FR2687185A1 - Serrure de porte assurant une fonction d'etancheite et une fonction de securite. - Google Patents

Abstract

La serrure comprend une têtière (2) sur laquelle sont montés au moins un organe (8) de compression de joint, propre à être déplacé relativement à la têtière et à coopérer avec un organe complémentaire, afin d'assurer la fonction d'étanchéité; une tringle (13), propre à coulisser contre la têtière; au moins un organe de sécurité (15), du type pêne; et des moyens de commande (C) pour assurer, d'une part, les déplacements de la tringle et de l'organe de compression et, d'autre part, les déplacements de l'organe de sécurité; ces moyens de commande (C) sont agencés pour, dans un premier temps, mettre en place, la fonction d'étanchéité (8) sans action sur la fonction sécurité (15) et, dans un deuxième temps, mettre en place, la fonction sécurité (15) sans action sur la fonction étanchéité (8) déjà en place.

Description

i

SERRURE DE PORTE ASSURANT UNE FONCTION

D'ETANCHEITE ET UNE FONCTION DE SECURITE.

L'invention est relative à une serrure destinée à assurer une fonction d'étanchéité et une fonction de sécurité, serrure du genre de celles qui comprennent une têtière, ou barre-support, destinée à être fixée sensiblement verticalement en bordure d'une porte, têtière sur laquelle sont montés: au moins un organe de compression de joint, propre à être déplacé relativement à la têtière et à coopérer avec un organe complémentaire prévu sur une huisserie entourant la porte en position de fermeture, afin d'assurer une bonne application de la porte contre un joint disposé entre la porte et l'huisserie, pour assurer la fonction d'étanchéité; une tringle, propre à coulisser contre la têtière, pour commander l'(les) organe(s) de compression de joint; au moins un organe de sécurité, du type pêne, propre à être déplacé relativement à la têtière pour entrer dans une gâche prévue sur l'huisserie et assurer la fonction de sécurité; et des moyens de commande pour assurer, d'une part, les déplacements de la tringle et de l'organe de compression et, d'autre

part, les déplacements de l'organe de sécurité.

L'invention a pour but, surtout, de fournir une telle serrure qui permette d'assurer dans de bonnes conditions les fonctions étanchéité et sécurité, et dont la manoeuvre par l'utilisateur nécessite un minimum d'opérations, sans exiger d'effort trop important Il est souhaitable, en outre, qu'une telle serrure puisse fonctionner avec une mise en place automatique de la fonction d'étanchéité lorsque la porte est fermée par claquage. Selon l'invention, une serrure du genre défini précédemment est caractérisée par le fait que les moyens de commande de la serrure sont agencés pour, dans un premier temps, mettre en place la fonction d'étanchéité, sans action sur la fonction sécurité et, dans un deuxième temps, mettre en place la fonction sécurité, sans action sur la fonction

d'étanchéité déjà en place.

Avantageusement, les moyens de commande sont agencés pour ne permettre la mise en place de la fonction sécurité que lorsque la fonction d'étanchéité est complètement assurée par un positionnement correct des organes de compression de joint relativement aux organes

complémentaires de l'huisserie.

De préférence, la fonction sécurité est commandée par la même s tringle que celle qui commande la fonction étanchéité, l'ensemble étant agencé de telle sorte que le déplacement initial de la tringle qui met en place la fonction étanchéité est sans effet sur la fonction sécurité et que le déplacement ultérieur de la tringle qui met en place la fonction de

sécurité est sans effet sur la fonction étanchéité déjà en place.

Dans le cas d'une serrure comprenant des pênes auxiliaires, en particulier haut et/ou bas, pour chaque pêne auxiliaire, des moyens de transformation du déplacement de la tringle sont prévus pour, dans un premier temps, faire passer l'organe de compression, associé au pêne auxiliaire, dans la position réalisant la fonction étanchéité, sans action sur le pêne, en réponse à une première phase de déplacement de la tringle et, dans un deuxième temps, faire passer le pêne auxiliaire dans la position assurant la fonction de sécurité, en réponse à une deuxième phase de déplacement de la tringle, sans action sur l'organe de compression. Avantageusement, les moyens de transformation du déplacement de la tringle comprennent une came entraînée en rotation en réponse au déplacement de la tringle, cette came comportant trois rainures en arc de courbe communiquant à leurs extrémités, la rainure intermédiaire ayant un profil en arc de cercle centré sur l'axe de rotation de la came, 2 S tandis que la première et la troisième rainures ont des profils à rayons polaires variables de telle manière que, par suite de la rotation de la came, dans le susdit premier temps, la première rainure coopère avec un pion lié à l'organe de compression et fait passer cet organe dans la position d'étanchéité, tandis que la rainure intermédiaire coopère avec un pion lié au pêne auxiliaire qui reste immobile, et que, dans le susdit deuxième temps, la susdite rainure intermédiaire coopère avec le pion lié à l'organe de compression qui reste immobile, tandis que la troisième rainure coopère avec le pion lié au pêne auxiliaire et déplace ce pêne jusqu'en position de verrrouillage, pour assurer la fonction

sécurité.

Les moyens de commande de la serrure peuvent comprendre un organe déclencheur destiné à être actionné par l'huisserie lors de la fermeture de la porte par claquage, et des moyens élastiques sollicitant la tringle de commande, l'ensemble étant tel que lorsque l'organe déclencheur est actionné, il libère les moyens élastiques qui provoquent un déplacement de la tringle pour assurer la fonction étanchéité; dans une telle serrure, selon l'invention, les moyens de commande comprennent une rampe, ou moyen équivalent, prévue sur l'un des deux éléments constitués par la tringle et l'organe de sécurité, et au 1 o moins un pion, prévu sur l'autre de ces éléments, pour coopérer avec la rampe, cette dernière comprenant une partie parallèle à la direction de déplacement de la tringle, suivie d'une partie inclinée relativement à cette direction, de sorte que, dans une première phase du déplacement de la tringle, la coopération du pion avec ladite partie parallèle à la 1 S direction de déplacement ne provoque aucun déplacement transversal de l'organe de sécurité, alors que ce déplacement initial de la tringle assure la mise en place de la fonction étanchéité, tandis qu'au cours d'une deuxième phase de déplacement de la tringle, la coopération du pion avec la partie inclinée de la rampe provoque un déplacement de l'organe de sécurité, des moyens de débrayage étant prévus entre la tringle et l'organe de compression pour éviter tout déplacement de cet organe de compression lors de cette deuxième phase de déplacement de

la tringle.

Avantageusement, les moyens de débrayage entre l'organe de compression et la -tringle comprennent une pièce solidaire de l'organe de compression et munie d'un pion propre à coulisser dans une fenêtre oblongue, selon la direction de déplacement de la tringle, prévue sur la tringle, l'ensemble étant tel que le déplacement de la tringle lors de la deuxième phase fait passer le pion de ladite pièce d'une extrémité à

l'autre de la fenêtre oblongue, sans action de la tringle sur la pièce.

Dans le cas o la serrure comporte des moyens élastiques pour provoquer une mise en place automatique de la fonction étanchéité lors de la fermeture de la porte par claquage, par action de l'huisserie sur un déclencheur, des moyens de réarmement du dispositif de commande automatique de la fonction étanchéité sont prévus pour assurer ce réarmement à l'ouverture de la porte Dans le cas d'une serrure à fouillot, le réarmement peut s'effectuer à l'aide du fouillot en prise directe sur la tringle De préférence, le réarmement est obtenu par un tour de clé supplémentaire, après avoir ramené les organes de sécurité

dans leur position effacée.

s Lorsque la serrure comprend un barillet commandé par une clé, pour assurer les déplacements des organes de sécurité, ce barillet comportant un rotor entraînant un panneton-qui agit sur la tringle de la serrure, le réarmement du dispositif de commande automatique de la fonction d'étanchéité est avantageusement assuré par un tour

1 o supplémentaire du panneton après effacement des organes de sécurité.

De préférence, tes moyens de réarmement du dispositif de commande automatique de la fonction d'étanchéité sont agencés pour que le tour supplémentaire de panneton assurant ce réarmement comprenne une première portion au cours de laquelle le panneton i S provoque un déplacement direct de la tringle ou un déplacement indirect de la tringle par l'intermédiaire de rapports de pignons (réduction d'efforts et de courses), et une course de compression relativement importante des moyens élastiques du dispositif automatique de commande de la fonction d'étanchéité, ces moyens élastiques n'étant qu'en début de compression, et une deuxième portion au cours de laquelle un mécanisme de démultiplication intervient pour réduire l'effort au niveau du panneton et de la clé actionnée par l'utilisateur, les moyens élastiques du dispositif de commande automatique du fait de leur compression exerçant alors une résistance plus forte, la tringle accomplissant un déplacement réduit par rapport à

celui du panneton du fait de cette démultiplication.

Des moyens d'indexage sont prévus, dans la serrure, pour retenir la tringle, à l'encontre des moyens élastiques du dispositif automatique de mise en place de la fonction étanchéité, lors du réarmement, quand le panneton passe de la première portion à la deuxième portion de son

tour supplémentaire.

Ces moyens d'indexage peuvent comprendre un taquet propre à être déplacé suivant une direction transversale à la direction de déplacement de la tringle, et à passer d'une position stable effacée à une position stable active sous l'action d'un organe entraîneur actionné par la tringle, ce taquet, dans sa position active, coopérant avec un cran prévu sur une pièce liée à la tringle de manière à retenir la tringle, le taquet étant repoussé dans sa position effacée par le mouvement ultérieur de la pièce liée à la tringle, lorsque le panneton accomplit la

deuxième portion de son tour supplémentaire.

s Selon une autre possibilité, les moyens d'indexage comprennent une tige transversale à la direction de déplacement de la tringle, laquelle tige porte un pion coulissant qui -fait saillie à travers deux fentes verticales longitudinales prévues respectivement dans la tringle et dans une pièce intermédiaire, la fente de la tringle comprenant, en 1 o partie basse, une encoche latérale, tandis que la fente de la pièce intermédiaire comporte, à son entrée inférieure, une autre encoche latérale, la pièce intermédiaire étant munie d'une crémaillère propre à coopérer avec un pignon de diamètre relativement important, tandis que la tringle comporte une crémaillère propre à coopérer avec un pignon i S de diamètre réduit, les deux pignons étant liés en rotation par l'intermédiaire d'un système à perte de mouvement angulaire, ces pignons étant montés libres en rotation sur un même axe, ladite pièce intermédiaire comportant un épaulement propre à coopérer avec le panneton lorsque ce dernier accomplit la première portion de son tour

supplémentaire.

Avantageusement, la serrure est agencée de manière qu'au cours de la deuxième portion du tour supplémentaire de panneton, ce dernier vient agir sur un crochet ou bec prévu sur ledit organe entraîneur susceptible de se déplacer verticalement, lequel entraîneur, par l'intermédiaire d'un levier de renvoi, commande un déplacement

d'amplitude réduite de la tringle.

L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'un exemple de réalisation décrit avec référence aux dessins ci-annexés, mais qui n'est nullement limitatif. La figure 1 de ces dessins est une vue schématique en élévation,

avec parties coupées, d'une serrure conforme à l'invention.

La figure 2 est une vue à plus grande échelle, en élévation, du boîtier médian ouvert de la serrure de la figure 1 dont les pièces sont dans la position correspondant à la réalisation de la fonction étanchéité,

alors que la fonction sécurité n'est pas réalisée.

La figure 3 montre, semblablement à la figure 2, le boîtier médian en cours de réarmement du dispositif automatique de mise en place de la fonction étanchéité, entre la première portion et la deuxième portion du tour supplémentaire du panneton, les moyens d'indexage

étant entrés en action pour retenir la tringle -

La figure 4 montre, semblablement à la figure 3, le boîtier

médian en fin de réarmement.

La figure 5 montre, semblablement à la figure 2, le boîtier médian dont les pièces occupent la position assurant à la réalisation de

la fonction sécurité.

La figure 6 montre en coupe verticale à plus grande échelle l'agencement de la tringle au niveau d'un boîtier ressort, la fonction

i S étanchéité n'étant pas assurée.

La figure 7 est une vue semblable à la figure 6, mais les pièces

sont dans la position assurant la fonction étanchéité.

La figure 8 est une vue semblable à la figure 6, les pièces occupant une position assurant la fonction étanchéité et la fonction

sécurité.

La figure 9 est une vue en coupe verticale au niveau d'un boîtier haut ou bas, montrant un mécanisme de commande de l'organe de compression et du pêne, en position de repos, les fonctions d'étanchéité

et de sécurité n'étant pas assurées.

La figure 10 est une vue semblable à la figure 9 alors que les

pièces occupent la position assurant la fonction d'étanchéité.

La figure 11 est une vue semblable à la figure 9 représentant les pièces dans la position assurant la fonction étanchéité et la fonction sécurité. La figure 12 est une vue partielle, en élévation verticale, avec parties coupées d'une variante de réalisation des moyens d'indexage,

dans la position porte ouverte.

La figure 13 montre, semblablement à la figure 12, les moyens

d'indexage alors que la fonction d'étanchéité est assurée.

La figure 14, enfin, montre semblablement les moyens d'indexage à la fin de la première portion du tour supplémentaire de panneton assurant le réarmement du déclenchement automatique de la

fonction d'étanchéité.

En se reportant à la figure 1 des dessins, on peut voir une serrure 1 comprenant une têtière 2 constituée par un profilé plat s métallique vu selon la tranche d'après la figure 1, la grande dimension de la section transversale de ce profilé 2 étant perpendiculaire au plan

de cette figure 1 La têtière 2 est destinée à être fixée sur une porte.

Dans l'exemple considéré, les différents éléments de la serrure sont destinés à être encastrés dans l'épaisseur de la porte et la têtière 2 est

1 o destinée à être fixée contre le chant de la porte 3.

Un boîtier médian 4 est fixé sur cette têtière 2, de même qu'un boîtier haut 5, un boîtier bas 6, éventuellement un ou plusieurs boîtiers

intermédiaires (non dessinés), et un boîtier ressort 7.

Trois organes 8 de compression de joint, représentés sur la 1 S figure 1, sont montés de manière à pouvoir se déplacer verticalement dans une fenêtre oblongue telle que 11 (voir figure 6), pratiquée dans cette têtière 2 au niveau de ces organes 8 Il est clair que le nombre d'organes de compression 8 peut être supérieur ou même inférieur au chiffre trois qui correspond au seul exemple de réalisation de la

figure 1.

Chaque organe 8 comprend, avantageusement, un galet 9 monté

rotatif autour d'un axe 10 (voir figures 6 à 8) traversant la fenêtre 11.

L'axe 10 est fixé sur une pièce 12 pouvant coulisser verticalement

contre la face intérieure de la têtière, et dont il sera question plus loin.

Les organes de compression 8 sont propres à coopérer avec des organes complémentaires du type rampe inclinée, prévus sur une huisserie entourant la porte de sorte que la descente ou la montée de l'organe 8 provoque, par coopération avec la rampe inclinée, une bonne application de la porte 3 contre un joint d'étanchéité disposé entre la porte et l'huisserie Lorsque les organes 8 ont été déplacés de manière à assurer cette fonction étanchéité, ils occupent la position

représentée en traits mixtes sur la figure 1.

Une tringle 13 est prévue pour coulisser le long de la têtière, entre cette têtière et le chant de la porte, généralement dans une rainure verticale prévue dans le chant de la porte Cette tringle 13, destinée à commander les organes de compression 8, fait partie des moyens de

commande C de la serrure.

Au niveau de chaque boîtier 4, 5, 6 un organe de sécurité 14, constitué par un pêne, respectivement un pêne médian 15, un pêne haut 16 et un pêne bas 17 est monté dans le boîtier correspondant et donc sur la têtière 2, de manière à pouvoir être déplacé (horizontalement dans le cas de figure considérée) sous l'action des moyens de commande C Le pêne médian 15, comme visible sur les

figures 2 et 3, traverse une ouverture 18 pratiquée dans la têtière 2.

1 o Les pênes 15, 16 et 17, dans leur position en saillie représentée en traits mixtes sur la figure 1, sont propres à entrer dans une gâche correspondante prévue dans l'huisserie de la porte, pour réaliser la

fonction sécurité.

Les moyens de commande C de la serrure sont agencés pour, i 5 dans un premier temps, mettre en place la fonction d'étanchéité, sans agir sur la fonction sécurité et, dans un deuxième temps, mettre en place la fonction sécurité, sans agir sur la fonction d'étanchéité déjà en place Ces moyens de commande C sont agencés pour ne permettre la mise en place de la fonction sécurité que lorsque la fonction étanchéité est complètement assurée par un positionnement correct des organes 8 de compression de joint relativement aux organes complémentaires de l'huisserie En cas d'une étanchéité insuffisamment établie, une manoeuvre complémentaire, effectuée soit par l'action du panneton 42 sur l'extrémité 63, soit par l'action d'un fouillot (non représenté) sur la tringle 13 en relevant -une béquille -(non représentée), permet de garantir la bonne mise en place des organes 8 avant de déclencher la

fonction sécurité.

De préférence, la fonction sécurité est commandée par la même

tringle 13 que celle qui commande la fonction étanchéité.

Autrement dit, la tringle 13 lorsqu'elle est déplacée verticalement, assure, dans une première phase de sa course, la mise en place des organes d'étanchéité 8 qui prennent la position en traits mixtes représentée sur la figure 1, et ce n'est qu'après cette mise en place qu'un déplacement ultérieur de la tringle 13 provoquera la sortie des pênes 15, 16 et 17 jusqu'à la position représentée en traits mixtes sur la figure 1; les organes d'étanchéité 8 demeurent dans la position en traits mixtes, sans être déplacés, au cours de cette phase ultérieure

du déplacement de la tringle 13.

Les moyens de commande C comprennent avantageusement un organe déclencheur 19 (voir figures 2 et 3) constitué par une sorte de doigt faisant saillie à travers une ouverture de la têtière 2 et articulé

autour d'un axe 20 parallèle à la direction longitudinale de la têtière 2.

Cet axe 20 est vertical lorsque la serrure est en place sur la porte Un ressort 21, en forme d'épingle à cheveux dont les branches sont disposées verticalement et qui est maintenu au niveau de la tête 22 1 o relativement au boîtier 4, assure, par l'extrémité de l'une de ces branches, un rappel élastique de l'organe déclencheur 19 dans une position de verrouillage, illustrée sur la figure 4 o l'extrémité interne 23 du déclencheur 19 est engagée sous un épaulement 24 d'une pièce de liaison 25 faisant partie de la tringle 13 et assurant une liaison is entre la portion 26 a de la tringle 13 située essentiellement au-dessus du

boîtier 4 et la portion 26 b de la tringle 13 située pour l'essentiel au-

dessous du boîtier 4.

Lorsque le déclencheur 19 occupe la position de la figure 4, il s'oppose à un mouvement de descente de la pièce 25 et de la tringle 13, laquelle est sollicitée, dans ce sens de la descente, par des moyens

élastiques 27 prévus dans le boîtier à ressort 7.

Les moyens élastiques 27 sont constitués par un ressort de compression 28 en hélice monté autour d'une tige cylindrique 29 dont l'extrémité inférieure est fixée sur l'extrémité inférieure recourbée de la pièce 12 portant l'axe 10 Cette pièce 12, à son extrémité inférieure, présente deux branches 30, 31 de longueur différente La branche la plus longue 30 porte à son extrémité haute l'axe 10 d'un galet 9 et est en appui contre la face interne de la têtière 2 Cette branche 30 comporte en outre une fenêtre oblongue 32 dont la grande dimension est dirigée verticalement Cette fenêtre 32 est traversée par un pion de guidage 33 fixé sur la têtière 2 et faisant saillie vers la tige 29 L'autre branche 31, plus courte, de la pièce 12 porte un pion 34 faisant saillie du côté opposé à la branche 30 Ce pion 34 traverse une fenêtre oblongue 35 dont la grande dimension est orientée verticalement Cette fenêtre 35 est ménagée dans la partie 26 _q de la tringle 13 qui, au niveau de l'ensemble formé par la pièce 12, la tige 29 et le ressort 28, est contrecoudée de manière à créer une zone concave, à l'intérieur de

laquelle sont disposés les éléments 12, 28 et 29.

Le ressort 28 est en appui, à son extrémité haute, contre une butée 36 solidaire de la têtière 2, butée qui comporte un passage s cylindrique traversé par la tige 29 laquelle comporte, à son extrémité

haute, une tête 37.

Comme on le verra par la suite, ces différents éléments, combinés avec le déclencheur 19, constituent un dispositif de mise en place automatique de la fonction étanchéité lors de la fermeture de la porte par claquage On peut déjà indiquer que le basculement du déclencheur 19 (figure 4) autour de son axe vertical libère la pièce 25, de sorte que le ressort comprimé 28 peut provoquer un mouvement vers le bas de la pièce 12 et avec elle de l'ensemble de la tringle 13 et

transmettant un déplacement de tous les galets 9.

i S La fin du déclenchement étanchéité est assurée par la fin de course du ressort 28 et par le positionnement de la gorge 48 en appui sur la barbe 50 afin que tous les organes 8 soient en position pour le

début de la fonction sécurité.

Les moyens de commande C de la serrure sont agencés de manière telle que les pênes de sécurité 15, 16 et 17 sont commandés, pour assurer la fonction sécurité, par le mouvement de la tringle 13,

après que la fonction étanchéité ait été assurée.

On considère tout d'abord les éléments se trouvant dans le boîtier

médian 4, illustrés sur les figures 2 à 5.

Le pêne 15, destiné à être déplacé transversalement, c'est à dire horizontalement dans l'exemple considéré, comporte une rampe ou rainure 38 présentant une partie haute 39 verticale suivie, vers le bas, d'une partie 40 inclinée par rapport à la direction verticale Un pion 41, fixé sur la pièce 25, coopère avec la rainure 38 En position de repos (ouverture) de la serrure, le pion 41 se trouve à l'extrémité haute de la partie 39 comme illustré sur la figure 4; lorsque la fonction étanchéité est réalisée, sans que la fonction sécurité le soit, le pion 41 occupe la position de la figure 2, c'est à dire qu'il se trouve à l'extrémité basse de la partie 39 de la rainure et à l'entrée haute de la partie inclinée 40; enfin, lorsque la fonction sécurité est réalisée, le il pion 41 se trouve à l'extrémité basse de la partie inclinée 40 comme

illustré sur la figure 5.

La commande du déplacement vertical de la pièce 25 et de la tige 13, propre à réaliser la fonction sécurité, est assurée, par exemple, par un panneton 42 d'un dispositif 43 à barillet commandé par une clé. Le panneton 42 coopère, d'une manière classique, avec un dispositif à gorge 44 qui comprend un poussoir 45 propre à se déplacer horizontalement dans une glissière 46 sous l'action du panneton 42 lors de sa rotation, en comprimant un ressort de rappel 47 Une dent 48 1 o solidaire du poussoir 45 est prévue pour s'engager dans des crans 49, , 51, 52 prévus sur-un côté d'une partie de faible largeur de la

pièce 25, cette partie étant communément appelée "barbe".

L'autre côté de la partie en question de la pièce 25 comporte des crans 53, 54, 55 limités par des bords transversaux horizontaux propres

1.5 à coopérer avec le panneton 42 lors de sa rotation.

Les moyens de commande C de la serrure sont agencés pour permettre, à l'ouverture de la porte à l'aide de la clé, de réarmer le dispositif de mise en place automatique de la fonction d'étanchéité, après effacement du pêne 15 Ce réarmement est obtenu par un tour supplémentaire du panneton 42 (ou par action d'un fouillot, non

représenté, en prise directe sur la pièce 25).

Lors d'une première portion de ce tour supplémentaire, qui s'effectue dans le sens d'horloge selon la représentation des dessins, le panneton 42 pousse directement vers le haut la pièce 25 en coopérant

avec le bord transversal horizontal 53 b dû cran 53.

La pièce 25 comporte une sorte d'encoche 56, vers le haut, de forme incurvée, propre à coopérer avec un pion 57 porté par une extrémité d'un levier 58 Ce levier 58 est articulé sensiblement au quart de sa longueur sur un axe 59 porté par le boîtier 4, la longueur la plus faible du bras de levier étant située entre le pion 57 et l'axe 59 Vers son autre extrémité, le levier 58 comporte un autre pion 60 engagé dans une lumière 61, de forme sinueuse présentant une zone d'inflexion sensiblement à mi-longueur, prévue en partie haute d'un organe entraîneur 62 propre à être déplacé verticalement dans le boîtier 4 Cet organe 62 comporte, à son extrémité basse, une sorte de bec 63 avec lequel peut coopérer le panneton 42 lors d'une deuxième portion de son

tour supplémentaire, comme illustré sur la figure 3.

Des moyens d'indexation I sont prévus pour retenir la pièce 25 et la tringle 13, à l'encontre de l'action du ressort 28, lorsque le panneton 42, lors de son tour supplémentaire, a terminé sa première portion et cesse d'agir sur la pièce 25 pour passer à sa deuxième portion. Dans l'exemple de réalisation des figures 2 à 5, les moyens d'indexation I comprennent un taquet 64 maintenu, dans le sens vertical, par une glissière 65 solidaire du boîtier 4, mais pouvant

coulisser suivant une direction horizontale, orthogonale à la tringle 13.

Le taquet 64 peut passer de la position effacée représentée sur la figure 2 à une position active représentée sur la figure 3, sous l'action d'une rampe inclinée 66 prévue en partie haute de l'organe entraîneur 62 Cette rampe 66, en fin de mouvement vertical vers le haut de l'organe 62, vient coopérer avec une face inclinée correspondante du taquet 64 pour pousser ce taquet transversalement vers la gauche selon la représentation des dessins Le taquet 64 est maintenu dans chacune de ses positions effacée (figure 2) et active (figure 3) par un ressort bistable 67 dont une extrémité est ancrée dans la paroi du boîtier 4 et dont l'autre extrémité est ancrée sur le

taquet 64.

La pièce 25 comporte, vers son extrémité haute, un cran 68 dans lequel est propre à s'engager l'extrémité gauche du taquet 64 lorsque le 2 S cran 68 arrive à hauteur de ce taquet Ceci se produit lorsque le panneton 42 arrive à la fin de la première portion de son tour supplémentaire La face inférieure 69 du cran 68 est inclinée relativement à la verticale de manière à pouvoir repousser le taquet 64, ce qui permet à la pièce 25 de poursuivre son mouvement vers le haut lorsque le panneton 42 accomplit la deuxième portion de son tour supplémentaire. On se reporte maintenant auxfigures 9 à 11 qui montrent un exemple d'agencement des moyens de commande C au niveau du pêne haut 16 Cet agencement est semblable au niveau de tout autre pêne

haut ou bas autre que le pêne médian 15.

Il est à noter que l'agencement des figures 9 à 11 est prévu pour réaliser la fonction d'étanchéité, puis la fonction sécurité, en réponse à un mouvement de montée de la tringle, alors que d'après les figures précédentes ces fonctions sont assurées par un mouvement de descente s de la tringle 13 Par souci de simplification, on désigne la tringle sur les figures 9 à 11 par la même référence numérique 13 La partie de la tringle commandant le pêne haut 16 est désignée par 26 c Le mouvement de montée de la partie 26 c peut être obtenu, à partir du mouvement de descente de la partie 26 g (figures 2 à 5) par un dispositif 1 o inverseur comprenant par exemple un pignon de renvoi et, deux crémaillères, diamétralement opposées, coopérant avec le pignon et

prévues respectivement sur un bord des pièces 26 g, 26 c.

Le pêne haut 16, ou pêne auxiliaire, est associé à un organe 8 de compression de joint situé à proximité Des moyens T de transformation du déplacement de la tringle 13 sont prévus pour, dans un premier temps, faire passer l'organe de compression 8 dans la position réalisant la fonction étanchéité, sans action sur le pêne 16, en réponse à une première phase de déplacement de la tringle 13 et, dans un deuxième temps, faire passer le pêne auxiliaire 16 dans la position de la figure 11 assurant la fonction de sécurité, en réponse à une deuxième phase de déplacement de la tringle 13, sans action sur

l'organe 8.

Les moyens T, qui sont logés dans le boîtier haut 5, comprennent une crémaillère 70 prévue sur un bord de la partie 26 c propre à 2 S entraîner en rotation un pignon 71 monté rotatif autour d'un axe 71 a porté par une pièce solidaire de la têtière 2 Une came 72 est solidaire

du pignon 71.

La came 72 comporte des profils constitués par trois rainures en arc de courbe, communiquant à leurs extrémités, à savoir une première rainure 73, une deuxième rainure ou rainure intermédiaire 74 et une

troisième rainure 75.

L'axe 10 du galet 9 formant l'organe de compression 8, est porté par l'extrémité d'une pièce 76 Cette pièce 76 peut coulisser verticalement en étant guidée par un système de pions et de fenêtres oblongues prévus respectivement sur la pièce 76 et sur le boîtier 5 La pièce 76 porte vers son angle inférieur droit, un pion 77 engagé dans la rainure 73 Le pion 77 est à la verticale de l'axe 71 _ Dans l'exemple de réalisation représentée, la fonction d'étanchéité est assurée en faisant monter le galet 9 de la position représentée sur la figure 9 à la position de la figure 10 Pour cela, la rainure 73 a un rayon polaire qui s augmente progressivement, lorsque la came 72 tourne dans le sens contraire d'horloge, sous l'action de la montée de la partie 26 c commandée par le ressort 28 Le pion 77 est ainsi repoussé de l'axe de

rotation 71 a du pignon 71 et la pièce 76 se trouve soulevée.

La rainure 74 est constituée par un arc de cercle centré sur 1 o l'axe 71 a du pignon 71 Lorsque la fonction d'étanchéité est assurée, comme illustré sur la figure 10, le pion 77 se trouve à l'entrée de la

rainure 74.

Le pêne auxiliaire 16 est guidé en translation horizontale par une fenêtre oblongue 16 a prévue dans le pêne et coopérant avec un pion 16 b fixé dans le boîtier 5 A son extrémité arrière, le pêne 16 est muni d'un prolongement 78 vers le haut Un pion 79 est fixé vers l'extrémité supérieure de ce prolongement 78 et est engagé dans la rainure 74, à l'entrée de cette rainure lorsque le galet 9 est en position

basse Le pion 79 est à l'horizontale de l'axe 71 a.

Lors de la phase de montée de la partie 26 qui fait passer l'organe 8 de la position de la figure 9 à la position de la figure 10, le pion 79 parcourt la rainure intermédiaire 74, centrée sur l'axe de rotation 71 a de la came 72 de sorte que le pion 79 reste immobile relativement au boîtier 5 Le pêne 16 reste en position rentrée Lorsque 2 S la - fonction d'étanchéité est assurée, comme illustré sur la figure 10, le

pion 79 se trouve à l'entrée de la rainure 75.

Cette rainure 75 a un rayon polaire qui diminue lorsque la came 72 poursuit sa rotation en sens contraire d'horloge autour de

l'axe 71 a.

Lors de la deuxième phase de la montée de la partie 26 c, le pion 79 va se rapprocher de l'axe 71 a, sous l'action de la rampe 75, ce

qui va provoquer la sortie du pêne 16 et sa venue en position sécurité.

Au cours de cette phase, le pion 77 lié à l'organe 8 parcourt la rainure intermédiaire 74 circulaire de sorte que ce pion 77 reste immobile et

condamné.

Ce dispositif est valable avec un mouvement de descente de la

tringle en liaison directe sans dispositif inverseur.

Ceci étant, le fonctionnement de la serrure est le suivant.

On part de la situation: porte ouverte, les pênes de sécurité, s notamment le pêne médian 15 se trouvant en position rentrée, tandis

que les organes 8 de compression de joint sont en position de repos.

Les éléments de la serrure au niveau du boîtier médian occupent la position de la figure 4, tandis qu'au niveau des boîtiers haut 5 et bas 6,

les éléments occupent la position de la figure 9.

Lors de la fermeture de la porte, notamment par claquage, l'organe déclencheur 1-9 bascule du fait de sa coopération avec l'huisserie. L'extrémité interne 23 (voir figure 4) de cet organe 19 s'écarte de l'épaulement 24 selon une direction sensiblement orthogonale au plan de la figure 4, de sorte que la pièce de liaison 25 est libérée pour

un mouvement de descente.

Le ressort 28 du boîtier 7 à ressort se détend (voir figure 7) et pousse la pièce 26 a et avec elle, la pièce 25 et l'ensemble de la

tringle 13 vers le bas.

Le pion 41, solidaire de la pièce 25, descend de la position haute représentée à la figure 4 à la position intermédiaire représentée à la figure 2 en parcourant la partie verticale 39 de la rampe 38 prévue sur

le pêne 15 qui reste immobile.

Dans cette première phase du mouvement de descente de la tringle 13, les organes de-compression 8 (galet 9 et axe 10) parcourent les fenêtres oblongues 11 et viennent en position propre à assurer la fonction d'étanchéité La fin de cette première phase est marquée par la venue en butée de la tête 37 (figure 7) contre la butée 36 ainsi que la

mise en place de la gorge 48 dans le logement 50 de la barbe.

Au niveau du pêne haut 16 (figures 9 et 10), comme déjà indiqué, la variante représentée correspond à un mouvement de montée ou descente de la partie 26 c Lors de la première phase de mouvement cette partie 26 c qui passe de la position de la figure 9 à celle de la

figure 10, le pignon 71 est entraîné en rotation et, avec lui, la came 72.

Le pion 77 solidaire de la pièce 76 portant l'organe de compression 8, se déplace dans la rainure 73 Ceci provoque un

déplacement vertical du pion 77 et donc de l'organe 8.

Le mouvement de l'organe 8 obtenu au cours de cette première phase de déplacement de la partie 26 e provoque, par coopération avec les organes complémentaires prévus sur l'huisserie, la mise en place de

la fonction étanchéité.

Au cours de cette mise en place, la descente de la pièce 25, comme visible sur la figure 2, a provoqué la rotation du levier 58 dans lo le sens contraire d'horloge du fait de la coopération de l'encoche 56 et

du pion 57.

Le pion 60 porté à l'extrémité du levier 58 éloignée de l'encoche 56, décrit la lumière 61 et soulève l'organe entraîneur 62 qui passe de la position basse illustrée sur la figure 4 à la position haute illustrée sur la figure 2 Il est à noter que ce passage est possible car le panneton 42, en position d'ouverture de la serrure, libère le bec 63 et se trouve dans une position, décalée d'environ 450 dans le sens

d'horloge, par rapport à celle représentée sur la figure 4.

En arrivant en position haute, l'organe entraîneur 62, par sa rampe 66, déplace le taquet 64 de la position représentée sur la figure 4, à la position représentée sur la figure 2 située plus à gauche; dans cette position, le bord gauche du taquet coopère avec un bord 25 a de la pièce 25, situé au-dessus du cran 68, et se trouvant plus éloigné, vers la gauche, de la glissière 65 que le bord inférieur 25 b de cette 2 S même -pièce 25 situé juste au-dessous du cran 68 Ce changement de position du taquet 64 fait basculer le ressort 67 d'une position stable o il maintenait le taquet 64 vers la droite, à une autre position stable

(figure 2) o il sollicite le taquet 64 vers la gauche.

Pour mettre en place ensuite la fonction sécurité, l'utilisateur agit avec une clé sur le barillet 43 de manière à entraîner le panneton 42 en rotation dans le sens contraire d'horloge (l'action du panneton 42 sur le

bec 63 au passage garantissant la bonne position d'étanchéité).

Si l'on considère la figure 2, on voit que le panneton 42, lorsqu'il tourne dans le sens contraire d'horloge (c'est à dire dans le sens contraire à la flèche indiquée sur la figure 2), déplace tout d'abord le poussoir 45 en agissant contre sa face inclinée supérieure de sorte que la dent 48 est repoussée et libère la pièce 25 pour un mouvement

vertical de descente.

En poursuivant sa rotation en sens contraire d'horloge, le panneton 42 vient coopérer avec le bord transversal inférieur 54 a du

s cran 54 et entraîne vers le bas la pièce 25.

Le pion 41 commence à descendre dans la partie inclinée 40 de la

rampe 38 et provoque la sortie du pêne 15 -

En faisant accomplir au panneton 42 un deuxième tour dans le sens contraire d'horloge, on provoque la coopération de ce panneton 1 o avec le bord transversal 55 a du cran 55 et on fait descendre un peu plus

la pièce 25 et avec elle la tringle 13.

Le pion 41 solidaire de la pièce 25 finit de parcourir la partie inclinée 40 de la rampe 38 et arrive à l'extrémité basse de cette

partie 40, comme illustré sur la figure 5.

Le pêne médian 15 est sorti au maximum et la fonction sécurité

est assurée.

Il en est de même au niveau du pêne haut 16 et du pêne bas 17.

Selon la variante de réalisation représentée sur les figures 9 à 11, la commande du pêne haut 16 est assurée par un mouvement de la partie 26 c Lorsque la fonction étanchéité est réalisée les pièces

occupent les positions représentées sur la figure 10.

Lors du premier tour de clé provoquant la rotation du panneton 42 dans le sens contraire d'horloge, la partie 26 c va monter d'une distance telle que la rotation du pignon 71 et de la came 72 fait décrire au pion 79, solidaire du pêne 16, une partie de la rainure 75, ce qui provoque une sortie partielle du pêne 16 Au tour suivant du panneton 42, la rotation ultérieure de la came 72 amène le pion 79 sensiblement à l'extrémité de la rainure 75 comme illustré sur la

figure 11 de sorte que le pêne 16 est sorti au maximum.

Pendant cette rotation de la came 72, le pion 77, solidaire de la pièce 76 portant l'organe de compression 8, a décrit la rainure 74 en arc de cercle centrée sur l'axe de rotation de la came 72 de sorte que le pion 77 est resté immobile relativement au boîtier 5 et, avec lui,

l'organe de compression 8.

Pour procéder à l'ouverture de la porte à partir de la position illustrée sur la figure 5, l'utilisateur à l'aide de la clé fait tourner le panneton 42 dans le sens d'horloge représenté par une flèche sur les

figures 2 à 4.

Lors du premier tour d'ouverture, le panneton 42, après avoir effacé la gorge 44, vient coopérer avec le bord transversal haut 55 b du cran 55 et soulever la pièce 25 Lorsque le panneton 42 quitte le bord 55 b, la dent 48 qui avait été repoussée vers la gauche, entre dans

le cran 51 et empêche la pièce 25 de redescendre.

Le pion 41 a commencé à remonter dans la partie inclinée 40 de

la rampe 38, de sorte que le pêne 15 amorce son retrait vers la droite.

Au tour suivant du panneton 42, le pêne 15 retrouve la position illustrée sur la figure 2 -L'encoche 56 de la pièce 25 est de nouveau au

contact du pion 57 qui se trouve à l'entrée de cette encoche.

La fonction sécurité vient d'être effacée, mais la fonction

étanchéité est toujours en place.

1 S Pour effacer la fonction étanchéité et réarmer le ressort 28 du dispositif de mise en place automatique de cette fonction d'étanchéité à la fermeture, l'utilisateur donne un tour de clé supplémentaire, dans le sens d'horloge selon la représentation des dessins, à partir de la

position pêne 15 effacé de la figure 2.

Dans une première portion du tour du panneton 42, ce dernier

coopère avec le bord 53 b du cran 53, après avoir effacé la gorge 44.

Dans cette première portion du tour supplémentaire, le panneton 42 soulève directement la pièce 25 et provoque la

compression directe du ressort 28.

Avant que le panneton 42 n'arrive à la fin de cette première portion et libère le bord transversal 53 b, le cran 68, de la pièce 25 soulevée par le panneton 42, arrive au droit du taquet 64 qui est sollicité par le ressort 67 pour entrer dans ce cran 68 comme illustré

sur la figure 3.

Lorsque le panneton 42 quitte le bord 53 b, la pièce 25 est ainsi empêchée de redescendre sous l'action du ressort 28 dont la

compression a commencé.

Le pion 41 qui remonte la partie verticale 39 de la rampe 38 ne produit aucun effet sur le pêne 15 qui reste en position rentrée Il en est de même au niveau du pêne haut 16 (voir figure 10) car le pion 79 se déplace dans la rainure 74 circulaire centrée sur l'axe de rotation de la

came 72.

La montée de la pièce 25 a provoqué la rotation du levier 58, comme illustré sur la figure 3, en raison de la coopération du pion 57 et s de l'encoche 56 Le levier 58 a tourné dans le sens d'horloge autour de son axe 59 et le pion 60 prévu à son autre extrémité a décrit la lumière 61 et déplacé l'organe entraîneur 62 (afin que le bec 63 puisse

coopérer avec le panneton 42).

Au cours d'une deuxième portion de son tour supplémentaire, 1 o dans le sens d'horloge, portion qui débute dans la position illustrée sur la figure 3, le pannetomi 42 vient coopérer avec le bec 63 de l'organe

entraîneur 62 qui se trouve abaissé comme illustré sur la figure 4.

Du fait que la distance entre l'axe 59 et le pion 60 est supérieure (d'environ trois fois dans l'exemple considéré) à la distance entre 1 S l'axe 59 et le pion 57, la force résistante du ressort 28 à comprimer est démultipliée au niveau du bec 63 de sorte que l'effort à exercer par l'utilisateur sur la clé, pour faire tourner le panneton 42, reste

acceptable.

Lorsque le panneton 42 arrive à la fin de cette deuxième portion du tour supplémentaire, le taquet 64 est repoussé par la partie inclinée 69 du cran 68, tandis que la partie interne de l'organe basculeur 19, rappelée par le ressort 21, vient d'engager sous

l'épaulement 24 et retenir la pièce 25 contre l'action du ressort 28.

La serrure a retrouvé sa position d'ouverture illustrée sur la

figure 4.

Au niveau du pêne haut 16, on retrouve la position de la figure 9.

En se reportant aux figures 12 à 14 on peut voir une variante de réalisation des moyens d'indexage I destinés à retenir la pièce 125, faisant partie de la tringle 113, lorsque le panneton 142, au cours de son tour supplémentaire pour le réarmement du ressort 28 (figures 6 à

8) n'agit plus sur la pièce 125.

Dans l'exemple de réalisation des figures 12 à 14, le panneton 142 est destiné à coopérer avec des crans portés par une queue de pêne horizontale 80 et à communiquer directement le déplacement horizontal au pêne alors que dans les exemples précédents, le panneton provoquait un déplacement vertical des crans transformé en déplacement horizontal du pêne Cette légère différence ne modifie en rien le fonctionnement

d'ensemble de la serrure.

Les éléments jouant des rôles identiques à des éléments déjà décrits à propos des figures précédentes sont désignés par une s référence numérique égale à la somme du nombre cent et de la

référence numérique utilisée précédemment; la description de ces

éléments ne sera pas reprise ou ne sera effectuée que succinctement.

La pièce 125, liée à la tringle 113, est susceptible de se déplacer verticalement, suivant un mouvement de descente, sous l'action du lo ressort 28 (figures 6 à 8) lors de la fermeture de la porte par claquage

ce qui assure la fonction-étanchéité.

Les moyens d'indexage I comprennent une tige transversale 81 horizontale, de dimension réduite, fixée sur la têtière 102 Cette tige 81 porte un pion 82 coulissant, orthogonal au plan des figures 12 à 14 Le pion 82 est poussé par un ressort de compression 81 a engagé autour de la tige 81 Ce pion 82 fait saillie à travers deux fentes verticales longitudinales 83, 84 prévues respectivement dans la pièce 125, appartenant à la tringle 113, et dans une pièce intermédaire 85

s'étendant verticalement le long de la pièce 125.

La pièce 85 peut se déplacer verticalement relativement à la têtière 102 Une languette 86 est découpée partiellement dans la pièce et rabattue à angle droit relativement au plan de la pièce 85 La languette 86 est située entre deux dispositifs de rappel élastiques 87, 88 comprenant, chacun, un bloc de guidage 87 a, 88 a solidaire de la têtière 2 S 102 Chaque bloc comporte un alésage d'axe vertical, traversé par une tige coulissante 87 b, 88 b munie, à chaque extrémité axiale, d'une tête 87 c, 87 d ou 88 c, 88 d de dimensions supérieures à celles de l'alésage du bloc Les tiges 87 b, 88 b ont leurs axes alignés Un ressort de compression en hélice 87 e, 88 e, situé entre les blocs, entoure la tige correspondante et prend appui, à une extrémité contre le bloc 87 a, 88 a associé, et à son autre extrémité contre la tête 87 d, 88 d située entre les blocs Lorsque la fonction d'étanchéité est assurée (figure 13), la languette 86 est serrée entre les têtes 87 d, 88 d au contact de faces opposées de cette languette Lorsque la pièce 85 est soulevée, le dispositif 87 est comprimé et a tendance à rappeler la pièce 85 dans sa position moyenne Dans le sens inverse, c'est le dispositif 88 qui

intervient alors que le dispositif 87 reste en position de butée.

* La fente 83 de la pièce 125 comprend, en partie basse, une encoche latérale 89 La fente 84 de la pièce intermédiaire 85, comporte s à son entrée inférieure une autre encoche latérale 90, ou décrochement,

située du même côté que l'encoche 89.

La pièce intermédiaire 85 est munie, sur un bord, d'une crémaillère 91 propre à coopérer avec un pignon 92 de diamètre relativement important monté librement rotatif autour d'un axe fixé sur 1 o le bâti de la serrure La pièce 125 est munie, sur un bord voisin, d'une crémaillère 93 propre à-coopérer avec un pignon 94 de diamètre réduit

et pouvant tourner autour du même axe que le pignon 92.

Les deux pignons 92, 94 sont liés en rotation par un système à perte de mouvement angulaire comprenant une sorte d'échancrure 95, es prévue dans le flasque du pignon 92 et présentant deux arcs diamétralement opposés d'étendue angulaire d'environ 90; le système à perte de mouvement comprend, en outre, une pièce d'entraînement 96, solidaire du pignon 94, et présentant deux extrémités en saillie diamétralement opposées, dont l'étendue angulaire est nettement inférieure à celle des arcs de l'échancrure 95 La transmission du mouvement de rotation entre les deux pignons 92, 94 s'effectue, par venue en butée de la pièce d'entraînement 96, contre une extrémité des arcs de l'échancrure 95; lorsqu'il y a inversion du mouvement de rotation, la transmission ne peut s'effectuer que lorsque la pièce 96 2 S vient en butée contre l'autre extrémité des arcs de l'échancrure de telle sorte que pendant une plage angulaire il n'y a pas transmission du

mouvement de rotation.

La pièce intermédiaire 85 comporte, au voisinage du barillet 143, c'està-dire en partie haute dans l'exemple de réalisation des figures 12 à 14, un épaulement 97 propre à coopérer avec le panneton 142 lorsque

ce dernier accomplit la première portion de son tour supplémentaire.

Ceci étant, le fonctionnement des moyens d'indexage I des

figures 12 à 14 est le suivant.

En état d'ouverture ou de repos, les différentes pièces occupent

les positions illustrées sur la figure 12.

Lors du claquage de la porte, comme expliqué précédemment, le déclencheur 19 (voir figures 2 à 5) permet au ressort 28 (voir figures 6 à 8) d'entraîner la pièce 125 dans un mouvement de descente pour la

mise en place de la fonction étanchéité.

Lors de ce mouvement de descente, la pièce 125, par la crémaillère 93, entraîne le pignon 94 en rotation, en sens inverse d'horloge, et avec lui la pièce d'entraînement 96 La poussée vers le bas exercée par le dispositif de rappel 87 maintient l'une des extrémités de l'échancrure 95 en appui contre la pièce d'entraînement 96, tandis 1 o que la pièce 85 descend jusqu'à ce que la languette 86 soit en appui

contre la tête 88 d.

La descente de la pièce 85 est alors arrêtée, tandis que la pièce poursuit son mouvement vers le bas, jusqu'à atteindre la position représentée sur la figure 13 Lors de cette descente supplémentaire de 1. 5 la pièce 125, la pièce d'entraînement 96, qui tourne en sens inverse d'horloge, quitte l'une des extrémités de l'échancrure 95 pour venir au

contact des autres extrémités.

L'épaulement 97 se trouve en position pour coopérer avec le panneton 142 lorsque ce dernier sera mis en rotation dans le sens

d'horloge.

A partir de la position de la figure 13, correspondant à la réalisation de la fonction d'étanchéité, l'utilisateur peut réarmer le ressort 28 du dispositif automatique de mise en place de la fonction d'étanchéité, en faisant tourner, à l'aide d'une clef, le panneton 142

selon un tour supplémentaire, comme expliqué précédemment.

Lors de la première portion de ce tour supplémentaire, le panneton 142 soulève l'épaulement 97, comme illustré sur la figure 14, ce qui déplace vers le haut la pièce intermédiaire 85 Il en résulte un mouvement de rotation dans le sens d'horloge du pignon 92 entraîné par la crémaillère 91 Les extrémités de l'échancrure 95 assurent l'entraînement en rotation de la pièce 96, dans le sens d'horloge, et avec elle l'entraînement du pignon 94 La coopération de ce pignon 94

et de la crémaillère 93 provoque la montée de la pièce 125.

L'effort reste acceptable pour l'utilisateur grâce au rapport des

diamètres des pignons 92, 94.

Du fait des diamètres différents des pignons 92 et 94, la pièce 85

va monter plus vite que la pièce 125.

Lorsque le panneton 142 arrive à la fin de la première portion de son tour supplémentaire, les échancrures 89 et 90 se trouvent en regard, au niveau du pion 82 qui est poussé, par les moyens élastiques 81 _, de manière à pénétrer dans ces deux échancrures Ainsi, lorsque le panneton 142 quitte l'épaulement 97, la pièce 125 est retenue, à l'encontre de l'effort exercé par le ressort 28 en début de

compression, par le pion 82 et la tige 81.

io Lors de la deuxième portion de son tour supplémentaire, le panneton 142 va entraîner le bec 63 de l'organe 62 des figures 2 à 5 et l'on retrouve la commande expliquée précédemment La rampe inférieure inclinée 89 a de l'encoche 89 permet, sous l'action de montée de la pièce 125, de dégager le pion 82 de l'encoche 90 et de le remettre

dans les fentes longitudinales 83, 84.

Mis à part ces moyens d'indexage I agencés différemment, la

serrure dans son ensemble fonctionne comme décrit précédemment.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1 Serrure destinée à assurer une fonction d'étanchéité et une fonction de sécurité, comprenant une têtière ( 2, 102), ou barre-support, destinée à être fixée sensiblement verticalement en bordure d'une porte, têtière sur laquelle sont montés: au moins un organe ( 8) de compression de joint, propre à être déplacé relativement à la têtière et à coopérer avec un organe complémentaire prévu sur une huisserie entourant la porte en position de fermeture, afin d'assurer une bonne application de la porte contre un lo joint disposé entre la porte et l'huisserie, pour assurer la fonction d'étanchéité; une tringle ( 13), propre à coulisser contre la têtière, pour commander l'(les) organe(s) ( 8) de compression de joint et les organes de sécurité; au moins un organe de sécurité ( 14), du type pêne ( 15, 16, 17), propre à être déplacé relativement à la têtière pour entrer dans une gâche prévue sur l'huisserie et assurer la fonction de sécurité; et des moyens de commande (C) pour assurer, d'une part, les déplacements de la tringle et de l'organe de compression et, d'autre part, les déplacements de l'organe de sécurité, caractérisée par le fait que les moyens de commande (C) de la serrure sont agencés pour, dans un premier temps, mettre en place, la fonction d'étanchéité ( 8) sans action sur la fonction sécurité ( 15, 16, 17) et, dans un deuxième temps, mettre en place, la fonction sécurité

( 15, 16, 17) sans action sur la fonction étanchéité ( 8) déjà en place.

2 Serrure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens de commande sont agencés pour ne permettre la mise en place de la fonction sécurité ( 15, 16, 17) que lorsque la fonction d'étanchéité est complètement assurée par un positionnement correct des organes ( 8) de compression de joint, relativement aux organes

complémentaires de l'huisserie.

3 Serrure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que la fonction sécurité ( 15, 16, 17) est commandée par la même tringle ( 13) que celle qui commande la fonction étanchéité ( 8), l'ensemble étant agencé de telle sorte que le déplacement initial de la tringle ( 13) qui met en place la fonction étanchéité ( 8) est sans effet sur la fonction sécurité ( 15, 16, 17) et que le déplacement ultérieur de la tringle ( 13) qui met en place la fonction de sécurité est sans effet sur la

fonction étanchéité ( 8) déjà en place.

4 Serrure selon l'une des revendications précédentes,

s comprenant des pênes auxiliaires, en particulier haut et/ou bas, caractérisée par le fait que pour chaque pêne auxiliaire ( 16), des moyens (T) de transformation du déplacement de la tringle ( 13) sont prévus pour, dans un premier temps, faire passer l'organe de compression ( 8), associé au pêne auxiliaire, dans la position réalisant la lo fonction étanchéité, sans action sur le pêne ( 16), en réponse à une première phase de déplacement de la tringle ( 13) et, dans un deuxième temps, faire passer le pêne auxiliaire ( 16) dans la position assurant la fonction de sécurité, en réponse à une deuxième phase de déplacement

de la tringle ( 13), sans action sur l'organe de compression ( 8).

5 Serrure selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le moyens (T) de transformation du déplacement de la tringle comprennent une came ( 72) entraînée en rotation en réponse au déplacement de la tringle, cette came comportant trois rainures ( 73, 74, ) en arc de courbe, communiquant à leurs extrémités, la rainure intermédiaire ( 74) ayant un profil en arc de cercle centré sur l'axe de rotation de la came, tandis que la première ( 73) et la troisème ( 75) rainures ont des profils à rayons polaires variables de telle manière que, par suite de la rotation de la came ( 72), dans le susdit premier temps, la première rainure ( 73) coopère avec un pion ( 77) lié à l'organe de compression ( 8) et fait passer cet organe ( 8) dans la position d'étanchéité, tandis que la rainure intermédiaire ( 74) coopère avec un pion ( 79) lié au pêne auxiliaire ( 16) qui reste immobile, et que, dans le susdit deuxième temps, la susdite rainure intermédiaire ( 74) coopère avec le pion ( 77) lié à l'organe de compression ( 8) qui reste immobile, tandis que la troisième rainure ( 75) coopère avec le pion lié au pêne auxiliaire ( 16) et déplace ce pêne jusqu'en position de verrouillage,

pour assurer la fonction sécurité.

6 Serrure selon l'une des revendications précédentes, dont les

moyens de commande (C) comprennent un organe déclencheur ( 19) et des moyens élastiques ( 28) sollicitant la tringle de commande, l'ensemble étant tel qu'à la fermeture de la porte par claquage, l'organe déclencheur ( 19) est actionné et libère les moyens élastiques ( 28) qui provoquent un déplacement de la tringle ( 13) pour assurer la fonction étanchéité, caractérisée par le fait que les moyens de commande (C) comprennent une rampe ( 38), prévue sur l'un des deux éléments constitués par la tringle ( 13, 25) et l'organe de sécurité ( 15), et au moins un pion ( 4), prévu sur l'autre ( 15; 13, 25) de ces éléments, pour coopérer avec la rampe ( 38), cette dernière -comprenant une partie ( 39) parallèle à la direction de déplacement de la tringle, suivie d'une partie inclinée ( 40) relativement à cette direction, de sorte que, dans une 1 o première phase du déplacement de la tringle, la coopération du pion ( 41) avec ladite partie ( 38) parallèle à la direction de déplacement ne provoque aucun déplacement transversal de l'organe de sécurité ( 15), alors que ce déplacement initial de la tringle assure la mise en place de la fonction étanchéité, tandis qu'au cours d'une deuxième phase de déplacement de la tringle, la coopération du pion ( 41) avec la partie inclinée ( 40) de la rampe provoque un déplacement de l'organe de sécurité ( 15), des moyens de débrayage ( 12, 34, 35) étant prévus entre la tringle ( 13) et l'organe de compression ( 8) pour éviter tout déplacement de cet organe de compression lors de cette

deuxième phase de déplacement de la tringle.

7 Serrure selon la revendication 6, caractérisée par le fait que les moyens de débrayage entre l'organe de compression ( 8) et la tringle ( 13) comprennent une pièce ( 12) solidaire de l'organe de compression et munie d'un pion ( 34) propre à coulisser dans une fenêtre ( 35) oblongue, prévue sur la tringle ( 13), l'ensemble étant tel que le déplacement de la tringle ( 13) lors de la deuxième phase fait passer le pion ( 34) de ladite pièce d'une extrémité à l'autre de la fenêtre

oblongue ( 35), sans action de la tringle ( 13) sur la pièce ( 12).

8 Serrure selon la revendication 6 ou 7, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens de réarmement ( 42, 25, 62 58; 142, 125, 62, 58) du dispositif de commande automatique de la fonction

étanchéité pour assurer ce réarmement à l'ouverture de la porte.

9 Serrure selon la revendication 8, comprenant un barillet ( 43, 143) commandé par une clé, pour assurer les déplacements des organes de sécurité, ce barillet comportant un rotor entraînant un panneton ( 42, 142) qui agit sur la tringle de la serrure, caractérisée par le fait que le réarmement du dispositif de commande automatique de la fonction d'étanchéité est assuré par un tour supplémentaire du panneton ( 42,

142) après effacement des organes de sécurité ( 15, 16, 17).

Serrure selon la revendication 9, caractérisée par le fait que les moyens de réarmement ( 42, 25, 62, 58; 142, 125, 62, 58) du dispositif de commande automatique de la fonction d'étanchéité sont agencés pour que le tour supplémentaire de panneton ( 42, 142) assurant ce réarmement comprenne une première portion au cours de laquelle le panneton provoque un déplacement direct de la tringle ( 13, 25) ou un lo déplacement indirect de la tringle ( 113, 125) par l'intermédiaire de rapports de pignons ( 92, 94) (réduction d'efforts et de courses) et une course de compression relativement importante des moyens élastiques ( 27) du dispositif automatique de commande de la fonction d'étanchéité, ces moyens élastiques n'étant qu'en début de compression, et une deuxième portion au cours de laquelle un mécanisme de démultiplication ( 62, 58) intervient pour réduire l'effort au niveau du panneton ( 42, 142) et de la clé actionnée par l'utilisateur, les moyens élastiques ( 27) du dispositif de commande automatique du fait de leur compression exerçant alors une résistance plus forte, la tringle ( 13, 113) accomplissant un déplacement réduit par rapport à celui du

panneton ( 42, 142) du fait de cette démultiplication.

11 Serrure selon la revendication 10, caractérisée par le fait que des moyens d'indexage ( 1) sont prévus, pour retenir la tringle ( 13, 113), à l'encontre des moyens élastiques ( 27) du dispositif automatique 2 S de mise en place de la fonction étanchéité, lors du réarmement, -quand le panneton ( 42, 142) passe de la première portion à la deuxième

portion de son tour supplémentaire.

12 Serrure selon la revendication 11, caractérisée par le fait que les moyens d'indexage (I) comprennent un taquet ( 64) propre à être déplacé suivant une direction transversale à la direction de déplacement de la tringle ( 13), et à passer d'une position stable effacée à une position stable active sous l'action d'un organe entraîneur ( 62) actionné par la tringle, ce taquet, dans sa position active, coopérant avec un cran ( 68) prévu sur une pièce ( 25) liée à la tringle ( 13) de manière à retenir la tringle, le taquet étant repoussé dans sa position effacée par le mouvement ultérieur de la pièce ( 25) liée à la tringle, lorsque le panneton ( 42) accomplit la deuxième portion de son tour supplémentaire. 13 Serrure selon la revendication 11, caractérisée par le fait que les moyens d'indexage (I) comprennent une tige ( 81) transversale à la direction de déplacement de la tringle, laquelle tige porte un pion ( 82) coulissant qui fait saillie à travers deux fentes ( 83, 84) verticales longitudinales prévues respectivement dans la tringle ( 113) et dans une pièce intermédiaire ( 85), la fente ( 83) de la tringle comprenant, en partie basse, une encoche latérale ( 89), tandis que la fente ( 84) de la lo pièce intermédiaire ( 85) comporte, à son entrée inférieure, une autre encoche latérale ( 90), la pièce intermédiaire ( 85) étant munie d'une crémaillère ( 91) propre à coopérer avec un pignon ( 92) de diamètre relativement important, tandis que la tringle ( 113, 125) comporte une crémaillère ( 93) propre à coopérer avec un pignon ( 94) de diamètre 1.5 réduit, les deux pignons étant liés en rotation par l'intermédiaire d'un système ( 95, 96) à perte de mouvement angulaire, ces pignons ( 92, 94) étant montés libres en rotation sur un même axe, ladite pièce intermédiaire ( 85) comportant un épaulement ( 97) propre à coopérer avec le panneton ( 142) lorsque ce dernier accomplit la première portion

de son tour supplémentaire.

14 Serrure selon l'une des revendications 10 à 13, caractérisée

par le fait qu'elle est agencée de manière qu'au cours de la deuxième portion du tour supplémentaire de panneton ( 42, 142), ce dernier vient agir sur un crochet ou bec ( 63) prévu sur ledit organe entraîneur ( 62) susceptible de se déplacer verticalement, lequel entraîneur ( 62), par l'intermédiaire d'un levier de renvoi ( 58), commande un déplacement

d'amplitude réduite de la tringle ( 25, 13; 125, 113).