501.052 . Pour les détails structurels de la lampe, on peut se référer auxdites demandes.
Il suffit de dire ici que la lampe 300 comporte deux électrodes 302 et 303, qui sont connectées dans le circuit d'un générateur à courant continu 304 . La cathode 302 a une âme mince 302' avec une structure métallique spéciale et l'anode 303 comporte une ouverture circulaire 303' disposée axialement par rapport
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à ladite âme. Lorsque la lampe est en fonctionnement, un arc est formé entre les électrodes autour de l'ouverture 303' et l'extrémité, de dimensions minuscules, de l'âme de la cathode 302' devient incandescente, ce qui forme un spot lumineux concentré intense qui traverse l'ouverture de l'anode.
L'extrémité incandescente de l'âme 302 constitue la source lumineuse ponctuelle 301, dont la luminosité est d'un ordre extrêmement élevé, par exemple de l'ordre de 10.000 à 50. 000 bougies par centimètre carré de section de l'âme de la cathode.
On comprendra que l'ouverture relativement large 303' dans l'anode annulaire 303 ne constitue pas une ouverture servant à restreindre ou à déterminer le faisceau du point lumineux 301, lequel passe librement à travers ladite ouverture, en vue de son utilisation dans le système d'exploration conforme à certaines caractéristiques de l'invention. On dispose donc d'une source lumineuse ponctuelle qui constitue un spot concentré bien défini, d'une extrême brillance et d'une position absolument stable.
Pour projeter le point lumineux 301 sur la formule 23, il suffit de disposer une petite lentille 305 dans le parcours du faisceau 306 de la lampe. La lentille 305 représente symboliquement tout ensemble de lentilles permettant pratiquement la projeotion d'une image du point lumineux 301, de telle manière qu'on obtienne le spot d'exploration 301' sur la formule 23 . Ce processus de projection est effectué sans l'ouverture habituelle nécessaire avec une source lumineuse de dimension appréciable telle qu'une lampe à filament, ouverture qui, comme précédemment expliqué, produit un gaspillage de lumière.
Suivant certaines caractéristiques de l'invention, une image de la source ponctuelle 301 est projetée sur la formule à explorer de telle manière, que le spot d'exploration 301' ait la même forme que le point lumineux 301, lequel peut être
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circulaire, carré ou rectangulaire, suivant la section de l'extrémité de l'âme 302'
Les dimensions du spot d'exploration 301'peuvent être exactement les mêmes que celles de la source ponctuelle 301 ou être légèrement agrandies ou réduites.
Par exemple, si l'on utilise quarante lignes d'exploration au centimètre et si le point lumineux 301 a un diamètre de 4/100 de millimètre, la projection des rayons lumineux provenant de la source ponctuelle 301, sous la forme du point d'exploration 301' sur le papier, est dans un rapport de 1 : 1 . Cela signifie qu'une image complète du spot lumineux brillant 301 forme le spot d'exploration 301', avec une brillance pratiquement inchangée.
Dans cette projection à rapport 1 : 1, la lentille 305 est disposée à égale distance des deux points 301 et 301' . Si le point lumineux 301 est si petit ( par exemple 1,6/100 de m/m de diamètre ) qu'il est nécessaire d'uti- liser un grossissement pour obtenir le spot d'exploration, la lentille 305 est disposée plus près du point 301 et inversement, lorsque l'image d'exploration du point lumineux doit être légèrement réduite. Dans tous les cas, on utilise l'énergie lumineuse du point 301 avec une efficacité maximum et l'on obtient un spot d'exploration d'une brillance plus grande que dans tous les systèmes antérieurs.
Même avec la perte de lumière habituelle due à la réflexion, la cellule photoélectrique 105 reçoit une énergie lumineuse suffisant amplement pour une transmission satisfaisante de tous les textes, qu'ils soient de bonne qualité ou médiocres.
De plus, cette augmentation de l'intensité de signal permet de n'utiliser qu'une amplification moindre.
Les différences importantes entre le système d'exploration à source lumineuse ponctuelle conforme à certaines caractéristiques de l'invention et les systèmes antérieurs utilisant une lampe à filament ou une autre source lumineuse de dimensions appréciables, sont, dès lors, évidentes et peuvent être résumées
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comme suit. Lorsqu'une lampe à filament est utilisée, les dimen- , sions et la forme du spot d'exploration sont déterminées unique- ment par les dimensions de l'ouverture de l'écran placé en un certain point du parcours optique, entre la lampe et la cellule photoélectrique. Ledit écran à ouverture, qui ne permet d'utiliser qu'une petite fraction de l'énergie lumineuse et gaspille le reste, est un élément indispensable de ces systèmes antérieurs.
Au con- traire, le système conforme à certaines caractéristiques de l'in- vention ne nécessite aucune ouverture de ce type et le spot d'ex- ploration 301' projeté sur le texte à explorer est une image du spot lumineux 301 . Dans le nouveau système, la forme et les di- mensions du spot d'exploration dépendent entièrement du type et de la position de l'ensemble de lentilles 305 . La lampe à arc
300 représente symboliquement toute lampe de cette nature adaptée à la production d'une source lumineuse ponctuelle concentrée et brillante, en vue de l'exploration de fac-similés. On peut consi- dérer que le système d'exploration optique à source lumineuse ponctuelle conforme à certaines caractéristiques de l'invention, constitue un perfeotionnement considérable.
La lampe à arc 300 peut être modulée pour créer une onde porteuse de fréquence désirée. Sur la figure 18, ladite modula- tion est produite par un générateur à courant alternatif 307, ( tel qu'un oscillateur à tube à vide), qui est connecté avec un circuit de la lampe à courant continu, par l'intermédiaire d'un transformateur 308, ce qui permet d'appliquer la fréquence du générateur sur le courant continu du circuit de la lampe. De cette manière, la lampe 300 devient une source lumineuse intermittente à haute fréquence; convenant à l'exploration. Ce dispo- sitif supprime le disque d'occultation 101 ( figures 2 et 10 ) et élimine, par conséquent, les difficultés et les limitations mécaniques inhérentes à l'utilisation d'un tel disque.
Par exemple, on peut obtenir aisément avec la combinaison de la lampe à
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courant continu 300 et du générateur à courant alternatif 307, des fréquences porteuses élevées, impossibles à réaliser avec un disque à. occultation. Dans certains cas, si on le désire, l'énergie lumineuse provenant de la lampe 300 peut être stable et la fréquence porteuse peut alors être introduite dans le système de transmission, par l'une quelconque des méthodes bien connues. Sur la figure 8, on peut supposer que les éléments 102, 108 et 109 sont montés et disposés d'une manière identique aux éléments correspondants de la figure 10 ou d'une autre manièrepratique quelconque.
Suivant la variante de la figure 19, la lampe 300 constituant la source ponctuelle est portée à l'extrémité ouverte de l'arbre creux tournant 93 et la lentille 305 est montée à l'intérieur dudit arbre, à une distance convenable du point lu- mineux 301 . Le faisceau qui doit former le spot d'exploration est projeté par un miroir ou par un prisme 102 et réfléchi vers la cellule photoélectrique 105, qui peut être montée comme à la figure 2 . Ce dispositif constitue une structure simple et peu encombrante. Pour le reste, ce qui a été dit à propos du dispositif de la figure 18 s'applique à celui de la figure 19 .
Etant donné que l'appareil de la figure 2 est conçu pour l'exploration intérieure, les figures 18 et 19 représentent le système d'exploration, conforme à certaines caractéristiques de l'invention, tel qu'il peut être appliqué à un appareil de ce type. Toutefois, ledit système d'exploration est également adapté à l'exploration extérieure d'une feuille cylindrique, comme représenté schématiquement sur la figure 19A . Ici, le point lumineux 301 est projeté en 301' sur une feuille montée à l'extérieur d'un cylindre tournant 309 . Le cylindre ou le système optique peuvent glisser de manière à assurer le déplacement du spot d'exploration 301' le long de la feuille de papier tournante, comme le comprendront aisément les techniciens familiarisés avec
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la transmission en fac-similé.
A partir du spot d'exploration brillant 301', la lumière est réfléchie vers deux ou plus de deux cellules photoélectriques 310,311, montées en parallèle.
Lesdites cellules sont, de préférence, à égale distance du spot d'exploration 301' et disposées à une proximité telle dudit spot, qu'elles reçoivent suffisamment d'énergie lumineuse sans qu'il soit nécessaire d'utiliser des lentilles.
En disant que, dans le système d'exploration nouveau, le point lumineux 301 est projeté directement sur le papier pour former le spot d'exploration, on veut dire que ce processus de projection n'utilise nulle part, dans le parcours optique, d'ouvertures réduisant le faisceau lumineux et déterminant le spot d'exploration, comme dans les systèmes antérieurs.
L'utilisation de miroirs réflecteurs, tels que 102 et 109 ( figures 18 et 19), n'est qu'une simple commodité mécanique, étant donné que les miroirs ne jouent aucun rôle dans la détermination des dimensions du spot d'exploration, ni de sa brillance. En conséquence, indépendamment de tous miroirs ou de tous prismes pouvant être utilisés dans le système conforme à certaines caractéristiques de l'invention, la source lumineuse ponctuelle est toujours projetée directement sur la surface à explorer.
Dans la représentation du système d'exploration donnée à titre d'exemple sur la figure 18, on a supposé que ce système doit fonctionner avec l'inverseur et amplificateur de signal des figures 16 et 17 . C'est pourquoi on a représenté les deux cellules photoélectriques 105 et 113, qui apparaissent dans les circuits en pont desdites figures. Comme précédemment mentionné, les énergies de sortie des deux cellules doivent être équilibrées ou correctement proportionnées lors de l'exploration du fond en blanc de la formule. Pour assurer cet équilibre ou proportion convenable des intensités, il est prévu entre la lampe 300 et la cellule'photoélectrique 113 des organes nouveaux, commandant la
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brillance du faisceau lumineux.
Sur la figure 18, la cellule photoélectrique d'équilibrage 113 reçoit une partie du faisceau d'excitation 306, au moyen de deux réflecteurs 312 et 313 qui représentent symboliquement tous organes permettant pratiquement la déviation d'un faisceau lumineux 314, jusqu'à la cellule 113 .
Dans le parcours du faisceau 314, est intercalé un dispositif de polarisation réglable 315, lequel, dans le cas considéré, consiste en deux disques co-axiaux 316 et 317 . Le disque 316 est fixé sur un arbre tournant 318, de manière à pouvoir être ajusté radialement par la rotation d'un bouton 319 fixé sur ledit arbre.
L'autre disque 317 est monté sur un support fixe 320 et reste fixe, ledit disque tournant fou sur l'arbre 318 . La structure physique des disques 316 et 317 est telle qu'elle polarise la lumière les traversant. Il n'est pas nécessaire de décrire la composition de cette matière de polarisation, étant donné qu'on peut l'obtenir sur le marché sous différentes marques déposées.
Lorsque les disques 316 et 317 sont disposés de telle manière que leurs axes de polarisation soient parallèles, comme indiqué en 321, lesdits disques forment un élément transparent et transmettent le faisceau 314 à la cellule 113, avec une intensité pratiquement non diminuée. Toutefois, en faisant tourner le disque 316, on diminue l'intensité du faisceau transmis, dans une mesure dépendant de l'angle de réglage dudit disque. Lorsque les axes de polarisation des deux disques sont perpendiculaires, ce dispositif de polarisation coupe pratiquement toute énergie lumineuse de la cellule photoélectrique 113 . Par cette méthode simple, la quantité de lumière nécessaire pour la cellule d'équilibrage 113, par rapport à la cellule de signal 105, peut être réglée avec une grande précision.
Une autre forme de dispositif de polarisation convenable, pouvant être utilisée pour la cellule 113, est représentée sur la figure 22, où une petite plaque 322 est montée sur un arbre
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tournant 323, porté dans un cadre convenable en forme d'U, 324 et actionné à l'aide d'un bouton 325 . La structure interne de la plaque 322 est telle, qu'elle soit parfaitement transparente à un faisceau lumineux qui vient la frapper normalement. Toutefois, lorsque la plaque est inclinée par rapport au faisceau, comme indiqué en 322', l'intensité du faisceau transmis est réduite dans une mesure dépendant du réglage angulaire de la plaque. En conséquence, il suffit de faire tourner le bouton 325 de l'angle convenable, pour que l'intensité lumineuse voulue atteigne la cellule photoélectrique d'équilibrage 113 .
Dans certains cas, on peut utiliser un coin optique au lieu d'un dispositif de polarisation, pour ajuster l'énergie lumineuse appliquée à la cellule photoélectrique 113 . Deux formes de coins optiques de ce type sont représentées sur les figures 20 et 21 . Sur la figure 20, une bande de pellicule 326 est montée, de manière à pouvoir glisser dans le parcours du faisceau 314 . Ladite pellicule oomporte une surface de transparence progressivement variable, la transparence étant maximum à l'une de ses extrémités et l'autre extrémité étant opaque, comme indiqué par l'ombrage. Une liaison par crémaillère et pignon 327, actionnée par un bouton 328, représente symboliquement toute forme pratique de réglage du glissement de la bande 326 .
En déplaçant ladite bande jusqu'à la position convenable, on peut régler avec précision l'intensité du faisceau lumineux destinéà la cellule 113 . Sur la figure 21, le coin optique 329 se présente sous la forme d'un disque de pellicule tournant, de transparence progressivement variable, maximum en 330 et nulle en 331 . Un bouton 332 permet le réglage du disque suivant l'angle voulu. Pour le reste, ce qui a été dit à propos du dispositif de la figure 20 s'applique à celui de la figure 21 .
Il est évident que les dispositifs de commande optique des figures 18 à 21 sont tous caractérisés par la présence d'un
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milieu laissant passer la lumière et présentant des degrés de transparence variables.En ajustant la position dudit milieu dans le parcours du faisceau 314, on peut régler l'intensité dudit faisceau, avec une précision telle, que l'énergie de sortie de la cellule d'équilibrage 113 équilibre celle de la cellule de signal 105, en vue de la transmission optimum des signaux de facsimilé. Cet ajustement optique de la cellule photoélectrique 113 est indépendant du type particulier de lampe d'excitation utilisé. Sur la figure 10, le rectangle 333 représente l'un quelconque des régulateurs optiques des figures 18 à 22 .
Pour montrer la facilité avec laquelle le nouveau système d'exploration conforme à certaines caractéristiques de l'invention peut être adapté à différents types 'd'appareils où une exploration optique est nécessaire, les schémas des figures 23 à 26 représentent un dispositif d'enregistrement de sons sur film, utilisant le système d'exploration en question.. Alors que, dans la transmission de fac-similé, l'image d'exploration de la source ponctuelle 301 est généralement circulaire ( étant déterminée par la lentille sphérique 305 des figures 18, 19 et 19a ), dans l'en- registrement et la reproduction de sons sur film, le spot d'exploration est une petite fente ou un petit rectangle étroit, ayant la largeur de la piste sonore.
Dans le système conforme à certaines caractéristiques de l'invention, ladite fente ou ligne lumineuse est produite à. partir de la source ponctuelle 301 par une ou plusieurs lentilles cylindriques qui déterminent seules la forme et les dimensions de la fente d'explora.tion, de sorte qu'aucune plaque à ouverture n'est nécessaire pour réduire les dimensions du faisceau lumineux.
En considérant la. figure 23, on constate que l'énergie de sortie de la lampe 300 est modulée par un circuit micropho- nique 333, connecté avec le circuit de la lampe à courant continu 334, par l'intermédiaire d'un amplificateur 335 et d'un
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transformateur 336 ou d'une autre manière quelconque.
Les ondes sonores, qui viennent frapper le microphone 337, provoquent des variations correspondantes de l'intensité du point lumineux 301 . On a établi une combinaison de lentilles d'un type nouveau, permettant la projection d'une image linéaire 338 du point 301, sur la surface 339 du film sur laquel le son doit être enregistré. Cet ensemble ou combinaison de lentilles, qui est supposé contenu dans une boite ou dans un tube convenable, est représenté schématiquement par une lentille sphérique 340 et par une lentille cylindrique 341 . La lentille sphérique projette un cône lumineux 342 sur la lentille cylindrique 341 qui est placée à une certaine distance du foyer 343 de la lentille, entre ledit foyer et ladite lentille. Il est clair, d'après la figure 23, que la lentille sphérique utilisée seule, projetterait une image du point lumineux 301 au foyer 343 .
En intercalant la lentille cylindrique 341 entre la lentille 340 et son foyer 343, on coupe le cône optique 342 en 344 et la section du tronc de cône ainsi obtenu est un disque lumineux dont le diamètre est déterminé par la position de la lentille 340 . L'effet de la lentille cylindrique 341 sur le cône lumineux, incident en 344, est d'aplatir horizontalement le faisceau ( comme on peut le voir sur la figure 23), ce qui produit la fente lumineuse 338, qui est projetée sur'un film photographique 339, où elle forme une image linéaire du point lumineux 301 .
Les dimensions de l'image linéaire 338 peuvent être déterminées avec précision, étant donné qu'elles dépendent uniquement des lentilles 340 et 341 . Autrement dit, la longueur de la fente d'exploration 338 est pratiquement égale au diamètre du disque lumineux 344 formé sur la lentille cylindrique 341 et la largeur de ladite fente est déterminée par la position de ladite lentille cylindrique. Pour être précis, il faudrait dire que la longueur et la largeur de l'image linéaire 338 dépendent des
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des positions et des distances focales des lentilles.
Mais, avec des lentilles de distances focales déterminées et pour une source lumineuse ponctuelle donnée, il est correct de dire que l'ensemble des lentilles détermine les dimensions de la fente d'exploration 338 . Pour l'exploration de fac-similés, la fente a la largeur d'une ligne d'exploration et pour l'enregistrement et la reproduction du son, ladite fente a la largeur de la piste sonore 345 du film 339 . La fente d'exploration 338, en raison, d'une part, de la luminosité élevée de la source lumineuse ponctuelle 301 et, d'autre part, de l'absence de plaque à ouverture, est intensément brillante et le système peut fonctionner avec un rendement et une sensibilité optima.
Suivant la variante représentée sur les figures 24 et 26, on utilise deux lentilles cylindriques 346 et 347 pour produire l'image linéaire 338 du point lumineux 301 . Les deux lentilles sont disposées approximativement à angle droit avec un intervalle convenable. La première lentille 346 projette un prisme lumineux triangulaire 348 qui se termine par une ligne 349 de longueur indéterminée dans le plan focal de la lentille. La ligne 349 constituerait l'image du point lumineux 301 si la seconde lentille 347 n'était pas utilisée.
Les rayons lumineux traversant la lentille cylindrique 346 sont, en réalité, beaucoup plus divergents que sur la figure 24, où la longueur de l'image linéaire 349 a été raccourcie pour faciliter la représentation et ramenée à la longueur axiale de la lentille 346 . On voit ainsi que si la lentille cylindrique 346 était utilisée seule, elle projetterait une image linéaire 349, d'une longueur telle qu'elle serait inuti- lisa,ble pour l'exploration.
La seconde lentille cylindrique 347 est intercalée perpendiculairement dans le prisme lumineux triangulaire 348 de la lentille 346 dans une position telle, qu'une bande lumineuse 350 vient la frapper. Ladite bande lumineuse est projetée à. travers
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la lentille 347 sous la forme d'un second prisme triangulaire 351, qui se termine par la fente d'exploration horizontale 338, dans le plan focal de la lentille 350 . La surface 352, sur laquelle l'image linéaire 338 du point lumineux 301 est projetée peut être une feuille de papier montée en vue de l'exploration de fac-similés ou un film photographique sur lequel des sons doivent être enregistrés, ou tout autre type de surface nécessitant une exploration optique.
Il est clair, d'après la figure 24, que la longueur de l'image linéaire 338 dépend de la position de la lentille 346 et que la largeur de ladite image est déterminée par la position de la lentille 347 ; exemple, sur la figure 26, la première lentille 346 a été placée à une plus grande distanoe de la source lumineuse 301, de sorte que le plan focal de la lentille est rapproché en 349' . Si la seconde lentille 347 reste dans la même position que précédemment, l'image linéaire résultante 338' est plus courte, mais elle a la même largeur. En conséquence, il suffit d'ajuster les deux lentilles cylindriques 346 et 347, pour obtenir une image linéaire du point 301 avec les dimensions voulues, qui peuvent être exactement déterminées.
Ce qui a été dit à propos des avantages et de l'efficacité du système de la figure 23 s'applique à celui de la figure 24 .
Etant donné que l'un des objets principaux de la présente invention est d'obtenir un transmetteur de fac-similés automatique à exploration optique, l'invention a été décrite sous cette forme, mais il est évident que différentes caractéristiques de ladite invention sont applicables à des enregistreurs, de fac-similés ou autres utilisant l'exploration optique. Il doit être bien compris que, sous son aspect le plus large, le système d'exploration optique nouveau comporte des caractéristiques comprenant la transmission en fac-similé d'un texte quelconque, l'enregistrement en fac-similé sur une surface photographique, l'enregistrement
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de sons sur un fil photographique et la reproduction de sons à partir d'une piste sonore enregistrée.
Bien entendu, l'invention est susceptible de nombreuses variantes, accessibles à, l'homme de l'art, suivant les applications envisagées, et sans s'écarter du domaine de l'invention.