La présente invention concerne un module de serrure électrique pour un coffre de
véhicule automobile comportant au moins un pêne pivotant autour d'un axe et agencé
pour se fermer sur une gâche, un cliquet pivotant autour d'un axe et agencé pour
verrouiller le pêne en position fermée sur la gâche, le cliquet étant assujetti à un
dispositif de rappel en direction du pêne, et des moyens d'actionnement électriques du
cliquet pour déverrouiller ledit pêne, ces moyens d'actionnement électriques
comportant au moins un moteur électrique entraínant en rotation une came
cylindrique portant au moins une gorge hélicoïdale de commande et sur laquelle est
monté un chariot mobile en translation, ce chariot étant couplé mécaniquement audit
cliquet, la came cylindrique étant agencée pour tourner dans un sens sous l'action du
moteur électrique et dans le sens inverse sous l'action d'un dispositif de rappel.
Il existe de nombreuses formes de réalisation de serrure à actionnement électrique
pour le coffre d'un véhicule. Généralement, les moyens d'actionnement sont extérieurs
à la serrure et nécessitent un encombrement important dans le coffre du véhicule. Ces
moyens d'actionnement comportent généralement un moteur électrique et un dispositif
de transmission mécanique transversale du mouvement au cliquet par trains
d'engrenages, systèmes à leviers ou autres. L'effort à exercer sur le cliquet au moment
de son ouverture est important car il dépend de la poussée exercée par le joint
d'étanchéité entre le coffre et la carrosserie. Par conséquent, le moteur doit être
suffisamment puissant et dimensionné de façon appropriée. D'autre part, la
transmission du mouvement se faisant transversalement, le moteur doit tourner dans
les deux sens respectivement pour ouvrir et pour fermer le cliquet. Ceci implique bien
entendu une électronique de commande du moteur adaptée.
Un autre concept a été développé dans le but de simplifier cette électronique de
commande. Il s'agit de moyens d'actionnement comportant une vis sans fin et un train
d'engrenages, le dernier pignon portant un doigt de déclenchement excentré et agencé
pour appuyer sur le cliquet et l'ouvrir pendant la rotation dudit pignon. Le retour en
position fermée du cliquet est, dans cette réalisation, assuré par un ressort de rappel.
Néanmoins, après l'ouverture du cliquet, il est nécessaire de positionner précisément le
doigt de déclenchement pour qu'il retrouve sa position initiale. Cette opération n'est
pas simple à effectuer compte tenu de l'inertie du moteur. Le risque est que le doigt de
déclenchement se positionne, à l'arrêt du moteur, à un emplacement qui empêche le
cliquet de revenir dans sa position fermée lui permettant de verrouiller le pêne sur la
gâche. Pour solutionner ce problème, le pêne a été prolongé vers le haut pour bloquer
le doigt de déclenchement dans une position fixe et stable après l'ouverture du cliquet
et jusqu'à l'arrêt du moteur. Néanmoins, ce principe de blocage génère des efforts
importants au niveau de la vis sans fin et du moteur, ce qui engendre des problèmes
d'usure et de fatigue prématurée des moyens d'actionnement.
Encore un autre concept a été développé pour apporter une solution technique
différente. Il s'agit de moyens d'actionnement tels que définis en préambule et décrits
dans les publications DE-A-195 01 493, DE-A-195 45 722 et EP-A-119 133, ces
moyens étant réversibles sous l'action d'un organe ressort spécifique. Dans ces
réalisations, les moyens d'actionnement comportent un moteur entraínant une vis sans
fin par un train d'engrenage, cette vis étant couplée à un chariot mobile en translation
commandant le cliquet de verrouillage du pêne. Néanmoins, la commande du cliquet
n'est pas réalisée en direct, le chariot étant couplé à un levier intermédiaire qui lui
même est couplé au cliquet, ce qui complique la chaíne cinématique et la transmission
des efforts. De plus, l'organe ressort qui permet le retour de la chaíne cinématique en
position initiale est constitué d'un ressort spirale spécifique prévu directement sur la
vis sans fin au niveau du réducteur, ce qui rend ces réalisations complexes et
coûteuses à cause de la multiplicité des pièces.
Le but de la présente invention est de pallier les inconvénients mentionnés ci-dessus
en proposant des moyens d'actionnement beaucoup plus simples, économiques,
fiables. sûrs et assurant un positionnement correct du cliquet sans générer d'autres
inconvénients.
Ce but est atteint par le module de serrure tel que défini en préambule et caractérisé
en ce que le chariot est couplé directement au cliquet et en ce que ledit dispositif de
rappel est uniquement constitué du dispositif de rappel du cliquet.
Le chariot comporte avantageusement au moins un élément suiveur de la gorge
hélicoïdale de commande, cet élément suiveur pouvant comporter au moins un rail
hélicoïdal protubérant ayant un profil complémentaire à celui de la gorge hélicoïdale
de commande.
Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, le chariot comporte une boucle
de couplage agencée pour recevoir le tronçon d'extrémité supérieure du cliquet. Cette
boucle de couplage a, de préférence, une longueur supérieure à l'épaisseur du tronçon
d'extrémité supérieure du cliquet de manière à ménager un jeu suffisant pour
permettre le débattement dudit cliquet au moment de verrouillage du pêne.
Dans la forme de réalisation préférée, le chariot comporte des moyens de guidage en
translation pour empêcher sa rotation et au moins une butée agencée pour s'appuyer
contre au moins une paroi d'arrêt ménagée dans le module de serrure définissant une
position initiale du cliquet correspondant sensiblement à la position verrouillée du
pêne.
De manière avantageuse, l'angle d'inclinaison de la gorge hélicoïdale de commande par
rapport à l'axe de la came cylindrique est choisi judicieusement pour autoriser la
réversibilité des moyens d'actionnement dans une plage d'environ 45° à 60°. La came
cylindrique comporte, de préférence, deux gorges hélicoïdales parallèles entre elles et
décalées d'un demi pas.
Les moyens d'actionnement électriques peuvent, par ailleurs, comporter un train
d'engrenage couplant l'arbre du moteur électrique à la came cylindrique, ce train
d'engrenage étant choisi pour démultiplier la vitesse dudit moteur. Il comporte
avantageusement au moins deux pignons dentés dont un au moins est réalisé en
matières synthétiques pour réduire le coefficient de frottement.
Le moteur électrique est, par ailleurs, choisi pour avoir un couple résiduel faible
lorsqu'il n'est pas alimenté.
Dans la forme de réalisation préférée, la came et le chariot sont réalisés dans des
matières synthétiques différentes agencées pour réduire leur coefficient de frottement,
l'une des pièces pouvant être réalisée en polyamide 66 et l'autre pièce en
polyoxyméthylène.
De manière préférentielle, l'axe de pivotement du pêne, l'axe de pivotement du cliquet
et le point d'appui entre le crochet et le cran sont positionnés judicieusement par
rapport à l'axe de la gâche de manière à obtenir un diagramme d'efforts optimisés,
dans lequel l'effort du cliquet est inférieur à l'effort de gâche supporté par le pêne,
pour un effort de gâche donné, l'effort du cliquet étant sensiblement égal au tiers de
l'effort de gâche.
La présente invention et ses avantages seront mieux compris dans la description
suivante d'une forme de réalisation donnée à titre d'exemple non limitatif et en
référence aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue de face du module serrure en position verrouillée,
- la figure 2 est une vue de dessus du module de la figure 2,
- la figure 3 est une vue en perspective du cliquet,
- la figure 4 est une vue en perspective du chariot,
- les figures 5A et 5B représentent schématiquement le module de serrure
respectivement en position verrouillée et en position déverrouillée, et
- la figure 6 représente le diagramme d'efforts entre le pêne et le cliquet.
En référence aux figures 1 à 4, le module de serrure électrique 10 selon l'invention et
destiné à équiper le coffre d'un véhicule automobile comporte principalement un pêne
20 pivotant autour d'un axe 21 et agencé pour se fermer sur une gâche, dont l'axe est
représenté au point G, montée sur la caisse du véhicule, un cliquet 30 pivotant autour
d'un axe 31, parallèle à l'axe 21, et agencé pour verrouiller le pêne 20 en position
fermée sur la gâche et des moyens d'actionnement électriques 40 agencés pour ouvrir
le cliquet 30 et déverrouiller le pêne 20 permettant de libérer la gâche. Ces principaux
éléments sont rassemblés dans un boítier 60 constituant un module compact et destiné
à être directement monté sur le volet d'un coffre (non représenté). Le boítier 60
comporte un avaloir 61 destiné à recevoir ladite gâche. Ce boítier 60 ne sera pas
décrit plus en détail.
Le pêne 20 comporte, de manière connue, à sa base, un crochet 22 apte à recevoir
ladite gâche et, sur son côté droit, au moins un cran 23 destiné à coopérer avec le
cliquet 30. Le pêne 20 est assujetti à un dispositif de rappel constitué d'un ressort de
rappel 24 coaxial à son axe de pivotement 21 et comportant deux extrémités libres,
l'une 24a étant en appui sur le boítier 60 du côté gauche de l'avaloir 61 et l'autre 24b
étant en appui sur le coté droit du pêne 20 de manière à créer un couple de rotation
dans le sens horaire tendant à ouvrir le pêne 20. L'axe de pivotement 21 du pêne 20
est avantageusement décalé à gauche de l'axe G de la gâche. Dans la partie supérieure
du pêne 20, est prévu un doigt 25 agencé pour coopérer avec un microrupteur 26,
quand le pêne 20 est en position verrouillée, pour commander par exemple la lumière
du coffre, une alarme, etc.
Le cliquet 30 comporte, de manière connue et en référence plus particulièrement à la
figure 3, un bras inférieur 32 terminé par un crochet 33 agencé pour se loger dans le
cran 23 du pêne 20 et un bras supérieur 34 terminé par un tronçon d'extrémité
supérieure 35 recourbé et destiné à coopérer avec les moyens d'actionnement
électriques 40. Ce cliquet 30 est assujetti à au moins un dispositif de rappel constitué
d'un ressort 36 coaxial à son axe 31 et comportant deux extrémités libres, l'une 36a
étant en appui sur le boítier 60 du côté droit et l'autre 36b étant en appui sur le côté
gauche du cliquet 30 au-dessus de son axe 31 de manière à créer un couple de
rotation dans le sens horaire tendant à rapprocher le cliquet 30 du pêne 20. L'axe de
pivotement 31 du cliquet 30 est avantageusement décalé à droite du point d'appui
entre le crochet 33 et le cran 23 du pêne 20, ce point d'appui étant également décalé à
droite de l'axe G de la gâche.
Les moyens d'actionnement 40 comportent un moteur électrique 41, un train
d'engrenage 42 comportant deux pignons dentés 43, 44, une vis sans fin appelée par la
suite came cylindrique 45 mobile en rotation et un chariot 70 mobile en translation
couplé mécaniquement et directement au cliquet 30. Les pignons dentés 43, 44
peuvent avoir des dents droites, inclinées ou hélicoïdales mais sont agencés pour
pouvoir tourner aussi bien dans un sens que dans l'autre. Le moteur électrique 41 est
choisi pour avoir un faible couple résiduel lorsqu'il n'est pas alimenté pour faciliter sa
réversibilité.
La came cylindrique 45 est entraínée en rotation autour de son axe par le moteur
électrique 41 au moyen du train d'engrenage 42 qui démultiplie la vitesse de rotation
du moteur. Les pignons dentés 43, 44 forment donc un réducteur, le pignon moteur
43 étant réalisé en métal et l'autre pignon 44 en matières synthétiques, comme par
exemple du polyamide 66, pour réduire le coefficient de frottement et faciliter la
réversibilité du réducteur. La came cylindrique 45 comporte, dans l'exemple
représenté, deux gorges hélicoïdales de commande 46 parallèles entre elles et inclinées
par rapport à l'axe de la came selon un angle d'inclinaison judicieusement choisi pour
faciliter sa réversibilité, et par exemple dans une plage de 45° à 60° par rapport à l'axe
de la came et dans l'exemple représenté sensiblement égal à 53°. Ce nombre de gorges
hélicoïdales peut être réduit à un ou à trois selon les besoins. L'angle d'inclinaison de
la gorge hélicoïdale 46 permet la rotation de la came cylindrique 45 aussi bien dans un
sens sous l'action du moteur électrique 41 que dans l'autre sens sous l'action du
ressort de rappel 36 du cliquet 30 comme expliqué plus loin.
Le chariot 70 est monté sur cette came cylindrique 45 et est entraíné en translation le
long de cette came quand cette dernière est en rotation au moyen d'un élément suiveur
des gorges hélicoïdales de commande 46. Cet élément suiveur est prévu dans le
tronçon de gauche 71 et est dans cette réalisation constitué d'un rail hélicoïdal double
protubérant ayant un profil complémentaire à celui des gorges hélicoïdales de
commande 46. Pour réduire les frottements entre la came 45 et le chariot 70, ces
pièces sont réalisées dans des matières synthétiques différentes, comme par exemple
du polyamide 66 pour la came 45 et du polyoxyméthylène pour le chariot 70. De plus,
pour réduire encore ces frottements, une graisse spéciale matières plastiques est
interposée entre ces deux pièces dans les gorges hélicoïdales.
En référence plus particulièrement à la figure 4, ce chariot 70 comporte le tronçon 71
en prise avec la came cylindrique 45. Il a une forme allongée et se termine par une
boucle de couplage 72 agencée pour recevoir le tronçon d'extrémité supérieure 35 du
cliquet 30. Cette boucle de couplage 72 a une longueur supérieure à l'épaisseur du
tronçon d'extrémité supérieure 35 du cliquet pour ménager un jeu suffisant permettant
le débattement dudit cliquet 30 au moment du verrouillage du pêne 20. Le chariot 70
comporte entre le tronçon 71 et la boucle de couplage 72 une partie centrale 73
formée de deux parois longitudinales parallèles 74 définissant entre elles un espace
vide 75 destiné à recevoir l'extrémité de la came cylindrique 45. Ces parois
longitudinales 74 comportent chacune un rail 76 sur leur face extérieure, ce rail étant
destiné à coulisser dans une rainure correspondante prévue dans le boítier 60 du
module de serrure 10. Ces rails 76 assurent à la fois le guidage en translation du
chariot 70 et l'empêchent de tourner. Les parois longitudinales 74 comportent
également des butées supérieures et inférieures 77 destinées à positionner axialement
ledit chariot 70 par rapport à une paroi d'arrêt 62 ménagée dans ledit boítier pour
garantir un positionnement correct du chariot 70 quand le cliquet 30 est dans sa
position initiale correspondant sensiblement à la position verrouillée du pêne.
Le fonctionnement de ce module de serrure est détaillé en référence aux figures 5A et
5B qui illustrent schématiquement le pêne 20, le cliquet 30, les moyens
d'actionnement électriques 40 et le boítier 60 représenté en pointillés.
Dans la figure 5A, le module de serrure 10 est en position verrouillée. Le pêne 20 est
fermé sur la gâche (non représentée) logée dans l'avaloir 61 assurant le verrouillage du
volet du coffre. Le cliquet 30 maintient le pêne 20 dans cette position au moyen de
son crochet 33 en prise avec le cran 23 grâce à son ressort de rappel 36 qui le sollicite
autour de son axe 31 dans le sens horaire. Le moteur électrique 41 est à l'arrêt et le
chariot 70 est dans la position définie par la paroi d'arrêt 62 sur laquelle les butées 77
sont en contact. Dans cette position du chariot 70, la boucle de couplage 72 est
disposée de telle manière que le tronçon d'extrémité supérieure 35 du cliquet 30 est
proche de sa partie avant. Les axes de pivotement 21 et 31 du pêne 20 et du cliquet
30 ainsi que le point d'appui entre le cran 23 et le crochet 33 sont positionnés
judicieusement par rapport à l'axe G de la gâche pour obtenir un diagramme d'efforts
optimisé, tel que représenté par la figure 6. Pour un effort de gâche Fg donné, on
obtient seulement un effort de cliquet Fc égal à 1/3 de Fg. Ceci signifie que seulement
33% de l'effort vertical de la gâche est répercuté sur le cliquet impliquant un effort
d'ouverture du cliquet faible pour un effort de gâche donné.
Dans la figure 5B, le module de serrure 10 est en position déverrouillée. Pour passer
de la position verrouillée (figure 5A) à la position déverrouillée, le moteur électrique
41 a été activé pour faire tourner la came cylindrique 45 et déplacer le chariot 70 vers
la gauche. Lors de ce mouvement de translation, le chariot 70 a entraíné le tronçon
d'extrémité supérieure 35 par la boucle de couplage 72 en faisant pivoter le cliquet 30
autour de son axe 31 dans le sens trigonométrique, qui comprime le ressort de rappel
36. Lors de ce mouvement de rotation, le crochet 33 s'est dégagé du cran 23 libérant
le pêne 20, qui s'ouvre sous l'effet de son ressort de rappel 24 et autorise le
dégagement de la gâche et l'ouverture du volet du coffre. Grâce au diagramme
d'efforts optimisé tel que décrit plus haut, l'effort nécessaire pour ouvrir le cliquet 30
est faible, soit 1/3 de l'effort de gâche, ce qui permet de réduire la puissance et les
dimensions des moyens d'actionnement de l'invention et d'utiliser un moteur électrique
41 à faible couple.
Après déverrouillage du module de serrure 10, le moteur électrique 41 est désactivé.
Le ressort de rappel 36 se détend en faisant pivoter le cliquet 30 dans le sens horaire
pour rapprocher son bras inférieur 32 du pêne 20, ce dernier restant ouvert sous
l'action de son ressort 24. Lors de ce mouvement de rotation, le tronçon d'extrémité
supérieure 35 du cliquet 30 exerce une pression sur l'avant de la boucle de couplage
72, qui a pour effet de déplacer le chariot 70 en translation vers la droite et jusqu'à ce
que les butées 77 soient en contact avec la paroi d'arrêt 62. Le déplacement en
translation du chariot 70 entraíne la came cylindrique 45, le train d'engrenage 42 et le
moteur 41 en rotation inverse. Ce retour du cliquet 30 en position initiale est permis
car la chaíne cinématique formée par le moteur électrique 41, le train d'engrenages 42
et la came cylindrique 45 est réversible comme expliqué précédemment et grâce au
choix judicieux de certaines caractéristiques techniques à savoir les matières entre les
pièces en contact, le moteur, l'angle d'inclinaison de la came et le ressort de rappel 36
du cliquet qui est défini de telle manière qu'il assure à lui seul la réinitialisation des
moyens d'actionnement électriques 40. Ce système simple permet, par conséquent, de
supprimer une électronique de commande compliquée ou un dispositif mécanique de
blocage non fiable et produisant des effets secondaires néfastes.
Il apparaít clairement de cette description que l'invention permet d'atteindre les
objectifs prévus. Les moyens d'actionnement électriques 40 sont particulièrement
simples, efficaces, peu coûteux, de faible encombrement et autorisent le
repositionnement automatique du cliquet 30 dans sa position initiale prêt à verrouiller
le pêne 20.
La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit mais s'étend à
toute modification et variante évidente pour un homme du métier. La forme, les
dimensions et la disposition des différentes pièces composant le module de serrure 10
peuvent varier en fonction de la forme du coffre du véhicule, l'essentiel étant de
respecter le principe de commande du cliquet 30 par un chariot 70 mobile en
translation ainsi que le choix des différentes caractéristiques permettant la réversibilité
de la chaíne cinématique. Les ressorts de rappel 36 et 24 peuvent être remplacés par
un seul ressort si la construction de la serrure le permet. Néanmoins, dans ce cas, il
faut que le ressort soit dimensionné de manière à fournir un effort nécessaire et
suffisant pour réinitialiser les moyens d'actionnement.