FR2556749A1 - Procede et dispositif pour la preparation et la mesure de longueurs determinees de fils de trame dans un metier a tisser multiduites - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN PROCEDE ET UN DISPOSITIF POUR LA PREPARATION ET LA MESURE DE LONGUEURS DE FILS DE TRAME, TIRES SUCCESSIVEMENT DE PLUSIEURS BOBINES ALIMENTANT UN METIER A TISSER INSERRANT DES DUITES DIVERSES SELON UNE SEQUENCE DETERMINEE PAR UN PROGRAMME, LE FIL ETANT MESURE ET MIS EN RESERVE AVANT SON INSERTION DANS LA FOULE. SELON L'INVENTION, PENDANT LE CYCLE PRECEDANT TOUT CHANGEMENT DE FIL, L'ALIMENTATION DE LA RESERVE DU FIL CORRESPONDANT A LA DERNIERE DUITE INTRODUITE EST INTERROMPUE AVANT QU'ELLE N'ATTEIGNE LA LONGUEUR D'UNE DUITE ET RESTE EN ATTENTE POUR ETRE COMPLETEE PENDANT LE CYCLE PRECEDANT SON INSERTION.

Description

PROCEDE ET DISPOSITIF POUR LA PREPARATION ET LA MESURE
DE LONGUEURS DETERMINEES DE FILS DE TRAME DANS UN METIER
A TISSER MULTIDUITES.

L'invention concerne un procédé pour la préparation et la mesure de longueurs déterminées de fils de trame dans un métier à tisser multiduites. Elle concerne également un dispositif permettant la mise en oeuvre de ce procédé.

Comme on le sait, un métier à tisser "multiduites" est un métier à tisser permettant d'inserrer successivement plusieurs fils de trame de nature et/ou de caracté- ristiques différentes. Ces métiers sont bien connus, notamment pour la réalisation de tissus ayant des effets décoratifs variés. Dans de tels métiers, l'insertion des différentes duites est réalisée selon une séquence appropriée par un programme, en fonction du tissu que l'on désire réaliser.Si une telle insertion ne pose pas de problème particulier dans les métiers conventionnels à changement de navette, il n'en est pas de même en ce qui concerne les métiers modernes dans lesquels le fil de trame est inserré par un vecteur tel que par exemple un fluide (air ou eau) ou par l'inertie propre du fil, cette dernière technique étant notamment décrite dans le brevet suisse 503 134 correspondant au brevet US 3 543 808. En effet, du fait même de ce principe d'insertion par de tels vecteurs , ces métiers à tisser ne permettent en général que l'insertion d'un seul fil de trame.

Diverses solutions ont été proposées à ce jour pour résoudre ce problème mais aucune ne donne entièrement satisfaction. Ainsi, la solution proposée dans le brevet suisse 624 362 est limitée seulement à un choix répétitif très court de duites inserrées, telle que par exemple série A, A, B.

De même, le dispositif décrit dans le brevet fran çais 2 166 332, ne permet de réaliser qu'une série d'insertions dont la succession A, B, C reste dans une séquence bien déterminée.

De la sorte, ces dispositifs mesureurs se sont révélés peu efficaces pour les métiers à tisser à insertion par vecteur.

On connait par ailleurs des dispositifs mesureurs dans lesquels le fil de trame est entraîné par friction sur un cylindre, la mesure de la longueur du fil à inserrer étant effectuée par un blocage temporaire du fil à la sortie de ce cylindre (effet cabestans.

Enfin, il a également été proposé de faire pénétrer temporairement le fil entre deux cylindres qui le pincent et le débitent dans une réserve à une longueur déterminée.

Ces deux derniers types de dispositif ne donnent cependant pas entièrement satisfaction sur le plan industriel car ils ont l'inconvénient de ne pas mesurer le fil très exactement.

L'invention pallie ces inconvénients. Elle concerne un procédé et un dispositif permettant de travailler une multiplicité de fils de trame dans un ordre quelconque défini par un-programme qui, non seulement permet d'avoir une mesure de longueur des duites très précise mais, par ailleurs, peut être mis en oeuvre de manière simple sur les métiers à tisser dans lesquels la trame est inserrée sous la forme d'un vecteur.

D'une manière genérale, l'invention concerne donc un procédé pour la préparation et la mesure de longueurs de fils de trame tirés successivement de plusieurs-bobines alimentant un métier à tisser inserrant des duites diverses selon une séquence déterminée par un programme, le fil étant mesuré et mis en réserve avant son insertion dans la foule, le procédé selon l'invention se caractérisant par le fait que, pendant le cycle précédent tout changement de fil, l'alimentation de la réserve du fil correspondant à la dernière duite introduite est interrompue avant qu'elle n'atteigne la longueur d'une duite et reste en attente pour être complétée pendant le cycle précédent son insertion.

Selon une autre caractéristique, dans le procédé selon l'invention, lors d'un changement de duite, la mise en marche du mesureur du nouveau fil se fait simultanément à l'arrêt du mesureur du fil précédent.

L'invention concerne également un dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé précité.

Ce dispositif se caractérise par le fait que des moyens sont prévus pour que, avant tout changement de fil, le mesureur de la dernière duite inserrée soit arrêté de telle façon que la longueur du fil débité dans la réserve pendant son ralentissement soit plus petite que la longueur d'une duite, cette portion de duite restant en attente pendant l'insertion des autres fils et ce mesureur étant remis en marche avant l'insertion de son fil, de telle sorte que la longueur totale du fil mis en réserve corresponde à la longueur de la duite.

En pratique
- le mesureur est relié au métier par un accouplement débrayable et des moyens sont prévus pour pouvoir régler la longueur du fil débité pendant le freinage et la prochaine mise en marche de ce mesureur
- l'accouplement tourne à la vitesse angulaire du métier et, lors d'un changement de fil, le plateau en trainé par cet accouplement est freiné sur un anglet plus petit que 240 et est accéléré lors de sa mise en marche suivante sur un angle de rotation complémentaire à 360 .

Selon un mode de réalisation, l'angle complémentaire de glissement des plateaux lors de la mise en marche du mesureur est délimité par des bosses disDosées sur les plateaux d'accouplement limitant leur glissement jusqu'à leur position respective en ordre de marche. Dans ce mode de réalisation, lors de l'enclenchement de l'accouplement, chaque bosse est pressée sur un plan de l'autre plateau, glissant comme à la façon d'un accouplement à friction au démarrage, jusqu'au moment où les bosses viennent en contact ; éventuellement, dans ce cas, les surfaces des plateaux peuvent etre en forme d'hélice de telle sorte que le couple de friction aille en augmentant jusqu'à ce que les bosses se rejoignent. Un des plateaux au moins est soumis à l'action axiale d'un ressort de telle sorte que les plans inclinés des bosses butant l'une sur l'autre puissent encore glisser et amortir un choc.

Selon une autre forme de réalisation, l'accouplement tourne à la vitesse angulaire du métier et un système de repères indique la position respective de l'arbre du métier et de l'arbre du pose-fil des moyens permettant de corriger toute erreur de synchronismes indiquée par ces repères, ces moyens étant constitués, selon un mode de réalisation, par un système d'engrenages planétaires, intercalés entre l'arbre du métier et l'arbre du pose-fil et commandés par les systèmes de repères.

L'invention et les avantages qu'elle apporte seront cependant mieux compris grâce aux exemples de réalisation donnés ci-après à titre indicatif mais non limitatif, et qui sont illustrés par les schémas annexés dans lesquels
- la figure 1 est un diagramme temps/longueur du fil mis en réserve pour l'insertion de trois fils différents A, B et C
- la figure 2 illustre un exemple de réalisation d'un mesureur spécialement bien adapté à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention ;
- la figure 3 est un exemple de réalisation mécanique d'un accouplement satisfaisant au but recherché par l'invention
- la figure 4 illustre un autre moyen de réglage du synchronisme désiré entre le mesureur et le métier à tisser.

La figure 1 illustre, comme dit précédemment, un diagramme temps/longueur qui, pour un homme du métier, définit parfaitement le procédé conforme à l'invention.

Si l'on se reporte à ce diagramme, les trois courbes
A, B, C montrent l'accroissement de la longueur des fils mis en réserve en fonction du temps (a - e,e' - f,...) ainsi que son extraction (g,h) pendant le lancement de la duite.

Le mesureur livre le fil à une vitesse constante, vitesse représentée par l'angle V0 tandis que la duite est lancée à la vitesse V1. Dans l'exemple du mesureur choisi, qui sera décrit dans la suite de la description, la mesure se fait par l'enroulement d'un certain nombre de spires sur un diamètre déterminé, la première spire entre les temps a et b, la deuxième-entre b et c, etc...

En e, la longueur voulue est déposée. L'ergot de mesure (21) des spires décrit plus loin (figure 2) se retire entre d et e, laisse aux quatre spires déposées sur un plan incliné le temps de glisser en avant, et retombe après ce glissement pour retenir les spires de la duite suivante . Comme on le voit, le mouvement de l'ergot jouit donc d'une certaine tolérance correspondant au temps de l'enroulement d'une spire. Le mesureur continue de débiter et commence la réserve d'une nouvelle duite qui s'étendra sur le diagramme de e' à f et ainsi de suite tant que le fil même est inserré. Le lancement de la duite (poing g) est déclenché par le métier en fonction de la vitesse d'insertion de telle sorte que la fin de l'insertion h se fasse après la fin de sa mesure, c'est-à-dire après e.

Lorsque le lancement du fil A est remplacé par le lancement du fil B, le programme donne son ordre en f', le mesureur A commence son freinage tandis que le mesureur B se met en marche. Le mesureur A livre à sa réserve jusqu'à son arrêt complet une longueur de filh plus petite que la longueurd'une duite tandis que le mesureur B livre à sa réserve la longueur manquante à la longueur de la duite. Le freinage de la partie mobile du mesureur ainsi que sa remise en marche peut se faire en un cycle de métier (ou même plus suivant l'ordre de sélection). Dans l'exemple de la figure 1, pendant le cycle fJk, le mesureur A est freiné tandis que le mesureur B s'accélère ; pendant le cycle kl, le mesureur A est accéléré et le mesureur B freiné. De même, entre m et n, A est freiné et C accéléré, etc...

Tandis que l'arrêt d'un fil et de son mesureur ne pose pas de problème, la longueur étant arbitraire, son démarrage avant la reprise de son lancement doit répondre à plusieurs conditions à savoir lorsque le fil en réserve atteint la longueur de la duite, le temps j (figure 1A) correspondra à la fin d'un cycle de mesure normal. De même, sa vitesse sera la vitesse de régime de mesure, ceci pour que les cycles de mesure suivants restent synchronisés avec le cycle du métier. Comme nous l'avons vu plus haut, ce synchronisme souffre une certaine tolérance qui est donnée par le temps d'enroulement d'une spire dans le mesureur.On prévoira des moyens de correction, par exemple la mesure d'un décalage éventuel X (trait pointillé dans la figure 1A) et la correction de vitesse dans le cycle suivant afin de réduire progressivement X ; les moyens utilisés dans ce cas seront avantageusement du domaine de l'électronique ; un moyen mécanique simple décrit plus loin permet aussi une synchronisation parfaite de ces cycles.

La figure 2 2représente un mesureur spécialement bien adapté au dispositif selon l'invention. L'arbre (1) du métier à tisser commande, par l'intermédiaire d'un accouplement (2) décrit plus loin, le mesureur (3) qui consiste essentiellement en un support fixe (16) sur lequel des doigts (4) reçoivent les spires enroulées.

Pour pouvoir régler la longueur d'une spire, on déplace radialement ces doigts (4) disposés approximativement en cercle sur un disque (5), solidaire du support fixe (16). Sur l'arbre (6) du mesureur, tournant dans une partie fixe (7), est solidaire en rotation le posefil (8) ayant un trou radial (9) communiquant avec un trou axial (10) percé dans l'arbre (6). Le fil (11) est enfilé dans ces trous (10) et (9) et passe dans un oeillet (12) qui pose le fil dans une première réserve (13) à nombre de spires constant pour repasser dans un oeillet (14) qui repose le fil dans la réserve mesurée (15).

Le support fixe (16) formé du plateau (5) et des doigts (4) est monté libre sur l'arbre (6) du mesureur et est maintenu sans rotation par un système d'engrenages épicycloïdaux constitué par un engrenage (17) solidaire de la partie fixe (7), un même engrenage (18) solidaire du plateau (5) et un jeu d'engrenages satellite (19) dont l'axe-est monté dans le corps tournant du pose-fil (8) et se déplaçant avec lui. Enfin, une-câme (20) donne un mouvement radial à un ergot de mesure (21), lequel retient les spires de la réserve (15) posées par l'oeillet (14) sur la pente (22) du doigt (4) jusqu'à-ce que le nombre voulu de spires soit enroulé, libère ces spires qui glissent sur cette pente (22) pour revenir en position d'arrêt avant que la première spire de la duite suivante ne soit posée.Le réglage de la longueur de la duite se fait par deux chemins . un réglage grossier par le nombre de spires1 c'est-à-dire-par les engrenages (23) et (24) et un réglage fin par déplacement~radial d'un ou plusieurs doigts (4) sur le disque (5).

La figure 3 représente un accouplement mécanique répondant aux conditions de marche du dispositif. Soit (6) l'axe du mesureur tournant à une vitesse quatre fois plus grande que le métier et entraîné par les engrenages (23) et (24) et l'accouplement (29) ; l'arbre d'accouplement (31) est relié à l'arbre (1) du métier par les engrenages (35) et (34). L'embrayage proprement dit est formé de deux plateaux (37) et (38), tous deux déplaçables axialement. Un ressort (39) représenté par des rondelles élastiques (Schnor) poussent le plateau entraî- né (37) contre la butée fixe (40) et freine le mesureur.

Pour mettre le mesureur en marche, le levier (41) pivotant autour d'un point fixe (42) est tiré par une tringle (43) commandée par le programme de sélection des duites, une ratière par exemple. Le levier (41) a une branche (44) qui coulisse dans une gorge (45) rigide avec l'arbre (31) et applique le plateau entraînant (38) contre le plateau entraîné (37). Le mouvement du levier (41) est limité par une butée réglable (46) qui permet d'ajuster la force d'entraînement des plateaux. Chacun des plateaux (37-38) a une bosse (46) et (47) qui détermine la position respective des plateaux correspondant au sychronisme du mesureur et du métier. A la mise en marche du mesureur, la bosse (47) rentre en contact avec ia surface plate (48) du plateau (37) tandis que la bosse (46) s'applique sur la surface plate (49) du plateau (38). Ces surfaces sont avantageusement revêtues de garnitures d'embrayage ; la pression exercée par le plateau entraîneur(38) sur le plateau (37) écarte ce dernier de la surface fixe (40) en comprimant le ressort (39) et l'accélère sous l'influence du couple de frottement. La position de la bosse (46) sera telle que le plateau (37) aura une vitesse proche de celle du plateau (383 lorsque les bosses (46) et (47) viendront en contact. A ce moment, le mesureur prendra sa vitesse de régime V0 et sera en phase avec le métier. On peut avantageusement prévoir les surfaces plates (48) et (49) légèrement hélicoïdales pour serrer progressivement le ressort (39) et faciliter le réglage des pressions d'entraînement.

Un système de bosses (46-47) comme décrit pour les plateaux d'accouplement peut être prévu sur les surfaces de freinage (40-48) afin de limiter la position d'arrêt du mesureur.

La figure 4 montre un moyen pour obtenir le synchronisme du mesureur sans avoir les chocs consécutifs à la rencontre des bosses (46,47). Les deux plateaux (50) et (51) d'un accouplement normal glissent l'un sur l'autre jusqu'à entraînement complet. Métier et mesureur ne seront pas forcément en synchronisme en dépit d'un réglage des pressions d'accouplement. Le synchronisme est alors réglé automatiquement en intercalant dans la commande un engrenage planétaire (52,53,54,55) pouvant servir en même temps de multiplicateur de vitesse. Les satellites (53,54) pivotent sur un arbre (56) fixé rigidement sur le plateau (57) lui-même monté tournant autour de l'axe (6) du mesureur. Ce plateau (57) est muni d'un engrenage (59) entraîné par le pignon d'un moteur électrique (60). L'arbre (6), claveté avec le pignon (55), entraîne un mesureur comme décrit dans la figure 2. Un défaut de synchronisme est corrigé de la manière suivante : un détecteur (62) connecté avec le plateau entraîneur (50) ou sur tout organe lié directement au métier, donne une impulsion à l'armoire (64) tandis que le détecteur (63), relié au mesureur par exemple par le pose-spire (12,13), transmet son impulsion. Si les deux impulsions sont décalées (X sur figure 1), le moteur (60) fait tourner les satellites ( 53-54) jusqu'à ce que les deux signaux correspondent.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation donnés précédemment mais elle couvre toutes les variantes réalisées dans le même esprit.

Ainsi, par exemple, l'entraînement et le freinage du mesureur pourrait être réalisé pàr un effet magnétique.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1/ Procédé pour la préparation et la mesure de longueurs de fils de trame (11) tirés successivement de plusieurs bobines alimentant un métier à tisser inserrant des duites diverses selon une séquence déterminée par un programme, le fil étant mesuré et mis en réserve avant son insertion,dans la foule, caractérisé par le fait que, pendant le cycle précédant tout changement de fil, l'alimentation de la réserve du fil correspondant à la dernière duite introduite est interrompue avant qu'elle n'atteigne la longueur d'une duite et resteeen attente pour être complétée pendant le cycle précédant son insertion.

2/ Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que, lors d'un changement de duite, la mise en marche du mesureur du nouveau fil se fait simultanément à l'arrêt du mesureur du fil précédent.

3/ Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 1 et 2 pour la préparation et la mesure de longueurs de fils de trame (11) tirés de plusieurs bobines fixes alimentant un métier à tisser inserrant ces duites dans un ordre quelconque déterminé par un programme et comprenant un mesureur débitant la longueur de duite dans une réserve avant son insertion dans la foule, caractérisé par le fait que des moyens sont prévus pour que, avant tout changement de fil, le mesureur de la dernière duite inserrée soit arrêté de telle façon que la longueur du fil débité dans la réserve pendant son ralentissement soit plus petite que la longueur d'une duite, que cette portion de duite reste en attente pendant l'insertion des autres fils, ce mesureur étant remis en marche avant l'insertion de son fil de telle sorte que la longueur totale du fil mis en réserve corresponde à la longueur de la duite.

4/ Dispositif selon la revendication 3 dans lequel le mesureur est du type à tambour-mesurant un nombre déterminé de spires mis en réserve sur ce tambour jusqu'au moment de l'insertion, caractérisé par le fait que ce mesureur est relié au métier par un accouplement débrayable et que des moyens sont prévus pour pouvoir régler la longueur du fil débité pendant le freinage et la prochaine mise en marche de ce mesureur.

5/ Dispositif selon la revendication 4, caractérisé par le fait que l'accouplement tourne à la vitesse angulaire du métier et que, lors d'un changement de fil, le plateau entrainé de cet accouplement soit freiné sur un anglet plus petit que 240 et accéléré lors de sa prochaine mise en marche sur un angle de rotation complémentaire à 360". (360 -

6/ Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que l'angle complémentaire,( 3600 o( ) de glissement des plateaux lors de la mise en marche du mesureur soit délimité par des bosses (46-47) disposées sur les plateaux d'accouplement limitant leur glissement jusqu'à leur position respective en ordre de marche.

7/ Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par le fait que, lors de l'enclenchement de l'accouplement chaque bosse (46-47) est pressée sur un plan (48,49) de l'autre plateau, glissant comme à la façon d'un accouplement à friction au démarrage, jusqu'au moment où les bosses viennent en contact.

8/ Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que les surfaces (48,49) des plateaux sont en forme d'hélice de telle sorte que le couple de friction aille en augmentant jusqu'à ce que les bosses se rejoignent.

9/ Dispositif selon la revendication 4, caractérisé par le fait

- que l'accouplement tourne à la vitesse angulaire du métier et qu'un système de repères indique la position respective de l'arbre du métier (1) et de l'arbre du pose-fil (8) et,

- que des moyens permettent de corriger toute erreur de synchronisme indiqué par ces repères.

10/ Dispositif selon la revendication 9, caractérisé par le fait que la position respective de l'arbre du métier et de l'arbre du pose-fil est corrigée en intercalant entre ces deux éléments un système d'engrenages planétaires commandé par les systèmes de repères.