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Procédé pour la préparation d'une composition pharmaceutique abaissant sélectivement les taux de lipides dans le sang et composition ainsi obtenue
La présente invention est relative à un procédé pour la préparation d'une composition pour l'abaissement sélectif des taux de lipides dans le sang par extraction des graines, des racines, des tiges et/ou des feuilles de luzerne, concentration éventuelle de l'extrait et éventuellement, préparation d'une poudre séchée ou d'un granulat à partir de l'extrait concentré.
On sait que le plus important facteur de risque des maladies cardiovasculaires et de l'infarctus du myocarde, jouant un rôle essentiel dans les statistiques de mortalité de l'humanité, est étroitement relié à la quantité de certains composants lipidiques du sang ayant une influence néfaste sur la santé. Ceci a été souligné aussi par le prix Nobel attribué à Brown et Goldstein en 1985 pour reconnaître leur découverte concernant les maladies provoquées par le cholestérol.
Sur ces entrefaites, il est devenu net d'après les plus importants rapports pathologiques publiés dans la littérature [Journal of American Medical Association 248, 1465 (1982) ; ib. 256, 2835 (1986)], qu'à la limite supérieure du taux de cholestérol sérique, c'est-à-dire 6,5 mmoles/litre, qui avait été acceptée dans le passé, la quantité de patients souffrant d'ischémie, c'est-à-dire d'un apport de sang insuffisant menaçant la vie, est double de celle des patients qui présentent une concentration d'environ 5 mmoles/litre.
Les études fournissant des détails fins éclairant le rôle des composants lipidiques individuels du sang sont particulièrement importantes. Il est ainsi devenu net qu'en plus du taux élevé de cholestérol dans le sang (c'est-à-dire une hypercholestérolémie), le taux des lipides de type triglycéride (hypertriglycéridémie), ainsi que la distribution incorrecte du rapport des lipoprotéines haute densité (HDL) aux lipoprotéines basse densité (LDL), c'est-à-dire une dyslipoprotéinémie, jouent un rôle décisif dans les maladies coronariennes du coeur. Ceci est soutenu entre autres, par les études de Frick et al. [New Engl.
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J. Med. 317, 1237 (1987)] montrant qu'une diminution non seulement double, mais aussi triple des maladies ischémiques et de la mortalité, peut être atteinte par des traitements médicamenteux influençant de préférence la concentration de ces trois types de lipides mentionnés plus haut.
Il a été établi par des estimations statistiques dans plusieurs pays que les taux de lipides sanguins d'environ 65 à 76% de la population adulte, sont proches du niveau de haut risque. Le taux moyen de cholestérol sanguin dans le peuple hongrois est de 5,6 à 5,7 mmoles/litres [Magyar Tudomany ("Hungarian Science") 3, 265 (1989)]. Aux USA, on considère que le taux de LDL cholestérol de 3. 4 à 4, 1 mmoles/litres est acceptable pour la santé, tandis qu'on considère qu'un taux supérieur est dangereux [Arch. Intern. Med. 148, 36 (1988)].
L'hyperlipoprotéinémie et la dyslipoprotéinémie se développent principalement en tant que conséquences de troubles du métabolisme des graisses et peuvent être régulées par- des médicaments. Lorsque ces médicaments sont administrés par voie orale, ils sont absorbés, inhibent la biosynthèse des lipoprotéines et augmentent leur décomposition et leur élimination (comme par exemple les dérivés de clofibrate ou d'acide nicotinique) ; ou ils ne sont pas absorbés par les voies intestinales et inhibent l'absorption des lipides par celles-ci (comme, par exemple, des résines d'échange d'ions, le sitostérol, le sulfate de dextrane et similaires).
Cependant, ces médicaments doivent être utilisés dans un but curatif et en conséquence, il peut apparaître des nausées, des diarrhées, dans d'autres cas une constipation, des ballonnements, des douleurs musculaires, des troubles de la puissance, une lithogénie, rarement une perte de cheveux et des effets secondaires accompagnés de symptômes cutanés.
Dans le cas d'une hyperlipoprotéinémie correspondant à un risque élevé, le traitement médicamenteux accompagné d'effets secondaires constitue un risque plus faible.
Au contraire, une composition dépourvue d'effets secondaires,
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c'est-à-dire sans risque et ayant l'efficacité désirée, serait avantageuse pour les patients mis uniquement en danger par leur taux de lipides dans le sang. Une telle composition n'est pas encore disponible. Au cours de ses recherches systématiques, la demanderesse a cherché à mettre au point une classe de compositions de ce type.
La plus grande attention a été consacrée aux saponines possédant un effet anti-lipémique prometteur parmi les médicaments d'origine végétale.
Les saponines, dont le rôle physiologique végétal est à peine connu actuellement, sont trouvées dans un grand nombre d'espèces végétales des plantations. A quelques exceptions près, ces saponines sont toxiques pour l'homme.
De façon analogue, il est connu d'après la littérature que les saponines dites neutres ou acides d'origine végétale sont capables de former sélectivement des complexes avec des acides coliques ou le cholestérol et ses dérivés biochemistry and Function of Isopentenoids in Plants, Monograph (Marcel Dekker, New-York, 1984), pages 229-246] et que ces saponines peuvent être trouvées dans de nombreuses plantes.
Les composants des sapogénines les mieux connus chimiquement [CRC Crit. Rev. Food Sci. Nutr. 26, 27-135 (1987)] sont les sapogénols de soja A, B, C, D, E et F auxquels sont reliés diverses parties de type sucre dans les saponines dites neutres présentes dans certaines plantes. Tous sont présents dans le soja et la luzerne, tandis qu'une partie de ceux-ci se trouve dans des sortes de haricot, de pois et de trèfle, ainsi que dans l'arachide, le lotier comiculé (Lotus corniculatus) et similaires.
D'autres sapogénines neutres sont l'avenacine A et B, la nuatigénine, l'isonuatigénine et similaires dans l'avoine ; la solagénine, la néochlorogénine, les gitogénines, les capsicosides, les mélongosides, la jurubine dans des sortes de pommes de terre et de piment, la tomatine dans la tomate ; le sitostérol, l'amyrine, les gitogénines et similaires dans des espèces d'oignon, principalement l'ail ; l'officinalysnine et les asparasaponines dans
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les sortes d'asperge ; les saponines du thé dans le théier ; la diosgénine, entre autres dans les racines d'acacia (acuminata) Uam root) ; l'aescine, l'aescinialine, la cryptoaescine dans le marron d'Inde.
D'autres sapogénines neutres peuvent être trouvées dans la trigonelle, le yucca, le potiron, le concombre, la mûre, la mûre sauvage, l'airelle, la fraise, la prêle et des variétés de roses, en particulier dans le cynorrhodon, l'églantier commun, la racine de ginseng et similaires.
Les principaux représentants des sapogénines acides sont l'acide oléanolique, l'acide oléandiolique, l'acide médicagénique, l'acide glycirrhizétique, l'acide épicatonique. l'acide échinocistoïque, l'hédéragénine, la gypsogénine, le médicoside, des dérivés d'helianthoside et similaires, contenant diverses parties de type sucre dans les saponines individuelles. Celles-ci peuvent être trouvées dans des variétés de trèfle, la luzerne, le tournesol, l'oignon, l'ail, la noix de muscade, l'épinard, la betterave à sucre, la réglisse, l'écorce d'arbre de Panama, la saponaire, le velum, le muguet, la clématite et similaires.
Du point de vue de l'activité anti-lipémique, la luzerne peut être considérée comme étant la plus utile bien qu'elle ne soit pas la seule source de saponines, puisqu'il est connu que toutes ses saponines forment un complexe avec le cholestérol [J. Amer. Chem. Soc. 76, 2271 (1954)], l'étude de ce complexe a aussi été publiée en détail [Biochim. Biophys. Acta 270, 1818 (1972)].
Au sens large, la luzerne (Medicago) comprend le genre Medicago L. tandis qu'au sens étroit, elle représente l'espèce couramment cultivée la mieux connue du genre, la luzerne fourrage (luzerne bleue ; Medicago sativa L. ). D'autres importantes espèces domestiques cultivées étroitement apparentées à celle-ci, sont la luzerne cultivée sur un sol sableux (ou luzerne colorée), la luzerne en faucille ou luzerne jaune et la luzerne noire.
L'axe du système des pousses de la luzerne bleue et
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colorée consiste en une caule se développant à partir du rhizome, qui se ramifie à sa base. La feuille du feuillage de l'espèce luzerne est une feuille composite à trois folioles. La feuille située à diverses positions est maintenue par un pétiole (pédoncule). Sur les feuilles inférieures de la luzerne bleue, l'épaulement des petites feuilles est en forme de triangle, les feuilles présentent une forme d'oeuf renversé.
L'inflorescence de la luzerne bleue forme un bouquet compact portant usuellement 8 à 25 fleurs. L'axe d'inflorescence est souvent plus long que la longueur totale du pétiole et du limbe de la feuille. La fleur a une structure papilionacée caractéristique. Le calice vert consiste en cinq feuilles dont la surface est généralement faiblement âpre. La longueur des fleurs est d'environ 10 mm. La couleur de la corole de la luzerne. bleue peut présenter de nombreuses teintes du bleu clair au bleu-violet profond.
La graine de luzerne bleue est longue de 2 à 2, 8 mm, large de 1, 5 à 1, 7 mm et épaisse de 1,1 à 1,2 mm : elle a la forme d'un haricot ou d'un rein ou d'un triangle obtus avec une symétrie déformée à compression latérale.
Les principaux composants apparaissant dans la luzerne sont les suivants : (a) des acides aminés protéinogènes universels, comme la glutamine, l'asparagine, l'alanine, l'arginine, la cystéine, la glycine, l'histidine, la leucine, la lysine, la méthionine, la proline, la sérine, la tyrosine, la thréonine, le tryptophane, la phénylalanine et la valine ; (b) des acides aminés spécifiques (dont la plupart sont des acides aminés libres quoiqu'ils puissent être trouvés sous une forme élaborée dans certaines protéines) : l'ornithine, la citrulline, l'acide gamma-aminobutyrique, l'acide gammaméthylène-glutamique, la delta-hydroxylysine, l'acide epsilon- amino-alpha-hydroxycaproïque et la canavanine ; (c) des amines : la choline et la triméthylamine ;
(d) des acides gras : l'acide linoléique, l'acide oléique,
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l'acide linolénique et l'acide stéarique ; (e) des phospholipides : la lécithine, la céphaline et l'acide phosphatidique ; (fl des lipides isoprénoïdes : les stérols et les saponines triterpéniques ; (g) des carotinoïdes : les carotines et les santophylles ; (h) des monoterpènes : l'ocimène (le principal composant du parfum de la luzerne) ; (i) des diterpènes : le phytol et la phylloquinone ; (j) des anthocyanes : les diglycosides de delphinidine, la pétunidine et la malvidine ; (k) parmi les furocoumarines, de notables quantités de coumestrol possédant une forte activité utérotrophe se trouvent dans la luzerne.
Etant donné ce fait, l'alimentation des moutons avec de la luzerne peut modifier le taux d'hormone lutéinisante des animaux et induire une stérilité, et cela peut même être un facteur de risque dans des préparations de luzerne utilisées pour la consommation humaine, également [I. Bocsa and L. Szabo : "Alfalfa and its Relatives" (en hongrois), Akademiai Kiado, Budapest 1987, pp 79 et 80)].
(1) la luzerne est très riche en saponines de luzerne (Medocago), c'est-à-dire des glycosides formés à partir de sapogénines pentacycliques avec divers sucres. Les sapogénines les plus importantes sont les sapogénols de soja A, B, C, D et E, ainsi que l'acide de luzerne et l'acide médicagénique. Dans la plante, les feuilles sont environ deux fois plus riches en saponines que les tiges, alors que les racines contiennent environ 10 fois plus de sapogénines que les pousses. Les compositions des saponines de la racine sont différentes de celles des pousses.
Selon l'art antérieur, les saponines sont extraites des parties du plant de luzerne avec un alcool aqueux [The American Journal of Nutrition 30, 2061 (1977) ; Second Münster International Arteriosclerosis Symposium : Clinical Implications of Recent Research Results in Arteriosclerosis, Westdeutscher
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EMI7.1
Verlag. Münster 1983. page 2421 ou un alcool [Phytochemistry 13, 2253 (1974)].
Les effets d'abaissement des lipides et d'abaissement du cholestérol du sang présentés par les saponines totales extraites à partir des tiges et des feuilles de luzerne sont montrés chez les singes [J. Clin. Invest. 67. 156 (1981) ; Clinical Implications of Recent Research Results in Arteriosclerosis. Westdeutscher Verlag. Münster 1983, p. 241-254]. L'action d'abaissement du taux d'apolipoprotéines et du taux de cholestérol dans le sang chez l'homme, qui est exercée par des graines de luzerne broyées, a été étudiée au Carolinska Institute (Suède) et il a été établi qu'une très forte valeur de concentration (9, 58 à 8, 00 mmoles/litre) pouvait être diminuée d'environ 17- 18%, par prise quotidienne de 40 g du produit broyé [Atherosclerosis 65, 173 (1987)].
Cependant, cet effet ne peut être considéré comme étant suffisant du point de vue thérapeutique.
Bien que l'extrait obtenu à partir des parties (graines, racines, tiges et feuilles) du plant de luzerne de façon connue, c'est-à-dire par extraction avec un alcool ou un alcool aqueux, puisse être utilisé pour obtenir l'abaissement des taux de lipides et de cholestérol dans le sang, on sait que ces parties végétales contiennent de la canavanine toxique [c'est-à-dire l'acide 2-amino-4- (guanidinooxy) -butyrique] [The Merck Index.
11 th Edition. (1989) Rahway, N. J. USA, p 263] et des phytooestrogènes nocifs, principalement le coumestrol (The Merck Index, page 401). L'utilisation de ces extraits à des fins thérapeutiques est donc accompagnée d'effets secondaires nuisibles.
La canavanine est présente en une quantité de 1, 5% du poids sec dans la graine et les jeunes pousses du plant de luzerne. Elle induit un syndrome ressemblant à celui du lupus érythémateux chez les singes nourris de luzerne science 216, 415 (1982)].
Les comprimés de luzerne disponibles dans le
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commerce préparés à partir de luzerne séchée contiennent 20 à 190 ppm de coumestrol. Cela signifie que chaque jour, une quantité supérieure à 1 mg de coumestrol va dans le corps des consommateurs de comprimés de luzerne qui suivent ce régime : une telle quantité de cette hormone oestrogène peut conduire à des effets secondaires pathologiques.
Aucun des procédés d'extraction de luzerne connus jusqu'à maintenant ne peut supprimer les teneurs nocives en coumestrol et canavanine de l'extrait.
La présente invention a pour but de mettre au point un procédé qui permet de préparer à partir des parties du plant de luzerne, un extrait ne contenant ni phytooestrogènes, ni canavanine.
L'invention repose sur la constatation selon laquelle le but ci-dessus peut être complètement atteint par extraction des parties du plant de luzerne avec de l'eau ou une solution aqueuse à une température d'au moins 400C et à un pH d'au plus 8.
La présente invention est donc un procédé pour la préparation d'une composition pharmaceutique abaissant sélectivement les taux de lipides dans le sang par extraction des graines, des racines, des tiges et/ou des feuilles de luzerne, concentration éventuelle de l'extrait et éventuellement préparation d'une poudre séchée ou d'un granulat à partir de l'extrait concentré. Selon la présente invention, l'extraction est conduite avec de l'eau ou une solution aqueuse à une température d'au moins 400C et à un pH d'au plus 8, et l'extrait ainsi obtenu, seul ou avec des polysaccharides à peine ou pas du tout digestibles, des stabilisants de colloïdes et éventuellement des supports couramment utilisés dans l'industrie pharmaceutique, est transformé en une composition pharmaceutique.
Selon un mode de réalisation préféré du procédé de la présente invention, l'extraction est effectuée avec une solution aqueuse ayant une température de 50 C à 1200C et un pH de 5, 5- 6, S, plus avantageusement une température de 600C à 700C et un
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pH de 5,8-6, 2.
Il est convenable d'utiliser une solution tampon acide en tant que solution aqueuse, de préférence une solution aqueuse contenant de l'acide acétique et de l'acétate de sodium ; ou du phosphate diacide de potassium et du phosphate acide disodique ; ou du phosphate acide disodique et de l'acide citrique.
Pour réaliser l'extraction, il est préférable d'utiliser une solution aqueuse d'acide chlorhydrique, acétique, citrique, malique, tartrique, succinique ou ascorbique ou un sel de ces acides ou d'acide sulfurique formé avec des ions fer, magnésium, calcium, manganèse, sélénium, zinc, cobalt et/ou cuivre, ou un sel des ions ci-dessus formé avec l'acide aspartique ou glutamique.
Il est préférable de préparer un extrait à partir des feuilles de luzerne ou à partir d'une poudre de feuilles séchée par extraction avec une quantité décuple d'eau à une température de 95-100 C pendant 25 à 35 minutes. Après filtration de l'extrait, la quantité totale des agents tensioactifs est extraite par un demi volume de butanol en plusieurs portions. Les phases butanoliques sont combinées et évaporées à siccité.
L'extrait sec est additionné d'un parfum acide, de préférence l'acide citrique, d'un agent édulcorant, convenablement l'aspartame, d'un arôme, de préférence un extrait de thym ou de menthe verte, ainsi que d'un stabilisant d'émulsion colloïdale, de préférence la maltodextrine, selon un rapport aboutissant à une quantité de 1, 5 à 30% en poids, de préférence 14% en poids des saponines totales pesées par gravimétrie par rapport à la matière sèche dans le produit final.
Le produit ainsi obtenu contenant 14% en poids de saponines est soumis à divers examens. D'abord, il est vérifié par une procédure connue dans la littérature [Analyst 114, 965 (1989)] que la canavanine, l'acide aminé toxique apparaissant dans la luzerne, ne se trouve pas dans le produit. De façon analogue, on recherche la présence éventuelle dans le produit du coumestrol, c'est-à-dire l'autre substance toxique caractéristique
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de la luzerne [J. Agric. Food Chem. 32, 173 (1984)]. Du coumestrol n'est pas non plus détecté dans le produit.
Comme le produit est inoffensif à un tel point que ce qu'on nomme la toxicité aiguë, c'est-à-dire la dose provoquant une mortalité de 50% (valeur DL50), ne peut pas être déterminée, une étude de toxicité de 70 jours dite subchronique est effectuée avec le produit sur des rats mâles Sprague-Dawley pesant environ 160 g chacun. Deux groupes consistant en 12 animaux chacun sont formés, l'un qui sert de témoin tandis que l'autre reçoit une nourriture additionnée de 15% en poids du produit ci-dessus en matière sèche.
La consommation moyenne de nourriture quotidienne est conforme dans les deux groupes et s'élève à une moyenne quotidienne de 28,0 g (avec des valeurs limites quotidiennes de 21,4 g et 37,3 g, respectivement). Le niveau de dose de l'étude de la toxicité sub-chronique correspond donc à une quantité de 3, 67 g (avec des valeurs limites de 2, 81 g et 4,81 g respectivement) de saponines totales/kg de poids corporel/jour.
Pendant l'étude de 70 jours, aucune mort n'est notée dans les deux groupes. Aucune différence significative entre les deux groups n'est observée en ce qui concerne les valeurs sanguines en sucre, urée, acide urique, créatinine, sodium, potassium, chlorure, dioxyde de carbone, calcium, phosphore, protéines totales, albumine, bilirubine, phosphatase alcaline, érythrocyte, hématocrite et hémaglobine, caractéristiques de l'état hématologique. Cependant, on oserve dans le groupe nourri avec la saponine, un taux de cholestérol dans le sang inférieur de 18. 7% et un taux de triglycérides inférieur de 5,6% par rapport aux taux développés dans le groupe témoin.
L'étude des organes n'indique aucun changement pathologique visible dans le foie, l'estomac, le rein, la rate, les poumons, le coeur et le cerveau ; aucune différence notable dans les poids d'organes n'est observée entre les deux groupes. Des examens histologiques ne donc pas réalisés.
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Les saponines neutres et acides de la totalité des composants actifs du produit sont étudiées par chromatographie en couches minces (TLC) de la façon suivante :
1 g du produit est dissous avec chauffage dans 100 ml d'eau distillée et extrait 5 fois avec 10 ml de n-butanol à chaque fois. Les phases butanoliques combinées sont évaporées sous pression réduite à siccité avec une précision analytique. Le résidu représente la teneur totale en composant actif saponine pesée par gravimétrie.
Ce résidu est dissous dans 50 ml de méthanol et utilisé pour l'analyse chromatographique dans les conditions indiquées ci-après :
Couche : gel de silice G (Merck)
Système de développement : butanol + éthanol + ammoniaque concentrée (35 + 15 + 30J-
Temps de saturation : 60 minutes dans un bain recouvert d'un papier filtre
Temps de développement : 4 heures
Distance du parcours : 160 mm
Application : 25 fil de solution méthanolique
Comme les saponines acides ou neutres sont capables de former sélectivement un complexe en émulsion avec le cholestérol ou les acides choliques et d'inhiber l'absorption des lipides par le système gastrointestinal, une méthode de mesure in vitro est mise au point pour déterminer la capacité émulsifiante de la quantité totale des saponines.
D'après les études chromatographiques, la quantité totale de saponines de 14 ( : t 0, 2) % en poids déterminée par gravimétrie dans le produit ci-dessus préparé par le procédé de l'invention, est composée de 8 saponines présentes selon des rapports différents. Une quantité de 200 mg de ce produit est dissoute dans 10,0 ml d'eau et mélangée à diverses quantités (mg) d'huile de tournesol (Sunflower Seed Oil Sigma S 5007, Sigma. St. Louis. Mo, USA). L'échantillon est vigoureusement secoué à 35 C dans une machine de laboratoire pendant 1
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minute, puis la turbidité relative de l'émulsion formée est déterminée en pourcentage [%] par rapport à celle d'un échantillon contenant l'huile ["Physico-Chemical Practicum" (en hongrois), Tankonyvkiado, Budapest 1968, Vol.
II, p. 316]. Les données de mesure sont résumées dans le tableau suivant :
EMI12.1
<tb>
<tb> [mg] <SEP> 0 <SEP> 10 <SEP> 20 <SEP> 40 <SEP> 60 <SEP> 80 <SEP> 100
<tb> ------------------------------------------
<tb> [Z%] <SEP> 60 <SEP> 8,5 <SEP> 4,5 <SEP> 2,5 <SEP> 1,7 <SEP> 1,3 <SEP> 1,1
<tb>
Les paires de données peuvent être exprimées par l'équation générale suivante montrant la caractéristique d'une fonction de saturation : [Z%] = a. (mg)-I/n dans laquelle a et n sont des paramètres dépendant de la méthode de mesure et de la capacité émulsifiante de la substance d'essai, dont les valeurs s'élèvent à a = 60 et n = 1,19, respectivement dans les mesures de la demanderesse.
Sur la base de l'étude d'un grand nombre d'échantillons, il a été établi que le paramètre n est influencé par les rapports pondéraux et le mode physique de secouage (par exemple secousses mécaniques ou générées par magnétostriction ou ultrasons et similaires) utilisé dans le test, mais la capacité émulsifiante de l'échantillon testé pourrait être correctement évaluée à l'aide de tests comparatifs (effectués de la même façon). Les données expérimentales peuvent donc toujours être exprimées par l'équation générale ci-dessus et la valeur de n est inversement proportionnelle à la capacité émulsifiante. Un échantillon très faiblement tensioactif possède une faible capacité émulsifiante et dans ce cas, n atteint même une valeur de 10-15.
En utilisant un échantillon à forte activité de surface, on a une valeur de n proche de 1, éventuellement inférieure à 1.
Cette méthode permet de montrer que des
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polysaccharides à peine ou pas du tout digestibles sont capables d'augmenter la capacité émulsifiante de la totalité des saponines parce qu'ils stabilisent les grains colloïdaux émulsifiés, et ils augmentent donc par synergie l'activité émulsifiante des saponines et des composants de type hydrophile-lipophile (comme les flavonoïdes, les carotinoïdes. les terpénoïdes et similaires). En conséquence, l'efficacité biologique antilipémique de tous les agents actifs est accrue.
A partir de ces observations, selon un autre mode de réalisation préféré du procédé de l'invention, le produit contient aussi des polysaccharides à peine ou pas du tout digestibles se dissolvant dans des solvants polaires et se dissolvant modérément dans des solvants non polaires, en plus des saponines acides et neutres. Ce produit est convenablement préparé par broyage à l'état sec des pousses feuillées de la luzerne purifiée, puis infusion avec un volume décuple d'eau bouillante pendant 1 heure, et filtration après refroidissement.
Ensuite, 55 parties en poids de maltodextrine. 5 parties en poids de béta-glucane d'orge, 5 parties en poids de béta-glucane d'avoine, 4 parties en poids de pectine de pomme, 4 parties en poids d'acide citrique, 1, 5 partie en poids d'acide ascorbique et 0,5 partie en poids d'un agent édulcorant artificiel, calculées pour 25 parties en poids de la teneur totale en saponines, sont ajoutées au filtrat. Cet intermédiaire en phase liquide est séché par atomisation ou séché par microondes sous pression réduite ou par simple évaporation à siccité et élaboré en produit solide.
La capacité d'inhibition de l'absorption de lipides du produit ainsi préparé est étudiée à l'aide de la méthode in vitro décrite plus haut. La valeur du paramètre n caractérisant la capacité émulsifiante selon la méthode du test est de 1,05, une valeur représentant une très bonne capacité.
Des études durant pendant 1 mois sont effectuées avec ce produit. 19 personnes volontaires âgées de 31 à 63 ans (14 hommes et 5 femmes) consomment 2x1 g de ce produit par jour, dans 100 ml d'eau après le repas du matin et le repas du
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soir. Les résultats suivants des paramètres des lipides du sang (en mmoles/litre) sont déterminés avant et à la fin de l'étude :
EMI14.1
<tb>
<tb> Valeurs <SEP> de <SEP> départ <SEP> Après <SEP> 1 <SEP> mois <SEP> Différence
<tb> Moy. <SEP> Limites <SEP> Moy. <SEP> Limites <SEP> %
<tb> -----------------------------------------Cholestérol
<tb> du <SEP> sang <SEP> 6,80 <SEP> 4,70-11,20 <SEP> 4,70 <SEP> 3,92-7,15 <SEP> -30,9
<tb> Triglycérides <SEP> 1, <SEP> 72 <SEP> 0,54-5, <SEP> 60 <SEP> 1, <SEP> 58 <SEP> 0, <SEP> 57 <SEP> -4, <SEP> 20 <SEP> - <SEP> 8, <SEP> 2
<tb> HDL <SEP> 1. <SEP> 53 <SEP> 1, <SEP> 07-2, <SEP> 20 <SEP> 1,63 <SEP> 1,00-2, <SEP> 43 <SEP> + <SEP> 7,9
<tb> LDL <SEP> 4, <SEP> 10 <SEP> 3, <SEP> 13-7, <SEP> 95 <SEP> 2,90 <SEP> 2, <SEP> 08-5, <SEP> 36-29, <SEP> 3
<tb>
Il a été établi que la composition préparée selon la présente invention stimule le foie pour augmenter la décomposition du cholestérol du sang.
D'après la supposition de la demanderesse, ceci peut être attribué à un effet stimulant spécifique sélectif qui n'a pas été publié dans la littérature jusqu'à maintenant. A la suite de cet effet, l'hyperlipémie et principalement la dyslipoprotéinémie dangereuse peuvent être influencées avec une sélectivité favorable puisque le taux de cholestérol total et dans celui-ci, le taux de LDL sont abaissés, mais que le taux de HDL est élevé. Un autre avantage de la composition est qu'elle abaisse le taux de triglycérides.
L'extrait préparé selon le procédé de l'invention peut être utilisé seul ou avec d'autres agents actifs connus comme étant utiles pour abaisser les taux de lipides dans le sang. Comme cela est montré sans ambiguïté par les expériences précédentes de la demanderesse, un effet particulièrement avantageux peut être atteint avec l'extrait préparé par le procédé de l'invention avec des agents stabilisants les colloïdes de type polyoxyde et/ou hydrate de carbone.
Pour l'utilisation thérapeutique, l'extrait préparé par le procédé de l'invention est transformé seul ou en combinaison avec d'autres agents ayant un rôle analogue, en compositions pharmaceutiques principalement utiles pour l'administration
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orale par mélange de celui-ci avec des supports non toxiques solides ou liquides et/ou d'autres additifs couramment utilisés dans l'industrie pharmaceutique et transformation du mélange obtenu en une composition liquide, convenablement une solution, un sirop, une suspension ou un gel. Les granulats miscibles à l'eau en phase solide, les comprimés, les gélules en gélatine dure ou tendre, les suppositoires ou analogues peuvent être préparés de façon similaire.
La préparation des compositions pharmaceutiques est effectuée par des méthodes connues de. l'industrie pharmaceutique, par mélange des extraits avec des supports inertes solides ou liquides inorganiques ou organiques et ensuite, transformation du mélange en une forme galénique.
Le lactose, l'amidon de maïs, l'amidon de pomme de terre, le talc, le carbonate de magnésium, le stéarate de magnésium, le carbonate de calcium, l'acide stéarique et les sels d'acide stéarique sont des supports utiles pour la préparation de comprimés, de dragées et de gélules en gélatine dure. Il est convenable d'utiliser des huiles végétales, des graisses, des cires ou des polyols appropriés en tant que supports dans des gélules de gélatine tendre. L'eau, les polyols, le sucrose ou le glucose sont des supports convenables pour la préparation de solutions et de sirops. Des huiles, cires, graisses ou polyols ayant une consistance appropriée peuvent être employés en tant que support pour la préparation de suppositoires.
Les compositions pharmaceutiques peuvent contenir d'autres additifs couramment utilisés dans la fabrication de produits pharmaceutiques, par exemple, des agents mouillants, édulcorants et aromatisants, des tampons et similaires.
La dose quotidienne des compositions pharmaceutiques contenant l'extrait préparé par le procédé de l'invention peut être modifiée entre de larges limites dépendant de plusieurs facteurs comme l'activité de l'agent actif, l'état et l'âge du patient et similaires. Pour les patients adultes, la dose orale comprend une composition contenant 30 à 1200 mg, de
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préférence 300 à 400 mg de saponine. Cependant, ces doses n'ont qu'un caractère informatif et la dose à administrer doit être déterminée par le médecin dans chaque cas.
Pour l'utilisation thérapeutique, les extraits préparés par le procédé de l'invention sont principalement administrés par voie orale sous la forme de comprimés ou de gélules, ou de comprimés ou granulats solubles dans l'eau.
Les principaux avantages du procédé de la présente invention sont les suivants : (a) Il permet la préparation d'un extrait de luzerne contenant au plus 9 ppm de soumestrol et au plus 1 ppm de canavanine.
(b) Les extraites préparés par le procédé de l'invention contiennent les saponines neutres et acides présentes dans les parties du plant de luzerne selon un rapport favorable. Par rapport aux extraits de luzerne connus jusqu'à maintenant, on peut donc atteindre des résultats thérapeutiques notablement supérieurs avec les extraits de l'invention dans le traitement d'hyperlipoprotéinémie et de dislipoprotéinémie.
(c) L'effet spécifique agissant sur les taux de lipides dans le sang peut être renforcé de façon synergique par la combinaison de cet extrait ainsi préparé avec des polysaccharides à peine ou pas du tout digestibles.
Le procédé de la présente invention est illustré en détail par les exemples non limitatifs suivants.
Exemple 1
5 x 100 kg de feuilles de luzerne séchées ou de pousses broyées jusqu'au tamis de maille III, sont traités. L'extraction est conduite dans un extracteur cylindrique résistant à l'acide ayant un volume de 4 m3. Après introduction de 1 m3 d'eau préchauffée à 90 C dans l'appareil, la température de l'eau est portée à 1000C par introduction directe de vapeur, puis la première portion de 100 kg des parties de plantes est chargée dans l'extracteur et l'extraction est conduite à 100 C sous agitation pendant 10 minutes.
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Le filtrat est séparé du résidu végétal avec un décanteur à vis Alfa-Laval. La teneur en matière sèche de la solution obtenue est de 2,5 à 3% en poids par détermination réfractométrique. Les quatre portions de 100 kg chacune sont extraites et décantées de la même façon, puis les solutions obtenues sont combinées.
Les solutions combinées de pH 5, 9 sont concentrées à une teneur en matière sèche de 22-28% en poids à 40-45 C dans un évaporateur fonctionnant en continu sous pression réduite. La teneur en matière sèche est déterminée par réfractométrie. La teneur totale en matière sèche est calculée après détermination du volume et du poids spécifique.
Le concentrat est additionné de 13,5% en poids de maltodextrine (teneur calculée par rapport à la teneur en matière sèche végétale) dissoute dans l'eau, en tant qu'additif de séchage par atomisation, puis il est séché par atomisation avec une température d'entrée de 170-180 C et une température de sortie de 90 C.
La poudre obtenue est additionnée goutte-à-goutte de 17,5% en poids de monohydrate d'acide citrique broyé et de 1,2% en poids d'aspartame et ces composants sont mélangés uniformément avec la poudre de base dans un homogénéiser de type Lödige.
Après granulation, la poudre ainsi obtenue peut être directement formulée sous forme d'une composition de thé instantané.
Exemple 2
La procédure décrite dans l'exemple 1 est répétée, sauf que l'extraction est effectuée par chauffage à ébullition d'une solution aqueuse de pH 4,6 contenant 0,1 mole/litre d'acide acétique et 0, 1 mole/litre d'acétate de sodium.
Exemple 3
La procédure décrite dans l'exemple 1 est répétée, sauf que l'extraction est effectuée avec une solution aqueuse de
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pH 2. 0 contenant 0, 01 mole/litre d'acide chlorhydrique.
Exemple 4
La procédure décrite dans l'exemple 1 est répétée, sauf que l'extraction est effectuée pendant 15 minutes avec de l'eau préchauffée à 40 C, les solutions combinées obtenues après décantation sont chauffées à ébullition et filtrées à travers un filtre presse. Après concentration selon la procédure de l'exemple 1, le filtrat est séché par atomisation. Après granulation, la poudre obtenue est pressée en comprimés pesant 800 mg chacun.
Exemple 5
La procédure décrite dans l'exemple 4 est répétée. sauf que l'extraction est effectuée avec une solution aqueuse de pH 5,8 contenant 2 g/litre d'aspartate de sélénium et qu'après concentration, aucun séchage par atomisation n'est effectué, mais 0, 5% en poids de sorbate de potassium et 0, 5% en poids d'aspartame sont ajoutés au concentrat. La solution obtenue peut être utilisée en tant que sirop.
Exemple 6
Une portion de 50 kg de 800 kg de luzerne feuillée purifiée et broyée, est agitée avec 3 m3 d'eau à 400C pendant 1 heure, puis filtrée. La bouillie végétale est exprimée et après combinaison avec le filtrat, la liqueur de presse est complétée, si nécessaire à 3 m3 avec de l'eau et une autre portion de 50 kg de luzerne broyée est mise en suspension dedans. Après répétition des étapes d'agitation, de filtration et de pressage, la procédure est répétée jusqu'à traitement de la quantité totale de 800 kg de luzerne broyée. Le filtrat de pH 6, 0 obtenu dans la dernière étape est chauffé à ébullition et filtré. Après addition de 68 kg de polysaccharide stabilisant l'émulsion, 25 kg d'acide citrique monohydrat et 4 kg d'aspartame, le filtrat est traité à chaud à 1200C dans un autoclave pendant 40 minutes.
Après refroidissement à 15 C, le mélange est filtré et introduit dans
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des flacons étanches à l'air dans des conditions stériles.
Dans une variante, des stabilisants microbiologiques peuvent aussi être ajoutés au produit avant remplissage des flacons.
Exemple 7
Après addition de 1 m3 d'eau bouillante à 100 kg de tiges de luzerne feuillées purifiées, séchées et broyées, le mélange est soumis à une décoction sous lente agitation. Après filtration, la solution est évaporée à un volume final de 50 litres sous pression réduite et le concentrat obtenu est extrait à 5 reprises avec 5 litres de n-butanol à chaque fois. Après combinaison, les extraits butanoliques sont évaporés à siccité. Le résidu obtenu est finement broyé, mis en suspension dans une huile de lin (de qualité pharmaceutique) à raison de trente fois son poids ou dans une huile naturelle contenant des composants de type acide oléique identiques ou dans de l'huile de foie de morue ou leur mélange et ensuite encapsulé dans de la gélatine tendre selon les méthodes connues de l'industrie pharmaceutique.
Exemple 8
Un produit broyé préparé à partir de 40 kg de racines de luzerne séchées et de 60 kg de pousses de luzerne séchées, est chauffé avec 500 litres d'eau contenant 12 g/litre d'acide malique dans un autoclave àl20 C pendant 30 minutes.
L'extrait obtenu est séparé du résidu végétal dans une centrifugeuse à sac, concentré à une teneur en matière sèche de
14 à 16% en poids sous pression réduite et enfin lyophilisé.
Le granulat obtenu est pressé en comprimés ou utilisé pour la préparation de gélules de gélatine dure.