FR2548162A1 - Procede et appareil pour former et manipuler des piles de matiere en feuille - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN PROCEDE ET UN APPAREIL POUR FORMER ET MANIPULER DES PILES DE FEUILLES RECTANGULAIRES TELLES QUE DES SERVIETTES PLIEES EN C. LES PILES FORMEES 27 QUI SONT ENTRAINEES A UNE PREMIERE VITESSE SUIVANT UN PREMIER TRAJET PAR UN TRANSPORTEUR 23 AVEC LEUR LONGUEUR PARALLELE AU SENS DE DEPLACEMENT DU TRANSPORTEUR SONT SAISIES PAR UN DISPOSITIF DE TRANSFERT ROTATIF 18 ET DEPLACEES PAR CE DERNIER SUIVANT UN ARC DE CERCLE, TOUT EN ETANT MAINTENUES DANS LA MEME ORIENTATION, JUSQU'A UN SECOND TRAJET 20 OU ELLES SONT REPRISES, AVEC LEUR LONGUEUR TRANSVERSALE AU SECOND TRAJET, PAR UN SYTEME DE COURROIES 41 QUI LES RALENTIT A UNE SECONDE VITESSE INFERIEURE A LA PREMIERE. AVANTAGEUSEMENT, L'INSTALLATION COMPORTE AU MOINS DEUX DISPOSITIFS DE TRANSFERT DONT CHACUN TRANSFERE A UN SECOND TRAJET RESPECTIF UNE PARTIE DES PILES.

Description

Cette invention se rapporte à un procédé et à un appareil pour former et

manipuler des piles de matière en feuille, en particulier, des objets, tels que des serviettes (pliées ou non), des mouchoirs en papier, des feuilles non tissées imprégnées et d'autres feuilles relativement peu résistantes qui sont normalement ou avantageusement

fournies sous la forme d'une pile rectangulaire.

La technique de la manipulation et de l'emballage d'objets, tels que des piles de serviettes, ne s'est pas 10 développée d'une manière harmonieuse en ce qui concerne l'ensemble des principaux éléments d'une chaîne de fabrication Par exemple une chaîne typique part d'un dévidoir, qui est capable de fonctionner à des vitesses de l'ordre de 900 à 1200 m à la minute Ensuite, la bande déroulée entre dans une gaufreuse La gaufreuse est une machine encore plus onéreuse que le dévidoir et on peut la faire fonctionner sans difficulté à des vitesses supérieures à 600 m/mn Ensuite, la bande peut être refendue en bandes plus étroites, opération qui n'est l'objet d'aucune limi20 tation de vitesse Les bandes sont, ensuite, superposées (voir par exemple la demande de brevet US N 77 298 dépo6 ée le 20 Septembre 1979, au nom de Bradley cédée à la Demanderesse) pour se déplacer à angle droit afin de passer dans une coupeuse rotative qui fonctionne également sans 25 limitation de vitesse Cependant, les piles de matière en

feuille ainsi formées sont ensuite transférées à un équipement de mise en boites et les systèmes distributeurs de la technique actuelle sont soumis à une limitation de vitesse de l'ordre de 150 à 230 m/mn Ainsi, il y a une quan30 tité importante d'équipement qui est considérablement sousutilisée.

Il en résulte que de nombreux fabricants de matière en feuille peu résistante par exemple de matière non-tissée imprégnée ont renoncé aux avantages des pi35 les rectangulaires et ont, à la place, rembobiné la matière en feuille en rouleaux cylindriques De tels rouleaux sont inefficaces du point de vue de l'emballage du fait que la plupart des emballages sont effectués dans des boites rectangulaires de sorte qu'il y a une perte d'espace importan5 te Cependant, cette solution est actuellement justifiée du fait que l'équipement de rembobinage peut fonctionner à des vitesses bien supérieures à 600 m/mn de sorte qu'on évite la sous-utilisation ci-dessus mentionnée, mais au

prix de la mise sur le marché d'un produit moils efficace. 10 Ainsi, la technique antérieure était acculée à deux solutions indésirables et ce problème a été résolu par la présente invention.

L'invention résoud ce dilemne ( 1) en faisant fonctionner les principaux éléments onéreux, a savoir, le 15 dévidoir, la gaufreuse, etc àa une vitesse proche de leur vitesse normale dans un premier trajet lineaire puis ( 2) en transférant les piles rectangulaires de matière en feuille

a un second trajet linéaire dans laquelle elles se déplacent a une vitesse bien inférieure compatible avec les li20 Citations de l'équipement distributeur et emballeur actuel.

On obtient ce résultat en utilisant un nouvel agencement original d'éléments de machine qui fonctionnent suivant une

séquence d'étapes nouvelle et originale.

Conformément au mode de réalisation préféré de 25 l'invention, on obtient ce résultat en formant des piles de feuilles rectangulaires superposées à une vitesse prédéterminée puis en faisant avancer les piles suivant un premier trajet linéaire a des vitesses qui sont au moins égales a la vitesse prédéterminée avec la grande dimension 30 de chaque feuille rectangulaire dans une pile disposée parallele au premier trajet lineaire Ensuite, les piles sont séquentiellement enlevées du premier trajet et séquentiellement transférées à un second trajet linéaire qui fait un angle avec le premier trajet linéaire, ce qui accroit

ainsi l'espace entre les piles situées dans le second tra-

jet linéaire Ensuite, les piles sont séquentiellement ralenties dans le second trajet linéaire pour réduire l'espacement entre les piles, puis elles sont entrainées suivant le second trajet linéaire à une vitesse inférieure à la vitesse prédéterminée Il en résulte une manipulation avantageuse des piles pour l'équipement d'emballage ou autre équipement qui est l'objet d'une limitation de vitesse, tandis que les piles sont traitées dans l'équipement amont sans être soumises à la même limitation de vitesse. 10 L'un des avantages important qui résultent de l'invention est le fait que l'on peut utiliser l'équipement "amont" à sa pleine capacité tout en produisant des piles à un rythme compatible avec un système de distribution et de mise en boites à vitesse limitée Bien que le concept 15 qui consiste à transférer des piles rectangulaires d'une matière en feuille d'un premier trajet à un second trajet qui fait un angle avec le premier tout en maintenant les piles dans la même orientation que celle qu'elles avaient dans le premier trajet soit connu (voir, par exemple, le 20 brevet US no 4 283 953 au nom de Spencer, cédé à la Demanderesse) on n'avait pas reconnu les avantages susceptibles d'être obtenus en ralentissant les piles dans le second trajet afin de pouvoir les manipuler d'une manière compatible avec l'équipement de distribution et d'emballage. 25 Plus particulièrement, le plus grand intervalle produit par le transfert des piles rectangulaires d'un premier trajet à un second trajet faisant un angle avec le premier sans changer l'orientation de piles n'avait pas été apprécié à sa juste valeur ni utilisé Plus spécialement, l'o30 rientation initiale des piles qui est conservée dans le second trajet est particulièrement avantageuse du fait que la pile présente un large côté contre lequel des moyens peuvent venir en appui ceci est particulièrement efficace pour éviter l'imbrication des feuilles, la déformation du paquet, le froissement des feuilles etc par rapport à ce qui se passe lorsqu'on essaie de ralentir une pile en disposant des moyens de ralentissement en butée contre son extrémité étroite Ainsi, l'étape de ralentissement dont on n'avait pas jusqu'à présent apprécié l'intérêt, non seulement permet l'utilisation avantageuse compatible de tous les principaux éléments de la chaîne mais elle le

fait d'une manière qui préserve les caractéristiques d'origine des piles formées sur la chaine.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre don10 née à titre d'exemple non limitatif et en regard des dessins annexés sur lesquels:

la Fig 1 est une vue schématique en plan d'une chaîne de fabrication utilisant deux dispositifs de transfert selon l'invention et déchargeant les produits 15 dans des directions opposées; la Fig la est une vue en plan d'une installation-semblable à celle de la Fig 1 dans laquelle deux dispositifs de l'invention fonctionnent pour distribuer les produits à angle droit de la chaîne de fabrication 20 et en deux trajets parallèles; la Fig 2 est une vue partielle en perspective d'un dispositif de transfert conçu conformément aux enseignements de l'invention; la Fig 3 est une vue en plan d'un appareil 25 construit conformément à l'invention et représentant les moyens d'emprisonnement d'entrée et de déchargement; la Fig 4 est une vue en élévation latérale, prise suivant la ligne segmentée 4-4 de la Fig 3; la Fig 5 est une vue en élévation latérale, 30 à plus grande échelle, du dispositif de préhension à la position d'amenée du produit et au début du transfert; et la Fig 6 est une vue semblable à la Fig 5

montrant le dispositif de préhension lorsqu'il relâche le produit en le laissant sous la commande des moyens trans35 porteurs de déchargement.

On se référera maintenant aux dessins et tout d'abord à la Fig 1, sur laquelle on a représenté un agencement schématique des éléments d'une machine pour la production de feuilles empilées Dans cet exemple, le produit est tout d'abord plié en deux puis les côtés sont repliés sous la forme familière de la serviette industrielle pliée en C La chaine, désignée par la référence générale 10, comporte un dévidoir Il de quatre largeurs ou davantage sur lequel une bobine mère est montée de façon à pouvoir 10 être dévidée La bande dévidée traverse une gaufreuse 12 puis est introduite dans un dispositif de refendage et de

pliage 13 On trouvera une description plus détaillée de

cet agencement dans la demande de brevet US N O 77298 précitée au nom de Bradley.

La chaine ou installation 10 produit un train continu de quatre rubans 14 Chacun de ces rubans est préplié sous une configuration en C et le train entre dans un

dispositif de sectionnement 15 sous forme de rubans continus.

Après sectionnement, les sous-piles individuelles sont accélérées par un système de courroies(non représenté) pour créer un léger intervalle G entre les sous-piles adjacentes 16, 17 Apres avoir été formées par le sectionnement, les sous-piles sont sous le contrôle de moyens 25 d'emprisonnement sous pression supérieurs et inférieurs ( 24, 25, Fig 2) avant d'entrer dans les dispositifs de transfert désignés par la référence générale 18 Les intervalles G entre les produits consécutifs permettent aux mécanismes de transfert 18 d'enlever le produit entre les 30 moyens d'emprisonnement dans une direction qui fait un angle avec la direction d'amenée la direction d'amenée

étant indiquée par la flèche 19.

Dans l'installation de la Fig 1, deux dispositifs de transfert 18 et 18 ' sont utilisés pour diviser le 35 courant de façon qu'un objet sur deux soit distribué dans la direction de la flèche 20 et les autres dans la direction de la flèche 20 ' Bien que les objets 21 et 21 ' (respectivemient dans le trajet 20 et dans le trajet 20 ') se dépla cent maintenant à angle droit (comme représenté) de la di5 rection d'amenée initiale, ils conservent une attitude dans laquelle ils sont orientés dans la même direction par rapport au bâti de la machine, c'est-à-dire par rapport au trajet d'amenée 19 Cependant, l'intervalle entre les produits 21, 22 a été considérablement accru par le déplace10 mrient dans le dispositif de transfert 18 ou 18 ' Comme mentionné ci-dessus, un type d'appareil pour produire un tel espacement et une telle orientation a été décrit dans le

brevet US N 4 283 973 au nom de Spencer, cédé à la Demanderesse.

Sur la Fig la, on a représenté une chaîne de fabrication, désignée par la référence générale 110, qui est essentiellement semblable a celle représentée sur la Fig 1 Dans cette installation également, une coupeuse découpe le ruban continu 114 en objets 116, 117 sépa20 rés par des intervalles G Cependant, dans ce cas, les dispositifs de transfert 118 et 118 ' sont disposés du même côté du trajet d'amenée, désigné par la référence 119,

et ils fonctionnent pour décharger les objets alternés 121 et 121 ' en deux trains disposés côte à côte orientés dans 25 la même direction, comme indiqué par les flèches 120 et 120 '.

Sur les Fig 2 à 4 auxquelles on se référera maintenant, la référence générale 23 désigne un transporteur d'amenée qui, comme les autres éléments de la machine 30 que l'on décrira ci-après, est porté de manière appropriée par un bâti F représenté uniquement sous une forme partielle dans la partie inférieure droite de la Fig 4 Le transporteur d'amenée 23 comporte une courroie sans fin supérieure 24 et une courroie sans fin inférieure 25 con35 venablement entrainées autour de poulies, telles que les poulies 26, de façon à emprisonner entre elles des piles de matière en feuille, telles que les piles 27 voir en particulier les Fig 2 et 4 La pile 27 est relativement allongée et est orientée avec sa grande dimension pa5 rallèle à la direction de déplacement du transporteur d'amenée 23 qui définit ainsi un premier trajet pour faire avancer les piles séquentiellement c'est-à-dire en

une série continue.

Pour effectuer le transfert à 90 représenté sur 10 la Fig 1, le mécanisme de transfert désigné par la référence générale 18 (voir la Fig 2) utilise un engrenage planétaire composé d'un train d'engrenages 28, 29 et 30 pour maintenir des organes 31, 32, 33 de préhension de pile, (toujours comme représenté sur la Fig 2) dans une orien15 tation parallèle à la direction des piles arrivantes, telle qu'indiquée par des flèches sur les Fig 2 et 3 la flèche étant désignée par la référence 19 sur la Fig 3 Cette orientation ou attitude parallèle à la longueur du premier trajet linéaire, défini par la flèche 19, est con20 servée sur la totalité du trajet 34 en arc de cercle suivant lequel les dispositifs de préhension 31, 32 et 33 se déplacent Un second transfert se produit, dans l'exemple donné à titre d'illustration, à la fin du déplacement de

suivant le trajet 34 en arc de cercle, et à l'emplace25 ment indiqué par la ligne 35 sur la Fig 3.

Lorsqu'une pile arrivante 27 (voir la Fig 3) atteint le premier point de transfert (à l'emplacement indiqué par la ligne de coupe 4-4 de la Fig 3) les organes de préhension 31, 32, 33 sont actionnés par une came pour 30 serrer la partie marginale longitudinale de la pile 27, comme représenté sur la Fig 2 Cette partie marginale est la partie qui s'étend au-delà des courroies 24 et 25 Lorsque les organes de préhension tournent dans le sens des aiguilles d'une montre en considérant la Fig 3, ces or35 ganes de préhension 31, 32, 33 se déplacent suivant des

trajets circulaires parallèles en passant entre des plaques 36 et 37 (comparer entre elles les Fig 3 et 4).

Par exemple, l'organe de préhension 31 se déplace suivant le trajet bordé par le bord incurvé 37 a (voir 5 les Fig 2 et 3) de la plaque fixe 37 La plaque supérieure 36 n'a pas été représentée sur les Fig 2 et 3 pour plus de clarté, cependant des fentes appropriées 38 et 39 permettent le passage de la partie supérieure des organes de préhension 32, 33 (voir la Fig 5) et des fentes linéaires 10 formées au-dessous des courroies 41 permettent le passage de pattes d'alignement 40 et 40 ' représentées sur les Fig. 2 et 4 D'autres moyens, tels que des balais, pourraient être utilisés à la place de la plaque 36 L'organe de préhension 32 (celui des trois organes de préhension repré15 senté qui est situé au milieu) se déplace dans la fente 38 (voir à nouveau les Fig 2 et 3) formée dans les plaques supérieure et inférieure 36 et 37 Enfin l'organe de préhension 33 se déplace dans l'autre fente 39 formée dans les plaques 36 et 37 Les plaques supérieure et inférieure 20 36 et 37 fournissent un support continu à la pile fragile qu'elles emprisonnent pendant qu'elle se déplace suivant

le trajet en arc de cercle.

Au moment o la pile serrée 27 atteint la ligne (voir la Fig 3) elle vient en butée contre un jeu de pattes de positionnement ou de ralentissement 40 (voir la Fig 4) et les organes de préhension 31, 32, 33 sont actionnés par une came pour relâcher la pile 27 Un autre

jeu de pattes d'alignement 40 ', qui est le pendant du premier jeu, peut être vu sur les Fig 2 et 4 Ces pattes sont 30 formées en tant que partie d'un système de courroies supérieur 41 (deux courroies disposées côte à côte peuvent étre vues sur les Fig 2 et 3) Les courroies du système 41 se déplacent plus lentement que la pile 27 et, par conséquent, elles la ralentissent.

Exempl e Pour illustrer la mise en oeuvre avantageuse de l'invention, on supposera que des serviettes pliées en C formées en piles mesurant 27,94 cm de long sur 10,16 cm de large sont entraînées par le transporteur d'amenée 23 avec des espacements ou intervalles entre les piles de 2,54 cm Il en résulte une distance de centre à centre entre les piles qui se suivent de 30,48 cm Une vitesse de fonctionnement typique du transporteur d'amenée 23 est 10 de 457,2 m/mn Ceci permet une vitesse de fonctionnement des éléments amont de 419,1 m/mn à savoir 11/12 éme de 457, 2 Comme précédemment indiqué, il est de pratique courante de faire fonctionner le transporteur 23 légèrement plus rapidement que les éléments amont (le dévidoir 15 11, la gaufreuse 12, etc) de façon à former un petit

intervalle entre les piles successives 27.

La même distance de 30,48 cm de centre à centre est maintenue après que les piles ont été déplacées en rotation dans le second trajet linéaire (à 90 , comme re20 présenté) Maintenant, cependant, l'espacement entre les piles est de 20,32 cm (comparer l'intervalle G des Fig 2

et 3 avec celui désigné G' sur la Fig 4).

Dans l'exemple représenté à titre d'illustration, le système de courroies 41 fonctionne à 304,8 m/mn, ré25 duisant ainsi la vitesse aux deux tiers de celle du transporteur d'amenée 23 Comme on le décrira ci-après, l'installation comporte un second système de courroies de ralentissement qui fonctionne à une vitesse de 152,4 m/mn ce système étant représenté dans la partie gauche des Fig 3 et 4 de sorte que l'invention rend maintenant possible de faire fonctionner les éléments amont à 419,1 m/mn

tandis que les éléments distributeurs et emballeurs fonctionnent à 152,4 m/mn.

Détails du transfert Chaque pile est continuellement maintenue sur le dessus et le dessous ce qui constitue une protection efficace contre l'effet des turbulences c'est-a-dire la tendance des feuilles d'une pile en déplacement à se détacher ou au moins a se décaler sous l'effet du déplacement de la pile dans l'air Au début, les piles 27 sont emprisonnées entre les courroies supérieure et inférieure 24 et 25 Cet emprisonnement est utile même lorsque les organes de préhension 31, 32, 33 saisissent la pile et commencent a la déplacer suivant un trajet en arc de cercle jus10 qu'au second trajet linéaire La pile reste intacte même lorsqu'elle est formée de serviettes pliées en C les plus malcommodes Dans un tel cas, les organes de préhension, 31, 32, 33 qui serrent la pile en travers de l'un de ses côtés verticaux ne sont en appui que sur l'un des deux plis du C Cependant, le coefficient de frottement entre le pli du C non serré et la couche sousjacente de serviettes est suffisamment supérieur au coefficient de frottement entre le pli du C non serré et la courroie 24 pour que la pile reste intacte et non déformée En d'autres ter20 mes, le pli du C non serré n'a aucune tendance a se déplier tant que la surface contre laquelle il est en appui est lisse Cet "emprisonnement" se poursuit encore dans la partie suivante du transfert, dans laquelle les plaques supérieure et inférieure 36 et 37 ont des surfaces lisses 25 qui font face aux couches supérieure et inférieure de la pile Du fait que les plaques supérieure et inférieure sont lisses, elles n'opposent aucune force de retenue à la pile pendant que cette dernière est entrainée par le système de courroies supérieur 41 Ceci assure une reprise sans &-coup par le système de courroies supérieur 41 lorsque les organes de préhension 31, 33, 32 sont desserrés Le système de courroies supérieur 41 ne s'étend que sur une longueur relativement courte dans la direction du second trajet linéaire, les courroies portant les pattes de ralen35 tissement 40, 40 ' passant autour de poulies 42 et 43, (voir la partie supérieure droite de la Fig 4) Jusqu'a l'étape ll suivante de réduction de vitesse, les piles sont sous la commande et l'influence de courroies de reprise supérieures 44 (voir les Fig 3 et 4) Cependant, les piles restent emprisonnées entre les plaques supérieure et inférieure 36 et 37. Comme on peut le voir sur la Fig 4, dans la partie d'extrême gauche de la Fig 2, la partie du second trajet linéaire contrôlée par le système de courroies supérieur 44 est inclinée légèrement vers le haut pour 10 permettre au mécanisme de préhension de s'éloigner sans entrave Les courroies 44 sont montées autour des poulies 44 a et 44 b (voir la Fig 4) qui sont à la même hauteur Les courroies 44 sont, en outre, portées par une autre poulie 44 c qui est à une plus grande hauteur comme représenté 15 sur la Fig 4 à laquelle on continuera de se référer De la même manière, les plaques 36 et 37 sont inclinées vers le haut, par exemple, comme indiqué en 37 b Les fentes 38 et 39 se terminent immédiatement avant l'extrémité aval de la partie inclinée 37 b comme on peut le voir en exami20 nant la Fig 3 Ceci est suffisant pour que les organes

de préhension puissent les quitter et se déplacer au-dessous de la partie inclinée 37 b de la plaque inférieure 37.

A la fin de la partie inclinée, une plaque d'éjection 45 assure la continuité de l'emprisonnement de la 25 pile pendant que celle-ci se déplace vers l'avant et est emprisonnée entre un autre système de courroie, désigné

par la référence générale 46, constitué par une paire de courroies supérieures 47 et une paire de courroies inférieures 48.

A ce point, la pile entre dans un autre système

de ralentissement de vitesse désigné par la référence générale 49 qui comporte deux courroies supérieures 50 équipées de pattes 51 (voir la Fig 4) fonctionnant en combinaison avec une plaque inférieure 52.

La pile sort du système de ralentissement 49 du second étage puis est transportée jusqu'à des moyens d'empilage aval désignés par la référence générale 53 au moyen d'un système de courroies, désigné par la référence générale 54 (deux paires de courroies supérieures et inférieu5 res) et d'un autre système de courroies, désigné par la référence générale 55, qui fonctionne en combinaison avec

une plaque inférieure 56.

Dispositif d'entrainement planétaire Nous référant maintenant à la partie droite de 10 la Fig 4, on peut voir que le bâti F comporte un boitier 57 de roulement qui porte à rotation l'arbre d'entrainement

principal 58 Pour la commodité de l'illustration, on n'a pas représenté les moyens servant à entrainer l'arbre 58.

L'arbre 58 porte une plaque supérieure 59 et une plaque inférieure 60 qui tournent avec lui Le pignon planétaire central 28 du dispositif d'entrainement planétaire est également fixé au boitier 57 Les plaques supérieure et inférieure 59 et 60 (comme on peut le voir en considérant les Fig 2 et 3) constituent, en réalité, un plateau rota20 tif à trois branches et elles portent les divers autres pignons du train planétaire Comme on peut le voir plus clairement dans la partie droite de la Fig 4, le pignon intermédiaire 29 est porté entre les plaques 59 et 60 par des roulements appropriés 61 et 62 De la même manière, le 25 pignon planétaire extérieur 30 est monté entre des roulements 63 et 64 L'arbre 65 portant le pignon 30 s'étend à travers la plaque supérieure 59 et porte une superstructure

désignée par la référence générale 66 (représentée en plus de détails sur les Fig 5 et 6) laquelle porte à son tour 30 les organes de préhension 31, 32 et 33.

Comme représenté sur la Fig 3, les organes de préhension 31, 32, 33 restent dans la même attitude par rapport au premier trajet linéaire 19 pendant toute leur rotation comme on peut le voir si l'on considère les 35 positions 31 ', 32 ' et 33 ' (environ à la position à sept heures sur la Fig 3) Le premier transfert sur la Fig 3 se produit à ce qu'on peut considérer comme étant la position à 3 heures Superstructure portant lesorganes de préhension La Fig 5 est une vue à plus grande échelle du mécanisme d'actionnement des organes de préhension représenté à la position d'amenée, c'est-à-dire à l'instant o ils serrent la pile 27 pour commencer son transfert suivant un arc de cercle en la maintenant dans son orientation On comprendra que le mécanisme de préhension, c'est- à-dire la superstructure désignée par la référence 66, ne tourne pas autour de son axe par rapport au bâti F de la machine mais qu'une came circulaire 67 (portée par la surface supérieure

de la plaque supérieure 59) tourne par rapport au bâti de 15 la machine lorsque le dispositif de transfert 18 tourne.

Par conséquent, il se produit un mouvement relatif entre un galet 68 suiveur de came et la surface de came 67 Ce mouvement commande le mouvement ascendant et descendant du bras supérieur mobile 69 de l'organe de préhension 32, le bras ou mâchoire inférieur 70 étant fixe dans une direction verticale. Le bras ou mâchoire inférieur 70 est rigidement fixé à un manchon 71 lequel est, à son tour, porté par un organe support 72 fixé au planétaire extérieur 30 au moyen 25 de l'arbre 63 Le manchon 71 porte également à coulissement une tige 73 qui porte le bras ou mâchoire supérieur 68 et qui porte à son extrémité inférieure une équerre 74 chargée par ressort sur laquelle le galet 68 suiveur de came est

monté à rotation.

Comme on le comprendra à l'examen de la partie inférieure droite de la Fig 2, le galet 68 suiveur de came vient juste de franchir la came 67 et est ainsi dans son mode de serrage ou de "préhension" La came 67 n'est utilisée que pour soulever la mâchoire supérieure 69 afin de permettre à l'organe de préhension 32 de se placer de part et d'autre de la pile Une fois que les mâchoires supérieure et inférieure 69 et 70 sont en place pour serrer la pile 27, la came 67 se termine, c'est-a-dire qu'elle n'a pas de longueur appréciable, et la tige 73 descend sous I'action du ressort qui agit sur l'équerre 74 chargée par ressort Ainsi, la came 67 ne remplit que la fonction

d'ouvrir l'organe de préhension 32 à l'instant o l'organe de préhension 532 s'engage sur la pile 27.

plus loin, une seconde came 67 ' vient en ap10 pui contre l'organe 68 suiveur de came pour soulever la machoire supérieure 69 jusqu'à la position 69 ' représentée sur la Fig 6 et, après ralentissement de la pile, la mâchoire 69 retombe pour pouvoir passer au-dessous de la

plaque inclinée 37 b.

Fonctionnement Une bobine mère de papier ou autre matière en feuille est dévidee du dévidoir 11 de la Fig 1 et la bande, après avoir traversé une gaufreuse 12, est ensuite refendue et pliée par la coupeuse-plieuse 13 Il est ainsi 20 formé un certain nombre de plis superposés de matière en feuille dont le nombre dépend de la largeur de la bobine

mère montée dans le dévidoir ll.

Les plis continus superposés sont ensuite sectionnés transversalement par un dispositif de sectionne25 ment 15 et introduits dans un transporteur accélérateur, tel que le transporteur 23 de la Fig 2 Ceci a pour effet de produire un petit espacement ou intervalle G entre les piles successives Les courroies 24 et 25 du transporteur accélérateur 23 sont légèrement plus étroites que les 30 piles 27 de sorte que celles-ci présentent une partie de bord débordante qui peut être saisie par les organes de préhension 31, 32, 33 (comme représenté sur la Fig 2 à laquelle on continuera de se référer) Cette action de préhension est représentee sur la Fig 5 pour l'organe de 35 préhension 32 La préhension ou serrage est effectué par la coopération de la mâchoire supérieure 69 et de la mâchoire inférieure 70 La mâchoire supérieure 69 est verticalement mobile et est déplacée hors de la position de serrage lorsque le galet 68 suiveur de came passe sur la came 67 du mécanisme de transfert 18 Comme on peut le voir en examinant la Fig 5, la came 67 vient juste de franchir le galet 68 suiveur de came de sorte que la mâchoire supérieure 69 est dans sa position basse de serrage

ou de préhension.

l O Les trois organes de préhension 31, 32, 33 font partie d'un plateau tournant et ils déplacent alors la pile maintenant serrée sur une orbite de 90 pendant que la pile est emprisonnée entre la plaque supérieure 36 (non représentée) et la plaque inférieure 37 voir la 15 Fig 4 Les plaques36 et 37 comportent des fentes 38 et 39 pour permettre le passage à travers elles des organes de préhension 32 et 33 Comme on peut le voir sur la Fig 3, l'organe de préhension 31 passe le long du bord incurvé

37 a des plaques.

Lorsque la pile atteint la position désignée 35 sur la Fig 3, les organes de préhension relâchent la pile en se déplaçant dans la configuration représentée sur la Fig 6 A ce moment, le galet 68 suiveur de came a été soulevé en venant en appui contre la came 67 ' de façon à 25 soulever la mâchoire supérieure à la position désignée par la référence 69 ' sur la Fig 6 En même temps que les mâchoires relâchent la pile 27, le système de courroies supérieur 41 vient en appui contre elle (voir en particulier la Fig 2) Ce système de courroies est équipé de pat30 tes de ralentissement ou d'alignement 40 et 40 ' Le système de courroies de ralentissement 41 fonctionne à une vitesse nettement inférieure à celle du transporteur d'amenée 23 et produit un ralentissement du produit qui est transféré du premier trajet linéaire défini par le trans35 porteur d'amenée 23 au second trajet linéaire défini, en

partie, par le système de courroies de ralentissement 41.

Plus particulièrement, dans l'exemple représenté, le second trajet linéaire est indiqué par une flèche 20 sur les

Fig 2 et 3.

La pile, comme on peut le voir en examinant la Fig 1, est orientée de la même manière dans le second trajet qu'elle l'était dans le premier trajet considérée par rapport au bâti de la mâchoire En d'autres termes, la pile n'a pas pivoté autour de son propre centre lorsqu'el10 le a franchi l'arc de 90 représenté Ceci a pour effet de produire un espacement ou intervalle G' considérablement

plus grand entre les piles successives dans le second trajet.

Dans une application de l'invention, le transpor15 teur d'amenée 23 fonctionne à 457,2 m/mn avec des piles de

serviettes de 27,94 cm de long espacées de centre à centre de 30,48 cm, c'est-à-dire avec un intervalle G de 2,54 cm.

Avec une largeur de la pile de 10,16 cm et une vitesse du système de courroies de ralentissement 41 de 304,8 m/mn l'espacement de centre à centre est à nouveau de 30,48 cm

mais l'intervalle est maintenant de 20,32 cm.

On peut utiliser un second système de ralentissement, comme représenté sur les Fig 3 et 4, un tel système comprenant les courroies de ralentissement 47 et les 25 autres systèmes de courroies 49 et 54.

Dans le système représenté dans lequel les piles sont alternativement transférées à des couloirs séparés, la seconde réduction de vitesse a pour effet que les piles successives sont espacées de centre à centre de 20,32 cm 30 et sont séparées par des intervalles de 10,16 cm Si désiré, on peut n'utiliser qu'un dispositif d'aiguillage 18

muni de dispositifs de préhension espacés de centre à centre de 30,48 cm pour réduire considérablement l'intervalle entre les piles successives dans un trajet de sortie à 35 un seul couloir.

Dans le mode de réalisation représenté, le mécanisme de reprise 44 (voir en particulier la Fig 4) est disposé suivant une légère pente sur l'horizontale pour permettre aux organes de préhension de passer audessous afin d'achever leur orbite planétaire après avoir relâché

la pile dans le premier mécanisme de réduction de vitesse.

Claims (12)

R E V E N D I C A T I ONS

1 Un procédé pour former et manipuler des piles de feuilles rectangulaires superposées, caractérisé en ce qu'il consiste: à former les piles ( 16, 17; 116, 117; 27) à une vitesse prédéterminée et à entrainer les piles sur un premier trajet linéaire ( 19; 119) à des vitesses qui sont au moins égales à cette vitesse prédéterminée avec la grande dimension de chaque feuille rectangulaire dans chaque pile O 10 parallèle au premier trajet linéaire; a enlever séquentiellement au moins certaines des plies du premier trajet linéaire pour transférer séquentiellement les piles enlevées à un second trajet linéaire ( 20, 20 '; 120, 120 ') qui fait un angle avec le premier tra15 jet linéaire, tout en maintenant la grande dimension de chaque feuille rectangulaire dans une pile paralléle au premier trajet linéaire pour former une succession de piles ( 21, 22, 21 ', 22 '; 121, 121 '), espacées les unes des autres, dans le second trajet linéaire; à ralentir séquentiellement chaque pile dans le second trajet linéaire pour réduire l'espacement entre les piles successives; et à entrainer ensuite la succession de piles dans ie second trajet linéaire à une seconde vitesse inférieure 25 à la vitesse prédéterminée, grâce à quoi les piles peuvent être manipulées pour être emballées dans un équipement soumis a une limitation de vitesse tout en étant formées dans un équipement qui n'est pas soumis à cette limitation de vitesse. 2 Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les piles ( 16, t 7; 116, 117) sont séquentiellement transférees à au moins deux seconds trajets linéaires ( 20, 20 '; 120, 120 '), chaque second trajet linéaire faisant un angle avec le premier trajet linéaire ( 19; 119) et 35 en ce qu'il comporte les étapes qui consistent à ralentir et entraîner les piles dans chacun des seconds trajets linéaires. 3 Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'après avoir entra né les piles ( 27) dans le second trajet ( 20) à la seconde vitesse, on ralentit à nouveau séquentiellement les piles pour réduire à nouveau l'espacement entre les piles successives et ensuite on les entraîne dans le second trajet à une vitesse inférieure

à la seconde vitesse.

4 Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque pile comporte deux côtés verticaux s'étendant longitudinalement et en ce que chaque pile est saisie en travers d'un de ces côtés, l'étape d'enlèvement comportant l'étape qui consiste à faire passer chaque pi15 le ( 27) entre des moyens ( 24, 25, 36, 37) espacés l'un de l'autre pour l'emprisonner verticalement, l'étape de ralentissement comprenant l'étape qui consiste à faire venir l'un des côtés verticaux s'étendant longitudinalement en butée contre un organe d'arrêt ( 40, 40 ') se déplaçant 20 suivant le second trajet linéaire à la seconde vitesse tout en relâchant simultanément la prise sur la pile au

moment de sa venue en butée contre l'organe d'arrêt.

Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'étape de formation comporte l'étape qui 25 consiste à plier les feuilles en C pour former des piles de serviettes pliées en C, les serviettes pliées en C ayant un plus grand coefficient de frottement entre les parties qui forment le pli en C que celui qui existe entre chaque

pile et les moyens espacés ( 24, 25, 36, 37).

6 Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que des moyens de préhension ( 31, 32, 33, 31 ', 32 ', 33 ') sont prévus pour transférer les piles ( 27) séquentiellement du premier trajet linéaire ( 19) au second trajet linéaire ( 20), les moyens de préhension serrant chaque pile séquentiellement à des emplacements espacés les uns des autres longitudinalement, les moyens de préhension se déplaçant suivant une orbite pour transférer une pile du premier trajet linéaire au second trajet linéaire et retournant ensuite au premier trajet linéaire pour sai5 sir une pile suivante, les piles situées dans le second trajet linéaire étant soulevées pendant qu'elles sont entrainées à la seconde vitesse pour permettre aux moyens

de préhension de compléter leur orbite.

7 Procédé pour transporter des piles de feuil10 les relativement longues caractérisé en ce qu'il consiste: à entrainer séquentiellement une série de ces piles ( 27) suivant un premier trajet linéaire ( 19) tandis que les piles sont emprisonnées entre des courroies supérieure ( 24) et inférieure ( 25) se déplaçant à une vitesse 15 prédéterminée avec la grande dimension des piles paralléle au premier trajet, à saisir successivement à l'aide de moyens de préhension ( 31, 32, 33, 31 ', 32 ', 33 ') certaines des piles sur l'un de leurs bords longitudinaux et à les faire tourner suivant un arc tout en maintenant l'orienta20 tion de chaque pile saisie de façon que la grande dimension de chaque pile pendant qu'elle parcourt cet arc reste parallèle au premier trajet; à un point prédéterminé ( 35) de l'arc, à relâcher successivement le serrage de chaque pile tout en em25 prisonnant chaque pile qui est relâchée entre une courroie transporteuse supérieure ( 41) et une plaque inférieure ( 37) , la courroie supérieure se déplaçant à une seconde vitesse inférieure à la vitesse prédéterminée et servant à entrainer une série des piles suivant un second trajet 30 linéaire ( 20) qui fait un angle avec le premier trajet linéaire; et À à entrainer les piles successivement suivant le second trajet linéaire tout en soulevant les piles pour permettre aux moyens de préhension de passer au-dessous

de la plaque inférieure ( 37 b) tout en poursuivant leur mouvement suivant ledit arc.

8 Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que les piles qui sont entraînées suivant le second trajet linéaire ( 20) cessent d'être emprisonnées entre les courroies supérieure ( 41) et la plaque inférieure tout en étant simultanément emprisonnées entre des systèmes de courroies ( 46) qui se déplacent à la seconde vitesse. 9 Appareil pour transporter des piles relativement allongées de matière relativement peu résistante en les gardant continuellement sous contrôle, caractérisé en l O ce qu'il comporte: un bâti (F) muni d'un premier transporteur ( 23) à courroies définissant un trajet linéaire ( 19) pour entraîner une série de piles ( 27) se déplaçant à une vitesse prédéterminée et avec la grande dimension de chaque pile orien15 tée parallèlement au premier transporteur; un plateau rotatif ( 59, 60) monté à rotation sur le bâti et équipé de plusieurs dispositifs de serrage ( 31, 32, 33, 31 ', 32 ', 33 ') régulièrement répartis autour de sa circonférence, des moyens ( 58) prévus sur le bâti pour fai20 re tourner le plateau rotatif et des moyens ( 67, 67 ') pour serrer et desserrer sélectivement les dispositifs de serrage, les dispositifs de serrage étant disposés de telle sorte sur le plateau rotatif et le plateau rotatif étant disposé de telle sorte par rapport au premier trajet li25 néaire ( 19) que les dispositifs de serrage fonctionnent pour serrer séquentiellement certaines desdites piles sur l'un de leurs bords longitudinaux et pour maintenir ces piles serrées dans la même attitude par rapport au premier trajet linéaire tout en les faisant tourner suivant un 30 arc jusqu'à un second trajet linéaire ( 20); et un second transporteur à courroies ( 41) porté par le bâti pour faire avancer la série de piles serrées

et se déplaçant suivant un second trajet linéaire ( 20) qui fait un angle avec le premier trajet linéaire à une vites35 se inférieure à la vitesse prédéterminée, les moyens ser-

vant 3 serrer et à desserrer sélectivement les dispositifs de serrage étant conçus et construits de manière a relàcher successivement les piles lorsque celles-ci entrent

en contact avec le second transporteur à courroies.

10 Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce que le second trajet ( 20) est perpendiculaire

au premier trajet ( 19) et en ce qu'une pile sur deux des piles du premier trajet est transférée au second trajet.

11 Appareil pour former et manipuler des piles 10 de feuilles rectangulaires superposées caractérisé en ce qu'il comporte: un bâti (F); des moyens associés avec le bâti (F) pour former les piles ( 27) a une vitesse prédéterminée et pour entrai15 ner les piles suivant un premier trajet linéaire ( 19) à des vitesses qui sont au moins égales a la vitesse prédéterminée avec la grande dimension de chaque feuille rectangulaire dans chaque pile parallèle au premier trajet linéaire; des moyens ( 18) montés sur le bâti pour enlever sèquentiellement certaines piles du premier trajet l-inéaire afin de transférer séquentiellement les piles enlevées 3 un second trajet linéaire ( 20) qui fait un angle avec le premier trajet linéaire tout en maintenant la grande 25 dimension de chaque feuille rectangulaire de chaque pile enlevée parallèle au premier trajet linéaire afin de former une succession de piles espacées les unes des autres dans le second trajet linéaire; des moyens ( 40, 40 ', 41) montés sur le bâti pour 30 relentir séquentiellement chaque pile située dans le second trajet linéaire afin de réduire l'espacement entre les piles successives; et

des moyens ( 44, 46) montés sur le bâti pour entrainer ensuite la succession de piles suivant le second 35 trajet linéaire à une seconde vitesse inférieure à la vi-

tesse prédéterminée, grâce à quoi les piles peuvent être manipulées pour être emballées dans un équipement soumis à une limitation de vitesse tout en étant formées dans un

équipement qui n'est pas soumis à cette limitation de vi5 tesse.

12 Appareil selon la revendication 11, caractérisé en ce que les moyens d'enlèvement comprennent un plateau rotatif ( 59, 60) portant plusieurs dispositifs de préhension ( 31, 32, 33; 31 ', 32 ', 33 ') régulièrement ré10 partis autour de sa circonférence, chaque dispositif de préhension comportant plusieurs mâchoires ( 31, 32, 33;

31 ', 32 ',33 ') agencées pour serrer certaines des piles à des points espacés suivant leur longueur, des moyens d'entrainement ( 58) pour faire tourner le plateau rotatif, ces 15 moyens comportant un train d'engrenage planétaire pour maintenir la même attitude des dispositifs de préhension tout en les faisant tourner avec le plateau rotatif, les moyens de ralentissement comportant plusieurs courroies ( 41) équipées de pattes ( 40, 40 ') espacées les unes des autres pour venir en butée contre chacune des piles enlevées lorsqu'elles entrent dans le second trajet ( 20), les

courroies étant positionnées entre les mâchoires.

13 Appareil selon la revendication 12, caractérisé en ce que les mâchoires sont normalement sollici25 tées vers une position serrée et des moyens formant came ( 67, 67 ') sont portés par le plateau rotatif pour ouvrir les mâchoires ( 31, 32, 33, 31 ', 32 ', 33 ') immédiatement avant que chacun des dispositifs de préhension s'approche

du premier trajet ( 19) et au moment o chaque pile enlevée 30 vient en butée contre les pattes des courroies.

14 Appareil selon la revendication 13, caractérisé en ce que chaque dispositif de préhension comporte

une tige ( 73) chargée par ressort portant une partie mobile ( 69) des mâchoires, la tige étant également équipée 35 d'un organe ( 68) suiveur de came agencé de façon à se dé-

placer sur le plateau rotatif, le plateau rotatif étant équipé de deux saillies ( 67, 67 ') situées dans le trajet de déplacement de l'organe suiveur de came, les saillies étant circonférentiellement espacées du même angle que les premier et second trajets ( 19, 20). Appareil selon la revendication 12, caractérisé en ce que les moyens de transfert ( 18) comprennent des plaques supérieure et inférieure ( 36, 37) s'étendant entre les premier et second trajets ( 19, 20), des fentes 10 ( 38, 39) étant formées dans les plaques pour permettre le

déplacement des mâchoires suivant un arc et d'autres ouvertures étant formées dans la plaque supérieure pour permettre aux courroies ( 41) de venir en appui contre les piles enlevées.

16 Appareil selon la revendication 15, caractérisé en ce que les plaques comportent une partie ( 37 b) inclinée vers le haut pour permettre le passage au-dessous

d'elles des mâchoires après que ces dernières ont relâché les piles enlevées.