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Dispositif téléphonique ou dispositif de transmission analogue
La présente invention est relative à des dispositifs téléphoniques ou dispositifs analogues de transmission et plus particulièrement au réglage et à la commande d'interrupteurs téléphoniques automatiques par l'intermédiaire d'itinéraires de grande longueur passant par des lignes et comprenant des systèmes mixtes à fréquence audible et de sélection et de con- tr8le par courant continu.
Les itinéraires de grande longueur envisagés peuvent comprendre des répéteurs thermoioniques et des suppresseurs d'éoho, la présente invention étant applicable plus particulièrement au procédé de transmission à fréquence audible qui a été décrit dans la demande de brevet déposée en Bel- N A.1677 gique par la demanderesse, le même jour sous le/pour : "Dispo- sitif téléphonique ou de transmission analogue".
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Conformément à ce procédé de transmission a fréquence audible, les impulsions numériques a courant continu reçues à l'extrémité d'émission de la ligne sont transformées en signaux de code à fréquence audible qui sont transmis par la ligne et retransformés à l'extrémité terminale en impulsions numériques à courant continu. De plus, chaque signal en code a fréquence audible est précédé d'un signal de préfixation qui est le même pour tous les codes et sert a faire un test, de l'équipement d'entrée et également à brancher tout suppresseur d'écho sur l'itinéraire dans le sens correct de transmission préalablement a l'émission du signal de code qui est caractéristique du train, à courant continu, d'impulsions à transmettre.
Ce procédé de transmission donne une bonne immunité à l'égard de la parole, étant donné que, du tait de leur longueur et de leur combinaison, les signaux utilisés se produisent rare- ment en même temps que la parole, si tant est que cela se produit.
En fait, le degré d'immunité à l'égard des fausses manoeuvres est si grand avec ce procédé de transmission que l'utilisation de lampes dite s d'arrêt, dont on s'est servi jusqu'ici d'une façon générale dans les systoles à fréquence audible pour éviter la propagation des signaux perturbateurs vers l'avant à travers la ligne, ne sont plus considérées comme nécessaires et n'ont pas été prévues, rréoédemment, on introduisait de telles lamer d'ar- rêt dans l'appareillage a l'extrémité d'émission de la ligne principale, ces lmpes servant a empêcher les courants pertur- bateurs, qui peuvent être engendrés par le correspondant appelant,
de passer en dehors sur la ligne et d'interférer ainsi avec le fonctionnement des récepteurs a lampes branchés aux deux extré- mités de la ligne. Comme la lampe d'arrêt est un dispositif qui ne laisse passer le oourant que dans un seul sens, elle n'oppose aucun obstacle aux signaux qui viennent en retour le long de la ligne en direction de l'extrémité par laquelle se fait l' appel, et en conséquence tous signaux audibles reçus pendant l'existence de la communication étaient reçus d'une façon entièrement libre.
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Quand la communication était entièrement établie et que le correspondent demandé répondait, un signal de réponse était envoyé en retour par la ligne pour obtenir la suppression de la lampe d'arrêt à l'extrémité de départ, de telle sorte que la conversation puisse s'établir dans les deux sens de transmission.
Quoique l'utilisation d'une lampe d'arrêt fournisse une bonne protection contre les courants perturbateurs produits à l'extrémité de départ et interférant avec les récepteurs a fréquence; audible, la présence de cette lampe dans la ligne est néanmoins indésirable dans certaines circonstances, particu- lièrement dans le cas des conversations qui ne font pas l'objet d'un comptage de leur durée. D'une façon générale, on achemine ce type de demande par l'intermédi aire de la position d'une opératrice, et l'appareillage terminal est tel qu'il n'envoie pas de signal de réponse en retour, de telle sorte que l'opéra- trice peut parler au demandeur et lui donner un renseignement sans que cette conversation entre l'opératrice et le demandeur fasse l'objet d'un comptage.
Toutefois, lorsqu'un tel appel commence par l'intermédiaire d'une ligne à fréquence audible comprenant une lampe d'arrêt, il est nécessaire de disposer l'appareillage terminal de façon à envoyer en retour un signal de réponse, de manière à obtenir la suppression de la lampe d'arrêt et a permettre la conversation de s'établir.
Ainsi qu'on s'en rendra compte, cela est particuliè- rement indésirable dans le cas d'appels automatiques, parce que le signal de réponse provoque le comptage automatique de la com- munication aux frais du demandeur, et il est par conséquent nécessaire, dans de telles circonstances, que l'opératrice crés un intervalle de conversation gratuite pour de tels appels, afin de lui permettre de déduire la durée de cette conversation gratuite de celle qui est mise à la charge de l'abonné demandeur.
Du point de vue de l'exploitation, les dispositifs de ce genre sont indésirables et c'est précisément l'un des avantages de la présente invention que de permettre leur suppression.
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roux obtenir un degré élevé d'Immunité à l'égard de la parole pour les signaux de contrôle qui sont transmis par l'in- termédiaire de la ligne après que la communication a été établie, signaux qui sont d'une nature intermittente, le dispositif télé- phonique est établi, conformément à la présente invention, de façon que l'appareillage mesure de tels signaux en ce qui concer- ne leur fréquence, leur durée et leur espacement. La succession est telle qu'il est improbable qu'elle se reproduise fortuitement,
aussi y a-t-il peu de chance pour que le dispositif exécute de fausses manoeuvres sous l'action de signaux perturbateurs.
La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien com- prendre comment l'invention peut être mise en pratique.
Les fig. 1 à 4 représentent les circuits d'un jeu de re- lais de sortie commandés par une douille.
Les fig. 5 et 6 représentent les circuits d'un jeu de relais d'entrée.
Les fig. 7 et 8 constituent un schéma de ligne pour différentes combinaisons d'itinéraires auxquels la présente invention peut être appliquée avec avantage.
La fige 9 représente une variante de circuit comportant certaines modifications qui sont nécessaires s'il faut que le jeu de relais d'entrée puisse entrer en action sous l'effet de signaux intermittents d'occupation.
Avant de procéder à la description détaillée du fonc- tionnement des circuits, c'est le principe général de fonctionne- ment qui va être décrit à l'aide du schéma de ligne des fig. 7 et 8. Dans ce schéma, les postes centraux A à H sont représentés comme reliés les uns aux autres par des lignes à fréquence audi- ble et des lignes à courant continu, Dans les différents postes, les éléments semblables d'appareillage ont été désignés par des signes de référence semblables, c'est ainsi par exemple que MB désigne le tableau manuel, 0/G le jeu de relais de sortie, I/C
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le jeu de relais dtentrée, VF le récepteur des fréquences audi- bles, A-A RS le jeu de relais automatiques-automatiques,
tandis que VF.TRK et DC.TBK désignent respectivement des lignes d'in- tercommunication à fréquence audible et à courant continu.
Si on suppose qu'au poste B l'opératrice introduit une fiche dans le jack du tableau manoel MB qui conduit à un jeu libre de relais de sortie O/G. sa lampe de contrôle se met a scintiller et le jeu de relais de sortie émet une impulsion à la fréquence audible X, d'une durée de 100 millisecondes, en direction vers l'avant, par la ligne, vers le jeu de relais d'entrée I/C du poste C pour atteindre un premier sélecteur associé. L'opératrice manoeuvre alors la clé de sélection qui a pour effet que la lampe de contrôle s'éteint,, et lorsqu'elle sélectionne le numéro de l'abonné demandé, les impulsions sont reçues et accumulées dans un uniséleoteur dans le jeu de relais de sortie.
Chaque train d'impulsions reçu dans le jeu de relais de sortie est retransmis par la ligne sous la forme d'un code composé d'une combinaison de quatre fréquences audibles désignées ci-après par W, X, Y et Z. Chaque contact, traduit en code, et transmis, est précédé d'un signal préparatoire comprenant les quatre fréquenoes W, X, Y et Z qui ont pour effet, dans le jeu de relais dentrée I/C. de préparer au fonctionnement, dans ce jeu, le récepteur des fréquences audibles. L'impulsion prépara- toire assure également la commande de tous les suppresseurs d'écho qui se trouvent sur l'itinéraire, afin de les orienter dans le sens correct pour la transmission.
Il est avantageux que les fréquences W, X, Y,Z utilisées soient respectivement de 900, 750, 600 et 500 périodes par seconde.
Le contact, traduit en code, ne comprenant pas plus de trois des fréquences W à Z est retraduit, dans le jeu de relais d'entrée, et est transformé en un repère sur le banc d'un uni- sélecteur qui compte l'émission d'un train correspondant d'im- pulsions de bouclage pour le réglage des interrupteurs automa- tiques dans le poste C. Après un intervalle qui est mesuré dans
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le jeu de relais de sortie et qui est suffisant pour permettre l'écoulement du temps de réglage et de rappel de l'interrupteur automatique dans le poste C, on transmet les seconds signaux de préparation et de code qui sont utilisés d'une façon semblable.
Lorsqu'on a transmis de cette façon la traduction en code de tous les contacts et que les interrupteurs du poste C ont été réglés pour assurer la communication avec l'abonné demandé, l'opératrice d'appel ou du poste du demandeur reçoit une tonalité de sonnerie, une tonalité d'occupation ou une tonalité NU indiquant l'état de la ligne demandée.
Lorsque l'abonné demandé répond, des impulsions Y répé- tées d'une durée de 140 Millisecondes, séparées par des inter- valles de 360 millisecondes, sont envoyées en retour depuis le jeu de relais d'entrée du poste C, pour obtenir l'extinction de la lanpe de contrôle dans le circuit du cordon de l'opéra- trice au poste B. Lorsque cette extinction s'est faite, un signal d'accusé de réception est transmis en retour depuis le jeu de relais de sortie, ce signal comprenant une impulsion unique d'uns durée de 440 millisecondes à la fréquence X, qui sert a terminer l'émission des impulsions Y répétées par le jeu de relais d'entrée.
La oonversation s'échange alors, et lorsque le correspondant demandé raccroche, des impulsions Y ré- pétées, semblables à celles qui forment le signal de réponse, sont transmises en retour par le jeu de relais d'entrée en di- rection du jeu de relais de sortie où elles provoquent l'allu- mage de la lampe de contrôle de l'opératrice. Quand l'opératrice raccroche en réponse au signal indiquant la libération de la ligne demandée le jeu de relais de sortie envoie vers l'avant, en direction du jeu de relais d'entrée, un signal de libération comprenant une impulsion X d'une durée de deux secondes, suivie d'une impulsion Y de 300 millisecondes, qui a pour effet de libérer le jeu de relais d'entrée et de faire tomber le jeu des interrupteurs automatiques du poste C.
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Dans le cas où Impératrice doit raccrocher quoiqu'elle entende une tonalité de sonnerie, d'occupation ou NU, dans ces circonstances le signal de libération est allongé pour prendre la forme dune impuksion X d'une durée de six secondes, suivie d'une impulsion Y de 300 millisecondes. Le but de la longue impulsion X est dtobtenir que le signal de libération soit trans- mis malgré la tonalité NU qui est interrompue à la source pen- dant une seconde toutes les fois qu'elle a été transmise pendant cinq secondes.
Le code proposé pour l'émission à fréquence audible est le suivant :
EMI7.1
<tb> Contact <SEP> code <SEP> Contact <SEP> Code
<tb>
<tb> 1 <SEP> W <SEP> 6 <SEP> XZ
<tb>
<tb> 2 <SEP> Z <SEP> 7 <SEP> YZ
<tb>
<tb> 3 <SEP> WX <SEP> 8 <SEP> WXY
<tb>
<tb> 4 <SEP> WY <SEP> 9 <SEP> WXZ
<tb>
<tb> 5 <SEP> WZ <SEP> 0 <SEP> WYZ
<tb>
Le code proposé pour le signal de contr8le a fréquence audible est le suivant :
EMI7.2
<tb> Manoeuvre <SEP> ::signal
<tb>
<tb> Impulsion <SEP> de <SEP> saisissement <SEP> X <SEP> de <SEP> 100 <SEP> millisecondes
<tb>
<tb> Traduction <SEP> en <SEP> code <SEP> de <SEP> l'impulsion <SEP> WXY <SEP> de <SEP> 160 <SEP> millisecondes
<tb>
<tb> préparatoire
<tb>
<tb> Traduction <SEP> en <SEP> code <SEP> de <SEP> l'impulsion <SEP> W <SEP> à <SEP> Z <SEP> de <SEP> 100 <SEP> millisecondes
<tb>
<tb> correspondant <SEP> à <SEP> un <SEP> contact
<tb>
<tb> signal <SEP> de <SEP> réponse <SEP> d'un <SEP> abonné <SEP> Y <SEP> de <SEP> 140 <SEP> milli <SEP> secondes <SEP>
<tb>
<tb> intervalle <SEP> de <SEP> 360 <SEP> millisecondes
<tb>
<tb> (avec <SEP> répétition)
<tb>
<tb> Signal <SEP> d'accusé <SEP> de <SEP> réception <SEP> X <SEP> de <SEP> 440 <SEP> millisecondes
<tb>
<tb> Signal <SEP> Indiquant <SEP> que <SEP> la <SEP> ligne <SEP> Y <SEP> de <SEP> 140 <SEP> millisecondes,
<tb>
<tb> de <SEP> l'abonné <SEP> appelé <SEP> est <SEP> libre <SEP> intervalle <SEP> de <SEP> 360 <SEP> millisecondes
<tb>
<tb> (avec <SEP> répétition)
<tb>
<tb> Signal <SEP> indiquant <SEP> que <SEP> l'opératrice <SEP> X <SEP> de <SEP> 2 <SEP> secondes
<tb>
<tb> a <SEP> raccroché <SEP> Y <SEP> de <SEP> 300 <SEP> millisecondes
<tb>
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EMI8.1
<tb> manoeuvre <SEP> Signal
<tb>
<tb>
<tb> signal <SEP> indiquant <SEP> que <SEP> l'opératrice <SEP> X <SEP> de <SEP> 6 <SEP> secondes
<tb>
<tb> a <SEP> raccroché <SEP> a <SEP> la <SEP> suite <SEP> de <SEP> Y <SEP> de <SEP> 300 <SEP> millisecondes
<tb>
<tb> l' <SEP> absence <SEP> de <SEP> réponse
<tb>
Ainsi qu'on le voit par la disposition des lignes dans le poste C. le jeu de relais de sortie peut être utilisé à partir de l'une quelconque des trois sources qui sont constituées par le tableau manuel, l'abonné automatique local, et le jeu de re- lais d'entrée appartenant à un poste éloigné.
Dans le cas de l'utilisation à partir d'un abonné automatique local, les manoeu- vres sont essentiellement les mêmes que celles qui ont déjà été décrites pour le cas de l'utilisation à partir du tableau manuel; excepté que la batterie a résistance est branchée sur la douille du jack du tableau manuel pour occuper le jeu de relais de sortie contre le saisissement a partir de cette source.
Dans le cas où on utilise le jeu de relais de sortie du poste 0 par l'intermédiaire d'un jeu de relais d'entrée du même poste, un signal de batterie est envoyé en retour par les deux lignes a partir du jeu de relais de sortie et en direction du jeu de relais d'entrée, pour faire effectuer par le jeu de relais d'entrée l'établissement de la continuité des lignes et la coupure du circuit de l'appareillage de traduction du code et de retransmission, En même temps, dans le jeu de relais de sor- tie, la continuité des lignes est établie au moyen d'un pont a bobine de répétition jusqu'au jeu de relais d'entrée du poste D, et l'appareillage d'accumulation et d'émission de la traduction en code qui fait partie du jeu de relais de sortie du poste C est mis hors circuit.
La signalisation en code s'effectue par conséquent directement a partie du jeu de relais de sortie du poste B vers le jeu de relais d'entrée du poste D.
Dans le cas où l'appel provenant du poste 0 doit être acheminé par l'intermédiaire d'une ligne DC au poste E, il fau- dra avoir accès à partir du sélecteur d'entrée au c8té "ligne" du jeu de relais automatique-automatique A-A RS, ce qui a pour
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effet de mettre ce jeu de relais hors circuit. cette disposition est désirable pour éviter deux répétitions des impulsions dans le même poste. Le jeu de relais d'entrée applique le potentiel de la terre vers l'avant pour assurer le maintien des interrup- teurs automatiques dans le poste C.
Si, maintenant, l'appel du poste E est transmis par l'intermédiaire d'une ligne VF au poste G, les signaux transmis entre le jeu de relais de sortie du poste E et le jeu de relais d'entrée du poste C provoquent l'établissement de la continuité des connexions et la mise hors service de l'appareillage de tra- duction en code et d'émission des impulsions. Par conséquent, la transmission s'effectue directement à partir du jeu de relais de sortie du poste B vers le jeu de relais d'entrée du poste G; de telle sorte que les conditions deviennent semblables au cas, déjà décrit, de liaison entre VF et VF.
Dans le cas où la communication qui part du poste E est prolongée par l'intermédiaire d'une ligne DO jusqu'au poste F, et ensuite par une ligne VF jusqu'au poste H, il se produit un ensemble différent de conditions, parce que, dans le poste E, un jeu de relais automatiques-automatiques est maintenant inter- calé dans l'itinéraire de la ligne'.11 est par conséquent impos- sible maintenant d'effectuer une transmission au moyen de la connexion simple de batterie entre le jeu de relais de sortie du poste F et le jeu de relais de sortie du poste C de manière à provoquer dans ces jeux l'établissement de la continuité des connexions.
Par contre, à moins qu'on ne prévoie des moyens pour l'éviter, les signaux VF provenant du jeu de relais de sortie du poste B peuvent trouver au moyen du pont à condenseur dans le jeu de relais automatiques-automatiques du poste E une communication avec le jeu de relais d'entrée du poste H, et ceci entraînerait la production de deux trains dtimpulsions pour chaque trains d'impulsions transmis par le jeu de relais de sortie du poste B. Pour éviter cette émission, les jeux de relais d'entrée sont munis de dispositifs de blocage dans le circuit de ligne, qui
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fonctionnent,' presqu'instantanément à la réception du signal préparatoire VF qui précède chaque traduction en code, et qui évitent aux signaux de code d'atteindre le jeu de relais d'entrée d'un poste éloigné comme le poste H.
Ainsi, la succession des im- pulsions est la suivante, en ce qui concerne la manoeuvre des in- terrupteurs automatiques du poste -H. Signal VF entre les postes B et C, transformation dans le jeu de relais d'entrée du poste C en impulsions DC qui se propagent par le poste E et le jeu de relais automatiques-automatiques de ce poste jusqu'au jeu de re- lais de sortie du poste F. La retransormation se produit au poste F en signaux VF qui se propagent jusqu'au poste H et y sont re- transformés en impulsion DC pour assurer la manoeuvre du jeu d'interrupteurs automatiques du poste H.
Si on examine maintenant les opérations de détail de l'établissement d'une connexion ou communication par l'intermé- diaire de l' équipement représenté, on voit que lorsque l'opéra- trice enfonce une fiche dans le jack JCK de la fig.l, le relais M est actionné, si la clef de conversation du circuit du cordon a été manoeuvrée, par l'intermédiaire du circuit de douille, et ce relais à son tour manoeuvre le relais de rétablissement MM (fig.4).
Sur les contacts mml (fig.l), le relais MM branche une terre intermittente sur l'enroulement supérieur à faible résis- tance du relai s M pour faire scintiller la lampe dans le circuit de l'opératrice, de manière à fournir une indication de ce qu'elle est branchée sur une ligne de sélection, et sur les contacts mm2 (fig.4) il branche la terre sur le conducteur P d'entrée venant des niveaux des sélecteurs, afin de protéger le jeu de relais d'une atteinte par l'intermédiaire de ce chemin et il actionne égale- ment le relais SR.
Sur les contacts sro. le relais SR provoque l'avancement automatique de 1?interrupteur TS à partir de sa position de repos jusque dans la position 1 où le relais CO est actionné par l'intermédiaire du banc TSl qui n'est pas dans sa position normale, et le relais FXY est manoeuvré par l'inter- médiaire du banc TS4. Le relais CO débranche sur les contacts
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co3 le relais SR, et sur les contacts col et co2 (fig.2) il retire également la résistance de terminaison de ligne TER et établit la continuité de la ligne principale jusqu'au circuit de signali- sation VF par l'intermédiaire de la bobine de répéteur RPCl. A propos de la résistance de terminaison TER, il est bon de faire remarquer que pour le fonotionnement par une ligne à une seule voie, les contacts 10 et 11 de jack sont réunis comme le montre le dessin.
Pour le fonctionnement de la ligne dans les deux sens, toutefois, on retire cette connexion, et on branche les contacts 10 et 12 du jack sur la terminaison dans le jeu de relais d'en- trée. En fonctionnant, le relais FXY provoque la manoeuvre, sur les contacts fxy4. du relais CS, et, sur les contacts fxy2, il provoque l'avancement automatique de l'interrupteur TS sur son banc TS3 jusque dans la troisième position.
Pendant que l'in terrupteur avance automatiquement par dessus les deux contacts branchés, la fréquence X est appliquée sur le transformateur VXF par 1''intermédiaire des contacts fc2, fxyl et aal et de la résistance de terminaison VTR, puis elle se propage par l'in- termédi aire des contacts csl et cs2 et des contacts col et co2 jusqu'à la ligne principale, pour tonner un signal de saisisse- ment pour le jeu de relais d'entrée du poste éloigné.
Avec l'in- terrupteur TS dans la position 3, le relais FXY tombe pour termi- ner l'impulsion X après un temps de l'ordre de 100 millisecondes, et sur les contacts fxy3 il manoeuvre le relais FC qui se bloque et sur les contacts fc3 il provoque l'avancement pas à pas de l'interrupteur TS jusque dans la position 4, à partir de laquelle il assureson entraînement jusqu'à la position 6 par dessus le banc TS5 et par l'intermédiaire de la terre intermittente bran- chée sur le conducteur 13. En tombent, le relais FXY fait tomber, sur les contacts fxy4 le relais CS.
Lorsque Impératrice manoeuvre la clef de sélection, la batterie est branchée sur les deux lignes et le relais RR (fig.l) est actionné par l'intermédiaire de son enroulement supérieur, tandis qu'en même temps une résistance élevée est
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introduite dans le circuit de douille, pour éteindre la lampe de contr8le d'appel.
Sur les contacts rrl, le relais RR actionne le relais A qui, à son tour, actionne le relais B (fig.3) pour préparer certains circuits d'impulsion et actionner le relais BR (fig.4). Sur les contacts brl, le relais BR fait tom- ber le relai s RR, et sur les contacts brl et br2 il branche le relais A sur les lignes de top et de sonnerie qui s'étendent jusqu'au circuit de séleotion de l'opératrice, tandis que sur les contacts br3 il débranche également le circuit de la terre intermittente et branche le relais KR dans le circuit de douille.
Toutefois, ce relais ne fonctionne pas, en raison de la résis- tanoe élevée déjà introduite dans son circuit, Lorsqu'on écarte le cadran de sa position normale, la batterie équilibrée des lignes est remplacée par une boucle qui passe par les ressorts d'impulsion du cadran, et le relais A continue de se maintenir.
Lorsqu'on libère le cadran, le relais A réagit sur les impulsions qu'il répète sur les cotacts a1 (fig.3) par l'intermédiaire du relais C pour l'électro-aimant de commande DSAM du premier in- terrupteur DSA d'accumulation des indications fournies par le premier contact, de telle sorte que les balais de cet interrup- teur sont avancés jusque dans une position correspondante. Les relais B et C se maintiennent actionnés pendant l'émission des impulsions, et ce dernier relais actionne, sur les contacts c2 de la fig., le relais CS pour la préparation des circuits de transmission VF sur les contacts cs1 et cs2 de la fig.2.
Le re- lais C excite également, sur les contacts c1 (fig.3) , 1'électro- aimant de commande DDM de 1'* interrupteur DD de distribution des contacts, mais lorsque cet interrupteur est du type à commande inversée, ses balais ne sont pas entraînés cette fois-ci.
A la fin de la première série d'impulsions, le relais A reste excité et le relais C tombe après expiration de son délai de ralentissement, et, sur les contacts c1, il complète un cir- cuit qui passe par le banc DSAL (fig.3) pour la manoeuvre des relais CNA et CNR en série. Si le contact sélectionné est le
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contact 5 ou un contact inférieur, le relais CNA entre en action par l'intermédiaire de son enroulement de gauche, et en consé- quence une pause de courte durée séparant les contacts se trouve réalisée entre les retransmissions de la traduction en code des contacts, comme cela va ressortir plus loin.
Sur les contacts enr2, le relais CNR fait avancer l'interrupteur SC de contrôle de l'émission depuis sa position d'origine jusque dans la posi- tion 1 dans laquelle le relais ST est actionné par l'intermédiaire de ses deux enroulements en série. Le relais ST court-circuite ensuite sur les contacts stl son enroulement de gauche de grande résistance, pour faire avancer automatiquement l'interrupteur SC ; de contrôle de l'émission jusque dans la position 4, tandis que, sur les contacts st2 (fig.4), il maintient le relais CS et que sur les contacts st3 à st6 il provoque le branchement d'une impul- sion préparatoire à la fréquence WXYZ par l' intermédiaire du transformateur VXF sur la ligne principale allant au poste éloi- gné.
Lorsque l'interrupteur SC atteint le contact 4, le relais
ST tombe après sa période de retardement, en débranchant par ce moyen l'impulsion préparatoire WXYZ. tandis que, sur les con- tacts stl. il manoeuvre le relais S par l'intermédiaire de ses deux enroulements en série avec l'électro-aimant SON.
La durée de l'impulsion préparatoire est ainsi mesurée par le temps qu'il faut à l'interrupteur SC pour passer pas à pas du contact 1 au contact 4, plus la période de retard à la chute du relais ST, ce qui donne un total d'environ 160 millisecondes. sur les con- ,tacts e5, le relais S maintient le relais CS et, sur les contacts s3 (fig.2), il branche l'impulsion de code sur la ligne, cette impulsion dépendant, en ce qui concerne sa composition, de la position de réglage de l'interrupteur DSA, comme cela a déjà été décrit d'une façon complète dans la demande de brevet précitée, de telle sorte qu'elle est ainsi caractéristique du contact sé- lectionné. Le relais S court-circuite, également sur le contact s1, son enroulement de gauche à haute résistance,
pour faire avancer automatiquement l'interrupteur SC sur le contact 9 où
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le relais Z fonctionne par l'intermédiaire de son enroulement et inférieur à grande résistance/débrancha sur les contacts z4 l'im- pulsion de code d'avec la ligne principale, La durée de l'impul- sion de code se mesure par le temps pris par l'interrupteur SC pour avancer automatiquement du contact 4 au contact 9, ce qui représente environ 100 millisecondes.
Le relais z. maintient les reiais CNA et CNR sur les contacts zl, tandis que sur les con- tacts z2 il a pour effet de provoquer l'avancement automatique de l'interrupteur DSA jusque dans sa position de repos où le re- lais Z tombe et provoque, sur les contacts z2, l'avancement de l'interrupteur SC jusque dans sa position de repos, tandis que, sur les contacts z3, le relais CS tombe.
Si, entre temps, l'opératrice a sélectionné le second contact de l'interrupteur DSB (qui n'est pas représenté), le relais CNR se maintient en service et en série avec un relais CNB qui n'est pas représenté, en conséquence, lorsque l'inter- rupteur SC arrive dans sa position de repos, il repart automa- tiquement jusque sur le contact 1 où le relais ST fonctionne a nouveau pour émettre l'impulsion préparatoire à la fréquence WXYZ, suivie par l'impulsion de code qui est prélevée d'après le réglage des balais de l'interrupteur DSB qu'on a supposé semblable a l'interrupteur DSA déjà décrit.
Il importe alors de faire ressortir que si, ainsi qu'on l'a supposé, le contact sélectionné a été le contact 5, l'in- tervalle entre les contacts donne lieu à un intervalle dans le temps, entre les traductions en code de ces contacts telles qu'elles sont transmises à la ligne, qui sont d'une durée de 20 pas effectués automatiquement par l'interrupteur DSA, c'est-a-dire de 400 millisecondes par exemple, plus 16 pas d'avancement automatique de l'interrupteur SC, soit environ 320 millisecondes, ce qui donne un total approximatif de 720 millisecondes. rendant cette période de temps, cinq impulsions engendrées par la machine sont délivrées dans le poste éloigné au sélecteur d'entrée, après quoi doit s'effectuer le rappel
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dans la position initiale pour assurer la sélection d'une ligne libre dans le niveau sélectionné.
Tandis que le sélecteur revient a sa position de départ, les relais d'entrée de traduction du code tombent, pour recevoir le second signal préparatoire et les signaux de code, qui demandent un temps de 160 plus 100 millise- condes, donnant an total de 260 millisecondes qu'on peut ajouter aux 720 millisecondes déjà mentionnées, pour donner un total appro- ximatif de 980 millisecondes pour la durée entière de 1*intervalle entre deux contacts pendant laquelle il faut faire passer le sé- lecteur d'entrée sur le niveau voulu et lui faire effectuer sa manoeuvre de rappel dans la position de départ.
Toutefois, si le premier contact sélectionné a été un des contacts entre 6 et 0, il faut, entre les traductions des contacts, des intervalles plus longs pour permettre au sélecteur d'entrée d'exécuter sa série de manoeuvres, ce qu'on obtient de la manière suivante. Dans ces conditions, le relais CNA est ec- tionné par 1'* intermédiaire de son enroulement de droite en série arec le relais CNR, de telle sorte que lorsque le relais S fonc- tionne, le relais EP fonctionne également et se bloque par la tension de terre arrivant par l'Intermédiaire du banc et du balais DSAl.
En conséquence, lorsque l'interrupteur DSA atteint sa posi- tion de rappel, en mesurant ainsi une partie de l'intervalle sépa- rent les traductions en code de deux contacts, le relais EP se main tient pendnnt la période de retardement, en raison de son enrou- lement supérieur court-cirouité., et, sur les contacts ep2, il pro- voqué l'exécution d'une nouvelle révolution par l'interrupteur DSA. Pendant cette révolution, le relais EP tombe, mais le relais Z se maintient pour provoquer une augmentation appréciable de l'in- tervalle séparant la traduction de deux contacts en code.
C'est ainsi par exemple que si on a sélectionné le contact 0, l'inter- valle entre la traduction de deux contacts se composerait des éléments suivants : quatorze pas de l'interrupteur DSA, plus une révolution supplémentaire faisant 39 pas, ce qui donne au total une durée d'environ 780 millisecondes, Il faut y ajouter 16 pas
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de l'interrupteur SC, soit 320 millisecondes, plus 260 millise- condes représentant le temps de transmission des impulsions pré- paratoires et de code du second contact, soit au total une durée d'environ 1560 millisecondes pour un intervalle séparant la tra- duction en code de deux contacts.
Le but de cette durée excep- tionnelle de l'intervalle est d'obtenir que le sélecteur éloigné ait suffisamment de temps pour accomplir sa fonction de sélec- tion du niveau, plus sa fonction de rappel de la ligne dans la position d'origine avant que le contact traduit suivant fasse l'objet d'une transmission à l'interrupteur suivant.
Lorsque tous les contacts dont la traduction a été accu- mulée ont fait l'objet d'une transmission de cette traduction en code, le relais CNR tombe finalement et ouvre, sur les contacts cur2, le circuit de lancement de l'interrupteur de commande de l'émission SC, tandis que, sur les contacts cnri (fig.4) il provoque la manoeuvre du relais BS (fig.2) qui n'a aucune fonction dans cette phase du fonctionnement.
Quoiqu'on ait prévu quatre interrupteurs DSA à DSD d'accumulation de la position des contacts, il est possible, dans la pratique, d'obtenir un fonctionnement satisfaisant avec un nombre d'interrupteurs moindre, suivant la vitesse à laquelle l'accumulation et la retransmission en/code peuvent s'accomplir, et suivant le nombre de contacts à sélectionner.
Comme le montre le dessin, on utilise les interrupteurs DSA à DSD d'une manière répétée et en cycle, c'est-a-dire que, lorsque le quatrième contact a été accumulé dans l'interrup- teur DSD, l'interrupteur DSA, qui a cet instant est dans sa position normale, est remis en service pour l'accumulation du cinquième contact, et le cycle d'accumulation se renouvelle ainsi.
Avec le circuit d'accumulation des contacts CNA à CND représenté dans la fig.3, il est toutefois possible que si on reçoit le cinquième contact sélectionné avant que l'ensemble des quatre premiers contacts ait fait l'objet d'une émission
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sous la forme d'un code à fréquence audible, l' interrupteur DSA, dans lequel on reçoit le cinquième contact, prenne de l'avance et dérange ainsi le fonctionnement cyclique, On peut remédier d'une façon simple à cet inconvénient en prévoyant, dans les circuits d'alimentation, par la batterie individuelle du relais CNR, des trois relais CNA à CNC, des contacts de rupture du re- lais CND qui sont en parallèle avec des contacts à fermeture de chacun des relais intéressés, En ce qui concerne le relais CND, ce dernier reste relié directement au relais CNR,
comme le montre la fig.3. Avec cette disposition, il ne se produit aucune interférence avec le fonctionnement des relais CNA à CNC, et lors de leur fonctionnement ils se verrouillent indépendamment du relais CND, mais aussitôt que le relais CND fonctionne sous l'action du quatrième contact, aucun des relais précédents ne peut être actionné au moyen d'un cinquième contact et des con- tacts suivants. On obtient cette condition de fonctionnement jusqu'a ce que'le quatrième contact ait été émis sous la forme d'un code à fréquence audible, après quoi les circuits d'alimen- tation, par la batterie, des trois relais CNA à CNC se complè- tent.
Si, à ce moment, on a sélectionné le cinquième contact, l'interrupteur DSA a été réglé déjà en conséquence et le relais CNA fonctionne à nouveau pour assurer l'émission de la traduc- tion en code de ce contact. Des remarques similaires s'applique- raient aux contacts du sixième au septième. tandis que le hui- tième contact fonctionnerait sur le relais CND de la même façon que le quatrième contact, On envisage par ce moyen l'utilisation, d'une façon sûre, de contacts en un nombre allant jusqu'à dix par les quatre interrupteurs DSA à DSD.
Lorsque l'opératrice ramené sa clef de sélection dans sa position initiale à la fin de la sélection, l'intensité qui passe dans le circuit de la douille augmente, et la tension de la batterie appliquée aux conducteurs de top et de sonnerie est retirée peu après. Ensuite, le relais KR (fig,l) entre en
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fonction et se verrouille sur les contacts krl, tandis que sur les contacts kr2 il fait tomber le relais A.
Les relais B et BR reviennent a leur tour dans leur position après l'écoulement de leur temps de retardement, et le premier de ces relais fait avancer , sur les contacts b3, l'interrupteur distributeur DD jusque dans sa position moyenne préparatoire a la manoeuvre du relais AA à un moment ultérieur. sur les contacts br3, le relais BR branche l'enroulement, mis à la terre, inférieur et de faible résistance, du relais RR dans le circuit de la douille, et quoique le relais RR reçoive un courant insuffisant pour fonctionner, la lanpe de contrôle s'allume a nouveau dans ces conditions.
Les relais M, MM, KR, CO, FC et BS restent actionnés, et les conditions de la ligne sont maintenant telles que l'opératrice peut écouter les tonalités et, si c'est néces- saire, intervenir dans la conversation, sens qu'il soit nécessaire de faire émettre par le correspondant demandé un signal de ré- ponse, mai s on ne réalise pas de contrôle.
Si l'opératrice remet sa clef de conversation du circuit du cordon dans sa position normale, l'intensité augmente dans le circuit de la douille jusqu'à une valeur suffisante pour ac- tionner le relais RR, et ce relais, sur le s contacts rr2 (fig.l), maintient une terminaison appropriée pour la fréquence audible dans la ligne principale, à la place du système téléphonique de l'opératrice.
Lorsque le correspondant demandé répond, le jeu de re- lais d'entrée du poste éloigné transit pendant 140 millisecondes la fréquence Y par la ligne, cette fréquence étant suivie. d'un intervalle de 360 millisecondes, à la suite de quoi le signal se renouvelle jusqu'à ce que réception en soit accusée par la transmission d'un signal X par le jeu de relais de sortie.
A la réception de la fréquence Y, le relais Y fonctionne dans le ré- cepteur YF à fréquence audible VFR représenté schématiquement sous la forme d'un rectangle en pointillé dans la fig.2, et il ouvre le circuit du relais BS qui tombe après un retard de 80 à 110
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milliseoondes. Par conséquent, pour faire tomber le relais BS, il faut appliquer la fréquence Y pendant un temps suffisant, et quand le relais BS est tombé, les relais MS et MT sont actionnés à leur tour et se maintiennent pendant le reste de la durée de l'impulsion Y. Lorsque l'impulsion Y est terminée, le relais BS fonctionne a nouveau, et, sur les contacts bsl,il ouvre le cir- cuit du relais MS qui comporte un temps de chute de 300 à 400 millisecondes.
Le relais MT a un temps de chute de 200 à 300 millisecondes. Si le temps de rupture est de la dur ée correcte, soit de 360 millisecondes, ce temps augmenté du temps de chute de 80 à 110 millisecondes, du relais BS, qui tombe sous l'action de l'impulsion Y suivante, est suffisant pour provoquer la chute du relais MS, mais non pas celle du relais MT. Par conséquent, à la réception de l'impulsion Y suivante, le relais SA de réponse de l'abonné fonctionne par l'intermédiaire des contacts sy2, szl, sb2, msl, mtl, syl, bsl, ac5,y1 et enrl et la terre, A la fin de l'impulsion Y, ou bien lorsque le relais MT tombe, le relais SB, qui a été court-circuité jusqu'ici, fonctionne en série avec le relais SA et se verrouille.
Le relais SB manoeuvre le relais AA (fig.3) dans le circuit d'avancement automatique de l'inter- rupteur DD. et le relais AA manoeuvre à nouveau, sur les contacts aa2 (fig.4), le relais CS et, sur les contacts aal (fig.2), il applique une impulsion X formant signal d'accusé de réception sur la ligne de sortie. La durée de ce signal d'accusé de réoep- tion est mesurée par douze pas de l'interrupteur DD, plus le temps de chute du relais AA qui tombe lorsque l'interrupteur DD quitte la position de rappel, ce dernier faisant tomber à son tour le relais CS, Lorsqu*on reçoit l'impulsion X dans le jeu de relais d'entrée éloigné, la transmission des impulsions Y cesse et le relais BS reste aetionné.
On peut faire remarquer que, sur les contacts sa3 (fig.l) le relais SA branche la batterie, par l'intermédiaire des ré- sistances YP et YQ, sur la douille du jack pour assurer le
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contrôle, et que sur les contacts sa6 (fig.l) il supprime le court-circuit au moyen de l'enroulement inférieur du relais RR de l'enroulement a haute résistance du relais M, de manière à atténuer l'intensité de la lampe de contrôle dans le circuit de l'opératrice. Si le relais RR a été maintenu actionné jus- qu'à cet instant par son enroulement inférieur, il tombe a ce moment.
La conversation s'échange ensuite, et lorsque le corres- pondant demandé raccroche, le jeu de relais d'entrée du poste éloigné transmet des impulsions Y du m8me type que pour le signal de réponse de la part du correspondant demandé. Dans l'extrémité de sortie, les relais M. MM. KR, CO, FC, BS, SA et SB sont maintenus actionnés, et l'interrupteur TS est dans la position 6. En conséquence, la première impulsion, de 140 millisecondes, a la fréquence Y fait tomber le relais BS et actionne les relais MS et MT, comme cela a déjà été décrit.
Au cours de la période suivante de rupture de 360 millisecondes, le relais BS est actionné, et il fait tomher le relais MS, mais non pas le relais MT, de telle sorte que lorsqu'on reçoit l'im- puision Y suivante et que le relais BS tombe à nouveau, le relais SY fonctionne, au cours du temps de chute ralentie du relais mT, par l'intermédiaire des contacts sb2 et il complète, sur les contacts syl, un circuit de verrouillage pour lui-même pour le restant de la durée de l'impulsion Y.
Sur le contact sy3, le re- lais SY actionne également le relais SZ. et sur les contacts sy2 il fait tomber le relais SA qui, sur les contacts sa3 (fig.l). débranche la batterie d'avec la douille du jack pour le contrôle en retour, et que sur les contacts sa6 il rétablit le potentiel de la terre par l'intermédiaire de l'enroulement à faible résis- tance du relais RR en le transmettant jusqu'au circuit de la douille du jack pour allumer à nouveau la lampe de contrôle d'ap- pel de l' opératrice.
Tant que les impulsions Y persistent, le relais SY reste maintenu a cause de son temps de chute de 400 a 450
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millisecondes, c'est-a-dire supérieur a la durée de rupture de 360 milliseaondes,, par conséquent si l'abonné demandé retire a nouveau son écouteur, les impulsions Y cessent, et après le temps de ralentissement ou de retardement du relais bY, ce relai s tombe et débranche le relais SZ. Pendant le temps de ralentissement de la chute du relais SZ, le relais SA fonctionne à nouveau et se verrouille en étant en série avec le relais SB, pour établir les conditions de conversation.
Lorsque l'opératrice raccroche en retirant la fiche du jack a la suite de la réception du signal indiquant que la ligne est en ordre, les relais M et MM du circuit de la douille'tom- bent, et ce dernier relais fait tomber le relais KR, La chute du relais MM sur les contacts mm2 (fig.4) fait avancer l'inter- rupteur TS de la position 6 a la position 7 par l'intermédiaire du banc TS3, à la suite de quoi le relais BR fonctionne en sé- rie avecle relais SR par l'intermédiaire du banc TS4. En fonc- tionnant, le relais SR actionne a nouveau, sur les contacts sr3, le relais CS,j et ces relais ensemble provoquent l'application d'une impulsion a la fréquence X par l'intermédiaire de la ligne et des contacts sr2, csl et cs2.
Comme le relais SB est actionné, l'interrupteur TS continue d'avancer automatiquement de la posi- tion 7 à la position 15 par l'intermédiaire du banc TS3 et des contacts sb4. et ensuite il avance pas à pas, grâce a un poten- tiel de terre interrompu sur le conducteur 13, de la position 15 a la position 19 par l'intermédiaire du banc TS5. Le relais FXY est alors actionné par l'intermédiaire du banc TS4 et du con- tact 19, et il sert a débrancher la fréquence X sur les contacts fxyl (fig.2) après un temps d'application de deux secondes, et sur les marnes contacts, pour brancher la fréquence Y sur la ligne.
Lorsque le balai abandonne la position 18 sur le banc TS4;, les relais SR et BR sont entraînés dans leur chute après leur temps de ralentissement, et, lora de la chute du second de ces relais, le potentiel de la terre s'applique par l'inter- médiaire du banc TS3 pour faire avancer l'interrupteur dans la
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position 20. Le relais FXY tombe alors après son temps de retar- dement et termine ainsi le signal Y après une durée d'applica- tion de 300 millisecondes, et il fait également tomber le relais CS.
L'interrupteur TS avance ensuite pas a pas de la position 20 a la position 23 par l'intermédiaire du banc TS3 et des con- tacts acl. et ensuite il effectue des pas lents sous l'action du potentiel de la terre appliqué sur le conducteur 13 par l'inter- médiaire des contacts 23 et 24 et du banc TS5, pour atteindre sa position de rappel ou initiale dans laquelle les relais CO, FC et SB tombent. Durant l'application, dans le sens avant, de la fréquence Y, le relais BS tombe, et a la fin du signal les relais SY et SZ tombent a leur tour.
Le relais CO débranche le signal d'occupation de la douille du jack sur les contacts co5 (fig.l), et comme on retire le potentiel de la terre également du conducteur P allant aux niveaux des sélecteurs, le jeu de relais est libre pour une utilisation nouvelle lorsque l'inter- rupteur TS atteint sa position initiale ou de départ.
Il importe maintenant d'examiner le s conditions qui se produisent lorsque l'opératrice raccroche avant de recevoir le signal de réponse, ou lors de la réception d'une tonalité quelconque (d'appel, d'occupation ou NU) ou dans le cas d'une conversation qui ne fait pas l'objet d'un comptage. Toutes ces conditions sont caractérisées par le fait que le relais SB n'est pas actionné, de telle sorte que lorsque l'opératrice retire la fiche et fait tomber les relais M et MM. cela provo- que de la part de l'interrupteur TS l'exécution d'un avance- ment pas a pas lent depuis la position 7 jusqu'a la position 19, au moyen d'un potentiel de terre interrompu fourni par l'intermédiaire du conducteur 13.
En conséquence, l'impulsion X qui précède l'impulsion Y augmente de longueur pour passer d'une durée de 2à 6 secondes, après quoi elle est suivie de l'impulsion Y normale de 300 millisecondes. Le but de l'impul- sion X longue est, dans ces conditions, d'obtenir d'une manière certaine que le signal indiquant que le correspondant a
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raccroché soit reçu à l'extrémité d'entrée éloignée, par exemple lorsque la tonalité NU est transmise en retour.
La tonalité NU est transmise pendant cinq secondes et coupée pendant une se- conde, ce procédé ayant pour effet que le signal de raccrochage qui est envoyé vers l'avant est à même de pénétrer dans le jeu de relais d'entrée et de s'y enregistrer.
Quand on utilise le jeu de relais de sortie par l'inter- médiaire des lignes négatives, positives et P provenant des ni- veaux des séleoteurs, l'appel peut provenir d'un abonné du même poste central ou par l'intermédiaire d'un jeu de relais d'entrée a fréquence audible d'un poste éloigné, comme par exemple B dans le premier cas, les impulsions de sélection de l'abonné sont transformées par les interrupteurs DSA à DSD en impulsions préparatoires et de code a fréquence audible, tandis que, dans le second cas, où il faut obtenir un fonctionnement allant d'un bout à l'autre, le jeu de relais de sortie transmet simplement le signal X de saisissement au jeu de relais d'entrée éloigné à fréquence audible,
après quoi d'autres impulsions préparatoires et de code sont transmises directement par le jeu de relais de sortie au jeu de relais d'entrée éloigné à fréquence audible sans modification.
Dans le cas où le jeu de relais de sortie est mis à contribution par un abonné du marne poste central, le potentiel de la; terre est appliqué par l'intermédiaire du conducteur par- ticulier P et actionne le relais SR (fig.4) qui provoque l'avan- cement automatique de l'interrupteur TS sur le banc TS3 jusque dans la première position où il actionne les relais CO, CS et FXY. Le relais CO actionne le relais BS et fait tomber le relais SR, tandis que le relais FXY applique une impulsion de saisisse- ment X de 100 millisecondes par l'intermédiaire de la ligne au jeu de relais d'entrée éloigné.
Le relais FXY provoque également l'avancement automatique de l'interrupteur TS jusque dans la
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position 3 où le relais FXY est débranché, puis ce relais tombe après son délai de retardement, pour terminer l'impulsion X.
Ensuite, le relais FC est actionné et il se verrouille en ser- vant a faire avancer pas à pas l'interrupteur TS dans la posi- tion 4, u partir de laquelle il avance lentement, sous l'action d'un potentiel de terre interrompu appliqué sur le conducteur 13, jusque dans la position 6. Le relais FC provoque également le fonctionnement du relais A (fig.l) par l'intermédiaire de la boucle de l'abonné demandeur, et le relais A provoque à son tour la préparation, par les relais B et BR, du circuit de réception des impulsions de sélection, A partir de ce point, l'appel s'ef- fectue comme pour un appel d'opératrice tel qu'il a déjà été décrit, c'est-à-dire que le relais A fonctionne sous l'effet des impulsions de sélection qui sont accumulées par l'intermé- diaire de l'interrupteur distributeur DD des interrupteurs de code DSA à DSD.
Ensuite, sous la commande de l'interrupteur d'é- mission SC, les traductions des contacts en code sont transmises à la ligne sous la forme d'impulsions de préparation et de code et sont reçues dans l'appareil de traduction du code dans le jeu de relais d'entrée du poste éloigné. Dans ces oonditions, le relais CO occupe le jack du tableau manuel en branchant la batterie à résistance sur le circuit de la douille. Quand le correspondant demandé répond, on reçoit un signal sous la forme d'impulsions Y répétées de 140 millisecondes, comme celà a déjà été décrit, les relais MS et MT contrôlent la longueur et l'in- tervalle entre les impulsions, et si ces dernières sont correc- tes, ils permettent aux relais SA et SB de fonctionner.
Le relais SA inverse, sur les contacts sai et sa.5 (fig.l), les connexions du relais A allant au poste du correspondant demandé, en vue du contrôle, tandis que le relais SB actionne le relais AA pour provoquer un envoi d'un signal d'accusé de réception sou s la forme d'une impulsion X à transmettre vers le poste éloigné.
Ce signal dure pendant un temps qui est mesuré par le temps de rappel de l'interrupteur DD par l'intermédiaire du relais
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AA à faible résistance, plus le temps de retardement du relais AA qui est débranché lorsque linterrupteur DD arrive dans sa position de rappel. La réception, dans le poste éloigné, du signal d'accusé de réception formé par l'impulsion X provoque le débranchement du signal de réponse en retour Y, et la con- versation peut alors avoir lieu.
Dans le cas d'un appel passant par les niveaux des sé- lecteurs en venant d'un jeu de relais d'entrée VF, la terre est branchée a la fois sur les lignes positive et négative et sert a actionner le relais AC (fig.l), tandis que le potentiel normal de la terre sur le conducteur P actionne le relais SR.
Sur les contacts ac2 et ac3, le relais AC branche les lignes négative et positive venant du niveau des sélecteurs, sur la ligne principal de sortie, tandis que le relais SR fait avancer l'interrupteur TS pas à pas de la position initiale jusque sur le contact 1, où les relais CO, CS et FXY sont actionnés. Le relais CO actionne BS, il fait tomber SR et débranche la termi- naison TER de la ligne principale. Le relais FXY applique une impulsion de branchement X de 100 millisecondes par l'intermé- diaire de la ligne sur le poste éloigné, et fait avancer l'in- terrupteur TS pas à pas jusque sur le contact 3.
Dans cette po- sition, le relais FXY est débranché, et lorsqu'il tombe après son temps de retardement, l'impulsion de saisissement X est terminée, Comme le relais AC est actionné, l'interrupteur TS avance automatiquement pas à pas jusque dans la position 20 par l'intermédiaire du banc TS2, et il y reste jusqu'à la fin de l'appel, de telle sorte que, lorsqu'il abandonne la position 4 alors que le relais FXY est encore actionné, le relais FC n'est pas actionné . Les impulsions à fréquence audible entran- tes, préparatoires et de code, sont ainsi appliquées directement à travers le jeu de relais de sortie au poste éloigné.
Le relais CO occupe le jack par le branchement de la batterie sur le circuit de la douille, tandis que sur le banc TS4 l'interrupteur TS maintient la terre sur le fil P pour occuper le jeu de relais
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de sortie et empêcher son occupation par l'intermédiaire des niveaux des sélecteurs. Lorsque la communication est établie et que le correspondant demandé répond, des impulsions Y ré- pétées sont envoyées directement du poste éloigné par le jeu de relais de sortie et sont l'objet d'un accusé de réception formé par un signal X de 440 millisecondes émis a partir de l'extrémité de départ de l'appel directement par le jeu de re- lais de sortie.
On peut remarquer que le relais Y du récepteur VFR des fréquences audibles est actionné par l'impulsion Y, mais comme le relais AC est actionné a cet instant, les contacts ac5 (fig. 2) empêchent les relais MS, MT, SA et SB de réagir. Lorsque le correspondant demandeur a raccroché, la terre est retirée des lignes négative et positive, en provoquant ainsi la chute du relais AC qui permet a l'interrupteur TS d'avancer automati- quement sur les contacts 20 à 23 par l'intermédiaire du banc TS3, après quoi il revient lentrement pas a pas dans sa position initi ale.
Si l'opératrice retire par inadvertance la fiche alors que l'abonné demandé est encore branché et parle peut être encore a cet instant, l'interrupteur TS retourne de la position 6 a la position initiale pour envoyer le signal de libération X de deux secondes suivi du signal Y de 300 millisecondes et faire tomber l'équipement dans le jeu de relais de sortie. Si, toutefois, le correspondant demandé continue de parler a cet instant, tout suppresseur d'écho de la communication sera main- tenu en service malgré le signal de libération qui, par consé- quent, peut ne pas parvenir jusqu'a l'extrémité éloignée de la communication.
Il est par conséquent nécessaire, lorsque le cor- respondant demandé raccroche finalement, de disposer l'interrup- teur TS de façon qu'il effectue un tour de rotation de plus, pour que le signal de libération puisse être transmis a l'extré- mité éloignée de la communication. Par conséquent, lorsque le correspondant demandé raccroche son écouteur, des impulsions Y sont transmises en retour par l'intermédiaire de la communica-
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tion, ces impulsions comprenant comme d'ordinaire une fréquence Y d'une durée de 140 millisecondes, suivie d'un intervalle de 360 millisecondes.
La première impulsion Y actionne les relais MS et MT, et durant la première période d'interruption de 360 millisecondes, le relais MS tombe, de sorte qu'au commencement de l'impulsion Y suivante de 140 millisecondes, le relais SA est actionné et provoque, sur les contacts sa2 (fig.4), l'avance- ment pas a pas de l'interrupteur TS de sa position de repos jus- qu'au contact 1.
Le relais SB est actionné et se verrouille lors- que l'impulsion Y est terminée, et a partir de ce moment l'in- terrupteur TS fait une révolution complète durant laquelle le signal de libération, comprenant une impulsion X de deux secon- des suivie par une impulsion Y de 300 millisecondes, est transmis a la ligne principale pour faire tomber l'équipement éloigné, Il y a lieu de rappeler que, pendant la rotation de l'interrup- teur TS, l'impulsion de saisissement X est de nouveau transmise lorsque l'interrupteur passe sur les premiers contacts du banc, mais dans ces conditions ce signal ne produit aucune fonction d'interrupteur dans le poste éloigné.
Si on envisage maintenant les modifications de circuit produites dans le jeu de relais d'entrée (fig. 5 et 6) lorsqu'on reçoit l'impulsion de saisissement X d'une durée de 100 milli- secondes par l'intermédiaire de la ligne principale et en pro- venance du jeu de relais de sortie, le relais lX qui n'est pas représenté, mai s qu'on suppose disposé dans le récepteur à lampe 1VFR, entre en action et provoque à son tour le rétablissement du relais XR.
ce relais XR actionne, sur les contacts xr3, le relais E qui se bloque sur les contacts K1, tandis que sur les contacts k2 il actionne le relais PY (fig.6), et que, sur les contacts k4, il applique le potentiel de la terre par l'inter- médiaire du@conduteur P sur le sélecteur d'entrée, pour occuper cet interrupteur, .. la fin de l'impulsion de saisissement X, le relais 1X du récepteur à lampe tombe, et il fait tomber a son tour le relais XR qui, sur les contacts xr5. actionne le @
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relais NN.
Sur les contacts nn6, le relais NN met d'autre part a la terre le conduoteur r qui s'étend jusqu'au sélecteur d'en- trée, tandis que, sur les contacts nn1. il actionne le relais KK par l'intermédiaire de la ligne négative en série avec l'un des enroulements du relaie A du sélecteur d'entrée, et que sur les contacts nn3 il actionne le relais GX (fig.5). sur les con- tacts gx4(fig.6), le relais GX branche la batterie au moyen de la résistance élevée YF sur le point central de la bobine de ré- pétition qui trouve un circuit a la terre au point central du transformateur qui branche le récepteur à lampe 1VFR sur la li- gne.
Ainsi, on provoque le passage d'un courant de faible inten- sité par différents contacts de relais assurant le branchement avec le circuit de la ligne, ces contacts étant ainsi soumis à un fonctionnement analogue à un test pour éviter les perturba- tions dues à une mauvaise conduction. Il ne se produit, dans cette phase du fonctionnement, aucun autre fonctionnement ni aucune autre manoeuvre, et le sélecteur d'entrée est maintenant prêt à recevotr le train d'impulsions.
Lorsque le jeu de relais de sortie transmet l'impulsion préparatoire d'une durée de 160 millisecondes à la fréquence WXYZ comme cela a déjà été décrit, les relais 1W, 1X, lY et 1Z fonctionnent dans le récepteur a fréquence audible, et ils provoquent à leur tour la manoeuvre de leurs relais de rétablis- sement WR, XR, YR et ZR. Par l'intermédiaire des contacts xr4, yr4. zr3, et wr3 branchés en série, le relais C A est alors actionné, a la suite de quoi la terminaison de ligne double, comprenant les résistances YB, YC, YJ, YD et YE et le condensa- teur QA qui normalement impose une perte de l'ordre de 3 décibels, est transformée en une terminaison de ligne combinée et en un @ dispositif bouchon qui empêche le passage des signaux, de telle sorte que la ligne est bloquée en ce point.
Le but de ce dis- positif sera décrit plus loin à propos des appels en tandem.
L'impulsion préparatoire, déjà décrite, a une durée d'environ 160 millisecondes, et.elle est suivie immédiatement
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de l'impulsion de code qui comprend les fréquences W, X, Y et Z solvant des combinaisons appropriées ayant une dorée de 100 millisecondes. Dans l'exemple considéré, on a supposé que le contact 5 qui comprend les fréquences w et Z, a été transmis de telle sorte que les relais 1X et 1Y sont tombés et font tom- ber à leur tour leurs relais de rétablissement XR et YR. Ainsi, le court-circuit est supprimé sur le relais CB qui fonctionne immédiatement sous l'action des contacts nn2 mis a la terre et en série avec le relais CA, tandis que sur les contacts cb4 et cbl, il bloque les relais WR et ZR correspondant a la tra- duction en code qui a été transmise.
Le relais CB fait également tomber, sur les contacts cb5. le relais GX et actionne les re- lais PC et P, ce dernier se bloquant par l'intermédiaire de ses propres contacts. Sur les contacts pcl, le relais PC actionne le relais CC qui, sur les contacts ccl, prépare un circuit pour le relais IG qui fonctionne lorsque les ressorts 66%M d'impulison, constamment commandés, s'ouvrent ensuite.
Sur les contacts ig2, le relais IG fait tomber le relais KK, et sur les contacts igl il branche les ressorts d'impulsion 66%M sur l'électro-aimant de commande SSN de l'interrupteur d'émission; Sur les contacts ig2, le relais IG relie la boucle de maintien qui passe par le sélecteur aux ressorts d'impulsion 33%M qui sont fermés à cet instant, étant donné qu'ils ne sont pas en phase avec le ressort d'impulsion à électro-aimant 66%M qui vient de s'ouvrir pour provoquer le fonctionnement du relais IG.
En conséquence, l'in- terrupteur d'émission SS avance alors pas a pas ses balais jus- qu'a ce qu'ils rencontrent la terre de marquage branchée sur le sixième contact du banc SS2 par l'intermédiaire de contacts des relais de code WR et ZR, tandis qu'au même instant les res- sorts d'impulsion 33%M transmettent cinq impulsions au sélecteur d'entrée, comme cela a été déja écrit précédemment. Le relais SZ fonctionne lorsque le balai SS2 parvient dans sa sixième position et se verrouille par l'intermédiaire des contacts
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szl avec le banc de rappel SS1. Le relais SZ court-circuite éga- lement sur les contacts sz2 les ressorts 33%M pour terminer les impulsions allant vers le sélecteur, et sur les contacts sz3 il fait tomber les relais CA et CB qui ont été maintenus en série.
Les relais WR à ZR ont une série de contacts en py- ramide (qui ne sont pas représentés) et qui sont branchés sur le banc SS2 de l'Interrupteur émetteur SS, et comme, à ce moment, les relais de code wR et zr sont actionnés, le potentiel de la terre est appliqué sur le sixième contact du banc ss2 afin de terminer l'émission après que cinq impulsions ont été transmises au sélecteur d'entrée, ainsi que cela va ressortir de la suite de la description. Sur les contacts cb6, le relais CB fait tom- ber le relais IG qui, sur les contacts ig4, provoque le rappel de l'interrupteur d'émission SS dans sa position de repos, tandis que le circuit de maintien du sélecteur est de nouveau transféré au relais KK qui fonctionne à nouveau.
Le relais CB actionne a nouveau également le relais GX et fait tomber les relais WR et Zr aussi bien que- le relais PC après son temps de ralentissement, ce qui est suivi de la chute du relais CC également après son temps de ralentissement, Les relais K, PY, NN, KK, GX et P restent maintenus.
Après une pause suffisamment longue pour permettre au sélecteur d'entrée de revenir à sa position initiale par l'in- termédiaire du niveau sélectionné, pause dont la durée se déter- a mine plans le jeu de relais de sortie comme cela/déjà été décrit, l'impulsion suivante de préparation et de code est transmise, et le fonctionnement se renouvelle jusqu'à ce que tous les trains d'impulsions aient été transmis.
On se rend compte de ce que l'impulsion préparatoire a la fréquence WXYZ a pour effet que tous les suppresseurs d'écho qui se trouvent dans la communica- tion sont branchés dans le sens correct, et que cette impulsion constitue un test . de vérification de ce que tous les relais qui entrent en action dans le récepteur d'entrée a fréquence audible fonctionnent d'une manière satisfaisante, s'il n'en est pas ainsi, il est impossible d'établir une communication @
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complète, et il n'y a pas de risque d'établissement d'une commu- nication avec un abonné qui n'est pas le bon.
Ainsi, la communication est entièrement établie et la sonnerie d'appel retentit chez le correspondant demandé. Lors- que le correspondant demandé répond, la tension de la batterie est inversée par l'intermédiaire de la ligne avant, de telle sorte que le relais KK tombe et que le relais EE fonctionne, sur les contacts ee2, le relais EE manoeuvre le relais IR qui, sur les contacts ir2 à ir4, modifie le branchement avec le dis- positif bouchon pour le mettre hors service, tandis que sur les contacts irl, il fait tomber le relais K. Ce relais K ouvre le circuit du relais PY et, pendant la période de retardement de ce dernier, le relais MA est actionné, ce relais se verrouillant par l'intermédiaire des contacts mal et gxl.
Sur les contacts ma3 et!!4 (fig.5) le relais MA assure le branchement de l'en- roulement secondaire du transformateur VSF sur la ligne arrière, tandis que, sur les contacts ma2, il branche le relais FY (fig,6) sur le conducteur 14 qui atteint le potentiel de terre intermit- tent, dtune durée de 140 millisecondes séparée par des coupures de 360 millisecondes, par conséquent, le relais FY fonctionne par impulsions en fonction des interruptions du potentiel de la terre, et transmet vers l'arrière, par l'intermédiaire de la ligne, des impulsions Y répétées, d'une durée de 140 millisecon- des, séparées par des intervalles de 360 millisecondes.
Lorsque ce signal a été accepté dans le jeu de relais de sortie, ce dernier renvoie une impulsion X de 440 millisecon- des servant de signal d'accusé de réception qui actionne le re- lais 1X dans le récepteur à lampe, et ensuite le relais de ré- tabli ssement XR. Sur les contacts xr3, le relais XR ouvre le circuit du relais GX et actionne le relais GY. Le relais GX tombe après son retard à la chute, et sur les contacts gxl il fait tomber le relais MA qui établit la continuité de la ligne
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pour la conversation et débranche le signal Y répété. En fonc- tionnant, le relais GY coupe la connexion des impulsions de terre avec le relais FY.
Comme le signal Y répété est mesuré dans le jeu de relais de sortie aussi bien en ce qui concerne sa-longueur que son intervalle de coupure, on se rend compte de ce que l'on obtient ainsi le degré désiré d'immunité contre les faux signaux Y qui peuvent être produits par la parole pu par le bruit de la ligne. D'une façon semblable, le signal X d'accusé de réception fait l'objet d'une mesure par rapport au temps de chute du relais GX (300-400 millisecondes) afin de fournir le degré nécessaire d'immunité contre les fréquences X simulées dans la ligne. A la fin du signal d'accusé de réception, le relais XR tombe, le re- lais GX se ferme et le relais GY tombe.
Lorsque le correspondant demandé raccroche, la tension de la batterie est de nouveau inversée par l'intermédiaire du circuit de la ligne avant, de sorte que le relais KK fonctionne à nouveau et que le relais EE tombe. Sur les contacts ee2, le relais EE fait tomber le relais IR pour réintroduire la terminai- son de ligne, et il actionne également le relais MA. Ce relais MA branche la terre interrompue sur le relais FY qui exécute des pul- sations pour renvoyer en retour vers le jeu de relais de sortie le signal de libération comprenant des impulsions Y de 140 milli- secondes séparées par des intervalles de 360 millisecondes.
Ainsi que celà a déjà été exposé, dans le jeu' de relais de sortie, ce signal a pour effet de faire tomber le relais SA qui débranche la batterie de la douille dujack de sortie et d'allumer la lampe de contrôle d'appel dans la position de l'opératrice. Les relais NN, KK, GX, P et MA restent maintenus, tandis que le relais FY exécute de lentes impulsions.
Lorsque l'opératrice raccroche, le jeu de relais de sortie envoie un signal de libération comprenant une impulsion X de deux secondes, suivie d'une impulsion Y de 300 millisecondes.
L'impulsion X actionne les relais IX, XR et GY dans le jeu de
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relais d'entrée, et ce dernier ouvre le circuit du relais FY pour terminer la transmission du signal de libération du corres- pondant demandé. Le relais XR ouvre également le circuit du re- lais GX pendant un temps suffisant pour lui permettre de tomber, à la suite de quoi il fait tomber le relais MA et actionne le relais CC par l'intermédiaire des contacts gx3. Lorsque l'impul- sion X est terminée, les relais IX, XR et GY tombent, et le re- lais CC commence à tomber lentement. L'impulsion Y de 300 milli- secondes suit a ce moment et sert a manoeuvrer les relais lY, YR et OR.
Le relais OR assure le verrouillage avec les contacts p2 mis a la terre et transfert le circuit de maintien pour le re- lais NN a l'impulsion Y et branche également la terre sur le conducteur P qui s'étend vers l'avant jusqu' aux interrupteurs automatiques. Quand l'impulsion Y est terminée, le relais NN tombe et fait tomber les relais P et KK qui ouvrent le circuit de maintien du relais CR. La boucle de maintien avant s'ouvre, et la terre appliquée sur le conducteur P est supprimée lors de la chute des relais NN et OR, ce qui amorce la chute des inter- rupteurs automatiques actionnés, et le jeu de relais d'entrée est maintenant libre pour une nouvelle utilisation.
En ce qui concerne les tonalités qu'on peut rencontrer pendant l'établissement de l'appel, comme la tonalité de sonne- rie, d'occupation et la tonalité NU, ces dernières sont renvoyées en arrière par la ligne principale de la manière normale, sauf que la terminaison de ligne qui est en circuit dans ces condi- tions impose une perte ou chute de, 3 décibels, mais cela ne ré- duit pas gravement le niveau de la tonalité. La tonalité NU est interrompue a la source pendant une seconde toutes les six se- condes, pour permettre d'obtenir au moyen du signal de chute la commande de tous les suppresseurs d'écho qui peuvent être en circuit et de parvenir ainsi a destination.
Ainsi que cela a été exposé ci-dessus, si le signal de chute est envoyé avant que le correspondant demandé ait répondu, il comprend une impulsion a la fréquence X d'une durée de six secondes, suivie d'une
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impulsion a la fréquence Y d'une durée de 300 millisecondes. Ce long signal assure une certaine intervention pendant la seconde de silence de la tonalité NU.
Si on envisage maintenant le fonctionnement du jeu de relais d'entrée dans ces conditions, comme le correspondant de- mandé n'a pas répondu, le relais K est encore actionné, par con- séquent le signal X actionne le relais PC qui manoeuvre le relais CC, et a partir de ce point, la façon dont la chute s'accomplit est identique a ce qui a été décrit ci-dessus pour la libération normale par l'opératrice.
Dans le cas où le sélecteur d'entrée assure le branche- ment avec une ligne court-circuitée, des dispositions ont été prévues pour éviter que ce court-circuit masque le récepteur a fréquence audible et éviter ainsi au jeu de relais d'entrée d'accepter le signal de chute X de 6 secondes suivi de l'impul- sion Y de 300 millisecondes.
Dans le cas d'un court-circuit du sélecteur, ni le relais KK ni le relais EE n'est actionné, de sorte que lors de la chute des relais CB, PC et CC le relais SC a son tour fonctionne par l'intermédiaire des contacts nn5, pcl, cc3, kk1, ee1 et p4, en assurant le verrouillage sur les contacts scl.Sur les contacts sc2 et sc3 (fig.6), le relais SC débranche la ligne avant aboutissant au court-circuit, et dans ces conditions la terminaison de ligne se maintient, étant donné que le relais IR n'est pas actionné et que les signaux de libé- ration peuvent être reçus d'une façon satisfaisante de la part du jeu de relais de sortie.
Dans le cas des appels en tandem par deux lignes VF en série, par exemple en provenance du poste B et a destination du poste D (fig. 7 et 8), il se produit les manoeuvres suivan- tes.Les contacts sélectionnés ont pour effet de brancher le sé- lecteur sur un jeu de reiais de sortie appartenant a un autre itinéraire VF, de sorte que la tension de la batterie est renvoyée du relais AC dans ce jeu de relais de sortie par
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l'intermédiaire des lignes négative et positive pour actionner les deux relais EE et KK. Le relais EE actionne le relais IR comme cela a déjà été décrit en combinaison avec l'état qui cor- respond à l'envoi de la réponse de l'abonné demandé, et le relais IR fait tomber le relais K.
Comme, a cet instant, le relais KK est également actionné, le relais PY est toutefois Tnaintenu ac- tionné, et aucun circuit n'est complété pour actionner le relais MA et anorcer l'émission vers l'arrière, par l'intermédiaire de la ligne, du signal de réponse Y répété. Avec le relais IR ac- tionné, le dispositif bouchon et la terminaison de ligne sont débranchés sur les contacts ir2 a ir4, tandis que tout circuit pour le relais CB est débranché sur les contacts ir5, de sorte que les signaux VF suivants passent directement par le jeu de re- lais d'entrée sans aucune transformation ou répétition.
Dans ces conditions, avant qu'on puisse faire tomber le jeu de relais d'entrée, il faut qu'il reçoive une longue impulsion X pour faire tomber le relais GX, suivie, a un intervalle approprié, d'une im- pulsion Y courte pour actionner le relais CR. Les parties X des impulsions suivantes de préparation et de code, quoique re- cueillies par le récepteur VF dans le jeu de relais d'entrée, ne sont pas suffisamment longues pour provoquer la chute du relais GX.
De plus, le signal d'accusé de réception, formé par une impulsion X de 440 millisecondes, qui est envoyé par l'ex- trémité par où commence la manoeuvre en réponse au signal de réponse du correspondant demandé, provoque la chute du relais GX mais comme cette impulsion n'est pas suivie d'un signal Y, la chute temporaire du relais GX ne provoque aucune modification sensible dans l'état du jeu de relais d'entrée. Lorsque le signal de chute, comprenant une longue impulsion X suivie d'une courte impulsion Y, a été reçu, le jeu de relais d'entrée tombe comme cela a été déjà décrit.
Dans le cas d'appels en tandem par l'intermédiaire des lignes VF et D.C. en série, par exemple en provenance du poste B et à destination du poste E, lorsque la sortie D.C. a été
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branchée ou saisie dans le second poste (0), on a accès au c8té de sortie du répéteur normal automatique-automatique AA RS (fig.7) qui est ainsi débranché du circuit, afin d'éviter deux répéti- tions des impulsions dans le même poste.Par conséquent, le jeu de relais d'entrée applique la terre vers l'avant par l'in- termédiaire du conducteur r pour maintenir le train sélecteur dans le second poste (C), et il accepte également des signaux de code et transmet vers l'avant des impulsions de bouclage pour régler le train d'interrupteurs automatiques dans le troisième poste (E).
Lorsque le correspondant demandé, branché sur le troisième poste, répond, la batterie est inversée par l'inter- médiaire de la ligne,pour actionner le relais EE dans le jeu de relais d'entrée du second poste (0), lequel, ensuite, envoie des impulsions Y répétées en retour vers le premier poste (B), comme cela a déjà été décrit. La suite du fonctionnement et de la chute du jeu de relais d'entrée a déjà été décrite ci-dessus.
Dans le cas d'appels en tandem par l'intermédiaire de VF, DG et VF en série par exemple en provenance du poste B et à destination du poste G, lorsque la connexion est établie avec le jeu de relais de sortie du troisième poste (E), la tension de la batterie est appliquée par l'intermédiaire des deux lignes et du tronçon de ligne pour actionner les relais KK et EE dans le jeu de relais d'entrée du second poste (C) lequel, ensui- te, débranche son appareillage répéteur et établit la continuité d'une paire de tronçons de ligne comme cela a été déjà décrit.
En conséquence, des signaux VF provenant du jeu de relais de sortie du premier poste (B) passent alors directement sans répétition sur le jeu de relais d'entrée du quatrième poste (G), qui les transforme en impulsions à courant continu pour le réglage du train d'interrupteurs de ce poste en vue de l'établissement de la communication avec l'abonné désiré.
Par conséquent, la connexion devient une connexion de VF à VF, étant donné qu'il n'y a pas de répéteur automatique-automatique en circuit dans le second poste
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(c) et que les interrupteurs de ce poste sont maintenus en direc- tion de l'avant par le jeu de relais d'entrée de ce poste,
Dans le cas d'appels en tandem passant par les tronçons de ligne VF, DC, DC et VF en série, par exemple du poste B au poste H, il s'établit on ensemble de conditions différent, étant donné que dans le troisième poste (E) on met en usage un répéteur automatique-automatique qui empêche la tension de la batterie dans les deux lignes provenant du jeu de relais de sortie du qua- trième poste (F) de trouver un circuit de retour vers le jeu de relais d'entrée du second poste (C)
pour provoquer dans ce der- nier l'établissement de la continuité d'une paire de lignes, comme celà était le cas lors de la connexion VF-DC-VF. En l'absen- ce d'aucun moyen permettant d'éviter cette conséquence, il y a donc risque de ce que les signaux de code à fréquence audible provenant du poste initial soient reçus à la fois dans le jeu de relais d'entrée du second poste (C) et dans le jeu de relais d'entrée du cinquième poste (H), ce qui aurait pour résultat de produire deux trains d'impulsion délivrés pour chaque contact.
Ceci explique pourquoi il est nécessaire de prévoir dans le jeu de relais d'entrée le dispositif bouchon.
Si on considère maintenant les manoeuvres du circuit, on se rappellera que lorsque l'impulsion préparatoire VF a été reçue dans le jeu de relais d'entrée dans le second poste (C), le relais,CA fonctionne presque immédiatement et fournit un cir- cuit bouchon qui court-circuite effectivement la ligne par l'in- termédiaire d'un pont à résistance pour éviter le passage des signaux à fréquence audible au-delà du jeu de relais d'entrée.
Toutefois, pendant le temps de fonctionnement du relais CA dans le jeu de relais d'entrée du second poste (C), le relais CA de ce jeu de relais d'entrée du cinquième poste (H) peut fonctionner mais tombera à nouveau quand le relais CA du premier jeu de re- lais d'entrée aura fonctionné et aura inséré dans la ligne le dispositif bouchon. On se rappellera alors que les relais CA et CB se verrouillent en série pendant la réception de l'impulsion
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de code, et pendant la transmission des impulsions de bouclage, de sorte que ni les signaux de préparation ni les signaux de code VF ne sont transmis au jeu de relaisd'entrée du cinquième poste.
On se rend compte de ce qu'on peut également obtenir l'effet de blocage désiré en coupant la connexion qui joint le côté d'entrée et le côté de sortie du jeu de relais d'entrée.
Le dispositif a l'aide duquel on introduit l'affaiblissement considérable est préférable toutefois, particulièrement en com- binaison avec la terminaison de ligne, étant donné qu'il com- porte moins de contacts de relais et qu'il a également l'avan- tage que des incidents de fonctionnement dus à des contacts encrassés ne mettent pas le circuit hors d'action, mais introduisent tout au plus une perte de l'ordre de trois décibels.
Dans le cas d'appels qui ne font pas l'objet d'un comp- tage et qui sont ordinairement du type de la demande de rensei- gnement, comme par exemple les conversations de service, d'in- terception, de renseignement ou d'information avec des opératri- ces B dans les postes manuels, on voit qu'avec les dispositifs décrits pour les circuits, la conversation peut se produire immédiatement sans envoi d'un signal de réponse et on évite par conséquent le comptage automatique des appels qui ne doi- vent pas faire l'objet d'un comptage.
On voit que, dans ces conditions, il subsiste dans la communication un élément intro- duisant une perte de trois décibels, du fait de l'absence de toute inversion de la batterie qui actionnerait les relais EE et IR, mais celà ne gène pas sérieusement la conversation, et, de plus, si la communication contient plus d'un jeu de relais d'entrée, le bouchon est retiré dans tous les jeux de relais d'entrée excepté celui du poste terminal où aucune batterie n'est inversée par l'intermédiaire des lignes négative et positive pour retirer le bouchon, par conséquent, dans ce type d'appel, la perte supplémentaire globale ne dépasse jamais trois décibels.
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Si on se reporte maintenant à la fig.9, cette dernière représente les modifications nécessaires au jeu de relais d'en- trée pour l'adapter au fonctionnement correct si on rencontre des signaux intermifttents d'oceupation en plus de la tonalité normale d'occupation. Dans ce but, on prévoit un relais supplé- mentaire TH, et on modifie d'une manière appropriée les connexions avec la terminaison de ligne et le dispositif bouchon.
Lors d'appels envoyés à travers tout le dispositif et lorsque le jeu de relais d'entrée doit établir la continuité de la communica- tion et mettre hors service ses appareils répéteurs, les relais KK et EE fonctionnent comme précédemment sous l'action de la batterie sur le s deux lignes par l'intermédiaire du relais AC dans le jeu de relais de sortie, et comme cette tension de la batterie est maintenant positive au lieu de négative, le relais TH est actionné par l'intermédiaire du redresseur métallique MRA et il se verrouille. Le relais IR est également actionné par le relais EE, et avec les quatre relais actionnés la terminaison de ligne et le dispositif bouchon sont mis hors service et on obtient l'établissement de la continuité de la communication.
Dans d'autres circonstances où le jeu de relais d'entrée est celui du dispositif terminal de la communication, le relais KK fonctionne pendant l'établissement :de l'appel. Si on rencon- tre une ligne occupée, la batterie qui fournit le signal inter- mittent d'occupation dans la ligne positive actionne également le relais EE. Comme, toutefois, le relais TH n'est pas actionné dans ces conditions, étant donné que la tension de la batterie est maintenant une tension négative, le relais IR en fonctionnant ne met pas hors service la terminaison de ligne et le dispositif bouchon, de sorte qu'on maintient des conditions équilibrées pour l'amplificateur de ligne qu'on empêche de siffler pendant l'occu- pation indiquée par un signal intermittent.