CH632700A5 - Appareil d'extraction et de transfert de pieces injectees destinees a la fabrication de recipients en forme de bouteille a orientation biaxiale par un procede d'etirage-soufflage. - Google Patents

Description

La présente invention concerne un appareil d'extraction et de transfert de pièces moulées par injection destinées à la fabrication de récipients en forme de bouteille à orientation biaxiale sur une machine d'étirage-soufflage. Un appareil de ce genre s'intégre dans une ligne de production de bouteilles en matière plastique orientée biaxialement et effectue les opérations d'extraction des pièces préformées du moule de la presse à injecter, d'enlèvement des carottes de moulage et de refroidissement temporaire des pièces pour préserver leurs caractéristiques physiques et dimensionnelles avant le réchauffage contrôlé qui précède les opérations d'étirage-soufflage.

Le polyéthylène-téréphtalate est de plus en plus utilisé pour la fabrication des récipients en forme de bouteille à cause de ses caractéristiques avantageuses et de ses excellentes propriétés physiques à l'état orienté biaxialement.

Les récipients en polyéthylène-téréphtalate sont généralement fabriqués à partir de pièces préformées, ou paraisons, qui sont réchauffées à une température précise avant d'être soumises à des opérations successives d'étirage et de soufflage créant l'orientation biaxiale de la matière.

Pour une production industrielle de récipients en forme de bouteille, il est souhaitable d'automatiser toutes les opérations intermédiaires qui se situent entre l'ouverture du moule d'injection et la mise en place des paraisons injectées dans la machine d'étirage-soufflage. Cependant, les propriétés de moulage du polyéthylène-téréphthalate imposent l'emploi de canaux relativement gros dans les moules à empreintes multiples et il faut ultérieurement séparer les pièces préformées des carottes de moulage. Actuellement, cette opération est encore manuelle.

Compte tenu des temps de refroidissement, le débit d'une presse à injecter est très sensiblement inférieur à celui de la machine d'étirage-soufflage etil est courant d'utiliser des moules à empreintes multiples. Cependant, la séparation des pièces d'une même grappe nécessite une main-d'œuvre abondante et compromet gravement la productivité de l'ensemble.

La présente invention concerne un appareil d'enlèvement et de transfert de pièces préformées entre une presse à injecter et une machine d'étirage-soufflage qui produit des récipients en forme de bouteille à orientation biaxiale. L'appareil de l'invention est défini par la revendication 1. Ainsi, il peut effectuer automatiquement l'enlèvement de la grappe de pièces moulée à chaque cycle, le découpage des carottes, le refroidissement des pièces à la température ambiante ou à une température inférieure et le transfert des pièces vers la machine d'étirage-soufflage, où elles sont réchauffées dans des conditions contrôlées juste avant les opérations d'étirage et de soufflage pour produire l'orientation biaxiale désirée.

Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation de l'appareil, objet de l'invention.

La fig, 1 est une vue schématique en élévation latérale d'une ligne de production d'articles par étirage-soufflage qui utilise l'appareil entre une presse à injecter et une machine d'étirage-soufflage.

La fig. 2 représente les trois stades du formage de la pièce.

La fig. 3 est une vue frontale partielle du dispositif qui enlève la grappe de pièces du moule d'injection.

La fig. 4 est une vue latérale du dispositif de la fig. 3.

La fig. 5 est une vue frontale à grande échelle de la plaque de base du dispositif d'enlèvement des pièces injectées.

La fig. 6 est une vue latérale de la plaque de base de la fig. 5.

La fig. 7 est une coupe dans le plan VII-VII de la fig. 5.

La fig. 8 est une coupe dans le plan VIII-VIII de la fig. 6.

La fig. 9 est une vue latérale du dispositif de préparation des pièces qui permet de couper automatiquement leurs carottes d'injection.

La fig. 10 est une vue frontale du dispositif de séparation de la fig. 9 .

La fig. 11 est une vue frontale du mécanisme à mouvement intermittent qui abaisse les pièces injectées dans le dispositif de séparation.

La fig. 12 est une vue en plan agrandie qui montre les unités de sectionnement des carottes.

La fig. 13 est une vue frontale agrandie des unités de sectionnement de lafig. 12.

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La fig. 14 est une coupe dans le plan XIV-XIV de la fig. 13.

La fig. 15 est une coupe dans le plan XV-XV de la fig. 13.

La fig. 16 est une coupe longitudinale de la chambre de refroidissement des pièces.

La fig. 17 est une coupe transversale dans le plan XVII-XVII de la fig. 16.

La fig. 1 représente dans son ensemble une ligne de production de récipients orientés biaxialement qui utilise l'appareil d'extraction et de transfert de la présente invention. Plus précisément, une presse à injecter 10 de type classique est associée à un dispositif d'extraction 11 et à un dispositif de séparation 12. Un convoyeur à bande 13 achemine les pièces séparées à une chambre de refroidissement 14. En sortant de la chambre de refroidissement 14, les pièces passent dans un appareil d'alignement 16 qui les distribue individuellement à une machine d'étirage-soufflage 17 comportant une chambre de réchauffage (non représentée).

La presse à injecter 10 comporte un moule à cavités multiples qui produit un grand nombre de pièces cylindriques 18 à chaque cycle d'injection.

La fig. 2 illustre trois stades de la fabrication du récipient à partir d'une paraison injectée 18 à col préformé 19 de forme tubulaire cylindrique fermée à un bout. Le premier stade correspond à la pièce ou paraison 18 telle qu'elle sort du moule à empreintes multiples avec sa carotte d'injection 20. Au second stade, la pièce 18 est débarrassée de sa carotte par le dispositif de séparation 12. Elle passe ensuite dans différentes parties de l'appareil avant d'être montée sur un mandrin individuel qui l'amène dans la machine d'étirage-soufflage 17. Dans cette machine, la pièce est d'abord réchauffée, puis soumise â un étirage longitudinal et à un gonflage radial dans un moule fermé qui produit un récipient 21 en forme de bouteille dont la matière est orientée biaxialement.

Les fig. 3 à 8 représentent en détail le dispositif d'extraction 11 qui permet de sortir les pièces du moule d'injection. Le dispositif d'extraction 11 est suspendu à un rail 22 monté transversalement au-dessus du moule 50 de la presse à injecter 10. Un chariot 23 mobile dans les deux sens le long du rail 22 porte une plaque de base 24 suspendue par un mécanisme élévateur (non représenté).

La plaque de base 24 est en fait constituée de deux plaques accolées 25 et 26 qui sont déplaçables l'une par rapport à l'autre grâce à un cylindre hydraulique 27 monté derrière la plaque 26. Les pièces injectées 18 sont maintenues devant la plaque de base 24 par leurs carottes 20 qui sont serrées entre les plaques 25 et 26.

La plaque avant 25 vient s'appliquer contre la partie mâle 51 (fig. 3) du moule de la presse à injecter 11 et comporte un certain -nombre d'ouvertures 28 (fig. 5) allongées dans le sens longitudinal. La disposition de ces ouvertures correspond à celle des noyaux 52 du moule 51 (fig. 3). Chaque trou 28 a une longueur déterminée pour recevoir la carotte 20 qui dépasse du fond d'une pièce 18. Un certain nombre de supports 29 sont fixés à la face avant de la plaque 25 en dessous des trous 28 pour supporter les pièces 18 dont les carottes 20 sont engagées dans les trous 28. En pratique, chaque support 29 est monté plus bas que le bord inférieur du trou 28 d'une distance sensiblement égale au rayon de la pièce 18.

Dans le mode de réalisation préféré de la fig. 7, la plaque arrière 26, qui est mobile par rapport à la plaque avant 25, comporte un certain nombre de trous 31 dont la disposition correspond à celle des trous 28 de la plaque avant 25. Les trous 31 ont pour but d'éviter que les carottes 20 des pièces 18 viennent buter sur la plaque 26 lorsqu'elles sont engagées à fond dans les trous 28.

Un dispositif de serrage 32 est monté au-dessus de chacun des trous 31 de façon à pouvoir coulisser dans la partie supérieure du trou 28 de la plaque avant 25. Les surfaces avant et arrière du dispositif de serrage 32 sont en contact avec les surfaces intérieures des plaques 25 et 26 de façon à assurer un positionnement précis.

On voit sur la fig. 7 que le dispositif de serrage 32 comporte un alésage cylindrique borgne 32e qui contient un ressort de compression 32a et un plongeur 32b. Le plongeur 32b contient lui-même un ressort d'équilibrage 32c et une tige télescopique 32d qui s'étend vers -le haut et traverse le fond de l'alésage 32e.

En revenant à la fig. 6, on voit que le cylindre hydraulique 27 est monté derrière la plaque arrière 26 par l'intermédiaire de blocs 33 dans lesquels coulissent des tiges de guidage 41 fixées latéralement au cylindre 27. Le cylindre 27 peut donc se déplacer verticalement sur une course limitée par rapport à la plaque 26.

On voit sur la fig. 8 qu'une ferrure 42 est fixée au bas du cylindre 27 et porte un pignon 43 qui engrène sur une crémaillère 35 reliée à la tige de piston 34 du cylindre 27 et à un support 36 fixé à la face arrière du bas de la plaque 26. Ainsi, la plaque 26, les blocs de guidage 33, la tige de piston 34, la crémaillère 35 et le support 36 sont solidaires les uns des autres, alors que le cylindre 27 est dèplaçable par rapport à sa tige de piston 34 et à la plaque 26.

La fig. 6 montre qu'une seconde crémaillère 53 est disposée en face de la première et engrène avec le pignon 43. Cette crémaillère est solidaire de la plaque avant 25 par l'intermédiaire de goujons 54 qui passent à travers des trous allongés 37 de la plaque arrière 26.

Comme indiqué précédemment, la plaque de base 24 est reliée au chariot mobile 23 par un dispositif de suspension comprenant une tige verticale 57 (fig. 8). La position normale de la tige de piston 34 du cylindre 27 est celle des fig. 5, 6 et 8. Lorsque la tige 34 est rétractée dans le cylindre 27 par une pression hydraulique, le pignon 43 coopérant avec les crémaillères 35 et 53 produit un mouvement vers le bas (flèche sur la fig. 6) de la crémaillère 53 qui fait descendre la plaque avant 25. Il est évident que le trou 37 par lequel passe le goujon de liaison 54 doit avoir une longueur adaptée à la course verticale de la crémaillère 53.

En réalité, le mouvement des plaques 25 et 26 est relatif et la plaque avant 25 ne se déplace pas verticalement, car l'ensemble constituant la plaque de base 24 est suspendu par le corps du cylindre 27 relié à une tige 57.

La plaque de base 24 est suspendue à un mécanisme 60 de positionnement sur trois axes qui est représenté schématiquement sur les fig. 3 et 4.

Le rail 22 est monté transversalement au-dessus du moule de la presse à injecter 10 et le chariot 23 comporte un moteur électrique 55 qui lui permet de se déplacer dans les deux sens sur le rail 22. Un cylindre 63 est monté horizontalement sur le chariot 23 avec une orientation perpendiculaire au rail 22. Un second cylindre 64 est monté verticalement à l'extrémité de la tige de piston 56 du premier cylindre 63. Le cylindre 27 est fixé à l'extrémité inférieure de la tige de piston 57 du cylindre 64, comme on peut le voir sur les fig. 3 et 4.

La plaque de base 24 est donc dèplaçable sur trois axes: un axe horizontal transversal correspondant au rail 22, un axe horizontal longitudinal correspondant au cylindre 63 et un axe vertical correspondant au cylindre 64. Ainsi, au début d'un cycle, la plaque de base 24 est amenée contre le moule ouvert de la presse à injecter, par exemple par un mouvement vers le haut du cylindre 64 et par un mouvement longitudinal du cylindre 63.

Les pièces 18 qui viennent d'être injectées adhèrent au noyau 52 de la partie mâle 51 du moule. Le mouvement du cylindre 63 permet d'amener la plaque de base 24 contre le moule 51 jusqu'à ce que les carottes 20 des pièces 18 s'engagent dans les trous 28 de la plaque avant 25, comme décrit précédemment.

Le cylindre hydraulique 27 est alors alimenté pour pincer les carottes 20 entre les plongeurs 32b des dispositifs de serrage 32 et le bas des trous 28 de la plaque 25. Le cylindre 63 est ensuite alimenté en sens inverse pour arracher horizontalement les pièces 18 des noyaux 52 du moule. Il faut évidemment que les pièces 18 soient arrachées parfaitement dans l'axe des noyaux, sinon elles risquent de se déformer car la matière est encore chaude. La plaque 25 reste donc immobile pendant le serrage et c'est la plaque 26 qui se déplace pour venir pincer les carottes des pièces 18.

Lorsque les pièces 18 ont été détachées des noyaux 52, la plaque de base 24 remonte par l'action du cylindre 64 pour amener les pièces à un séparateur de carottes 70 comportant un nombre correspondant

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de supports individuels 71. Le dispositif de découpage des carottes sera décrit en détail plus loin.

On remarquera que la plaque de base extrait les pièces 18 du moule et les transfère au dispositif de découpage des carottes sans changement de disposition. De plus, les pièces sont uniquement tenues par leurs carottes et ne risquent pas d'être rayées ou détériorées pendant qu'elles sont encore chaudes.

Le dispositif 12 de découpage des carottes reçoit un groupe de pièces 18 avec leurs carottes 20 dans la même disposition horizontale qu'à la sortie de la presse à injecter 10. Le groupe de pièces est ensuite entraîné par un convoyeur à mouvement intermittent et les carottes 20 sont coupées pendant l'arrêt du convoyeur qui correspond au cycle suivant de la presse à injecter 10.

Le dispositif de découpage 12 comprend un convoyeur à mouvement intermittent 72 qui entraîne des porte-pièces 71 recevant en position horizontale un groupe de pièces 18 directement transférées de la presse à injecter. Un poste de découpage 74 (fig. 9) élimine les carottes 20 des pièces 18 pendant les périodes d'immobilisation du convoyeur 72.

Les différents ensembles du dispositif de découpage 12 vont être décrits en détail.

Les fig. 9,10,11 et 13 représentent le convoyeur 72 à mouvement intermittent qui entraîne un groupe de pièces 18 à la sortie de la presse à injecter (seize pièces dans l'exemple illustré) et les transporte horizontalement dans la même disposition jusqu'à un poste de découpage des carottes capable de traiter simultanément plusieurs pièces (quatre dans l'exemple illustré).

Le convoyeur intermittent 72 comporte des porte-pièces 71 qui reçoivent horizontalement les pièces 18 à des intervalles déterminés. Les porte-pièces 71 sont fixés sur des chaînes verticales 91 qui passent autour de roues dentées 88 et 90 montées sur une base 73. L'installation comprend un certain nombre de chaînes 91 tournant en parallèle.

La disposition des porte-pièces 71 sur les chaînes 91 correspond exactement à celle des noyaux 52 du moule d'injection 51 pour que les pièces 18 puissent être directement transférées de la presse à injecter aux porte-pièces 71.

Chacune des chaînes 91 (il y en a quatre dans l'exemple illustré) est tendue entre une roue d'entraînement 88 montée dans la base 73 et une roue de renvoi 90 montée sur une superstructure 89 de la base 73.

Les roues d'entraînement 88 sont clavetées sur un arbre 86 qui tourne dans des paliers 87 de la base 73. L'arbre 86 est entraîné par l'intermédiaire d'un réducteur 80, d'un limiteur de couple 81, d'un mécanisme d'indexation 82, d'un pignon de sortie 83, d'une roue intermédiaire 84 et d'une roue 85 solidaire de l'arbre 86 (voir fig. 9).

La rotation à vitesse constante du réducteur 80 est convertie en une rotation intermittente par le mécanisme d'indexation 82 qui peut être un mécanisme classique à croix de Malte. L'arbre principal 86 est donc animé d'un mouvement rotatif intermittent.

L'incrément de rotation de l'arbre 86 est choisi pour que lés chaînes 91 avancent exactement de la distance qui sépare deux porte-pièces 71 successifs.

Ainsi, chaque porte-pièce 71 s'arrête à intervalles réguliers au même endroit que le porte-pièce précédent. On peut donc dire que le groupe de pièces 18 est transporté par intermittence avec la même disposition que dans le moule 51 de la presse à injecter 10.

Une plaque de guidage fixe 93 détermine la position des pièces sur les porte-pièces 71, particulièrement au poste de découpage. La plaque 93 évite que les pièces 18 se déplacent vers l'arrière sur les porte-pièces 71 sous l'effet des vibrations de la machine. De plus, lorsque les pièces 18 arrivent au niveau des alvéoles de positionnement 113 du poste de découpage, la plaque 93 évite un mouvement de recul sur les porte-pièces 71.

Sur les fig. 9 à 15j lorsque le porte-pièce 71 le plus bas de là chaîne arrive au poste de découpage après un mouvement intermittent, la carotte 20 de la pièce 18 qu'il porte est sectionnée pendant la période d'immobilisation de l'ensemble de transport.

Une traverse coulissante 102 est montée sur des barres de guidage 103 qui sont fixées par des ferrures 104 au-dessus de la base 73 de la machine. On voit sur la fig. 9 que les barres de guidage 103 s'étendent horizontalement et sont parallèles aux axes des pièces 18. 5 La traverse 102 est dèplaçable alternativement le long des barres 103 par un cylindre 100 dont'lâ tige de piston est reliée à la traverse 102 et dont le corps est relié à une ferrure 101 solidaire de la base 73 de la machine (fig. 9).

Un dispositif de maintien 111 de l'extrémité de la pièce est fixé par io des plaques de montage 114 et 115 sur le dessus de la traverse 102, en face de la pièce 18 qui se trouve au poste de découpage. Dans le mode de réalisation préféré de la fig. 15, le dispositif de maintien 111 est percé d'un trou central par lequel sort la carotte 20 de la pièce 18.

Une garniture de protection 112 est fixée dans le dispositif de 15 maintien 111 pour positionner correctement l'extrémité delà pièce 18 sans la rayer ou la déformer! L'ensemble forme un alvéole 113 qui . reçoit et positionne avec précision l'extrémité de la pièce 18.

On Voit sur la fig; 10 qu'un cylindre de coupe 105 est fixé à l'extrémité de gauche de la traverse 102 sur une ferrure 106 qui 20 est distincte du dispositif de maintien 111. La tige de piston du cylindre 105 actionne une barre 108 de section rectangulaire ou carrée qui s'étend sur toute la longueur de la traverse 102. La barre 108 est guidée avec précision par des supports 107 montés sur le dessus de la traverse 102.

25 La barre 108 porte plusieurs lames 110 montées sur des supports 109, chaque lame coopérant avec l'un des dispositifs de maintien 111. Plus précisément, la lame 110, dont le rebord avant est affûté, coulisse devant le trou du dispositif de maintien 111 lorsque la barre 108 est actionnée par le cylindre de coupe 105.

30 En service, les pièces 18 sont extraites du moule de la presse à injecter 10 par le dispositif d'extraction 11 et sont chargées sur les porte-pièces 71s puis le dispositif d'extraction 11 recule. Les porte-pièces 71 se déplacent pas à pas pour venir au poste de découpage des carottes où il s'immobilise pendant un certain temps. A ce moment, 35 le cylindre 100 déplace la traverse 102 le long des barres de guidage 103 en direction des pièces 18 qui viennent s'engager dans les alvéoles 113. L'arrière de la pièce 18 vient buter sur la plaque de guidage 93 qui l'empêche de reculer sous l'effet de la pression de la garniture 112. On notera que la carotte 20 s'engage dans le trou du 40 fond de l'alvéole 113.

Lorsque la traverse 102 est en position de coupe, le cylindre 105 est aliment&pour déplacer la barre transversale 108 (vers la droite sur les fig. 12 et 13) de façon que les lames 110 viennent sectionner les carottes 20 qui dépassent à l'intérieur des dispositifs de maintien 111. 45 Le cylindre 105 rétracte ensuite la barre 108, puis le cylindre 100 ramène la traverse 102 à sa position de départ.

On remarquera que les mouvements d'avance et de recul de la traverse 102 doivent s'effectuer pendant la période d'immobilisation des porte-pièces 71,

so Les pièces 18 successivement présentées au poste de découpage sont ainsi débarrassées de leurs carottes 20. On notera que toutes les pièces provenant d'une même opération de moulage doivent être débarrassées de leurs carottes successivement avant qu'un nouvèau groupe de pièces puisse être chargé sur les porte-pièces 71. 55 Les porte-pièces 71 doivent être immobiles quand ils reçoivent les pièces 18 du dispositif d'extraction 11.

Du fait que le temps nécessaire au chargement de toutes les pièces 18 sur les porte-pièces 71 est plus long que la période d'immobilisation du mécanisme, il faut prévoir une interruption du 60 mouvement intermittent des porte-pièces 71 pendant le temps de chargement.

On peut utiliser différents moyens mécaniques dont le plus simple est sans doute un embrayage électromagnétique associé au limiteur — dé couplé 81 du convoyeur 72. L'embrayage peut être commandé par 65 un interrupteur déclenché par le mouvement dudispositif d'extraction: 11.

Les pièces 18 débarrassées de leurs carottes sont entraînées vers le bas par le mouvement intermittent des porte-pièces 71 et tombent sur

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une bande transporteuse 13 au moment où les porte-pièces 71 contournent la roue dentée inférieure 88 des chaînes 91.

Les fig. 16 et 17 représentent la chambre de refroidissement 14 de l'appareil. Les pièces 18 débarrassées de leurs carottes 20 sont amenées par le convoyeur 13 dans la chambre de refroidissement 14. 5

Dans la chambre 14, un convoyeur oblique 120 reprend les pièces 18 qui descendent du convoyeur 13 sur une plaque lisse 142. Le convoyeur 120 est par exemple une courroie sans fin 122 tournant entre des rouleaux 121. La surface extérieure de la courroie 120 comporte des nervures transversales 123 qui entraînent les pièces 18 à 10 la montée. Une plaque rigide 124 supporte la courroie 120 entre les rouleaux 121 pour éviter les flexions.

La chambre de refroidissement 14 est délimitée par une enceinte 130 qui comporte une entrée d'air froid 132 au milieu de sa paroi supérieure 131.

L'air injecté dans l'enceinte 130 permet de refroidir les pièces 18 qui sortent relativement chaudes du moule d'injection et qui doivent être refroidies à une température idéale pour les opérations d'étirage-soufflage. Pour que le refroidissement soit uniforme, il ne doit pas être trop brutal et une plaque perforée 134 permet de distribuer l'air dans toute la chambre de refroidissement.

On voit sur la fig. 16 que la plaque 134 ne comporte pas de trous 133 en face de l'arrivée d'air 132 pour éviter des jets directs qui refroidiraient trop rapidement les pièces.

Les pièces refroidies tombent ensuite sur un convoyeur 143 qui les transporte vers le poste de traitement suivant.

6 feuilles dessins

Claims (4)

632700 REVENDICATIONS

1. Appareil d'extraction et de transfert de pièces moulées par injection en polyéthylène-téréphtalate entre une presse à injecter et une machine d'étirage-soufflage qui produit des récipients en forme de bouteille à orientation biaxiale, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'extraction des pièces, mobile le long d'un rail qui est destiné à être monté au-dessus de la presse à injecter et mobile verticalement pour enlever les pièces de forme tubulaire cylindrique du moule d'injection, un moyen d'enlèvement des carottes d'injection qui subsistent au fond des pièces, et une enceinte de refroidissement à l'air des pièces débarrassées de leur carotte.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par une plaque de base constituée d'une plaque avant percée d'un certain nombre de trous allongés longitudinalement et disposés de la même manière que les noyaux du moule de la presse à injecter, une longueur déterminée des trous de la plaque avant pouvant recevoir la carotte qui est formée au fond de la pièce, des supports dépassant de la face avant de la plaque pour porter les pièces correspondantes, et une plaque arrière ayant également un certain nombre de trous qui correspondent aux parties inférieures des trous de la plaque avant, la plaque arrière étant équipée de dispositifs de maintien appliqués par des ressorts pour serrer la carotte de la pièce qui est engagée dans le trou correspondant de la plaque avant contre la surface inférieure du trou lorsque la plaque arrière coulisse par rapport à la plaque avant, par un cylindre mobile verticalement à l'arrière de la partie supérieure de la plaque arrière, un support solidaire du bas du cylindre portant un pignon à son extrémité inférieure, une crémaillère en prise avec le pignon étant reliée à l'extrémité inférieure de la tige de piston du cylindre et à un support qui est solidaire de la face arrière du bas de la plaque arrière, une seconde crémaillère étant en prise avec le même pignon, étant mobile par rapport à la plaque arrière et étant reliée à la plaque avant par des goujons rigides qui traversent la plaque arrière par des trous allongés de sa partie inférieure et par des moyens permettant le déplacement du dispositif d'extraction le long du rail dans des directions longitudinale et verticale par rapport au rail.

3. Appareil selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de transfert des pièces sur des porte-pièces animés d'un mouvement intermittent, les pièces étant disposées sur des porte-pièces qui se déplacent par intermittence avec des chaînes verticales, une plaque d'appui étant montée derrière les porte-pièces pour limiter le mouvement de recul de la pièce lorsqu'elle arrive au poste de découpage et en ce que le moyen d'enlèvement des carottes comprend un dispositif de maintien des pièces qui sont au poste de découpage, et qui est mobile longitudinalement par rapport aux pièces, et des lames déplaçables avec le dispositif de maintien perpendiculairement aux axes des pièces qui se trouvent au poste de découpage pour sectionner les carottes qui sont reçues dans le dispositif de maintien.

4. Appareil selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'enceinte de refroidissement enveloppe presque complètement une courroie transporteuse sans fin qui entraîne les pièces injectées encore chaudes et comprend une entrée d'air de refroidissement au centre de la face supérieure de l'enceinte pour introduire de l'air relativement froid de manière à abaisser la température des pièces injectées à une valeur suffisamment basse pour que le processus d'orientation biaxiale par étirage-soufflage se déroule dans des conditions optimales, et une plaque de diffusion de l'air de refroidissement à l'intérieur de la chambre, la plaque étant perforée de façon à réaliser un refroidissement progressif des pièces sur la plus grande partie de la surface du convoyeur qui circule dans l'enceinte.