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,Perfectionnements aux dispositifs téléphoniques ou dispositifs analogues de transmission.
La présente invention est relative à des dispositifs téléphoniques ou des dispositifs analogues de transmission, et plus particulièrement au réglage et à la commande de l'appa- reillage constitué par des interrupteurs téléphoniques automa- tiques par l'intermédiaire d'itinéraires de grande longueur empruntant des lignes et comprenant des systèmes mixtes à fréquence audible et des dispositifs de Sélection et de con- trôle à courant cohtinu. D'un autre point' de vue, la présente invention peut être considérée comme un perfectionnement de celle qui a été décrite dans la demande de brevet déposée par la demanderesse le 17 août 1946 pour "Dispositif téléphonique ou dispositif de transmission analogue" (Cas A.1684/66)
et on peut l'utiliser avec avantage dans les cas où une limite particulièrement basse est fixée à la puissance pouvant être transmise par la ligne pour les signaux de sélection et de contrôle.
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Dans le dispositif décrit dans la demande de brevet précitée, les impulsions à courant continu correspondant à des numéros qu'on recevait à l'extiemité d'omission de la ligne, étaient transformées en des signaux de code à fréquence audible qu'on transmettait par l'intermédiaire de la ligne et qu'on retransformait à l'extrémité terminale en des impulsions di- rectes correspondant à des numéros.
On utilisait des combinai.,.,) sons de quatre fréquences différentes, désignées par W, X, Y et Z, pour caractériser les signaux de code, et le dispositif était agencé de façon @ faire précéder chacun de ces signaux, correspondant à un numéro traduit en code à une fréquence au- diole, par un signal préalable qui était le même pour tous les codes de traduction des numéros et qui comprenait une impulsion composée des quatre fréquences, W, X, Y, Z appliquées simulta- nément. Le signal préalable était en fait un signal prépara- toire qui mettait les récepteurs à fréquence audible à l'extré- mité éloignée de la ligne en etat de recevoir les signaux à fréquence audible,
et qui provoquait également le branchement de tout suppresseur d'écho se trouvant sur l'iténéraire dans le sens correct de transmission.
Ce procédé (le transmission était basé sur une limite maximum de puissance dans la ligne de l'ordre de deux milli- watts, et comme, lorsqu'on utilisait un signal mixte, la puis- sance était divisée par parties égales entre les fréquences. utilisées dans le signal mixte, dans le cas d'un signal pré- paratoire comprenant les quatre fréquences W, X, Y, Z, le ni- veau de puissance de chaque fréquence individuelle était de 0,5 milliwatt. Lorsque ces signaux de code ont une durée de deux secondes ou davantage, il y a risque, sur certains itine- raires empruntant des lignes, de surcharger les filtres et autres appareils analogues si on fait usage d'un niveau de puissance maximum de 2 milliwatts, et il peut être nécessaire de réduire le niveau de puissance maximum dans la ligne à une
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valeur de l'ordre de 0,66 milliwatt.
Cette limitation tend à accroître les difficultés de réalisation d'un récepteur à fré- nuence audible devant entrer en action sous l'effet d'-un si- gnal de code comprenant par exemple quatre fréquence, à cause dE la division de la puissance disponible qui est ainsi réduite à une valeur relativement faible dans chacun des quatre circuits de réception. Le but principal de la présente invention est d'éviter cette difficulté par un agencement approprié des signaux de code.
Conformément à l'une des caractéristiques de la présente invention, le dispositif est agencé de façon à conser- ver les avantages du signal préparatoire et du procédé de codi- fication des transmissions, décrit dans le brevet précité, mais on utilise un code perfectionné avec lequel on n'applique à chaque instant que deux fréquences pour n'importe quelle tra- duction particulière en code. On obtient ces résultats en di- visant les traductions en code des numéros en deux groupes représentant les contacts 1 à 5 et 6 à 0, et en utilisant un signal préparatoire différent pour chaque groupe pour distin- guer les contacts pour lesquels les signaux de code peuvent être identiques..
Un code caractéristique établi sur cette base est reproduit ci-dessous, et on supposera que c'est ce code qu'on utilise dans les exemples qui vont suivre.
EMI3.1
<tb>
Contact <SEP> Signal <SEP> préparatoire <SEP> Code
<tb>
EMI3.2
il , . z
EMI3.3
<tb> 2 <SEP> : <SEP> WY <SEP> :
<tb>
<tb> 3 <SEP> WY <SEP> WX
<tb>
<tb> 4 <SEP> WY <SEP> WX
<tb>
<tb> 5 <SEP> WY <SEP> XY
<tb>
EMI3.4
17 WZ X
EMI3.5
<tb> 7 <SEP> . <SEP> WZ <SEP> :
<tb>
<tb> 8 <SEP> : <SEP> WZ <SEP> : <SEP> Z
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 9 <SEP> : <SEP> WZ <SEP> : <SEP> WX
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0 <SEP> : <SEP> WZ <SEP> :
<SEP> XZ
<tb>
Tout comme dans le dispositifconnu, l'impulsion préparatoire traduite en code peut avoir une durée de 160 mil- lisecondes, suivie d'une impulsion de traduction en code du
EMI3.6
contact ayant une durée de 100 millisecondes. lli
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Le code de surveillance à fréquence audible envisagé reste le même que dans le dispositif connu, ce code étant repro- duit ci-dessous à titre de rappel.
EMI4.1
<tb>
Manoeuvre <SEP> signal
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Impulsion <SEP> de <SEP> saisissement <SEP> ou <SEP> d'occupation
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 100 <SEP> millisecondes
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Signal <SEP> de <SEP> réponse <SEP> de <SEP> l'abonné(140 <SEP> millisecondes <SEP> Y
<tb>
<tb>
<tb> (360 <SEP> " <SEP> " <SEP> d'intervalle
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> (répété <SEP> jusqu'à <SEP> réception <SEP> de <SEP> l'ac-
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> cusé <SEP> de <SEP> réceptiou)
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Signal <SEP> d'accusé <SEP> de <SEP> réception <SEP> 440 <SEP> millisecondes <SEP> X
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Signal <SEP> indiquant <SEP> la <SEP> libération <SEP> de <SEP> l'abonné <SEP> de-
<tb>
<tb>
<tb> mandé <SEP> (140 <SEP> millisecondes <SEP> Y
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> (360 <SEP> il <SEP> " <SEP> d'intervalle
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> (répété)
<tb>
Signal de libération de l'opératrice( secondes X (300millisecondes Y Libération de l'opératrice faute de réponse 6 secondesX
300millisecondes Y
L'un des avantages du dispositif connu consistait en ce que l'utilisation du signal préparatoire WXYZ faisait fonction- ner tous les circuits accordés, de telle sorte que, pourvu qu'on reçoive le signal préparatoire d'une manière satisfaisante,
le signal de code suivant traduisant un contact et comprenant un nombre moindre de fréquences était également reçu d'une manière satisfaisante, ce qui réduisait considérablement le risque de sélection de numéros erronnés.
Pour conserver cet avantage dans le dispositif de transmission perfectionné où le signal préparatoire ne fait plus fonctionner simultanément tous les circuits accordés, le disposi- tif de transmission est agencé, selon une autre caractéristique de la présente invention, de façon que, lorsqu'on utilise le signal préparatoire WY pour caracteriser le groupe 1 à 5 des nu- méros de code, les signaux effectifs de code de ce groupe sont composés d'une combinaison des fréquences W et Y, plus la fré- quence X qui a déjà été essayée au point de vue du fontionnement
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correct du récepteur par sa réception sous la forme d'une im- pulsion X d'occupation ou de saisissement lors de la mise en service de l'équipement.
D'une façon semblable, quand on utilise le signal préparatoire WZ pour caractériser des contacts du groupe 6 à 0, les signaux effectifs de codede ces contacts se composent des fréquences W et Z, plus la fréquence X qui a déja été essayée au point de vue de la réception correcte lors de l'occupation ou du saisissement de l'équipement.
La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs fera bien compr prendre comment l'invention peut être mise en pratique.
Les figures 1 à 4, lorsqu'on les dispose de la manière indiquée dans la figure 4a, représentent les circuits d'un je de relais de sortie.
Les figures 5 et 6, lorsqu'on les dispose côte à côte avec la figure 5 à gauche, représentent par contre les circuits d'un jeu de relais d'entrée, ces dispositifs pouvant être utilisés pour établir les communications aux extrémités opposées d'une ligne de jonction à fréquence audible reliant des postes centraux entre eux, le fonctionnement se faisant sur la base de la commande au moyen d'un manchon de fiche,
Ces circuits sont à bien des égards identiques à ceux qui ont été décrits dans le Brevet précité, aussi la description qui va suivre ne portera- elle en détail que sur les modifications qui ont été apportées à ces circuits pour les adapter au fontionnement avec les dispositifs de transmis- sion en code modifiés qui constituent la caractéristique prin- cipale de la présente invention.
En ce qui concerne le jeu de relais de sortie re- présenté dans la figure 1, quand l'opératrice enfonce la fiche dans le jack représenté, les relais M et MM (figure 1 et 4) fonctionnent, à la suite de quoi leur lampe de contrôle se
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met à scintiller par suite du branchement du potentiel de terre intermittent par l'intermédiaire du conducteur 9. En fonctionnant, le relais ?vU provoque la manoeuvre du relais SR (figure 4) qui fait avancer l'interrupteur TS dans la position 1 dans laquelle les relais CO et FXY sont actionnés.
En fonctionnant, le relais FXY provoque la manoeuvre du relais CS et fait avancer l'interrupteur TS dans la position 3, à la suite de quoi les relais FXY et CS tombent. Au cours de cette période, une impulsion à la fréquence audible X de 100 millisecondes est transmise en avant par l'intermédiaire de la ligne de jonction vers le jeu de relais d'entrée du central éloigné,' pour provoquer l'occupation ou le saisissement d'un premier sélecteur associé.
L'opératrice manoeuvre alors la clé de sélection, ce qui a pour effet de manoeuvrer le relais RR de la figure 1 et d'éteindre la lampe de contrôle. En fonctionnant, le relais RR provoque la manoeuvre du relais A qui, à son tour, provoque la manoeuvre du relais B (figure 3) et du relais BR (figure 4) ce dernier relais faisant tomber le relais RR.
Quand l'opératrice sélectionne le numéro de l'abon- né désiré, les impulsions sont reçues par le relais A qui les répète par l'intermédiaire du relais U de la figure 3 sur l'électro-aimant d'avancement DSAM de l'interrupteur DSA d'ac- cumulation du numéro du premier contact, cet interrupteur fai- sant avancer ses balais dans une position caractéristique. Les relais B et C sont maintenus actionnés pendant l'émission des impulsions, ce dernier relais actionnant le relais CS de la figure 4, pour préparer le circuit de transmission à fréquence audible. Le relais C excite également l'électro-aimant d'avan- cement DDM de l'interrupteur DD distributeur des contacts, mais les balais de cet interrupteur ne se déplacent pas avant la désexcitation de l'électro-aimant.
A la fin de la première série d'impulsions, le relais A se maintient et le relais C tombe après son délai de retardement, en actionnant ainsi les relais CNA et CNR
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(figure 3) en série par intermédiaire du balai DSAI. Si le contact sélectionné porte le numéro 5 ou un numéro plus faible le relais ON! entre en action par l'intermédaire de faible, lement gauche, qui son enroulement de gauche, ce qui a pour effet qu'un intervalle séparant les numéros et de faible durée est intercalé entre les traductions en code successives qui sont retransmises ainsi que calà va ressortir de la description suivante.
La relais CNA fait entrer en action le relais NS qui, sur les contacts nsl, fait avancer l'interrupteur de contrôle de l'émission SC de sa position de repos jusque sur le contact'1 sur lequel le relais ST est actionné. Ce relais ST provoque le branchement de son enroulement à faible résistance pour assurer l'avancement automatique de l'interrupteur de contrôle de l'émission sur le contact 4, il maintient le relais CS et provoque, sur les contacts st3 et st4 , le branchement d'une impulsion préparatoire à la fréquence WY sur la ligne de jonction avec la central éloigné. Lorsque l'interrupteur SC atteint le contact 4, le relais ST tombe après son délai de retardement, pour débrancher l'impulsion préparatoire WY et actionner le relais S.
La durée de l'impulsion préparatoire se mesure par le temps pris par l'interrupteur SC pour s'arrêter sur le contact 4, plus le délai de retard à la chute du relais ST, ce qui donne un chiffre total de 160 millisecondes, Le relais S maintient le relais CS et branche l'impulsion de traduction en code du contact sur la ligne, cette impulsion'dépendant, en ce qui concerne sa composition, du réglage de l'interrupteur DSA des contacts, ce qui fait qu'elle est caractéristique du contact sélectionné. Le relais S courtcircuits son enroulement à grande résistance, pour faire avancer automatiquement l'interrupteur SC dans la position 8 dans laquelle le,relais Z entre en action et provoque, sur le contact z4, le deoranchement de l'impulsion de traduction en code du contact d'avec la ligne de jonction.
La durée de l'impulsion de code
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se mesure par le temps pris par l'interrupteur SC peur avancer pas à pas du contact 4 au contact 8, ce qui représente environ 100 millisecondes. Le relais Z fait tomber le relais NS et maintient les relais CNA et CNR et provoque l'avancement auto- matique de l'interrupteur DSA dans sa position de repos dans laquelle le relais Z tombe et fait tomber le relais CS et l'ait également avancer pas à pas l'interrupteur SC jusque dans sa position de repos.
Si, entre temps, l'opératrice a sélectionné le second numéro, par exemple un 4, jusque sur l'interrupteur DSB (qui n'est pas représenté), le relais CNR se maintient actionné en série avec le relais CNB (qui n'est pas représenté) et qui actionne à nouveau le relais NS lors de la chute du relais CNA. En conséquence, quand l'interrupteur SC arrive dans sa position de repos, il avance de nouveau automatiquement jusque sur le contact 1, où le relais ST entre en action à nouveau pour émettre l'impulsion préparatoire à la fréquence WY, suivie de l'impulsion de code WX pour le contact 4, qui est recueillie du fait de la position de réglage de l'interrupteur DSB.
Si, ainsi qu'on l'a supposé, le premier contact sélectionné porte le n 5 ou un numéro plus faible, 1'intervalle entre les deux traductions en code des contacts transmises à la ligne sera mesuré par 20 pas devancement automatique de l'interrupteur DSA, soit de 400 millisecondes, plus 16 pas d'avancement automatique de l'interrupteur SC, soit 320 millisecondes, ce qui donne un total de 720 millisecondes.
Au cours de cet intervalle de temps, cinq impulsions produites par la machine sont fournies au central éloigné sur le sélecteur d'entrée, après quoi se produit une manoeuvre de balayage en vue de sélectionner une ligne inoccupée dans le niveau sé- lectionné. Tandis'que le sélecteur balaye, les relais d'entrée de retraduction du code tombent et se règlent à nouveau pour recevoir les seconds signaux préparatoires et de code qui demandent un délai de 160 plus 100 millisecondes donnant un total
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de 260 millisecondes, qui, ajoutées aux 720 millisecondes déjà mentionnées, donnent un total de 980 millisecondes pour l'in- tervalle entier séparant deux contacts.
Si le premier contact sélectionné avait été l'un des contacts 6 à 0, il aurait fallu entre 'les contacts un in- tervalle plus long pour permettre au sélecteur d'entrée d'ac- complir sa série d'opérations, cette manoeuvre étant décrite ci-après à propos du changement du signal préparatoire qui doit se faire pour caractériser un contact du second groupe.
Dans ces conditions, le relais CNA est actionné par l'intermé- diaire de son enroulement de droite en série avec le relais CNR, le premier de ces relais provoquant , sur les contacts cna3, la manoeuvre du relais HS qui se verrouille indépendamment du balai SC2 par l'intermédiaire de ses contacts hsl. Le relais NS n'entre pas en action dans ces circonstances, par suite de l'effet de shuntage du relais commun CNR à faible résistance.
Sur les contacts hs7 (figure 2), le relais HS commute les con- nexions du circuit de l'impulsion préparatoire, de telle sorte que lorsque le relais ST entre en action sur le premier pas de l'interrupteur CS, une impulsion WZ est branchée sur la ligne.
Cette impulsion est suivie de l'impulsion de traduction en code du contact, et quand le relais Z entre en action pour ter- miner l'impulsion, l'interrupteur DSA passe dans sa position de repos en effectuant la mesure d'une partie de l'intervalle séparant les contacts. Le relais HS est alors débranché sur le balai et le banc DSAI, mais il se maintient pour un court in- tervalle de temps, par suite de son retardement, et provoque, sur les contacta hs2', l'exécution d'une nouvelle demi- révolu- tion par l'interrupteur DSA. Au cours de cette dernière manoeu- vre, le relais HS tombe, mais le relais Z reste maintenu et provoque ainsi une augmentation substantielle de l'inter- valle séparant deux contacts.
C'est ainsi par exemple que si c'est le contact 0 qui a été sélectionné, l'intervalle entre deux contact s'établit de la manière suivante: 14 pas de l'in-
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terrupteur DSA, plus une demi-révolution supplémentaire fil- sant39 pas au total, ce qui donne une duree totale de 780 millisecondes. Il faut ajouter à celà 16 pas de l'interrupteur SC, soit :520 millisecondes, plus 260 autres millisecondes repré- sentant le temps de transmission des impulsions préparatoires et de code pour le second contact, ce qui donne un total de 1.560 millisecondes pour l'intervalle entre deux contacts.
Le but de cet intervalle exceptionnel est d'obtenir que le sélecteur é- loigné ait surement assez de temps pour accomplir sa fonction de sélection du niveau, plus celle du balayage de la ligne, avant la transmission du contact suivant retraduit en clair d'après sa traduction en code.
Lorsque tous les contacts dont les numéros sont accumulés ont été transmis en code, le: relais NS ou HS tombe finalement, de sorte qu'aucun autre circuit de démarrage ne se complète pour l'interrupteur SC de contrôle de l'émission.
Tous les relais CNA à CND et le relais CNR reviennent donc à leur position normale.
Quoiqu'on ait prévu quatre interrupteurs de contacts DSA à DSD, il est possible dans la pratique qu'un nombre moin- dre d'interrupteurs soit considéré comme satisfaisant, suivant la vitesse à laquelle l'accumulation et la retransmission en code peuvent être effectuées. Les interrupteurs DSA à DSD d'ac- cumulation des contacts sont mis en service dans un ordre de répétition cyclique, c'est à dire que lorsque le quatrième contact a été accumulé sur l'interrupteur DSD, l'interrupteur DSA qui est alors dans sa position normale est remis en service pour accumuler le cinquième contact, et ainsi de suite, tant qu'il y a de contacts à accumuler.
Il est avantageux d'apporter au circuit une légère modification comme celle qui a été décrite dans le brevet précité, pour obtenir d'une manière certaine que le fontionnement cyclique s'accomplisse dans tous les cas.
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quand l'opératrice fait revenir sa clé.de sélection dans sa position, à la fin de la manoeuvre de sélection, le courant qui passe dans le circuit du manchon augmente, et la tension de la batterie appliquée sur le conducteur de la pointe et le conducteur de la bague est retirée peu de temps après.
Ensuite , le relais KR (figure 1) entre en action et fait tomber les relais A, B et BR tour à tour. En tombant, le re- lais B rappelle l'interrupteur DD (figure 3) dans sa position moyenne préparatoire à la manoeuvre ultérieure du relais AA, tandis que le relais BR branche en tombant l'enroulement in- férieur, à faible résistance, du relais RR dans le circuit du manchon, le relais RR n'ayant pas d'action mais provoquant l'al- lurnage de la lampe de contrôle de l'opératrice. Les relais M,
MM, KR, CO, FC et BS restent actionnés, et la ligne est alors dans un état tel que l'opératrice peut écouter les tonalités et, si nécessaire, parler, sans qu'il soit nécessaire que le correspondant demandé émette un signal de réponse, mais il ne se produit aucune manoeuvre de contrôle.
Quand le correspondant demandé répond, le jeu de relais d'entrée transmet en retour des impulsions de 140 mil- lisecondes sur la fréquence Y à des intervalles de 360 milli- secondes, et ce signal se répète jusqu'à ce que réception en soit accusée par la transmission d'un signal X à partir du jeu du relais de sortie. Lors de la réception de la fréquen- ce Y, le relais Y du récepteur à fréquence audible VFR (fig.2) entre en action et ouvre le circuit du relais BS. Lors de la chute du relais BS, les relais MS et MT sont actionnés tour à tour et se maintiennent pour le reste de la durée de l'impul- sion Y. Quand l'impulsion Y est,terminée, le relais BS entre en , action à nouveau et ouvre en outre le circuit du relais MS.
Si l'intervalle entre les impulsions reçues est de la durée cor- recte, le relais MS tombe, mais non pas le*relais MT. de sorte que lors de la réception de l'impulsion Y suivante, le relais
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SA est actionné, et à la fin de cette impulsion le relais SB entre en action en série avec le relais SA. Le relais SB action- ne le relais AA (figure 3), lequel manoeuvre de nouveau le re- lais CS (figure 4) et applique, sur les contacts aal (figure 2) la fréquence X sur la libne ne sortie.
La durée du signal d'ao-, cusé de réception de la fréquence X est mesurée par douze pas de l'interrupteur DD, plus le temps de chute du relais AA qui tombe quand l'interrupteur DD atteint la position de repos en pro- voquant à son tour la chute du relais CS. Quand on reçoit l'im- pulsion X danb le jeu de relais éloigné d'entrée, la transmis- sion de l'impulsion Y cesse, et le relais BS reste actionné, tan dis que le relais MT tombe. En fonctionnant, le relais SA don- ne dans la position de sortie de l'opératrice un contrôle local et continu.
La conversation s'échange alors, et lorsque le correspondant demandé raccroche , le jeu de relais d'entrée transmet des impulsions Y du même type que pour le signal de réponse du correspondant demandé. A l'extrémité de sortie, les relais M,MM,KR,CO,FC,BS,SA,SB sont maintenus actionnés, de telle sorte que les premières 140 millisecondes de la fréquence Y provoquent la chute du relais BS et actionnent les relais MS et MT, ainsi que celà à déjà été décrit. La période suivante de coupure de 360 millisecondes provoque la manoeuvre du relais BS qui fait tomber le relais MS, et lorsqu'on reçoit l'irnpul- sion Y suivante, le relais BS tombe à nouveau, et au cours de la période de chute lente du relais MT, le relais SY entre en action à nouveau.
Le relais SY se verrouille sous l'effet de l'impulsion Y, il actionne le relais SZ et fait tomber le re- lais SA qui donne le signal nécessaire de contrôle dans la position de sortie de l'opératrice.
Quand l'opératrice coupe, par le retrait de la fiche du jack, les relais M,MM,et KR tombent à leur tour. L'in- terrupteur TS avance alors pas à pas de la position 6 à la posi- tion 7, à la suite de quoi le relais BR entre en action en série avec le relais SR. Le relais CS entre alors en action
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à nouveau, à la suite de quoi la fréquence X est appliquée sur la ligne de jonction. Le relais SB étant actionné, l'interrup- teur TS avance automatiquement de la position 7 à la position 15 puis il avance pas à pas jusqu'à la position 19 au moyen du potentiel de terre interrompu sur le conducteur 13. Le relais
FXY est alors actionné pour débrancher'la fréquence X après une durée d'application de deux secondes, tandis qu'il branche éga- lement la fréquence Y sur la ligne de jonction.
Sur le même banc d'interrupteur TS4, les relais SR et BR tombent'après l'écoulement de leur temps de ralentissement, et lors de la chute du relais BR, la terre est appliquée par l'intermédiaire du banc TS3 pour faire avancer l'interrupteur pas à pas à partir de la position 19, de telle sorte que le relais FXY tombe, et après l'écoulement de son temps de ralentissement à la chute, il termine la fréquence Y après une durée d'application de 300 mil- lisecondes.
L'interrupteur TS avance alors pas à paz de la po- sition 20 à la position 23, par l'intermédiaire du banc TS3,' et ensuite par l'exécution de pas lents au-dessus des contacts 23 et 24 par l'intermédiaire du banc TS5 pour atteindre sa position de repos dans laquelle les relais CO,FC et SB tombent.Durant l'application de la fréquence Y, le relais BS est tombé, et--les relais 95 et MT ont été actionnés, mais sans effet utile.
Les manoeuvres des circuits dans des conditions spéciales, dans lesquelles l'opératrice coupe avant de recevoir ' le signal de réponse, ou lorsqu'elle ne reçoit auaune tonalité, ou lorsqu'il s'agit d'un appel qui ne fait pas l'objet d'un comptage, ou bien dun appel dans lequel l'équipement de sortie est mis en service à partir d'un niveau de sélecteur, ou bien .. lorsque l'opératrice retire la fiche par inadvertance alors que les conditions.de conversation sont réalisées, ont été décrites dans la demande de brevet précité.
En ce qui concerne, maintenant, les manoeuvres qui se produisent dans le jeu de relais d'entrée des figures 5 à 6, on voit que lorsqu'on reçoit l'impulsion d'occupation X de 100 millisecondes par l'intermédiaire de la ligne$ le relais lX
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(qui n'est pas représenté mais qu'on suppose monté dans le réep- teur à lampe IVFR) entre en action et provoque la manoeuvre du relais XR. Sur les contacts xr3 , le relais XR manoeuvre le relais K qui se verrouille et manoeuvre le relais PY et applique le potentiel de la terre dans le sens avant, par l'intermédiaire du conducteur P, sur le sélecteur d'entrée, pour occuper cet interrupteur. A la fin de l'impulsion d'occupation X, le relais IX tombe et fait tomber le relais XR qui actionne le relais NN.
Ce relais NN met en outre à la terre le conducteur P allant au sélecteur, il manoeuvre le relais IN par l'intermédiaire du conducteur négatif en série avec le relais A dans le sélecteur, et manoeuvre également le relais GX. Sur les contacts gx4, le relais GX provoque le passage d'un petit courant à travers les différents contacts de relais dans le circuit de la ligne, ces contacts étant ainsi soumis à l'opération dite de mouillage, afin d'éviter les incidents dus à une conduction inégale dans les deux sens. Le sélecteur est alors prêt à recevoir le train d'impulsions.
Quand le jeu de relais de sortie transmet 1'impulsion préparatoire de 160 millisecondes à la fréquence WY ou WZ, comme celà a été décrit, les relais IW et IY ou IW et 1Z entrent en action dans le récepteur à fréquence audible du jeu de relais d'entrée et provoquant la manoeuvre de leurs relais de rétablis- sement WR et YR ou WR et ZR. Suivant que c'est l'un ou l'autre des deux signaux préparatoires que l'on transmet, c'est le relais CN ou le relais CH qui entre en action, chacun d'eux ayant pour effet de transformer la terminaison normale de la ligne en un circuit de fuite à affaiblissement considérable, qui évite le passage des signaux au-delà du jeu de relais d'entrée, de sorte que la line est bloquée en ce point.
Le principal but de cette disposition est d'éviter une double transmission aes impulsions qui pourrait se produire dans le cas des appels en tandem pas- sant par l'intermédiaire d'un certain nombre de Centraux en
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série, ainsi que celà a été exposé d'une façon complète dans le brevet précité.
L'impulsion préparatoire de 160 millisecondes est suivie de l'impulsion de traduction du.contact en code, d'une @@@ durée de 100 millisecondes. Dans l'exemple considéré, le premier contact porte le numéro 5, de sorte que le relais CN est actionné sous l'effet de l'impulsion préparatoire WY et qu'il prépare un circuit pour le relais CB qui, pour l'instant, est court-circuité.
Quand l'impulsion préparatoire est remplacée par le signe de coe XY correspondant au contact 5, le relais CN,est excité par l'intemédiaire des contacts chl, cn7, et xr2 et yr2 en parallèle, mais en série avec le relais CB pour la mise à la terre par l'intermédiaire des contacts sz3,ir5,sc4 et@nn2. En entrant en action, le relais CB verrouille les relais ]M'et YR, et ces relais branchent, par l'intermédiaire des contacts xr5, zr4 et yr5 d'une chaîne en pyramide appropriée de contacts, le potentiel de la terre sur le sixième contact du banc SS3 de l'in- terrupteur émetteur SS, en vue de terminer l'émission après que cinq impulsions ont été transmises vers le sélecteur d'entrée, ainsi que celà va ressortir plus loin.
On voit que la pyramide de contacts des relais de code WR à ZR.branche des repères sur les deux bancs SS3 et SS4 de l'interrupteur émetteur, pour contrôler l'émission des con- tacts 1 à 5 de 6 à 0 respectivement. Le banc particulier qui, à un instant donné, est utilisé est déterminé par la manoeuvre sélective des relais CN et CH qui entrent en action respective- ment sous l'effet de deux types de signaux préparatoires qu'on utilise à titre de signaux préalables aux signaux-correspondant aux contacts. Le relais CN qui est actionné à cet instant manoeu' vre, sur les contacts cn6, les relais C et P, et ce dernier se verrouille, Le relais C actionne le relais CC qui prépare un cire% cuit pour le relais IG qui entre en action lorsque les ressorts
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d'impulsion 66% M s'ouvrent ensuite.
Le relais IG fait tomber le relais IN et fait passer la boucle avant de maintien qui s'étend au sélecteur sur les ressorts d'impulsion 33% M qui sont fermés à cet instant, étant donné qu'ils n'étaient pas en phase avec les ressorts d'impulsion magnétiques 66% M qui ont eté jute ou- verts pour provoquer la manoeuvre du relais IG. En conséquence l'interrupteur émetteur SS fait alors avancer ses balais pas à pas jusqu'à ce qu'ils rencontrent le potentiel de terre de repé- rage sur le contact 6 du banc SS3 par l'intermédiaire des contact: des relais de code XR et YR, tandis qu'en même temps les res- sorts d'impulsion 33% M comptent un nombre correspondant d'im- pulsions pour le sélecteur d'entrée.
Lorsque le balai approprié de l'interrupteur d'émission, qui, dans cet exemple, est le balais SS3, recueille la tension de répérage, le relais SZ entre en action, pour court-circuiter les ressorts 33% M afin de ter- miner les impulsions vers le sélecteur, et également de faire tomber les relais CN et CB. Le relais CB fait tomber le reluis IG qui provoque le rappel de l'interrupteur d'émission SS dans de sa position de repos, tandis que le circuit/maintien du sélec- teur est de nouveau transféré sur le relais IN. Le relais CB fait tomber les relais XR et YR, et le relais C tombe après sa période de retardement, cette manoeuvre étant suivie de la chute du relais CC qui se produit également après l'écoulement de sa période de retardement. Les telais K,PY,NN,IN, GX et P restent maintenus.
En vue d'une protection contre une impulsion induc- tive de démarrage passant par l'intermédiaire de la bobine de répéteur PRC2 et pénétrant dans le côté d'entrée du circuit lors que le relais IN est transféré sur le sélecteur d'entrée lors de la chute du relais IG, le dispositif est agencé de façon que le relais C se maintienne pendant un court intervalle de temps à cause de son retard à la chute, et maintienne le circuit de perte dans le circuit pour absorber cette impulsion inductive et éviter son interférence avec les récépteurs à fréquence au- dible du côté de l'entrée du circuit.
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Après un intervalle suffisamment long pour permettre au sélecteur d'entrée de balayer le niveau sélectionné, interval- le dont la durée est mesurée dans le jeu de relais de sortie comme celà à déjà été décrit, la combinaison suivante d'impulsions de préparation et de code est transmise, et les manoeuvres dé- crites se répètent jusqu'à ce que tous les trains d'impulsions aient été acheminée.
De cette façon, la communication est établie en son entier, et on fait retentir la sonnerie chez l'abonné demandé.
Quand le correspondant demandé répond, la tension de la batterie est inversée par l'intermédiaire de la ligne sortante, de sorte ' que le relais IN tombe et que le relais I entre en action. Le relais I provoque la manoeuvre du relais IR qui modifie les con- nexions avec l'itinéraire à pertes pour débrancher la terminaison de ligne, et il établit une communication directe. Le relais IR fait également tomber le relais K qui'ouvre le circuit du relais PY et, pendant la période de chute lente de ce dernier, le relais MA est actionné et verrouillé.
Le relais MA branche le relais FY sur le potentiel interrompu de terre du conducteur 14, dont la périodicité est de 140 millisecondes avec des intervalles de
360 millisecondes, Par conséquent, le relais FY accomplit des manoeuvres pulsatoires pour renvoyer en arrière par l'intermé- diaire de la ligne une impulsion Y répétée de 140 millisecondes comportant des intervalles de 360 millisecondes. Quand ce si- gnal est admis dans le jeu de relais de sortie, ce dernier ren- voie'un signal X d'accusé de réception de 440 millisecondes, qui provoque la manoeuvre des relais IX et XR dans le jeu de relais d'entrée. Le relais XR ouvre le circuit du relais GX et ; actionne le relais GY qui débranche le relais FY pour terminer le signal de réponse.
Le relais GX tombe après son délai de retardement, et fait tomber le relais MA qui établit la continui- té de la ligne pour la conversation. A la fin du signal d'accusé . de réception, le relais XR tombe, le relais GX entre en action ; à nouveau, et le relais GY tombe.
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Les autres caractéristiques de fonctionnement ou d'exploitation, comme.celles qui sont constituées par la coupure normale rétablissant la liberté de la ligne, la coupure en présence de tonalités, la coupure en présente d'une ligne court- circuitée, l'établissement d'appels ne faisant l'objet d'aucun comptage, et de communications en tandem passant par un certain nombre de postes centraux en série, ont été décrites d'une façon complète dans le brevet précité et ne seront par conséquent pas décrites d'une façon plus détaillée, étant donné qu'à tous les points de vue on les réalise d'une façon identique.
Un code qu'on peut utiliser en variante à la place de celui qui a'été ludique ci-dessus est le suivant: Signal préalable: WX 1 WY 2 WZ 3 XY 4 XZ 5 YZ Signal préalable: WY 6 WX 7 WZ 8 XY 9 XZ 0 YZ
L'utilisation du code à deux fréquences pour chaque contact réduit au minimum le risque d'erreur pouvant se produire sur les numéros dans les cas où on se sert de codes mixtes à fréquence simple et à fréquence double, et dans le cas où il se produitait une panne de fontionnement de la source de l'une des fréquences pendant l'émission de la traduction d'un contact en un code à deux fréquences.
Son utilisation demandera naturel- lement une modification de l'agencement du câblage des bancs ues interrupteurs DSA. à DSD et de la pyramide de contacts qui s'é- ne tend vers les bancs SS3 et SS4, De plus, cela/permet pas de con- server la caractéristique ci-dessus mentionnée selon laquelle la traduction du numéro en code ne comprend que les fréquences qui ont déjà été utilisées pour le signal d'occupation ou le signal préparatoire. Toutefois, dans certaines circonstances, on peut conserver les avantages du code normal à deux fréquences pour compenser ce léger inconvénient.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.