Machine de comptabilité. L'invention a pour objet une machine de comptabilité comprenant un compteur, un en traîneur pour ce dernier et un organe ma nuel aménagé pour actionner l'entraîneur. Cette machine est caractérisée par un organe de retenue indépendant qui, en position ac tive, maintient l'entraîneur dans la position acquise après le premier actionnement de l'organe manuel, et par un organe actionné automatiquement pour dégager l'organe de retenue dans une opération suivante, autre qu'une opération dans laquelle l'organe ma nuel est actionné, pour permettre à l'entraî neur de revenir à sa position normale.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution partielle de la machine faisant l'objet de l'invention, seules les parties nécessaires à la compréhen sion de l'invention étant représentées, la ma chine complète étant décrite et représentée clans le brevet suisse N 288478.
Fig. 1 est une vue schématique du clavier de la. machine.
Fig. 2 est une vue détaillée d'un méca nisme d'entraînement d'un compteur spécial de remise à zéro, et fig. 3 est une vite latérale d'une partie du mécanisme représenté en fig. 2.
La machine représentée comprend trois groupes de totalisateurs disposés autour d'en traîneurs communs à la manière connue. Le fonctionnement et la commande de ces tota lisateurs sont entièrement décrits dans le bre- vet ci-dessus mentionné auquel il conviendra de se reporter pour les mécanismes auxquels il est fait allusion ici très brièvement.
Cette machine est pourvue de deux ran gées de touches de contrôle destinées à com mander le genre d'opération que la machine doit exécuter. L'une de ces rangées de touches est associée à un groupe de huit totalisateurs dont les roues sont. intercalées, et. détermine la. sélection de celui des totalisateurs qui doit recevoir des enregistrements.
Dans l'autre rangée de touches de contrôle se trouve une touche de remise à zéro qui commande les opérations de total dans les huit totalisateurs en question. Il est désirable que seule une personne autorisée puisse faire usage de cette touche et, à cet effet, on a prévu pour elle un compteur qui avance d'une unité chaque fois que la tôuche est uti lisée. La comparaison du nombre précédent et du nombre actuel sur' ce compteur révèle immédiatement s'il a été fait un usage non autorisé de la touche de remise à zéro.
Il suffit, aux fins de détecter toute utili sation non autorisée de cette touche de remise à zéro, que le compteur soit avancé d'une unité, bien que plusieurs opérations de remise à zéro puissent être effectuées consécutive ment.
Si l'on se reporte à la fig. 1, on voit que la machine représentée est pourvue d'un cla vier comprenant huit rangées de touches de montants 100 et deux rangées de touches de commande de transactions 101 à 118, desti nées à déterminer le genre d'opération que la machine doit effectuer. Les touches 101 à 108, 110, 111 et 113 sont des touches motrices, c'est-à-dire qu'elles déclenchent directement le fonctionnement de la machine en même temps qu'elles sélectionnent les fonctions de la machine. Les touches 109, 112 et 114 à 118 ne déclenchent pas le fonctionnement de la machine et, par conséquent, doivent être enfoncées en combinaison avec l'une des touches motrices.
Une détente de contrôle et de verrouil lage est prévue dans la première rangée des touches de transactions afin de maintenir en position enfoncée la ou les touches qui ont été enfoncées et ce jusque vers la fin de l'opération, ainsi qu'il est expliqué en détail dans le brevet ci-dessus mentionné.
Dans l'application comptable envisagée à titre d'exemple, les totalisateurs du groupe arrière sont généralement remis à zéro à la fin d'une journée, en une série d'opérations. Pour remettre ces totalisateurs à zéro, on utilise une touche Remise à zéro 117 (fig. 1) d'une part et simultanément une des touches 101 à 108 qui sélectionne le totalisa teur voulu.
Par conséquent, on effectue huit opérations successives de remises à zéro et, afin de vérifier le nombre de ces opérations et contrôler s'il n'y a pas eu une remise à zéro frauduleuse, il est prévu Lui compteur spécial 1041 (fig. 1, 2 et 3) dans lequel une unité est ajoutée au cours de la première opération d'une série de remises à zéro. Pendant les opérations suivantes de cette série, le fonc tionnement du compteur spécial est débrayé.
Le compteur spécial comprend trois mo lettes 1041 tournant sur un arbre 1042 et mu nies chacune d'un rochet. 1043 coopérant. avec un cliquet 1044 porté par un étrier 1045, le quel pivote également sur l'axe 1042. Un res sort 1046, tendu entre un goujon fixe du cla vier et un goujon 1047, porté par l'étrier 1045, maintient normalement ce dernier en contact avec un goujon 1048 porté par la touche Remise à zéro 117. Quand on en fonce cette dernière, l'étrier 1045 (fig. 2) est basculé dans le sens dextrorsum et le cliquet 1044, agissant sur le rochet 1043, enregistre une unité sur la roue des unités 1041.
Le cliquet 1044 est constitué par une pièce à trois doigts dont l'un s'étend sur le trajet d'une roue à rochet de chacune des molettes du compteur 1041. Chacune de ces molettes est également. munie d'un disque à encoche pour la position 9 , ce qui assure, à la ma nière connue, le report des dizaines lorsque l'une des molettes passe de 9 à 0 .
Le cli- quet 1044 est constitué par une lame-ressort et les doigts du cliquet pour l'ordre décimal le plus élevé du compteur sont normalement écartés du rochet jusqu'à ce que l'encoche du disque apparaisse sous le doigt qui peut ainsi tomber dans l'encoche en entraînant le doigt de l'ordre décimal immédiatement supérieur dans lequel une unité est. alois ajoutée.
Un cliquet de retenue 1019 est prévu, le quel comporte trois doigts dont, l'un vient en prise avec les roues à rochet 10-13 et. empêche ainsi tout mouvement de retour des molettes 1041 lorsque le cliquet. 1044 revient à sa po sition normale.
Le compteur spécial avance d'une unité seulement pour une première opération d'une série, comme on vient de l'indiquer et, à cet effet, il faut. faire en sorte que l'étrier 1045 ne revienne pas à. sa position normale avant la fin de toutes les opérations de ladite série. Pour ce faire, une butée élastique 1051, manie d'un bossage 1052, est amenée sur le trajet de retour d'un bras 1053 de. l'étrier 1045 lorsque la. touche Remise à zéro 11.7 est en foncée.
Cette pièce 1051 pivote sur un petit axe 1054 porté par deux supports 1055 eux mêmes montés sur la, plaque de clavier 1-17. Un ressort. 1056 tend à faire tourner la pièce 1051 dans le sens dextrorsum (fig. <B>3).</B> Quand on enfonce la. touche Remise à zéro 117 et que l'étrier 1045 (fig. 2) oscille en écartant le bras 1053 de la pièce 1052, le ressort 10:36 amène cette pièce au-dessous du bras 1053 et dans une ouverture 1057 d'une cloison 133 du clavier.
La pièce 1052 reste dans cette posi tion à la fin de l'opération de remise à zéro et empêche l'étrier 1045 de revenir en posi- tion de repos lorsque la touche Remise à zéro est rappelée. Quand cette touche est à nouveau enfoncée, pour l'opération suivante, il n'y a donc pas d'avancement du compteur spécial aussi longtemps que l'étrier 1045 est bloqué par la butée 1.05l/1052.
Il faut naturellement prévoir un dispo sitif pour écarter le doigt 1052 au cours de la première opération qui suit la dernière remise à zéro de la série ou qui suit. celle pour laquelle la touche 1.17 n'est pas utilisée. Ce dispositif comprend une biellette 1060 (fig. 2 et 3) coulissant sur un goujon 1061 du bâti 180 et articulée à un bras 1062 monté fou sur un goujon 720.
Le bras 1062 est pourvu d'un talon 1063 qui est normalement en contact avec un ergot 1064 fixé à un levier coudé 901 monté fou sur un ergot. 905. Le levier 901 est également associé au mécanisme d'embrayage et de<B>dé-</B> brayage des totalisateurs, lequel mécanisme est entièrement représenté et décrit dans le brevet suisse N 288478. Sur un arbre #à came principal 229 est montée une paire de cames 7'33 pour le différentiel de la première ran gée clés transactions, l'une des cames 723 portant un ergot 906.
Les cames 723 exé cutent deux tours complets dans le sens dex- t.rorsum à chaque fonctionnement. de la ma chine et l'ergot 906 est disposé de telle ma nière, sur l'une des cames 723, qu'il entre en contact avec le levier 901 pour faire basculer ce dernier dans le sens senestrorsum deux fois à chaque opération de machine.
Au cours d'une opération pendant la quelle la touche Remise à zéro 117 n'est pas utilisée, lorsque le goujon 906 vient toucher le levier condé 901 pour le faire basculer (laits le sens senestror:sum, le téton 1064 sou lève le bras 1062 ainsi que la biellette 1060 dont une équerre 1.065 vient, buter contre un prolongement 1.066 de la pièce 1051 qui se trouve ainsi ramenée dans le sens senestror- suni, écartant. le doigt<B>1052</B> du trajet de l'étrier 1045.
Ce dernier est livré à l'action de son ressort 1046 qui le rappelle à sa po sition initiale en contact avec le goujon 1048 clé la touche Remise à zéro 117. Lorsque la biellette 1060 est relâchée par le goujon 906, le ressort 1056 fait osciller la pièce 1051 dans le sens dextrorsum et, à ce moment, le bras 1053 est à nouveau sur le trajet de cette pièce, comme représenté en fig. 3.
Le goujon 906 (fig. 2) porté par l'une des cames 723 actionnant le différentiel de la première rangée de transactions et qui, à la manière connue, est animé de deux rota tions dans le sens dextrorsum, à chaque opé ration, est disposé de faon que la bielle 1060 soit soulevée puis abaissée deux fois à chaque opération de remise à zéro. Quand la biellette 1060 est soulevée et que la touche Remise à zéro 117 est enfoncée, le goujon 1048 retient l'étrier 1045 dans sa position déplacée.
Pour ce genre d'opération, le soulèvement de la biellette 1060 a simplement pour effet d'écar ter le bossage 1052 de dessous l'étrier 1045, et lorsque la biellette 1060 est à nouveau abaissée, le bossage pénètre à nouveau dans l'ouverture 1057 de la cloison 133. L'oscilla tion de la pièce de butée 1051 se fait donc à vide pour ce genre d'opération. Toutefois, lorsque la machine fonctionne sans l'emploi de la touche Remise à zéro 117, la bielle 1060 est alors soulevée pour écarter la pièce de butée 1051 de sa position active et l'étrier 1045 peut revenir à sa position normale.