FR2502656A1 - Machine a cabler par cablage a un seul sens de torsion - Google Patents

Abstract

A.L'INVENTION CONCERNE UNE MACHINE A CABLER DONNANT UNE TORSION A SENS UNIQUE, COMPORTANT DES BOBINES DE DEROULEMENT DES FILS, LES ACCESSOIRES DE CABLAGE, UNE BOBINE D'ENROULEMENT ET AU MOINS UN DISPOSITIF DE FREINAGE. B.LA BOBINE RECEPTRICE 7 ET L'ETRIER DE TORSION 8 SONT ACCOUPLES ENTRE EUX MECANIQUEMENT PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN MECANISME DIFFERENTIEL 26 COMPORTANT AU MOINS TROIS ENGRENAGES DONT L'UN 27 EST ENTRAINE, L'ETRIER 8 ETANT RELIE A CE DERNIER, PENDANT QUE LA BOBINE D'ENROULEMENT EST RELIEE A UN MECANISME DIFFERENTIEL 26, ET QU'UN ENTRAINEMENT 30 REGLABLE EN FONCTION DE L'EXTRACTION DES FILS AGIT SUR LE TROISIEME ENGRENAGE 29 DU DIFFERENTIEL 27. C.CETTE MACHINE PERMET DE FABRIQUER DES CABLES A SENS UNIQUE DE TORSION D'UNE FACON TRES RAPIDE ET TRES SURE.

Description

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L'invention concerne une machine de câblage à un seul sens de torsion comportant des bobines pour le déroulement des fils à câbler, une poulie fixe de répartition, une tête de câblage, un étrier portant des poulies de renvoi, une bobine réceptrice du toron coulissante en direction axiale disposée à

l'intérieur de l'étrier, un arbre secondaire pour le déplace-

ment alternatif de la bobine réceptrice sur la totalité de sa largeur, et un entraînement commun pour l'étrier et la bobine

réceptrice ainsi qu'au moins un dispositif de freinage.-

Ces machines à câbler peuvent être mises en oeuvre pour la fabrication de torons en fils métalliques. Un autre domaine d'emploi est le câblage de conducteurs individuels, ou de groupes de conducteurs, à deux ou quatre conducteurs, qui

ont été constitués dans des opérations précédentes. Sont compri-

ses également des machines pour le gainage de conducteurs isolés ou d'âmes de câbles. Comme "matériau à câbler", peuvent par conséquent entrer en ligne de compte des fils métalliques, des conducteurs isolés et des groupes de conducteurs. Dans un but

de simplicité, la description ci-après, représentative de tous

les domaines d'emploi possibles, se rapportera à la fabrication

de torons de fils métalliques.

On connaît des machines de câblage utilisées pour la fabrication de torons métalliques dans lesquels un très

grand nombre de fils métalliques individuels sont câblés ensem-

ble. On distingue alors en principe des machines à cabler à un

seul sens de torsion et des machines à double sens de torsion.

La machine à câbler à sens d'enroulement unique présente l'avan-

tage que les torons ainsi fabriqués ont des dimensions très précises et très régulières. Leur inconvénient réside en ce que

les torons ne peuvent être fabriqués qu'avec une vitesse rela-

tivement faible. Cependant, dans de nombreux cas d'emploi, on met en service des machines à câbler à sens unique de torsion lorsqu'il s'agit d'obtenir une grande régularité et une grande précision pour les torons. De tels torons sont par exemple

utilisés pour les conduites électriques d'avions dont le diamè-

tre, en raison de l'emploi de matières isolantes à grande effi-

cacité, doit être aussi réduit et aussi précis que possible.

Une machine à double sens de torsion fonctionne avec une vitesse environ triple de celle de la machine à torsion unique. On l'utilise par suite de préférence actuellement, bien que la

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qualité des torons produits soit souvent beaucoup plus mauvaise.

Cette qualité inférieure est acceptée pour des raisons d'écono-

mie.

Une machine à simple sens de torsion connue com-

prend une poulie répartitrice fixe et une tête de câblage rota- tive dans laquelle les fils individuels provenant par exemple

de dix-neuf bobines de déroulement sont engagés et câblés en-

semble. Le toron résultant du câblage est dirigé, par l'inter-

médiaire d'une poulie de sortie et de poulies de renvoi, vers une bobine d'enroulement sur laquelle il est enroulé. Afin de régler les longueurs de torsion différentes dans le toron, il est prévu sur la machine des roues de changement de vitesse qui donnent la possibilité de modifier par étapes la longueur de torsion. En vue de son enroulement sur la bobine d'enroulement, le toron est guidé par des poulies de renvoi montées sur un étrier de torsion qui tourne sur le même axe que la bobine

réceptrice autour de cet axe.

Afin que le toron fini puisse être enroulé par lits successifs sur la bobine réceptrice, cette bobine est déplacée en va et vient dans le sens axial, continuellement par ce qu'on appelle un fournisseur. En outre, il est prévu, sur les machines connues, un frein avec lequel la bobine réceptrice peut être immobilisée par freinage dans le cas d'une cassure de fil. La force de ce frein, réalisé sous la forme de frein à induction, est réglable. Il freine la bobine réceptrice dans sa rotation, même au cours de l'enroulement du toron, afin que sa vitesse de rotation soit légèrement inférieure à la vitesse de rotation de l'étrier porteur des poulies de renvoi. Le toron fini est ainsi enroulé par lits sur la bobine réceptrice, en correspondance avec la vitesse d'extraction de la poulie de

déroulage de fils.

Dans la disposition connue de confection de torons,

le frein de la bobine réceptrice est réglable pour la fabrica-

tion, soit de torons avec un nombre différent de ils, soit de torons faits de fils de diamètres différents. Une régulation de la force de freinage pendant la fabrication elle-même n'est cependant pas prévue, de sorte que la variation du diamètre

d'enroulement sur la bobine ne peut pas être compensé. En con-

séquence, on ne peut pas éviter que, au cours de la fabrication, soient exercées sur le toron des forces de traction différentes

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qui influencent défavorablement sa régularité.

Un autre inconvénient des machines connues de ce genre réside en ce que, lors d'une cassure de fil, le moteur d'entrainement est bien déconnecté et l'étrier peut être amené à l'arrêt rapidement avec un frein mécanique, mais cependant la bobine poursuit sa rotation parce que le frein à induction agit plus lentement. Comme conséquence, le toron est fortement

étiré et il peut facilement se produire une rupture de ce toron.

Les travaux nécessaires pour remettre en service une machine de ce type, après une rupture de fil, sont en conséquence très onéreux. L'invention a pour but de réaliser une machine de

câblage à simple sens de torsion, dans laquelle une grande régu-

larité des torons peut être obtenue sans dépense accrue, et ou notamment les effets de sollicitations à la traction différentes sont réduits à un minimum. Dans le cas d'une rupture de fil, il doit être possible de produire une immobilisation immédiate par

freinage et la fabrication doit être plus rapide.

Dans ce but, l'invention a pour objet une machine de câblage à simple sens de torsion, du type décrit plus haut, caractérisée en ce que: - la bobine réceptrice et l'étrier d'enroulement sont accouplés entre eux par l'intermédiaire d'un mécanisme différentiel comportant au moins trois roues dentées, sur lequel agit une roue dentée du moteur d'entraînement, l'étrier est relié à cette roue dentée sur laquelle agit le moteur d'entraînement, tandis que la bobine réceptrice est reliée à une autre roue dentée du mécanisme différentiel, ou inversement,

- sur la troisième roue dentée du différentiel, agit un entrat-

nement dont la vitesse de rotation est réglable en dépendance de la vitesse d'extraction des fils individuels amenés au cablage. Avec une telle machine, l'étrier de torsion et la

bobine réceptrice sont accouplés entre eux mécaniquement, di-

rectement par le mécanisme différentiel, de sorte qu'ils consti-

tuent, relativement à l'entraînement et au freinage, une masse

d'inertie unitaire. L'étrier, ainsi que la bobine, sont entrat-

nés par le moteur, avec intercalation du mécanisme différentiel, à toute vitesse de rotation désirée. L'accroissement progressif du diamètre d'enroulement du toron sur la bobine réceptrice, ainsi que la modification nécessaire de la vitesse de rotation de celle-ci, sont pris en compte à chaque instant, directement par l'entra1nement qui agit sur la troisième roue dentée du mécanisme différentiel, de telle sorte qu'il est garanti que l'effort de traction exercé sur le toron reste constant du toron. Au moyen de l'entraînement réglable les vitesses de rotation de l'étrier et de la bobine réceptrice sont régulées

de telle sorte que soit obtenue une longueur de torsion cons-

tante, et ainsi une vitesse constante d'extraction des fils individuels. On obtient en outre l'avantage que la longueur de

torsion peut être modifiée progressivement.

Etant donné que la bobine réceptrice est entrainée avec une vitesse de rotation réglable, il n'est plus nécessaire de prévoir une poulie d'extraction du toron cablé, ni un frein

pour la bobine réceptrice.

Un autre avantage réside en ce que, en cas d'une cassure de fil, étant donné que l'étrier et la bobine sont

accouplés entre eux, ils peuvent être amenés à l'arrêt en com-

mun immédiatement, et l'état de fonctionnement qui avait été réglé avant l'incident de cassure de fil reste conservé sans

effets défavorables sur le toron.

En raison de l'entraînement réglable en commun pour l'étrier et pour la bdbine réceptrice, et de la sécurité grandement accrue qui en résulte, la vitesse de fabrication

peut être augmentée avec conservation de la qualité du toron.

Cela est encore favorisé par la suppression de quelques poulies de renvoi et de la poulie d'extraction de fils, de sorte que l'étrier de torsion peut être raccourci. Il possède ainsi une masse plus faible et la stabilité est accrue à l'égard des vibrations. L'endroit o est prévu le mécanisme différentiel sur la machine n'a pas d'importance. Il peut par exemple ëtre

placé de telle manière qu'une première roue dentée soit entrat-

née par le moteur par l'intermédiaire d'un arbre de transmis-

sion, tandis qu'une seconde roue dentée est accouplée avec l'arbre sur lequel est montée la bobine réceptrice. L'étrier peut être accouplé à la première roue dentée par l'intermédiaire de l'arbre de transmission. La vitesse d'extraction des fils individuels est mesurée et délivrée à un régulateur, et, de là,

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transmise, par l'intermédiaire de l'entraînement réglable, sur

une troisième roue dentée. Chaque variation de la vitesse d'ex-

traction des fils individuels est ainsi transmise directement

à l'entraînement de la bobine réceptrice et de l'étrier de tor-

sion. La précision constante désirée pour le toron est en consé-

quence assurée.

La régulation d'ensemble de la machine à câbler peut être effectuée au moyen d'une calculatrice électronique, à laquelle peuvent être fournies diverses données, telles que, par exemple, la vitesse d'extraction des fils individuels, la longueur de torsion des fils individuels dans le toron, et le diamètre d'enroulement du toron sur la bobine réceptrice. Dans la calculatrice peut être réalisée une comparaison entre une grandeur réelle et une grandeur de consigne. Un écart éventuel constaté entre ces grandeurs peut être délivré comme grandeur d'erreur à l'entraînement réglable, lequel, dans le cas d'un écart-de réglage, effectue, par l'intermédiaire du mécanisme différentiel, une correction des vitesses de rotation de l'étrier

et de la bobine réceptrice.

En vue d'améliorer encore l'efficacité de la machine

de câblage, l'étrier de torsion peut être pourvu d'un revête-

ment de forme aérodynamique. Grâce à la réduction de résistance

de l'air ainsi réalisée, la puissance nécessaire pour l'entrat-

nement peut être réduite de 25 %.

Pour le déplacement de bobinage, la bobine récep-

trice est de préférence montée sur un arbre creux' monté sur un arbre porteur. La force d'entraInement est transmise à la bobine par l'intermédiaire de l'arbre porteur, qui est relié avec l'une des roues dentées du mécanisme différentiel. La liaison entre arbre porteur et arbre creux peut être réalisée par engrènement

à clavettes multiples.

Etant donné que l'arbre porteur, en raison du déplacement axial de la bobine, doit être relativement long, il est judicieux que l'extrémité de cet arbre soit montée avec liberté axiale dans un palier. On obtient ainsi un appui "rigide" de la bobine réceptrice, avec réduction de la sensibilité de l'ensemble de la machine aux vibrations, et on dispose d'un

point fixe pour la transmission du couple de l'arbre de trans-

mission à l'arbre porteur.

Le support à liberté axiale de l'arbre porteur peut

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être réalisé avec une prise sur un seul côté, par exemple au moyen d'un écrou-capuchon dont le serrage réalise un léger déplacement de l'arbre porteur en direction axiale, par lequel un élément élastique, prévu à l'autre extrémité de l'arbre, tel que par exemple une bague en caoutchouc est bloquée en position centrée, de telle sorte que cette extrémité de l'arbre porteur

est également immobilisée.

La description ci-après se rapporte à un exemple

représenté aux dessins dans lesquels: - la figure 1 est une vue en élévation schématique

de la machine de câblage à torsion unique.

- la figure 2 est une vue partielle de la figure 1

avec variante de l'entraînement de déplacement de la bobine.

Un grand nombre de fils individuels 1 sont déroulés d'un nombre correspondant de bobines (non représentées) et sont amenés, par un disque de répartition 2, à un nipple de câblage 3 qui peut être monté à rotation dans la machine à câbler. Il constitue le point de câblage o les fils individuels 1 sont réunis entre eux et câblés en un toron 4 qui sort à l'état fini de la tête de câblage 3 et qui passe sur une poulie de déviation ainsi que sur d'autres poulies de déviation 6 jusqu'à une

bobine réceptrice 7 sur laquelle le toron fini est enroulé.

Les trois poulies de renvoi 6 sont montées sur un étrier 8 qui se compose de deux poutres 9 et 10 décalées entre elles de 180 degrés et reliées entre elles par des organes de fixation 11 et 12 qui servent également de support de paliers

au moyen desquels le dispositif 8 peut tourner sur son axe.

La bobine réceptrice 7 est calée sur un arbre creux 13,qui est lui-même entouré d'un arbre porteur 14. L'arbre creux 13 ainsi que l'arbre porteur 14 sont tous les deux montés pour pouvoir coulisser axialement en direction de la double flèche 15. Pour le coulissement de l'arbre creux 13, il est prévu un

arbre secondaire 16, constitué par exemple par une broche file-

tée, qui peut être entraînée enrotation par un moteur 17 par

l'intermédiaire d'un engrenage 18.

L'arbre creux 13 peut être relié à l'arbre secon-

daire 16 par l'intermédiaire d'une tringle 19 de telle sorte que, en actionnant l'arbre secondaire 16, on peut déplacer

l'arbre creux 13 en va et vient, en commun avec la bobine récep-

trice de toron 7, en direction de la double flèche 15. Ce mouvement de déplacement axial est limité de telle sorte que la bobine puisse être déplacée en va et vient, à l'intérieur de

l'étrier 8, sur une distance égale à sa longueur axiale.

L'arbre porteur 14 peut également être déplacé en va et vient en direction de la double flèche 15 pour permettre

de changer la bobine de réception 7.

La machine de câblage conforme à l'invention com-

prend également le moteur d'entra nement 20, par exemple un moteur à courant continu destiné à entraîner en rotation un arbre de transmission 22, par l'intermédiaire d'un mécanisme 21, tel que par exemple une courroie dentée. L'étrier de câblage

8 est entra!né, par l'arbre de transmission 22, par l'intermé-

diaire d'un mécanisme 23 qui, pour des raisons de symétrie des efforts, attaque l'étrier 8 par chacun de ses c8tés. Sur chaque c6té sont également prévus des organes de freinage 24, par exemple des freins à disques. L'arbre porteur 14 est également

entrainé par le moteur 20, par l'intermédiaire d'un autre méca-

nisme de transmission 25 commandé par un système d'engrenages différentiel 26. Les mécanismes de transmission 21, 23 et 25 peuvent être réalisés de préférence avec des courroies dentées,

mais il est possibledI'nvisager tout autre type de transmission.

Le mécanisme différentiel 26, suivant un mode de réalisation, est constitué de telle manière que l'arbre de

transmission 22 agit sur. le pignon d'entraînement 27 de ce dif-

férentiel. La roue entratnée de sortie 28 est reliée, par l'in-

termé4iaire de la transmission 25, à l'arbre porteur 14, de telle sorte que l'arbre porteur et l'arbre creux 14 qui lui est accouplé, ainsi que la bobine réceptrice 7 sont entratnés en

rotation. Sur l'autre roue satellite 29 du mécanisme différen-

tiel 26, agit un organe d'entra nement 30 qui peut être réglé pour tourner dans les deux sens de rotation, étant commandé par un organe de régulation 31. Dans cet organe de régulation 31 est reçue par exemple la valeur de vitesse de déroulement des fils individuels 1, prélevée au moyen d'un détecteur 32. Une autre grandeur introduite dans le régulateur 31 est la longueur de torsion avec laquelle le toron doit être câblé, ainsi que le diamètre d'enroulement du toron sur la bobine réceptrice 7,

lequel devient progressivement plus grand avec la durée de mar-

che de la machine. Le mécanisme différentiel 26 pourrait égale-

ment être monté de telle manière que le pignon de sortie 28

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attaque directement l'arbre porteur 14.

Dans la position de la machine de câblage repré-

sentée dans la figure 1, le toron 4 peut être enroulé sur la bobine réceptrice 7. Pour mettre en place la bobine réceptrice 7, l'arbre porteur 4 et l'arbre creux 13 ont dû, tout d'abord, être déplacés en direction de la flèche 33, assez loin pour

créer une place suffisante pour le montage de la bobine à l'in-

térieur de l'étrier de torsion 8. Ensuite l'arbre porteur 14,

puis l'arbre creux 13, ont été amenés dans les positions repré-

sentées dans la figure 1. Dans des positions, le toron 4 s'en-

roule, à partir du bord de droite de la bobine réceptrice 7,

sur son noyau.

En vue d'obtenir une disposition aussi stable que possible relativement aux deux arbres 13 et 14, l'arbre porteur 14 peut 9tre monté, à son extrémité libre, dans un palier 34 par lequel il est supporté à rotation. Cette fixation peut être

assurespar exemple, au moyen d'un écrou-capuchon, non repré-

senté, par lequel l'arbre 14 est bloqué en direction axiale. Le déplacement nécessaire pour cette immobilisation est permis par

un élément élastique en caoutchouc 35, fixé sur l'autre extré-

mité de l'arbre, et qui est comprimé, par pression axiale, de

telle manière qu'il se dilate radialement et s'applique à pres-

sion contre un tube 36. L'arbre 14 est ainsi immobilisé, à

cette extrémité, dans le tube 36.

Le mécanisme de transmission 25 agit sur le tube 36 de telle sorte qu'ainsi l'arbre porteur 14 peut également tourner. L'arbre creux 13 est relié à transmission de force à l'arbre porteur 14, par exemple par le fait qu'il est prévu sur l'arbre porteur 14 une denture à nervures multiples 37, dans laquelle engrènent des dentures appropriées 38 et 39. L'arbre

porteur 14 et l'arbre creux 13 peuvent être supportés concen-

triquement dans les paliers de courte longueur axiale 43, 44 à

bonne caractéristique de glissement.

Lors de la mise en marche de la machine de câblage, l'étrier de torsion 8 commence à tourner ainsi que la bobine réceptrice 7. La vitesse de rotation de la bobine réceptrice est choisie légèrement supérieure ou inférieure à la vitesse de rotation de l'étrier 8, de façon que le toron 4 puisse être enroulé sur la bobine 7. Celle-ci assure ainsi en même temps la traction de déroulement du toron 4 de sorte qu'une poulie g

spéciale d'extraction n'est pas nécessaire. La force est trans-

mise de l'arbre de transmission 22 sur l'étrier 8 par l'inter-

médiaire du mécanisme de transmission 23, et sur la bobine réceptrice 7 par l'intermédiaire du mécanisme de transmission 25, l'arbre porteur 14 et l'arbre creux 13. Simultanément, le moteur 17 est également mis en circuit de sorte que l'arbre

secondaire 16 commence à tourner. Par cette rotation, la trin-

glerie 19 est déplacée en direction de la flèche 33, de sorte que l'arbre creux 13 est également entra né à déplacement dans cette direction. Larbre porteur 14 reste par contre tout le temps dans sa position d'immobilisation, étant bloqué à chacune de ses extrémités, de sorte qu'on obtient un comportement de

vibrations particulièrement satisfaisant.

La bobine réceptrice 7 est déplacée chaque fois,

par l'arbre secondaire 16, en va et vient, sur toute sa lon-

gueur en direction de la double flèche 15, de sorte que le toron 4 est enroulé par lits successifs sur la bobine. Etant donné que la vitesse d'extraction des fils individuels 1 est détectée par le régulateur 31 et communiquée à l'entraînement 30, le diamètre progressivement croissant de l'enroulement du toron sur la bobine peut être pris en compte par une adaptation permanente de la vitesse de rotation de la bobine 7 par l'intermédiaire du

mécanisme différentiel 26.

L'étrier 8 et la bobine réceptrice de toron 7 sont accouplés entre eux mécaniquement par le mécanisme différentiel

26, de sorte qu'ils forment une seule et mêne unité de construc-

tion du point de vue entra nement et freinage. On obtient

ainsi l'avantage que, en cas de cassure de fil, les deux élé-

ments constitutifs de l'unité sont simultanément et rapidement mis en commun à l'arrgt par les freins 24. Ces freins 24 ne sont nécessaires que pour un freinage rapide, tel qu'il doit par exemple avoir lieu dans le cas de cassure de fil. Le freinage normal nécessaire pour l'arrêt de la machine a lieu au moyen du moteur d'entratnement en rotation 20, qui est alors commuté sur la marche en générateur de courant. Ce freinage électrique peut également 9tre appliqué en supplément en cas d'une cassure de fil.

Dans l'exemple de réalisation représenté aux des-

sins, le mécanisme différentiel 26 est monté avec son pignon d'entrée 27 calé sur l'arbre de transmission 22. Il est bien

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entendu possible de disposer ce mécanisme différentiel en tout autre endroit justifié à l'intérieur de la machine de câblage, l'une des roues 27, 28 et 29 étant alors reliée à la bobine

réceptrice 7, et une autre étant reliée à l'étrier 8, la troi-

sième roue servant à l'entraînement réglable 30.

Si l'arbre secondaire doit 9tre soumis à une régu-

lation encore plus précise, il est possible de prévoir, pour son entraînement, un mécanisme différentiel 40 sur lequel on fait agir, par l'intermédiaire du mécanisme 41, la vitesse de rotation de l'étrier 8, et, par l'intermédiaire du mécanisme 42, la vitesse de rotation de la bobine réceptrice 7. L'arbre

intermédiaire 16 tourne alors à une vitesse directement propor-

tionnelle à la vitesse d'enroulement du toron 4 qui est donnée par la différence entre les vitesses de rotation respectives de l'étrier 8 et de la bobine 7, les mécanismes 41 et 42 peuvent

à nouveau 9tre réalisés sous la forme de courroies dentées.

Comme le montre la figure 1, l'étrier 8 peut 9tre

axialement court, de telle sorte qu'il corresponde essentielle-

ment au double de la largeur de la bobine 7. Cette largeur mini-

male doit 9tre absolument respectée, car la bobine réceptrice 7 doit, pour le bobinage du toron 4, pouvoir être déplacée sur au moins sa largeur totale. Grâce à cette exécution relativement

courte de l'étrier 8, et de ses poutres 9 et 10, on a la possi-

bilité d'une constitution robuste qui présente également un

comportement très satisfaisant du point de vue des vibrations.

Pour améliorer encore son efficacité, il est possible de donner aux deux poutres 9 et 10 une forme aérodynamique, ce qui permet d'abaisser la puissance nécessaire à l'entraînement de l'étrier

d'environ 25 %.

Claims (4)

REVEND I CA T IONS

1 ) Machine de câblage comportant des bobines de

déroulement pour les fils à cabler, une poulie fixe de réparti-

tion, une tête de câblage, un étrier portant des poulies de renvoi, une bobine réceptrice du toron disposée coulissante axialement à l'intérieur de l'étrier, un arbre secondaire pour

le déplacement alternatif de la bobine réceptrice sur la tota-

lité de sa largeur, un moteur d'entratnement commun pour l'étrier et la bobine réceptrice et au moins un dispositif de freinage, machine caractérisée en ce que la bobine réceptrice (7) et l'étrier de torsion (8) sont accouplés entre eux mécaniquement par l'intermédiaire d'un mécanisme différentiel (26) comportant au moins trois roues dentées et sur l'une-(27) des roues dentées duquel agit le moteur d'entraînement (20) , l'étrier (8) étant relié à la roue dentée (27) sur laquelle agit le moteur (20), tandis que la bobine (7) est reliée à la roue dentée (18) du mécanisme différentiel (26), ou inversement, un entraînement (30) dont la vitesse de rotation est réglable en dépendance de la vitesse d'extraction des fils individuels (1) agissant sur

la troisième roue dentée (29) du mécanisme différentiel (27).

) Machine de câblage suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le moteur d'entraînement (20) est un

moteur à courant continu.

) Machine de câblage suivant l'une des revendi-

cations 1 ou 2, caractérisée en ce que l'étrier de torsion (8)

a une forme aérodynamique.

) Machine de câblage suivant l'une quelconque

des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la bobine

réceptrice (7) est montée sur un arbre creux (13) qui contient concentriquement un arbre porteur (14) auquel il est relié à

transmission de force.

) Machine de câblage suivant l'une quelconque

des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que l'arbre porteur

(14) de la bobine réceptrice (7) est supporté avec liberté de

déplacement axial aux deux extrémités du dispositif.

) Machine de câblage suivant la revendication , caractérisée en ce que l'arbre porteur (14) est monté, à une extrémité, à rotation avec possibilité de déplacement axial et est fixé, à l'autre extrémité, par un élément élastique (35)

pouvant être comprimé.

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7 ) Machine de câblage suivant l'une quelconque

des revendications 4 à 6, caractérisée en ce que, entre l'arbre

creux (13) et l'arbre porteur (14) est disposée une denture à

clavettes multiples (37).

8 ) Machine de câblage suivant l'une quelconque

des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le mécanisme

de déplacement axial (16) est entraîné par un second mécanisme

différentiel (40).

9 ) Machine de câblage suivant l'une quelconque

des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que le moteur d'en-

trainement (20) agit sur un arbre de transmission (22), qui entraîne luimgme l'étrier de torsion (8) par l'intermédiaire d'une courroie dentée (23), et sur lequel est montée la roue

d'entraînement (27) du mécanisme différentiel (26).