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La présente invention est relative d'une manière générale à un appareil à compter et à discerner les pièces de monnaie, destiné aux méca- nismes commandés à l'aide de pièces de monnaie, en particulier aux systè- mes électroniques et électriques dans lesquels cette commande s'effectue d'une manière automatique.
Depuis l'appaiition des mécanismes commandés par des pièces de monnaie, c'est-à-dire, à prépaiement, le problème consistant à distinguer et à déterminer les valeurs des pièces déposées a fait l'objet de nombreuses re- cherches. Parallèlement avec ce problème, on s'est occupé de celui relatif à la commande automatique opérée à la suite de l'introduction de pièce d' une valeur appropriée, de même que le problème visant à empêcher un fonc- tionnement non autorisé, à la suite d'une introduction simulée de pièces.
En considérant que l'introduction d'appareils téléphoniques à prépaiement a imprimé un grand essor au développement des mécanismes com- mandés par des pièces de monnaie, dans lesquels on doit déposer un certain nombre de pièces de monnaie avant qu'une communication ne puisse s'établir la présente invention sera exposée à propos de tels appareils téléphoniques.
Un mécanisme encaisseur d'un poste téléphonique à prépaiement, prévu par exemple pour pièces de cinq et de dix unités monétaires divisionnaires du type général exposé dans le brevet américain n 1.043.219, délivré à Forsberg, le 5 novembre 1912 et comportant un microphone à monnaie, couplé acous- tiquement à un timbre frappé par la pièce de 5 ou de 10 unités, dispositif tèl que représenté dans le brevet américain N 2.235.648, délivré à Shann, le 18 mars 1941, peut être considéré comme un système encaisseur type, applicable à la présente invention.
Dans un mécanisme encaisseur de ce type, l'introduction d'une pièce de 5 unités dans le couloir de chute qui lui est affecté a pour résultat que la pièce frappe un timbre une fois, tandis que l'introduction d'une pièce de 10 unités dans le couloir qui lui est destiné a pour résultat un double coup de timbre. La pratique courante adoptée actuellement consiste en ce que, dans le cas d'appels locaux émanant d'un poste à prépaiement, où un central n'intervient pas pour établir la liaison et que par conséquent l'opératrice n'effectue pas de test,une communication peut être établie automatiquement par le correspondant appelant, après que celui-ci a déposé une pièce de monnaie, de manière à éliminer un shunt de ressorts de contact du cadran ou à établir un circuit par l'entremise de ces ressorts, et a formé le numéro à l'aide du cadran.
Dans les postes téléphoniques à prépaiement différé, l'appelant peut former le numéro d'appel, mais aucune communication ne sera établie avant l'introduction d'une pièce de monnaie. Lorsqu'il s'agit d'appels interurbains, soit au départ, d'un poste à prépaiement, soit à partir d'un poste à prépaiement différé, le correspondant doit d'abord établir une liaison avec l'opératrice et, à la demande de celle-ci, doit introduire des pièces de la valeur requise, lesquelles doivent alors être identifiées par l'opératrice, en vue de déterminer leur valeur. D'une manière générale, ceci est réalisé par le fait que le son, qui résulte de ce que les pièces frappent un timbre dans leur couloir de chute, est transmis à la position d'opératrice par l'entremise d'un microphone à pièces logé dans le couloir, ainsi que par la jonction.
L'opératrice se trouve alors devant le problème consistant à distinguer chacune des fréquences ou les nombres de sons engendrés par le microphone à pièces lors de l'introduction d'une pièce. La situation décrite ci-dessus est encore compliquée davantage par les modific@- tions survenues dans les conditions économiques et qui déterminent des augmentations des tarifs pour communications locales, ce qui rend caduc une grande partie du matériel existant ou entraîne des modifications coûteuses en vue d'adapter les dispositifs à prépaiement aux nouvelles conditions, cela même en ce qui concerne l'établissement automatique d'appels locaux.
Ainsi, par exemple, un grand nombre de postes à prépaiement qui offraient auparavant la possibilité d'établir une communication locale après introduction d'une pièce de 5 unités monétaires divisionnaires par exemple, exigent
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désormais l'introduction d'une pièce de 10 unités par exemple, pour le même service. Par conséquent, on doit ou bien bloquer le couloir de chute affecté aux pièces de 5 unités, ce qui entraîne souvent une perte de revenus, soit effectuer des transformations coûteuses, afin de permettre l' établissement d'une communication après introduction de deux pièces de 5 unités.
On a essayé à de nombreuses reprises d'établir une commande complètement automatique pour les appels de toutes les espèces à la suite de l'introduction de pièces de monnaie, afin de permettre l'établissement d'une communication; toutefois, l'appareillage utilisé à ce jour pour déterminer la valeur des pièces introduites était lourd, volumineux et donc coûteux; d'autre part, un système pratique et peu coûteux, comme celui faisant l'objet de la présente invention et appelé à assurer la commande automatique à l'aide d'un signal de tonalité, est extrêmement difficile à établir.
Tou- tefois, la présente invention surmonte ces difficultés grâceà la prévision d'un dispositif électronique simple pour le comptage des pièces de monnaie destiné à un circuit type de poste à prépaiement, ce dispositif étant agencé en vue de fonctionner d'une manière déterminée par le nombre de signaux de tonalité engendrés par une pièce tombant à travers un couloir de chute, ceci de façon à assurer une commande entièrement automatique, qui permet l'établissement d'une communication.
Tout comme prévu,-dans les brevets mentionnés plus haut, chaque pièce, en tombant à travers le couloir de chute, produit une tonalité ou un certain nombre de tonalités qui correspondent à la valeur de la pièce, ce qui permet au compteur électronique selon la présente invention d'effectuer un comptage automatique, en vue de déterminer la valeur des pièces déposées et pour commander l'appareillage de façon à rendre possible l'établissement d'une communication.
Des tonalités ou bruits provoqués par un sifflement qui frappe le microphone, soit intentionnellement, en vue de simuler l'introduction d'une pièce, soit d'une manière accidentelle, sont empêchés d'affecter le dispositif de comptage de monnaie électronique, grâce à des dispositions de circuits et particularités nouvelles, qui seront décrites d'une manière détaillée dans d'autres parties du présent mémoire. Il convient de noter que le terme "pièce de monnaie", qui figure dans la présente, est utilisé dans son sens générique.
En considérant ce qui précède, un des objets de la présente invention consiste à établir un nouveau dispositif électronique pour compter les valeurs de pièces déposées dans un mécanisme encaisseur.
Un autre objet de l'invention consiste à empêcher que des tonalités engendrées par des moyens autres que l'introduction d'une pièce ne puissent actionner une partie quelconque de l'appareillage.
Un autre objet de l'invention consiste à établir des moyens nouveaux grâce auxquels l'appareillage voulu est mis automatiquement en état de fonctionner à la suite de l'introduction d'une valeur appropriée en pièces de monnaie.
Un autre objet de l'invention consiste à établir un nouveau dispositif à compter les pièces de monnaie, actionné d'une manière déterminée par les signaux de tonalité engendrés par une pièce introduite dans un dispositif encaisseur.
Un autre objet de l'invention consiste à établir un système pour distinguer les tonalités engendrées par l'introduction d'une pièce dans un système encaisseur d'avec les tonalités engendrées par d'autres moyens.
Un autre objet de l'invention consiste à établir un appareillage simple, réduit au minimum et d'un type nouveau et peu coûteux, pour les services ou opérations mentionnés plus haut.
Une des particularités de la présente invention réside dans un montage simplex destiné à fournir les potentiels d'amorçage à un tube électronique uniquement à la suite de 1-*introduction d'une pièce de monnaie et qui, conjointement avec d'autres montages, empêche que de tels potentiels
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soient opérants dans le cas où les fréquences de tonalité ont été engendrées de toute manière autre que par l'introduction d'une pièce.
Une autre particularité de la présente invention réside dans 1' emploi de tubes électroniques et de montages pour calculer la valeur totale des pièces introduites et pour permettre l'intervention de l'appareillage à la suite de l'introduction de pièces représentant une valeur déterminée,
Une autre particularité de l'invention réside dans la commande automatique opérée sous l'effet de l'introduction de pièces de monnaie de la valeur re qui se.
La figure unique annexée représente un circuit typique d'un pos- te à prépaiement, où l'on voit également les innovations qui doivent être apportées à ce circuit en vue d'établir une discrimination entre les sig- naux de tonalité ongendrés dans le mis chone de conversation et le micro- phone à monnaie. Cette figure représente également un circuit de ligne et un chercheur 4, ainsi qu'un sélecteur 9, tous deux sous la forme d'un sché- ma simplifié, ainsi qu'un répétiteur associé à ces deux appareils et qui com- porte lestubes électroniques et les circuitspour le comptage du nombre des pièces introduites, ainsi qu'un appareillage commandé par ces tubes et cir- cuits à la suite de l'introduction de pièces d'une valeur déterminée, de façon à permettre l'établissement d'une communication.
La liaison chercheur- sélecteur est d'un type normal bien connue quelconque, dans lequel un relais de commutation faisant partie du chercheur est actionné de manière à assurer la commutation de la jonction,
La liaison est établie de telle manière que la jonction est d'abord connectée jusqu'au, répétiteur, le relais de commutation qui fait partie du chercheur, étant collé à partir de ce répétiteur. Après que les pièces ont été déposées et comptées, la jonction est connectée au sélecteur de façon à actionner le relais de ligne du sélecteur de telle manière qu'il attaque le sélecteur pendant que la tonalité du signal de transmission est renvoyée au correspondant appelant de n'importe quelle ,manière bien connueo Le relais de commutation du chercheur est ensuite maintenu à l'état attiré depuis le sélecteur, conformément à la pratique courante.
Le système de la présente invention fait usage d'une cellule de circuit simplex à condensateur et à résistance entre les deux extrémités de la ligne 50, en vue d'équilibrer la line vis-à-vis de n'importe quels potentiels produits par des tonalités engendrées dans le microphone de conversation 35, de façon à permettre l'établissement d'un état neutre, en ce qui concerne le potentiel, entre les résistances 22 et 22', ainsi que sur la grille d'un tube amplificateur A prévu dans le répétiteur du poste à prépaiement Toutefois, à la suite de l'introduction d'une pièce, la grille de ce tube se voit appliquer des tensions d'amorçage à partir du même point situé entre les résistances 22 et 22', étant donné que le transformateur 15,
dont le primaire présente à peu près la même valeur ohmique que le microphone de monnaie 25, reproduit les variations de tension qui apparaissent à ce moment aux bornes de ce dernier microphone, de façon à fournir des potentiels de même signe depuis les deux côtés de la ligne 50 et, par conséquent, au point situé entre les résistances 22 et 22' auxquelles est connectée la grille du tube A.
Le répétiteur 8 est attaqué lorsque le relaisde commutation faisant partie du chercheur de ligne est actionné d'une manière connus quelconque à la suite de la formation d'unappel et avant l'introduction d'une pièce de 'monnaie. Un relais et une impédance sont employés dans le répétiteur au lieu du relais habituel à deux enroulements, lequel pourrait agir à la manière d'un transformateur en court-circuit et shunter le simplex.
Lorsque ce relais est attiré à la suite d'une attaque, il ferme le circuit d'un relais à retombée différée 30, lequel attire en vue de fournir des potentiels aux tubes, de sorte que ceux-ci sont initialement dans
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un état conducteur. Dans un second tube électronique B, qui est une double triode, la grille de la triode de droite est couplée au circuit de plaque du tube amplificateur A. La triode de droite est établie de manière à constituer une charge cathodique et est couplée par une résistance 55 pour 220 000 ohms,à la grille du tube de commande C du relais de fonctionnement.
La charge cathodique est également connectée à un réseau en T parallèle et sélectif, lequel est à son tour connecté à la triode de gauche du tube B.
Cette triode de gauche constitue également une charge cathodique, sa cathode étant couplée à la grille du tube amplificateur A. Les constantes de ce réseau sont choisies de manière à produire un point zéro à 1.200 cycles, ce qui correspond à la fréquence moyenne de la tonalité produite par le timbre affecté. 'aux pièces de 5 et de 10 unités monétaires par exemple. Comme ce réseau accuse la plus haute impédance à la fréquence de 1.200 cycles, une fréquence d'entrée de 1.200 cycles qui arrive par le circuit simplex, ne rencontrera que peu d'interférence sur le circuit de couplage au tube A, et sera donc amplifiée.
Par conséquent, les tensions parasites qui pourraient apparaître sur le circuit simplex et sur la grille du tube A, par exemple les tensions engendrées par l'ouverture des ressorts de contact à monnaie CS5 lors de l'introduction d'une pièce ou à la suite de l'actionnement des ressorts de contact du cadran, seront écartés. Par conséquent et comme l'amplificateur est sélectif aux fréquences voisines de 1.200 cycles, - le gain se réduisant à la moitié de sa valeur maximum à 1. 050 cycles et à 1. 350 cycles,-la grille du tube C sera poussée brusquement vers le positif ou le négatif uniquement lorsque le micorphone à monnaie se voit appliquer une tonalité de 1.200 cycles.
La résistance 55 est prévue dans le circuit de grille du tube C en vue de limiter le passage du courant de grille lors de la moitié positive du cycle, empêchant ainsi toute augmentation importante dans le courant de plaque de ce tube. Ainsi, pendant n'importe quel intervalle de temps au cours duquel une fréquence de 1. 200 cycles est produite et est amplifiée par les amplificateurs, le courant moyen qui traverse le tube C sera réduit dans une mesure suffisante pour permettre la retombée du relais de fonctionnement 40. Ce dernier relais prévu dans le circuit de plaque de ce dernier tube, est normalement attiré lorsque le ré-- pétiteur est attaqué et qu'une tension d'alimentation de plaque de +150 volts est appliquée au tube C en vue de le rendre conducteur.
Ce relais en retombant à la suite de la tonalité de 1.200 cycles et en attirant ensuite, commande le fonctionnement et la préparation en vue du fonctionnement d'autres relais, pour aboutir à l'attaque du sélecteur en vue de signaler au correspondant appelant,- par le renvoi d'une tonalité de signal de transmission, - que l'appareillage est prêt à recevoir les impulsions de numérotation, et afin de permettre à ce correspondant d'établir une communication.
Le relais de fonctionnement 40 peut être à déclenchement légèrement retardé, de sorte que, même dans le cas où des coups intenses appliqués à la boîte à monnaie produisent momentanément une tonalité de 1. 200 cycles dans le microphone à pièces 25, ce relais ne retombera pas d'une manière suffisante pour actionner un contact quelconque.
Il ressort de ce qui précède que lorsqu'une pièce de 10 unités monétaires divisionnaires par exemple est introduite dans le couloir de chute, le microphone de monnaie engendre des fréquences de 1. 200 cycles pendant deux intervalles de temps distincts, fréquences qui, à leur tour, produisent un potentiel qui est amplifié par les tubes et appliqué à la grille du tube C en vue de commander le relais de fonctionnement d'une manière appropriée.
Ce dernier relais actionne à son tour les relais commandés, mentionnés plus haut, de façon à provoquer l'attaque du sélecteur dans le but d'envoyer au correspondant appelant un signal par le renvoi de la tonalité de transmission au poste à prépaiement et afin de permettre l'établissement d'une communication.
Toutefois, comme une pièce de 5 unités monétaires par exemple produit une seule tonalité de 1.200 cycles, le relais de fonctionnement ne retombe pas et n'est pas actionné à nouveau un nombre de fois' suffisant pour actionner tous les relais nécessaires pour permettre l'envoi d'un signal au correspondant appelant de façon que celui-ci soit en mesure d'établir une
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communication, à moins qu'une deuxième pièce de 5 unités ne soit introduite, donnant ainsi lieu à 'a production d'une deuxième tonalité de 1. 200 cycles.
De cette façon, on obtient le comptage de la valeur des pièces déposées et l'appareillage est commandé de manière à permettre ou à empêcher le fonctionnement ultérieur. Il convient de remarquer que le problème humain relatif à la distinction entre deux tonalités engendrées dans une succession rapide lors de l'introduction d'une pièce de 10 unités se trouve éliminé grâce à l'emploi d'un appareillage électronique.
Pour illustrer le mode de fonctionnement de la présente invention, on supposera qu'un correspondant appelant d'un poste à prépaiement 2 a amorcé un appel en décrochant le combiné, de façon que le chercheur 4 puisse trouver la ligne qui est affectée à ce poste dans le banc de ce chercheur, comme il est bien connu en soi.
La boucle de ligne 50 est prolongée, par 1' attraction du relais de commutation du chercheur d'une manière bien connue quelconque, jusqu'au relais 10 et l'impédance 20 faisant partie du répétiteur 8, de manière à établir le circuit comprenant la terre du côté droit de l'impédance 20, les contacts 96', la ligne +L de la jonction 50, les contacts à impulsions 1 du cadran et les contacts à monnaie CS5, les
EMI5.1
"contacts 7, la'bobine' 8, 1e microphone vocal 'J5, lé microphone à monnaie
25 et-le primaire du transformateur 15 en parallèle, la ligne-L de-la jonction 50,les contacts 96 et la batterie du côté droit du relais 10.
En attirant, ce dernier forme le contact 11 de manière à établir un cir- cuit évident pour l'attraction du relais 30 qui, en attirant, forme les plots 31. 32 et 22. En se fermant, les plots 32 fournissent une terre de collage pour le relais de commutation prévu dans le chercheur. La fermetu- re des plots 32 établit un circuit évident passant par les plots 91 et des- tiné à fournir un potentiel de batterie positif de 150 volts aux plaques des tubes A, B et C. On a constaté qu'il était préférable d'utiliser un tube A du type 12AU6, un tube B du type 12AT7 et un tube C du type 1/2-
12AT7.
Les circuits de ces tubes sont établis de telle manière que ces der, niers deviennent conducteurs à la suite de l'application d'un potentiel de batterie-positif de 150 volts. , convient de noter qu'a ce moment un courant de terre inverse est appliqué depuis la terre présente sur le côté gauche de l'électro à non- naie 9, à travers le secondaire du transformateur 15, à un point situé entre les résistances 3 et 3' et les condensateurs 6 et 6', les uns et les autres shuntant la jonction 50. Les résistances 3 et 3' sont d'une valeur identique étant chacune d'environ 22 kilohms, tandis que les condensateurs 6 et 6' sont chacun de 0,01 mf environ. Les résistances 22 et 22' shuntant la jonction 50 dans le répétiteur et présentent des valeurs élevées, de préférence au voisinage de 27 kilohms, afin de réduire les pertes de transmission.
Il con- vient de noter que, grâce à cette disposition, la jonction 50 est équilibrée en ce qui concerne l'apparition de bruits de courant alternatif dans le mic- rophone vocal 25 et, par conséquent, produit des tensions égales et de po- larité opposée aux bornes des résistances 22 et 22' et, comme un point si- tué entre ces résistances est connecté à la grille du tube A, ces bruits n' auront aucun effet sur l'état de conduction de ce tube. Les ressorts à mon- naie CS5 shuntent les ressorts de cadran 1 tant qu'une pièce de monnaie n' a pas été introduite, afin d'empêcher la formation du numéro d'appel.
Lorsque, à ce moment, le correspondant appelant insère une piè- ce de 5 unités dans le couloir de chute affecté à la réception de cette piè- ce, les ressorts à monnaie CS5 s'ouvrent en éliminant le shunt des ressorts de cadran 1, après quoi des tonalités de diverses fréquences, y compris une tonalité de 1. 200 cycles, seront engendrées dans le micorphone à monnaie 25. Comme la pièce de 5 unités frappe une seule fois le timbre qui lui est affecté, une seule tonalité de 1. 200 cycles sera engendrée.
Les variations de potentiel qui apparaissent à ce moment aux bornes du microphone 25, sont reproduites aux bornes du transformateur 15, Cette situation, en ce qui concerne le potentiel, sera reproduite sur la jonction 50, de manière que les potentiels de même signe soient appliqués aux deux côtés de la jonction, de telle sorte que le potentiel qui apparaît à la broche de grille du tube A, en un point compris entre les résistances 22 et 22', varie dans le sens
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positif et le sens négatif et est amplifié en conséquence par le tube A. La sortie du tube A est couplée à la grille de la triode de droite du tube B.
Etant donné que la maille sélective parallèle en T, qui couple la cathode de la triode de droite du tube B à la triode de gauche de ce tube est établie de manière à freiner notablement les fréquences situées au voisinage de 1.200 cycles ; d'autres fréquences seront appliquées par couplage réactif au circuit de grille du tube A, à partir de la triode de gauche du tube B, et agiront de manière à freiner considérablement l'amplification de ces fréquences par le tube A. Par conséquent, seuls les potentiels provenant de la tonalité de 1.200 cycles engendrée dans le microphone à monnaie 25 sera suffisamment amplifiée pour amener l'état conducteur du tube C à la suite de l'application de ces potentiels à ce tube à travers le condensateur de couplage 77 et la résistance 55.
Il va de soi que le potentiel amplifié, appliqué au tube C, ne peut pas élever le courant et qu'il traverse ce tube pendant la moitié positive du cycle, tout en abaissant notablement ce potentiel pendant la partie négative de ce cycle, ce qui a pour résultat d'abaisser d'une manière sensible le courant moyen traversant ce tube pendant la durée de la tonalité de 1. 200 cycles.
La maille sélective contribue à éliminer les tonalités ou les impulsions de potentiel engendrées en un endroit quelconque des circuits du poste à prépaiement.
Lorsque le relais 40 a attiré après que le tube C est devenu conducteur, il a fermé les plots 41 de manière à attirer le relais 60 par l'entremise des plots 31, 92, 41 et 75. Le relais 60 a fermé les plots 61 et 63. Par conséquent, le relais 60 est désormais collé par l'entremise des plots 31,92, 71, 61 et 75. Pour cette raison, la tonalité de 1. 200 cycles, appliquée au tube C a pour résultat d'abaisser le courant moyen traversant ce dernier tube, cela jusqu'à un point ou. le relais 40 est amené à retomber et à fermer ainsi les plots 42, de manière à produire l'attraction du relais 70 dans le circuit suivant : terre, plots 31, 92,42 et 63. En attirant, le relais 70 ferme les plots 72, de manière à établir son propre circuit de collage par l'entremise des plots 31 et 92.
Aux plots 71, ce relais coupe le circuit de collage pour le relais 60, lequel retombe. Le relais 70 ferme également les plots 74, de sorte que lorsque la tonalité a cessé et que le tube Cretourne à un état conducteur, tandis que le relais 40 attire à nouveau et ferme les plots 41 le relais 80 attire par l'entremise des plots 31, 92, 41 et 74, de manière à fermer les plots 81 et 82. Le relais 80 est collé par l'entremise des plots 31,92 et 82. A partir de ce moment, il ne s' effectue plus aucune opération et le répétiteur ne renvoie pas la tonalité de signal de transmission, ni ne prépare un circuit à impulsion en vue de permettre une manoeuvre du cadran propre à actionner un commutateur quelconque, étant donné que le relais 90 n'a pas attiré.
On voit donc qu'une pièce de la valeur de 5 unités, introduite dans le couloir de chute, ne permet pas au correspondant appelant d'établir une communication. Ce dernier doit ensuite introduire une nouvelle pièce de 5 unités pour que le relais 40 déclenche, comme décrit plus haut., Lorsque le relais 40 retombe une deuxième fois, de manière à fermer à nouveau les plots 42, il s'établit un circuit comprenant les plots 31,92, 42, 62 et81 pour l'attraction du relais lequel- attire, et ferme les plots 93, établissant ainsi son'propre circuit de collage, et interrompant le circuit de collage du relais 80, lequel retombe.
Le relais 90 cuvre également les plots 91, de manière à éliminer le potentiel de bat- terie positif de 150 volts des plaques des tubes, ce qui a pour effet de désamorcer ces derniers et déclencher le relais 40. En fermant les plots 94, le relais 90 établit un circuit de commande pour le relais 95, lequel attire, ,et ferme les plats 97 et 97' afin de connecter la jonction 50 jusqu'au relais de ligne du sélecteur, de manière à attirer ce relais afin qu'il attaque le -sélecteur et ouvre les ressorts de contact 96 en vue de déconnecter le répé- 9 titeur 8.
Le relais 95 se bloque par les plots 99 et les plots 33 du relais 30 à relâchement différée Une tonalité de transmission est alors envoyée par l'entremise de la bobine et de l'enroulement inférieur du relais .de ligne du sélecteur, ainsi que par la boucle 50, jusqu'au poste à prépaie- ment de sorte que le correspondant appelant est informé
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de ce qu'iL peut amorcer la formation du numéro d'appel sur un circuit à impulsions aboutissant au relais de ligne du sélecteur.
En attirant, le re- lais de ligne du sélecteur ferme un circuit aboutissant , un relais de co'.- lage, ce qui est conforme à la pratique courante, ce dernier relais renvoyant à son tour un potentiel de terre en vue de coller le relais de commutation prévu dans le chercheur et à fermer un autre circuit de blocage pour le re- lais 95, par l'entremise des plots 98, en vue de coller ce dernier relais après le déclenchement du relais 30 à retombée différée. Lorsque la jonction
50 est connectée au sélecteur et que les plots 96 s'ouvrent, le relais 10 retombe, en interrompant le circuit du relais 30, lequel relais retombe à son tour, en coupant le circuit de collage du relais 90. Ce dernier relais coupe par les plots 94 le circuit de commande initial du relais 95, lequel est toutefois maintenu attiré depuis le sélecteur.
Lorsque les correspondants raccrochent leurs combinés à la fin de la communication, les commutateurs sont libérés de n'importe quelle manière bien connue, ce qui a pour effet de délencher le relais 95.
Lorsqu'une pièce de 10 unités est introduite dans le couloir de chute à monnaie, au lieu d'une pièce de 5 unités, le même timbre est frappé deux fois, de manière à déterminer deux brefs envois de tonalité de 1.200 cycles dans le microphone à monnaie 25, à deux intervalles de temps distincts.
Ces deux brefs envois de tonalité à 1.200 cycles déterminent le fonctionne.ment décrit ci-dessus, de la même manière que l'introduction de 2 pièces de cinq unités. Ceci permet de déterminer la valeur de la pièce déposée, de même que la commande de l'appareillage, de façon à autoriser l'établissement d'une communication.
Il convient de noter que l'invention décrite ci-dessus peut être adaptée aisément en vue du comptage de pièces de monnaie de toutes valeurs,, en appliquant des signaux de tonalité appropriés au compteur de pièces, éliminant ainsi un grans nombre de problèmes inhérents aux communications interurbaines tant automatiques que manuelles, ainsi que de nombreux problèmes que soulève l'adaptation des postes à prépaiement de systèmes courants aux conditions modifiées en ce qui concerne les appels locaux.
Bien que l'on ait décrit ici le mode de réalisation préféré de l'invention, celle-ci n'y est pas limitée, vu qu'elle est applicable à de nombreux usages différents.
REVENDICATIONS.
1) Dispositif pour compter des pièces de monnaie, destiné à un mécanisme encaisseur, ce dispositif comprenant : des moyens pour produire un certain nombre de tonalités, ce nombre étant déterminé par la valeur des pièces de monnaie pouvant être introduites dans ce mécanisme encaisseur; d' autres moyens pour produire des tonalités comprenant les tonalités mentionnées en premier lieu; et, des moyens associés aux deux susdits moyens et destinés à produire des potentiels en partant uniquement de tonalités produites dans les premiers moyens.
2) Dispositif pour compter les pièces de monnaie selon la revendication 1, dans lequel les moyens susdits, destinés à produire les tonalités comprennent un circuit auquel sont associés des moyens pour ne produire un potentiel effectif dans ce circuit qu'à partir de tonalités engendrées par les premiers moyens susdits, de manière à écarter les tonalités engendrées par lesdits autres moyens.
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