CH663970A5 - Metier a tisser equipe d'un dispositif de commande du lancement de la trame. - Google Patents
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Description
DESCRIPTION
La présente invention a pour objet un métier à tisser comprenant des moyens de lancement d'un fil de trame le long d'un passage de trame et un dispositif de commande du lancement du fil de trame.
Une variété de dispositifs de commande de lancement de trame dans des métiers à tisser ont été proposés en vue d'atteindre un bon lancement. Un de ces dispositifs est décrit, par exemple, dans le brevet US N° 4446 893. Dans ce dispositif, un fil de trame est lancé dans la foule des fils de chaîne au moyen d'un fluide injecté par plusieurs buses. La vitesse de déplacement ou le temps mis par le fil de trame lancé pour se déplacer est mesuré en détectant le temps au bout duquel l'extrémité du fil de trame atteint le côté opposé du métier. La vitesse de rotation d'un arbre principal du métier ou la vitesse de déplacement du fil de trame sont commandées de telle manière que le temps mesuré occupe une fraction déterminée d'un cycle de tissage. Cela permet de réduire les erreurs de lancement.
Il convient de relever que, dans le but d'améliorer la qualité des vêtements tissés, il convient d'uniformiser la tension des fils de trame et la tension des fils de chaîne. Pour le fil de chaîne, cela peut être principalement réalisé au moyen d'une commande à haute performance de l'alimentation en fil de chaîne, tandis que, pour les fils de trame, cela peut être principalement atteint par une commande à haute performance du lancement.
A cet égard, le dispositif de commande du lancement de trame selon le brevet US N° 4446 893 est conçu de telle sorte qu'il rend constant le temps que met le fil de trame pour atteindre l'extrémité de son parcours, de sorte que la tension du fil de trame lancé n'est pas directement détectée. Par conséquent, si le temps de parcours est maintenu constant, la tension du fil de trame lancé varie inévitablement dans le cas où la bobine de trame est remplacée par une nouvelle bobine, la tension du fil de trame enroulé variant d'une bobine à l'autre. Il est dès lors diffìcile d'obtenir un tissu de bonne qualité en utilisant un tel dispositif conventionnel de commande du lancement de trame.
Le métier à tisser selon l'invention, tel que défini par la revendication 1, obvie à cet inconvénient.
Dans le cas d'un métier à jet de fluide, par exemple, le fluide alimentant une buse d'insertion de trame est commandé de manière à
maintenir constante la tension sur le fil de trame lancé, ce qui non seulement permet d'obtenir un tissu de haute qualité, mais élimine le risque de rupture du fil de trame.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution de l'invention.
La figure 1 est une vue en plan d'un métier selon une première forme d'exécution.
La figure 2 est une vue en plan d'une partie du métier représenté à la figure 1, montrant un dispositif d'emmagasinage de la trame.
La figure 3 est une vue en élévation de la partie représentée à la figure 2.
La figure 4 représente schématiquement une partie essentielle du métier de la figure 1, montrant un dispositif de commande du métier.
La figure 5 est un schéma bloc des circuits de commande constituant le dispositif de commande selon la figure 4.
Les figures 6 et 7 montrent les organigrammes du processus de commande du dispositif de commande de la figure 4.
La figure 8 représente schématiquement une partie essentielle d'une seconde forme d'exécution du métier selon l'invention.
La figure 9 est une vue de côté d'un dispositif d'emmagasinage de trame à tambour montrant un exemple de détecteur de tension de trame utilisable à la place du détecteur de tension de trame du métier selon la figure 1.
La figure 10 est une vue en perspective d'une partie essentielle du détecteur de tension de trame selon la figure 9.
La figure 11 est une vue de détail d'une partie essentielle de la figure 9.
La figure 12 représente schématiquement, de manière similaire à la figure 4, une troisième forme d'exécution.
La figure 13 est une vue en plan d'une partie de cette troisième forme d'exécution, similaire à la figure 2.
La figure 14 est une vue de côté de la partie représentée à la figure 13.
La figure 15 est un agrandissement de l'extrémité d'un détecteur de déroulement de trame utilisé dans le métier selon la figure 12.
La figure 16 est une vue frontale partielle d'un dispositif de stockage de trame à tambour coopérant avec le détecteur de déroulement de trame selon la figure 15.
La figure 17 est une vue partielle de côté du tambour selon la figure 16 avec le détecteur de déroulement de trame.
La figure 18 est un schéma bloc du circuit de commande constituant une partie du dispositif de commande selon la figure 12.
Les figures 19A, 19B, 20A et 20B sont des organigrammes illustrant le processus de commande du dispositif de commande selon la figure 12.
La figure 21 est une représentation graphique montrant la relation entre un signal de déroulement et le niveau d'un signal provenant du détecteur de tension de trame dans le métier selon la figure 12.
La figure 22 est une vue schématique similaire à la figure 8, illustrant une quatrième forme d'exécution.
La figure 23 est une représentation schématique similaire à la figure 4, montrant une cinquième forme d'exécution.
La figure 24 est un schéma bloc du circuit de commande de la cinquième forme d'exécution.
Les figures 25A et 25B sont des organigrammes montrant le processus de commande dans la cinquième forme d'exécution.
La figure 26 est une représentation schématique similaire à la figure 4, montrant une sixième forme d'exécution.
La figure 27 est un organigramme montrant le processus de commande conforme à cette sixième forme d'exécution.
Le métier représenté à la figure 1 est du type à jet de fluide. Il comprend des cadres 1 sur lesquels est monté rotativement un rouleau arrière 3. Les fils de chaîne 2 passent sur le rouleau 3 et s'étendent à travers deux lisses 4 et un peigne 5 pour former une duite 6 à partir de laquelle s'étend un tissu 7 sur une poitrinière 8 vers un dispositif d'enroulement non représenté. Des bobines 10A,
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ÎOB sont supportées par un support de bobine 9 fixé au cadre 1. Un fil de trame 11 tiré de la bobine 10A passe à travers un tendeur à air 12 dans lequel un courant d'air est produit dans la direction de la flèche a, et introduit ensuite par une poulie de guidage 13 dans un dispositif de stockage à tambour ou dispositif de détention 14 tel que décrit, par exemple, dans le brevet US N° 4 378 821. Le fil de trame 11 introduit dans le dispositif de stockage de trame 14 est enroulé sur le tambour de ce dispositif et passe ensuite à travers un frein de trame ou pince 15 adapté pour pincer et relâcher le fil de trame 11 dans des temps déterminés. Le fil de trame 11 passe ensuite à travers une buse d'insertion de trame 16 solidaire en oscillation du peigne 5.
Comme représenté aux figures 2 et 3, une boîte d'engrenages 20 est fixée sur des consoles 21 A, 21B solidaires du cadre 1. Un arbre rotatif creux 22 est supporté par la boîte d'engrenages 20. Cet arbre 22 est muni d'un tube de guidage 23 dirigé obliquement relativement à l'axe de cet arbre. A une extrémité de l'arbre 22 est monté un tambour rotatif 24 de telle manière qu'il peut tourner relativement à l'arbre 22. Un support d'aimants 25 est fixé à la boîte d'engrenages 20 et pourvu d'aimants (non représentés) faisant face à des aimants 26 fixés sur la face arrière du tambour 24, de telle sorte que ce tambour 24 est maintenu à l'état stationnaire même si l'arbre 22 tourne. Le tambour 24 comprend une partie tronconique d'enroulement 24A sur laquelle le fil de trame 11 introduit est enroulé et une partie de détention 24B de forme générale cylindrique sur laquelle est stocké le fil de trame 11 déplacé à partir de la partie d'enroulement 24A. Le tambour 24 présente un creux 27 à la jonction de la partie tronconique 24A et de la partie cylindrique 24B et un creux 28 dans la partie 24B. Des tiges d'engagement 29 et 30 sont montées mobiles relativement aux creux 27 et 28 de telle sorte que chacune de ces tiges pénètre dans le creux 27, respectivement 28 ou se retire de ces creux. Les tiges d'engagement 29 et 30 sont montées coulissantes dans un organe de guidage 21 et sont munies respectivement de parties rectangulaires (non référencées) auxquelles sont reliés respectivement des bras 32 et 33 capables d'osciller verticalement. Des leviers 34 et 35 sont montés rotativement sur un axe 36 et permettent de retirer les tiges d'engagement 29 et 30 de leurs creux respectifs 27 et 28 lorsqu'ils sont actionnés manuellement.
Un dispositif d'accouplement 37 est prévu pour transmettre la puissance de l'arbre principal (non représenté) du métier à la boîte d'engrenages 20. Sur une base 28 fixée elle-même au cadre 1 est fixé un frein de trame 15 consistant en une partie inférieure 15A et une partie supérieure 15B d'une pince entre lesquelles passe le fil de trame 11. L'action de pincement et de relâchement du fil de trame 11 est exécutée respectivement en appliquant la partie supérieure de la pince 15B sur la partie 15A et en les écartant au moyen d'un levier oscillant 42 monté rotativement sur un arbre fixe 41. Le mouvement oscillant du levier 42 est assuré par une came 40 fixée sur un arbre 39 entraîné par la boîte d'engrenages 20. Les références 43 et 44 désignent des guides de trame disposés en avant et en arrière du frein de trame 15.
Par cet agencement, l'arbre rotatif 22 entraîne dans sa rotation le tube de guidage 23 en synchronisme avec l'arbre principal du métier de telle sorte que le fil de trame 11 est enroulé sur la partie d'enroulement 24A du tambour 24 tandis que les tiges d'engagement 29 et 30 pénètrent et se retirent des creux 27 et 28. Plus spécifiquement, une telle opération sera décrite en considérant comme instant initial la fin d'un lancement de trame. Premièrement, lorsque le lancement de trame se termine, la tige d'engagement 30 sort du creux 28, tandis que la tige d'engagement 29 pénètre dans le creux 27, de telle sorte que le fil de trame 11 prend le plus court chemin entre la tige d'engagement 29 et le guide de trame 43. Ensuite, la tige d'engagement 29 pénètre dans le creux 28 et la tige 29 sort du creux 27, ce qui a pour effet que le fil de trame 11 enroulé sur la partie 24A du tambour se déplace sur la partie de détention 24B et qu'il est enroulé un certain nombre de fois sur cette partie (par exemple quatre fois), correspondant à la longueur du fil de trame requise pour chaque lancement. Ensuite, la tige d'engagement 29 pénètre à nouveau dans le creux 27,
séparant le fil de trame déjà enroulé du fil de trame s'enroulant ultérieurement. Lorsque arrive le moment du lancement de trame, le frein de trame 15 relâche le fil de trame 11 et la tige d'engagement 30 sort de son creux 28, le lancement de trame étant alors effectué à 5 travers la buse 13 sous l'action de l'air injecté. A cet instant, le fil de trame 11 enroulé sur la section de détention 24B est déroulé quatre fois et vient s'engager avec la tige 29 pour terminer le lancement de trame. Ensuite, le fil de trame 11 est pincé par le frein de trame 15. Le métier est pourvu d'un système de commande C pour la com-lo mande de l'air comprimé alimentant la buse principale 16 comme représenté à la figure 4. La buse principale 16 est alimentée avec de l'air comprimé d'une source à travers une vanne électrique proportionnelle 45, le réservoir d'air 46, une vanne électromagnétique 47 et une vanne mécanique 49 actionnée par une came 48. La vanne pro-i5 portionnelle 45 règle la pression de l'air provenant de la source d'air comprimé à un certain niveau en fonction d'un signal électrique. Le réservoir d'air 46 est destiné à stocker la quantité d'air nécessaire pour un lancement. La vanne électromagnétique 47 est ouverte lorsqu'un contact de préparation d'état (non représenté) du métier est 20 fermé, tandis qu'elle est fermée lorsque le métier est arrêté. La vanne mécanique 49 est ouverte durant une période de temps prédéterminée, par exemple seulement durant le temps de lancement de trame d'un cycle de tissage du métier. Les vannes 45,47 et 49 sont agencées de telle sorte que l'air comprimé peut les traverser lorsqu'elles sont 25 ouvertes. Un manomètre 50 est en outre branché entre la vanne 45 et le réservoir 46.
Le système de commande C comprend en outre un circuit de commande 51 prévu pour délivrer des signaux numériques qui sont convertis en signaux analogiques par un convertisseur D/A 52, les 30 signaux analogiques étant appliqués à la vanne proportionnelle 45. Au circuit de commande 51 sont appliqués les signaux provenant d'un détecteur de tension de trame 53, d'un codeur angulaire 55 et d'un dispositif de prépositionnement 57. Additionnellement, des signaux délivrés par un commutateur de proximité (non représenté) 35 sont également appliqués au circuit de commande 51, ce commutateur de proximité étant prévu pour délivrer un signal à chaque tour de l'arbre principal du métier. Le détecteur de tension de trame 53 est prévu pour détecter la tension du fil de trame 11 à la fin de son déplacement ou vol et il comprend une jauge de contrainte 53a, 40 comme élément capteur de tension, soudée à la paroi latérale de la tige d'engagement 29 et reliée électriquement par un conducteur 54 au circuit de commande 51. La jauge de contrainte 53a est située de manière à capter la déflexion de la tige d'engagement 29 lorsque le fil de trame 11 est en appui contre cette tige 29. Le détecteur de tension 45 de trame 53 peut comprendre un élément capteur de tension du type piézo-électrique à la place de la jauge de contrainte. Le codeur angulaire 55 est placé en face d'un disque rotatif 56 tournant à une vitesse synchronisée avec celle de l'arbre principal du métier et présentant 360 dents sur sa circonférence. Le capteur angulaire 55 est prévu 50 pour détecter le passage de chaque dent du disque 56 et détecter ainsi l'angle de rotation de l'arbre principal du métier, qui sera désigné plus loin «angle de l'arbre principal», chaque dent correspondant à 1°, le signal correspondant à 0° étant délivré après le signal correspondant à 359°. Le dispositif de prépositionnement 57 55 est prévu pour prépositionner les informations désirées pour le circuit de commande 51. Il comprend un commutateur binaire 57a au moyen duquel une introduction hexadécimale est possible, et trois commutateurs décimaux 57b et autres éléments semblables.
Un dispositif d'affichage 58 est prévu pour afficher l'angle de 60 l'arbre principal lorsque la tension du fil de trame 11 à la fin de son vol a été détectée. Le dispositif d'affichage 58 comprend un nombre prédéterminé de diodes électroluminescentes 59 disposées selon une rangée en face d'une échelle angulaire, chaque 5° d'angle. Le dispositif d'affichage 58 présente en outre une section d'affichage 60 pour 65 l'affichage de la pression de l'air appliquée à la buse principale 16 ou du signal numérique de sortie correspondant au signal numérique appliqué au convertisseur D/A 52. Le circuit de commande 51 accomplit des opérations prédéterminées en accord avec les signaux de
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commande provenant du détecteur de tension de trame 53, du capteur angulaire 55 et du dispositif de prépositionnement 57 de telle sorte qu'un signal est envoyé au convertisseur D/A 52 et au dispositif d'affichage 58 pour assurer le contrôle de la pression de l'air envoyé à la buse principale 16 et afficher une information prédéterminée.
Comme représenté à la figure 5, le circuit de commande 51 comprend un processeur CPU 61, une ROM 62, une RAM 63, des interfaces I/O 64 et 65 et des commandes périphériques 66 et 67. A travers l'interface 64, le processeur 61 reçoit un signal du détecteur de tension de trame 53, un signal du capteur angulaire 55, un signal caractéristique d'une tension standard To du fil de trame, un signal caractéristique d'une limite autorisée LM, un signal caractéristique d'une limite supérieure de pression Va de l'air alimentant la buse principale 16, un signal caractéristique d'une limite inférieure de pression d'air Vb et un signal caractéristique de la valeur initiale de la pression V envoyée à la buse principale 16, signaux provenant du dispositif de prépositionnement 57. Les données nécessaires sont écrites dans la RAM 63 et lues dans la même RAM 63 en accord avec le programme enregistré dans la ROM 62 et envoyées au convertisseur D/A 52 à travers l'interface 65. Additionnellement, les signaux sont envoyés à travers l'interface 65 aux diodes électroluminescentes 59 du dispositif d'affichage.
Le fonctionnement du métier à tisser équipé du système de commande C sera décrit ci-dessous en se référant aux figures 6 et 7.
Premièrement, lorsque le métier est connecté à une source électrique, le numéro de lancement SP, à partir de la mise en route du métier, et les valeurs accumulées ST, SP sont mis à zéro et la valeur de tension électrique placée antérieurement et correspondant à la sortie du convertisseur D/A 52 est affichée sur la section 60 d'affichage du dispositif d'affichage (voir le pas SI de l'organigramme de la figure 6). A cet instant, la tension électrique est placée de manière à correspondre à la valeur de la pression d'air devant être envoyée à la buse principale 16.
Ensuite, on teste si une condition de lecture dans laquelle une lecture est effectuée des informations du dispositif de prépositionnement 57 (un commutateur de lecture au moyen duquel l'opération de lecture est exécutée: ON) a été atteinte ou non (voir pas S2).
Dans le cas où différentes conditions sont nouvellement placées ou modifiées dans la condition de lecture, de telles conditions sont introduites à travers le dispositif de prépositionnement 57 en accord avec l'organigramme de la figure 7. Plus précisément, dans le cas où le commutateur binaire 57a du dispositif de prépositionnement 57 est sur la position «0», la procédure revient immédiatement à l'organigramme de la figure 6 pour tester si un commutateur de travail de métier, au moyen duquel le métier est opéré, a été commuté dans la position ON (pas S3). Cependant, dans le cas où le commutateur binaire 57a est sur « 1 » signifiant que la valeur de tension standard To du fil de trame 11 doit être placée, on teste si une nouvelle valeur standard de tension To (commutateur d'écriture: ON) après que la valeur présentement placée a été affichée. Lorsqu'elle est écrite, la valeur placée par les trois commutateurs décimaux 57b est écrite dans la RAM 63 pour être mémorisée. Cela signifie que pour placer la valeur de tension standard To, il suffit que le commutateur binaire 57a soit placé sur «1»; la tension standard est placée, par exemple, à 50 g par les commutateurs décimaux 57b; et le commutateur d'écriture est commuté sur ON. ,
Afin de placer la valeur limite autorisée LM, il suffit que le commutateur binaire 57a soit placé sur «A»; les commutateurs décimaux 57b sont placés, par exemple, sur 10; et le commutateur d'écriture est commuté sur ON. Afin de placer la valeur limite supérieure de pression Va, il suffit que le commutateur binaire 57a soit placé sur «B»; la valeur Va est placée par les commutateurs décimaux 57b et le commutateur d'écriture est commuté sur ON. Afin de placer la valeur inférieure limite Vb, il suffit que le commutateur binaire 57a soit placé sur «C» et ensuite une procédure semblable est exécutée pour le placement de la valeur limite supérieure de pression Va. En outre, afin de placer la valeur initiale de pression V, il suffit que le commutateur binaire 57a soit placé sur «F»; la valeur V de la pression est placée par les commutateurs décimaux 57b et le commutateur d'écriture est commuté sur ON.
Ensuite, lorsque le commutateur d'opération du métier est commuté sur ON, le numéro de lancement SP, à compter du départ de l'opération du métier, est testé (pas S4). Jusqu'à ce que le numéro de lancement SP ait atteint 2, on teste si un signal du commutateur de proximité est présent ou non (pas S5). Dans le cas où ce signal est présent, le numéro de lancement SP est incrémenté pour atteindre la valeur 3 (pas S6). Ainsi, jusqu'à ce que le numéro de lancement SP ait atteint 2, la commande de la pression et la lecture des informations nécessaires à celle-ci ne sont pas exécutées et restent simplement prêtes pour assurer la rotation stable du métier.
Après que le numéro de lancement SP a atteint 3, la valeur de tension de trame T est lue au moyen du signal provenant du détecteur de tension de trame 53 lorsque le fil de trame 11 est en prise avec la tige d'engagement 29 à la fin du vol de la trame. Ensuite, une soustraction de la valeur de la tension standard To de la valeur de tension de trame T est exécutée pour obtenir la différence (T—To) entre ces valeurs et la valeur accumulée ST d'une pluralité de telles différences est calculée. Simultanément, la valeur de SP indiquant le nombre de lancements au début d'une telle accumulation est incré-mentée de 1 (pas S7).
Ensuite, on teste si la valeur accumulée ET des différences (T—To) dépasse la valeur limite autorisée LM (par exemple ±10) en plus ou en moins ou non (pas S8 et S9). Si la valeur limite autorisée LM est dépassée en plus, la valeur de pression présente (ou la valeur de pression initiale placée antérieurement) V est divisée par le numéro de lancement SP (par exemple 10) avant le dépassement de la valeur limite autorisée LM. Ensuite, la valeur de pression V ainsi placée est comparée avec la valeur limite inférieure Vb (pas Sil) et placée comme valeur limite inférieure Vb si celle-ci est plus petite que la valeur limite inférieure Vb (pas S12). Dans le cas où l'on dépasse en moins la valeur limite inférieure autorisée LM, la valeur présente de pression V est divisée par le numéro de lancement de trame P avant que la limite inférieure autorisée LM soit dépassée. La valeur obtenue est ajoutée à la valeur présente de pression V pour placer une nouvelle pression V (pas S13). Ensuite, la valeur de pression V ainsi placée est comparée à la limite supérieure Va (pas S14) et placée en tant que nouvelle valeur limite Va dans le cas où elle est plus grande que la valeur limite supérieure Va (pas S14). La nouvelle pression V ainsi placée est envoyée au convertisseur D/A 52 et également affichée sur la section d'affichage 60. Simultanément, ST et SP sont remis à zéro (pas S16).
Ainsi, dans le cas où la valeur accumulée des différences entre la valeur détectée et la valeur standard de la tension de trame dépasse en plus la limite autorisée, la tension de trame est trop grande et par conséquent la pression V devant être appliquée à la buse principale 16 est réduite d'une quantité correpondant au numéro de lancement requis avant le dépassement de la valeur limite autorisée, ce qui a pour effet de réduire la force de traction de l'air éjecté par la buse principale 16. Cela réduit la tension de trame au moment de la fin du vol du fil de trame en maintenant ainsi la tension de trame à une valeur constante. Au contraire, dans le cas où la valeur accumulée dépasse en moins la limite autorisée, la tension de trame est trop petite et par conséquent la pression V devant être appliquée à la buse principale 16 est augmentée d'une quantité correspondant au numéro de lancement requis avant le dépassement de la valeur limite, ce qui a pour effet d'augmenter la force de traction de l'air éjecté par la buse principale 16. Cela augmente la tension de trame au moment de la fin du vol du fil de trame, maintenant ici la tension de trame à une valeur constante. On comprendra que l'alimentation de la buse principale 16 à la pression antérieure V est poursuivie dans le cas où la valeur accumulée des différences entre la valeur détectée et la valeur standard de la tension de trame ne dépasse pas les limites autorisées. Additionnellement, dans le cas où le commutateur de travail est commuté sur OFF, le numéro de trame SP, à partir du
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début de l'opération du métier, est remis à zéro (pas S17) et ensuite l'état «prêt à fonctionner» est établi.
Lorsque la bobine de trame 10A arrive au bout de son déroulement, la valeur de pression V tend à baisser graduellement en relation avec la résistance à la traction du fil de trame 11, de telle sorte que la valeur de pression V devient plus petite que la valeur limite inférieure Vb avant que la bobine 10a soit complètement déroulée. Dans ce cas, la pression V reste maintenue à la valeur limite inférieure Vb. Cette opération est programmée pour les raisons suivantes: même lorsque l'état totalement enroulé a été atteint par le remplacement de la bobine vide par une nouvelle bobine de trame 10B, la pression V correspondant à l'état vide est maintenue jusqu'à ce que la valeur accumulée ET dépasse la limite autorisée; dès lors, si la pression V est trop réduite à l'état vide de la bobine, la pression V devient trop basse lorsqu'on change de bobine, ce qui a pour effet d'occasionner un mauvais lancement de trame. A cet égard, il est nécessaire de placer la valeur limite inférieure Vb dans une plage où un mauvais lancement et un tissage défectueux ne se produisent pas. Additionnellement, il est nécessaire de placer la valeur limite supérieure Va à l'intérieur d'une plage dans laquelle une rupture de la trame et une perte d'air ne se produisent pas. En outre, l'opération du système de commande C est programmée de telle manière que le signal correspondant à l'angle de l'arbre principal est lu à l'instant où est délivré le signal de tension de trame par le détecteur de tension de trame 53, entraînant l'allumage de la diode 59 correspondant à l'angle de l'arbre principal, permettant de visualiser l'instant où est produit le signal de tension de trame.
La figure 8 représente une deuxième forme d'exécution du métier à tisser selon l'invention, comprenant un autre exemple de détecteur de tension de trame 53'. Dans cette exécution, le détecteur de tension de trame 53' est constitué essentiellement de deux galets stationnai-res 73 et 74 disposés sur le passage du fil de trame entre deux guides de trame 71 et 72 disposés eux-mêmes entre le dispositif de stockage de trame 14 et la buse principale 16. Un galet 75 est disposé entre les deux galets 73 et 74, du côté opposé du fil de trame, entre les deux galets 73 et 74. Le galet 75 est monté rotativement à l'extrémité d'un bras 76 incliné relativement à la direction du fil de trame. La jauge de contrainte 53a, constituant l'élément capteur de tension de trame, est soudée à la surface du bras 76 et reliée électriquement au circuit de commande 51 représenté à la figure 4.
Dans cet agencement, lorsque le fil de trame 11 est en butée contre la tige d'engagement 29, la tension du fil de trame 11 augmente brusquement, de sorte que le bras 76 est sujet à une déflexion qui est captée par la jauge de contrainte 53a. On comprendra que le fil de trame 11 est toujours dévié sous l'action du galet 75 et que par conséquent la résistance au déplacement du fil de trame 11 est inévitablement élevée. Par conséquent, cet arrangement apparaît plus approprié pour un métier à jet d'eau que pour un métier à jet d'air.
Les figures 9, 10 et 11 montrent un autre exemple de détecteur de tension de trame 53" utilisable dans le métier selon la présente invention. Dans cet exemple, la tige d'engagement 29 présente une extrémité fourchue formée de deux parties 29A et 29B comme représenté à la figure 10. La première partie 29A est située en amont de la seconde partie 29B dans une direction, indiquée par une flèche A à la figure 9, dans laquelle le fil de trame 11 est déroulé de la section de détection 24B du tambour au moment du lancement de trame. Additionnellement, la première partie 29A de la tige d'engagement est décalée latéralement relativement à la seconde partie 29B, dans la direction du lancement de trame. La jauge de contrainte 53a, constituant l'élément capteur de tension de trame, est soudée à la surface de la première partie 29A de la tige d'engagement. La jauge de contrainte 53a est connectée électriquement par un conducteur 54 au circuit de commande 51.
Avec cet arrangement, comme clairement montré à la figure 11, une partie 11B du fil de trame enroulé sur la partie tronconique 24A du tambour de stockage de trame 24 est engagée sur la seconde partie 29B de la tige d'engagement, de telle sorte que la section IIB du fil de trame n'exerce pas de force latérale sur la première partie
29B de la tige. La section 11B du fil de trame est prête à être lancée après la section déjà lancée 11 A. On comprend que la section 11A du fil de trame est principalement en appui contre la première partie 29A de la tige lorsque le lancement se termine, comme représenté par la section 11A à la figure 11. Par conséquent, la section 11B exerce une force latérale F seulement sur la seconde partie 29B de la tige d'engagement 29, mais jamais sur la première partie 29A, de sorte que la tension de la section 11A du fil de trame agit effectivement sur la première partie 29 A de la tige pourvue de la jauge de contrainte 53a. Il en résulte que la tension de la partie 11A du fil de trame lancé peut être effectivement détectée sans être influencée par la force latérale de la partie 11B du fil de trame, même dans le cas où un fil fin et faible (par exemple un fil de 40 deniers) est utilisé comme fil de trame 11. Dans cet exemple, la jauge de contrainte 53a est de préférence située en une première position se trouvant sur le prolongement longitudinal de la position de contact du fil de trame 11 ou autrement en une seconde position sur le côté opposé de la première position, comme visible sur les figures 10 et 11.
Bien que seule la tige d'engagement fourchue 29 ait été représentée sur les figures 9 à 11, il est clair que les parties 29A et 29B peuvent être totalement séparées et indépendantes l'une de l'autre et entraînées séparément l'une de l'autre. En outre, il convient de souligner que l'arrangement représenté aux figures 9 à 11 est utilisable dans différents systèmes de commande autres que pour le contrôle de la pression d'air alimentant la buse principale, et bien entendu utilisable dans un cas où seule une détection de la tension de trame est exécutée. Additionnellement, ce détecteur de tension de trame selon les figures 9 à 11 est utilisable dans un métier du type à navette à pince. Bien qu'on ait représenté seulement un tambour de stockage de trame cylindrique, ce tambour pourrait être non cylindrique, par exemple constitué de plusieurs rouleaux.
Les figures 12 à 18 représentent une troisième forme d'exécution du métier selon la présente invention, exécution similaire à celle représentée aux figures 1 à 5, à la différence qu'un détecteur de déroulement de trame 80 est utilisé en lieu et place du codeur angulaire 55. Ce détecteur de déroulement 80 est adapté pour détecter le passage du fil de trame 11 déroulé du tambour 24 à l'instant du lancement de trame. Dans cette exécution, le signal provenant du détecteur de tension de trame 53, le signal du prépositionneur 57 et le signal du détecteur de déroulement 80 sont appliqués au circuit de commande 51 comme représenté à la figure 12. En outre, un signal provenant d'un commutateur de proximité (non représenté) est également appliqué au circuit de commande 51, ce commutateur étant destiné à délivrer un signal à chaque tour de l'arbre principal du métier.
Comme représenté aux figures 13 à 17, le détecteur de déroulement 80 comprend un faisceau de fibres optiques dont certaines présentent une face êmettrice de lumière 81 et les autres présentent une face réceptrice de lumière 82 à travers lesquelles la lumière entre dans la fibre optique, comme représenté à la figure 15. Comme représenté aux figures 16 et 17, le détecteur de déroulement 80 est disposé de telle manière que les faces émettrices et réceptrices de lumière 81, respectivement 82 font face à une zone rectangulaire 84 de la surface de la partie de détention 24B du tambour de stockage de trame 24, cette zone rectangulaire 84 étant située du côté de la buse principale 16 relativement au creux 28 et immédiatement en amont des creux 27 et 28 dans la direction, indiquée par la flèche A, dans laquelle le fil de trame 11 est déroulé. Comme précédemment, les tiges 29 et 30 sont engageables dans les creux respectifs 27 et 28. Le détecteur de déroulement 80 est supporté par une console fixée à la boîte d'engrenages 20 comme représenté aux figures 13 et 14.
Dans cette exécution, le tambour 24 est en aluminium recouvert à la flamme d'un revêtement de céramique. La zone rectangulaire 84 est formée par enlèvement de la couche de céramique, l'aluminium ainsi laissé libre étant poli pour obtenir une surface réfléchissante. La couche de céramique est destinée à empêcher le glissement du fil de trame 11 sur la surface du tambour 24.
Ainsi, la lumière sortant des faces émettrices 81 des fibres optiques est réfléchie par la surface réfléchissante 84 et pénètre à travers
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les faces réceptrices 82 des fibres optiques. Lorsque le fil de trame 11 passe entre la face réfléchissante 84 et les fibres optiques, lorsqu'il est déroulé de la partie 24B du tambour, la lumière est interrompue, ce qui a pour effet de réduire la quantité de lumière réfléchie captée par les fibres optiques, cette réduction permettant de détecter le passage du fil de trame 11. En admettant que le fil de trame 11 est enroulé 4 fois autour du tambour 24, la longueur enroulée correspondant à un lancement de trame, un signal de détection est obtenu à chaque tour déroulé du tambour 24, de telle sorte que quatre signaux de détection sont obtenus jusqu'à la fin du lancement. Le quatrième signal est utilisé comme signal de déroulement et, en tant que tel, introduit dans le circuit de commande 51 à travers l'interface 64.
Un dispositif d'affichage de la tension 85 affiche la tension du fil de trame 11 à la fin du vol du fil de trame. Ce dispositif d'affichage 85 comprend une rangée de diodes électroluminescentes 59' en face desquelles se trouve une échelle de tension. Dans ce cas, les diodes 59' sont situées à des intervalles de 0,1 g, de sorte que la diode 59' proche de la valeur mesurée émet de la lumière. Le dispositif d'affichage 85 est également pourvu d'une section d'affichage 60' pour l'affichage de la pression de l'air devant alimenter la buse principale 16 ou un signal de sortie correspondant au signal numérique appliqué au convertisseur numérique-analogique 52. Le circuit de commande 51 accomplit des opérations prédéterminées en fonction des signaux d'entrée provenant du détecteur de tension de trame 53, du détecteur de déroulement 80 et du dispositif de prépositionnement 57, de telle sorte qu'un signal de sortie est appliqué au convertisseur numérique-analogique 52 et au dispositif d'affichage 58 en vue d'exécuter la commande de la pression de l'air alimentant la buse principale 16 et l'affichage des informations. Le processeur 61 lit le signal (caractéristique d'une valeur de tension T du fil de trame 11) provenant du détecteur de tension 53 et le signal de déroulement (caractéristique de la détection du déroulement (total) du fil de trame 11 du tambour 24) provenant du détecteur de déroulement 80 et le signal représentant une valeur standard de tension To placée, le signal représentant la valeur limite admissible placée LM, le signal représentant une valeur limite supérieure de pression placée Ya de l'air devant alimenter la buse principale 16, le signal représentant une valeur limite inférieure de pression d'air placée Vb de l'air devant alimenter la buse principale 16, et le signal représentant une valeur de pression initiale placée V de l'air devant alimenter la buse 16 et provenant du dispositif de prépositionnement 57. Les données nécessaires sont écrites dans la RAM 63 et lue de la RAM 63 selon le programme contenu dans la ROM 62 et envoyées au convertisseur numérique-analogique 52 à travers l'interface 65. Additionnellement, un signal est envoyé à travers l'interface 65 aux diodes électroluminescentes 59 pour l'affichage de la tension de trame et à la section d'affichage 60 pour l'affichage numérique de la pression d'air.
Le mode d'opération du métier selon les figures 12 à 18 sera décrit ci-dessous en relation avec les figures 19A, 19B, 20A, 20B et 21.
Lorsque le métier est connecté à une source de courant électrique, le numéro de trame SP et les valeurs accumulées ET et DP sont mises à zéro et la valeur antérieure de tension placée correspondant à la sortie du convertisseur numérique-analogique 52 est affichée en 60 pour affichage de la pression d'air (pas SI de l'organigramme figure 19A). A ce moment, la valeur de tension électrique est placée de manière à correspondre à la valeur de la pression d'air devant être appliquée à la buse 16. Ensuite, on teste si une condition de lecture des informations du dispositif de prépositionnement 57 a été atteinte ou non, c'est-à-dire si le commutateur de lecture commandant l'exécution de la lecture est sur ON ou non (pas S2). Dans le cas où des conditions variées sont nouvellement placées ou modifiées dans la condition de lecture, de telles conditions sont introduites au moyen du dispositif de prépositionnement 57 en accord avec l'organigramme des figures 20A et 20B. Plus particulièrement, dans le cas où le commutateur binaire 57a du dispositif de prépositionnement 57 est sur «0», la procédure revient immédiatement à l'organigramme des figures 19A et 19B pour tester si le commutateur d'opération du métier a été commuté sur ON (pas S3). Cependant, dans le cas où le commutateur binaire 57a est sur « 1 », ce qui signifie que la valeur standard de tension To du fil de trame 11 doit être placée, on teste si une nouvelle valeur standard de tension To est à inscrire (commutateur d'écriture: ON) après que la valeur présentement placée a été affichée. Après avoir été écrite, la valeur placée par les trois commutateurs décimaux 57b est décrite dans la RAM 63 pour être mémorisée. Cela signifie que, pour placer la valeur standard de tension To, il suffit que le commutateur binaire 57a soit sur « 1 » ; la tension standard est placée, par exemple, à «500» représentant 50 g par les commutateurs décimaux 57b; et le commutateur d'écriture est commuté sur ON.
Pour placer la valeur limite autorisée LM, il suffit que le commutateur binaire 57a soit placé sur «2»; les commutateurs décimaux 57b sont placés, par exemple, sur 10; puis le commutateur d'écriture est commuté sur ON. Pour placer la valeur limite inférieure de pression Vb il suffit que le commutateur binaire 57a soit placée sur «4»; une procédure semblable à celle du placement de la valeur limite supérieure de pression Va est exécutée. Afin de placer la valeur de pression initiale V, il suffit que le commutateur binaire 57a soit placé sur «5»; la valeur V de la pression est placée par les commutateurs décimaux 57b, le commutateur d'écriture est ensuite commuté sur ON. En outre, pour placer un temps de détection M pendant lequel le signal du détecteur de tension de trame 53 est détecté, il suffit que le commutateur binaire 57a soit placé sur «6»; la valeur (par exemple 0,7 ms) du temps M est placée par les commutateurs décimaux 57b; le commutateur d'écriture est ensuite commuté sur ON.
Ensuite, lorsque le commutateur d'opération du métier est commuté sur ON, le numéro de lancement SP est testé (pas S4). Jusqu'à ce que le numéro de lancement SP ait atteint 2, on teste si un signal du commutateur de proximité est présent ou non (pas S5). Au cas où ce signal est présent, le numéro de lancement SP est incré-menté à trois (pas S6). Ainsi, jusqu'à ce que le numéro de lancement SP ait atteint 2, la commande de la pression et la lecture des informations relatives à cette pression ne sont pas exécutées, mais le dispositif reste simplement prêt pour assurer une rotation stable du métier.
Après que le numéro de lancement SP a atteint 3, la valeur de tension de trame T est lue au moyen du signal provenant du détecteur de tension de trame 53 lorsque le fil de trame 11 arrive en contact avec la tige d'engagement 29 à la fin du vol de la trame. Plus précisément, en se référant à la figure 21, le détecteur de déroulement 80 détecte le quatrième passage du fil de trame pour délivrer le quatrième signal de déroulement. Ensuite, la tension de trame est lue en accord avec le signal provenant du détecteur de tension de trame 53 durant la période de temps M à compter de l'instant de la délivrance du quatrième signal de déroulement, durant laquelle une valeur de crête T est tenue (pas S7 à S9). La valeur de crête T est lue en tant que tension de trame T, puis la valeur standard de tension To est soustraite de la valeur T pour obtenir la différence (T—To), et la valeur accumulée ET d'une pluralité de telles différences est calculée. Simultanément, la valeur de XP indiquant le nombre de lancements effectués depuis le début d'une telle accumulation est incré-mentée de 1 (pas S10).
Ensuite, on teste si la valeur accumulée ET des différences (T—To) dépasse la limite admise LM (par exemple ± 10) en plus ou en moins ou non (pas SI 1 et S12). Dans le cas où la valeur limite LM est dépassée en plus, la valeur de pression présente (ou la valeur de pression initiale précédemment placée) V est divisée par le nombre de lancements EP (par exemple 10) avant de dépasser la valeur limite autorisée LM. La valeur divisée ainsi obtenue est soustraite de la valeur de pression présente V afin de placer une nouvelle valeur de pression V (pas S13). Ensuite la valeur de pression ainsi placée V est comparée avec la valeur limite inférieure Vb (pas S14) et placée comme valeur limite inférieure Vb dans le cas où elle est plus petite que la valeur limite inférieure Vb (pas S15). Dans le cas d'un dépassement en moins de la valeur limite autorisée LM, la valeur de
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pression présente V est divisée par le nombre de lancements SP avant le dépassement de la valeur limite LM, et la valeur ainsi obtenue est ajoutée à la valeur de pression présente V afin de placer une nouvelle pression V (pas S16). Ensuite, la valeur de pression placée V est comparée avec la valeur limite supérieure Va (pas S17), et placée comme valeur limite supérieure Va dans le cas où elle est plus grande que la valeur limite supérieure Va (pas S18). La nouvelle valeur de pression V ainsi placée est envoyée au convertisseur numérique-analogique 52 et également affichée en 60. Simultanément, ET et SP sont mis à zéro (pas S19).
Ainsi, dans le cas où la valeur accumulée des différences entre la valeur détectée et la valeur standard de la tension de trame dépasse en plus la valeur limite autorisée, la tension de trame est trop grande et par conséquent la pression V de l'air alimentant la buse 16 est réduite à une valeur correspondant au numéro de trame requis avant le dépassement de la valeur limite, ce qui a pour effet de réduire la force de traction de l'air éjecté par la buse 16. Cela réduit la tension de trame à l'instant de la fin du vol du fil de trame, en maintenant ainsi la tension de trame à une valeur constante. Au contraire, dans le cas où la valeur accumulée dépasse en moins la valeur limite autorisée, la tension de trame est trop petite et par conséquent la pression V de l'air alimentant la buse 16 est augmentée à une valeur correspondant au numéro de trame requis avant le dépassement de la valeur limite, ce qui a pour effet d'augmenter la force de traction de l'air éjecté par la buse 16. Cela augmente la tension de trame à la fin du vol du fil de trame, en maintenant ainsi la tension de trame constante. Si la valeur accumulée des différences reste entre les valeurs limites admissibles, il est clair que la pression antérieure V est maintenue. En outre, dans le cas où le commutateur d'opération est commuté sur OFF, le numéro de lancement SP est mis à zéro (pas S20) et le système est mis dans l'état «prêt à recevoir».
La figure 22 représente une quatrième forme d'exécution semblable à la forme d'exécution représentée à la figure 8 à la différence qu'elle comprend un détecteur de déroulement 80, tel que décrit plus haut, détectant le passage du fil de trame 11 déroulé du tambour 24. Les signaux provenant de la jauge de contrainte 53a et du détecteur de déroulement 80 sont introduits dans le circuit de commande 51, de telle sorte que la tension du fil de trame 11 peut être contrôlée pour être maintenue à une valeur constante de la même manière que dans l'exécution selon les figures 12 à 18.
Bien que la commande de la tension du fil de trame 11 ait été représentée et décrite comme étant exécutée par la régulation de la pression de l'air alimentant la buse principale 16, il est clair que la même commande de la tension de trame peut être exécutée par la régulation de la vitesse de rotation de l'arbre principal du métier, l'augmentation de la vitesse de rotation raccourcissant la durée du lancement (le temps pendant lequel le fluide agit sur le fil de trame), réduisant ainsi la tension de trame; la diminution de la vitesse de rotation prolonge par contre la durée du lancement, ce qui a pour effet d'augmenter la tension de trame. La commande de la tension de trame peut en outre également être exécutée par la régulation de la pression alimentant les buses auxiliaires (non représentées) disposées selon une rangée le long du passage de trame.
Comme on aura pu s'en rendre compte dans les exemples décrits ci-dessus, la tension de trame peut être effectivement maintenue à une valeur constante, même si la tension appliquée au fil de trame est différente pour chaque bobine, ce qui permet d'obtenir une excellente qualité de vêtement tissé. En outre, en raison du maintien de la tension de trame à une valeur constante, le métier peut travailler à une vitesse élevée sans qu'il se produise de rupture du fil de trame, en plaçant une valeur standard de tension de trame à une valeur limite au-dessus de laquelle peuvent se produire des ruptures de filament entraînant des défauts de tissage. En outre, une économie d'énergie peut être effectivement atteinte sans risque de lancement raté, en plaçant la valeur standard à une valeur limite au-dessus de laquelle des nœuds peuvent se produire.
Les figures 23 et 24 représentent une cinquième forme d'exécution du métier selon l'invention, comprenant une fonction de détection détectant si le lancement de trame a été effectué normalement en mesurant la force de vol ou la vitesse du fil de trame 11 lancé. Cette forme d'exécution est semblable à celle des figures 1 à 5 à la seule différence qu'une valve régulatrice de pression 45' est utilisée à 5 la place de l'électrovalve proportionnelle signal-pression d'air 45. Dans cette exécution, le détecteur de tension de trame 53 est utilisé comme détecteur de force de vol de la trame.
Comme représenté à la figure 23, les signaux provenant du détecteur de tension 51, du codeur angulaire 55 et du dispositif de prépo-îo sitionnement 57 sont introduits en tant qu'entrées de commande dans le circuit de commande 51' agencé pour exécuter un processus prédéterminé en accord avec les entrées de commande susmentionnées, afin d'accomplir la détection de la condition du fil de trame 11.
Comme représenté à la figure 24, le processeur 61 lit, à travers 15 l'interface 64, le signal représentant la valeur de tension T du fil de trame 11 provenant du détecteur de tension de trame 53, le signal représentant l'angle de l'arbre principal délivré par le codeur angulaire 55, et le signal représentant une tension standard placée To du fil de trame, etc., provenant du dispositif de prépositionnement 57. 20 Les données nécessaires sont écrites dans la RAM 63 et lues de cette RAM 63 conformément au programme contenu dans la ROM 62, et un signal d'anomalie de lancement de trame, représentant par exemple la non-détection du fil de trame, est délivré au circuit d'arrêt du métier (non représenté) pour arrêter celui-ci si nécessaire. 25 Le mode d'opération du métier représenté aux figures 23 et 24 sera décrit ci-dessous en se référant aux figures 25A et 25B.
Lorsque le métier est relié à une source de courant électrique, la valeur mémorisée de la tension de trame T est effacée (pas SI). Ensuite, on teste si une condition de lecture des informations du dis-30 positif de prépositionnement 57 (commutateur binaire sur une position autre que «0») a été atteinte ou non (pas S2). Dans le cas où une condition doit être nouvellement placée ou modifiée dans la condition de lecture, la condition devant être placée est introduite par le dispositif de prêpositionnement 57. Plus précisément, dans le cas où 35 le commutateur binaire 57a du dispositif de prépositionnement 57 est sur «0», on teste immédiatement si le commutateur d'opération du métier a été commuté sur ON (pas S3). Toutefois, dans le cas où le commutateur binaire 57a est sur « 1 », c'est-à-dire si la valeur de tension standard CO du fil de trame 11 doit être placée, on teste si 40 une nouvelle valeur standard de tension To doit être écrite (commutateur d'écriture: ON) après que la valeur présentement passée a été affichée sur un dispositif d'affichage non représenté. Lorsqu'elle a été écrite, la valeur placée par les trois compteurs décimaux 57b est écrite dans la RAM 63 pour être mémorisée. Cela signifie que, pour 45 placer la valeur standard de tension To, il suffit que le commutateur binaire 57a soit sur «1»; la tension standard est placée par exemple à «500», représentant 50,0 g, par les compteurs décimaux 57b; le commutateur d'écriture est ensuite commuté sur ON.
Pour placer un temps SS d'initialisation auquel la détection du fil 50 de trame doit être initialisée, il suffit que le commutateur binaire 57a soit sur «2» ; les commutateurs décimaux 57b sont placés sur «230» représentant 230°; et le commutateur d'écriture est commuté sur ON. Pour placer un temps SE de fin de détection auquel la détection de trame doit être terminée, il suffit que le commutateur binaire 57a 55 soit placé sur «3»; les commutateurs décimaux 57b sont placés à la valeur représentant le temps de fin de détection; le commutateur d'écriture est alors commuté sur ON.
Ensuite, lorsque le commutateur d'opération du métier est commuté sur ON, on teste si le temps d'initialisation de détection SS 60 de la tension de trame est venu ou non (pas S4). Si le temps d'initialisation de détection SS est venu, la lecture des signaux de détecteur de tension de trame 53 est initialisée et répétée jusqu'à l'arrivée du signal SE de fin de détection, en maintenant la valeur maximale de la tension de trame (pas S5 et S6). Plus précisément, pendant une 65 période de temps comprenant l'instant auquel le fil de trame 11 arrive en contact avec la tige d'engagement 29 à la fin du vol du fil de trame 11, les signaux provenant du détecteur de tension de trame 53 sont lus pour mémoriser le signal à sa valeur maximale, de
manière à obtenir ainsi la tension de trame T à l'instant où le fil de trame 11 arrive finalement en contact avec la tige d'engagement 29 à la fin du vol du fil de trame 11.
La tension de trame ainsi obtenue T à la fin du vol du fil de trame est comparée à la tension standard To (pas S7). Si T > à To, on conclut que le lancement est normal, car le fil de trame est présent, de sorte que la procédure selon les organigrammes est répétée. Dans le cas où T < To, on conclut que le lancement de trame est anormal en ce qu'il n'y a pas de fil de trame, le signal d'anomalie de lancement étant alors délivré afin d'arrêter le métier.
La procédure susmentionnée conduit à la détection du fil de trame lancé pour les raisons suivantes : la tension du fil de trame 11 est proportionnelle à la vitesse de vol ou de déplacement du fil de trame 11 et à sa masse. Or, la vitesse de vol du fil de trame 11 est presque constante, car la force de traction de l'air provenant de la buse principale d'insertion 16 est constante dans ce cas. Aussi la masse du fil de trame 11 est-elle considérée comme une composante variable de la tension du fil de trame 11. Il convient de noter qu'un fil en fibre synthétique est considéré comme ayant une masse à peu près constante par unité de longueur, de sorte que la tension du fil de trame est proportionnelle à la longueur du fil de trame lancé, c'est-à-dire à la longueur du fil de trame 11 qui a été déplacée jusqu'à ce que le fil de trame arrive en appui contre la tige d'engagement 29. Cela conduit au fait que, dans le cas où l'extrémité du fil de trame 11 est saisie par le fil de chaîne 2, la longueur du fil de trame 11 en déplacement est courte comparée au cas où un lancement de trame normal est accompli, de telle sorte que la tension du fil de trame 11 est réduite en dessous de la tension standard To. La détection du fil de trame 11 est ainsi exécutée selon ce principe. En outre, dans le cas où la vitesse de vol de fil de trame change en fonction de la quantité du fil de trame enroulé sur une bobine dépendant elle-même de l'espèce de fil, le principe exposé ci-dessus et le mode de travail décrit sur les figures 23 à 25B peuvent être utilisés en combinaison avec la méthode utilisée dans les formes d'exécution selon les figures 1 à 7. Il apparaît en outre que le principe de contrôle selon les figures 23 à 25B est applicable à l'arrangement représenté à la figure 7 dans lequel la jauge de contrainte 53a, formant une partie du détecteur de tension de trame 53, est située sur le bras 76 muni du galet 75 en appui contre le fil de trame 11 lancé.
La figure 26 montre une sixième forme d'exécution du métier selon l'invention, semblable à la forme d'exécution selon les figures 23 et 24, à la seule différence que le détecteur de déroulement 80 est utilisé comme détecteur de force de vol de la trame en lieu et place du détecteur de tension de trame 53. Dans cette forme d'exécution, le détecteur de déroulement 80 est le même que dans la forme d'exécution selon les figures 12 à 18, de sorte que l'arrangement du détecteur de déroulement 80 et du tambour 24 est le même que celui représenté aux figures 15 à 17. En admettant que le fil de trame 11 est enroulé quatre fois sur le tambour 24, en une quantité correspondant à un lancement de trame, un signal de détection est obtenu pour chaque déroulement d'un tour du fil de trame, de telle sorte que quatre signaux de détection sont obtenus jusqu'à la fin du lancement de trame, le quatrième signal étant utilisé comme signal de déroulement complet.
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Dans cette forme d'exécution, le signal de déroulement provenant du détecteur de déroulement 80, le signal du codeur angulaire 55 et les signaux du dispositif de prépositionnement 57 sont introduits en tant que signaux de commande dans le circuit de commande 51' lequel, par un traitement approprié de ces signaux, effectue la détection du fil de trame 11. Le circuit de commande 51' présente les mêmes composants que le circuit de la figure 24, mais un logiciel différent.
Le mode d'opération de la commande du métier selon la figure 26 sera décrit ci-après en se référant à la figure 27.
Lorsque le métier est branché à une source électrique, la valeur mémorisée de l'angle de déroulement AW, c'est-à-dire l'angle de l'arbre principal à l'instant où est délivré le signal de déroulement total, est effacée (pas SI). Ensuite, on teste si une condition de lecture (commutateur binaire 57a dans un état différent de «0»)
pour les informations provenant du dispositif de prépositionnement 57 a été atteinte ou non (pas S2). Dans le cas où des conditions doivent être nouvellement placées, ces conditions sont introduites au moyen du dispositif de prépositionnement 57. Plus précisément, par exemple dans le cas où le compteur binaire 57a du dispositif de prépositionnement 57 est «0», on teste immédiatement si le commutateur d'opération du métier est commuté sur ON ou non (pas S3). Dans le cas où le commutateur binaire 57a est sur « 1 », cas dans lequel un nouvel angle de déroulement standard AWo doit être placé, on teste si un nouvel angle de déroulement AWo doit être écrit (commutateur d'écriture sur ON) ou non après que la valeur présentement placée est affichée. Une fois écrite, la valeur placée par les trois commutateurs décimaux 57b est écrite dans la RAM pour être mémorisée. C'est-à-dire que pour placer l'angle standard de déroulement AWo, il suffit que le compteur binaire 57a soit placé sur « 1 »; les commutateurs décimaux 57b sont placés, par exemple, sur «250» représentant 250°; le commutateur d'écriture est alors commuté sur ON.
Ensuite, lorsque le commutateur d'opération du métier est commuté sur ON, le signal d'angle de l'arbre principal, ou angle de déroulement AW à l'instant de l'émission du quatrième signal de déroulement, est introduit pendant que le fil de trame est déroulé du tambour 24 lors du lancement (pas S4). Cet angle de déroulement AW est comparé à l'angle de déroulement standard AWo (pas S5). Dans le cas où AW > AWo, on constate que le lancement de trame est normal, c'est-à-dire qu'un fil de trame est présent, et l'on répète la procédure définie par l'organigramme de la figure 27. Dans le cas où AW < AWo, on en déduit une anomalie dans le lancement (absence du fil de trame), un signal d'anomalie de lancement étant alors délivré qui arrête le métier (pas S6).
Ainsi, lorsque l'extrémité du fil de trame 11 est saisie par le fil de chaîne 2, la longueur de la trame qui a finalement traversé devient petite, de telle sorte que la masse du fil de trame est réduite d'une quantité correspondant à la longueur minimale. L'inertie appliquée au fil de trame 11 est donc minimalisée de telle sorte qu'un temps de déroulement total, au bout duquel une longueur prédéterminée de fil de trame est déroulée du tambour 14, est allongé. Ainsi, on peut déduire si le lancement de trame a été exécuté normalement ou non.
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14 feuilles dessins
Claims (27)
- 663 9702REVENDICATIONS1. Métier à tisser comprenant des moyens de lancement (16) d'un fil de trame (11) le long d'un passage de trame et un dispositif de commande de lancement de fil de trame, caractérisé en ce que le dispositif de commande du lancement de fil de trame comprend des moyens (53, 80) de détection de la force (T) du fil de trame en un instant proche de la fin du déplacement du fil de trame lors de son lancement, des moyens (51, 51') de comparaison de cette force (T) avec une force standard (To) du fil de trame pour obtenir la différence entre ces forces et des moyens (45) de commande du fonctionnement du métier en fonction de cette différence.
- 2. Métier à tisser selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de lancement du fil de trame comprennent une buse (16) d'insertion de trame par laquelle le fil de trame est lancé sous l'influence d'un jet de fluide alimentant la buse.
- 3. Métier à tisser selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de détection de force sont constitués par des moyens (53) de détection de la tension du fil de trame et en ce que les moyens de comparaison de force (51) sont des moyens de comparaison de la tension (T) du fil de trame avec une tension standard (To) du fil de trame pour obtenir la différence entre ces tensions.
- 4. Métier à tisser selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de commande (45) du fonctionnement du métier à tisser sont des moyens de commande d'une tension appliquée au fil de trame en fonction de ladite différence.
- 5. Métier à tisser selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens de commande du fonctionnement du métier (45) sont conçus et agencés pour commander le fluide alimentant la buse d'insertion, en fonction de la différence de tension.
- 6. Métier à tisser selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens de commande du fonctionnement du métier à tisser sont conçus et agencés pour commander la vitesse de rotation d'un arbre principal du métier, l'opération de tissage du métier étant liée ciné-matiquement à la vitesse de rotation de l'arbre principal.
- 7. Métier à tisser selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de stockage de la trame (14) pour le stockage d'une longueur déterminée du fil de trame avant son lancement, ces moyens de stockage comprenant un tambour (24) sur lequel le fil de trame est enroulé pour être stocké, et une tige d'engagement mobile relativement au tambour (24) de telle manière que le déplacement du fil de trame se termine lorsqu'il s'engage avec la tige d'engagement.
- 8. Métier à tisser selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de détection de force (53) sont constitués par un moyen de détection de la force de vol du fil de trame, en ce que les moyens de comparaison des forces sont constitués par des moyens (51') de comparaison de la force de vol (T, AW) du fil de trame avec une force de vol standard (To, AWo) du fil de trame pour obtenir la différence entre ces forces de vol, et en ce que les moyens de commande de la force comprennent des moyens (51') pour délivrer un signal représentant une anormalité dans le lancement de la trame, en relation avec la différence des forces de vol.
- 9. Métier à tisser selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de détection de tension (53) sont conçus et agencés pour détecter la tension du fil de trame à la fin du déplacement du fil de trame lors de son lancement.
- 10. Métier à tisser selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens de détection de la tension comprennent un élément capteur de tension (53a) disposé pour capter la tension du fil de trame et délivrer un signal (T) représentatif de la tension du fil de trame.
- 11. Métier à tisser selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'élément capteur de tension (53a) est fixé à la tige d'engagement (29) pour détecter la déflexion de la tige d'engagement et délivrer un premier signal (T) représentatif de la déflexion de la tige d'engagement.
- 12. Métier à tisser selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'élément capteur de tension est une jauge de contrainte (53a).
- 13. Métier à tisser selon la revendication 12, caractérisé en ce que les moyens de comparaison de tension (51) sont conçus et agencés de manière à comparer le niveau du premier signal (T) avec un niveau déterminé représentatif d'une tension standard (To) du fil de trame pour délivrer un second signal représentatif de la différence entre ces signaux, et en ce que les moyens de commande de la tension comprennent une valve de commande de la pression (45) pour la commande de la pression de l'air alimentant la buse d'insertion du fil de trame en fonction de la différence de tension.
- 14. Métier à tisser selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'élément capteur de tension est fixé à un support allongé (76) supportant rotativement un galet (75) venant en contact avec le fil de trame lors du lancement de la trame.
- 15. Métier à tisser selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de détection de la tension comprennent un élément capteur de tension (53a) pour capter la tension du fil de trame et délivrer un premier signal représentatif de cette tension.
- 16. Métier à tisser selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de détection du déroulement de la trame (80) pour détecter le passage du fil de trame (11) se déroulant du tambour (24) durant le déplacement du fil de trame lors de son lancement et délivrant un second signal, et des moyens de détection du niveau maximum (51) pour détecter le niveau maximum (T) du premier signal à l'intérieur d'une période de temps à partir de la délivrance du second signal et comprenant des moyens de détermination du temps nécessaire à la fin du déplacement du fil de trame lors de son lancement.
- 17. Métier à tisser selon la revendication 16, caractérisé en ce que les moyens de comparaison de tension sont conçus et agencés pour comparer le niveau maximum (T) avec un niveau déterminé (To) représentatif d'une tension standard du fil de trame et pour délivrer un troisième signal représentatif de la différence entre ces niveaux, et en ce que les moyens de commande de la tension comprennent une valve de commande de pression (45) pour commander la pression de l'air alimentant la buse d'insertion de trame en fonction de la différence de niveau.
- 18. Métier à tisser selon la revendication 17, caractérisé en ce que l'élément capteur de tension (53) est fixé à la tige d'engagement (29), et en ce que le premier signal est représentatif de la déflexion de cette tige d'engagement sous l'effet du fil de trame lors de son lancement.
- 19. Métier à tisser selon la revendication 17, caractérisé en ce que l'élément capteur de tension (53a) est fixé à un support allongé (76) pour supporter rotativement un galet (75) venant en contact avec le fil de trame lors de son lancement.
- 20. Métier à tisser selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens de détection de la force de vol comprennent un capteur de tension (53a) disposé pour capter la tension du fil de trame (11) et délivrer un premier signal représentatif de la tension du fil de trame.
- 21. Métier à tisser selon la revendication 20, caractérisé en ce que les moyens de comparaison des forces de vol (51') sont conçus et agencés pour comparer le niveau (T, AW) du premier signal avec un niveau déterminé (To, AWo) représentatif d'une tension standard du fil de trame, et en ce que les moyens délivrant un signal (51') sont conçus et agencés pour délivrer un second signal lorsque le premier niveau du signal (T, AW) est inférieur au niveau déterminé (To, AWo).
- 22. Métier à tisser selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens de détection de force sont des moyens de détection du déroulement de trame (80) détectant le passage du fil de trame (11) déroulé du tambour durant le déplacement du fil de trame lors de son lancement et délivrant un premier signal représentatif du temps de déroulement du fil de trame du tambour.
- 23. Métier à tisser selon la revendication 22, caractérisé en ce que les moyens de comparaison des forces de vol (51') sont conçus et agencés pour comparer, dans le temps, l'instant (AW) auquel est délivré le premier signal avec un signal représentatif d'un instant déterminé (AWo), et dans lequel les moyens de délivrance d'un signal51015202530354045505560653663 970(51') sont conçus et agencés pour délivrer un second signal lorsque le premier signal est délivré après le temps déterminé.
- 24. Métier à tisser selon la revendication 16, caractérisé en ce que les moyens de détection du déroulement de trame comprennent un faisceau de fibres optiques présentant des faces émettrices et réceptrices (81, 82) en regard de la surface du tambour (24) et une zone réfléchissante (24) sur la surface du tambour, les faces émettrices et réceptrices des fibres optiques pouvant venir en face de la zone réfléchissante.
- 25. Métier à tisser selon la revendication 10, caractérisé en ce que la tige d'engagement (29) comprend une première partie (29A) et une seconde partie (29B) qui sont séparées l'une de l'autre sur au moins une partie de telle sorte que les deux parties de tige présentent des déflexions différentes, la première partie de tige (29a) étant située du côté de la buse d'insertion et en amont, dans une direction (A) dans laquelle le fil de trame est déroulé du tambour, relativement à la seconde partie (29B), la première partie (29 A) étant munie de l'élément capteur de tension (53a).
- 26. Métier à tisser selon la revendication 25, caractérisé en ce que la première partie de tige d'engagement (29A) présente une première extrémité séparée de la seconde partie de tige (29B) et une seconde extrémité appartenant à la seconde partie de tige (29B).
- 27. Métier à tisser selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'une partie des moyens de détection de tension est disposée entre la buse d'insertion de trame et les moyens de mesure d'une longueur prédéterminée de fil de trame devant être utilisée pour chaque lancement.
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