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PROCEDE ET APPAREIL POUR EMPECHER LA GENERATION D'UNE BARRE DE TISSAGE DANS UN METIER A TISSER A INJECTION
FONDEMENT DE L'INVENTION 1. Domaine de l'invention
La présente invention concerne, en général, une insertion de trame en une seule fois dans un métier à tisser à injection et, plus particulièrement, un procédé et un appareil pour empêcher l'apparition ou la génération d'une barre de tissage (également désignée par les expressions"barre en trame","barre de trame" ou"barrure") qui peut apparaître à cause de la révolution à petite vitesse ou lente dans le sens inverse ou bien d'une révolution lente vers l'avant d'un métier à tisser, qui a lieu lorsqu'on arrête la mise en oeuvre du tissage.
2. Description de la technique antérieure
Pour la mise en oeuvre d'un redémarrage d'un métier à tisser qui a été arrêté à la main ou suspendu automatiquement à cause de l'apparition d'une rupture de chaîne, on observe une tendance quant à la formation d'une barre mince de tissage (localisation mince) dans une étoffe tissée ou dans un tissu à cause d'une force insuffisante de tassement du ros, bien qu'elle dépende de la caractéristique de démarrage du métier à tisser.
En outre, lorsqu'on arrête la mise en service d'un métier à tisser à cause de l'apparition d'une défaillance quant à l'insertion d'une trame et qu'on le
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fait redémarrer après avoir éliminé la trame qui a subi la défaillance en faisant tourner le métier à tisser à petite vitesse ou lentement en direction inverse (c'est-à-dire inversement ou vers l'arrière par rapport à la révolution vers l'avant du métier à tisser, qui coïncide avec la direction de la révolution de ce dernier dans la mise en oeuvre du tissage), le tissu qui vient juste d'être tissé et qui est situé à proximité de la façure se relâche ou se détend du fait de la révolution lente et en sens inverse du métier à tisser, ce qui a pour tendance que la façure se déplace dans le sens inverse du métier à tisser par rapport à la position initiale ou normale,
donnant ainsi lieu à une barre de tissage épaisse (localisation épaisse).
Pour faire face à une telle génération de barres de tissage, on a déjà proposé des mesures ou des mécanismes afin d'augmenter le couple de démarrage du métier à tisser ou de corriger la position de la façure avant de procéder au démarrage ou au redémarrage du métier à tisser, comme révélé, par exemple, dans le document JP-A-60-231849 (demande de brevet japonais publiée numéro 231849/1985), le document JP-A-61-55241, le document JP-A-62-263352, la publication japonaise de modèles utilitaires numéro 94988/1988, ainsi que d'autres.
On connaît un type de barre de tissage que l'on appelle une"marque à orientation ondulée". Plus spécifiquement, lorsqu'une façure d'une étoffe tissée est tassée par un ros au cours de la révolution lente dans le sens inverse ou vers l'avant du métier à tisser, que l'on effectue lorsque la mise en oeuvre du tissage est suspendue, les chaînes sur la façure se déplacent dans la direction de l'épaisseur (c'est-àdire vers le haut ou vers le bas) de l'étoffe tissée, ce qui donne lieu au fait que la portion tissée
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correspondante fait saillie par rapport au tissu dans une configuration semblable à un coussin. Cette caractéristique est désignée dans la présente spécification comme étant la"marque à orientation ondulée".
Une telle marque à orientation ondulée est susceptible de se former dans le cas d'un tissu croisé.
Bien entendu, dans d'autres tissus que le sergé, il peut se former une barre de tissage due à une augmentation quant à la densité de la trame dans la façure amenée par le tassement au cours du mouvement lent du métier à tisser. Toutefois, étant donné que la part de tissage se forme à cause de la révolution lente de l'arbre du métier à tisser, qui a lieu au cours de la suspension de la mise en oeuvre du tissage, il est impossible d'empêcher l'apparition de la marque à orientation ondulée avec les moyens supprimant la barre de tissage connus jusqu'à présent et tels que mentionnés ci-dessus, qui sont destinés à empêcher l'apparition de la barre de tissage lorsque le mouvement normal du métier à tisser est rétabli.
SOMMAIRE DE L'INVENTION
En conséquence, un objet général de la présente invention est de procurer un procédé et un appareil qui sont capables d'empêcher l'apparition ou la génération d'une barre de tissage due à une révolution lente du métier à tisser, tandis que la mise en oeuvre du tissage est suspendue.
En gardant l'objet susmentionné en tête, on propose, conformément à un aspect de la présente invention, d'entraîner un moyen de déplacement de position de la façure lors d'une révolution lente d'un métier à tisser vers l'avant ou dans le sens inverse afin de déplacer au préalable une façure avec une
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valeur ou sur une distance prédéterminée à partir d'une position normale en direction d'une étoffe tissée et de faire en sorte que la façure reprenne la position normale en entraînant le moyen de déplacement de positon de la façure une fois que la révolution lente du métier à tisser vers l'avant ou dans le sens inverse est arrivée à son terme. Comme il est connu, on fait également balancer le ros pour accompagner la révolution lente du métier à tisser vers l'avant ou dans le sens inverse.
En conséquence, lorsque la façure se trouve à sa position normale elle sera tassée par le ros. Toutefois, en décalant ou en déplaçant la façure de la position normale en direction de l'étoffe tissée elle peut se trouver en dehors d'une zone qui est soumise à l'action de tassement, la façure étant ainsi protégée contre le tassement réalisé par le ros. En conséquence, on peut empêcher la génération de la marque à orientation ondulée ou d'autres types de barres de tissage.
En outre, un autre objet de la présente invention est de procurer un procédé et un appareil d'insertion de trame en une seule fois, qui sont capables d'empêcher plus positivement l'apparition de barres de tissage dans un métier à tisser à injection dans lequel des défaillances quant à l'insertion de la trame sont plus susceptibles de se présenter, comparé à d'autres types de métier à tisser.
Conformément à un autre aspect de la présente invention, on procure un appareil empêchant la génération d'une barre de tissage pour un métier à tisser, qui comprend un moyen destiné à changer la tension de chaîne, un moyen de régler la tension de chaîne afin de régler au préalable une tension de chaîne pour une révolution lente du métier à tisser ayant lieu au cours de la suspension de la mise en
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oeuvre du tissage en prenant en compte la tendance d'une génération de la barre de tissage due à la révolution lente du métier à tisser ayant lieu tandis que la mise en oeuvre du tissage est suspendue,
ainsi qu'un moyen de commande de changement de tension de chaîne afin de commander le moyen de changement de tension de chaîne de telle sorte que la tension de chaîne réglée par le moyen de réglage de tension de chaîne devienne effective dans la révolution lente du métier à tisser ayant lieu lors de la suspension de la mise en oeuvre du tissage. Lors de la révolution lente du métier à tisser (c'est-à-dire la révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse ou vers l'avant), le moyen de changement de tension de chaîne commande au préalable le moyen de réglage de tension de chaîne de telle sorte que la tension de chaîne se modifie pour atteindre la tension réglée par le moyen de réglage de tension de chaîne.
A cet égard, on peut régler la tension à une valeur élevée lorsqu'une tendance se manifeste quant à la génération d'une barre de tissage épaisse, tandis que la tension peut être réglée à une valeur basse lorsqu'une tendance quant à l'apparition d'une barre de tissage mince apparaît, à titre d'exemple. Par suite du changement ou de la commande quant à la tension de chaîne on règle la force ou l'effort de tassement du ros au cours de la révolution lente du métier à tisser, de telle sorte que l'on puisse empêcher l'apparition de la barre de tissage.
Conformément à un autre aspect de la présente invention, on révèle le fait de commander des tuyères auxiliaires d'insertion de trame de façon à produire ou éjecter au préalable des jets d'air, une trame étant ensuite éjectée à partir d'une tuyère principale d'insertion de trame pour être insérée avant de procéder au démarrage de l'opération de la mise en
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oeuvre du tissage. Afin de retirer la trame insérée immédiatement avant l'arrêt de la mise en oeuvre du tissage à l'écart de la façure, il est nécessaire de réaliser une révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse afin d'ainsi pratiquer une ouverture entre les chaînes ayant une étendue maximale pour permettre ainsi à la trame concernée de se libérer de l'état tissé.
Au cours de cette mise en service du métier à tisser, la façure est tassée par le ros faisant en sorte que la trame sur la façure se déplace en direction de l'épaisseur de l'étoffe tissée. En conséquence, on enlève la trame que l'on a déplacée vers le haut et vers le bas et on insère une nouvelle trame pour remplacer la trame que l'on vient d'enlever. Par après, on déplace le ros dans la position appropriée pour relancer la mise en oeuvre du tissage.
Dans ce cas, la nouvelle trame peut être éjectée hors de la tuyère principale d'insertion de trame, tandis que les tuyères auxiliaires éjectent des jets d'air. En variante, dans le cas d'un métier à tisser du type dans lequel une voie de fluide ou de souffle destinée à empêcher tout manquement de trame est associée quant au fluide à la tuyère principale d'insertion de trame séparément par rapport à la voie ordinaire de fluide d'insertion de trame, la trame destinée à remplacer la trame ayant manifesté une défaillance et qui a été enlevée peut être insérée le long de la voie empêchant le manque de trame, si bien que la trame peut être portée par un fluide ou de l'air s'écoulant le long de la voie empêchant le manque de trame.
A moins que l'on ait inséré la nouvelle trame pour remplacer la trame que l'on a enlevée, il est nécessaire d'effectuer une révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse à raison d'au moins une rotation afin de faire en sorte que le ros se déplace
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dans la position appropriée pour redémarrer le tissage.
Du fait de cette révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse, une marque à orientation ondulée se produira suite au tassement de la façure par le ros.
Toutefois, en insérant une nouvelle trame à la place de la trame que l'on a enlevée il est possible d'empêcher le ros de suivre la voie via la façure lors de son déplacement pour atteindre la position appropriée pour redémarrer le tissage, ce qui permet d'éviter l'apparition de la marque à orientation ondulée.
On règle la pression régnant au sein d'un réservoir destiné à acheminer de l'air sous pression à la tuyère à l'intervention d'une soupape de réglage de pression. A cet égard, toutefois, on notera que la soupape de réglage de pression manifeste une caractéristique de pression telle que la pression de sortie s'abaisse à mesure que le débit d'air augmente.
En conséquence, bien que la pression du jet de la tuyère soit élevée au début, elle s'abaisse en fonction du temps qui s'écoule. En conséquence, en faisant en sorte que les tuyères auxiliaires d'insertion de trame éjectent des jets d'air au préalable ou à un moment précédent, comme mentionné ci-dessus, la pression du jet devient inférieure à celle régnant lors de la mise en oeuvre du tissage.
C'est ainsi qu'en effectuant l'insertion de la trame à partir de la tuyère principale à jet d'insertion de trame après que la pression du jet des tuyères auxiliaires se soit abaissée on peut faire défiler la trame éjectée de la tuyère principale en procurant un effort de traction relativement faible exercé par les jets d'air provenant des tuyères auxiliaires d'insertion de trame, en conséquence de quoi on peut réduire les chocs s'exerçant sur la trame à la fin du processus d'insertion de trame, permettant ainsi d'empêcher
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positivement la rupture de trame qui pourrait autrement apparaître au terme de l'insertion de la trame.
Conformément à un autre aspect de la présente invention, il est proposé de déplacer au préalable la façure d'une étoffe en cours de tissage depuis sa position normale en direction de l'étoffe tissée avant de procéder à la révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse dans le but de retirer de la façure la trame insérée immédiatement avant l'arrêt de la mise en oeuvre du tissage. On fait en sorte que la façure reprenne sa position normale après la révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse.
On retire à l'écart de la façure la trame insérée immédiatement avant l'arrêt de la mise en oeuvre du tissage et on insère une nouvelle trame pour remplacer la trame que l'on vient d'enlever, sous l'action d'un jet obtenu à l'intervention de la tuyère principale d'insertion de trame et sous l'action à relais (actions successives de transfert) des jets produits par les tuyères auxiliaires d'insertion de trame avant l'éjection du jet provenant de la tuyère principale.
En retirant la façure de sa position où elle est tassée par le ros en direction de l'étoffé tissée lors de la révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse à des fins de retrait de la trame souffrant d'une défaillance on peut positivement éliminer la génération d'une marque à orientation ondulée même insignifiante, due au tassement par le ros de la trame souffrant d'une défaillance au cours de la révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse.
En outre, dans le cas d'un métier à tisser à injection dans lequel on insère une trame sous l'action de jets d'air produits par la tuyère principale d'insertion de trame et de plusieurs tuyères auxiliaires d'insertion de trame on procure,
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conformément à un autre aspect encore de la présente invention, un procédé pour empêcher la génération d'une barre de tissage dans une étoffe en cours de tissage à l'intervention du métier à tisser, ce procédé consistant à retirer une trame insérée immédiatement avant l'arrêt de la mise en oeuvre du tissage et à insérer une nouvelle trame pour remplacer la trame que l'on vient d'enlever, sous l'action du jet éjecté à partir de la tuyère principale d'insertion de trame et sous l'action à relais des jets produits par les tuyères auxiliaires d'insertion de trame.
Conformément à un autre aspect encore de la présente invention, on procure un métier à tisser à injection dans lequel on insère une trame sous l'action de jets produits par la tuyère principale d'insertion de trame et par des tuyères auxiliaires d'insertion de trame, un procédé pour empêcher la génération d'une barre de tissage, qui consiste à déplacer au préalable la façure d'une étoffe tissée depuis sa position normale en direction de l'étoffe tissée avant de mettre en place une révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse afin de retirer ainsi à l'écart de la façure la trame insérée immédiatement avant l'arrêt de la mise en oeuvre du tissage, à faire en sorte que la façure reprenne sa position normale suite à larévolution lente du métier à tisser dans le sens inverse,
à retirer de la façure la trame insérée immédiatement avant l'arrêt du tissage, à mettre en oeuvre les tuyères auxiliaires d'insertion de trame afin de produire ainsi des jets à relais provenant de ces tuyères et à insérer une trame à partir de la tuyère principale d'insertion de trame afin de remplacer celle qui a été retirée.
Dans le métier à tisser à injection dans lequel on insère une trame sous l'action de jets
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produits par la tuyère principale d'insertion de trame et par les tuyères auxiliaires d'insertion de trame on procure, conformément à un autre aspect de l'invention, un appareil pour mettre en oeuvre le procédé destiné à empêcher la génération de barre de tissage que l'on a mentionné ci-dessus, cet appareil comprenant un moyen de traitement de trame destiné à éliminer une trame insérée immédiatement avant l'arrêt de la mise en oeuvre du tissage à l'écart d'une façure, un moyen de commande destiné à commander l'excitation/désexcitation de plusieurs vannes électromagnétiques afin de régler ainsi l'acheminement de fluides en direction de la tuyère principale d'insertion de trame et des tuyères auxiliaires d'insertion de trame,
un moyen de déplacement de position de façure destiné à déplacer la position de la façure d'une étoffe tissée en direction de la chaîne, ainsi qu'un moyen de commande d'entraînement de déplacement destiné à commander l'entraînement du moyen de déplacement de position de façure pour déplacer la façure. On attribue au moyen de commande une fonction de commande de jets afin de faire en sorte que la tuyère principale d'insertion de trame et les tuyères auxiliaires d'insertion de trame produisent des jets en se relayant (c'est-à-dire d'une tuyère à l'autre, successivement) afin d'ainsi insérer une nouvelle trame destinée à remplacer la trame retirée de la façure, à l'intervention du moyen de traitement de trame.
On attribue au moyen de commande d'entraînement de déplacement, une première fonction de commande d'entraînement afin d'entraîner le moyen de déplacement de position de façure pour qu'il déplace ainsi au préalable la façure depuis sa position normale en direction de l'étoffe tissée avec une valeur prédéterminée au cours de la révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse ou vers l'avant, ainsi
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qu'une seconde fonction de commande d'entraînement afin d'entraîner le moyen de déplacement de position de façure pour faire en sorte que la façure reprenne sa position normale suite à la révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse ou vers l'avant.
Afin de retirer la trame insérée immédiatement avant l'arrêt de la mise en oeuvre du tissage à l'écart de la façure, il est requis de faire tourner lentement l'arbre du métier à tisser en direction inverse afin de régler l'ouverture entre les chaînes jusqu'à une étendue maximale, afin de permettre à la trame de se libérer de la façure. Au cours de ce mouvement effectué par le métier à tisser, le ros tasse la façure, ce qui implique un déplacement vers le haut ou vers le bas de la trame sur la façure. Si l'on retire cette trame sans insérer une nouvelle trame à sa place, le déplacement du ros dans la position appropriée pour redémarrer la mise en oeuvre du tissage rend nécessaire le fait de faire tourner lentement le métier à tisser dans la direction inverse à raison de plus d'une rotation complète.
Au cours de ce mouvement lent du métier à tisser dans le sens inverse, le ros tasse la façure pour procurer la barre à orientation ondulée. Toutefois, en insérant une nouvelle trame à la place de la trame que l'on a retirée, le ros peut se déplacer dans la position appropriée pour redémarrer la mise en oeuvre du tissage sans passer par la façure. Ainsi, on peut empêcher positivement la génération d'une marque à orientation ondulée même insignifiante due aux mouvements lents du métier à tisser dans le sens inverse.
En faisant en sorte que la tuyère principale d'insertion de trame et que les tuyères auxiliaires d'insertion de trame éjectent des jets d'air en se relayant, c'est-à-dire d'une manière selon laquelle ces tuyères sont mises en oeuvre
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successivement ou séquentiellement aux moments où l'extrémité avant de la trame est sur le point de passer par les tuyères auxiliaires, on peut diminuer les chocs que subit la trame insérée à la fin de l'insertion. De cette manière on peut protéger contre la façure la trame insérée à l'intervention d'un
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procédé qu'il est convenu d'appeler"procédé d'insertion de trame en une seule fois", ce qui signifie à son tour que l'on peut également empêcher un défaut dans l'étoffe tissée dû à la cassure de la trame.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
La figure l est une vue schématique latérale en élévation représentant, en général, un métier à tisser ou un métier à tisser automatique dans lequel est incorporé un appareil destiné à empêcher la génération d'une barre de tissage dans un tissu conformément à une première forme de réalisation de la présente invention ; la figure 2 est une vue schématique latérale en élévation représentant une portion principale du métier à tisser représenté en figure 1 lorsque la mise en oeuvre du tissage est suspendue ou arrêtée ; la figure 3 est une vue schématique latérale représentant les portions principales du métier à tisser dans lequel on a retiré une façure depuis une position où elle est tassée par le ros en direction de l'étoffe tissée ;
la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 3, mais elle représente un état dans lequel la façure a repris sa position normale ; les figures 5 à 7 représentent des vues destinées à illustrer à l'aide d'un graphique une
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commande de déplacement de position de façure mise en oeuvre par l'appareil qui empêche la génération de barre de tissage, représenté en figure 1 ; la figure 8 est une vue destinée à illustrer une commande de tension de chaîne dans l'appareil qui empêche la génération de barre de tissage conformément à une deuxième forme de réalisation de la présente invention ;
la figure 9 est une vue schématique latérale en élévation représentant, en général, un métier à tisser dans lequel est incorporé un appareil qui empêche la génération d'une barre de tissage conformément à une modification de la deuxième forme de réalisation ; la figure 10 est une vue schématique représentant un appareil qui empêche la génération de barre de tissage, dans lequel est incorporé un circuit de commande d'insertion de trame en une seule fois (d'un seul coup), conformément à une troisième forme de réalisation de la présente invention ; la figure 11 est une vue schématique latérale en élévation représentant, en général, un métier à tisser muni de l'appareil empêchant la génération de barre de tissage représenté en figure 10 ;
la figure 12 est une vue latérale agrandie autour de la façure à l'endroit où une trame souffrant de défaillance a été tissée ; la figure 13 est une vue latérale en élévation agrandie autour de la façure, représentant le fait que l'on a retiré la trame souffrant de défaillance ; la figure 14 est un diagramme schématique de l'appareil empêchant la génération de barre de tissage de la figure 10, représentant le fait que l'on met en service les tuyères auxiliaires d'insertion de trame
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pour éjecter des jets avant de procéder au démarrage d'une insertion de trame en une seule fois ;
la figure 15 est une vue schématique de l'appareil empêchant la génération de barres de tissage de la figure 10, représentant le fait que l'on met en service la tuyère principale d'insertion de trame pour éjecter un jet suite à la mise en service des tuyères auxiliaires d'insertion de trame ; la figure 16 est une vue schématique de l'appareil empêchant la génération de barre de tissage de la figure 10, destinée à illustrer le procédé d'insertion de trame en une seule fois ; la figure 17 est une vue latérale agrandie en élévation autour de la façure, destinée à illustrer le procédé d'insertion de trame en une seule fois ; la figure 18 est une vue latérale agrandie en élévation autour de la façure, destinée à illustrer le fait que l'on a déplacé un ros modifié dans une position destinée à redémarrer la mise en oeuvre du tissage ;
la figure 19 est une vue destinée à illustrer par un graphique, le réglage de pression et la commande d'excitation/désexcitation pour le procédé d'insertion de trame en une seule fois réalisé par l'appareil empochant la génération de barre de tissage représenté en figure 10 ; la figure 20 est une vue latérale agrandie en élévation destinée à illustrer le déplacement de la façure dans l'appareil conformément à une modification de la troisième forme de réalisation représentée dans les figures 10 et 11 ; la figure 21 est une vue destinée à illustrer par un graphique le réglage de pression et la commande d'excitation/désexcitation pour le procédé d'insertion
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de trame en une seule fois dans l'appareil selon la troisième forme de réalisation de l'invention ;
la figure 22 est un diagramme schématique représentant un appareil empêchant la génération de barre de tissage selon une autre modification de la troisième forme de réalisation représentée dans les figures 10 et 11 ; la figure 23 est une vue destinée à illustrer par un graphique un réglage de pression et une commande d'excitation/désexcitation pour un procédé d'insertion de trame en une seule fois, qui est réalisé par l'appareil empêchant la génération de barre de tissage et représenté en figure 22 ; la figure 24 est un diagramme schématique représentant un appareil empêchant la génération de barre de tissage selon une autre modification de la troisième forme de réalisation de l'invention représentée dans les figures 10 et 11 ;
la figure 25 est une vue destinée à illustrer par un graphique, une commande d'excitation/désexcitation destinée à effectuer une insertion de trame en une seule fois dans un appareil empêchant la génération de barre de tissage, ainsi qu'un appareil selon une quatrième forme de réalisation de la présente invention ; et la figure 26 est une vue destinée à illustrer par un graphique, une commande d'excitation/désexcitation pour l'insertion de trame en une seule fois selon une modification de la forme de réalisation représentée en figure 25.
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DESCRIPTION DETAILLEE DES FORMES DE
REALISATION PREFEREES
On décrira maintenant la présente invention en détail, conjointement avec ses formes de réalisation préférées, en se référant aux dessins dans lesquels les mêmes symboles de référence désignent les mêmes éléments ou des éléments équivalents tout au long des diverses figures.
La figure 1 est une vue latérale en élévation représentant schématiquement un arrangement général d'un métier à tisser ou d'un métier à tisser automatique auquel s'applique la présente invention. En figure 1, une lettre de référence M désigne un moteur de métier à tisser dont la mise en service se trouve sous la commande d'un ordinateur principal de commande Co. Le chiffre de référence 1 désigne un moteur d'alimentation à mouvement réversible qui est procuré indépendamment du moteur M du métier à tisser, destiné à entraîner une ensouple de chaîne 2. Les chaînes T alimentées par l'ensouple de chaîne 2 sont enfilées à travers une lisse 5 et un ros modifié 6 au moyen d'un cylindre d'appui 3 et d'un cylindre de tension 4.
Une étoffe tissée ou un tissu W est enroulé autour d'un cylindre pour tissu 11 en passant par une barre d'allongement 7, un cylindre à surface 8, un cylindre de pressage 9 et un organe de guidage 10 destiné à éliminer les faux plis.
Le cylindre de tension 4 est monté sur un levier de tension 12 à une extrémité de ce dernier, ce qui permet d'appliquer une tension avec une grandeur prédéterminée aux chaînes T à l'intervention d'un ressort de tension 13 qui est fixé au levier de tension 12 à son autre extrémité. Le levier de tension 12 est supporté en rotation par un levier de détection 14, à
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une extrémité de ce dernier. Un dynamomètre 15 est relié en entraînement à l'autre extrémité du levier de détection 14. La tension de la chaîne T est transmise au dynamomètre 15 par l'intermédiaire du cylindre de tension 4, du levier de tension 12 et du levier de détection 14. Le dynamomètre 15 procure un signal électrique correspondant à la tension de chaîne telle qu'elle lui a été transmise.
On entre le signal de sortie provenant du dynamomètre 15 dans l'ordinateur principal de commande Cg.
L'ordinateur principal de commande Co compare la tension détectée et représentée par le signal d'entrée acheminé par le dynamomètre 15 à une tension préréglée et règle la vitesse de rotation du moteur d'alimentation 1 sur base du diamètre de l'ensouple de chaîne représenté par un signal de détection qui est acheminé depuis un encodeur rotatif 16 conçu pour détecter un angle de rotation d'un arbre du métier à tisser ou du métier automatique. De cette manière, on règle la tension de chaîne au cours d'une mise en service normale du métier à tisser pour empêcher une barre de tissage d'apparaître dans le tissu ou dans l'étoffe en cours de tissage.
L'ordinateur principal de commande Co répond à un signal ON émis par un interrupteur de démarrage 17a afin de commander ainsi une mise en service ou une rotation vers l'avant du moteur d'alimentation 1 et, en même temps, il commande la vitesse de rotation du moteur d'alimentation 1 en fonction d'un signal de détection de vitesse de rotation acheminé par un encodeur rotatif la incorporé dans le moteur d'alimentation 1 par l'intermédiaire d'un circuit de commande à réaction.
Le cylindre à surface 8 est relié en entraînement à un moteur d'enroulement 18 à mouvement
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réversible procuré séparément par rapport au moteur M du métier à tisser. L'ordinateur principal de commande Co réalise un réglage à réaction de la vitesse de rotation du moteur d'enroulement 18 en fonction d'un signal de détection de vitesse de rotation acheminé par un encodeur rotatif 18a procuré en association avec le moteur d'enroulement 18.
Une unité d'entrée 31 que l'on procure pour régler le déplacement positionnel d'une façure W1 et pour d'autres objets, est raccordée à l'ordinateur principal de commande Co. Plus spécifiquement, on réalise une commande de déplacement de façure à l'intervention de l'ordinateur principal de commande Co sur la base de données de réglage de déplacement entrées par le biais de l'unité d'entrée 31.
En outre, l'ordinateur principal de commande Co répond à des signaux de détection d'anormalité émis par un détecteur Dl de défaillance quant à l'insertion de la trame et par un détecteur D2 de rupture de chaîne ou encore un signal ON émis par un interrupteur d'arrêt 17b pour commander l'arrêt de la mise en service du moteur M du métier à tisser, du moteur d'alimentation 1 et du moteur d'enroulement 18, faisant ainsi en sorte que les moteurs M, 1 et 18 s'arrêtent de manière mutuellement synchrone, comme indiqué par les courbes Di, D et D3 représentées en figure 5.
En conséquence, la mise en oeuvre quant à l'alimentation de la chaîne, ainsi que la mise en oeuvre de l'enroulement du tissu sont interrompues, tandis que l'on fait en sorte que le ros 6 s'arrête à une position précédant immédiatement la position de tassement, comme représenté en figure 2.
Dans l'éventualité où un signal d'arrêt 51 de mise en oeuvre du tissage, représenté en figure 5, prend naissance dans le détecteur Dl de défaillance d'insertion de trame, l'ordinateur principal de
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commande Co répond au signal Sl en émettant une commande destinée au moteur 1 pour qu'il réalise une rotation lente ou à petite vitesse vers l'avant, avec une valeur prédéterminée Q1 + entrée par le biais de l'unité d'entrée 31 et, en même temps, l'ordinateur Co ordonne au moteur d'enroulement 18 d'effectuer une rotation lente vers l'avant avec une valeur prédéterminée R entrée par le biais de l'unité d'entrée 31.
En d'autres mots, lorsqu'on entre le signal d'arrêt S1 de mise en oeuvre du tissage lié à la défaillance d'insertion de trame, on obtient une commande quant à la rotation lente vers l'avant du moteur d'alimentation 1 avec la valeur prédéterminée Q1+ et quant à la rotation lente vers l'avant du moteur d'enroulement 18 avec la valeur prédéterminée R1+, avant de procéder à une rotation lente (à petite vitesse) vers l'arrière ou inverse du moteur M du métier à tisser, avec une valeur prédéterminée pour pouvoir prendre en compte la défaillance quant à l'insertion de trame. En conséquence, la chaîne T est alimentée à petite vitesse avec une valeur ou sur une longueur prédéterminée eo, le tissu W étant enroulé sur la longueur correspondante eo.
Du fait de la lenteur de la mise en oeuvre de l'alimentation et de la lenteur de la mise en oeuvre de l'enroulement, la façure W1 est forcée de se déplacer en direction du tissu W depuis la position normale avec la valeur ou sur la distance prédéterminée 00, comme on peut le voir en figure 3.
Lorsqu'apparaît une défaillance quant à l'insertion de trame, on met en oeuvre un procédé d'élimination de défaillance d'insertion de trame à l'intervention d'un appareil de traitement de trame, tel que révélé, par exemple, dans la demande de brevet japonais publiée 61138/1991 (JP-A-H2-61138). On met en oeuvre le procédé d'élimination de défaillance
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d'insertion de trame de telle sorte que la trame en question (c'est-à-dire la trame souffrant d'une défaillance) tassée sur la façure Wl, est libérée de l'action de serrage procurée par les chaînes T. A cet effet, on entraîne le métier à tisser à petite vitesse et en sens inverse (vers l'arrière) à raison d'une rotation et demie.
Par cette révolution lente et dans le sens inverse du métier à tisser, on fait passer le ros 6 par la position normale P, c'est-à-dire la position de tassement située devant la façure Wl.
Suite aux rotations lentes vers l'avant du moteur d'alimentation 1 et du moteur d'enroulement 18, on fait tourner le moteur M du métier à tisser à petite vitesse et en sens inverse à raison d'une révolution et demie, comme indiqué par une courbe el en figure 5, faisant ainsi en sorte que le métier à tisser tourne dans la direction inverse ou vers l'arrière jusqu'à une position el où une ouverture maximale se forme entre les couches supérieure et inférieure des chaînes T. En outre, on déplace le ros 6 jusqu'à sa position la plus rétractée, comme indiqué par la ligne en pointillé en figure 3, ce qui permet aux couches de chaînes de former entre elles l'ouverture maximale.
Ainsi, la trame qui souffre de la défaillance quant à son insertion et qui se trouve à la façure Wl, est libérée de l'action de serrage exercée par les chaînes T, ce qui rend possible la mise en oeuvre du procédé de remédiation quant à la défaillance d'insertion de trame.
De manière synchrone avec la rotation lente en sens inverse du moteur M du métier à tisser, on fait tourner le moteur d'alimentation 1 et le moteur d'enroulement 18 à petite vitesse et en sens inverse, comme indiqué par les courbes q1 et rl, respectivement.
En conséquence, les chaînes T se retirent lentement
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(c'est-à-dire à petite vitesse) avec une valeur proportionnelle à la révolution à petite vitesse du métier à tisser, ce qui permet de dérouler l'étoffe W vers l'arrière avec une valeur proportionnelle à la révolution lente et en sens inverse du métier à tisser. Suite au retrait des chaînes T et/ou au déroulement du tissu W réalisés de manière mutuellement synchrone, la façure W est soumise à un déplacement positionnel dont l'ampleur correspond à la révolution lente et dans le sens inverse du métier à tisser.
Lorsque le ros 6 se déplace depuis la position à l'arrêt indiquée en figure 2 jusqu'à la position indiquée par la ligne en pointillé en figure 3 en accompagnant la révolution lente et en sens inverse du métier à tisser, il passe par la position normale de façure P, c'est-à-dire la position de tassement. En conséquence, si la façure Wl se trouve à la position de tassement P, la façure Wl sera tassée par le ros 6.
Toutefois, étant donné que la façure W, s'est retirée de la position de tassement P en direction de l'étoffe tissée ou du tissu W avant la révolution lente et en sens inverse du métier à tisser pour réaliser le traitement consistant à éliminer la défaillance quant à l'insertion de trame, comme décrit ci-dessus, la façure Wl est protégée contre le tassement réalisé par le ros 6. Dans ces circonstances, la trame qui se trouve à proximité de la façure Wl dans l'état non tissé à demeure, ne peut se déplacer vers le haut ou vers le bas (c'est-à-dire dans la direction de l'épaisseur), ce qui permet d'exclure positivement la génération d'une marque à orientation ondulée qui pourrait autrement intervenir à cause du traitement d'élimination de défaillance d'insertion de trame.
Au terme du traitement d'élimination de défaillance d'insertion de trame, on fait tourner le
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moteur M du métier à tisser dans le sens inverse à petite vitesse, comme indiqué par la courbe q/en conséquence de quoi, le métier à tisser accomplit une révolution dans le sens inverse à petite vitesse (en formant un angle de révolution de métier à tisser 92) pour atteindre une position de démarrage de tissage. De cette manière, on peut garantir une force ou un effort de tassement suffisant lors du redémarrage de la mise en oeuvre du tissage. Lors de la rotation lente en sens inverse, le ros 6 passe par la position de tassement P.
Toutefois, la façure Wl est protégée contre le tassement réalisé par le ros 6, étant donné qu'elle a été préalablement retirée de la position de démarrage de tissage, ne donnant ainsi lieu à aucune génération de marque à orientation ondulée. En outre, on fait également tourner dans le sens inverse le moteur d'alimentation 1 et le moteur d'enroulement 18 à petite vitesse et de manière synchrone avec le moteur M du métier à tisser, comme indiqué par les courbes Q2 et r2, respectivement. En conséquence, la façure Wl retourne à sa position de démarrage de tissage 92 sur une distance proportionnelle à la rotation inverse à petite vitesse (lente).
On notera qu'on peut adopter un mécanisme pour faire tourner le moteur du métier à tisser vers l'avant et à petite vitesse au lieu de le faire tourner en sens inverse ou vers l'arrière, afin de positionner le métier à tisser à la position de démarrage de tissage. Dans ce cas, on commandera le moteur d'alimentation l, ainsi que le moteur d'enroulement 18 pour qu'ils réalisent une rotation lente vers l'avant.
Après la révolution lente en sens inverse du métier à tisser jusqu'à la position e de démarrage de tissage, on fait tourner le moteur d'alimentation 1 à petite vitesse et dans le sens inverse avec une valeur
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prédéterminée Q1- de manière synchrone avec la rotation inverse du moteur d'enroulement 18 avec une valeur prédéterminée Ri", comme illustré en figure 5, les chaînes T étant retirées avec une valeur prédéterminée ou, le tissu W étant enroulé avec la valeur prédéterminée oo, ce qui donne lieu au fait que la façure Wl reprend sa position normale P.
Comme on le comprendra à partir de la description ci-dessus, on attribue à l'ordinateur de commande Co une première fonction de commande destinée à entraîner un moyen de déplacement de façure, constitué par les moteurs 1 et 18, afin de déplacer au préalable la façure depuis la position normale en direction du tissu avec une valeur prédéterminée, à l'intervention de la rotation lente des moteurs 1 et le, ainsi qu'une seconde fonction de commande pour permettre à la façure de reprendre sa position normale au terme de la rotation inverse à petite vitesse susmentionnée.
Une fois que la façure Wl a repris sa position normale P, le moteur M du métier à tisser, le moteur d'alimentation 1 et le moteur d'enroulement 18 entament leur rotation vers l'avant de manière mutuellement synchrone afin de faire redémarrer la mise
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en oeuvre du tissage, comme indiqué par les courbes Dal', D2'et D3'.
En entrant un signal 82 d'arrêt de mise en oeuvre du tissage, qui est émis par un détecteur D2 de rupture de chaîne ou par un interrupteur d'arrêt 17b pour d'autres défaillances que celles concernant l'insertion de trame, l'ordinateur de commande Co est mis à l'état prêt pour recevoir un signal ON provenant de l'interrupteur de démarrage 17 a, d'un interrupteur de rotation lente dans le sens inverse 17c ou d'un interrupteur 17d de rotation lente vers l'avant.
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Lorsqu'il y a lieu de remédier à un défaut quant à l'étoffe tissée ou au tissu W, on commute l'interrupteur 17c de rotation dans le sens inverse à petite vitesse. Lorsqu'on entre un signal 54 ON provenant de l'interrupteur 17c de rotation lente dans le sens inverse, le moteur d'alimentation 1 tourne vers l'avant avec une valeur prédéterminée Q3 et, au même moment, le moteur d'enroulement 18 tourne également vers l'avant avec une valeur prédéterminée R3+ à petite vitesse, avant de faire tourner le moteur M du métier à tisser à petite vitesse, comme représenté en figure 6. En conséquence, la façure W1 se déplace en direction du tissu W à partir de la position normale P, comme représenté en figure 3, ce qui empêche la façure W1 d'être tassée par le ros oscillant 6.
Après le retrait de la façure W1 de la position de tassement P, on fait tourner le moteur M du métier à tisser, le moteur d'alimentation 1 et le moteur d'enroulement 18 dans la direction inverse de manière mutuellement synchrone en réponse à l'état ON de l'interrupteur 17c de rotation lente en sens inverse, comme indiqué par les courbes e4, q4 et r, respectivement.
Lorsqu'on coupe l'interrupteur 17c de rotation lente en sens inverse, on arrête les rotations du moteur M du métier à tisser, du moteur d'alimentation 1 et du moteur d'enroulement 18, après quoi, on fait tourner le moteur d'alimentation 1 dans le sens inverse avec une valeur prédéterminée 03**, le moteur d'enroulement 18 effectuant également des rotations dans le sens inverse à petite vitesse, sur une distance angulaire prédéterminée R3-. En conséquence, les chaînes T se retirent lentement sur une distance prédéterminée oo, le tissu W étant également réenroulé sur la distance prédéterminée ao, ce qui permet à la façure W1 de reprendre sa position
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normale P.
De cette manière, en cas de rotation inverse à petite vitesse qui est destinée à remédier à un défaut quant à l'étoffe tissée, la façure l se retire d'une zone dans laquelle la façure est tassée par le ros 6, ce qui permet d'empêcher la génération de la marque à orientation ondulée due à l'interférence entre le ros 6 que l'on fait osciller lentement et la façure Wl.
Lors de la mise en oeuvre de la remédiation du défaut quant à l'étoffe tissée, on peut passer par l'opération ON/OFF de l'interrupteur 17c de rotation lente en sens inverse, un certain nombre de fois correspondant au nombre de trames qu'il y a lieu de retirer pour remédier au défaut. Pour pouvoir effectuer finalement le positionnement de la façure, on peut utiliser l'interrupteur 17d de rotation lente vers l'avant.
On notera que, dans le cas de rotations à petites vitesses ou lentes vers l'avant des moteurs M, 1 et 18 (indiquées par les courbes eg, qs et 1*5), en réponse aux mises en oeuvre ON/OFF de l'interrupteur 17d de rotation à petite vitesse vers l'avant, indiquée par une courbe 85 en figure 7, les déplacements de la façure Wl s'effectue de manière tout à fait identique à ceux s'effectuant dans le cas des mises en oeuvre ON/OFF déclenchées par l'interrupteur 17c de rotation lente en sens inverse.
Lorsqu'on arrête le métier à tisser lors de l'apparition de la défaillance quant à l'insertion de la trame, le métier à tisser tourne automatiquement pour venir se mettre dans la position prédéterminée de démarrage de tissage. Par ailleurs, lorsqu'on arrête le métier à tisser pour d'autres motifs qu'une défaillance d'insertion de trame, l'ordinateur de commande Co fait en sorte que l'arbre du métier à tisser tourne en sens inverse pour se mettre dans la position de départ e2
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prédéterminée, en réponse au signal ON S3 entré à l'intervention de l'interrupteur de démarrage 17a, comme représenté en figure 5 du côté droit.
Avant de procéder aux rotations lentes dans le sens inverse des moteurs individuels M, 1 et 18, indiquées par les courbes e3, q3 et r3 représentées en figure 5, on déplace la façure Wl de la même manière que décrite ci-dessus et, suite à la révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse qui vient se placer dans la position de démarrage, la façure Wl reprend sa position normale P. Lors de la révolution lente du métier à tisser jusqu'à la position de démarrage P, le ros 6 passe par la position de tassement P. Toutefois, la façure W1 est protégée contre le tassement réalisé par le ros 6, étant donné qu'elle a été retirée de la position de tassement P.
Soit dit en passant, il convient de mentionner que l'on sélectionne la valeur avec laquelle
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ou la distance sur laquelle on retire la façure W1 de sa position normale P en direction de l'étoffe tissée W, pour qu'elle corresponde à un minimum nécessaire afin de minimiser l'erreur de positionnement qu'implique éventuellement le fait pour la façure de reprendre sa position normale, bien que cette valeur ou cette distance dépende des types de tissus.
Conjointement avec la forme de réalisation mentionnée ci-dessus, on peut instaurer une modification faisant en sorte que le déplacement de la façure s'effectue soit à l'intervention du moteur d'alimentation, soit à l'intervention du moteur d'enroulement. Toutefois, dans ce cas, une situation peut se présenter, dans laquelle le déplacement de la façure pour obtenir son retrait ne coïncide pas avec celui destiné à son rétablissement à cause d'une variation quant à la tension de la chaîne. Pour obtenir
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la coïncidence entre les deux déplacements, il est requis de rendre plus ou moins différente la rotation lente vers l'avant du moteur d'alimentation et du moteur d'enroulement, par rapport à la rotation lente de ces derniers dans le sens inverse.
En tout cas, l'effet d'empêchement de formation de la marque à orientation ondulée peut être obtenu comme dans le cas de la forme de réalisation décrite ci-dessus.
Conformément aux enseignements de l'invention décrite ci-dessus en se référant aux figures 1 à 7, on empêche la génération ou la formation de la barre de tissage en réglant ou en commandant la position de la façure. Toutefois, il convient de mentionner que l'on peut également empêcher une telle génération de la barre de tissage en réglant la tension de la chaîne.
Dans ce cas, la structure mécanique peut être mise en oeuvre essentiellement de la même manière que celle représentée en figure 1, avec cette exception que l'on peut se passer du moteur d'enroulement 18 et de l'encodeur rotatif 18a.
En se référant maintenant à la figure 1, l'ordinateur de commande Co règle la vitesse de rotation du moteur d'alimentation 1 sur la base du résultat d'une comparaison entre une tension de chaîne préréglée Fo et une tension de chaîne détectée F représentée par le signal d'entrée acheminé à partir du dynamomètre 15 et par le diamètre de l'ensouple de chaîne représenté par le signal de sortie de l'encodeur rotatif 16, afin de détecter l'angle de révolution du métier à tisser. De cette manière, on règle la tension de chaîne Fo dans la mise en service ordinaire pour empêcher l'apparition de la barre de tissage.
L'ordinateur de commande Co répond au signal ON provenant de l'interrupteur de démarrage 17a afin de commander la rotation vers l'avant du moteur
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d'alimentation 1, tout en réglant la vitesse de rotation du moteur d'alimentation 1 sur la base du signal de vitesse de rotation acheminé par l'encodeur rotatif la incorporé dans le moteur d'alimentation, par l'intermédiaire d'un circuit de réglage à réaction.
On utilise également l'unité d'entrée 31 reliée à l'ordinateur de commande Co pour régler la tension de chaîne dans la révolution lente du métier à tisser, qui a lieu lorsque la mise en oeuvre du tissage est arrêtée ou suspendue. Plus spécifiquement, on règle une tension de chaîne F1 dans la révolution lente du métier à tisser en sens inverse, qui a lieu lorsqu'apparaît la défaillance d'insertion de trame, et une tension de chaîne F2 dans la révolution lente du métier à tisser en sens inverse ayant lieu lors de la cassure de la chaîne, par l'intermédiaire de l'unité d'entrée 31, en observant analytiquement la génération de la barre de tissage dans un tissage à l'essai après échange de l'ensouple de chaîne.
A titre d'exemple, lorsque la barre de tissage qui s'est formée à cause de la révolution lente du métier à tisser en sens inverse, qui a lieu lorsqu'apparaît une défaillance d'insertion de trame, a tendance à être épaisse, on règle la tension F1 pour qu'elle soit moins forte que la tension normale Fo et vice-versa.
L'ordinateur de commande Co effectue la commande de changement de tension de chaîne conformément à l'information de commande de changement de tension entrée par l'intermédiaire de l'unité d'entrée 31.
Plus spécifiquement, l'ordinateur de commande Co répond aux signaux de détection d'anormalité émis par le détecteur Dl de défaillance d'insertion de trame et par le detecteur D2 de rupture de chaîne ou bien à un signal ON émis par l'interrupteur d'arrêt 17b pour
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commander l'arrêt de la mise en service du moteur M du métier à tisser et du moteur d'alimentation 1, faisant en sorte que les moteurs M et 1 s'arrêtent de manière mutuellement synchrone, comme indiqué par les courbes D et D2 représentées en figure 8. En conséquence, l'alimentation de chaîne est interrompue, tandis que le ros 6 s'arrête à une position immédiatement avant la position de tassement indiquée par une ligne en pointillé en figure 1.
Au cas où le signal S d'arrêt de tissage représenté en figure 8, apparaît dans le détecteur Dl de défaillance d'insertion de trame, l'ordinateur de commande Co répond au signal Sl en envoyant une commande au moteur d'alimentation 1 pour qu'il effectue une rotation à petite vitesse ou lente vers l'avant lorsque Fi < Fo, tandis que l'ordinateur Co commande une rotation lente dans le sens inverse lorsqu'on obtient F1 > Fo. La rotation lente vers l'avant du moteur d'alimentation 1 fait en sorte que la tension F de la chaîne diminue, tandis que la rotation lente dans le sens inverse du moteur 1 fait en sorte que la tension F de la chaîne augmente.
Dans la description de la présente forme de réalisation, on suppose que F1 < Fo. On effectue la mise en oeuvre lente du moteur d'alimentation 1 jusqu'à ce que la tension de chaîne détectée F coïncide avec la tension de chaîne préréglée Fi. Au moment où la tension F est égale à la valeur préréglée Fi, on arrête la mise en service lente du moteur d'alimentation 1.
Après avoir procédé à la mise en oeuvre lente du moteur d'alimentation 1 afin de modifier la tension de chaîne de la manière telle qu'illustrée par une courbe Q1 représentée en figure 8, on effectue le traitement consistant à éliminer la défaillance d'insertion de trame. Lorsqu'apparaît la défaillance
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d'insertion de trame, on peut effectuer le traitement consistant à éliminer la défaillance d'insertion de trame en utilisant un appareil de traitement de trame tel que celui qui a été révélé, par exemple, dans le document JP-A-H2-61138, comme dans le cas de la forme de réalisation précédente. On réalise le traitement d'élimination de défaillance d'insertion de trame dans l'état où la trame en question tassée sur la façure Wl est libérée de l'action de serrage provenant des chaînes T.
A cet effet, on entraîne le métier à tisser à raison d'une rotation et demie dans la direction inverse et à petite vitesse. Par cette révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse, on fait passer le ros 6 par la position normale P, c'est-à-dire la position de tassement, devant la façure Wl.
Suite à la rotation lente vers l'avant du moteur d'alimentation 1 dans le but de régler la tension de chaîne, on fait tourner le moteur M du métier à tisser à petite vitesse dans la direction inverse à raison d'une révolution et demie, comme indiqué par la ligne courbe el en figure 8, faisant ainsi en sorte que le métier à tisser effectue une révolution vers l'arrière ou en direction inverse pour prendre une position dans laquelle un écartement d'ouverture maximale se forme entre les chaînes T. Le ros se déplace dans la position la plus rétractée indiquée par une ligne en trait plein en figure l, faisant ainsi en sorte que les chaînes T forment un écartement d'ouverture maximal.
Ainsi, la trame souffrant de la défaillance d'insertion, qui est positionnée à l'endroit de la façure Wl, se libère de l'action de serrage exercée par les chaînes T, ce qui rend possible la mise en oeuvre du traitement de remédiation de défaillance d'insertion de trame.
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De manière synchrone avec la rotation lente du moteur M du métier à tisser en sens inverse, on fait tourner le moteur d'alimentation 1 à petite vitesse en direction inverse, comme indiqué par une courbe ql. En conséquence, les chaînes T se retirent lentement avec une valeur proportionnelle à la révolution à petite vitesse du métier à tisser, ce qui permet au tissu W de se dérouler vers l'arrière avec une valeur proportionnelle à la révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse. Suite au retrait des chaînes T et au déroulement du tissu W réalisé mutuellement de manière synchrone, la façure Wl subit un déplacement positionnel dont la grandeur correspond à celle de la révolution lente du métier à tisser en sens inverse.
Au terme du traitement d'élimination de défaillance d'insertion de trame, un signal de démarrage S3'entre automatiquement dans l'ordinateur de commande C. permettant au moteur M du métier à tisser de tourner dans le sens inverse à petite vitesse, comme indiqué par la courbe e2, en conséquence de quoi le métier à tisser effectue une révolution dans le sens inverse à petite vitesse pour venir se mettre dans la position de démarrage de la mise en oeuvre du tissage. De cette manière, on peut garantir une force ou un effort de tassement suffisant pour redémarrer la mise en oeuvre du tissage.
Le moteur d'alimentation 1 effectue également une rotation en sens inverse et à petite vitesse de manière synchrone avec le moteur M du métier à tisser comme indiqué par les courbes e2. En conséquence, la façure W est retirée pour reprendre la position de démarrage de tissage, sur une distance proportionnelle à la rotation lente, dans le sens inverse.
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Au cours de la révolution lente et en sens inverse du métier à tisser à raison d'une rotation et demie, le ros 6 passe par la position normale de la façure c'est-à-dire la position de tassement, ce qui permet à la façure Wl d'être tassée par le ros 6. En outre, afin d'éviter un effort insuffisant de tassement, le ros 6 passe également par la position de tassement au cours de la révolution lente du métier à tisser, en sens inverse afin de tasser ainsi la façure Wl.
A cet égard, il convient toutefois de mentionner que l'on réduit la tension de chaîne pour qu'elle soit inférieure à la tension Fo dans la mise en oeuvre du tissage avant de procéder à la révolution lente du métier à tisser en sens inverse pour le traitement d'élimination de défaillance d'insertion de trame et on réduit la tension de chaîne pour atteindre un niveau suffisant pour éviter l'apparition de la barre épaisse de tissage. En conséquence, par la révolution lente du métier à tisser, en sens inverse, on fait en sorte que la façure Wl et le ros 6 s'appuient l'un contre l'autre avec une force appropriée pour empêcher l'apparition de la barre de tissage.
De cette façon, en réglant de manière appropriée la tension de chaîne F2 en association avec la révolution lente du métier à tisser, en prenant en compte la tendance quant à la génération de la barre de tissage due au mouvement lent du métier à tisser lors de l'apparition d'une rupture de chaîne, on peut empêcher la génération d'une barre de tissage due au mouvement lent du métier à tisser qui a lieu conjointement à l'apparition d'une rupture de chaîne.
On peut adopter un système destiné à faire tourner lentement le moteur M du métier à tisser en direction avant au lieu de la direction inverse ou vers l'arrière pour obtenir un alignement positionnel du
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métier à tisser par rapport à la position de démarrage de tissage. Dans ce cas, on fait également tourner lentement le moteur d'alimentation 1 en direction avant.
Après la révolution lente du métier à tisser en sens inverse, pour atteindre la position de démarrage de tissage, on fait tourner le moteur d'alimentation 1 en sens inverse ou vers l'arrière et à petite vitesse comme indiqué par une courbe Qlreprésentée en figure 8. On effectue cette rotation du moteur d'alimentation lente et en sens inverse jusqu'à ce que la tension de chaîne F détectée soit égale à la tension normale Fo réglée au préalable pour le tissage.
Au moment où F = Fo, on arrête la rotation lente et en sens inverse du moteur d'alimentation 1. On maintient constamment la façure W1 à sa position normale même au cours de la révolution lente et en sens inverse du métier à tisser du fait de la rotation lente et synchrone du moteur d'alimentation 1 en sens inverse. Ainsi, lors du redémarrage du tissage, la position de tassement coïncide avec celle de la façure. Après rétablissement de la tension de chaîne à la tension Fo préréglée pour la mise en oeuvre du tissage, on lance le moteur M du métier à tisser et le moteur d'alimentation 1 pour réaliser les rotations vers l'avant comme indiqué par les courbes Dl'et D2' respectivement, ce qui permet de démarrer la mise en oeuvre du tissage.
Après avoir entré le signal S2 d'arrêt de mise en oeuvre du tissage, qui est émis par le détecteur D2 de rupture de chaîne ou par l'interrupteur ou par l'interrupteur d'arrêt 17b pour les défaillances autres que celles concernant l'insertion de trame, on met l'ordinateur de commande Co à l'état prêt pour
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recevoir un signal ON 84'provenant de l'interrupteur de démarrage l7a.
En réponse à l'entrée du signal ON S4' provenant de l'interrupteur de démarrage l7a, après avoir traité la rupture de chaîne, l'ordinateur de commande Co fait tourner vers l'avant le moteur d'alimentation 1 à petite vitesse comme indiqué par une courbe Q2+ représentée en figure 8. Cette rotation lente vers l'avant du moteur d'alimentation 1 a lieu jusqu'à ce qu'une coïncidence s'établisse entre la tension de chaîne détectée F et la tension de chaîne préréglée F2, après quoi on arrête la rotation lente et vers l'avant du moteur d'alimentation 1.
Après l'arrêt de la rotation lente et vers l'avant du moteur d'alimentation 1, on fait tourner vers l'arrière le moteur M du métier à tisser, comme indiqué par la courbe e3, tandis que le métier à tisser effectue une révolution lente pour atteindre la position de démarrage de tissage située immédiatement avant la position de tassement, ceci pour éviter une force ou un effort de tassement insuffisant au démarrage de la mise en oeuvre du tissage. On fait tourner lentement le moteur d'alimentation 1 en direction inverse de manière synchrone avec la rotation lente et en sens inverse du moteur M du métier à
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tisser, comme indiqué par la courbe e3.
En conséquence, la façure Wl se retire avec une valeur proportionnelle à celle de la révolution lente et en sens inverse du métier à tisser, pour se diriger vers la position de démarrage de tissage.
Pour éviter le faible tassement, on fait passer le ros 6 par la position de tassement au cours de la révolution lente et en sens inverse du métier à tisser, afin d'ainsi tasser la façure Wl. A cet égard, il convient toutefois de noter qu'on règle la tension
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de chaîne pour qu'elle soit inférieure à la tension Fo lors de la mise en oeuvre du tissage avant de procéder à la révolution lente et en sens inverse du métier à tisser pour le traitement d'élimination de la défaillance d'insertion de trame, et le fait qu'on réduit la tension de chaîne jusqu'à un niveau suffisant pour éviter la génération de la barre épaisse de tissage.
En conséquence, même si on fait en sorte que la façure Wl et le ros 6 s'appuient l'un contre l'autre au cours de la révolution dans le sens inverse du métier à tisser, on peut éviter avec succès la formation de la barre de tissage.
La tendance quant à la génération de la barre de tissage qui accompagne le traitement destiné à éliminer la défaillance par rupture de chaîne (c'est-àdire la tendance concernant la différence quant à l'épaisseur de la barre de tissage, son aspect externe, etc. ) diffère de la tendance quant à la génération de la barre de tissage apparaissant lors du traitement destiné à éliminer la défaillance quant à l'insertion de trame due à une différence qui se manifeste lors du mouvement lent dont est animé le métier à tisser.
En conséquence, lorsqu'on règle la tension de chaîne de manière invariable et de manière constante tout au long des mouvements lents dont est animé le métier à tisser, on ne peut empêcher la génération d'une barre de tissage si, dans le cas du traitement de la remédiation quant à la rupture de chaîne, on procède de manière similaire à celle du traitement destiné à éliminer la défaillance quant à l'insertion de trame.
Selon les circonstances, on sélectionne de manière appropriée la tension de chaîne F2 pour le mouvement lent du métier à tisser, qui a lieu lors de l'apparition de la rupture de chaîne en prenant en compte la tendance quant à la génération de la barre de tissage mentionnée ci-dessus,
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si bien que l'on règle la force de tassement au cours du mouvement lent du métier à tisser de façon à empêcher la génération de la barre de tissage due au mouvement lent du métier à tisser, que l'on met en place pour remédier à la défaillance quant à la rupture de chaîne.
Après avoir fait tourner à petite vitesse le métier à tisser vers l'arrière jusqu'à la position de démarrage de tissage, on fait tourner lentement le moteur d'alimentation 1 dans le sens inverse, comme indiqué par une courbe Q"représentée en figure 8. On réalise cette rotation lente et dans le sens inverse du moteur d'alimentation 1 de telle sorte que la tension de chaîne détectée F soit égale à la tension préréglée Fo pour la mise en oeuvre du tissage, après quoi on arrête la rotation lente et en sens inverse du moteur 1. On maintient constamment la façure Wl à sa position normale du fait de la rotation en sens lente et en sens inverse et synchrone du moteur d'alimentation 1, même lors de la révolution lente et en sens inverse du métier à tisser.
Après avoir rétabli la tension de chaîne à la tension Fo réglée pour la mise en oeuvre du tissage, on déclenche les rotations vers l'avant du moteur M du métier à tisser et du moteur d'alimentation 1, comme indiqué par les courbes D1' et D2', respectivement, ce qui permet de redémarrer la mise en oeuvre du tissage.
On peut modifier les déroulements des procédés décrits ci-dessus, de telle sorte que l'on modifie la tension de chaîne au cours du mouvement lent du métier à tisser, qui a lieu lors de l'état suspendu quant à la mise en oeuvre du tissage, en utilisant les valeurs q+, q"y r, r"de la rotation lente du moteur d'alimentation 1, telles que réglées. Les données correspondantes q+, q- ; r+, r- ont été chargées au
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préalable à l'intervention de l'unité d'entrée 31, la tension de chaîne étant ainsi soumise à une commande en boucle ouverte.
La valeur q+ correspond à la modification quant à la tension de chaîne lors de l'apparition d'une défaillance d'insertion de trame, tandis que la valeur q- correspond au rétablissement de la tension de chaîne destinée au tissage à valider après le traitement d'élimination de défaillance d'insertion de trame. Par ailleurs, la valeur r+ correspond à la modification quant à la tension de chaîne lors de l'apparition d'une rupture de chaîne, tandis que r- correspond au rétablissement de la tension de chaîne pour le tissage au redémarrage de la mise en oeuvre du tissage.
Soit dit en passant, on peut effectuer de manière égale la modification quant à la tension de chaîne lorsqu'il y a lieu de remédier à un défaut de l'étoffe W, en utilisant l'interrupteur 17c de rotation lente dans le sens inverse et l'interrupteur 17d de rotation lente vers l'avant.
Conjointement à la forme de réalisation que l'on vient de décrire ci-dessus, on a décrit que la commande de tension de chaîne réalisée au cours du mouvement lent du métier à tisser dans l'état où la mise en oeuvre du tissage est suspendue, s'effectue en utilisant le moteur d'alimentation 1. Toutefois, il convient de mentionner que l'on peut modifier la tension de chaîne en déplaçant angulairement le levier de tension 12 au moyen d'un cylindre à air 12a tel que représenté en figure 9. A cet égard, l'alimentation en air en direction du cylindre à air 12a est réglée par une vanne électromagnétique à trois voies 12b, qui est munie d'un orifice d'évacuation et qui est excitée et désexcitée sous la commande de l'ordinateur de commande CO.
En outre, l'ordinateur de commande Co est conçu
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pour commander un régulateur électromagnétique à air comprimé 12c.
D'ordinaire, la vanne électromagnétique à trois voies 12b est à l'état désexcité (c'est-à-dire dans un état où l'orifice d'évacuation est ouvert), et le levier de tension 12 ne se trouve pas sous l'influence du cylindre à air 12a. La vanne électromagnétique à trois voies 12b est excitée électriquement lors de l'activation du mouvement lent du métier à tisser à l'état suspendu quant à la mise en oeuvre du tissage, en conséquence de quoi, l'air mis sous pression à un niveau préréglé par le régulateur de pression 12c est acheminé au cylindre à air 12a. Sous l'influence de la pression d'air préréglée, on peut modifier la tension de chaîne de manière correspondante. Bien entendu, on règle la pression d'air à différents niveaux correspondant à la défaillance d'insertion de trame et à la rupture de chaîne, respectivement.
L'ordinateur de commande Co commande les réglages des niveaux de pressions à hauteur du régulateur 12c en correspondance avec la défaillance quant à l'insertion de trame et avec la défaillance quant à la rupture de chaîne, respectivement. ci-après, on décrira une autre forme de réalisation de la présente invention. En figure 10, on représente de manière seulement schématique, une structure d'un appareil d'insertion de trame qui est combiné à un appareil de suppression de barres de tissage conçu pour mettre en oeuvre le procédé selon l'invention. En figure 10, le chiffre de référence 19 désigne un appareil de mesure et d'entreposage de longueur de trame du type à enroulement.
Lors d'une mise en service ordinaire ou normale, une trame Y est mesurée quant à sa longueur et entreposée dans
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l'appareil de mesure et d'entreposage de longueur de trame 19, elle est éjectée hors d'une tuyère principale d'insertion de trame 20, elle est insérée dans un passage d'insertion de trame et elle vole ou défile à travers ce dernier sous l'action à relais de jets d'air procurés par plusieurs tuyères auxiliaires d'insertion de trame 21,22, 23 et 24. Un détecteur de trame 25 est disposé à l'extrémité de réception de trame, qui peut être constitué par un palpeur photo-électrique du type à réflexion, pour obtenir des informations quant à savoir si oui ou non l'extrémité avant de la trame Y a atteint une position terminale prédéterminée.
On met en oeuvre la traction ou le défilement de la trame à partir d'une surface d'enroulement de trame 19a de l'appareil de mesure et d'entreposage de longueur de trame 19, ainsi que son arrêt, par l'excitation et la désexcitation d'un solénoïde électromagnétique 26 qui entraîne une broche de retenue 26a. Par ailleurs, l'excitation/désexcitation du solénoïde électromagnétique 26 est commandée à partir
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d'un ordinateur auxiliaire de commande C1. Cet ordinateur commande l'excitation/désexcitation du solénoïde électromagnétique 26 sur base de l'information quant à la détection de l'angle de rotation du métier à tisser procurée par l'ordinateur principal de commande Co.
Un détecteur de déroulement de trame 27 est disposé à proximité de la surface d'enroulement de trame 19a, qui peut être constitué par un détecteur photo-électrique du type à réflexion, qui est conçu pour détecter la trame Y déroulée et qui s'est écartée de la surface d'enroulement de trame 19a. Lorsque le nombre n de fois correspondant au déroulement de la trame procuré par le détecteur de déroulement de trame 27 a atteint un nombre prédéterminé N, l'ordinateur
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auxiliaire de commande C1 envoie une commande pour la désexcitation du solénoïde électromagnétique 26 donnant ainsi lieu au fait que la broche de retenue 26a vient se mettre en contact avec la surface d'enroulement de trame 19a, pour empêcher le déroulement et l'écartement ultérieurs de la trame.
On commande l'éjection d'air sous pression pour l'insertion de trame, qui provient de la tuyère principale d'insertion de trame 20, par l'excitation/désexcitation de la vanne électromagnétique v1, tandis que les éjections d'air sous pression provenant des tuyères auxiliaires d'insertion de trame 21 à 24 sont commandées par l'excitation/désexcitation des vannes électromagnétiques V, V, V et V5. La vanne électromagnétique v1 est raccordée à un réservoir d'alimentation d'air sous pression 28, la pression régnant dans ce réservoir 28 étant réglée à l'aide d'une soupape de réglage de pression 33. Les vannes électromagnétiques V2 à V4 sont reliées à un réservoir d'alimentation d'air sous pression 29 dont on règle la pression ambiante à l'aide d'une soupape de réglage de pression 34.
La vanne électromagnétique V5 est reliée à un réservoir d'alimentation d'air sous pression 30 dont la pression ambiante est réglée par une soupape de réglage de pression 35. La commande d'excitation/désexcitation des vannes électromagnétiques individuelles V1, Vi (i = 2,..., 5 dans le cas de la forme de réalisation illustrée) est mise en oeuvre sous la commande de l'ordinateur auxiliaire de commande C2. Plus spécifiquement, l'ordinateur auxiliaire de commande C2 commande l'excitation/désexcitation des vannes individuelles V, Vi sur base de l'information quant à l'angle de rotation du métier à tisser détecté, disponible grâce à l'ordinateur principal de commande
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CO.
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On réalise successivement l'excitation et la désexcitation des vannes électromagnétiques V, V l'une après l'autre, en commençant par la vanne électromagnétique V (à la manière d'un relais, si l'on peut dire). Les données requises à cet effet sont chargées dans l'ordinateur principal de commande Co à l'intervention de l'unité d'entrée 31.
Un appareil de traitement de trame 32 est disposé immédiatement au-dessus de la tuyère principale d'insertion de trame 20, qui peut être du même type que celui révélé dans le document JP-A-H2-61138 et qui sert à empêcher l'insertion d'une trame qui suit lors de l'apparition d'une défaillance quant à l'insertion d'une trame qui précède, ainsi qu'à retirer automatiquement la trame souffrant d'une défaillance et qui se trouve sur la façure W1 d'une étoffe tissée ou d'un tissu W, en suivant à la trace la trame qui suit.
Le traitement quant à l'élimination de la défaillance de trame est commandé par l'ordinateur principal de commande Co.
Les informations nécessaires pour pouvoir exécuter le programme d'empêchement de génération de marques à orientation ondulée, telles que le minutage pour l'excitation et la désexcitation, la pression du jet, le type de trame, la largeur du tissu et analogues, sont chargées dans l'ordinateur principal de commande Co par l'intermédiaire de l'unité d'entrée 31.
L'ordinateur principal de commande Co transfère à l'ordinateur auxiliaire de commande C2 l'information de minutage pour l'excitation/désexcitation des vannes électromagnétiques Vi, Vi pour empêcher la marque à orientation ondulée de faire son apparition, tout en transférant à l'ordinateur auxiliaire de commande Cl, l'information de minutage pour l'excitation du
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solénoïde électromagnétique 26 destiné à supprimer la génération de la marque à orientation ondulée.
Ci-après, on décrira la commande destinée à empêcher la génération de marques à orientation ondulée en se référant à la figure 19 qui illustre à l'aide d'un graphique le réglage de pression et la commande d'excitation/désexcitation pour un procédé d'insertion de trame en une seule fois.
Lors de l'apparition d'une défaillance d'insertion de trame, l'ordinateur principal de commande Co envoie une commande destinée à arrêter la mise en service du moteur M du métier à tisser, du moteur d'alimentation 1 et du moteur d'enroulement 18 en réponse à une information de détection d'anormalité émise par le détecteur de trame 25. On arrête les moteurs M, 1 et 18 de manière mutuellement synchrone, comme indiqué par les courbes Dl, D2 et D3. C'est ainsi que l'on arrête la mise en oeuvre d'alimentation de chaîne et la mise en oeuvre d'enroulement de tissu, tandis qu'on fait arrêter le ros modifié 6 à un endroit situé immédiatement avant la position de tassement, comme indiqué en figure 12. Le signal S représenté en figure 19 désigne un signal d'arrêt de la mise en oeuvre du tissage.
En outre, en réponse à l'apparition de la défaillance quant l'insertion de trame, l'appareil de traitement de trame 32 est mis en service avant l'arrêt
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des moteurs l, M et 18, afin d'ainsi empêcher l'insertion d'une trame qui suit la trame Y, souffrant d'une défaillance.
Comme on peut le voir à partir des courbes D4, D5 et Dg, on fait tourner les moteurs M, 1 et 18 à petite vitesse en sens inverse après les avoir mis à l'arrêt. Par le biais de la lente rotation en sens inverse de ces moteurs, le métier à tisser effectue une
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révolution correspondant à une rotation et demie dans le sens inverse ou vers l'arrière, en conséquence de quoi, on obtient un écartement d'ouverture maximal entre les chaînes, comme représenté en figure 13. De par la formation de cette ouverture, la trame Y souffrant d'une défaillance qui se trouve sur la façure W1, se libère de l'action de serrage exercée par les chaînes T.
Ensuite, on retire de la façure W1 la trame Y souffrant d'une défaillance en passant du côté de l'ouverture pratiquée entre les chaînes par la mise en oeuvre d'une traction exercée par l'appareil de traitement de trame 32, en suivant à la trace la trame qui suit.
Le ros modifié 6 passe par une position de tassement P devant la façure W1 au cours de son déplacement depuis la position indiquée en figure 12 jusqu'à la position indiquée en figure 13. En conséquence, à moins que l'on ait retiré la trame Dz souffrant d'une défaillance et se trouvant sur la façure Wu, la trame Yl sera tassée par le ros modifié 6 qui provoquera son déplacement vers le haut ou vers le bas, pour donner naissance à la formation d'une marque à orientation ondulée. Toutefois, étant donné que la trame Y1 souffrant de défaillance a été écartée et retirée à l'intervention de l'appareil de traitement de trame 32 comme mentionné ci-dessus, la trame Yl souffrant de défaillance ne donnera pas naissance à une marque à orientation ondulée.
Par la synchronisation des révolutions lentes et en sens inverse des moteurs 1, M et 18, les chaînes T se retirent à petite vitesse, l'étoffe W étant lentement déroulée. Etant donné que les valeurs correspondant au lent retrait et au lent déroulement sont identiques l'une par rapport à l'autre, la façure W1 subit un déplacement dont la valeur correspond à
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celle de la révolution lente et en sens inverse du métier à tisser.
Au terme du traitement destiné à éliminer la défaillance quant à l'insertion de trame, l'ordinateur principal de commande Co est prêt à recevoir un signal de démarrage 52. C'est ainsi que, en réponse au signal de démarrage entré 52 qui se produit lors de l'enclenchement de l'interrupteur de démarrage 17, l'ordinateur principal de commande Co envoie un signal de référence 53 pour le démarrage de la mise en oeuvre de l'insertion de trame en une seule fois aux ordinateurs auxiliaires de commande Cl et C2.
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L'ordinateur auxiliaire de commande C2 répond au signal 51 d'arrêt de tissage fourni par l'ordinateur principal de commande Co pour arrêter la commande d'excitation/désexcitation des vannes électromagnétiques V1 ; Vi (i = 2,..., 5) et se met dans l'état prêt à recevoir le signal de référence 53 mentionné ci-dessus. En réponse à l'entrée du signal de référence S3, l'ordinateur auxiliaire de commande C2 excite simultanément les vannes électromagnétiques Vi destinées aux tuyères auxiliaires d'insertion de trame 21 à 24, l'ensemble de ces dernières entamant leurs éjections simultanément, comme indiqué par une flèche R en figure 14.
Ensuite, l'ordinateur de commande C2 excite la vanne électromagnétique V1 après un laps de temps prédéterminé t à compter à partir du moment où les vannes électromagnétiques Vi ont été excitées. La vanne Vl est désexcitée après un laps de temps déterminé.
Par ailleurs, l'ordinateur auxiliaire de commande Cl répond au signal SI d'arrêt de mise en oeuvre du tissage fourni par l'ordinateur principal de commande Co pour arrêter la commande d'excitation/désexcitation du solénoïde électromagnétique 26 et se
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met dans l'état prêt à recevoir le signal de référence 83. Après réception du signal de référence S3, l'ordinateur auxiliaire de commande C1 excite le solénoïde électromagnétique 26 après un laps de temps prédéterminé t à compter à partir du moment où la vanne électromagnétique V1 a été excitée. En conséquence, la broche de retenue 26a s'écarte de la surface d'enroulement de trame 19a, ce qui permet de dérouler la trame et de l'écarter de la surface d'enroulement de trame 19a.
En figure 19, la courbe E représente l'excitation/désexcitation en une seule fois du solénoïde électromagnétique 26, tandis que les courbes F1 et Fi (i = 2,..., 5) représentent les excitations/-
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désexcitations destinées aux vannes électromagnétiques V1 ; Vi (i = 2,..., 5), respectivement. En outre, la courbe Pl représente la pression régnant au sein du réservoir d'alimentation d'air sous pression 28, la courbe P2 représente la pression régnant au sein du réservoir d'alimentation d'air sous pression 29 et la courbe P3 représente la pression régnant au sein du réservoir d'alimentation d'air sous pression 30.
En d'autres termes, la courbe Pl représente la pression de jet de la tuyère principale d'insertion de trame 20, la courbe P2 représente la pression de jet des tuyères auxiliaires d'insertion de trame 21 à 23, et la courbe P3 représente la pression de jet de la tuyère auxiliaire d'insertion de trame 24. La trame Y2 subit l'insertion en une seule fois comme représenté dans les figures 14 à 16 sous les pressions de jets représentées par les courbes P, P2 et P3 en figure 19 sous la commande d'excitation/désexcitation représentée par les courbes E, F1 et Fi.
En figure 19, la courbe G représente un signal de détection de déroulement de trame. Lorsque le
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nombre de déroulements de la trame par rapport à la surface 19a, tel que détecté par le détecteur de déroulement de trame 27 a atteint un nombre prédéterminé N, l'ordinateur auxiliaire de commande Ci désexcite le solénoïde électromagnétique 26. Suite à cette désexcitation, la broche de retenue 26a, vient se mettre en contact avec la surface d'enroulement de trame 19a afin d'ainsi empêcher un déroulement ultérieur de la trame.
Par l'inhibition du déroulement de la trame par rapport à la surface d'enroulement de trame 19a, l'insertion de la trame s'achève. A cet égard, on notera que le choc auquel est soumise la trame lors de l'arrêt du déroulement de cette dernière peut donner lieu à une rupture de trame, qui apparaîtra d'autant plus facilement que la vitesse de défilement final de la trame est grande. Les jets procurés par les tuyères auxiliaires d'insertion de trame 21 à 25 au cours de la mise en oeuvre du tissage, servent à maintenir la vitesse à laquelle la trame est éjectée de la tuyère principale d'insertion de trame 20. Par ailleurs, la vitesse à laquelle défile ou vole la trame au cours de la mise en oeuvre du tissage est principalement déterminée par la vitesse initiale à laquelle la trame est éjectée hors de la tuyère principale 20.
En conséquence, plus la vitesse initiale est grande, plus la vitesse finale s'élève, pour ainsi augmenter l'éventualité d'une rupture de trame. on règle la vitesse à laquelle la trame vole au cours de la mise en oeuvre du tissage dans un domaine dans lequel aucune rupture de trame ne peut apparaître, la vitesse à laquelle la trame défile ou vole, pouvant être déterminée principalement par les pressions régnant au sein des réservoirs d'air sous pression 28,29 et 30.
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Du fait des caractéristiques de pression des soupapes de réglage de pression 33,34 et 35, les pressions régnant au sein des réservoirs d'alimentation d'air sous pression 28,29 et 30 lorsque le tissage est arrêté, s'élèvent par rapport à celles qui règnent dans ces réservoirs au cours de la mise en oeuvre du tissage. A cet égard, les pressions PIO, P20 et P30 représentées en figure 19 désignent les pressions qui règnent dans les réservoirs d'alimentation d'air sous pression 28,29 et 30, respectivement, lorsqu'on effectue la mise en oeuvre du tissage, tandis que les pressions PlI'P21 et P31 désignent les pressions régnant au sein des réservoirs 28,29 et 30 dans l'état où la mise en oeuvre du tissage est suspendue.
Du fait des caractéristiques de pression telles qu'illustrées en figure 19, la mise en service de la tuyère principale d'insertion de trame 20 et des tuyères auxiliaires d'insertion de trame 21 à 24 dans le cadre du minutage de jet prévu pour la mise en oeuvre du tissage font en sorte que la trame Y2 est soumise aux pressions de jets Pu, Pi et P31 qui sont supérieures aux pressions Pio, P20 et P30, ce qui a pour conséquence que la vitesse de défilement de la trame dans le cadre d'une insertion de trame en une seule fois est supérieure à celle qui prévaut lors de la mise en oeuvre du tissage.
Pour cette raison, au terme de l'insertion de trame en une seule fois, un choc excessif dû à l'arrêt du déroulement de la trame de la surface d'enroulement de trame 19a s'exerce sur la trame qui est ainsi plus susceptible de se rompre.
Pour résoudre le problème décrit ci-dessus, on révèle conformément à un aspect de la présente invention mis en oeuvre dans la présente forme de réalisation, que l'on met en service les tuyères auxiliaires d'insertion de trame 21 à 24 pour fournir
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des jets d'air, pendant un laps de temps prédéterminé t avant de mettre en service la tuyère principale d'insertion de trame 20. Par la mise en service préliminaire de ces jets, on abaisse les pressions de jets régnant dans les tuyères auxiliaires d'insertion de trame 21 à 24.
Bien que l'ampleur avec laquelle on abaisse les pressions régnant au sein des réservoirs d'alimentation d'air sous pression 29 et 30 dépende des capacités de ces derniers, on peut régler la période préliminaire de jet t mentionnée ci-dessus de telle sorte que les pressions régnant au sein des réservoirs d'alimentation d'air sous pression 29 et 30 s'abaissent pour atteindre les niveaux de pression P22 et P32 représentés en figure 19, qui désignent les pressions les plus basses lorsque le débit d'air est à son maximum.
On réalise les mises en oeuvre des jets des tuyères auxiliaires d'insertion de trame 21 à 24 de manière intermittente au cours de la mise en oeuvre du tissage par le métier à tisser, et les pressions les plus basses P22 et P32 dans le mode de mise en oeuvre des jets en continu sont inférieures aux pressions P20 et P30 dans la mise en oeuvre des jets par intermittence. C'est ainsi que, bien que la trame Y2 soit éjectée de la tuyère principale d'insertion de trame 20 sous une pression de jet Pll supérieure à la pression PI0 régnant lors de la mise en oeuvre du tissage, la trame est ensuite soumise à un effort de traction provenant des pressions de jets P22 et P32 inférieures aux pressions P20 et P30 régnant au cours de la mise en oeuvre normale de tissage.
Pour le dire en d'autres termes, dans l'insertion de trame en une seule fois, la vitesse initiale de la trame Y2 telle qu'insérée, est certainement élevée. Toutefois, la vitesse à laquelle la trame défile ou vole, diminue davantage par rapport à la vitesse qui prévaut lors de
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la mise en oeuvre normale du tissage, permettant ainsi d'empêcher positivement la rupture de trame due à un choc qui se produit lorsqu'on arrête le déroulement de la trame de la surface d'enroulement de trame 19a.
Lorsque la trame Y2 insérée par le procédé d'insertion en une seule fois, décrit ci-dessus est détectée par le détecteur de trame 25, l'ordinateur principal de commande Co répond à un signal H de détection de trame émis par le détecteur de trame 25 en procurant un signal de référence 55 à l'ordinateur auxiliaire de commande C2 qui, à son tour, répond au signal de référence Sg en désexcitant les vannes électromagnétiques V2, V3 et V4. La trame Y2 destinée à être tassée après le redémarrage de la mise en oeuvre du tissage est d'abord soumise à une tension qui s'exerce du fait du jet procuré par la tuyère auxiliaire d'insertion de trame 24.
Comme indiqué par la flèche R en figure 16, la trame Y2 insérée par le procédé d'insertion de trame en une seule fois, est maintenue dans une attitude favorable au tassement au sein d'un passage d'insertion de trame 6a du ros modifié 6 sous la tension mentionnée ci-dessus. De cette manière, on protège la trame Y2 contre le fait d'être tassée lorsqu'elle se trouve dans un état relâché qui est susceptible de donner lieu à un défaut dans l'étoffe tissée. Bien entendu, on évite également la situation dans laquelle la trame Y2 s'écarte du passage d'insertion de trame 6a.
Après avoir désexcité les vannes électromagnétiques V2, V3 et V4, l'ordinateur principal de commande Co envoie une commande quant à la rotation à petite vitesse du moteur M du métier à tisser, du moteur d'alimentation 1 et du moteur d'enroulement 18 de manière mutuellement synchrone, comme indiqué par les courbes D7, Dg et Dg, respectivement en figure 19.
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Du fait de la synchronisation de ces rotations lentes vers l'avant des moteurs M, 1 et 18, le ros modifié 6 se déplace depuis la position indiquée en figure 17 jusqu'à la position indiquée en figure 18, qui est appropriée pour le redémarrage de la mise en oeuvre du tissage. Cette position appropriée correspond à la position prise par le ros 6 immédiatement avant le tassement. En conséquence, en faisant osciller le ros modifier 6 à des fins de tassement, on peut réaliser sans à-coups la première insertion de trame ainsi que le tassement lors du redémarrage de la mise en oeuvre du tissage. Il convient de mentionner qu'au cours de la rotation lente vers l'avant mentionnée ci-dessus, le ros modifié 6 ne passe pas par la position de tassement et la façure W1 n'est pas tassée par le ros modifié 6.
Si l'on suppose que l'on n'insère pas de nouvelle trame Y2 par le procédé d'insertion de trame en une seule fois pour remplacer la trame Y1 souffrant de défaillance et qui a été enlevée (c'est-à-dire, si l'on suppose que la trame Y2 représentée en figure 17 est absente), il est nécessaire de retirer la trame Y3 insérée avant la trame Y1 souffrant de défaillance jusqu'à la position de tassement P, afin de permettre au ros modifié 6 de se déplacer pour prendre la position appropriée pour le redémarrage de la mise en oeuvre du tissage.
A cet effet, il y a lieu de faire en sorte que le métier à tisser effectue une révolution en sens inverse jusqu'à une position qui correspond à celle où la trame Y3 n'a pas encore été tassée, cette révolution étant accompagnée du déplacement du ros modifié passant par la position de tassement P. En conséquence, la façure W1 sera tassée par le ros modifié 6 au cours de la lente révolution en sens inverse du métier à tisser pour reprendre sa position de redémarrage de tissage, donnant ainsi naissance à
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une marque à orientation ondulée, à moins d'insérer la nouvelle trame Y2 par le procédé d'insertion de trame en une seule fois comme décrit ci-dessus.
En revanche, en insérant la trame Y2 en une seule fois pour remplacer la trame Yl souffrant de défaillance, il suffit de déplacer la trame Y2 insérée pour qu'elle vienne se mettre à la position de tassement P lors du redémarrage de la mise en oeuvre du tissage. Dans ce cas, étant donné qu'on fait tourner le métier à tisser vers l'avant à petite vitesse et du fait que la position prise par le métier à tisser avant le tassement correspond à la position de redémarrage du tissage, le ros modifié 6 ne passe par la position de tassement P. En conséquence, la façure W1 ne sera jamais tassée par le ros modifié 6, ne donnant ainsi lieu à aucune formation de marque à orientation ondulée.
Soit dit entre parenthèses, on peut régler la position de redémarrage du tissage, de manière relativement arbitraire. A cet effet, on peut faire en sorte que le métier à tisser effectue une révolution en direction avant ou en sens inverse (en arrière).
D'ailleurs, il est également possible de faire redémarrer le mouvement du métier à tisser à partir de la position où a eu lieu l'insertion de trame en une seule fois. En outre, on peut régler l'ampleur de la révolution du métier à tisser, soit en direction avant, soit dans le sens inverse sans restriction. En tout cas, on peut établir la position de redémarrage du métier à tisser (tissage) de telle sorte que le ros modifié 6 ne doive pas passer par la position de tassement P.
Lorsqu'on a déplacé le ros modifié 6 pour qu'il prenne la position de redémarrage de tissage indiquée en figure 18, l'ordinateur principal de
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commande Co envoie aux ordinateurs auxiliaires de commande Cl et C2 un signal 54 de fin (terminaison) d'insertion de trame en une seule fois.
L'ordinateur auxiliaire de commande Cl répond au signal de référence 54 pour effectuer la commande d'excitation/désexcitation d'un solénoïde 26 pour la mise en oeuvre du tissage. Par ailleurs, l'ordinateur auxiliaire de commande C2 répond au signal de référence 54 mettant fin à l'insertion de trame en une seule fois, tel qu'il a été entré, afin d'ainsi désexciter la vanne électromagnétique Vs, et il réalise la commande à
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relais d'excitation/désexcitation des vannes électromagnétiques Vl à Vs, comme indiqué par les courbes Fll, F21'F31'F4l et FS1'respectivement.
L'ordinateur principal de commande Co commande le démarrage des rotations synchrones et vers l'avant du moteur M du métier à tisser, du moteur d'alimentation 1 et du moteur d'enroulement 18, comme indiqué par les courbes Djo, Dl, et Dl2, respectivement en figure 19, ce qui permet de redémarrer la mise en oeuvre du tissage ou le mouvement du métier à tisser.
A cet égard, il est connu que l'activation d'insertion de trame en une seule fois précédant le redémarrage de la mise en oeuvre du tissage d'un métier à tisser à injection, est révélée dans le document JPA-58-197350. Toutefois, avec ce procédé connu d'insertion de trame en une seule fois, on vise à redémarrer la mise en oeuvre du tissage de manière uniforme en supprimant les troubles qui accompagneraient autrement l'insertion de trame lors du redémarrage de la mise en oeuvre du tissage et on ne peut trouver dans la publication susmentionnée aucune révélation voire suggestion quant à la prévention de la génération de la marque à orientation ondulée.
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Dans les figures 20 et 21, on représente une modification de la forme de réalisation décrite cidessus. Bien que l'arrangement général du matériel et les fonctions de commande des ordinateurs auxiliaires de commande Cl et C2 soient similaires à ceux décrits ci-dessus par rapport à la forme de réalisation précédente, la fonction de commande de l'ordinateur principal de commande Co est différente en ce qui concerne certains aspects que l'on va décrire cidessous.
Lorsqu'apparaît une défaillance quant à l'insertion de trame, les moteurs M, 1 et 18 s'arrêtent de manière mutuellement synchrone, comme indiqué par les courbes Dl, D2 et D3 en figure 21, faisant en sorte que le ros modifié 6 s'arrête à une position immédiatement avant la position de tassement. Après l'arrêt du métier à tisser, l'ordinateur principal de commande Co donne ordre au moteur 1 de réaliser une rotation lente vers l'avant avec une valeur prédéterminée (distance angulaire) Q+ réglée par l'intermédiaire de l'unité d'entrée 31, comme indiqué par la courbe D4, tout en donnant l'ordre au moteur d'enroulement 18 de tourner lentement en direction avant avec une valeur prédéterminée R+ réglée à l'intervention de l'unité d'entrée 31.
En d'autres termes, avant de procéder à la rotation lente du moteur M du métier à tisser en sens inverse avec une valeur prédéterminée pour le traitement de la défaillance quant à l'insertion de trame, on met en place la rotation lente du moteur d'alimentation 1 vers l'avant avec une valeur prédéterminée Q+, ainsi que la rotation lente du moteur d'enroulement 18 vers l'avant avec une valeur prédéterminée R+. Grâce à la rotation lente vers l'avant de ces deux moteurs 1 et 18, les chaînes T sont alimentées avec une valeur ou sur une longueur
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prédéterminée e, tandis que l'étoffe W se déroule lentement avec une valeur prédéterminée (longueur) e, en conséquence de quoi,
la façure W1 se déplace en direction de l'étoffe W à partir de sa position normale avec la valeur prédéterminée (distance) comme illustré en figure 20.
Après la rotation lente vers l'avant du moteur d'alimentation l et du moteur d'enroulement 18 avec la valeur prédéterminée (angle de rotation), respectivement, on fait tourner le moteur M du métier à tisser lentement en direction inverse (vers l'arrière) pour que le métier à tisser effectue une révolution à raison d'une rotation et demie (comme indiqué par une courbe D6 en figure 21). Du fait de cette lente révolution en sens inverse, le ros modifié 6 se déplace depuis une position indiquée par une ligne en trait plein en figure 20 jusqu'à une position la plus rétractée indiquée par une ligne en pointillé, afin de permettre ainsi la formation d'une ouverture entre les chaînes T jusqu'à une étendue maximale.
Ainsi, la trame Yl souffrant d'une défaillance sur la façure W1 se libère de l'action de serrage des chaînes T, ce qui rend possible d'effectuer le traitement destiné à remédier ou à éliminer la défaillance d'insertion de trame dont il est question maintenant. Soit dit en passant, le moteur d'alimentation l et le moteur d'enroulement 18 tourne lentement en direction inverse, de manière synchrone avec la rotation lente du moteur M du métier à tisser dans le sens inverse, comme indiqué par les courbes D7 et D8.
Après avoir obtenu l'ouverture maximale entre les chaînes, on fait tourner lentement le moteur d'alimentation 1 en direction inverse avec une valeur prédéterminée Q, comme indiqué par une courbe Dg en figure 21, le moteur d'enroulement 18 tournant
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lentement en direction inverse avec une valeur prédéterminée R- de manière synchrone avec le moteur d'alimentation 1, comme indiqué par une courbe Dl0. Du fait des rotations lentes et synchrones dans le sens inverse des moteurs 1 et 18, les chaînes T se retirent lentement avec une valeur prédéterminée (longueur) e, le tissu W étant enroulé lentement avec la valeur prédéterminée e, donnant ainsi lieu au fait que la façure Wl reprend sa position normale P.
Après que la façure W a repris sa position normale P, on retire la trame Yl souffrant de défaillance, après quoi, on met en oeuvre l'insertion en une seule fois d'une nouvelle trame Y2, ainsi que le traitement de redémarrage du tissage, comme c'est le cas dans la forme de réalisation précédente. Comme décrit ci-avant, au cours de la révolution lente du métier à tisser dans le sens inverse à raison d'une rotation et demie, à des fins d'élimination de la défaillance d'insertion de trame, le ros modifié 6 se déplace depuis une position d'arrêt indiquée par une ligne en trait plein en figure 20 jusqu'à la position la plus rétractée indiquée par une ligne en pointillé, tout en passant par la position de ros normal (position de tassement) P.
En conséquence, si la façure Wl se trouve à la position de tassement P, elle sera tassée par le ros modifié 6. Toutefois, étant donné que la façure Wl est rétractée en direction de l'étoffe W à partir de la position de tassement P, avant de procéder à la rotation lente du métier à tisser dans le sens inverse à des fins de traitement d'élimination de défaillance d'insertion de trame, comme décrit cidessus, la façure Wl n'est jamais tassée par le ros modifié 6. En conséquence, les trames Y3, Y4, ainsi que d'autres que l'on a insérées avant l'insertion de la trame Yi sont protégées contre le déplacement en
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direction de l'épaisseur de l'étoffe W, ne procurant ainsi aucune marque à orientation ondulée que l'on peut attribuer au déplacement de ces trames Y3 et Y4.
Ainsi, conformément à la présente forme de réalisation, on peut empêcher la génération de marques à orientation ondulée de manière plus positive que dans le cas de la forme de réalisation précédente.
Conformément à une autre forme de réalisation modifiée de l'invention, on peut disposer plusieurs détecteurs 36 de passage de fin de trame le long d'une voie où défile ou vole la trame, comme représenté en figure 22, les vannes électromagnétiques V2 à V4 pouvant être désexcitées au moment où les signaux K de détection de fin de trame sont émis à partir des détecteurs individuels 36 de passage de fin de trame, comme représenté en figure 23.
Grâce à ce type de commande de désexcitation des vannes électromagnétiques, les groupes de tuyères auxiliaires d'insertion de trame 21 à 23 interrompent successivement leurs éjections de jets d'air à mesure que la fin de trame passe successivement par les détecteurs de fin de trame, ce qui permet de diminuer davantage la vitesse de défilement de trame en garantissant une protection plus positive contre la rupture de la trame.
En outre, conformément à l'invention, on peut déterminer le moment où il y a lieu de désexciter les solénoïdes 26 et les vannes électromagnétiques V2 à V5 sur base de l'information de détection disponible à partir de la sortie du détecteur 25 de déroulement de trame. En outre, on peut appliquer l'invention non seulement à la prévention de génération de marque à orientation ondulée, mais également à l'insertion de trame en une seule fois, afin d'éviter les troubles
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d'insertion de trame lors du redémarrage du métier à tisser, comme révélé dans le document JP-A-58-197350.
Dans le cas d'un métier à tisser dans lequel un canal ou une voie de fluide empêchant l'absence de trame, est relié à la tuyère principale d'insertion de trame séparément par rapport à la voie de fluide ordinaire d'insertion de trame, il est possible, conformément à l'invention, d'effectuer l'insertion de trame en une seule fois en utilisant la voie de fluide empêchant l'absence de trame.
Plus spécifiquement, en se référant à la figure 24, on fera la description de l'arrangement qui diffère de la structure représentée en figure 10. Un conduit de souffle 20a est relié à la tuyère principale d'insertion de trame 20, le conduit étant muni d'une soupape d'arrêt 20b disposée en son sein et étant raccordé à une source d'alimentation de pression, non représentée, à l'intervention d'un régulateur de pression 20c qui sert à régler la pression régnant au sein du conduit de souffle 20a à un niveau inférieur à celui régnant dans le réservoir d'alimentation d'air sous pression 28.
En conséquence, l'air est acheminé de manière constante au conduit de souffle 20a sous une pression inférieure à celle régnant dans le réservoir d'alimentation d'air sous pression 28, en conséquence de quoi, la tuyère principale d'insertion de trame 20 éjecte le souffle sauf au cours de la période pendant laquelle le jet d'air d'insertion de trame se produit.
Le jet de souffle est efficace pour empêcher la trame d'être absente de la tuyère principale d'insertion de trame 20. On maintient cette mise en oeuvre quant à l'empêchement de la trame manquante, même dans l'état où la mise en oeuvre du tissage est suspendue.
Dans le cas de la troisième forme de réalisation décrite ci-avant en se référant aux figures
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10 à 23, on met en service au préalable les tuyères auxiliaires d'insertion de trame pour qu'elles produisent les jets simultanément, une trame étant éjectée et insérée à partir de la tuyère principale d'insertion de trame lors du démarrage de la mise en oeuvre du tissage.
Toutefois, il convient de noter que l'on peut supprimer la génération de la barre de tissage en insérant une nouvelle trame à la place de la trame enlevée, à l'intervention de jets à relais (jets successifs) de la tuyère principale d'insertion de trame et des tuyères auxiliaires d'insertion de trame, conformément à une quatrième forme de réalisation de l'invention. ci-après, la description concernera la quatrième forme de réalisation en se référant aux figures 25 et 26. Toutefois, les illustrations des figures 10 à 13 et des figures 17,18 et 22, ainsi que des descriptions données quant à la troisième forme de réalisation en se référant à ces figures, peuvent également s'appliquer à la quatrième forme de réalisation.
En conséquence, pour les éléments qui ne sont pas désignés par des symboles de référence dans les figures 25 et 26, il convient de faire référence aux figures concernant la troisième forme de réalisation.
On décrira maintenant la commande quant à l'empêchement de la génération de barre de tissage conformément à la quatrième forme de réalisation, en se référant à un graphique représenté en figure 25.
Lorsqu'apparaît la défaillance quant à l'insertion de trame, l'ordinateur principal de commande Co répond à un signal de détection d'anormalité émis par le détecteur de trame 25, en envoyant une commande destinée à arrêter la mise en service du moteur M du métier à tisser, du moteur
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d'alimentation 1 et du moteur d'enroulement 18. Les moteurs M, 1 et 18 s'arrêtent de manière mutuellement synchrone, comme indiqué par les courbes Dl, D2 et D3 représentées en figure 25, respectivement, ce qui a pour conséquence que la mise en oeuvre de l'alimentation de chaîne et la mise en oeuvre d'enroulement du tissu s'arrêtent, le ros modifié 6 s'arrêtant également à une position immédiatement avant la position de tassement (figure 12).
Un signal 51 représenté en figure 25 constitue un signal d'arrêt de tissage.
Lorsque la défaillance d'insertion de trame prend place, un appareil de traitement de trame 32 est entraîné pour empêcher une trame qui suit la trame de défaillance Y1, d'être insérée avant que les moteurs M, l et 18 se trouvent dans leur état stationnaire.
Après avoir été arrêtés, on fait tourner les
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moteurs M, 1 et 18 en direction inverse (vers l'arrière), comme indiqué par les courbes D4, D5 et D6, respectivement. Au cours de cette rotation lente en sens inverse, le métier à tisser effectue une révolution à raison d'une rotation et demie dans la direction inverse ou vers l'arrière pour permettre la formation d'un écartement d'ouverture maximal entre les chaînes T (figure 13). En conséquence, la trame défaillante Yl sur la façure W1 se libère de l'action de serrage exercée par les chaînes T ; après quoi, on
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retire la trame défaillante Y1 latéralement par rapport à l'ouverture de chaîne et on l'enlève de la façure W1 par la mise en oeuvre du retrait effectué par l'appareil de traitement de trame 32, en suivant à la trace la trame qui suit.
Le ros modifié 6 passe par la position normale P de la façure Wl, c'est-à-dire la position de tassement P devant la façure Wl, au cours de son
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déplacement depuis la position indiquée en figure 12 jusqu'à la position indiquée en figure 13. En conséquence, la trame Yl souffrant de défaillance sur la façure Wl sera tassée par le ros modifié 6, ce qui provoquera son déplacement dans la direction de l'épaisseur de l'étoffe tissée, générant ainsi une marque à orientation ondulée. Toutefois, étant donné que la trame Yl souffrant de défaillance a été retirée vers l'extérieur et enlevée à l'intervention de l'appareil de traitement de trame 32, comme mentionné ci-dessus, la trame défaillante Yl ne sera pas la cause d'une génération de la marque à orientation ondulée.
Par les rotations lentes et synchronisées des moteurs M, 1 et 18 dans le sens inverse, les chaînes T se retirent à petite vitesse, le tissu W étant déroulé lentement. Etant donné que les valeurs correspondant au lent retrait et au lent déroulement sont identiques l'une à l'autre, la façure Wl subit un déplacement correspondant à la valeur de la révolution lente du métier à tisser en sens inverse.
Au terme du traitement destiné à éliminer la défaillance d'insertion de trame, l'ordinateur principal de commande Co est prêt à recevoir le signal de démarrage S2. Ainsi, en réponse au signal d'entrée de démarrage 82 que l'on obtient en ouvrant l'interrupteur de démarrage 17, l'ordinateur principal de commande Co émet un signal de référence 53 pour le démarrage de la mise en oeuvre d'insertion de trame en une seule fois, en direction des ordinateurs auxiliaires de commande Cl et C2.
L'ordinateur auxiliaire de commande C2 répond au signal 81 d'arrêt de tissage acheminé par l'ordinateur principal de commande Co afin d'ainsi arrêter la commande d'excitation/désexcitation des vannes électromagnétiques Vl, Vi (i = 2,..., 5). En
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réponse au signal de référence S3, l'ordinateur auxiliaire de commande C2 réalise une commande pour mettre en oeuvre l'excitation/désexcitation à relais en une seule fois des vannes électromagnétiques Vl et Vi, à des moments prédéterminés.
Par ailleurs, l'ordinateur auxiliaire de commande Cl répond au signal Sl d'arrêt de tissage acheminé par l'ordinateur principal de commande Co, en interrompant la commande d'excitation/désexcitation du solénoïde 26 et se met dans l'état prêt à recevoir le signal de référence 83. Après avoir entré le signal de référence S3, l'ordinateur auxiliaire de commande C2 excite le solénoide 26 après un intervalle de temps prédéterminé. En conséquence, la broche de retenue 26a quitte son contact avec la surface d'enroulement de trame 19a, permettant à la trame de se dérouler et de s'écarter de la surface d'enroulement de trame 19a.
En figure 25, une courbe E représente l'excitation/désexcitation en une seule fois du solénoïde 26, tandis que les courbes FI et Fi (i = 2, ..., 5) représentent l'excitation/désexcitation en une seule fois des vannes électromagnétiques V1 ; Vi, respectivement. Par la commande d'excitation/désexcitation indiquée par les courbes E, Fl et Fi représentées en figure 25, une trame Y2 est soumise à l'insertion de trame en une seule fois.
En figure 25, une courbe G représente un signal de détection de déroulement de trame. Lorsque le nombre de fois que la trame a été déroulée de la surface 19a, comme détecté par le détecteur 27 de déroulement de trame, a atteint un nombre préréglé N, l'ordinateur de commande auxiliaire Tl désexcite le solénoïde électromagnétique 26 après un laps de temps prédéterminé. Suite à cette désexcitation, la broche de retenue 26a vient se mettre en contact avec la surface
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d'enroulement de trame 19a pour empêcher la trame de se dérouler davantage par rapport à cette dernière.
Lorsque la trame Y2 qui a subi la mise en oeuvre d'insertion de trame en une seule fois est détectée par le détecteur de trame 25, l'ordinateur principal de commande Co répond au signal de détection émis par le détecteur 25 en faisant tourner lentement le moteur M du métier à tisser, le moteur d'alimentation 1 et le moteur d'enroulement 18 en direction avant de manière mutuellement synchrone, comme indiqué par les courbes Dy, Dg et Dg représentées en figure 25, respectivement. Par ces rotations lentes et synchrones des moteurs M, 1 et 18 vers l'avant, le ros modifié 6 se déplace depuis sa position indiquée en figure 17 jusqu'à la position indiquée en figure 18 qui est approprié pour le redémarrage de la mise en oeuvre du tissage.
Cette position de redémarrage correspond à la position prise par le ros 6 immédiatement avant le tassement. En conséquence, en faisant osciller le ros modifié 6 pour le tassement, on peut réaliser l'insertion de la première trame sans à-coups, ainsi que le tassement lors du redémarrage de la mise en oeuvre du tissage. Il convient de mentionner que, au cours de la phase de rotation lente vers l'avant mentionnée ci-dessus, le ros modifié 6 ne passe pas par la position de tassement. Ainsi, la façure W1 n'est pas tassée par le ros modifié 6.
En supposant que l'on n'insère pas de nouvelle trame Y2 par le procédé d'insertion de trame en une seule fois pour remplacer la trame Y1 souffrant de défaillance, qui a été enlevée (c'est-à-dire en supposant que la trame Y2 représentée en figure 17 est absente), il est nécessaire de retirer la trame Y3 insérée avant l'insertion de la trame Yl souffrant de défaillance jusqu'à la position de tassement P, afin de
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permettre au ros modifié 6 de se déplacer dans la position appropriée pour le redémarrage de la mise en oeuvre du tissage.
A cet effet, le métier à tisser doit effectuer une révolution dans le sens inverse pour atteindre la position précédant celle où la trame Y3 est tassée, cette révolution étant accompagnée du mouvement du ros modifié passant par la position de tassement P. En conséquence, la façure Wl sera tassée par le ros modifié 6 au cours de la rotation lente du métier à tisser en sens inverse pour atteindre la position de redémarrage de tissage, ce qui donne lieu à un coussin en sergé, à moins d'insérer la nouvelle trame Y2 par le procédé d'insertion de trame en une seule fois.
En revanche, en insérant la trame Y2 par le procédé en une seule fois pour remplacer la trame Y, souffrant de défaillance, il est suffisant de déplacer la trame Y2 insérée en une seule fois jusqu'à la position de tassement P lors du redémarrage de la mise en oeuvre du tissage. Dans ce cas, étant donné que le métier à tisser effectue une rotation vers l'avant à petite vitesse et étant donné que la position prise par le métier à tisser avant la mise en oeuvre du tassement, correspond à la position de redémarrage du tissage, le ros modifié 6 ne passe pas par la position de tassement P. En conséquence, la façure wl ne sera jamais tassée par le ros modifié 6, ne donnant ainsi lieu à aucune génération de coussin en sergé.
Soit dit entre parenthèses, on peut régler la position de redémarrage du métier à tisser de façon plutôt arbitraire. A cet effet, on peut faire tourner le métier à tisser lentement soit dans la direction avant, soit dans la direction inverse (vers l'arrière).
D'ailleurs, il est également possible de redémarrer le mouvement du métier à tisser vers l'avant à partir de
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la position dans laquelle on a effectué l'insertion de la trame en une seule fois. En outre, la valeur quant à la révolution du métier à tisser soit en direction avant, soit dans la direction inverse, peut être sélectionnée de manière relativement arbitraire. En tout cas, on peut établir la position de redémarrage du métier à tisser (tissage) de telle sorte que le ros modifié 6 ne soit pas obligé de passer par la position de tassement P.
Lorsqu'on déplace le ros modifié 6 jusqu'à la position de redémarrage de tissage représentée en figure 18, le moteur M du métier à tisser, le moteur d'alimentation 1 et le moteur d'enroulement 18 entament leur rotation vers l'avant de manière mutuellement synchrone, comme indiqué par les courbes Dl0, Dllet D12 représentées en figure 25, ce qui permet de redémarrer la mise en oeuvre du tissage.
La trame Y2 qui doit être tassée en premier lieu après le redémarrage de la mise en oeuvre du tissage, est soumise à l'insertion de trame en une seule fois sous l'action des jets à relais éjectés par les tuyères auxiliaires d'insertion de trame 21 à 24. Les éjections de jets à relais s'effectuent conformément aux moments auxquels l'extrémité avant de la trame Y2 à insérer par le procédé en une seule fois, atteint les zones d'éjection de jets des tuyères d'entraînement d'insertion de trame 21 à 24.
Plus spécifiquement, on règle le minutage de
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l'excitation/désexcitation à relais en une seule fois de la vanne électromagnétique V, pour qu'il coïncide avec le moment auquel l'extrémité avant de la trame Y2 est supposée atteindre la zone de mise en service de la tuyère auxiliaire qui lui est associée, les jets d'air éjectés par les groupes de tuyères auxiliaires 21,24 agissant uniquement sur l'extrémité avant de la trame
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Y2.
Bien que l'on puisse effectuer l'insertion de trame en une seule fois par la mise en service simultanée de la tuyère principale d'insertion de trame 20 et des tuyères auxiliaires de trame 21 à 24, un problème se pose dans ce cas, en ce que la trame telle qu'insérée est soumise à un choc important au terme de l'insertion de la trame, lorsqu'on empêche la trame Y2 de se dérouler de la surface d'enroulement 19a à l'intervention de la broche de retenue 26a, en conséquence de quoi, la trame est susceptible de se rompre. Toutefois, on peut réduire un tel choc dans l'arrangement révélé par l'invention, en ce que les jets d'air éjectés par les tuyères auxiliaires d'insertion de trame 21 à 24 agissent uniquement sur l'extrémité avant de la trame en cours d'insertion, comme décrit ci-dessus.
Ci-après, on décrira une modification de la quatrième forme de réalisation en se référant à la figure 26. Lorsqu'a lieu une défaillance quant à l'insertion de trame, on arrête les moteurs M, 1 et 18 de manière mutuellement synchrone, comme indiqué par les courbes Dl, D2 et D3, faisant ainsi en sorte que le ros modifié 6 s'arrête à une position située immédiatement avant la position de tassement. Après l'arrêt du métier à tisser, l'ordinateur principal de commande Co donne l'ordre au moteur d'alimentation 1 d'effectuer une rotation lente vers l'avant avec une valeur prédéterminée Q+ réglée par l'intermédiaire de l'unité d'entrée 31, comme indiqué par la courbe D4 représentée en figure 26.
En même temps, l'ordinateur Co donne ordre au moteur d'enroulement 18 de tourner lentement en direction avant avec une valeur prédéterminée R+ réglée à l'intervention de l'unité d'entrée 31, comme indiqué par une courbe D5 représentée en figure 26. En d'autres termes, avant de
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procéder à la rotation lente du moteur M du métier à tisser dans le sens inverse avec une valeur prédéterminée pour le traitement d'élimination de défaillance quant à l'insertion de trame, le moteur d'alimentation l effectue une rotation lente vers l'avant avec une valeur prédéterminée Q+ et le moteur d'enroulement 18 effectue une rotation lente vers l'avant avec la valeur prédéterminée R+, respectivement.
Du fait de ces rotations lentes des moteurs 1 et 18 vers l'avant, les chaînes T sont alimentées avec une valeur ou sur une longueur e prédéterminée, tandis que l'étoffe W s'enroule lentement avec la valeur prédéterminée (longueur) e.
En conséquence, le moteur M du métier à tisser tourne lentement en direction inverse (vers l'arrière), comme indiqué par une courbe D6 en figure 26, de telle sorte que le métier à tisser effectue ainsi une lente révolution à raison d'une rotation et demie pour atteindre la position où l'on obtient l'ouverture maximale entre les chaînes T. A ce moment, le ros modifié 6 se déplace depuis une position d'arrêt indiquée par une ligne en trait plein en figure 20 jusqu'à la position la plus rétractée indiquée par une ligne en pointillé, pour permettre aux chaînes T de former entre elles l'écartement d'ouverture maximal.
Ainsi, la chaîne Yl souffrant de défaillance sur la façure W1 se libère de l'action de serrage des chaînes T, ce qui permet d'effectuer le traitement destiné à remédier ou à éliminer la défaillance quant à l'insertion de trame. Soit dit en passant, le moteur d'alimentation 1 et le moteur d'enroulement 18 tournent lentement en direction inverse de manière synchrone avec la rotation lente du moteur M du métier à tisser en sens inverse, comme indiqué par les courbes D7 et
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D8.
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Après avoir établi l'ouverture maximale, le moteur d'alimentation 1 tourne lentement en direction inverse avec une valeur prédéterminée Q-, comme indiqué par une courbe Dg en figure 26, le moteur d'enroulement 18 tournant lentement en direction inverse avec une valeur prédéterminée R-, de manière synchrone avec le moteur d'alimentation 1, comme indiqué par une courbe Di0 (en figure 26). En conséquence, les chaînes T se retirent lentement vers l'arrière avec une valeur prédéterminée (longueur) e, l'étoffe W étant lentement enroulée avec la valeur prédéterminée e, ce qui donne lieu au fait que la façure Wl reprend sa position normale P.
De cette manière, à l'ordinateur principal de commande Co, on attribue une première fonction de commande d'entraînement destinée à entraîner un moyen de déplacement de façure constitué par les moteurs 1 et 18 afin de déplacer au préalable la façure Wl avec la valeur ou sur la distance prédéterminée e depuis la position normale P en direction de l'étoffe W, avant de procéder à la rotation lente dans le sens inverse pour pouvoir effectuer le traitement consistant à éliminer la défaillance quant à l'insertion de trame, ainsi qu'une seconde fonction de commande d'entraînement destinée à faire en sorte que la façure W1 reprenne sa position normale au terme de la rotation lente en sens inverse.
Une fois que la façure W1 a repris sa position normale P, on retire la trame Y1 souffrant de défaillance, après quoi, on met en oeuvre le traitement consistant à insérer en une seule fois une nouvelle trame Y2 et à redémarrer la mise en oeuvre du tissage, comme c'est le cas dans la forme de réalisation précédente.
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Comme décrit précédemment conjointement avec la forme de réalisation précédente, au cours de la révolution lente du métier à tisser en sens inverse à raison d'une rotation et demie pour l'élimination de la défaillance quant à l'insertion de trame, le ros modifié 6 se déplace depuis la position d'arrêt indiquée par une ligne en trait plein en figure 20 jusqu'à la position la plus rétractée indiquée par la ligne en pointillé, tout en passant par la position normale (position de tassement) P. En conséquence, si la façure Wl se trouve à la position de tassement P, elle sera tassée par le ros modifié 6.
Toutefois, étant donné qu'on a retiré la façure W en direction de l'étoffe W à partir de la position de tassement P, avant de procéder à la rotation lente du métier à tisser en sens inverse pour le traitement de l'élimination de la défaillance quant à l'insertion de trame, comme décrit ci-dessus, la façure W ne sera jamais tassée par le ros modifié 6.
En conséquence, les trames Y3, Y4, ainsi que d'autres insérées avant la trame Yl sont protégées contre le déplacement en direction de l'épaisseur de l'étoffe W, faisant en sorte que l'on n'obtienne pas de coussin en sergé imputable au déplacement de ces trames Yg, Y. Ainsi, conformément à la présente forme de réalisation, on peut empêcher la génération du coussin en sergé plus positivement que dans le cas de la forme de réalisation précédente.
Les enseignements de la présente invention mis en oeuvre dans la quatrième forme de réalisation et dans la modification de cette dernière, peuvent s'appliquer à l'appareil d'insertion de trame dans lequel on dispose plusieurs détecteurs 36 de passage de fin de trame, le long d'une voie où défile ou vole la trame, comme représenté en figure 22.
Comme autres
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formes de réalisation modifiées de l'invention, il est possible de commander la désexcitation du solénoïde électromagnétique 26 à l'aide d'un minutage prédéterminé, au lieu d'utiliser le signal de détection de déroulement de trame ou d'effectuer la commande d'excitation/désexcitation à relais en une seule fois conformément au signal de détection de déroulement de trame, à la place de la commande de minutage ou encore permettre de retirer manuellement la trame Yl souffrant de défaillance à l'écart de la façure Wl.