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L'invention concerne une ferrure pour porte, fenêtre ou analogue selon le préambule de la revendication 1 principale.
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D'une manière générale, des ferrures pour portes, fenêtres ou analogues, comportent des moyens d'articulation assurant la liaison pivotante de l'ouvrant au cadre dormant, au niveau de leurs montants arrières. Ces ferrures sont pourvues, en outre, de moyens de verrouillage dont une des fonctions consiste à maintenir l'ouvrant refermé sur le cadre dormant ou, au contraire, autoriser l'ouverture de la porte, fenêtre ou analogue. Dans certains cas, ces moyens de verrouillage ont également pour office de permettre la sélection du mode d'ouverture de l'ouvrant, par exemple, à la française ou en abattant.
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Ainsi, lesdits moyens de verrouillage sont constitués, habituellement, d'un mécanisme de commande sur lequel intervient l'usager, par l'intermédiaire, soit d'un bouton de commande, soit d'un élément à clé, dans le but d'actionner un élément de verrouillage ou encore une ou plusieurs tringles de manoeuvre agissant sur plusieurs éléments de verrouillage, simultanément. Dans ce dernier cas, il est fréquent de disposer lesdites tringles de manoeuvre dans une rainure pratiquée en périphérie de l'ouvrant. Quant aux éléments de verrouillage ceux-ci sont amenés à coopérer avec des gâches disposées en concordance sur le cadre dormant.
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La sélection du mode d'ouverture de la porte, fenêtre ou analogue, est obtenue, fréquemment, par l'intermédiaire desdites tringles de manoeuvre. Celles-ci interviennent, alors, sur les moyens d'articulation, et plus particulièrement, sur le palier de compas assurant la liaison haute entre le cadre dormant et l'ouvrant et autorisant, éventuellement, le basculement, autour d'un axe horizontal, de ce dernier.
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On comprend ainsi, que de telles ferrures permettent une manipulation commode de la porte, fenêtre ou analogue. toutefois, on notera que s'il est aisé de verrouiller l'ouvrant contre le cadre dormant, l'usager rencontre quelques difficultés à s'assurer du maintien en position ouverte de la porte ou fenêtre. En effet, un moindre courant d'air peut à nouveau refermer cette dernière ou conférer à l'ouvrant, un certain battement et, dans ces conditions, le bruit provoqué par l'entrechoquement avec le cadre dormant peut s'avérer particulièrement gênant.
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Ainsi, on connaît, également, par le document DE-C-342.261, une ferrure pour porte, fenêtre ou analogue comprenant des moyens de verrouillage composés d'un mécanisme de commande situé sur le montant avant de ladite fenêtre et de tringles de manoeuvre s'étendant de part et d'autre de ce mécanisme de commande.
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En fait, cette ferrure est également munie de moyens destinés à assurer le blocage en rotation de ladite fenêtre dans différentes positions angulaires.
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Ces moyens sont constitués, plus particulièrement, par un boîtier rapporté sur le cadre dormant et, plus précisément, à proximité de l'axe de rotation de la fenêtre. A l'intérieur de ce boîtier coulisse, verticalement, au niveau de sa face inférieure, un organe de blocage constitué par un disque comportant, au niveau de sa face inférieure, une série de bossages destinés à coopérer avec une vis traversant ledit boîtier, ceci en vue de bloquer en rotation ladite fenêtre.
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A noter que ledit organe de blocage est rendu solidaire d'une tige de commande s'étendant verticalement et au-dessus du boîtier précité et comportant sa partie supérieure, rendue solidaire, au moyen d'une liaison appropriée, de l'extrémité arrière d'un levier basculant. Plus précisément, ce dernier est monté pivotant autour d'un axe horizontal et au moyen d'une chape sur le montant supérieur de ladite fenêtre ou analogue. Son extrémité avant est, par ailleurs, rendue solidaire de l'extrémité supérieure de la tringle de manoeuvre s'étendant au-dessus du mécanisme de commande.
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Ainsi, sous l'action de ce dernier en cas de commande d'ouverture, ladite tringle de manoeuvre est abaissée ce qui conduit à conférer un mouvement ascendant à la tige de commande correspondant aux moyens de blocage à rotation. L'organe de blocage, en forme d'un disque muni de bossages vient, alors, à se soulever dans son boîtier et, finalement, à se dégager de la vis traversant ce dernier. On notera, en outre, la présence de moyens de rappel élastique s'interposant entre le flasque supérieur du boîtier et ledit organe de blocage, ceci en vue de repousser, ce dernier en direction de ladite vis. En fait, de tels moyens à rappel élastique tendent à faciliter la manoeuvre consistant, au travers du mécanisme de commande, à bloquer en rotation la fenêtre ou autre.
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En fait, bien que de tels moyens de blocage en rotation de l'ouvrant par rapport au cadre dormant présentent l'avantage d'une commande facile et aisée au travers des moyens de verrouillage de la porte ou fenêtre; ils n'en présentent pas moins un certain nombre d'inconvénients.
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Notamment, lorsque ces moyens de blocage en rotation sont amenés en position active, il n'est bien entendu, plus possible de refermer l'ouvrant sans que l'on ait actionné, au préalable, lesdits moyens de verrouillage. Or, si par inadvertance, l'on tente de refermer la porte ou fenêtre dans ces conditions, cela conduit inévitablement à la détérioration de la ferrure.
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Par ailleurs, il convient de constater qu'au cas où les moyens de verrouillage sont actionnés alors que les creux, définis par les bossages dont est équipé le disque constituant l'organe de blocage, ne se situent pas au droit de la vis traversant le boîtier dans lequel coulisse cet organe de blocage, l'action sur lesdits moyens de verrouillage ne pourra être complète, mais surtout, l'on n'aboutira pas au résultat escompté. Aussi et suite au départ de la personne ayant manoeuvré la porte ou fenêtre, celle-ci continuera à battre comme auparavant. La solution, dans ce cas, consiste, bien évidemment, à rechercher la position angulaire de l'ouvrant dans laquelle celui-ci peut être bloqué en rotation au travers des moyens décrits plus haut. En fait, cette opération est longue et l'usager ne cherchera à se servir des moyens de blocage qu'occasionnellement.
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Ainsi, la présente invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvénients précités. L'invention, telle qu'elle est caractérisée dans la revendication 1 permet de résoudre le problème et, pour cela, consiste en une ferrure pour porte, fenêtre ou analogue comprenant des moyens de verrouillage munis d'au moins une tringle de manoeuvre permettant d'actionner des moyens pour bloquer en rotation, dans différentes positions angulaires, l'ouvrant par rapport au cadre dormant, ces moyens étant constitués par au moins un organe de blocage et un élément complémentaire dont l'un est rendu solidaire du cadre dormant, en outre:
- a) l'organe de blocage et l'élément complémentaire se situent sur l'axe de rotation de l'ouvrant et comportent, chacun, des créneaux destinés à coopérer entre eux en cas de blocage en rotation de l'ouvrant, commandé par les moyens de verrouillage;
- b) ledit organe de blocage comporte des moyens de liaison aptes à le rendre solidaire, soit du dormant, soit d'un prolongement de la tringle de manoeuvre et lui autoriser une course, sur l'axe de rotation de l'ouvrant et par rapport au dormant ou au prolongement de la tringle de manoeuvre, de longueur au moins égale à la hauteur de ses créneaux, cet organe de blocage étant soumis, également, à des moyens de rappel élastique destinés à le repousser en direction de l'élément complémentaire;
- c) l'élément complémentaire comporte des moyens de liaison destinés à le rendre solidaire, soit du dormant, soit dudit prolongement de la tringle de manoeuvre, et présentant d'une part, des moyens permettant le pivotement autour de l'axe de rotation de l'ouvrant, dudit élément complémentaire et, d'autre part, des moyens de freinage n'autorisant ce pivotement que par application d'un couple d'entraînement d'intensité variable.
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En fait, grâce aux caractéristiques particulières de ces moyens de blocage, ceux-ci sont d'un intérêt très convaincant en comparaison aux moyens connus en ce sens que l'usager n'hésitera pas à s'en servir le plus fréquemment possible.
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Par ailleurs, au travers de la présente invention, ces moyens de blocage sont particulièrement sûrs et fiables. En effet, même dans le cas où l'organe de blocage ne serait pas à même de coopérer avec l'élément complémentaire au travers de leurs créneaux respectifs, la manoeuvre sur les moyens de verrouillage peut se faire de manière complète. Il suffira alors, d'un moindre déplacement angulaire de l'ouvrant, provoqué, par exemple, par un courant d'air, pour que, finalement, ledit organe de blocage et, notamment, ses créneaux soient repoussés dans ceux de l'élément complémentaire par l'intermédiaire des moyens de rappel élastique et que l'on obtienne, ainsi, l'immobilité recherchée de l'ouvrant.
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La présente invention sera mieux comprise en se référant au dessin joint en annexe.
- la figure 1 représente une vue schématisée et en plan d'une fenêtre équipée d'une ferrure conforme à l'invention;
- la figure 2 représente une vue schématisée et en coupe selon II-II de la figure 1;
- la figure 3 représente une vue schématisée et en coupe partielle des moyens de blocage en rotation de l'ouvrant par rapport au cadre dormant, lesdits moyens étant illustrés dans une position hors d'usage;
- la figure 4 représente une vue schématisée et en élévation des moyens de blocage, ramenés dans leur position active;
- la figure 5 est une vue similaire à la figure 4, les moyens de blocage assurant l'immobilité en rotation de l'ouvrant par rapport au cadre dormant.
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La présente invention, telle que représentée dans la figure 1, est relative à une ferrure 1 pour porte, fenêtre et analogue 2, se décomposant en un cadre 3 et un ouvrant 4.
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En fait, cette ferrure 1, hormis les moyens d'articulation (non représentés) reliant cet ouvrant 4 au cadre dormant 3, comporte des moyens de verrouillage 6. Ceux-ci se composent d'un mécanisme de commande 7 généralement intégré dans le montant avant 8 de l'ouvrant 4 et sur lequel peut intervenir l'usager par l'intermédiaire d'un bouton ou d'une poignée de commande.
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Ce mécanisme de verrouillage 6 est pourvu, en outre, d'une ou plusieurs tringles de manoeuvre 9, 10 éventuellement insérées dans une rainure 11 (voir figure 2) aménagée en périphérie 12 de l'ouvrant 4, ces tringles de manoeuvre intervenant, par exemple, sur des éléments de verrouillage 13, tels que des rouleaux, pannetons ou analogues, susceptibles de coopérer avec des gâches 14, disposées, en concordance, sur le cadre dormant 3.
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A noter, en outre, que l'actionnement des tringles de manoeuvre 9, 10, par l'intermédiaire du mécanisme de commande 7 peut, également, autoriser la sélection du mode d'ouverture, par exemple, en abattant ou à la française, de la porte, fenêtre ou analogue. Ces tringles de manoeuvre 9 agissent dans ces conditions, notamment sur les moyens d'articulation disposés dans l'angle supérieur 15 de ladite porte ou fenêtre. Aussi, il est fréquent de prolonger ladite tringle de manoeuvre 9 au niveau de la traverse supérieure 16 de l'ouvrant 4 au travers d'un renvoi d'angle 17.
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La présente ferrure 1 comporte, en outre et tel que représenté dans les différentes figures, des moyens de blocage 18 susceptibles d'être actionnés par l'intermédiaire des moyens de verrouillage 6, dans le but d'immobiliser en rotation et dans une position angulaire quelconque, l'ouvrant 4 par rapport au cadre dormant 3.
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De tels moyens de blocage 18 permettent, ainsi, d'empêcher l'ouvrant 4 de se refermer sur le cadre dormant 3 sans que ceci soit la volonté de l'usager.
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Avantageusement, ces moyens de blocage 18 se situent sur l'axe de rotation 19 de l'ouvrant 4 et se composent, préférentiellement, de deux pièces 20, 21, distinctes, situées dans un même prolongement axial et dont l'une 20 est rendue solidaire d'un prolongement 22 de la tringle de manoeuvre 9 au niveau du montant arrière 23 dudit ouvrant 4, la seconde pièce 21 étant rapportée sur le cadre dormant 3 et venant à coopérer avec la précédente 20 lorsqu'il s'agit de garantir le maintien en position entrouverte de la porte, fenêtre ou analogue.
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Ainsi, ces moyens de blocage 18 sont constitués d'un organe de blocage 27 rendu solidaire, à l'aide de moyens de liaison appropriés 24, soit du dormant 3, soit du prolongement 22 de la tringle de manoeuvre 9. Par ailleurs, lesdits moyens de blocage 18 comportent un élément complémentaire 28 qui, selon le cas, sera fixé, également par l'intermédiaire de moyens de liaison appropriés, soit au niveau dudit prolongement 22 de la tringle de manoeuvre 9, soit sur le dormant 3.
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Les différentes figures de la planche de dessins jointe en annexe, s'attachent à un mode de réalisation selon lequel l'organe de blocage est, plus particulièrement, rendu solidaire du prolongement 22 de la tringle de manoeuvre 9, tandis que l'élément complémentaire se situe, quant à lui, sur le dormant de la porte ou fenêtre. La suite de la description se rapportera à un tel mode de réalisation. Toutefois, il conviendra, à tout instant, de conserver à l'esprit que l'on peut obtenir une disposition inverse de cet organe de blocage 27 et de l'élément complémentaire 28.
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Ainsi et dans ces conditions, les moyens de liaison, raccordant ledit organe de blocage 27 à ce prolongement 22 de la tringle de manoeuvre 9, sont constitués, préférentiellement, par un charnon 24 rendu solidaire, par l'intermédiaire d'une lame 25, dudit prolongement 22 de la tringle de manoeuvre 9. Ce charnon 24 présente un alésage central 26 d'axe confondu avec l'axe de rotation 19 de l'ouvrant 4.
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A titre subsidiaire, l'on notera que, tel qu'illustré dans la figure 2, l'ouvrant 4 peut être à recouvrement partiel du cadre dormant 3 et, dans ce cas, comporte un rebord périphérique 29 en applique, en position de fermeture, sur la face interne 30 du cadre dormant 3.
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Aussi, il est préconisé, dans ces conditions, de conférer à la lame 25, une forme en équerre de manière à définir deux ailes 31, 32, dont l'une 31 est rapportée sur le prolongement 22 de la tringle de manoeuvre 9 et, ce, par l'intermédiaire d'organes de liaison 33 traversant une lumière oblongue 34 aménagée dans une têtière 35 recouvrant la rainure périphérique 11. L'autre aile 32 de cette lame 25 émerge, quant à elle, de la feuillure de la porte, fenêtre ou analogue, de manière à positionner le charnon 24 dont elle est munie sur l'axe de rotation 19.
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Quant à l'organe de blocage 27, celui-ci se présente, préférentiellement, sous forme d'un disque 36 muni de créneaux 37 et rendu solidaire de l'extrémité 38 d'un axe 39 susceptible de coulisser dans l'alésage 26 du charnon 24. Ainsi, en actionnant le mécanisme de commande 7 de manière à le ramener en position de verrouillage, le prolongement 22 de la tringle de manoeuvre 9 vient à s'abaisser entraînant, par là même, le charnon 24. Il en résulte la coopération des créneaux 37 du disque 36 avec les créneaux 40 d'un second disque 41 correspondant à l'élément complémentaire 28 qui se situe, précisément, dans un même prolongement axial et, donc, sur l'axe de rotation 19 de l'ouvrant 4.
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Cependant, et tel qu'illustré dans la figure 4, les créneaux 37, 40, respectivement, de l'organe de blocage 27 de l'élément complémentaire 28, ne se situent pas systématiquement en concordance les uns par rapport aux autres lorsque l'usager manipule les moyens de verrouillage 6 pour immobiliser l'ouvrant 4 en position entrouverte. Or, dans ces conditions, le but recherché, à savoir, l'immobilité de l'ouvrant par rapport au cadre dormant, n'est nullement atteinte. Par ailleurs, lorsque cette situation se présente au moment de verrouiller la porte, fenêtre ou analogue, il s'agit d'éviter que l'action sur le mécanisme de commande 7 soit limité en raison, précisément, de la superposition des créneaux 37, 40 d'où résulterait, finalement, un verrouillage partiel de cette porte, fenêtre ou analogue.
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De manière à remédier aux inconvénients précités, ledit organe de blocage 27 est autorisé, au travers de ses moyens de liaison 24 qui viennent à le relier soit au dormant 3, soit au prolongement 22 de la tringle de manoeuvre 9, à se déplacer selon une course 45, sur l'axe de rotation 19 de l'ouvrant 4 et, ce, par rapport au dormant 3 ou audit prolongement 22 de la tringle de manoeuvre 9. La longueur de cette course 45 est au moins égale à la hauteur 46 des créneaux 37 de cet organe de blocage 27. Quant à la mobilité de ce dernier au travers desdits moyens de liaison, elle est obtenue, plus particulièrement, par le montage coulissant de l'axe 39, correspondant à cet organe de blocage 27, dans l'alésage 26 du charnon 24. De plus, le disque 36, muni des créneaux 37 et composant cet organe de blocage 27 respecte avec la face 44 de ce charnon 24, un écart 45 au moins égal à la hauteur 46 des créneaux 37, écart d'où découle, précisément, la course autorisée de cet organe de blocage 27, soit par rapport au dormant 3, soit par rapport au prolongement 22 de la tringle de manoeuvre 9.
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A noter, en outre, la présence de moyens de rappel élastique 47 destinés à repousser cet organe de blocage 27 en direction de l'élément complémentaire 28 et, donc, à maintenir le disque 36 écarté par rapport au charnon 24.
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Tel que représenté dans la figure 2, ces moyens de rappel élastique 47 sont constitués, préférentiellement, par l'intermédiaire d'un ressort hélicoïdal engagé sur l'axe 39 et coopérant, au niveau de ses extrémités, d'une part, avec le disque 36 et, d'autre part, avec un flasque 49 venant à refermer l'alésage 26 du charnon 24, au niveau de l'une de ses extrémités et dans le cas du mode de réalisation illustré dans les figures, au niveau de sa partie supérieure.
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Ainsi, partant de la position déverrouillée, telle que représentée dans la figure 3, l'usager actionne le mécanisme de commande 3 d'où résulte une course 50 de la tringle de manoeuvre 9 répercutée au niveau du prolongement 22 et par là même sur l'organe de blocage 27 qui vient à se rapprocher de l'élément complémentaire 28.
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Au cas où les créneaux 37 et 40 respectivement des disques 36 et 41 ne s'insèrent pas les uns dans les autres, situation illustrée dans la figure 4, la course 50 de la tringle de manoeuvre 9 est supérieure à l'écart 51 respecté entre les sommets desdits créneaux 37 et 40. Ces derniers viennent alors à repousser les premiers provoquant, d'une part, le rapprochement du disque 36 de la face 44 correspondant au charnon 24 et, ce, selon la course 45 et, d'autre part, la compression des moyens de rappel élastique 47. Une moindre rotation de l'ouvrant 4 par rapport au cadre dormant 3, d'amplitude correspondant au décalage angulaire initial des créneaux 37 et 40 a pour conséquence l'engagement de ces derniers les uns dans les autres et l'immobilisation en rotation de cet ouvrant par rapport audit cadre dormant.
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Cette situation est illustrée, plus particulièrement, dans la figure 5.
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Ainsi, lors de la commande de fermeture de la porte, fenêtre ou analogue, l'usager doit actionner le mécanisme de commande 7 afin de le ramener dans sa position déverrouillée avant de commander la rotation de l'ouvrant 4. Cependant, cet usager peut, par inadvertance, tenter d'entraîner en rotation l'ouvrant 4 avant même d'avoir procédé au déverrouillage du mécanisme de commande 7. Or, une telle action ne doit pas avoir pour conséquence, la détérioration d'un élément constitutif quelconque de la ferrure 1. Ainsi et selon une autre caractéristique de la présente invention, lesdits moyens de blocage 18 se présentent, en fait, sous forme de moyens de freinage en rotation de l'ouvrant 4 par rapport au cadre dormant 3.
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Plus exactement, les moyens de liaison 43 de l'élément complémentaire 28 permettant de rendre solidaire ce dernier, soit du dormant 3, soit du prolongement 22 de la tringle de manoeuvre 9, comportent, d'une part, des moyens permettant le pivotement de cet élément complémentaire 28 autour de l'axe de rotation 19 correspondant à l'ouvrant 4 et, d'autre part, des moyens de freinage n'autorisant ce pivotement que par application d'un couple d'entraînement dont l'intensité peut être variée.
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Ainsi et selon un mode de réalisation préférentiel, lesdits moyens de liaison sont constitués par un charnon 43 fixé, selon le mode de réalisation représenté dans les dessins, sur la face interne 30 du montant arrière 23A correspondant au cadre dormant 3. Bien entendu et tel que déjà précisé plus haut, ce charnon 43 peut être rendu solidaire du prolongement 22 de la tringle de manoeuvre 9 en cas d'une disposition inversée.
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Par ailleurs, le disque 41, pourvu de ses créneaux 40 et composant l'élément complémentaire 28, est muni d'une embase tronconique 52 se resserrant sur un axe 53 traversant un alésage 54 pratiqué dans ledit charnon 43. Cet axe 53 coopère, au niveau de son extrémité libre débouchant dudit charnon 43, avec des organes de fixation 56 tels que des écrous ou analogues à même de le retenir engagé dans ledit charnon 43. A noter, en outre, que l'embase tronconique 52 vient à coopérer, tel un clapet avec son siège, avec une embouchure 55 de forme tronconique aménagée au niveau de l'alésage 54.
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Ainsi, en agissant sur lesdits organes de serrage 56, il est possible de réduire ou au contraire d'augmenter la pression selon laquelle l'embase tronconique 52 s'appuie sur l'embouchure de forme tronconique 55. En réalité, le couple qu'il convient d'appliquer sur le disque 41 et, par conséquent, sur l'élément complémentaire 28 pour en obtenir la rotation est directement proportionnel à cette intensité de serrage.
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Toutefois, on remarquera qu'au cas ou le charnon 43 et l'élément complémentaire 28 sont conçus en un matériau de type métallique, ce réglage peut s'avérer particulièrement difficile. Aussi, il est préconisé dans ces conditions d'interposer, entre l'embase tronconique 52 et l'embouchure 55, une rampe d'appui 57 en un matériau synthétique évitant les phénomènes de grippage. Il peut, également, être envisagé de concevoir, soit le charnon, soit l'élément complémentaire 28, en un tel matériau synthétique.
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On rappellera encore une fois, que la disposition des moyens de blocage 18 tels que décrits ci-dessus peut être aisément inversée en ce sens qu'aucune difficulté ne se pose à équiper le prolongement 22 de la tringle de manoeuvre 9 de l'élément complémentaire 28 et d'associer au cadre dormant 3 l'organe de blocage 27.
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Eu égard aux caractéristiques de la présente invention, la commande en rotation de l'ouvrant 4, alors même que les moyens de blocage 18 sont amenés en position active, n'a plus aucune incidence sur le fonctionnement de ces derniers.
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En conclusion, la présente invention permet d'apporter une solution intéressante aux problèmes que pose le maintien en position entrouverte de l'ouvrant d'une porte, fenêtre ou analogue, problèmes auxquels, précisément, les dispositifs connus jusqu'alors n'ont su y remédier de manière satisfaisante.