CH663806A5 - Metier a tisser a jet de fluide equipe d'un dispositif de commande de lancement de trame. - Google Patents
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Description
DESCRIPTION
La présente invention concerne un métier à tisser à jet de fluide comprenant une buse d'insertion de trame au moyen de laquelle un fil de trame est lancé sous l'influence d'un fluide envoyé à travers la buse et équipé d'un dispositif de commande de lancement de trame.
Une variété de dispositifs de commande de lancement de trame dans des métiers à tisser ont été proposés en vue d'atteindre un bon lancement. Un de ces dispositifs est décrit, par exemple, dans le brevet US N° 4446 893. Dans ce dispositif, un fil de trame est lancé dans la foule des fils de chaîne au moyen d'un fluide injecté par plusieurs buses. La vitesse de déplacement ou le temps mis par le fil de trame lancé pour se déplacer est mesuré en détectant le temps au bout duquel l'extrémité du fil de trame atteint le côté opposé du métier. La vitesse de rotation d'un arbre principal du métier ou la vitesse de déplacement du fil de trame sont commandées de telle manière que le temps mesuré occupe une fraction déterminée d'un cycle de tissage. Cela permet de réduire les erreurs de lancement.
Si les conditions de lancement de trame sont les mêmes et si les fils de trame présentent les mêmes caractéristiques, les périodes de temps requises pour les lancements sont théoriquement les mêmes. Cependant, en pratique, on constate des différences de périodes de temps de lancement de trame parmi plusieurs lancements de trame. Par conséquent, le lancement de trame n'est pas nécessairement accompli dans des conditions optimales, même en commandant le fluide alimentant la buse d'insertion de trame ou la vitesse de rotation de l'arbre principal du métier, en comparant la période de temps de lancement de trame pour chaque lancement, avec une
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valeur standard. Compte tenu de cette constatation, dans le métier décrit dans le brevet US 4446 893, on calcule la moyenne de plusieurs périodes de lancement de trame, la commande étant exécutée en fonction de cette valeur moyenne, ce qui permet d'obvier aux inconvénients dus aux différences entre les périodes de temps de lancement de trame de plusieurs lancements.
Toutefois, dans un tel dispositif de commande de lancement de trame exécuté en fonction de la moyenne d'une pluralité de périodes de temps de lancement de trame, la commande du fluide alimentant la buse d'insertion de trame ou la commande de la vitesse de rotation de l'arbre principal ne peut être exécutée avant que plusieurs lancements de trame aient été effectués. Dès lors, même dans le cas où une modification importante intervient dans le mode de travail du métier (par exemple le remplacement d'une bobine vide par une bobine pleine exigeant une plus grande force de lancement), le lancement ne peut pas être modifié avant que plusieurs lancements aient été effectués, cela pouvant donner lieu à une réduction telle de la force de lancement de trame qu'elle aboutit à un arrêt de la machine. Cela empêche une commande efficace du lancement.
Il a par ailleurs été proposé d'effectuer une commande similaire en calculant, pour chaque lancement, la moyenne de plusieurs périodes de temps de lancement, cette moyenne étant prise comme standard. Toutefois, la vitesse de calcul n'est pas assez grande et la commande ne peut dès lors pas suivre la rotation du métier de telle sorte que cette méthode n'est pas applicable pratiquement.
La présente invention vise à remédier aux inconvénients des systèmes de contrôle antérieurs.
Ce but est atteint par les moyens selon l'invention tels que définis par la revendication 1. La commande de lancement de trame est exécutée de telle sorte qu'elle modifie doucement la condition de lancement de trame lorsque le test révèle que la différence entre la force mesurée et la valeur standard devient grande, le test étant fait sur la base d'une pluralité de lancements afin d'avoir une commande stable. Ainsi, si la différence est grande, la modification des conditions de lancement de trame peut être exécutée même si le nombre de lancements effectués est encore petit. Ainsi la commande de lancement de trame peut suivre doucement un brusque changement significatif du travail du métier, tel qu'un changement de bobine, ce qui permet d'exécuter une commande optimale du lancement de trame.
Selon une forme d'exécution de l'invention définie par la revendication 5, le nombre de lancements dont la valeur accumulée dépasse la valeur limite est utilisé pour commander le lancement, de telle sorte que la commande est exécutée en fonction de la grandeur de la différence entre la force et la valeur standard, le lancement de trame étant ainsi effectué dans des conditions plus optimales.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'invention.
La figure 1 est une vue en plan d'une première forme d'exécution du métier.
La figure 2 est une vue de détail, en plan, du métier représenté à la figure 1, montrant principalement un dispositif de stockage de trame et un détecteur de déroulement.
La figure 3 est une vue de côté de la partie représentée à la figure 2, montrant principalement le dispositif de stockage de trame.
La figure 4 est une vue schématique d'une partie essentielle du métier de la figure 1, montrant un dispositif de commande de lancement de trame.
La figure 5 est une vue agrandie de l'extrémité du détecteur de déroulement de trame de la figure 2.
La figure 6 représente un détail de la surface du tambour de stockage coopérant avec le détecteur de déroulement de la figure 5.
La figure 7 est une vue de côté du détail représenté à la figure 6.
La figure 8 est un schéma-bloc du circuit formant une partie du dispositif de commande de la figure 4.
Les figures 9A, 9B et 9C sont des organigrammes montrant la procédure de commande du dispositif de commande de la figure 4.
La figure 10 est un organigramme similaire à celui de la figure 9A, mais montrant la procédure de commande d'un dispositif de commande selon une seconde forme d'exécution du métier selon l'invention.
La figure 11A est un schéma-bloc illustrant un premier aspect de l'invention.
La figure 11B est un schéma-bloc illustrant un second aspect de l'invention.
Le métier représenté à la figure 1 est du type à jet de fluide. Il comprend des cadres 1, sur lesquels est monté rotativement un rouleau arrière 3. Les fils de chaîne 2 passent sur le rouleau 3 et s'étendent au travers de deux lisses 4 et un peigne 5 pour former une duite 6 à partir de laquelle s'étend un tissu 7 sur une poitrinière 8 vers un dispositif d'enroulement non représenté. Des bobines 10A, 10B sont supportées par un support de bobine 9 fixé au cadre 1. Un fil de trame 11 tiré de la bobine 10A passe à travers un tendeur à air 12 dans lequel un courant d'air est produit dans la direction de la flèche a, et introduit ensuite par une poulie de guidage 13 dans un dispositif de stockage à tambour ou dispositif de détention 14 tel que décrit, par exemple, dans le brevet US 4 378 821. Le fil de trame 11 introduit dans le dispositif de stockage de trame 14 est enroulé sur le tambour de ce dispositif et passe ensuite à travers un frein de trame ou pince 15 adapté pour pincer et relâcher le fil de trame 11 dans des temps déterminés. Le fil de trame 11 passe ensuite à travers une buse d'insertion de trame 16 solidaire en oscillation du peigne 5.
Comme représenté aux figures 2 et 3, une boîte d'engrenages 20 est fixée sur des consoles 21 A, 21B solidaires du cadre 1. Un arbre rotatif creux 22 est supporté par la boîte d'engrenages 20. Cet arbre 22 est muni d'un tube de guidage 23 dirigé obliquement relativement à l'axe de cet arbre. A une extrémité de l'arbre 22 est monté un tambour rotatif 24 de telle manière qu'il peut tourner relativement à l'arbre 22. Un support d'aimants 25 est fixé à la boîte d'engrenages 20 et pourvu d'aimants (non représentés) faisant face à des aimants 26 fixés sur la face arrière du tambour 24, de telle sorte que ce tambour 24 est maintenu à l'état stationnaire même si l'arbre 22 tourne. Le tambour 24 comprend une partie tronconique d'enroulement 24A sur laquelle le fil de trame 11 introduit est enroulé et une partie de détention 24B de forme générale cylindrique sur laquelle est stocké le fil de trame 11 déplacé à partir de la partie d'enroulement 24A. Le tambour 24 présente un creux 27 à la jonction de la partie tronconique 24A et de la partie cylindrique 24B et un creux 28 dans la partie 24B. Des tiges d'engagement 29 et 30 sont montées mobiles relativement aux creux 27 et 38 de telle sorte que chacune de ces tiges pénètre dans le creux 27, respectivement 28 ou se retire de ces creux. Les tiges d'engagement 29 et 30 sont montées coulissantes dans un organe de guidage 21 et sont munies respectivement de parties rectangulaires (non référencées) auxquelles sont reliés respectivement des bras 32 et 33 capables d'osciller verticalement. Des leviers 34 et 35 sont montés rotativement sur un axe 36 et permettent de retirer les tiges d'engagement 29 et 30 de leurs creux respectifs 27 et 28 lorsqu'ils sont actionnés manuellement.
Un dispositif d'accouplement 37 est prévu pour transmettre la puissance de l'arbre principal (non représenté) du métier à la boîte d'engrenages 20. Sur une base 38 fixée elle-même au cadre 1 est fixé un frein de trame 15 consistant en une partie inférieure 15A et une partie supérieure 15B d'une pince entre lesquelles passe le fil de trame 11. L'action de pincement et de relâchement du fil de trame 11 est exécutée respectivement en appliquant la partie supérieure de la pince 15B sur la partie 15A et en les écartant au moyen d'un levier oscillant 42 monté rotativement sur un arbre fixe 41. Le mouvement oscillant du levier 42 est assuré par une came 40 fixée sur un arbre 39 entraîné par la boîte d'engrenages 20. Les références 43 et 44 désignent des guides de trame disposés en avant et en arrière du frein de trame 15.
Par cet agencement, l'arbre rotatif 22 entraîne dans sa rotation le tube de guidage 23 en synchronisme avec l'arbre principal du métier de telle sorte que le fil de trame 11 est enroulé sur la partie d'enroulement 24A du tambour 24, tandis que les tiges d'engagement 29 et 30 pénètrent et se retirent des creux 27 et 28. Plus spécifiquement, une telle opération sera décrite en considérant comme instant initial
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la fin d'un lancement de trame. Premièrement, lorsque le lancement de trame se termine, la tige d'engagement 30 sort du creux 28, tandis que la tige d'engagement 29 pénètre dans le creux 27, de telle sorte que le fil de trame 11 prend le plus court chemin entre la tige d'engagement 29 et le guide de trame 43. Ensuite, la tige d'engagement 29 pénètre dans le creux 28 et la tige 29 sort du creux 27, ce qui a pour effet que le fil de trame 11 enroulé sur la partie 24A du tambour se déplace sur la partie de détention 24B et qu'il est enroulé un certain nombre de fois sur cette partie (par exemple quatre fois) correspondant à la longueur du fil de trame requise pour chaque lancement. Ensuite, la tige d'engagement 29 pénètre à nouveau dans le creux 27, séparant le fil de trame déjà enroulé du fil de trame s'enroulant ultérieurement. Lorsque arrive le moment du lancement de trame, le frein de trame 15 relâche le fil de trame 11 et la tige d'engagement 30 sort de son creux 28, le lancement de trame étant alors effecuté à travers la buse 13 sous l'action de l'air injecté. A cet instant, le fil de trame 11 enroulé sur la section de détention 24B est déroulé quatre fois et vient s'engager avec la tige 29 pour terminer le lancement de trame. Ensuite, le fil de trame 11 est pincé par le frein de trame 15. Le métier est pourvu d'un système de commande C pour la commande de l'air comprimé alimentant la buse principale 16, comme représenté à la figure 4. La buse principale 16 est alimentée avec de l'air comprimé d'une source à travers une vanne électrique proportionnelle 45, le réservoir d'air 46, une vanne électromagnétique 47 et une vanne mécanique 49 actionnée par une came 48. La vanne proportionnelle 45 règle la pression de l'air provenant de la source d'air comprimé à un certain niveau en fonction d'un signal électrique. Le réservoir d'air 46 est destiné à stocker la quantité d'air nécessaire pour un lancement. La vanne électromagnétique 47 est ouverte lorsqu'un contact de préparation d'état (non représenté) du métier est fermé, tandis qu'elle est fermée lorsque le métier est arrêté. La vanne mécanique 49 est ouverte durant une période de temps prédéterminée, par exemple seulement durant le temps de lancement de trame d'un cycle de tissage du métier. Les vannes 45,47 et 49 sont agencées de telle sorte que l'air comprimé peut les traverser lorsqu'elles sont ouvertes. Un manomètre 50 est en outre branché entre la vanne 45 et le réservoir 46.
Un circuit de commande 51 formant une partie du système de commande C est agencé pour délivrer des signaux numériques qui sont convertis en signaux analogiques par un convertisseur numéri-que-analogique D/A 52, les signaux analogiques étant appliqués à l'électrovanne proportionnelle 45. Le circuit de commande 51 reçoit les signaux d'un détecteur de déroulement 53, d'un codeur angulaire 58 et d'un dispositif de prépositionnement 60. Additionnellement, un signal délivré par un commutateur de proximité (non représenté) est également introduit dans le circuit de commande 51, ce commutateur de proximité étant agencé pour délivrer un signal à chaque tour de l'arbre principal du métier. Le détecteur de déroulement 53 est agencé de manière à détecter le passage du fil de trame 11 déroulé du tambour 24 au moment du lancement.
Comme représenté aux figures 5 à 7, le détecteur de déroulement 53 comprend un faisceau de fibres optiques dont certaines présentent une face émettrice de lumière 54 et les autres présentent une face réceptrice de lumière 55 à travers lesquelles la lumière entre dans la fibre optique, comme représenté à la figure 5. Comme représenté aux figures 6 et 7, le détecteur de déroulement 53 est disposé de telle manière que les faces émettrice et réceptrice de lumière 54, respectivement 55 font face à une zone rectangulaire 57 de la surface de la partie de détention 24B du tambour de stockage de trame 24, cette zone rectangulaire 57 étant située du côté de la buse principale 16 relativement au creux 28 et immédiatement en amont des creux 27 et 28 dans la direction, indiquée par la flèche 6, dans laquelle le fil de trame 11 est déroulé. Comme précédemment, les tiges 29 et 30 sont engageables dans les creux respectifs 27 et 28. Le détecteur de déroulement 53 est supporté par une console 56 fixée à la boîte d'engrenages 20, comme représenté aux figures 2 et 3. Dans cette exécution, le tambour 24 est en aluminium recouvert à la flamme d'un revêtement de céramique. La zone rectangulaire 57 est formée par enlèvement de la couche de céramique, l'aluminium ainsi laissé libre étant poli pour obtenir une surface réfléchissante. La couche de céramique est destinée à empêcher le glissement du fil de trame 11 sur la surface du tambour 24.
5 Ainsi, la lumière sortant des faces émettrices 54 des fibres optiques est réfléchie par la surface réfléchissante 57 et pénètre à travers les faces réceptrices 55 des fibres optiques. Lorsque le fil de trame 11 passe entre la face réfléchissante 57 et les fibres optiques, lorsqu'il est déroulé de la partie 24B du tambour, la lumière est interrompue, ce io qui a pour effet de réduire la quantité de lumière réfléchie captée par les fibres optiques, cette réduction permettant de détecter le passage du fil de trame 11. En admettant que le fil de trame 11 est enroulé quatre fois autour du tambour 24, la longueur enroulée correspondant à un lancement de trame, un signal de détection est obtenu à 15 chaque tour déroulé du tambour 24 de telle sorte que quatre signaux: premier, deuxième, troisième et quatrième signaux de détection sont obtenus jusqu'à la fin du lancement. Le quatrième signal est utilisé comme signal de déroulement et, en tant que tel, introduit dans le circuit de commande 51 à travers l'interface 68. 20 Le codeur angulaire 58 est situé en face d'un organe rotatif 59 tournant à une vitesse synchronisée à celle de l'arbre principal du métier et il est pourvu à la périphérie de 360 dents. Le codeur angulaire 58 détecte le passage de chaque dent de l'organe rotatif 59 et par là l'angle de rotation de l'arbre principal (désigné par la suite 25 simplement par «angle de l'arbre principal»). La rotation d'une dent correspond à une rotation de 1° et le signal correspondant à 0° est délivré après le signal correspondant à 359°. Le dispositif de prépositionnement 60 est agencé pour placer les informations requises pour le circuit de commande 51 et il comprend un commutateur binaire 30 60a au moyen duquel une introduction hexadécimale est possible, et trois compteurs décimaux 60b et autres dispositifs analogues.
Un dispositif d'affichage du temps 61 est agencé pour afficher l'angle de l'arbre principal lorsque le déroulement du fil de trame 11 a été détecté. Le dispositif d'affichage 61 comprend un certain 35 nombre de diodes électroluminescentes 62 disposées en une rangée en face d'une échelle angulaire prévue sur le dispositif 61. Les diodes électroluminescentes 62 sont disposées avec un intervalle de 5°, de telle sorte que la diode 62 la plus près de la valeur mesurée s'allume. La référence 63 désigne quatre diodes électroluminescentes utilisées 40 pour indiquer si c'est le premier, le deuxième, le troisième ou le quatrième signal délivré par le détecteur de déroulement 53 qui est utilisé comme signal de déroulement pour la commande. Chaque diode 63 est disposée approximativement en face d'une position angulaire de l'arbre principal à laquelle chacun des déroulements du fil 45 11 du tambour 24 est exécuté. Le dispositif d'affichage 61 est également pourvu d'une section d'affichage numérique 64 pour l'affichage de la pression de l'air alimentant la buse principale 16 ou la sortie numérique correspondant au signal numérique appliqué au convertisseur numérique-analogique 52. Le circuit de commande 51 effec-50 tue des opérations déterminées conformément aux signaux de commande reçus du détecteur de déroulement de trame 53, du capteur angulaire 58 et du dispositif de prépositionnement 60, de telle sorte qu'un signal de sortie est envoyé au convertisseur numérique-analogique 52 et au dispositif d'affichage 61 pour exécuter la commande 55 de la pression de l'air alimentant la buse principale 16 et afficher une information prédéterminée.
Comme représenté à la figure 8, le circuit de commande 51 comprend un processeur CPU 65, une ROM 66, une RAM 67, des interfaces I/O 68 et 69 et des commandes périphériques 70 et 71. A 60 travers l'interface 68, le processeur 65 reçoit un signal du détecteur de tension de trame 53, un signal du capteur angulaire 58, un signal caractéristique d'une tension standard To du fil de trame, un signal caractéristique d'une limite autorisée LM et un signal caractéristique de la valeur initiale de la pression V envoyée à la buse principale 16, 65 signaux provenant du prépositionneur 60. Les données nécessaires sont écrites dans la RAM 67 et lue dans la même RAM 67 en accord avec le programme enregistré dans la ROM 66 et envoyées au convertisseur D/A 52 à travers l'interface 69. Addtionnellement, les
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signaux sont envoyés à travers l'interface 69 aux diodes électroluminescentes 62 du dispositif d'affichage.
Le fonctionnement du métier à tisser équipé du système de commande C sera décrit ci-dessous en se référant aux figures 9A à 9C.
Premièrement, lorsque le métier est connecté à une source électrique, le numéro de lancement SP, à partir de la mise en route du métier, et une valeur accumulée ET (décrite plus loin) sont mis à zéro et une valeur de tension électrique placée antérieurement et correspondant à la sortie du convertisseur D/A 52 est affichée sur la section 640 d'affichage du dispositif d'affichage (voir le pas SI de l'organigramme de la figure 9A). A cet instant, la tension électrique est placée de manière à correspondre à la valeur de la pression d'air devant être envoyée à la buse principale 16.
Ensuite, on teste si une condition de lecture (dans laquelle une lecture est effectuée) des informations du présélecteur 60 a été atteinte (un commutateur de lecture pour l'accomplissement de l'opération de lecture sur ON) ou non (pas S2). Dans le cas où différentes conditions sont nouvellement placées ou modifiées dans la condition de lecture, de telles conditions sont introduites par le dispositif de prépositionnement 60 conformément à l'organigramme des figures 9A et 9B. Plus précisément, dans le cas où le commutateur binaire 60a du prépositionneur 60 est «0», condition dans laquelle un placement doit être fait par la sélection d'une parmi quatre fréquences de déroulement du fil de trame 11, on teste si une nouvelle valeur doit être écrite (commutateur d'écriture sur ON) ou non après que la présente sélection de la fréquence de déroulement a été affichée. Dans le cas où elle doit être écrite, la nouvelle valeur placée par les trois commutateurs décimaux 60b est écrite dans la RAM 67 pour être mémorisée. Cela signifie que, pour placer la fréquence de déroulement sélectionnée, le commutateur binaire 60b est placé sur «0»; les commutateurs décimaux 60b sont placés sur «004» au cas où la quatrième fréquence de déroulement du fil de trame 11 est sélectionnée; le commutateur d'écriture est commuté sur ON. L'angle standard To est placé à une valeur préalable en accord avec la fréquence de déroulement sélectionnée. Pour changer cela, le commutateur binaire 60a est placé sur «4»; les commutateurs décimaux 60b sont placés, par exemple, sur «230», valeur représentant un angle; le commutateur d'écriture est commuté sur ON.
Pour placer la valeur limite autorisée LM, il suffit que le commutateur binaire 60a soit sur «A»; les commutateurs décimaux 60b sont placés, par exemple, sur «100»; et le commutateur d'écriture est commuté sur ON. Pour placer la valeur initiale de pression V, le commutateur 60a est placé sur «B»; la valeur de pression V est placée par les commutateurs décimaux 60b; et le commutateur d'écriture est commuté sur ON. Additionnellement, pour placer une augmentation ou une diminution de pression v, il suffit que le commutateur binaire 60a soit sur «C»; la valeur de l'augmentation ou de la diminution de pression v est placée par les compteurs décimaux 60b; et le commutateur d'écriture est commuté sur ON.
Ensuite, lorsqu'un commutateur d'opération (par lequel le métier travaille) du métier est commuté sur ON, le numéro de lancement SP, à compter du début d'opération du métier, est testé (pas S3 et S4). Jusqu'à ce que le numéro de lancement SP ait atteint 2, on teste s'il y a un signal provenant du commutateur de proximité ou non (pas S5). Si un signal est présent, le numéro de lancement SP est in-crémenté (pas S6), ce numéro étant prêt à devenir 3. Ainsi, jusqu'à ce que le numéro de lancement SP ait atteint 2, la commande de la pression et la lecture des informations concernant cette pression ne sont pas exécutées, mais on a simplement un état de préparation pour une rotation stable du métier. A cet instant, l'éjection de l'air de la buse principale 16 est exécutée sous la pression initiale V par l'électrovanne proportionnelle 45.
Après que le numéro de lancement SP a atteint 3, le signal représentant l'angle actuel de l'arbre principal T délivré par le capteur angulaire 58 est lu à un instant auquel un signal de détection prédéterminé (par exemple le quatrième signal de détection), parmi les quatre signaux de détection provenant du détecteur de déroulement de trame 53, est introduit lorsque le fil de trame 11 est déroulé du tambour 24 durant le lancement de trame. Ensuite, la valeur standard To de l'angle de l'arbre principal est soustraite de la valeur actuelle T pour obtenir une différence (T — To), et une valeur accumulée ET de ces différences (T — To) est calculée (pas S7). A ce moment, l'angle de l'arbre principal T est visualisé au moyen des diodes électroluminescentes 62.
Ensuite, on teste si la valeur accumulée ET des différences (T — To) dépasse la valeur limite autorisée en plus ou moins (par exemple ± 100) ou non (pas S8 et S9).
Dans le cas où la valeur limite est dépassée en plus, l'augmentation ou la diminution de pression v est ajoutée à la valeur présente de pression (ou à la valeur initiale placée préalablement) V pour placer une nouvelle valeur de pression V (pas S10). Dans le cas où la limite autorisée est dépassée en moins, l'augmentation ou la diminution de pression v est soustraite de la valeur de pression présente V pour placer une nouvelle valeur de pression (pas Sil). La valeur de pression ainsi nouvellement placée V est délivrée au convertisseur numérique-analogique 52 et affichée par la section d'affichage 64. Simultanément, ET est remis à zéro (pas S12).
Ainsi, dans le cas où la valeur accumulée ET des différences entre la valeur détectée T et la valeur standard To dépasse en plus la limite autorisée LM, la période de lancement de trame est jugée trop longue, de telle sorte que la pression V appliquée à la buse principale 16 est augmentée pour augmenter la force de traction appliquée au fil de trame 11, cela ayant pour effet de régler la période de lancement de trame à une valeur convenable. Au contraire, dans le cas où la valeur accumulée ET dépasse en plus la limite autorisée LM, la période de lancement de trame est jugée trop courte, de sorte que la pression T appliquée à la buse principale 16 est réduite, ce qui a pour effet de réduire la force de traction appliquée au fil de trame 11, régulant ainsi la période de lancement de trame à une valeur convenable. Dans le cas où la valeur accumulée ET est à l'intérieur de la limite autorisée, la pression préalable est bien entendu maintenue. Lorsque le commutateur d'opération est commuté sur OFF, le numéro de lancement SP, compté à partir du début de l'opération du métier, est remis à zéro et le dispositif de commande est en condition de préparation (pas S13).
La figure 10 illustre le mode d'opération d'une seconde forme d'exécution. Cette forme d'exécution est similaire à la première forme d'exécution représentée aux figures 1 à 9C à part les différences suivantes (dans l'organigramme de la figure 9A): (1) une remise à zéro ET est ajoutée au pas SI ; (2) une opération EP = EP + 1 est ajoutée pas S7; (3) les opérations aux pas S10 et SI 1 sont modifiées en V = V ± v/EP, et (4) une remise à zéro de EP est ajoutée au pas S12. Dans ce contexte, le prépositionnement des différentes valeurs dans cette exécution est exécutée de façon similaire à celle présentée par les organigrammes des figures 9B et 9C, à l'exception que le placement de l'augmentation ou de la diminution de pression v est supprimé.
Dans cette exécution, comme indiqué au pas S7 de la figure 10, le signal de l'angle de l'arbre principal T provenant du capteur angulaire 57 est lu à un instant auquel le signal prédéterminé ou le quatrième signal de détection parmi les quatre signaux de détection délivrés par le détecteur de déroulement de trame 52 est introduit. Ensuite, la valeur standard To est soustraite de la valeur T de l'angle de l'arbre principal pour obtenir une différence (T — To) et une valeur accumulée de ces différences (T — To) est calculée simultanément à l'incrémentation de 1 de la valeur de EP représentant le numéro de lancement à compter du début de l'accumulation des différences (T — To).
Ensuite, comme indiqué aux pas S8 et S9, on teste si la valeur accumulée ET (par exemple ± 100) des différences (T — To) dépasse la valeur limite en plus ou en moins ou non. Dans le cas où la valeur limite est dépassée en plus, comme indiqué par le pas S10, la valeur de pression présente V est divisée par le numéro de lancement EP (par exemple 10) existant avant le dépassement de la limite autorisée pour obtenir une valeur qui est à son tour ajoutée à la valeur de pression présente V, aboutissant ainsi au placement d'une nouvelle
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valeur de pression V. Dans le cas où la limite autorisée est dépassée en moins comme indiqué au pas SI 1, la valeur de pression présente V est divisée par le numéro de lancement SP atteint avant le dépassement de la limite autorisée pour obtenir une valeur qui est à son tour soustraite de la valeur de pression présente V, aboutissant au placement d'une nouvelle valeur de pression V. Ensuite, la valeur de pression V ainsi nouvellement placée est délivrée au convertisseur numérique-analogique 52 et affichée en 64.
Ainsi, dans le cas où la valeur accumulée ST de la différence entre la valeur détectée T et la valeur standard To dépasse en plus la limite autorisée LM, la période de lancement de trame est jugée trop longue, de telle sorte que la pression V de l'air appliquée à la buse principale 7 est augmentée d'une valeur correspondant au numéro de lancement requis avant le dépassement de la limite autorisée, ce qui a pour effet d'augmenter la force de traction de l'air appliquée au fil de trame 11 et de régler ainsi la période de lancement de trame à une valeur convenable. Au contraire, dans le cas où la valeur accumulée ST dépasse en moins la limite autorisée LM, la période de lancement de trame est jugée trop courte, de sorte que la pression V de l'air appliquée à la buse principale 16 est réduite d'une quantité correspondant au numéro de lancement requis avant le dépassement de la limite autorisée, ce qui a pour effet de réduire la force de fraction appliquée au fil de trame 11, réglant ainsi la période de lancement de trame à une valeur convenable.
Dans cette forme d'exécution, le contrôle de la pression de l'air devant être appliqué à la buse principale 16 est donc exécuté proportionnellement à la grandeur de la différence entre la période de temps requise pour le lancement de trame et une valeur standard,
cette méthode augmentant la capacité de la commande à suivre les variations des conditions de lancement.
Alors que la période de temps requise pour le lancement de trame a été éxposée et décrite comme étant mesurée en tant que 5 force requise pour le lancement de trame, le temps au bout duquel une condition prédéterminée a été atteinte dans le lancement ou la fin du lancement étant détecté, il est clair qu'une tension du fil de trame peut être mesurée en tant que force requise pour le lancement de trame, la tension du fil de trame étant, par exemple, mesurée à io l'instant où le lancement est terminé, instant auquel le fil de trame 11 est amené en contact avec la tige d'engagement 29 coopérant avec le tambour de stockage 24, en utilisant une jauge de contrainte (non représentée) fixée à la tige d'engagement 29, la jauge de contrainte détectant la déflection de la tige d'engagement.
îs Bien que la commande de la force requise pour le lancement de trame ait été exposée et décrite comme étant exécutée par la régulation de la pression de l'air devant être appliquée à la buse principale, il est clair que la même commande peut être exécutée en commandant la vitesse de rotation de telle sorte que la période de temps 20 requise pour le lancement de trame occupe une traction constante du cycle de tissage, dans lequel l'augmentation de la vitesse de rotation de l'arbre principal du métier réduit la période de lancement de trame, tandis qu'une diminution de la vitesse de rotation allonge la période de temps de lancement de trame. D'autre part, dans le cas 25 d'un métier à jet d'air, la même commande peut être exécutée en contrôlant la pression de l'air et le temps d'application de cette pression d'air aux buses auxiliaires (non représentées) qui sont disposées en une rangée le long du passage de trame le long duquel la trame se déplace lors de son lancement.
R
11 feuilles dessins
Claims (17)
1. Métier à tisser à jet de fluide comprenant une buse d'insertion de trame (16) au moyen de laquelle un fil de trame (11) est lancé par un fluide sortant de la buse et équipé d'un dispositif de commande de lancement de trame, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (53) de mesure d'une force (T) appliquée au fil de trame pour accomplir son lancement, un circuit de commande (51) pour calculer des différences (T—To) entre ladite force (T) et une valeur standard (To), pour accumuler ces différences afin d'obtenir une valeur accumulée, pour comparer cette valeur accumulée avec une valeur limite autorisée (LM) et pour tester le dépassement de cette valeur limite autorisée par la valeur accumulée, et des moyens de modification (51, 45) d'une condition de lancement de trame au cas où le test révèle un dépassement de la limite autorisée par la valeur accumulée.
2. Métier à tisser selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens de modification d'une condition comprennent des moyens (51,45) de modification de la grandeur d'une fraction de temps requis pour effectuer le lancement de trame et occupé pendant un cycle de tissage du métier, sur la base du test effectué.
2
REVENDICATIONS
3. Métier à tisser selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les moyens de modification de la grandeur de la fraction de temps comprennent des moyens (51,45) de modification d'un paramètre du fluide alimentant la buse d'insertion de trame, sur la base du test effectué.
4. Métier à tisser selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les moyens de modification de la grandeur de la fraction de temps comprennent des moyens de modification de la vitesse de rotation de l'arbre principal du métier.
5. Métier à tisser selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que les moyens de modification d'une condition comprennent des moyens (51, 45) d'exécution, sur la base du test, d'une opération conforme à l'équation VI = V2 ± V2/2P dans laquelle VI est une première valeur de commande représentant la force, V2 est une seconde valeur de commande représentant la force et utilisée antérieurement à la première valeur de commande et SP est le nombre de lancements de trame effectué à partir du début de l'accumulation desdites différences, et des moyens (51,45) de modification de la condition en fonction de la première valeur de commande (VI).
6. Métier à tisser selon l'une des revendications 1, 2 et 5, caractérisé par le fait que les moyens de mesure de la force comprennent des moyens (53) de mesure de la période de temps (T) requise pour le lancement de trame et par le fait que le circuit de commande (51) comprend des moyens de calcul des différences entre chaque période de temps (T) et une valeur standard (To) et d'accumulation des différences pour obtenir la valeur accumulée.
7. Métier à tisser selon les revendications 2 et 6, caractérisé par le fait que le circuit de commande (51) comprend des moyens de comparaison de la valeur accumulée avec une première et une seconde valeur limite et de tests du dépasement éventuel de l'une des valeurs limites autorisées par la valeur accumulée et par le fait que les moyens de modification de la grandeur de la fraction de temps comprennent des moyens (51, 45) pour réduire la période de temps au cas où le test révèle un dépassement de la première valeur limite autorisée et pour augmenter la période de temps au cas où le test révèle un dépassement de la seconde limite autorisée.
8. Métier à tisser selon la revendication 6, caractérisé par le fait que les moyens de modification de la grandeur de la fraction de temps comprennent des moyens (51,45) de modification d'un paramètre du fluide alimentant la buse d'insertion de trame, sur la base du test effectué.
9. Métier à tisser selon la revendication 6, caractérisé par le fait que les moyens de modification de la grandeur de la fraction de temps comprennent des moyens de modification de la vitesse de rotation de l'arbre principal du métier.
10. Métier à tisser selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les moyens de modification de la grandeur de la fraction de temps comprennent des moyens (51, 45) de modification d'un paramètre du fluide alimentant la buse d'insertion de trame, sur la base du test effectué.
11. Métier à tisser selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les moyens de modification de la grandeur de la fraction de temps comprennent des moyens de modification de la vitesse de rotation de l'arbre principal du métier.
12. Métier à tisser selon les revendications 2 et 5, caractérisé par le fait que les moyens de modification de la grandeur de la fraction de temps comprennent des moyens (51,45) de modification d'un paramètre du fluide alimentant la buse d'insertion de trame, sur la base du test effectué.
13. Métier à tisser selon les revendications 2 et 5, caractérisé par le fait que les moyens de modification de la grandeur de la fraction de temps comprennent des moyens de modification de la vitesse de rotation de l'arbre principal du métier.
14. Métier à tisser selon la revendication 10, caractérisé par le fait que les moyens d'augmentation et de réduction de la période de temps comprennent des moyens (51, 45) pour augmenter la pression du fluide alimentant la buse d'insertion de trame au cas où le test révèle un dépassement de la première limite autorisée par la valeur accumulée et pour réduire la pression au cas où le test révèle un dépassement de la seconde limite autorisée par la valeur accumulée.
15. Métier à tisser selon la revendication 14, caractérisé par le fait qu'il comprend un tambour de stockage de trame (24) sur lequel est enroulée une longueur déterminée de fil de trame (14) avant son lancement.
16. Métier à tisser selon la revendication 15, caractérisé par le fait que les moyens de mesure de la période de temps comprennent un détecteur de déroulement de trame (53) agencé pour détecter le passage du fil de trame lorsque ce fil de trame est déroulé complètement du tambour.
17. Métier à tisser selon la revendication 16, caractérisé par le fait que le détecteur de déroulement (53) comprend un faisceau de fibres optiques présentant des faces émettrices et réceptrices (54, 55) disposées en face de la surface du tambour et par le fait que le tambour présente une face réfléchissante (57) susceptible de venir en face des faces émettrices et réceptrices (54, 55) des fibres optiques.
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