BE476370A - - Google Patents

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BE476370A
BE476370A BE476370DA BE476370A BE 476370 A BE476370 A BE 476370A BE 476370D A BE476370D A BE 476370DA BE 476370 A BE476370 A BE 476370A
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    • HELECTRICITY
    • H04ELECTRIC COMMUNICATION TECHNIQUE
    • H04QSELECTING
    • H04Q1/00Details of selecting apparatus or arrangements
    • H04Q1/18Electrical details
    • H04Q1/30Signalling arrangements; Manipulation of signalling currents
    • H04Q1/44Signalling arrangements; Manipulation of signalling currents using alternate current
    • H04Q1/444Signalling arrangements; Manipulation of signalling currents using alternate current with voice-band signalling frequencies
    • H04Q1/446Signalling arrangements; Manipulation of signalling currents using alternate current with voice-band signalling frequencies using one signalling frequency
    • H04Q1/4465Signalling arrangements; Manipulation of signalling currents using alternate current with voice-band signalling frequencies using one signalling frequency the same frequency being used for all signalling information, e.g. A.C. nr.9 system
    • HELECTRICITY
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    • H04QSELECTING
    • H04Q3/00Selecting arrangements

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Computer Networks & Wireless Communication (AREA)
  • Interface Circuits In Exchanges (AREA)

Description


  SYSTEMES DE TELECOMMUNICATIONS.

  
La présente invention se rapporte aux systèmes de télécommunications et, plus particulièrement à ceux de ces systèmes dans lesquels on utilise des courants à fréquence vocale pour la transmission des signaux de supervision ou pour celle

  
des impulsions de numérotage.

  
Il existe des systèmes bien connus dans lesquels des impulsions de courant, constituées par une ou par plusieurs fréquences vocales, sont utilisées pour la transmission des signaux de supervision ou pour celle des trains d'impulsions de numérotage et dans lesquels certains de ces signaux ou trains d'impulsions sont précédés par une impulsion de préfixe qui peut se distinguer par sa composition de toutes les autres impulsions.

  
Dans ces systèmes de transmission, on se conforme généralement au mode opératoire ordinaire, mais avec certaines restrictions. Par exemple, dans certains systèmes qui sont effecti-vement en service, le circuit électrique dans lequel est transmise la signalisation à fréquence vocale est coupé des organes

  
de conversation jusqu'à ce que la fin de la sélection ait été indiquée et, pour réaliser cette condition, on se sert, par exemple, d'un amplificateur à sens unique associé au circuit électrique transmettant les signaux à fréquence vocale et qui sera déconnecté, soit par la réception d'un signal de supervision spécial, soit par un signal de comptage. Dans les cas ou

  
la numérotation se fait seulement par l'intermédiaire d'une opératrice, on s'arrange parfois pour que la voie offerte à la conservation ne soit établie complètement que lorsque l'opératrice a relevé sa clé de cadran.

  
Les systèmes dont il est question sont, de plus, soumis à la restriction que la numérotation ne peut pas être entreprise avant que l'on ait reçu une tonalité ou bien une invitation à numéroter provenant de l'extrémité lointaine de la liaison à établir.

  
Dans plusieurs systèmes en service, une autre restriction provient de ce que la libération des organes engagés dans une communication ne peut se produire que par le jeu d'une séquence d'opérations striotementdéfinie, dont la. production peut, dans certains cas, être impossible, par exemple lorsqu'une voie de communication est prise au même instant par les deux extrémités.

  
Dans le système conforme à certaines caractéristiques de l'invention, de telles restrictions sont exclues, de sorte qu'il est possible, lorsque l'on établit une communication par

  
un circuit reliant deux bureaux, de numéroter sans attendre que le bureau éloigné ait envoyé le signal de tonalité et de commencement de la conversation sans que le signal de fin de sélection ait été forcément reçu ou bien la clé de cadran forcément relevée.

  
Selon une autre caractéristique de l'invention, lorsque l'un des abonnés engages dans la conversation raccroche, il est transmis des signaux de supervision qui agissent sur la connexion de façon différente selon que c'est l'abonné demandeur ou l'autre abonné qui a raccroché le premier ou bien que

  
le signal est donné par une opératrice.

  
En considérant, par exemple, le cas d'un système dans lequel les abonnés numérotent eux-mêmes vers des bureaux éloignés, il est désirable que l'appel puisse être composé sans attendre qu'une tonalité de numérotage ait été envoyée sur chaque jonction exploitée avec signalisation à fréquence vocale et sans aucune autre restriction imposée à la vitesse de numérotage. Il est également désirable que les appels sur de telles jonctions puissent être routées vers des positions de renseignements ou autres positions de service où les conversations ne soient pas taxées, ou bien précèdent la conversation taxée qui leur fera suite, cette phase de la mise en liaison restant d'ailleurs sous la commande de l'opératrice qui est intervenue.

   Dans ces mêmes systèmes, cependant, lorsque des communications taxables auront été établies, il faut que le signal de supervision qui détermine la mise en marche du compteur soit reçu avec certitude. L'emploi d'un dispositif régénérateur d'impulsions à l'extrémité de départ de chaque circuit interurbain équipé à fréquence vocale ainsi que l'usage exclusif de signaux complétés par un préfixe (même pour les signaux de numérotation) évite la nécessité d'avoir à mettre hors circuit les organes de conversation jusqu'à ce que la phase des signalisations soit révolue. Ceci permet également de commencer la conversation sans que la nécessité d'un signal de réponse soit absolue.

   Pour que la mise en marche des compteurs soit cependant effective lorsque la conversation doit être taxée, le signal de réponse sera répété jusqu'à ce que son action ait produit l'effet voulu. Quand un signal quelconque est envoyé, la voie de transmission est coupée à l'extrémité d'origine et également à l'extrémité réceptrice pendant la réception du préfixe du signal. 

  
Pour que l'invention puisse plus clairement être expliquée, on va maintenant donner la description de ses réalisations possibles et cette description sera accompagnée de dessins qui montrent une partie de l'équipement terminal d'un circuit assurant une communication à double sens et sur lequel seront utilisées la signalisation et la numérotation à fréquence vocale ainsi que l'équipement terminal d'une jonction entre ce circuit et un. central automatique urbain.

  
La figure 1 représente les bornes JA et JB auxquelles est rattaché le circuit exploité à double sens, ainsi que la façon dont sera rattaché aux bornes VI et V2 un récepteur à fréquence vocale. La figure 2 représente la façon dont sera couplé au même circuit un émetteur à fréquence vocale à deux fréquences.

  
Les figures 3 et 3A représentent les dispositions à prendre aux bornes ICS+, ICS-, ICSP, ainsi qu'aux bornes OGS+, OGS-, OGSP des jonctions entrantes (IGS) et sortantes (OGS) venant du bureau central.

  
Les parties représentées sur les figures I, 2, 3 et 3A suffisent à la pleine compréhension de l'invention. La figure 3A se raccorde à la figure 3 au point op.

  
En se reportant à la figure 2, on voit que, lorsque

  
 <EMI ID=1.1> 

  
un courant de fréquence vocale à fréquence X est envoyé sur le circuit. Les contacts de travail CY2 et CY3 commandent de façon analogue l'envoi sur le circuit d'un courant de fréquence vocale

  
à fréquence Y. Enfin, les contacts CXY4 et CXY5 commandent l'envoi des fréquences X et Y mélangées l'une à l'autre. Dans chacun de ces cas, le récepteur à fréquence vocale relié aux bornes VI et V2 se trouve coupé (circuit non représenté) de telle sorte que les contacts rx et ry (figure 3A) que ce récepteur établit quand il est excité restent au repos.

  
Sur la figure 3A, l'électro SAM est l'électro de rota-tion d'un commutateur dont les balais sal et sa2 peuvent se déplacer sur des contacts 1. 2. 3.... 24. 25. etc... à raison d' un pas en avant chaque fois que SAM est désexcité. L'électro SBM est également l'électro de rotation d'un commutateur dont les balais sont sbl et sb2. Les contacts respectifs des bancs sur lesquels frottent sal et sbl sont reliés l'un à l'autre comme on le voit sur la figure. Les contacts des bancs sur lesquels frottent les balais sa2 et sb2 sont également reliés l'un à l'autre. De plus, sur chaque conducteur de liaison entre les contacts de ces derniers bancs, est monté en dérivation un condensateur dont la seconde armature est reliée au pôle positif de la batterie.

  
Les lettres de référence CTA et OTB désignent deux tubes à cathode froide qui s'ioniseront lorsque des tensions convenables seront appliquées à leurs électrodes. Le relais IR est un relais pendulaire qui ouvre et ferme son contact ir2 à la vitesse de dix impulsions par seconde, le rapport du temps d'ouverture au temps de fermeture étant de 30 à 70 (proportion bien connue ) . 

  
Les relais RB et' RD sont à relâchement'retardé, leur réglage étant tel que le relais RB relâche en 220 millisecondes

  
 <EMI ID=2.1> 

  
 <EMI ID=3.1> 

  
D'autres relais sont également retardés au relâchement; ce sont les relais R. RF. 0. B. CT. RC. dont les temps de relâchement sont, compris entre 100 et 250 millisecondes. Les relais SY et CC sont retardés à l'attraction de 50 à 150 millisecondes.

  
On va maintenant passer à l'explication détaillée du fonctionnement du système.

  
Dans la position de repos, les trois relais suivants sont normalement excités: les relais RB et RD en série et le relais Z. Le circuit d'excitation des relais RB et RD est le suivant: (pôle négatif, enroulements de RB et de RD, repos de

  
 <EMI ID=4.1>  ainsi que repos de ry et repos de cr5 en parallèle, pôle positif). Le relais RG qui se dérive sur ce circuit ne s!excite pas parce que son enroulement se trouve court-circuité par les derniers contacts mentionnés. Le circuit d'excitation de Z est le suivant:
(pôle négatif, enroulement de Z, repos de bg6, balais sbl et sal, repos de bl, pôle positif).

  
On considérera d'abord le cas d'un appel entrant. Le

  
 <EMI ID=5.1> 

  
fonctionne sous l'action des fréquences X et Y et les contacts rx et ry (figure 3A) parviennent chacun à sa position de travail. 

  
Le signal de préfixe est constitué par une impulsion mélangée des deux fréquences X et Y et dont la durée est de 270 millisecondes. Les deux contacts rx et ry viennent donc en posi-

  
 <EMI ID=6.1> 

  
cuitent le relais RG qui fonctionne (en série avec les relais RB et RD dont les armatures sont déjà attirées).

  
Le relais R fonctionne (pôle négatif, enroulement de R, travail de rg4, pôle positif). Le relais RF fonctionne en-

  
 <EMI ID=7.1> 

  
enroulement (pôle négatif, second enroulement de RC, contact rg3 au travail, redresseur rr5, contact ry au travail, contact cr5 au repos, pôle positif). Le contact rc2 sur travail fournit un circuit de collage au relais RG.

  
La jonction sortante OGS vers le bureau central est marquée occupée sur le fil OGSP par le circuit suivant: (pôle positif, rgl sur travail, bg2 sur repos, col sur repos, point OP, fil OGSP).

  
Le circuit des relais RB et RD a bien été ouvert en rx et ry, mais, comme on l'a déjà dit, les relais RB et RD sont à

  
 <EMI ID=8.1>  et rd3 qu'après 150 millisecondes, ce qui coupe à ce moment la voie de transmission. Le relais RB ne relâche son contact rbl qu'après 220 millisecondes ce qui identifie le signal de préfixe puisque, seule, la combinaison des deux fréquences X et Y pendant une durée de 220 millisecondes peut produire dans les circuits les opérations que l'on vient de décrire.

  
Lorsque, ensuite, l'un des oontacts rx ou ry revient sur sa position de repos, il établit le circuit du relais RF

  
 <EMI ID=9.1> 

  
rx au repos, cr4 au repos, pôle positif, ou bien ry au repos, cr5 au repos et pôle positif). Le relais RF fonctionne, ce qui marque la fin du signal de préfixe.

  
Le relais RC relâche lentement et fait relâcher à son tour le relais RG qui relâche aussi lentement parce que son enrou-

  
 <EMI ID=10.1> 

  
RD se réexcitent sur leurs circuits primitifs. Le relais RF relâche lorsque RC relâche et le relais R relâche lentement lorsque le relais RG relâche. Le relais RF, enfin, relâche lentement lorsque le relais R a relâché.

  
Ceci complète le cycle des opérations relatives à la réception d'un préfixe. Un autre cycle d'opérations s'est accompli simultanément et va maintenant être décrit.

  
Au moment ou le signal a commencé, un circuit a été établi en parallèle avec celui qui actionne l'enroulement supérieur du relais RC. Ce circuit qui va faire fonctionner le relais X est le suivant: (pôle négatif, enroulement de X, contact bg3 au repos, redresseur rr4, contact rx au travail, contact er4 au repos, pôle positif). Le relais X fonctionne et, lorsque le relais RB relâche après 220 millisecondes, un circuit.est établi pour les deux relais L et IC. Le circuit de L est le suivant: (pôle négatif, enroulement de L, contactera au repos, contact rb2 au repos, con-

  
 <EMI ID=11.1>   <EMI ID=12.1> 

  
contact og4 au repos, contact br6 au repos, contact rb2 au repos, contact x3 sur travail, pôle positif). Les deux relais L et 10 fonctionnent. Le relais BG va aussi fonctionner par le circuit suivant: (pôle positif, contact 17 sur travail, enroulement de

  
 <EMI ID=13.1> 

  
cy6 au repos et le contact yl au repos).

  
Le relais SL fonctionne (pôle négatif, enroulement de SL, contact 16 au travail, contact bg4 au travail, pôle positif). Le relais L comporte un circuit de collage (par y3 au repos, 14 au travail, bg4 au travail). Le relais 10 comporte également un circuit de collage (par ic6, au travail et bg4 au travail).

  
La jonction sortante du bureau central est maintenant

  
 <EMI ID=14.1> 

  
La jonction entrante vers le bureau central, ICS sera alors saisie comme on va le voir ainsi que le sélecteur qui la termine à ce bureau.

  
Quand le relais RX relâche son contact ry à la fin du signal de préfixe, le relais X relâche à son tour. Les bornes ICS+ et ICS- de la jonction entrante ICS sont alors bouclées par:
(contact ici au travail, contact rdl au repos, contact xl au repos, contact 11 au travail). Cette situation persiste jusqu'au moment ou RD se réexcite et alors la boucle entre les bornes ICS+ et ICSdeviendra la suivante: (contact ic4 au travail, enroulement du  translateur, contact ic2 au travail, redresseur rr2, contact ic3 au travail, enroulement du translateur, contact ic5 au travail, contact xl au repos, contact 11 au travail). 

  
La présence d'une boucle entre les bornes ICS+ et ICSdétermine au bureau central la mise d'une batterie positive sur le fil ICSP et le relais SY fonctionne par (batterie négative., enroulement supérieur de SY, contact mh2 au repos, contact 12 au travail, contact br2 au repos, fil ICSP, batterie positive). Le re- <EMI ID=15.1> 

  
se colle (par son enroulement inférieur, rc3 au repos, s5 au travail et zr5 au repos).

  
L'électro SAM du commutateur rotatif SA et le relais C

  
 <EMI ID=16.1> 

  
travail). Le relais 0 fonctionne, mais le commutateur SA n'avancera d'un pas que lorsque l'électro SAM relâchera. Le relais ce

  
 <EMI ID=17.1> 

  
lais C relâche et SAM est alors désexcité, ce qui fait passer les balais sal et sa2 du commutateur SA de la position 1 à la position
2.

  
Le relais Z relâche quand le commutateur SA occupe une position différente de celle du commutateur SB, il relâchera donc puisque SA se trouvera en position 2 tandis que SB est encore en position 1.

  
Le relais IR fonctionne: (pôle -, enroulement de IR, z5 au repos, zz2 au repos, pôle +). Le relais OR fonctionne éga-

  
 <EMI ID=18.1> 

  
sur travail et son enroulement de court-circuit est maintenant ouvert en cr3. Le relais RB reste excité (à travers la résistance RDR, cr2 au travail, rcl au repos, rbl au repos, er5 au travail).

  
Le relâchement de RD déconnecte à nouveau le circuit JA. JB. d'avec le pont de transmission et le rétablit sur les contacts cxl et ox2.

  
En même temps que le relais CR avait fonctionné, le relais CXY a fonctionné aussi: (pôle -, enroulement de gauche de

  
 <EMI ID=19.1> 

  
ture des deux contacts oxy4 et oxy5 applique les fréquences X + Y au pont de transmission. En même temps, le condensateur QA est

  
 <EMI ID=20.1>   <EMI ID=21.1> 

  
au repos). Le temps que met le condensateur QA à se charger commande la longueur du signal appliqué à la ligne car, lorsque le condensateur QA a acquis une charge suffisante, le tube à cathode froide CTB s'ionise, fournissant un circuit pour le relais CT: (par z5 au repos et pc2 au repos). Le relais CT fonctionne et fait fonctionner le relais PC (pôle -, enroulement de droite de PC, cxyl au travail, ctl au travail, pôle +). L'enroulement de droite du relais CXY trouve la batterie positive par le même chemin et le relais CXY se trouve ainsi gardé. Le fonctionnement de PC ouvre le circuit du relais CT qui relâche

  
 <EMI ID=22.1> 

  
relâche au contact ctl, mais PC reste excité par son enroulement de gauche (pâle -, enroulement de gauche de PO, po4 au travail,

  
 <EMI ID=23.1> 

  
connecte les fréquences X + Y d'avec le pont de transmission
(ouverture des contacts cxy4 et cxy5).

  
Quand le relais Z relâche, comme on l'a déjà expliqué, le relais IR fonctionne par z5 au repos et zz2 au repos. Le relâchement du relais CXY court-circuite l'enroulement du relais IR (par le contact cxy3 au repos et irl au travail) et le relais IR va fonctionner en relais pendulaire dont l'armature ir2 produit des impulsions à la cadence déjà indiquée plus haut.

  
Ainsi, 30 millisecondes après le relâchement du relais CXY, le contact ir2 sera en position de repos et le circuit de l'électro SBM du commutateur SB s'établira de la façon suivante: .
(pôle -, enroulement de SBM, zzl au repos, og3 au repos, pc3 sur

  
 <EMI ID=24.1> 

  
rieur du relais CY sera également excité par: (pôle -, enroulement supérieur de CY, sy3 sur travail, bg5 sur travail, redresseur rr8 et la suite comme dans le circuit de SBM). Le.relais CY fonctionne et, pendant les 70 millisecondes qui vont suivre, ses contacts de travail cy2 et cy3 vont appliquer à la ligne JA. JB, une impulsion à la fréquence Y.

  
Le mouvement suivant du contact ir2 fait relâcher le

  
 <EMI ID=25.1> 

  
dernier passent de la position 1 à la position 2 et les deux commutateurs SAM et SBM ont maintenant leurs balais alignés l'un sur l'autre. Un circuit se constitue alors par le fil qui relie les

  
 <EMI ID=26.1> 

  
vail, balai sa2 et balai sb2, tube à cathode froide CTA). Le tube CTA s'ionise et le relais ZZ fonctionne (par le contact de travail s2). Le relais ZR fonctionne à son tour par le contact zz2 venu sur travail. Le relais OR relâche, son circuit étant

  
 <EMI ID=27.1> 

  
coupé en zr3. Le relais RD fonctionne de nouveau par suite du relâchement de OR. Le relais RB n'a pas cessé d'être actionné. Le circuit de l'électro SEVI est interrompu en zzl, tandis que le passage du contact zz2 sur travail prévient tout fonctionnement nouveau du relais IR.

  
Le contact zr2 du relais ZR est venu sur travail et prépare un circuit à travers la résistance RSI, en parallèle avec la résistance RS2 et le contact S4 sur travail, pour charger le condensateur QA. La constante de temps de ce circuit est choisie pour assurer un intervalle de temps convenable (environ une demiseconde) entre les signaux qui peuvent se répéter. Cette particularité ne trouve pas son emploi tout de suite, mais elle sera utilisée plus loin.

  
 <EMI ID=28.1> 

  
il s'ionise et le relais CT fonctionne (par z6 au repos), po2 sur travail, zrl sur travail, og6 au repos). Le passage du contact ctl sur travail excite le relais Z (pôle -, enroulement inférieur de Z, oxyl au repos, ctl sur travail, pôle +) et, comme les balais sal

  
et sbl des commutateurs SA et SB sont actuellement alignés, le relais Z se garde par (contact zI, sur travail, balai sbl, balai sal, bl au repos, pôle +). Le passage du contact etl sur travail ouvre, en outre, le circuit du relais PC qui relâche. Le relais OT re- <EMI ID=29.1> 

  
désionise.

  
Le contact de repos zr5 ayant été coupé, le relâchement de pcl entraîne le relâchement du relais S dont l'armature S2 venant au repos coupe le circuit du relais ZZ, tandis que le

  
 <EMI ID=30.1> 

  
Les deux relais ZZ et CC relâchent donc, suivis par le relais ZR quand ZZ relâche.

  
Quand ZR avait fonctionné à la fin de la transmission du signal, un circuit avait été établi depuis la batterie positi-

  
 <EMI ID=31.1> 

  
du relais SY qui relâche et, par le passage de son contact sy2 sur repos coupe le circuit du relais S.

  
A cette phase des opérations décrites, après qu'un signal de "reconnaissance" a été transmis, les relais qui restent actionnés dans l'équipement d'entrée sont RB, RD, Z, L, SL,
10, BG et MH.

  
Le signal de "reconnaissance", quand il est reçu à l'extrémité lointaine du circuit, y produit un changement de conditions tel que des impulsions de numérotation peuvent maintenant être transmises. Chaque chiffre sera constitué par un signal de préfixe à fréquences mélangées suivi par le nombre, (à la cadence de dix par seconde) d'impulsions a la fréquence X qui correspond à la valeur du chiffre.

  
 <EMI ID=32.1> 

  
étant retardé au relâchement, demeurera collé malgré les mouve-ments de rx pendant la réception de ces impulsions. Le sélecteur associé à la ligne entrante ICS sera donc orienté selon la valeur numérique du chiffre reçu. A la fin de chaque chiffre, les relais RB. RD. etc... fonctionnent comme on l'a déjà expliqué de sorte que, lorsque le numérotage est terminé, les relais RB et RD sont encore actionnés, ainsi que les relais Z. L. -SL et BG.

  
 <EMI ID=33.1> 

  
Les contacts rd2 et rd3 étant sur travail, la voie venant de JA et JB est reliée au sélecteur d'entrée ICS et la communication peut commencer aussitôt que le numérotage est terminé, même si l'équipement du central automatique atteint par ICS n'a pas envoyé de signal de réponse. Ceci signifie, en pratique, que le système convient à l'établissement de certaines catégories de communications pour lesquelles un tel signal de réponse n'est pas absolument nécessaire. On remarquera, en outre, que cela permet d'envoyer, après le premier, un second train d'impulsions de numérotation si la zone à atteindre comporte une telle combinaison.

  
On va maintenant examiner ce qui se passe au moment de la réponse de l'abonné demandé. Le circuit du sélecteur entrant qui termine la ligne ICS est disposé pour inverser la supervision, de sorte que la réponse de l'abonné demandé se traduit par le renversement des potentiels sur ICS+ et ICS- et que ceci fera fonctionner le relais DB à cause du sens choisi pour les redresseurs rrl et rr2. Un signal sera transmis vers le circuit JA.

  
JB. et ce signal consistera en un préfixe de fréquences mélangées suivi par un suffixe à fréquence X. Ce signal sera, en outre, répété jusqu'à la réception d'un signal de "reconnaissance" venant de l'extrémité lointaine du circuit JA. JB. indiquant que le signal de réponse a bien été reçu à cette extrémité.

  
Le signal de réponse de l'abonné demandé commence par le fonctionnement du relais WA (pôle -, enroulement WA, 114 au

  
 <EMI ID=34.1> 

  
tact de travail wa3 prolonge le circuit de WA par: (wa3 au tra-vail, 118 au repos, cc2 au repos, rfl au repos, enroulement supérieur de S, pôle -). Le relais S fonctionne donc et se colle
(par rc3 au repos, s5 au travail et zr5 au repos).

  
Le fonctionnement du relais S a pour effet d'envoyer un signal vers JA et JB comme on l'a déjà vu pour le signal d'in-

  
 <EMI ID=35.1> 

  
ne sera pas actionné et que le signal qui va être envoyé sera constitué seulement par le préfixe suivi d'une seule impulsion, à fréquence X.

  
Si un signal de "reconnaissance" n'est pas reçu après la première transmission du signal de réponse, le relais S relâchera car son circuit sera coupé aux contacts zr5 et pcl (comme on l'a déjà expliqué) lorsque le relais ZR sera excité et que le relais PC relâchera à la fin du cycle des opérations engendrant un signal quelconque. L'ouverture du contact si relâche le re-

  
 <EMI ID=36.1> 

  
lais S sera remis en service sur le circuit d'excitation du relais WA: (par wa3 au travail, 118 au. repos, cc2 au repos et rfl) de sorte que, S étant à nouveau excité, le signal de réponse sera envoyé une seconde fois. On notera que les contacts rfl et rc3 coupent le circuit du relais S si un signal quelconque est reçu venant de la voie JA. JB, de sorte que le relais S ne pourrait

  
pas se réexciter si le commencement d'un signal de "reconnaissance" venant de JA. JB. avait été détecté.

  
On examine maintenant comment sera reçu le signal de "reconnaissance".

  
Quand le signal de réponse de l'abonné demandé a été correctement perçu par l'extrémité lointaine de la voie JA. JB, celle-ci transmettra un signal de "reconnaissance" consistant en un préfixe à fréquences mélangées suivi par une impulsion unique

  
à fréquence Y. Ce signal sera détecté par les relais RB.'RD. etc.. comme on l'a déjà expliqué, mais c'est le relais Y qui fonctionnera, au lieu du relais X, lorsque le contact re2 s'établira pendant l'émission du suffixe à fréquence unique. Le fonctionnement du

  
 <EMI ID=37.1> 

  
enroulement de LL, wa2 sur travail, y2 sur travail, bg4 sur tra-

  
 <EMI ID=38.1> 

  
fonctionnement entraîne la coupure en 118 du circuit du relais S.

  
A la fin de l'émission du signal, quand le relais Y revient au 

  
 <EMI ID=39.1> 

  
en y4 et en 114), de telle sorte que le signal de réponse ne se répète pas puisque le relais S ne se réexcite pas. Le contact y3 situé sur le circuit du relais L peut s'ouvrir sans inconvénient, étant court-circuité par le contact wal.

  
Pendant la conversation, les relais RB. RD. Z. DB. MH.

  
 <EMI ID=40.1> 

  
Quand l'abonné appelé raccroche en fin de conversation, les sélecteurs du central automatique inversent la polarité des fils ICS+ et ICS-, ce qui provoque le relâchement du relais DB.. Le relâchement de DB fournit un circuit de fonctionnement au

  
 <EMI ID=41.1> 

  
113 au travail, dbl au repos, b3 au repos, pâle +) et il s'ensuit l'envoi d'un signal de libération composé d'une impulsion de préfixe suivie d'une impulsion à fréquence Y (comme déjà expliqué). Le circuit du relais SY est maintenu aussi longtemps que le contact dbl reste sur repos, de telle sorte que le signal se répète si la condition persiste, puisque le contact sy2 maintient le cir-

  
 <EMI ID=42.1> 

  
relâche à la fin du cycle représentatif d'un signal.

  
Si l'abonné appelé reprenait à ce moment la communication et que, par conséquent, le relais DB se réexcite, le contact dbl couperait le circuit du relais SY et l'émission du signal serait arrêtée.

  
Quand l'abonné appelant raccroche son appareil, l'extrémité lointaine du circuit JA. JB envoie aussi un signal de libération constitué par une impulsion de préfixe suivie d'une impulsion à fréquence Y. Ce signal sera interprète par les relais RB, RD, etc... comme on l'a déjà expliqué, et se traduira par le fonctionnement du relais Y pendant la durée de l'impulsion unique à fréquence Y. Le contact y3 ouvrira alors le circuit du relais L qui relâchera. Le relais RF, comme on l'a déjà expliqué, reste excité pendant la réception des signaux venant du circuit JA. JB et, par conséquent, le fait que le contact rf2 soit ouvert empêche le relais L de fonctionner de nouveau lorsque le contact y3 se rétablit à la fin du signal.

Le relâchement du relais L ouvre la boucle des fils

  
 <EMI ID=43.1> 

  
central et, s'il n'y a pas d'opératrice engagée sur cette jonction pour la maintenir en boucle, la chaîne des sélecteurs du central automatique sera libérée, tandis que le potentiel positif d'occupation qui était appliqué au fil ICSP sera supprimé, ce

  
 <EMI ID=44.1> 

  
Quand les relais L et MH ont relâché, il se produit un changement dans le circuit du relais CY, de sorte que, lors-  que ce relais fonctionnera, sous l'action d'un futur signal à fréquence Y, au lieu d'être attiré seulement pendant les périodes

  
 <EMI ID=45.1> 

  
ditions, le suffixe Y sera converti en une émission de longue durée, qui pourra obliger l'extrémité lointaine à libérer.

  
En revenant encore sur l'explication de la production d'un signal, on voit que le relais CY ayant été actionné restera maintenant dans cet état pendant tout l'intervalle de temps de l'ionisation du tube à cathode froide CTA suivi de celui du fonctionnement des relais ZZ et ZR. Le temps pendant lequel le tube CTA débite augmente donc la durée de l'émission du signal à fréquence Y. A la fin de la fréquence caractéristique du signal, quand le contact de travail ctl s'établit, le relais Z fonctionne (par son enroulement inférieur) et tient par les balais sbl et sal. Le contact z4 sur travail ouvrira le circuit de collage du relais CY qui relâche. Ainsi, tandis que l'impulsion prolongée à fréquence Y provoque le relâchement à l'extrémité lointaine de

  
 <EMI ID=46.1> 

  
ration des organes de départ en ouvrant le circuit du relais BG, lequel, par son contact bg4, passé en position de repos, coupe la batterie positive qui alimentait le collage des relais SL, LL et
10, lesquels relâchent. Le relais SL aura, d'ailleurs, ouvert

  
le circuit de collage du relais CY avant que le relais Z n'ait fonctionné.

  
Si l'appel n'avait pu atteindre l'abonné appelé que par l'intermédiaire d'un circuit desservi par une opératrice pouvant mettre le circuit en position de garde, le sélecteur associé

  
 <EMI ID=47.1> 

  
s'ouvre mais, l'ouverture de ce contact aurait envoyé un signal

  
de supervision à l'opératrice. C'est seulement après que l'opératrice aura libéré le circuit que la chaîne des sélecteurs du central automatique relâchera et que le potentiel positif sera retiré du fil ICSP. Alors, le relais MH relâchera et la suite des opérations sera comme on l'a expliqué plus haut.

  
Il reste à examiner le cas où l'abonné appelant aurait raccroché le premier son appareil. Dans ce cas, c'est l'extrémité lointaine de la voie JA. JB qui envoie les signaux de libération constitués par un préfixe suivie d'impulsions à la fréquence Y qui sont interprétées par les relais RB. RD. etc... comme on l'a déjà expliqué.

  
Le relais Y fonctionnera, en conséquence, pendant la

  
 <EMI ID=48.1> 

  
le relais L, lequel ouvrira en 11 la boucle de la jonction ICS allant vers le sélecteur d'entrée du bureau central. Dans ces conditions, s'il n'existe pas d'opératrice qui puisse tenir ce sélecteur encore engagé, le sélecteur relâchera et le potentiel  <EMI ID=49.1> 

  
pliqué, provoquera la libération de tous les organes du système.

  
On va maintenant traiter le cas d'un appel sortant.

  
 <EMI ID=50.1> 

  
appel sortant pour emmagasiner et régénérer les impulsions de numérotation. Les impulsions émises par l'abonné appelant font avancer pas à pas les balais sal et sa2 et, à la fin de chaque chiffre, une charge est appliquée au condensateur relié au plot sur lequel est arrivé sa2. Les chiffres sont transmis à la cadence de dix impulsions par seconde à la fréquence X, précédées par un signal de préfixe en tête de chaque chiffre. Il convient de produire des signaux composés de supervision et leur méthode de réalisation a déjà été décrite.

  
La régénération permet d'introduire un préfixe avant de transmettre les chiffres et elle permet, en outre, de transmettre les chiffres sur le circuit interurbain avec des vitesses et des rapports marquage/espace qui soient réglés plus exactement que l'on ne peut l'espérer avec l'émission d'un cadran d'abonné. De plus, comme la transmission du signal de numérotation est moins immédiate sur un circuit interurbain dont la signalisation est à fréquence vocale qu'elle peut l'être sur un circuit interurbain pouvant être exploité avec une signalisation à courant continu, l'emmagasinement des chiffres-dans le régénérateur est désirable pour couvrir les risques inhérents au temps nécessaire au circuit pour être mis en état de recevoir la numérotation et pour l'avoir signalé au bureau de départ.

  
L'appel sortant se traitera donc de la manière suivante:

  
Quand le circuit interurbain a été saisi, en OGS par un sélecteur de sortie du central téléphonique, un signal d'appel composé est envoyé sur ce circuit et lorsque le sélecteur,d'entrée du bureau éloigné est prêt à accepter la numérotation, un signal de "reconnaissance" (composé d'un préfixe suivi d'une im-pulsion à fréquence Y), est envoyé par le bureau éloigné vers le bureau d'origine, faisant ainsi connaître que les signaux de numérotation peuvent être transmis sur le circuit interurbain JA. JB. 

  
Un circuit chronométreur, qui comprend le tube à cathode froide OTB, contrôle l'émission du signal d'appel et ensuite détermine l'intervalle de temps au bout duquel le signal de "reconnaissance" devrait être reçu. Pendant cette période, l'abonné appelant peut déjà numéroter et les chiffres de ce numérotage seront reçus par les balais sal et sa2 du commutateur

  
 <EMI ID=51.1> 

  
interurbain JA. JB n'aura lieu que lorsque le signal de "reconnaissance" aura été reçu. Au.cas ou ce signal n'arriverait pas dans l'intervalle de temps prédéterminé dont il à été question, on devrait en conclure que le circuit interurbain est peut être interrompu par un dérangement ou bien qu'il a été pris simultanément aux deux extrémités par des appels sortants de chaque bureau. Dans ces cas, le système produirait un signal d'occupation vers l'abonné demandeur et le régénérateur se viderait des chiffres qu'il avait emmagasinés sans les transmettre sur le circuit interurbain.

  
On revient ci-dessous au cas normal.

  
Quand le sélecteur de sortie du bureau d'origine a saisi le circuit interurbain, une boucle s'établit entre les bornes OGS+ et OGS- et fait fonctionner le relais A: (par dal au repos et da2 au repos). Le passage du contact al sur travail actionne le relais B, en suite de quoi le relais BR fonctionne par le contact b2 sur travail ainsi que le relais BG par le contact b3 sur travail. Le passage du contact bl sur travail supprime le potentiel positif qui était appliqué au balai sal et ceci entraîne le relâchement du relais Z dont le contact z2, passant en position de repos, fournit un circuit de fonctionnement au relais CXY. Les contacts de travail cxy4 et oxy5 appliquent alors à la voie JA. JB les fréquences mélangées X + Y, constituant un signal de préfixe, comme on l'a déjà expliqué. La durée de ce signal est contrôlée par le tube OTB.

   Quand le tube CTB fuse et que le relais CT fonctionne, le relais PC s'excite (par cxyl au travail et ctl au travail) et se garde. Le passage du contact pc2 sur travail coupe le circuit du relais CT, tandis que PC reste attiré (par pc4 au travail, z2 au repos, ctl au repos) mais le relais XCY relâche (puisque son circuit dépend du contact ctl au travail). Le circuit de garde du relais PC trouve

  
 <EMI ID=52.1> 

  
br5 au travail, og2 au repos et l'enroulement du relais OG. Le

  
 <EMI ID=53.1> 

  
travail et sf8 au repos). Le passage sur travail des contacts og5 et og6 prépare les circuits qui provoqueront la ré-ionisation du tube CTB et le fonctionnement du relais CT (par le contact og6 sur travail). La constante de temps du circuit de charge du condensateur QA à travers la résistance RS4 est choisie telle qu'elle puisse équivaloir à l'intervalle de temps normal au bout duquel l'extrémité lointaine du circuit interurbain doit avoir donné le signal de "reconnaissance". Le fonctionnement du relais CT entraînera celui du relais Z (par cati. au travail, cxyl au repos) et une dérivation de ce circuit (passant par ogl au travail) ira actionner le relais SF qui fonctionnera et se gardera (par sf5 au travail et bg4 au travail). Enfin,

  
le relais PC relâche quand CT fonctionne.

  
Voyons maintenant ce qui se passera à la réception du signal de "reconnaissance" provenant de l'extrémité lointaine du circuit interurbain JA. JB. Supposons que ce signal de "reconnaissance" soit reçu dans l'intervalle entre le fonctionnement du relais PC et la seconde attraction du relais CT
(c'est le cas normal, comme on l'a dit plus haut). Ce signal sera interprété par les relais RB, RD, etc... et il en résultera une attraction du relais Y pendant la durée du suffixe à fré-quence Y. Le contact de travail y2 fournit avec le contact de travail og7 un circuit pour le relais LL qui fonctionne et se colle par 117, tandis que la fermeture du contact 116 shunte la résistance RSA et modifie, par conséquent, la constante de temps du condensateur QA. Dans cette situation, le tube CTB fuse im-

  
 <EMI ID=54.1> 

  
aux balais sal et sbl pour fournir un circuit de collage au relais Z si les deux commutateurs SA et SB sont alignés.

  
La séquence d'opérations qui vient d'être décrite sig-

  
 <EMI ID=55.1> 

  
Les relais LL, SF. A. B. BR. BG. RB. RD. Z. restent actionnés.

  
Il pourrait arriver que le circuit interurbain soit en dérangement (ou bien ses organes terminaux) et que le signal de "reconnaissance" ne soit pas reçu pendant l'intervalle de

  
 <EMI ID=56.1> 

  
cas, le relais SF fonctionne avant le relais LL. Le relais SF fait relâcher le relais OG (en sf8) et le contact og7 passant en position de repos, coupe le circuit dans lequel le relais LL

  
 <EMI ID=57.1> 

  
tionnera pas.

  
La borne BT qui est reliée à une source de courant d'occupation par un fil (non représenté) venant du central automatique enverra alors un courant d'occupation à l'abonné appelant par l'enroulement inférieur du relais A (borne BT, contact 115

  
 <EMI ID=58.1> 

  
lement inférieur de A). D'autre part, l'électro de rotation SAM du commutateur SA ne peut pas être excité lorsque sf6 est sur travail et 111 sur repos. Si des chiffres avaient déjà été numérotés,-les commutateurs SAM et SBM resteraient donc alignés

  
 <EMI ID=59.1>   <EMI ID=60.1> 

  
impulsion à fréquence X ne peut donc être envoyée sur le circuit interurbain.

  
Revenons cependant au cas normal, c'est à dire à celui où le signal de "reconnaissance" envoyé par l'extrémité lointaine du circuit interurbain a bien été reçu. Supposons que l'abonné appelant n'a encore numéroté aucun chiffre et que les balais sal et sbl sont par suite alignés. Quand le relais Z va fonctionner, il se gardera par l'intermédiaire des deux balais et de sf8 sur contact de travail et ne relâchera que lorsqu'une impulsion fera avancer d'un pas les balais de SA et coupera ainsi son circuit de garde.

  
Si l'abonné appelant avait déjà numéroté avant que

  
le signal de "reconnaissance" ait été reçu, le balai sal aurait déjà démarré de sa position d'origine et le relais Z aurait re-  lâché immédiatement sans se garder.

  
La transmission des signaux sélectifs s'effectue donc comme suit:

  
Quand l'abonné appelant numérote, le chiffre agit sur

  
 <EMI ID=61.1> 

  
si que l'électro SAM du commutateur SA. Le relais C restera excité pendant toute l'émission du chiffre (relâchement retardé) mais les balais sal et sa2 du commutateur SA avanceront d'un pas pour chacune des impulsions constituant le chiffre. Le relais B (relâchement retardé) reste attiré pendant toute l'émis-

  
 <EMI ID=62.1> 

  
travail. Les balais sal et sa2 s'arrêtent après avoir exécuté le nombre de pas qui correspond à la valeur du chiffre. Le circuit reliant le balai sa2 à la batterie positive de 130 volts

  
 <EMI ID=63.1> 

  
l'émission du chiffre, le relais 0 relâche, ainsi que le relais  CC et le balai sa2 se trouve relié aux 130 volts par les deux

  
 <EMI ID=64.1>  arrêté le balai sa2 va donc recevoir une charge.

  
Une suite de chiffres se traduit donc par la charge d'un certain nombre de condensateurs dont la position relative sur l'arc'exploré par le balai sa2 indique le nombre d'impulsions qui caractérisaient chacun des chiffres de la suite.

  
Aussitôt que le balai sal cesse d'être aligné sur le balai sbl, le relais Z relâche puisque son circuit passe par les bancs de contact. Le relâchement du relais Z entraîne la production d'un signal de préfixe à deux fréquences (grâce au fonctionnement du relais CXY) suivi d'impulsions provoquées par le relais CX qui fonctionne en parallèle avec l'éleotro SBM du commutateur SB.

  
Dans la production des signaux autres que les signaux de numérotation, les balais sal et sa2 n'avaient fait qu'un seul pas en avant et, par conséquent, le relais CX (ou CY) n'envoyait qu'une seule impulsion à fréquence X (ou à fréquence Y). Dans le' cas du numérotage, le relais IR continue à envoyer des impulsions pendulaires dans l'électro SBM, jusqu'à ce que le balai sb2 du commutateur SB ait atteint un contact où il soit aligné avec le balai sa2 du commutateur SA, ou bien avec un contact du banc

  
 <EMI ID=65.1> 

  
teur chargé.

  
Le signal transmis sera donc constitué par le préfixe

  
à fréquences mélangées suivi par le nombre exact d'impulsions à fréquence X qui correspond à la valeur du premier chiffre numéroté.

  
Quand le balai sb2 atteint un contact sur lequel se trouve un condensateur chargé, la charge du condensateur ionise

  
le tube CTA. Le relais ZZ fonctionne alors de la façon que l'on connait, zz2 fait fonctionner le relais ZR dont le contact de travail zr2 commande l'un des intervalles de temps déterminés par

  
le fonctionnement du tube OTB. Dans la description faite précédemment, de la production du signal "invitation à numéroter" on avait vu que le circuit du condensateur QA, lorsque le contact zr2 était sur travail, passait par les deux résistances RSIet

  
 <EMI ID=66.1> 

  
environ une demi-seconde. Dans le cas présent, le relais S n' est pas actionné et la résistance RSI est seule en circuit, ce qui allonge l'intervalle de temps jusqu'à la valeur d'environ
700 millisecondes.

  
A la fin de la transmission d'un chiffre, si le relais Z est actionné (par le passage du contact otl sur travail) mais ne se garde pas parce que le balai sbl n'est pas aligné sur le balai sal, le relais Z relâche immédiatement et une nouvelle séquence génératrice de signal se produit et cette nouvelle séquence correspond à la transmission du chiffre suivant.

  
Ceci se continue jusqu'à ce que tous les chiffres emmagasinés dans le commutateur SA aient été transmis, c'est à dire jusqu'à ce que les deux balais sal et sbl soient alignés l'un sur l'autre. Alors, quand le relais Z fonctionne (par le passage du contact ctl sur travail), il se gardera (par son enroulement supérieur, zl au travail, le balai sal, le balai sbl, et sf8 sur travail).

  
A ce moment, l'état électrique des circuits du système sera le même qu'avant le commencement de la transmission des impulsions de numérotation et les relais LL. SF. A. B. BR. BG. RB. RD. Z. resteront actionnés. Il est donc possible, sans compromettre le succès d'une mise en communication, que le temps d'attente entre la numérotation des chiffres soit si long que la transmission des chiffres sur la ligne soit plus rapide que la vitesse de manipulation du cadran par 1 '.abonné demandeur.

  
Quand l'abonné appelé répond, un signal est envoyé par l'extrémité du circuit interurbain à laquelle cet abonné est raccordé, ce signal étant constitué par un préfixe à fréquences mêlées suivi par un suffixe à fréquence X. Le groupe des relais RB. RD. etc... répond aux fréquences mélangées comme on l'a déjà expliqué, et le contact rel passe sur travail pour préparer le, circuit du relais X qui pourra ainsi répondre à l'impulsion de fréquence X. Quand le relais X fonctionne, le relais DA fonctionne aussi: (pôle -, enroulement de DA, br6 sur travail, rb2 au repos, x3 sur travail, pôle +). Le contact da4

  
 <EMI ID=67.1> 

  
tionne, Les deux relais DA & L se gardent (par y3 au repos, 14  au travail, bg4 au travail). Le relais SL fonctionne (par 16

  
au travail et bg4 au travail).

  
Le passage des contacts dal et da2 sur position de

  
travail inverse les connexions du relais A sur le pont de transmission de la jonction OGS. L'établissement du. contact da3 fait

  
 <EMI ID=68.1> 

  
12 sur travail, da3 sur travail, br2 sur travail,-pôle +). Le fonctionnement de SY se traduit par l'envoi d'un signal de "reconnaissance" consistant en un préfixe à fréquences mélangées suivi par un suffixe à fréquence Y, comme on l'a déjà expliqué. Pendant la transmission de ce signal, quand le relais ZR fonctionne, le contact zr4 passant sur travail complétera un circuit

  
 <EMI ID=69.1> 

  
zr4 sur travail, da3 sur travail, br2 sur travail, pôle +), qui se garde par son contact mhl et coupe en mh2 le circuit de SY, de telle sorte que le signal ne se répète pas.

  
Maintenant, la conversation a lieu et, pendant toute

  
 <EMI ID=70.1> 

  
 <EMI ID=71.1> 

  
abonné appelé qui raccroche le premier. A ce moment, on recevra de l'extrémité éloignée du circuit interurbain un signal composé d'un préfixe à fréquences mixtes suivi d'un suffixe.à fréquence Y. Le groupe des relais RB, RD, etc... répond, comme on le sait déjà, au préfixe à fréquences mixtes et le contact re2 passant sur travail prépare un circuit pour le relais Y qui répondra ensuite à l'impulsion à fréquence Y. Quand le relais Y fonctionne, les re-lais L et DA relâchent, de sorte que, si la partie appelante avait été une opératrice, le signal de supervision serait donné

  
à cette opératrice par l'inversion en dal et da2 des connexions du relais A.

  
Si l'abonné appelé, cependant, reprenait son appareil, le signal cesserait et, quand le relais RF, qui n'a pas eu le temps de relâcher entre les signaux, relâcherait à la fin du dernier signal, le relais L se réexciterait par rf2 tandis que le relais DA (par br6 au travail et mh4 au travail) s'exciterait en

  
 <EMI ID=72.1> 

  
 <EMI ID=73.1> 

  
abonné appelant raccroche son appareil. A ce moment, les relais A. B. DR. relâchent. Pendant l'intervalle de temps nécessaire

  
au relâchement du relais B (à relâchement retardé), le relâchement

  
 <EMI ID=74.1> 

  
s3 au repos, 111 au travail, br4 au travail, si au repos). Le

  
 <EMI ID=75.1> 

  
Quand le relais B relâche, le positif est retiré en bl du fil OGSP. Ceci entraîne, au bureau central téléphonique, la libération de

  
la chaîne des sélecteurs. Le relâchement du relais BR entraîne, d'autre part, celui du relais MH (au contact br2). Le relâchement de MH complète en mh2 un circuit pour le relais SY (par mh2 au repos, 12 au repos et sl4 au travail). Le relais SY fonctionne et un signal de libération est envoyé par JA. JB. sur le circuit interurbain codifie on l'a déjà expliqué. 

  
On peut équiper le système pour le cas ou l'extrémité lointaine du circuit est desservie par opératrice. Un strap str

  
 <EMI ID=76.1> 

  
l'abonné appelant, qui est celui de la jonction OGS, raccroche le premier en fin de conversation, le relâchement des relais A. B. BR

  
 <EMI ID=77.1> 

  
relâche pas puisque l'extrémité éloignée du circuit JA. JB n'a pas envoyé de signal de libération. Le circuit du relais SY s'établit alors par: pôle -, enroulement inférieur de SY, 13 sur travail,
113 sur travail, dbl au repos, b3 au repos, pôle +, et un signal,

  
 <EMI ID=78.1> 

  
envoyé par JA. JB vers l'extrémité lointaine du circuit interurbain. Le système attendra ensuite que le signal de libération lui parvienne de cette extrémité, lorsque l'opératrice aura libéré le circuit.

Claims (1)

  1. RESUME.
    L'invention est relative aux systèmes de télécommunication dans lesquels on utilise des courants à fréquence vocale pour la transmission des signaux de supervision ou pour celle des impulsions de numérotage.
    L'invention permet, dans ces systèmes, une exploitation sans aucune restriction du mode opératoire, de sorte qu'il est possible, par exemple, de numéroter, sans attendre que le bureau éloigné ait envoyé un signal de tonalité et sans aucune restriction imposée à la vitesse de numérotage.
    L'invention fait un usage exclusif de signaux complétés par un préfixe, même les signaux de numérotation. Le préfixe est toujours composé de deux fréquences mélangées X + Y, tandis que le signal proprement dit qui suit le préfixe est à fréquence unique X ou Y. Les signaux de réponse sont automatiquement répétés, jusqu'à ce que leur action soit effective.
    Dans une réalisation décrite à titre d'exemple, le dispositif terminal à associer à un circuit interurbain exploité selon le procédé de l'invention comporte un certain nombre de relais, dont un relais pendulaire, deux tubes à cathode froide et deux commutateurs pas à pas dont les plots de l'un sont reliés à des condensateurs.
    Le circuit interurbain peut être relié, au départ et à l'arrivée, à des lignes exploitées directement en automatique, ou bien, contrôlées par des opératrices.
    Dans le cas d'une liaison routée d'abord sur une po-sition de renseignements, ou une position de service, l'opératrice déterminera slle-même le moment de l'envoi du signal de réponse qui provoquera le fonctionnement du compteur de l'abonné demandeur.
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