CH630695A5

CH630695A5 - Dispositif de verrouillage pour porte coulissante et utilisation de ce dispositif.

Info

Publication number: CH630695A5
Application number: CH470778A
Authority: CH
Inventors: Bernardo Monot
Original assignee: Faiveley Sa
Priority date: 1978-02-16
Filing date: 1978-04-28
Publication date: 1982-06-30
Also published as: FR2417620A1; CA1103283A; BR7802836A; DE2819424A1; FR2417620B1; US4198786A; ATA328878A; GB1603342A; AT361034B; DE2819424C2

Description

La présente invention concerne un dispositif de verrouillage d'une porte coulissante commandée par un moteur, cette porte comprenant au moins un vantail relié à un écrou monté sur une partie filetée d'une tige au moins partiellement filetée, commandée 15 pour assurer l'ouverture et/ou la fermeture de la porte, cet écrou étant guidé dans une glissière qui empêche sa rotation. L'invention concerne aussi une utilisation de ce dispositif pour une porte à deux vantaux conjugués. La présence d'un tel dispositif de verrouillage se montre particulièrement avantageuse dans le cas d'une paire de telles 20 portes conjuguées, du type des portes de véhicules de transport en commun, à ouverture et/ou fermeture automatiques, et notamment des portes de véhicules de chemins de fer.

On sait que les portes de ce genre comportent, généralement, des moyens de verrouillage actionnés par le conducteur, et qui utilisent 25 les énergies électrique, hydraulique ou pneumatique existant à bord des véhicules.

Ainsi, il est connu d'assurer le verrouillage des portes par un poussoir, à commande électromagnétique, hydraulique ou pneumatique, qui déplace un verrou lorsqu'il est alimenté. Quand le poussoir 30 cesse d'être alimenté, le verrou revient en position inactive sous l'action d'un ressort de rappel.

Dans d'autres versions, la télécommande du verrou est assurée par la transmission d'une variation de pression hydraulique ou pneumatique. 35

On a également réalisé la commande à distance du verrouillage au moyen de liaisons mécaniques directes.

Toutes ces réalisations connues comportent ainsi des dispositifs de commande de verrouillage et, séparément, des dispositifs de commande d'ouverture et de fermeture des portes, ce qui implique 40 une duplication des moyens de commande.

Ces réalisations sont donc souvent encombrantes, complexes, onéreuses et parfois peu fiables.

Pour remédier à cet inconvénient, on a cherché à combiner les moyens de manœuvre des portes et les moyens de commande du 45 verrouillage.

On connaît, par exemple, un système de commande de porte coulissante qui comporte une manivelle entraînée par un moteur en rotation autour d'un axe perpendiculaire au plan de la porte.

L'extrémité de cette manivelle est guidée en translation par une 50 glissière ménagée le long du bord vertical de la porte, ce qui assure, par rotation de la manivelle, la translation de la porte.

La manivelle peut être constituée de deux éléments coulissant l'un par rapport à l'autre et maintenus par un organe de rappel élastique en position d'élongation maximale. 55

Quand la manivelle est horizontale, la porte est verrouillée en position de fermeture avec un léger jeu à l'ouverture correspondant à la possibilité de compression de l'organe élastique. En effet, les portes ainsi équipées étant généralement suspendues, leur commande par leurs parties inférieures est mécaniquement mauvaise car, à l'ouver- 60 ture, la manivelle a tendance à soulever la porte.

Par ailleurs, le motoréducteur entraînant la manivelle est encombrant et, comme il doit se loger dans le bas de la voiture, il en réduit l'habitabilité.

La présente invention vise à résoudre le problème consistant à 65 pallier ces inconvénients, en permettant la commande de verrouillage d'une porte ou de deux portes au moyen d'un mécanisme peu encombrant, efficace et peu onéreux.

L'invention propose à ce problème deux solutions apparentées de très près et qui, en substance, se distinguent seulement par le mode d'entraînement d'une tige au moins partiellement filetée. Conformément à la première solution proposée par l'invention, le dispositif, du type générique précédemment énoncé, est caractérisé en ce que ladite tige est une vis sans fin commandée en rotation et en ce que des moyens sont établis pour interrompre, en fin de course, le guidage en translation de l'écrou et permettre sa rotation angulaire avec la vis, des moyens pour limiter le débattement angulaire de cet écrou, et enfin des moyens pour limiter la translation de l'écrou s'il est sollicité le long de la vis et s'il n'est plus engagé dans la glissière.

Conformément à la seconde solution proposée par l'invention, le dispositif, du même type générique précédemment énoncé, est caractérisé en ce que ladite tige est une tige coulissante commandée en translation par ledit moteur qui est linéaire, et en ce que ledit écrou porte des moyens de guidage pouvant se déplacer dans une glissière pour enpêcher la rotation de l'écrou et ainsi le solidariser en translation avec la tige, des moyens de butée étant établis pour interrompre la course translativement guidée de l'écrou au voisinage de la position de fin de course du vantail, et pour autoriser, en cette position, une rotation de l'écrou sur le filetage de la tige, mettant fin à la solidarité en translation de la tige et de l'écrou, des moyens étant prévus pour enpêcher une course translative de retour de l'écrou avant qu'il ait accompli une rotation inverse de la rotation précitée, rétablissant le guidage dans la coulisse et, par là, la solidarité de translation entre la tige et l'écrou.

Ainsi, aussi bien avec la première solution qu'avec la seconde, lorsque le guidage en translation de l'écrou dans un sens est interrompu, cet écrou tourne autour de la vis suivant un débattement angulaire prédéterminé, puis il se trouve bloqué en translation, soit dans le même sens, s'il continue à être sollicité par la vis, soit dans le sens opposé, si l'action sur le vantail tend à l'éloigner de sa position de fin de course.

Grâce à cette combinaison de moyens, le verrouillage de l'écrou se produit automatiquement en fin de course, sous l'action du système de commande de son déplacement, et sans nécessiter un dispositif spécifique de verrouillage.

Par ailleurs, toute sollicitation sur le vantail tendant à éloigner l'écrou de sa position de fin de course tend également à le verrouiller.

Abstraction faite de la cinématique de la tige au moins partiellement filetée, les deux solutions proposées sont semblables, reposent sur le même principe et utilisent pratiquement les mêmes moyens pour atteindre les mêmes résultats.

Sauf indications contraires données aux endroits voulus, il n'y a pas lieu de faire uns distinction expresse entre les deux solutions proposées, dans l'énumêration qui va suivre de particularités avantageuses que peut, mais ne doit pas obligatoirement, présenter l'objet de l'invention.

Avantageusement, l'écrou porte une saillie de repérage de sa position angulaire pourvue de moyens facilitant son guidage.

Par ailleurs, les moyens pour interrompre le guidage en translation de l'écrou consistent avantageusement en une limitation de la glissière avant la position de fin de course de cet écrou sur la vis sans fin.

A la suite de cette limitation de la glissière est ménagé un dégagement permettant la rotation de l'écrou, ce dégagement comportant avantageusement une butée d'arrêt de la rotation de l'écrou lorsque ce dernier a atteint une position angulaire prédéterminée correspondant au verrouillage.

De préférence, les moyens de limitation du déplacement en translation de l'écrou, lorsqu'il est dégagé de la glissière, comprennent deux butées d'arrêt pour cet écrou, limitant la longueur du dégagement et s'étendant transversalement par rapport à l'axe de la vis sans fin.

Le dégagement peut ainsi être établi en bout de la glissière, au voisinage de la position de fin de course de l'écrou, et il reçoit la saillie portée par l'écrou lorsqu'elle n'est plus guidée par la glissière.

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L'écrou est ainsi verrouillé dans le dégagement au moyen de la saillie et des butées qui limitent ce dégagement.

Cette disposition est peu encombrante, car une telle saillie est de faible dimension. Par ailleurs, elle est de réalisation très simple et peu onéreuse.

Selon une variante de ce premier mode de réalisation de l'invention, le dispositif de verrouillage comprend des moyens télécommandés pour ramener l'écrou de sa position de verrouillage à la position angulaire prédéterminée par rapport à la glissière, correspondant au déverrouillage.

Ainsi, en cas de panne électrique du système de commande, les moyens de dêverrouillage prévus permettent de déverrouiller l'écrou et d'ouvrir la porte par une simple action sur le vantail, la vis étant entraînée en rotation par l'écrou, puisque réversible.

L'entrée en action du verrouillage peut intervenir en fin de course de fermeture ou en fin de course d'ouverture, ou encore d'une façon qui se révèle particulièrement avantageuse, à la fois en fin de course d'ouverture et en fin de course de fermeture.

L'invention propose également l'utilisation du dispositif conforme à la première solution proposée pour commander et verrouiller une porte à deux vantaux conjugués. Avantageusement, ceux-ci sont commandés en antagonisme par une même vis sans fin comportant deux parties filetées de pas contraire, chacune de ces parties recevant un écrou lié en translation à l'un des vantaux; dans ce cas, chacun des écrous est, en position de verrouillage, capable d'un débattement angulaire par entraînement de la vis sans fin, et échappe ainsi à la glissière de guidage en translation associée à ladite vis.

Dans un tel cas, chacun des deux vantaux conjugués est avantageusement solidaire en translation d'un écrou par l'intermédiaire d'une fourche enserrant cet écrou. Les deux écrous sont donc montés sur une même vis sans fin comportant deux parties de pas opposés et étant guidés en translation par une glissière sur toute leur trajectoire.

De préférence, le dispositif comprend alors une seconde vis sans fin, commandée en rotation dans les deux sens et portant un écrou d'entraînement, monté dans une fourche, des moyens reliant mécaniquement cette fourche à l'une au moins de celles portées par les vantaux, pour les rendre solidaires en translation sur une partie au moins de leur course. C'est ainsi qu'un seul dispositif de verrouillage peut alors servir pour deux vantaux conjugués.

En outre, on peut assurer ainsi une translation relative, limitée dans le sens de l'ouverture, de la fourche liée au vantail par rapport à la fourche d'entraînement, par un organe de rappel élastique qui tend à maintenir la coulisse en position d'élongation maximale. On peut ainsi verrouiller l'écrou d'entraînement sur la seconde vis, malgré la présence d'un obstacle empêchant la fermeture complète des deux vantaux.

Cette réalisation est donc particulièrement bien adaptée pour équiper les véhicules de transport en commun.

Les particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description détaillée qui va suivre.

Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemple, la plupart des figures se rapportent à la première solution proposée, la seconde étant essentiellement concernée par la fig. 23. On note que:

la fig. 1 est une représentation schématique du système de commande d'une porte coulissante, dans deux positions extrêmes, les fig. 2 et 3 sont des vues schématiques et partielles en coupe suivant II-II de la fig. 4, et III-III de la fig. 5, respectivement, du dispositif de verrouillage en position de fin de course, non verrouillé, puis verrouillé,

les fig. 4 et 5 sont des coupes partielles suivant IV-IV et V-V des fig. 2 et 3 respectivement,

les fig. 6 et 7 sont des perspectives schématiques et partielles représentant le dispositif de verrouillage en position de fin de course, respectivement non verrouillé et verrouillé,

la fig. 8 est la vue de droite, suivant Vili-VIII de la fig. 10, d'une réalisation industrielle de l'invention,

la fig. 9 est la vue de dessus, suivant IX-IX de la fig. 10,

la fig. 10 est une coupe partielle suivant X-X de la fig. 9, représentant le dispositif de verrouillage en position verrouillée,

la fig. 11 est une vue en coupe partielle, suivant XI-XI de la fig. 10, d'une variante de l'invention en position de fin de course, non s verrouillée,

les fig. 12,13,14,15,16 et 17 sont des schémas fonctionnels du système de commande d'une porte coulissante munie du dispositif de verrouillage automatique et du dispositif de déverrouillage télécommandé dans différentes positions,

io la fig. 18 est une représentation schématique d'un système de commande directe d'une porte coulissante à deux vantaux conjugués,

la fig. 19 est une représentation schématique d'un système de commande indirecte d'une porte coulissante à deux vantaux conjugués,

15 la fig. 20 est un schéma fonctionnel correspondant à différents modes de verrouillage et de déverrouillage,

la fig. 21 est une représentation schématique d'une particularité du dispositif de verrouillage,

la fig. 22 est le schéma explicatif du dispositif de verrouillage 20 d'une porte à deux vantaux à commande directe,

la fig. 23 est un schéma perspectif simplifié d'un dispositif de déverrouillage manuel, qui illustre en même temps la réalisation du dispositif selon la seconde solution proposée,

la fig. 24 montre schématiquement une variante.

25 Dans le premier mode de réalisation de l'invention, décrit en référence à la fig. 1, le système de commande d'une porte coulissante à un seul vantail est équipé du dispositif de verrouillage.

Ce système de commande comprend un moteur électrique 2 entraînant en rotation une vis sans fin 3 montée rotativement dans 30 deux paliers fixes 4, fixés sur un rail 5, auquel se trouve suspendu le vantail coulissant 6. Les moyens de suspension du vantail 6 sur le rail 5 comprennent deux plaques de suspension 7, fixées sur le bord supérieur du vantail 6, et respectivement articulées sur deux chariots 8 mobiles le long du rail 5.

35 L'écrou 9, monté sur la vis 3, est lié en translation à la fourche 10, elle-même solidaire du vantail 6.

La glissière 13, parallèle à la vis 3, constitue un moyen de guidage en translation d'un galet 11 monté rotativement sur un axe 12 solidaire de l'écrou 9. L'axe 12 matérialise la position angulaire de .40 l'écrou 9, comme on le verra.

L'une des extrémités de la glissière 13 comporte le dispositif de verrouillage 1 représenté plus en détail sur les fig. 6 et 7.

La glissière 13 comprend deux parois d'appui opposées et parallèles 13a et 13b, espacées d'une distance légèrement supérieure 45 au diamètre du galet 11.

Les parois d'appui 13a et 13b sont interrompues à l'une des extrémités de la glissière 13 pour constituer un dégagement A, destiné à recevoir en fin de course le galet 11.

Ce dégagement A comporte une paroi 13c liée à la paroi 13a et 50 formant avec elle un angle d'environ 90°, une paroi 13d liée et sensiblement perpendiculaire à la paroi 13c, cette paroi 13d formant, avec la paroi 13a, un angle d'environ 45°.

Le dégagement A est, d'autre part, limité, dans l'exemple particulier considéré, par une paroi oblique 13e, formant un angle 55 d'environ 30° avec la paroi 13b, et prolongée par une paroi 13f, sensiblement parallèle à la paroi 13b.

Une butée fixe 14 est placée à proximité de la vis 3, pour constituer un moyen de limitation du déplacement, en translation, de l'écrou 9. Elle est placée de telle façon que, l'écrou étant en appui sur 60 cette butée 14, et le galet 11 en appui sur la paroi 13d, il y ait un jeu d (fig. 3) entre le galet 11 et la paroi 13c, ce jeu étant exagéré pour plus de clarté sur la fig. 3.

Le fonctionnement du dispositif ainsi constitué est le suivant : Lorsque l'écrou 9 se rapproche de la position de fin de course, la 65 vis 3 tournant dans le sens S, comme on peut le voir sur les fig. 2 à 7, le galet 11 roule en appui sur la face 13a de la glissière 13, dans le sens U. Lorsqu'il y a interruption du guidage en translation du galet 11 par interruption de la face d'appui 13a, l'écrou 9 tourne, entraîné par

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la vis 3 et entraînant le galet 11 en rotation le long de la paroi 13c jusqu'à ce qu'il arrive au contact de la paroi 13d qui constitue ainsi un moyen de limitation du débattement angulaire de l'écrou 9. Si la vis 3 continue à tourner, l'écrou 9 continue à se déplacer dans le sens U, le galet 11 étant guidé en translation par la paroi 13d sur laquelle il roule en appui, jusqu'à ce que l'écrou 9 rencontre la butée 14 qui limite son déplacement en translation. La vis 3 ne peut plus tourner dans le sens S.

Le vantail 6, solidaire de la fourche 10, elle-même liée en translation à l'écrou 9, est arrivé en fin de course de fermeture, et il est ainsi verrouillé.

L'alimentation électrique du moteur électrique 2, commandant la vis 3, est coupée par les moyens de commande de ce moteur.

Pour déverrouiller automatiquement le vantail 6, le moteur électrique 2 est commandé pour entraîner la vis 3 en rotation dans le sens T. L'écrou 9, entraîné par la vis 3, tourne d'abord dans le sens T, le galet 11 passant de la position en appui sur la paroi 13d, à la position en appui sur la paroi 13f, qui constitue un moyen de limitation de son débattement angulaire. Dès lors, ce galet 11 est guidé en translation, roulant en appui sur la paroi 13f, puis sur la paroi 13e, et enfin sur la paroi 13b de la glissière 13, empêchant l'écrou 9 de tourner, et provoquant son déplacement en translation le long de la vis 3 dans le sens V.

Ainsi, le vantail 6 est déverrouillé automatiquement et coulisse dans le sens V.

Le verrouillage et le déverrouillage du vantail en position de fin de course sont ainsi réalisés automatiquement, par une cinématique très simple, dans laquelle les moyens de commande du déplacement de l'écrou 9 le long de la vis 3 coopèrent pour produire cet effet, avec les moyens qui guident le galet 11 et limitent ses déplacements en translation et en rotation, sans qu'il soit nécessaire d'avoir des moyens de commande spécifiques du verrouillage ou du déverrouillage.

Par ailleurs, lorsque le vantail 6 est en position verrouillée, la vis 3 étant immobile, toute action sur ce vantail tendant à l'éloigner de sa position de fin de course, dans le sens V, accroît l'appui du galet 11 sur la paroi 13d, ce qui accroît la force de verrouillage.

Dans la réalisation des fig. 8 à 17, un dispositif de déverrouillage télécommandé 15 est associé au dispositif de verrouillage 1.

L'écrou 17 étant monté sur la vis 3, un galet 16 est lié à cet écrou 17 par l'intermédiaire d'un support 18 rendu solidaire dudit écrou au moyen de deux vis 19 (fig. 9). Ce support 18 du galet 16 possède un doigt 18a, parallèle à la vis 3, et dirigé vers la position de fin de course.

Un levier de dêverrouillage 20 monté rotativement sur un axe fixe 21 est disposé de telle façon qu'en position de non-déverrouillage, l'une de ses extrémités 20a soit à une distance e du doigt 18a.

Un cliquet 22 est articulé sur un axe 23 solidaire du levier de déverrouillage 20. Le cliquet 22 porte, à l'une de ses extrémités, un galet rotatif 24.

Un ressort de traction 26, accroché entre l'autre extrémité 22a dudit cliquet 22 et un point fixe 27, maintient en position de déverrouillage le levier 20, le galet 24 prenant appui sur une butée fixe 28. Le levier de déverrouillage 20 porte aussi un index 20b, qui peut prendre appui sur l'extrémité mobile 29a d'un détecteur de position 29.

L'extrémité 20c du levier de déverrouillage 20 est reliée à un organe de télécommande (schématisé en 30) du dispositif de déverrouillage 15, tel qu'une tringlerie.

La fourche 33, solidaire en translation de l'écrou 17, porte une tige 31, fixée par des vis 32, et qui s'étend parallèlement à la vis 3. L'extrémité libre de la tige 31, dirigée vers la position de verrouillage, porte une chape 31a dans laquelle est articulé, autour d'un axe 35, un doigt 34. Le doigt 34 est muni, dans le sens V, d'un talon 34a qui, au repos, est maintenu en appui contre la tige 31 par un ressort de rappel 36. Le doigt 34 est situé dans le plan du galet 24 porté par le cliquet 22 et, en position de verrouillage (fig. 8), il se trouve au-delà du galet 24. Quand le cliquet 22 est dans la position représentée en traits pleins sur la fig. 9 (position inactive), la trajectoire de la partie inférieure 34d du doigt 34 passe à une distance x de la partie supérieure du galet 24.

La fig. 10 montre les positions respectives du doigt 18a et de l'extrémité 20a du levier 20. Dans cette réalisation, la position verrouillée du galet 16 est détectée au moyen d'un détecteur de position 37, dont l'extrémité mobile 37a est en appui sur le galet 16 par l'intermédiaire du poussoir 38 monté à coulisse dans la paroi 13d de la glissière 13.

Comme on le voit sur la fig. 11, la vis 3 porte à son extrémité une butée 39, du côté de fin de course, rendue solidaire de cette vis par une goupille 40.

La butée 39 vise à limiter le déplacement en translation de la fourche 33, donc de l'écrou 17 le long de ladite vis 3, le coulissement de la fourche 33 sur la vis étant assuré au moyen des deux paliers 41 et 42.

Un ressort spiral 43 disposé sur le palier 42 formant tambour relie le support 18 du galet 16 à la fourche 33. Le ressort 43 empêche ainsi l'écrou 17 de se déverrouiller sous l'effet des vibrations lorsqu'il est en position verrouillée.

Le fonctionnement du dispositif ainsi constitué va être maintenant décrit en référence aux fig. 12 à 17.

Lorsque la vis 3 est entraînée en rotation par le moteur électrique 2, dans le sens V, le galet 16 roule en appui sur la paroi 13b de la glissière 13 (fig. 12). Si la translation a lieu dans le sens U, le galet 16 roule en appui sur la paroi 13a de cette glissière.

En fin de course (par exemple, de fermeture du vantail 6), l'écrou 17 parvient dans le dégagement A (fig. 13) où il n'est plus guidé en translation, et il tourne alors avec la vis 3 suivant S, si l'écrou 17 se déplaçait suivant U.

Le galet 16 tourne également suivant S, le long de la paroi 13c et vient appuyer sur le poussoir 38 de la paroi 13d. Le détecteur de position 37 arrête alors le moteur électrique 2. L'écrou 17 et la fourche 33 s'immobilisent sans solliciter la butée 39 (fig. 14).

Pour provoquer le déverrouillage de l'écrou 17 et du galet 16, on fait tourner par la télécommande 30 le levier de déverrouillage 20 dans le sens W. Le levier 20, tournant autour de son axe 21, vient occuper la position représentée en traits mixtes sur la fig. 9, et en traits pleins sur la fig. 15. L'extrémité 20a du levier 20 repousse, dans cette rotation, le doigt 18a.

Simultanément, le cliquet lié par son axe 23 au levier de déverrouillage 20 est entraîné par la rotation de ce dernier.

Simultanément, le galet 24 du cliquet 22 monte sur la butée fixe 28 contre laquelle il était en appui, et reste en prise avec cette butée par l'action du ressort de rappel 26, lorsque l'effort exercé suivant W par le dispositif 30 est relâché. Le levier 20 reste ainsi en positiorrde déverrouillage (fig. 15).

Sur la fig. 20, on a mis en évidence les fonctions remplies par la butée 39 et par les différentes parois de la glissière 13 relativement au galet 16.

Lorsque le galet 16 est verrouillé en position Mj, l'action du levier de déverrouillage 20 tend tout d'abord à faire tourner l'écrou 17 autour de la vis immobile 3, ce qui provoque le déplacement du galet 16 vers la butée 39, en position M2. Ensuite, l'action du levier de déverrouillage 20 fait nécessairement tourner la vis 3 dans le sens T, l'écrou 17 étant bloqué en translation par la butée 39.

Le galet 16 est ainsi amené en position M3 correspondant à la fin du débattement angulaire du levier de déverrouillage 20, en regard de la glissière 13.

Si le galet 16 est verrouillé dans une position intermédiaire, par exemple Nlt en appui sur la paroi 13d, le levier de dêverrouillage 20 amènera ce galet d'abord en N2 contre la butée 39, puis en M3.

L'opération de déverrouillage est ainsi terminée.

Pour engager l'écrou 17 dans la glissière 13, il suffit d'exercer sur l'écrou un effort suivant V, par l'intermédiaire du vantail lié à la fourche 33. L'écrou 17 se déplace alors en translation en entraînant la vis 3 dans le sens S. Dans ce mouvement, le galet 16 est guidé en translation par le doigt 18a, maintenu grâce au ressort spiral 43 en

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appui sur l'extrémité 20a du levier de dêverrouillage 20. Puis, lorsque le doigt 18a échappe à cet appui, par exemple en M4, le galet 16 vient en appui sur la paroi 13a de la glissière 13 et roule sur celle-ci en s'éloignant dans la direction V.

Les positions relatives des parois 13a et 13c, d'une part, et 13b et 13e, d'autre part, permettent d'assurer un engagement correct du galet 16 dans la glissière 13, pour différents réglages du débattement du levier de déverrouillage 20, c'est-à-dire pour différentes positions de la trajectoire rectiligne M3M4 du galet 16.

Le réarmement du dispositif de dêverrouillage s'effectue comme suit:

En s'éloignant de la position de fin de course, la fourche 33 entraîne la tige 31 dont le doigt 34 s'éclipse au passage du galet 24 qui reste ainsi en prise avec la butée fixe 28 (fig. 16). Pour remettre le levier de déverrouillage 20 dans sa position initiale, il suffît de ramener le vantail 6 vers la position de fin de course, soit au moyen du moteur 2, soit manuellement. Au cours de ce déplacement dans le sens U, le doigt 34 retenu par le talon 34a repousse le galet 24 hors de la butée fixe 28. Le levier 20, n'étant plus retenu par le cliquet 22, est réarmé (fig. 17).

Le détecteur de position 29 délivre un signal indiquant la position du levier de déverrouillage 20, son extrémité mobile 29a restant toujours en appui sur l'index 20b dudit levier.

Pour déverrouiller l'écrou 17 sans avoir recours au dispositif de déverrouillage 15, il suffit de faire tourner l'écrou 17 dans le sens T, comme indiqué sur la fig. 13. Lorsque le galet 16 arrive au contact de la paroi 13f, il est guidé en translation par les parois 13f, 13e et 13b, pour se déplacer ensuite suivant V.

La fig. 20 montre qu'à partir d'une position d'appui Pj sur la paroi 13d, le galet 16 vient directement en P2 en appui sur la paroi 13f, uniquement par rotation, pour suivre ensuite la paroi 13e, puis la paroi 13b.

La présente réalisation permet de remédier à une défaillance du système de commande de la vis 3, en cas de panne électrique, par exemple. Une simple action suivant W, exercée par la télécommande 30, permet de déverrouiller le vantail et de l'actionner manuellement.

Par ailleurs, les détecteurs de position 29 et 37 permettent respectivement de détecter la position du levier de déverrouillage 20 et la position verrouillée ou non verrouillée du galet 16, ce qui permet d'automatiser les systèmes de commande.

Enfin, le ressort spiral 43 permet de maintenir l'écrou 17 en position verrouillée, malgré les vibrations.

Dans la réalisation montrée schématiquement à la fig. 24, le dispositif de déverrouillage manuel comprend deux pignons d'engrenage 101,102 en renvoi d'angle. Le pignon 101 est porté par la vis 3. Le pignon 102 peut coulisser axialement suivant R orthogonalement à la vis 3, mais il est maintenu normalement écarté du pignon 101 par un ressort antagoniste 103 coaxial à l'arbre coulissant 104 qui le porte. Sur cet arbre est montée une manivelle d'entraînement 105. On comprend qu'en poussant suivant R sur la manivelle 105, on amène le pignon 102 en prise avec le pignon 101 (position 102a). En faisant • tourner par la manivelle 105 la vis 3, on peut ramener le galet 11 de l'écrou 9 en regard de la glissière 13. Un contact de fin de course 106 permet de couper l'alimentation du moteur 2 quand le pignon 102 est en position 102a.

D'autres variantes peuvent être apportées à ce premier mode de réalisation pour empêcher l'écrou 9 ou 17, en position verrouillée, de se déverrouiller sous l'effet des vibrations.

Selon la réalisation de la fig. 21, il est prévu une bille éclipsable 64 à ressort de rappel élastique 65.

Le ressort 65 prend appui au fond d'un logement 66 fixé à la paroi 13c de la glissière 13, et sollicite la bille 64 contre un orifice de la paroi 13c. La bille 64 fait une légère saillie dans le dégagement A, ce qui maintient en butée, en position verrouillée, le galet 16.

Dans la réalisation des fig. 8 et 9, le dispositif de verrouillage 1 est disposé en fin de course, du côté de la fermeture, pour constituer un moyen de verrouillage porte fermée. Bien entendu, ce dispositif peut aussi être disposé en fin de course du côté de l'ouverture.

Deux dispositifs de verrouillage peuvent encore être disposés, l'un en fin de course du côté de la fermeture, et l'autre en fin de course du côté de l'ouverture, pour verrouiller la porte coulissante dans ses deux positions extrêmes.

Les deux dégagements ménagés aux extrémités de la glissière sont situés, l'un interrompant la paroi 13a comme décrit ci-dessus, à l'une des extrémités de ladite glissière, l'autre interrompant la paroi 13b, à l'autre extrémité.

Comme le montre la fig. 18, l'invention peut être appliquée à une porte coulissante à deux vantaux 50, 51, équipés chacun d'un dispositif de verrouillage 44,45, respectivement tel que décrit ci-dessus.

Ce système de commande comprend un moteur électrique 46 commandant en rotation une vis sans fin 47 qui comporte deux parties de pas opposés 47a et 47b, cette vis étant montée rotativement dans deux paliers fixes 48, fixés sur un rail 49, auquel se trouvent suspendus les deux vantaux 50 et 51 de la porte coulissante.

Les moyens de suspension de chacun de ces vantaux sur le rail 49 comprennent deux plaques de suspension 52 respectivement articulées sur deux chariots 53. Les écrous 54 et 55 de pas opposés, respectivement montés sur chacune des parties 47a et 47b de la vis 47, sont liés en translation aux fourches 56 et 57, elles-mêmes respectivement solidaires des vantaux 50 et 51. Les glissières 62 et 63, disposées dans le prolongement l'une de l'autre et parallèles à la vis 47, constituent respectivement des moyens de guidage en translation des galets 58 et 59 montés rotativement sur les écrous 54 et 55.

Sur la fig. 18 sont représentés, à titre d'exemple, les dispositifs de verrouillage 44 et 45 du genre précédent, disposés symétriquement l'un par rapport à l'autre en fin de course des vantaux 50 et 51, du côté de leur fermeture.

Les déplacements des vantaux sont conjugués grâce à la rotation de la vis 47 à pas opposés, et les dispositifs de verrouillage 44,45 interviennent conjointement, de la manière expliquée plus haut.

En position de fermeture, la jonction des deux vantaux peut ne pas avoir lieu exactement sur le plan P; dans ce cas, les galets 58 et 59 sont chacun en position verrouillée, à des distances inégales des parois 62c et 63c, par exemple p et q, comme représenté sur la fig. 22. Dans cette configuration, les deux vantaux peuvent être déplacés simultanément ou séparément dans les deux sens de la distance p + q qui constitue un jeu fonctionnel à la fermeture.

Ce mode de réalisation est avantageux, car il permet de commander une porte coulissante à deux vantaux et d'en assurer le verrouillage, en position de fermeture, au moyen d'un seul organe de commande.

On notera encore que, dans la réalisation de la fig. 18, dès que l'on tourne l'un des deux écrous, le second est obligatoirement entraîné. Comme le décalage en position entre les deux écrous est très faible, le fait de déverrouiller l'un des deux écrous entraîne nécessairement le dêverrouillage du second.

Dans un troisième mode de réalisation, représenté à la fig. 11, l'écrou 17 est lié en translation à une fourche 71, montée à coulisse sur la vis 3, au moyen de deux paliers 41 et 42. La fourche 71 porte un galet rotatif 72 monté sur un axe 73. Le galet 72 coopère avec la glissière 13 pour guider en translation la fourche 71.

La fourche 71 porte une tige coulissante 75, munie d'une butée 75a à une extrémité, et reliée à son autre extrémité au vantail non figuré par un support 76. La tige 75 traverse un orifice doublement évasé 74, ménagé dans une saillie 71a de la fourche 71, ce qui permet à la tige 75 un débattement angulaire d'environ 10° par rapport à la fourche 71.

Autour de la tige 75 est disposé un ressort hélicoïdal 77 qui prend appui sur le support 76 et un fourreau 79 de limitation de course, dont la longueur est inférieure à la distance y entre la saillie 71a et le support 76.

Le fonctionnement du dispositif est le suivant:

Lorsque le vantail lié au support de liaison 76 se déplace dans le sens U, vers sa position de fin de course, sans rencontrer d'obstacle,

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la limitation en translation de l'écrou 17 est assurée par la butée 39 disposée à l'extrémité de la vis 3, et lié à cette vis par la goupille 40.

Le verrouillage de l'écrou 1.7 s'effectue normalement, comme décrit précédemment. Il en est de même du déverrouillage qui est effectué par la vis 3 dégageant l'écrou 17, ou par le dispositif de 5 déverrouillage agissant sur le doigt 18a lié à l'écrou 17.

Le débattement angulaire de la fourche 71 autour de l'axe de la vis 3, qui correspond au jeu fonctionnel admis entre les parois de la glissière 13 et le galet 72, est rendu possible malgré la présence de la tige 75 grâce à l'orifice évasé 74. 10

Si, par contre, le vantail rencontre un obstacle 80 formant butée, à une distance m du plan Q, l'écrou 17 peut continuer sa course ainsi que la fourche 71, grâce au coulissement de la tige 75 dans l'orifice 74 avec compression corrélative du ressort 77. Le jeu m ainsi permis est, au plus, égal à la distance z séparant en position de fermeture totale 15 le fourreau 79 et un embout 76a du support 76.

L'effort exercé par le ressort 77 maintient le galet 16 en appui sur la paroi 13c (fig. 20), et le ressort spiral 43 maintient ce galet 16 en appui sur la paroi 13d. Lorsque le déverrouillage s'effectue au moyen de la vis 3, le galet 16 échappe en M10 à la paroi 13c, pour aller se 20 placer en appui sur la paroi 13b, et continuer à se déplacer suivant V.

Si le déverrouillage s'effectue au moyen du dispositif de déverrouillage 15,le galet 16 est amené de Ml àM10, puis M12 par action sur le galet 18a.

Lorsque le vantail est poussé manuellement dans le sens V, le 25 galet passe de M12 en M4; dès lors, le doigt 18a échappe à l'extrémité 20a du levier de déverrouillage, les effets conjugués de la réaction de la vis 3 entraînée par l'écrou 17 et de l'action du ressort spiral 43 l'envoient en appui sur la paroi 13a, en M5.

Si m est supérieur à la valeur initiale et prédéterminée z qui 30

correspond au jeu maximal admis en position de fermeture, le verrouillage de l'écrou 17 n'est pas possible.

Ce mode de réalisation est intéressant, car il donne au vantail un degré de liberté en translation par rapport à son système de commande: même si un obstacle de dimension inférieure à la valeur z 35 prédéterminée est placé entre le montant fixe d'une porte et le bord mobile de son vantail, le verrouillage et le déverrouillage s'effectuent normalement.

Le dispositif de verrouillage à jeu d'ouverture z prédéterminé selon la fig. 11 peut être appliqué à une porte à deux vantaux 40

conjugués, comme le montre la fig. 19. A cette fin, le support 76 de la fig. 11, tout en étant relié à l'un des vantaux 50, porte une fourche 76a pour un écrou 81 monté sur une vis à deux parties de pas opposés

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus, et l'on peut y apporter, par ailleurs, des variantes d'exécution.

Ainsi, les fourches peuvent être situées dans un plan différent de celui du vantail et différent de celui passant par les axes des vis sans fin et des glissières correspondantes. On obtient ainsi des agencements se prêtant bien à la courbure des carrosseries des véhicules de transport équipés de telles portes.

Par ailleurs, l'écrou 9 servant au verrouillage peut, dans une autre solution qui implique une modification cinématique très partielle,

être disposé non plus sur une vis mais, comme le montre la fig. 23, sur l'extrémité filetée 91 d'une tige coulissante 92 pouvant être déplacée en translation dans les sens U et V par un moteur linéaire 93.

Comme précédemment, l'écrou 9 porte un galet 11 mobile dans une glissière 13 qui débouche sur le dégagement A, lequel est limité par une butée 94.

Quand le galet 11 vient en appui sur la butée 94, la tige 92 continuant son avance au moins sur une certaine longueur, l'écrou 9 est obligé de tourner autour de la tige 92 et vient en position de verrouillage.

On notera encore que, dans la réalisation du dégagement A montré, par exemple, à la fig. 20, le décrochement 13e, 13f de la paroi 13b correspond à un cas particulier, lié à un aménagement particulier du dispositif de déverrouillage manuel non figuré. En règle générale, il est possible de remplacer les parois 13e, 13f par une seule paroi rectiligne 13q située dans le prolongement de la paroi 13b. Le fonctionnement s'en trouve facilité.

83a, 83b, cette dernière recevant un écrou 82, solidarisé en translation au vantail 51 par l'intermédiaire d'une fourche 57 liée à celui-ci.

Compte tenu de ces liaisons, le verrouillage est possible tant que le vantail commandé 50 se situe à une distance m de sa position de fin de course Q, inférieure à la longueur initiale prédéterminée de z. Il est alors possible d'intercaler, entre les deux vantaux 50 et 51, un obstacle 84 formant butée et maintenant lesdits vantaux à une distance au plus égale à 2z.

Si l'obstacle 84 intercalé est supérieur à deux fois la valeur initiale prédéterminée de z, le verrouillage de l'écrou 17 ne sera pas possible.

Cette variante réunit à la fois les avantages procurés par un système de commande unique et indépendant, appliqué à la commande d'une porte coulissante à deux vantaux, tout en assurant les conditions de sécurité exigées dans les transports en commun, à savoir qu'un obstacle d'une certaine dimension puisse être intercalé entre les deux vantaux sans gêner leur verrouillage.

R

8 feuilles dessins

Claims

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1. Dispositif de verrouillage pour une porte coulissante commandée par un moteur, cette porte comprenant au moins un vantail relié à un écrou monté sur une partie filetée d'une tige au moins partiellement filetée, commandée pour assurer l'ouverture et/ou la fermeture de la porte, cet écrou étant guidé dans une glissière qui empêche sa rotation, caractérisé en ce que ladite tige est une vis sans fin commandée en rotation et en ce que des moyens sont établis pour interrompre, en fin de course, le guidage en translation de l'écrou et permettre sa rotation angulaire avec la vis, des moyens pour limiter le débattement angulaire de cet écrou, et enfin des moyens pour limiter la translation de l'écrou s'il est sollicité le long de la vis et s'il n'est plus engagé dans la glissière.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'écrou porte une saillie de repérage de sa position angulaire pourvue de moyens facilitant son guidage.

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REVENDICATIONS

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rotation de l'écrou et du galet dans la position où leur translation est interrompue par les moyens de butée.

24. Utilisation du dispositif de verrouillage selon la revendication 22 pour une porte à deux vantaux conjugués.

25. Utilisation selon la revendication 24, caractérisée en ce que le 5 dispositif de verrouillage est disposé à la fois en fin de course du côté de l'ouverture et en fin de course du côté de la fermeture.

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens permettant d'interrompre le guidage en translation de l'écrou consistent en une limitation de la glissière avant la position de fin de course de cet écrou sur la vis sans fin.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que, à la suite de la limitation de la glissière, est ménagé un dégagement permettant la rotation de l'écrou, ce dégagement comportant une butée d'arrêt de la rotation de l'écrou lorsque ce dernier a atteint une position angulaire prédéterminée correspondant au verrouillage.

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5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de détection du verrouillage de la porte, ces moyens comprenant un contact de fin de course associé à la butée d'arrêt de la rotation de l'écrou, ce contact étant actionné par l'écrou en position de verrouillage.

6. Dispositif selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que les moyens de limitation du déplacement en translation de l'écrou, dans le dégagement de la glissière, comprennent une paroi d'arrêt de cet écrou, limitant sa longueur du dégagement et s'éten-dant transversalement par rapport à l'axe de la vis sans fin.

7. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que le dégagement comporte des moyens de guidage de l'écrou vers l'entrée de la glissière, lorsque cet écrou est en position déverrouillée à l'intérieur du dégagement.

8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens télécommandés pour ramener l'écrou de sa position de verrouillage à la position angulaire prédéterminée par .rapport à la glissière, correspondant au déverrouillage.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens de dêverrouillage comprennent un levier de déverrouillage relié à une tringlerie de commande, ce levier coopérant avec un doigt porté par l'écrou, les positions respectives du levier et du doigt permettant la rotation de l'écrou sur la vis en cas d'actionnement du levier.

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que le levier de déverrouillage comporte un cliquet éclipsable pour le maintenir en position de déverrouillage, ledit cliquet étant en prise avec une butée fixe lorsque le levier de déverrouillage est en position déverrouillée.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens liés en translation au vantail pour ramener le levier de déverrouillage en position inactive vers la fin de course du vantail, ces moyens comportant un doigt éclipsable qui agit sur le cliquet du levier de dêverrouillage, pour le dégager de sa butée fixe.

12. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens de déverrouillage de l'écrou comprennent un engrenage dont l'un des pignons est porté par la vis et dont l'autre est relié à une manivelle, ces deux pignons pouvant être amenés en prise par poussée manuelle et étant normalement maintenus écartés l'un de l'autre par un organe élastique.

13. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour empêcher l'écrou, en position verrouillée, de se déverrouiller sous l'effet des vibrations.

14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que ces dits moyens comprennent un ressort spiral disposé sur un tambour solidaire d'une fourche reliant l'écrou au vantail, ce ressort ayant l'une de ses extrémités liée à l'écrou et l'autre à ladite fourche.

15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que ces dits moyens comprennent une bille éclipsable, à rappel élastique, faisant saillie au repos dans le dégagement et située sur la trajectoire de la saillie de l'écrou.

16. Utilisation du dispositif de verrouillage selon la revendication 1 pour une porte à deux vantaux conjugués.

17. Utilisation selon la revendication 16, caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage est disposé à la fois en fin de course du côté de l'ouverture et en fin de course du côté de la fermeture.

18. Utilisation selon la revendication 16, pour une porte dont les deux vantaux conjugués sont commandés en antagonisme par une même vis sans fin, comportant deux parties filetées de pas contraire, chacune de ces parties recevant un écrou lié en translation à l'un des vantaux, caractérisée en ce que chacun des écrous est, en position de verrouillage, capable d'un débattement angulaire sous l'effet de l'entraînement par la vis sans fin et échappe ainsi à la glissière de guidage associée à ladite vis.

19. Utilisation selon la revendication 16, pour une porte à deux vantaux conjugués dont chacun est solidaire en translation d'un écrou par l'intermédiaire d'une fourche enserrant cet écrou, ces deux écrous étant montés sur une même vis sans fin comportant deux parties de pas opposés, caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage est appliqué à une seconde vis sans fin, commandée en rotation dans les deux sens et portant un écrou d'entraînement, monté dans une fourche et des moyens reliant mécaniquement cette fourche à l'une au moins de celles portées par les vantaux pour les rendre solidaires en translation sur une partie au moins de leur course.

20. Utilisation selon la revendication 16, caractérisée en ce que les moyens reliant mécaniquement l'écrou d'entraînement à l'un au moins des vantaux utilisent une fourche d'entraînement associée à l'écrou et comportent des moyens permettant une translation relative, limitée dans le sens de l'ouverture du vantail, par rapport à la fourche d'entraînement.

21. Utilisation selon la revendication 20, caractérisée en ce que les moyens permettant une translation relative limitée de l'un au moins des vantaux comprennent une coulisse aménagée entre l'écrou d'entraînement et le vantail et un organe de rappel élastique tendant à maintenir cette coulisse en position d'élongation maximale.

22. Dispositif de verrouillage pour une porte coulissante commandée par un moteur, cette porte comprenant au moins un vantail relié à un écrou monté sur une partie filetée d'une tige au moins partiellement filetée, commandée pour assurer l'ouverture et/ou la fermeture de la porte, cet écrou étant guidé dans une glissière qui empêche sa rotation, caractérisé en ce que ladite tige est une tige coulissante commandée en translation par ledit moteur linéaire, et en ce que ledit écrou porte des moyens de guidage pouvant se déplacer dans une glissière pour empêcher la rotation de l'écrou et ainsi le solidariser en translation avec la tige, des moyens de butée étant établis pour interrompre la course translativement guidée de l'écrou au voisinage de la position de fin de course du vantail, et pour autoriser, en cette position, une rotation de l'écrou sur le filetage de la tige, mettant fin à la solidarité en translation de la tige et de l'écrou, des moyens étant prévus pour empêcher une course translative de retour de l'écrou ayant qu'il ait accompli une rotation inverse de la rotation précitée, rétablissant le guidage dans la coulisse et, par là, la solidarité de translation entre la tige et l'écrou.

23. Dispositif selon la revendication 22, caractérisé en ce que lesdits moyens de guidage consistent en un galet porté par l'écrou et pouvant se déplacer dans la glissière, et en ce qu'un dégagement formant interruption de la glissière est établi pour autoriser la

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