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PERFECTIONNEMENTS AUX SYSTEMES TELEPHONIQUES.
Cette invention, qui se rapporte aux systèmes téléphoni- ques, concerne plus particulièrement.des systèmes de ce genre dans lesquels le fonctionnement d'un compteur pour abonnés doit s'effec- tuer en concordance avec la durée, ou le nombre de durées unitaires, d'un appel. Son but est d'obtenir un arrangement perfectionné per- mettant d'obtenir la manoeuvre répétée du compteur d'une ligne ap- pelante, quand cela est nécessaire, cette manoeuvre répétée pouvant être commandée à travers des lignes de jonction à deux conducteurs.
Suivant l'invention, des moyens sont prévus par lesquel- les le but ci-dessus mentionné peut être réalisée de l'une ou l'au- tre des extrémités de la dite ligne de jonction. L'appareil comp- teur et l'appareil à temps, nécessaires pour effectuer la manoeuvre répétée de comptage, peuvent être placés à l'une des extrémités de cette ligne de jonction. L'appareil à temps détermine le nombre de fois que le compteur de l'abonné doit fonctionner, et le dispositif utilisé pour déterminer la durée d'un appel intervient aussi pour cet enregistrement répété.
La signalisation à travers la ligne de jonction est dis- posée en vue de cette manoeuvre du compteur. Les signaux de compta- ge sont transmis à travers cette ligne en shuntant celle-ci à l'ex-
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trémité distante au moyen d'un circuit fermé de résistance particu- lièrement haute. Les impulsions de comptage sont alors transmises sur ce circuit fermé qui, en temps normal, est shunté'par le cir- cuit à basse résistance utilisé pendant la conversation. En raccro- chant son récepteur, l'abonné appelant rompt ce circuit fermé à bas- se résistance, mais la présente du circuit ferméà haute résistance empêche que la rétablissement des circuits n'ait lieu tant que le compteur n'a pas fonctionné.
Suivant d'autres moyens, le comptage peut avoir lieu indépendamment de la condition de la ligne appelan- te, c'est-à-dire indépendamment du fait que l'abonné appelant a ou n'a pas raccroché son récepteur.
Aprèsque la manoeuvre répétée de comptage a eu lieu, un rétablissement forcé de la ligne appelante peut être réalisé. Dans le système téléphonique décrit, la durée maximum d'une connexion pout être facilement déterminée, des moyens étant prévus dans ce but pour effectuer le comptage et le rétablissement forcé après qu'un certain intervalle de temps s'est écoulé. Ces opérations sont ef- fectuées par un commutateur, et cette durée maximum, accordée à un appel, peut être variée.
Le dispositif perfectionné, exposé ici, sert pour mesurer le temps que dure une connexion et pour effectuer ensuite la manoeu-, vre répétée du compteur à la, fin de cette connexion ou lors de l'ex piration du temps maximum accordé à un appel. Les appels locaux sont marqués au compteur par suite de l'application d'un potentiel convenable sur une des bornes particulières de la ligne au panneau du chercheur de lignes. Ce potentiel est appliqué à travers le cir- cuit de cordon au moment où l'abonné répond.
Pour des appels inter-' urbains, c'est--dire pour des appels concernant plusieurs bureaux centraux, le même arrangement a lieu, mais l'application du poten- tiel sert dans ce cas à actionner les appareils à temps associés a- vec la ligne de jonction dans le but de provoquer la manoeuvre du compteur.
Des compteurs séparés pour appels locaux et pour appels in- terurbains, peuvent être prévus, Ainsi un compteur peut être asso-
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cié avec une borne du panneau du chercheur de lignes et l'autre avec une autre borne de ce panneau. L'application du potentiel voulu à l'une de ces bornes provoquera,l'action du compteur correspondant, tandis que l'application du dit potentiel à l'autre borne, par l'in- termédiaire de la ligne de jonction, provoque le fonctionnement de l'autre compteur.
L'invention est mieux comprise d'après la description sui- vante basée sur le dessin ci-joint. Celui-ci indique les différents arrangements et perfectionnements spécifiés ci-dessus et entrant dans un système tel que celui montré schématiquement sur les dessins de notre brevet déposé le Mars 1926 sous le titre : "Perfection- nants aux systèmes pour bureaux centraux téléphoniques automatique Les divers dessins de ce dernier brevet représentent : fig. 1 un cir cuit de connexion locale convenant pour un petit bureau automatique laissé sans surveillance, le contrôle des connexions ayant lieu d' un grand bureau central voisin ; la.fig.2 montre les circuits de son- nerie et de signaux auditifs.d'une telle installation, ainsi que les dispositifs d'alarme et les appareils à temps;
la fig.3 se rapporte a une ligne de liaison, c'est-à-dire/une ligne de jonction reliant deux petits bureaux semblables au moyen de circuits de connexion du genre de celui montré fig.l; les figures 4 et 5 sont deux modifica- tions d'un commutateur de déconnexion disposé pour rendre de telles lignes occupées quand il existe sur celles-ci un appel continuel ou tout autre dérangement créant un circuit fermé permanent; la f ig.6 représente une modification apportée au circuit de la ligne d'abonné quand un bureau privé annexe est prévu.
La figure du présent brevet se rapporte à un circuit pour ligne de liaison semblable, au point de vue général, à celle montrée sur la figure 3 du précédent brevet, mais dans laquelle des disposi- tifs ont été intercalés afin de permettre une manoeuvre répétés du compteur. Ce circuit de ligne est compris entre deux installations rurales à machines commutatrices du type dit à mouvement périodique.
Des connexions automatiques peuvent être établies entre des sous- stations de deux bureaux à travers de telles lignes de liaison, ces
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connexions pouvant durer trois minutes ou des multiples de trois mi- nutes. De plus pour chaque conversation une opération répétée du compteur de la ligne appelante est prévue. Evidemment la durée de ces connexions commence à compter à partir du moment où l'abonné ap- pelé répond. Avant la fin des trois minutes permises, par exemple dix secondes avartt cette fin, un signal distinct est envoyé aux deux abonnés en conversation de manière à indiquer à ceux-ci que le temps permis va expirer.
Si au bout des trois minutes, la connexion n'a pas été rompue, elle est maintenue pendant trois nouvelles minutes, et le compteur de l'abonné appelant est actionné un nombre addition- nel de fois. Avant l'expiration des trois nouvelles minutes, le signal est de nouveau transmis aux deux abonnés, et si à l'expira- tion des six minutes de conversation la connexion n'est pas rompue, un rétablissant forcé des circuits à l'état normal a, lieu, ou bien une nouvelle prolongation de trois minutes est accordée tandis qu' un fonctionnement répété du compteur de l'abonné appelant s'effectue
A cet effet, un arrangement automatique pour déterminer le temps qui s'écoule pendant une conversation, est connecté à chaque ligne de liaison. cet arrangement comprend un commutateur à mouve..
ment périodique, ou commutateur pas à pas, et un certain nombre de relais pour contrôler les différentes combinaisons de circuits requi ses. L'arrangement doit être tel qu'un équipement pour la détermina tion de la durée est installé à chacune des extrémités de la ligne de liaison et est utilisé à l'extrémité de départ. Toutefois afin de réduire le nombre des appareils utilisés, le circuit décrit a été établi de manière que cet équipement additionnel est placé à une des extrémités de la ligne et que les changements nécessaires dans le circuit sont transmis par signaux à'travers la ligne de liaison.
Le commutateur pas à pas, provoquant les modifications dans les circuits en concordance avec la durée de la conversation, peut être commandé de l'arrangement qui envoie les impulsions à ce commu- tateur aux intervalles de temps voulus. Bans le circuit une impulsion est produite toutes les six secondes. Comme le temps doit être exactement déterminé afin d'éviter toutes discussions avec les abon.
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nés, il est important de contrôler le commutateur au moyen d'un mou- vement d'horlogerie, et à cet effet en suppose que toutes les six secondes une impulsion est envoyée à travers un conducteur TDC par une horloge électrique.
Cette impulsion actionne alors un relais au bureau rural, lequel prévoit des circuits individuels pour las com- mutateurs pas à pas qui sont connectés à des lignes.
Pour des installations rurales, l'arrangement ordinaire ser vant un fonctionnement des compteurs à la fin d'une conversation, n'est montré qu'en partie. Une indication est donnée au début de la conversation, et le comptage commence à ce moment, car il y aurait préjudice pour l'abonné appelant si l'opération de comptage commen- çait au moment de l'établissement d'une connexion, c'est-à-dire si 3? on comptait le temps employé à l'appel. Dès que l'abonné appelé a répondu, et aussitôt que le courant de sonnerie cesse, le circuit de cordon local montré sur la figure 1 de notre brevet du 6 Mars 1926, prévoit une connexion temporaire de la borne "c" avec la batterie de comptage,
et puisque pour les circuits de lignes de liaison on veut accomplir la connexion à l'extrémité d'arrivée avec les circuits de cordon aussi utilisés pour les connexions locales, la fermeture du circuit de la batterie de comptage provoque le fonctionnement d'un relais marginal à l'extrémité d'arrivée de la ligne. Dès ce moment, le commutateur pas à pas qui établit la durée de la conversation en- tre en action.
Donc si la, ligne de liaison est utilisée pour un appel re- çu à l'extrémité où ce commutateur est placé, l'achèvement du circuit de comptage au circuit de cordon local provoque la connexion d'un cir cuit local qui met en marche le commutateur à temps à cette extrémi- té de la ligne de liaison. A la fin de la conversation, quand l'a- bonné appelant raccroche son récepteur, le commutateur reprend sa position normale, et le circuit est disposé de manière à transférer des signaux sur la ligne de jonction afin d'effectuer la manoeuvre répétée du compteur de la ligne appelante. La ligne est maintenue jusqu'à ce que le fonctionnement du compteur soit achevé.
L'extrémité
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d'arrivée de la ligna da jonction ast aussi maintenue occupée pan- da.nt ce temps, de sorte qu'aucun nouvel appel ne peut être établi.
Si la. ligre de liaison -est occupée pour uns connexion pour laquelle la commuta tour à temps se trouva à l'extrémité de départ et pour laquelle la circuit du compteur est fermé au circuit de cordon local, cette) situation est immédiatement signalée à l'extrémité de départ, le commutateur à temps y est mis en marche, et à la, fin de la. conversation le compteur de la ligne. appelante est actionné d'une manière répétée à travers le circuit local.
L'abonné appelé ne s'aperçoit de rien, puisque la fermetu- re du circuit de comptage a lieu avant que le. récepteur ne soit por- té à 1* oreille. L'abonné appelant entend certains clicks qui ne por tent aucun préjudice, et qui se confondent avec ceux que cet abonné entend généralement quand l'abonné appelé répond.
Le commutateur à temps, c'est-à-dire le commutateur qui détermina la durée d'uneoonnoxion, parcourt un cycle d' opérations, et si la connexion est rompue avant l'achèvement des trois minutes, ca commutateur revient à la position normale. Il se meut alors len-' terrant d'une borne donnée, pas a pas de manière à fermar et à ouvrir le circuit d'un relais qui contrôle le circuit du compteur, accord- ant le temps voulu pour l'excitation et la neutralisation de l'élec- tro-aimant moteur de ce compteur. Cette opération est répétée par. exemple trois fois.
Si d'autre part la connexion n'a pas été rom- pue après trois minutes, le circuit est modifié de sorte que le com mutateur pas à pas continue et dépasse la position normale sans ac- tionner la compteur, mais à la deuxième révolution, quand la conne- xion est abandonnée, il actionne la compteur six fois. La circuit paut âtre tel qu'un rétablissement forcé da la. connexion a lieu à ce moment, où si on le désire la connexion peut être prolongé pour . trois nouvelles minutes, l'opération répétés du compteur pour les trois premières minutes ayant lieu immédiatement tandis qu'à la. fin de la, conversation, la compteur fonctionne de nouveau six fois.
Ce cycle peut se répéter, mais on doit noter que si une connexion est !
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établie à travers une ligne de liaison, de tulle sorte que le com- mutateur à temps est à l'extrémité d'arrivée, et que si cette con- nexion dure plus que six minutes, lestrois premières opérations du compteur ont lieu à traversla ligne de Haison pendant la conversa- tion, tandis que dans d'autres circonstances, la conversation n'est pas troublée puisque le compteur est actionné pendant la rétablis- sement.
Pour un appel envoyé de l'extrémité où le commutateur à temps est prévu, le rétablissement forcé de la connexion peut s'ef- fectuer librement. Pour un appel arrivant à cette extrémité, un changement de sens du courant-est produit à travers la ligne de jonc- tion après l'opération de comptage, et si l'abonné appelant n'a pas raccroché son récepteur, un relais différentiel provoque la décon- nexion de la ligne de jonction de la manière utilisée pour la réta- blissement forcé d'une telle ligne quand celle-ci '-est reliée à une ligne d'abonné défectueuse.
On supposa aussi que la transmission des impulsions est ré alisée de la manière habituelle, mais quand des connexions doivent être établis à travers des lignes de liaison qui exige l'emploi d'ure batterie survoltrice, la circuit est quelque peu modifié.
Les fonctions des relais communs de démarrage Er, E1r, Gr,
G1r, Or, or, et des relais individuels lr,Fr,Br,Ar,Xr,Tr,Cor,Lr.Dr.
Mr,Kr,Llr, sont les mêmes que celles décrites dans le brevet du 6
Mars 1926 en connexion avec la fig.3, et ces. mêmes relais sont indi- qués aux deux axtrémités de la lingne. La description de laur fonc- tionnement se trouve dans le dit brevet.
On suppose qu'un appel est produit sur le côté droit du des sin, et un circuit de cordon local est attaché au côté gauche de la ligne.de liaison. Le relais Ir est axcité à travers la ligne appelai te et maintient l'excitation des relais Fr, Br, Uor,Dr, ainsi que celle de Mr et Kr si cela est nécessaire. A l'extrémité d'arrivée, le relais Car est excité à travers la borne 0, ce qui maintient l'ex citation de Dr1.
L'abonné appelant provoque l'envoi des impulsions qui sont transmises sur un circuit métallique contenant : à l'extré-
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mité de départ le relais Ar en shunt, le relais du compteur Zr, un enroulement du relais différentiel Xr, et une résistance compensa- trice ; et à 1'extrémité d'arrivée le râlais pas à pas du circuit de cordon local qui est actionné conformément au numéro demandé.
Le circuit de conversation est identique à celui montré sur lesdessins d notre brevet du Mars1926.
Quand l'abonné appelé enlève son récepteur du crochet com mutatur, la batterie survoltrice du circuit de cordon local est con nectéa, pflndant un intervalle da temps donné, à la borne c, et le
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relais marginal Yxl s'excite. Un circuit ist alors fermé pour la batterie du compteur à travers le conducteur a de la ligne de liai-
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son, la résistance compensatrice, les relais Ar, Xr et Zr, le con- j ducteur b de la ligna de liaison, la relais de supervision du circuit de cordon local, et'la batterie. Le relais marginal Zr s'excite à
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l'extrémité do départ, prévoyant un circuit pour le relais Nr qui par un do BAS contacts de travail se bloque à travers un c-circuit passant par la trr8.
Par un autre de sps contacts de travail, le relais NI' prévoit un circuit qui maintient l'excitation des relais Cor et Dr indépendailnant du relais Br. La borne ¯g. de la ligne ap- pelante est connectée à la terre indépendamment du relais Br, à tra vers un contact de travail de Nr et un contact de repos de Sr. Un circuit est établi pour l'électro-aimant pas à pas TSM du commu-
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tateur à t'1.PS à travers la contact extérieur gauche de Kir, la borne de repos da commutateur, le balai.&,, et le contact interrupteur de 1 TSM.
Enfin par un l'1utre contact de Nr, l'enroulement de droite de Rr est connecté au contact de travail de Fr, de sorte que ce relais ; Rr s'excite.
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Le relais Rr, en fermant son contact de travail extérieure" droite, complète un circuit pour le relais commun Jr, ce circuit pas sant par la terre, une résistance, le contact de repos de gauche de Pr, le contact da travail extérieur droite de Rr, le relais Jr, et la conducteur TDC relié à la batterie toutes les six secondes, Ce relais Jr prévoit, par sas contacts individuels, des circuits sépa-
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rés pour ceux des élfotro-aimants des commutateurs à temps auxquels
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les relais de ligne Rr sont excités.
L' électro-aimant pas à pas s' excite à travers un circuit passant par le contact intérieur droite au travail de Rr et la contact extérieur gauche de Jr. Le contact du circuit de cordon TDC est fermé seulement pour un court interval- le de temps, assez long cependant pour assurer le fonctionnement des électro-aimants pas à pas. A certaines bornes, particulièrement celles associées avec le balai G et aussi avec la conducteur ou re- lais Qr, la commutateur pas à pas ne doit pas s'arrêter pour six se- cordes, mais son interrupteur étant fermé à travers le balai g1 au relais à rétablissement lent Qr, le commutateur se maut à sa borna suivante aussitôt que Qr est excité.
Si la connexion est maintenue, une position est atteinte *par exemple dix secondes avant la fin des trois minutes, pour laquel- le le balai f1 relie le signal auditif du conducteur TRC à travers un condensateur et à travers la borne 34 au conducteur b de la ligna de liaison, fournissant le signal auditif voulu aux abonnés. Le cir cuit pour ce signal est fermé à cette borne à travers le balai e1 qui connecte la terre au conducteur SRC pour le fonctionnement de l' appareil de signalisation montré fig.2. Le commutateur pas à pas reste sur cette position perdant un temps très court puisque le cir- cuit pas à pas primitivement décrit est fermé à travers le balai g .
La détermination de la durée de la conversation n'est donc pas affec tée.
Si l'abonné appelant a raccroché son récepteur avant la fin des 'trois minutes, les relais lr, Ar, Xr, et Rr sont excités. Le circuit de cordon local à l'extrémité d'arrivée est rompu. Les re- lais Cor et Dr à l'extrémité de départ restent néanmoins excités à travers le contact de travail de Nr, de sorte que si la ligne de li- aison est connectée à l'autre extrémité pour un nouvel appel, celui- ci ne peut se réaliser puisque le relais Ir reste déconnecté jusqu'à ce que le commutateur à temps soit retenu à la position normale.
Par sa neutralisation, le relais Rr prévoit un circuit pour l'électro-aimant pas à pas TSM à travers les balais g et g1. Ds cet- te manière le commutateur pas à pas parcourt vivement la majorité de
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sas positions. Cependant à certaines bornes son arrêt est empêché par la présence du relais Qr, et il se maut lentement. Ayant atteint la. 'borne 36, le rela.is Hr est neutralisé. Cela est dû à la conne- xion de la résistance montrée en série avec l'enroulement de blocage de Hr relié directement à la terre au balai e-.
Pour la position 38 du commutateur pas à pas, un circuit est fermé à travers la ter- re, le balai e1, la borne 38, la contact de repos de Hr, et le re- lais Pr qui s'excite, déconnectant la terre du balai c du chercheur de lignes, et connectant à ce balai la batterie de comptage. La cir; cuit pour le compteur peut âtre tracé' comme suit : batterie survol- trice, conducteur OC, armature de droite de Pr, armatures au travail de Nr et au repos de Sr, armature au repos (ou au travail) de Kr, balai c du chercheur de lignes, contact de travail de Cor de la lig- ne appelante (voir fig.l de notre brevet du 6 Mars 1926) et comp- teur Ms. Le conducteur OC correspond au conducteur OC de la dite fig.l, le relais Or de cette figure servant à ouvrir les circuits de démarrage des chercheurs de lignas locaux pendant le comptage.
Le ' circuit du compteur reste fermé jusqu'à ce que le relais à rétablis- sement lent Qr permette au commutateur pas à pas de se déplacer d'un pas et de sa mouvoir sur la borre 39. Le râlais Pr est alors neu- tralisé et la batterie de comptage est déconnectée de la borne . qui est encore connectée à la terre. Pendant le changement du contact, la relais Cor de la ligne de l'abonné (fig.l de notre préeédent bre- vet), agit pour prolonger la rupture du circuit du compteur qui se neutralise. Pour faciliter encore la neutralisation rapide du comp- teur, celui-ci est pourvu d'un enroulement en opposition qui est fermé qua.nd le compteur est actionné, et qui réduit le flux magnéti- que dans la noyau.
Pour la borne 40, le relais Pr est encore excité: pour la borne 41, il est neutralisé; et pour la borne 42 il est de nouveau excité. De cette manière le compteur opère trois fois. Quand la borne 44 est atteinte, un circuit est prévu à travers la terre, le balai e1, la borne 44, et la résistance en série avec le relais Nr.
Celui-ci est privé de courant et se neutralise, ce qui ramène au
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repos les relais Cor et Dr. La commutateur se meut à sa position de repos.
Si l'abonné appelant, après avoir reçu le signal l'aver- tissant, . que les trois minutes réglementaires vont âtre atteintes, ne rompt pas la connexion à temps, le commutateur pas à pas en at- teignant sa position 37 prévoit un circuit pour 1' excitation du re- lais Hr à travers la terre, l'enroulement de gauche de Hr, l'armatu- re au travail de Rr, et la -batterie. Le relais Hr se bloque à tra- vers son enroulement de droite et la contact de travail de Cor. Par son contact de repos de droite, le relais Hr ouvre le circuit qui permet le mouvement lent du commutateur pour lesbornes 38 à 44, de sorte que ce commutateur fonctionne maintenant conformément à l'hor- loge électrique.
Par un autre de ses contacts au travail, Hr pré- pare une connexion pour fournir un deuxième signal avertisseur aux abonnés si le commutateur atteint la vingt-quatrième borre pendant sa deuxième rotation. Par son contact extérieur gauche, Hr ouvre le court-circuit autour de l'enroulement de Nr, de sorte que ce relais reste excité quand la commutateur passe sur la borne 44, et le com- mutateur se meut à sa position de repos de la même manière que cel- le primitivement décrite. Finalement par le contact intérieur gaur che de Hr, le râlais Pr est déconnecté des bornes primitivement men- tionné es/et est relié à un autre ensemble de bornes. On voit donc que le commutateur se rétablit à la position normale, puis se remet en marche sans provoquer la manoeuvre du compteur.
Quand la connexion est abandonnée avant l'expiration des six minutes, la premier fonctionnement de Pr et le'comptage ont lieu quand le commutateur atteint la borne 26, une deuxième opération du compteur ayant lieu pour la borne 32, et une troisième opération du compteur ayant lieu pour la borne 35.
Pour la position 36, l'enroulement de blocage de Hr est court-circuité. Ce relais se neutralise et paur las positions 38,40 et 42' le compteur est de nouveau actionné trois fois. Pour la, po- sition 44, la relais Nr est encore court-circuité.
Avec le circuit 'montré en ligne pointillée, la connexion
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est rompue -prèssix minutes, si l'abonne appelant n'a pas racroché son récapteur. Dans ce but, le circuit des relais Br et Rr passe par un contact de repos de Pr, de sorte qu'à la, première opération de comptais, la déconnexion de la ligre de liaison a liou. Si l'on désire ne pas rompre la connexion après six minutes mais permettre une conversation de neuf minutes, l'arrangement précédent de rupture n'est pas prévu , et Hr est donc de nouveau excité après avoir fait ' manoeuvrer le compteur les trois premières fois en positions 26,32 et 35, et le commutateur commence une troisième rotation.
Quand un appel provient du côté gauche de la ligne de liai son, le circuit transmetteur d'impulsions est shunté avec un relais ; à haute résistance Vrl en série avec un enroulement à haute résis- tance du relais compteur Zr1. Les râlais Xr1 et Br peuvent être maintenus excités à travers le contact de travail de Vrl. Le fonc- tionnement du circuit est le même que précédemment, jusqu'au moment où la partie appelée enlevé son récepteur du crochet commutateur.
Quand le circuit du compteur est fermé au circuit de cordon local, ; le relais marginal Yr s'excite et prévoit un circuit pour le relais Sr en série avec l'enroulement de gauche de Rr. Les relais Sr et ' Rr fonctionnent. Le relais Sr prévoit un circuit de blocage pour son deuxième enroulement à travers un de ses contacts de travail et le contact de travail de Cor. A travers un autre contact de travail de Sr, un circuit est prévu pour Nr, lequel provoque le démarrage du commutateur pas à pas.
Le circuit de la borne c du chercheur de lignes à cette extrémité reste ouvert au contact de repos de Sr. La connexion de Rr en parallèle sur la relais Br reste sans influence, puisque le relais Fr, sur le côté droit du dsssin, reste neutralisé' pour une connexion d'arrivée. Le. relais Sr à son contact supérieur,! rompt le court-circuit autour de Vr, lequel s'excite. L'enroulement: de gauche de Rr ast maintenant excité dans un circuit passant par le contact au travail de Ur.
Aucune action n'a, lieu pendant la conver- sation pour actionner le compteur à l'extrémité de départ, le commu- tateur à temps se mouvant sous la contrôle de l'horloge électrique de la manière décrite.
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A la fin de la conversation, quand l'abonné appelant rac- croche son récepteur, le relais Irl est neutralisé, rompant le shunt autour de Vr. Le relais Vrl s'excite à travers la ligne de liaison, mais le relais Ur et le relais de démarrage du circuit de cordon lo- cal se neutralisant par suite de la haute résistance de Vrl. Le cir cuit de cordon local reprend donc sa position normale tandis que le relais Rr s'excite 'branchant la batterie à la ligna de liaison à travers deux résistances. Le relais Xrl est maintenant excité après que le circuit de cordon local est rétabli au repos, tandis que Brl maintient la ligne de liaison connectée à la ligne appelante.
A l' extrémité d'arrivée, le commutateur à temps commence à revenir au repos, et aussitôt Pr devient excité, préparant un circuit de la bat terie de comptage à travers l'armature de Pr, les armatures au repos de Er et au travail de Sr, le conducteur a, l'armature au travail de Brl, les enroulements de Vrl et Zrl, les enroulements de Arl et Xrl, les armatures au travail de Brl et de Drl, le conducteur b, la con- tact Sr, l'armature au repos de Rr, et la, batterie. La relais margi nal Zrl s'excite, provoquant le fonctionnement du compteur de la ligne appelante de la même manière que celle décrite pour une conne- xion reçue à droite de la ligne de liaison.
Quand le commutateur avance ses balais et que le relais Pr est neutralisée la batterie du compteur est déconnectée de la.ligne de liaison, mais le circuit mé- tallique est maintenu à travers une résistance à la terre, de sorte' que Zrl se neutralise tandis que Xrl reste excité. quand le commuta teur atteint la borne 44, le relais Nr est court-circuité et ouvre le circuit de Cor. Il s'ensuit la neutralisation de Dr et Sr. La lig- ne de liaison est alors ouverte et à son extrémité de départ les re- lais Vrl,Brl,Xrl,Corl,Drl, sont' neutralisés. La ligne appelante est rendue libre.
Si un rétablissement forcé est requis après six minutas, le circuit est arrangé ainsi qu'il est montré en lignes pointillées.
Le relais Pr, quand il est excité pour la première fois en position' 26 du commutateur, ouvre la circuit du cordon local de telle sorte que celui-ci se rétablit, et les relais Nr et Er de la ligne de liai-
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son se neutralisent. Dans ce cas l'enroulement de gauche de Zrl est excité. La compteur de la ligne appelante opère indépendamment du fait que le relais Irl reste excité, et les enroulements à hautes ré sistances de Vr et -Zr sont court-circuités.
Afin de procéder au rétablissement du côté de départ, la marne méthode est utilisé que celle décrite en connexion avec la fig.
4 de notre brevet du 6 Ma,rs 1926. Pour rétablir à la, normale une ligne de liaison maintenue occupée, le courant à travers le relais , Xr change de sens afin que ce relais se neutralise. Dans ce but, le, relais Wr agit après que, le compteur à fonctionner pour la position
43 du commutateur, et le courant change de sens sur la ligne de liai! son pendant un temps suffisant pour que Prl se neutralise. Le ré- tablissement de Xr s'opère alors comme cela a été décrit dans notre précédent brevet,ce qui provoque le rétablissement de la ligne de l' abonné.
REVENDICATIONS.
1 - Système téléphonique dans lequel des appels sont des- servis à travers des lignes de jonction à deux conducteurs, reliant entre-eux /des bureaux centraux, des moyens étant prévus par lesquels une ma- noeuvre répétée du compteur placé à l'une des extrémités de la ligne, de jonction utilisée, peut avoir lieu.
2 - Système téléphonique dans lequel des appels sont des- servis à travers des lignes de jonction à deux conducteurs, reliant entra-eux desbureaux centraux, des moyens étant prévus à l'extrémité de chaque ligne de jonction pour permettre un fonctionnement répété d'un compteur situé à l'une ou l'autre des extrémités de cette ligne.
3 - Système téléphonique comprenant un dispositif à temps, lequel, a.ussitôt mis en a-ction, détermine la durée d'une connexion, ce dispositif étant disposé pour que l'action répétée d'un compteur puisse être -effectuée a la suite d'un autre mouvement du dit disposi- t if .
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