BE424495A

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Publication number: BE424495A
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Description

Perfectionnements aux systèmes téléphoniques.

La présente invention est relative aux systèmes téléphoniques en général, elle se rapporte plus particulière- ment aux systèmes téléphoniques dans lesquels les communica- tions interurbaines et locales sont établies par l'intermé- diaire de commutateurs automatiques.

L'objet de l'invention est de procurer un système téléphonique perfectionné dans lequel des communications inter- urbaines, passant par la position d'une opératrice interurbaine pour aboutir dans un bureau automatique, peuvent être établies, par l'intermédiaire d'une ligne interurbaine et à travers des commutateurs automatiques situés dans un bureau éloigné, avec la ligne demandée dans ce bureau, l'opératrice interurbaine accomplissant les mêmes actions quand elle établit une commu- nication à travers un bureau éloigné que lorsqu'elle établit

une communication vers une ligne locale, elle reçoit une supervision identique dans les deux cas.

Un objet supplémentaire consiste à procurer des dispositions de circuits nouvelles et perfectionnées se rap- portant à l'emploi d'impulsions de courant à fréquences vocales pour la commande des commutateurs et pour la supervision.

Un autre objet de l'invention est la mise au point de circuits convenables permettant d'échanger des communica- tions à grandes distances entre des bureaux automatiques dans lesquels les commutateurs automatiques fonctionnent suivant des.systèmes de commande différents.

En se reportant maintenant aux plans annexés, on peut voir que la fig, 1 est une carte montrant l'emplacement relatif de plusieurs villes desservies par des centraux équipés du nouveau système interurbain ; que les fig. 2 et 3 sont des diagrammes de jonction représentant les interconnexions locales et interurbaines des bureaux de Sao Paulo et de Rio de Janeiro; que les fig. 3 à 25, 28 et 30 à 34 sont des cir- cuits et enfin que la fig. 36 montre de quelle façon les dif- férentes figures doivent être disposées pour constituer un ensemble logique.

On doit faire remarquer que dans la fig, 1 les chiffres entourés d'un cercle et placés tout près des lignes interurbaines indiquent le nombre de lignes interurbaines dans le groupe.

Les bureaux de Campos, Sao Paulo et Santos sont des bureaux automatiques dans lesquels sont utilisés des commutateurs à mouvements d'ascension et de rotation qui sont actionnés directement par les impulsions correspondant aux chiffres émis, le bureau de Rio de Janeiro est un bureau automatique du type "Rotary" dans lequel on utilise des

commutateurs commandés par des impulsions inverses comme cela se fait dans les systèmes automatiques entraînés par moteur.

Les bureaux de Jundiahy et de Campos sont des bureaux manuels ordinaires.

En se reportant maintenant plus particulièrement aux fig. 2 et 3 on expliquera le diagramme de jonction des réseaux de Sao Paulo et de Rio de Janeiro. La fig. 2 est le diagramme de jonction du réseau de Sao Paulo, la fig. 3 est le diagramme de jonction du réseau de Rio de Janeiro.

Les réseaux de Sao Paulo est un réseau à cinq chiffres, le premier de ceux-ci désigne le bureau demandé dans le réseau, les quatre derniers chiffres désignent la ligne appelée dans le bureau considéré. Les bureaux en ser- vice sont les deuxième, troisième, cinquième et huitième correspondant aux deuxième, troisième, cinquième et huitième niveaux des sélecteurs primaires. Chacun des bureaux est monté dans un bâtiment séparé et le bureau interurbain est Installé dans un autre bâtiment mieux situé pour servir de terminus aux lignes interurbaines.

Les appels interurbains sont émis par les abonnés lorsqu'ils envoient le chiffre "0", Les sélecteurs primaires, tels que OS1, sont connectés à des jonctions qui partent du dixième niveau de ceux-ci pour aboutir au bureau interurbain, une de ces jonctions est représentée par Tl, elle s'étend par l'intermédiaire du circuit de jonction TC jusqu'à la position d'"inter raapide" CLR1 qui est raccordée à une posi- tion interurbaine.

Un bureau interurbain automatique est employé à Sao Paulo. Ce bureau est représenté par le circuit de cordon CC1 aboutissant à une des positions du bureau interurbain ainsi que par les organes PE1 faisant partie de cette position.

Pour permettre aux appels entrants dans le bureau

de Sao Paulo et venant de Campinas, Rio de Janeiro et Santos d'être acheminés automatiquement sous l'action des impulsions reçues à travers la ligne interurbaine utilisée. , chacune des lignes interurbaines venant de ces bureaux est pourvue d'un sélecteur entrant. Les sélecteurs TFS2, TFS3 et TFS4 sont affectés aux lignes TL2, TL4 et TL3 respectivement. Ces sé- lecteurs peuvent avoir leurs bancs connectés en multiple avec ceux du sélecteur primaire interurbain TFS1, de telle sorte que les chiffres reçus sur ces lignes interurbaines provoquent une sélection tout comme les chiffres reçus du circuit de cordon CC1 du bureau interurbain de Sao Paulo.

En se reportant maintenant plus particulièrement à la fig. 3 on expliquera maintenant le diagramme de jonction du bureau de Rio de Janeiro.

Les commutateurs automatiques du type à commande par impulsions inverses et entraînés par moteur sont représentés par le sélecteur TOS-2 du bureau interurbain, le sélecteur primaire OS-2, le sélecteur des milliers MS-2, le sélecteur des centaines HS-2 et le sélecteur final ou connecteur C-2
Des numéros d'abonné à six chiffres sont utilisés dans le réseau de Rio de Janeiro. Le réseau est divisé en huit bureaux ayant une capacité de 20.000 lignes, deux chiffres d'appel étant réservés à chaque bureau, le groupe de deux chiffres étant la caractéristique d'un ensemble de 10.000 lignes.

Par exemple, les chiffres 28 et 48 sont assignés au bureau auquel aboutit la ligne du poste B comme le montre les nombres 28 et 48 placés dans le rectangle qui représente le sélecteur des milliers MS-2.

Le bureau manuel interurbain de Rio de Janeiro est représenté par le circuit de cordon CC-2, par les organes PE-2 qui lui sont associés à une des positions et par les jacks J-1 à J-5. Le jack J-5 est associé par l'intermédiaire du

circuit de ligne interurbain TLC-2 à la ligne interurbaine TL5 qui s'étend entre Rio de Janeiro et Campos, le jack J-4 est associé au circuit d'"inter rapide" venant d'un niveau du sélecteur primaire par l'intermédiaire du circuit CLR-2; les jacks J-1 et J-2 sont respectivement des jacks d'arrivée et de départ associés à la ligne interurbaine TL4 entre Sao Paulo et Rio de Janeiro, le jack J-5 est associé au chercheur F-4 à travers le circuit de ligne LC-1.

Quand l'opératrice interurbaine désire établir une communication à travers le système de jonction interurbain vers la ligne d'un abonné de Rio de Janeiro elle enfiche dans le jack J-5, de ce fait elle utilise un chercheur, tel que le chercheur F-4, pour prolonger la connexion jusqu'à un sélecteur primaire interurbain tel que TOS-2. Comme il a son banc de contacts connecté en mul- tiple avec les bancs des sélecteurs primaires tels que OS-2, le sélecteur primaire interurbain TOS-2 est capable de prolonger les connexions par l'intermédiaire du train régulier de sélec- tion, composé de commutateurs locaux et interurbains, jusqu'aux lignes des abonnés.

Pour établir les communications dans le sens opposé, c'est à dire de Rio de Janeiro vers Sao Paulo, il est néces- saire que le fonctionnement des clefs du clavier d'appel du bureau interurbain soit enregistré et que des trains corres- pondants d'impulsions décimales soient retransmis pour actionner les commutateurs à commande directe de Sao Paulo. Dans ce but un groupe de six enregistreurs-émetteurs, tels que RS-1, ont été prévus pour les vingt cinq lignes interurbaines comprenant la ligne TL-4. Chacun de ces émetteurs possède un chercheur, tel que F-3 qui le connecte à une ligne inter par l'intermé- diaire d'un répétiteur d'impulsions tel que IR-4.

Cet enrégis- treur-émetteur reçoit les chiffres frappés sur le clavier d'ap- pel et retransmet les impulsions décimales sur la ligne inter- urbaine.

Pour permettre la mise en position desappareils de sélection, à travers les lignes interurbaines, au moyen d'impulsions de courant à fréquence vocale, chaque ligne automatique interurbaine possède un répétiteur d'impulsions à chaque extrémité,auquel est associé une unité de conversion à fréquence vocale, Cette unité est un appareil qui traduit les impulsions de courant continu en des 'impulsions correspon- dantes mais à fréquence vocale (1000 périodes) dans le cas des communications sortantes et qui traduit les impulsions reçues en courant à 1000 périodes en impulsions de courant continu capable d'actionner les commutateurs.

De plus chacune des unités de conversion comprend les moyens permettant de transmettre et de traduire des impulsions de supervision consti- tuées par du courant à 1000 périodes modulé par du courant à 60 périodes. Par "modulation" il faut entendre toute modi- ficationnélectrique à laquelle une onde de courant alternatif peut être soumise et qui a pour résultat de donner une onde complexe de courant alternatif qui peut être décomposée en un certain nombre d'ondes de courant alternatif dont les fréquences se répartissent de part et d'autre de celle de l'onde du courant alternatif considéré en premier lieu.

On donnera ci-dessous une description détaillée du fonctionnement du système.

A. Appel de Sao Paulo vers Jundiahy.

Pour décrire comment s'établissent les connexions du bureau interurbain automatique de Sao Paulo vers un réseau desservi par un bureau interurbain manuel, on supposera qu'un abonné du réseau de Sao Paulo (par exemple l'abonné du poste A, fig. 2, bureau 8) désire se mettre en relation avec un abonné qu'on doit atteindre à travers le bureau de Jundiahy, fig, 1.

1. Appel vers le bureau interurbain de Sao Paulo.

L'abonné du poste A décroche son récepteur et de ce fait est connecté à un sélecteur primaire, tel que OS-1, de la fig. 2 par l'intermédiaire du chercheur F-2. Quand l'abonné émet le chiffre "0" assigné au bureau interurbain, le sélecteur primaire OS-1 choisit une jonction libre aboutis- sant au bureau interurbain par l'intermédiaire d'un circuit de jonction, tel que TC, qui se place en position d'appel pour prolonger l'appel à travers la jonction T-1 jusqu'au bureau interurbain par l'intermédiaire d'un circuit d'"inter rapide" CLR-1 des fig. 2 à 4.

Quand le circuit de jonction passe en position d'appel le relais 304 du circuit CLR-1 attire sous l'action de ses deux enroulements mis en série avec l'enroulement inférieur du relais 303. Par suite de la grande résistance de l'enroule- ment supérieur du relais 304 (12.000 ohms) le courant qui cir- une cule dans la jonction Tl reste à/faible valeur, la polarité positive étant connectée au fil négatif de la jonction. A ses contacts supérieurs, le relais 304 place un négatif sur la broche C 250 et sur le multiple de celle-ci pour marquer le circuit de ligne CLR-1 comme circuit appelant dans les bancs des chercheurs qui y ont accès.

A ses contacts inférieurs, le relais 304 ferme le en un point circuit du relais 301 qui attire et ouvre,/à ses contacts supérieurs, le circuit de supervision de réponse, à ses contacts inférieurs il place une terre sur le fil commun de démarrage 307 pour faire démarrer le chercheur qui part à la recherche du circuit.

Les fils de démarrage tels que 307 et 412 sont connectés l'un à l'autre et se prolongent par l'intermédiaire d'un distributeur convenable de telle sorte que la mise à la terre du fil commun de démarrage ait pour résultat de prolonger

-un positif de démarrage jusqu'à un fil de démarrage de posi- tion, tel que 511, d'une des positions interurbaines.

A chaque position du bureau interurbain, quand une opératrice n'est pas occupée à autre chose on admet qu'elle a actionné une clef de conversation d'un circuit de cordon libre telle que la clef K3, fig. 6. Les relais 504 et 503 attirent donc en série. Le relais 504 déconnecte la lampe 507 et le relais 503 effectue la présélection du chercheur F-1 pour le mettre en service et prolonge les fils de conversation du cir- cuit de cordon CC1 jusqu'aux organes PE1 de la position. Quand l'appel se présente, la terre est prolongée jusqu'au fil 511 et le circuit du relais de démarrage 501 se ferme.

Le relais 501 met le fil 511 à la terre pour allumer la lampe 508, il ferme également le circuit de l'enroulement de polarisation du relais 502, un embranchement de ce circuit fait fonctionner l'électro-aimant de commande 510 dans un circuit de commande propre. L'électro-aimant 510 travaille comme un ronfleur et provoque la recherche du circuit de ligne appelant par le chercheur F-1 Le relais 502 attire quand les broches 250 sont atteintes, il déconnecte l'électro-aimant 510 pour faire cesser la recherche par le chercheur. Le relais 502 transfère également le relais 501 du fil 511 à la terre; il met en cir- cuit les balais 500, négatif, positif et ainsi que' le balai , il shunte son propre enroulement de test et connecte le balai C-500 à la terre par l'intermédiaire de l'enroule- ment supérieur de 10 ohms du relais 504.

Le positif amené à travers l'enroulement de 10 ohms du relais 504 est suffisant pour garder le circuit de la fig. 4 contre toute tentative de mise en service par un autre chercheur.

La lampe 306 d'identification du groupe s'allume maintenant par l'intermédiaire de la broche EC-250 et du balai EC-250 pour faire connaître à l'opératrice le groupe de lignes ou de jonctions dans lequel un appel est reçu, il y a une lampe

de ce genre à chaque position pour chaque groupe de, lignes sur lesquelles des appels peuvent être reçus à la position considérée.

Dans le circuit de la fig. 4, le relais 302 attire pour déconnecter le,relais 301 et pour préparer un circuit de supervision shuntant l'enroulement supérieur de 12.000 ohms du relais de ligne 304, ce circuit se ferme dès que le relais 301 relâche, la valeur du courant dans les fils de la jonction Tl devient alors suffisante pour donner l'indication d'occupation sur le circuit de jonction TC pour que la connexion soit maintenue à partir de la position interurbaine. Le relais 303 n'attire pas, car le signe de la polarité connectée aux fils de la jonc- tion est inversé. quand le circuit de jonction TC est saisi.

Dans le bureau appelant 8, fig. 2, l'augmentation de la valeur du courant dans les fils de la jonction provoque l'arrêt de l'envoi de la tonalité distinctive qui est envoyée quand le circuit est saisi. On a incorporé le relais 305 pour que le pont de supervision puisse être coupé de nouveau, quand l'opératrice le désire, lorsqu'elle actionne sa clef d'appel pour provoquer un envoi nouveau et momentané de la tonalité distinctive si elle désire entendre une fois encore cette tonalité.

L'opératrice qui répond et dont le téléphone serre- tête 590 est connecté aux fils de conversation du circuit de de ce cordon CC-1 parle maintenant avec l'abonné appelant et s'assure que le bureau de destination de l'appel est bien Jundiahy.

L'opératrice introduit alors son dispositif d'appel CD dans son circuit de cordon et elle émet le numéro à trois chiffres assigné au bureau de Jundiahy.

Pour associer le dispositif d'appel CD et le circuit, l'opératrice actionne la clef K-6 ce qui prépare le circuit du relais 506, et ferme le circuit du relais 522, Lorsque le

relais 522 attire, il déconnecte le relais 521 et ferme le circuit du relais 523? Ce relais attire et se bloque à travers les contacts du relais 525, il établit également le circuit du relais 506. Le relais 506 se bloque sans le secours des contacts de la clef d'insertion du cadran d'appel; il place une terre sur le fil C aboutissant au sélecteur de la fig. 7, il connecte le pont d'appel, préparé antérieurement, aux fils de conversation positif et négatif qui aboutissent au sélecteur TFS-1.

Dans le sélecteur primaire interurbain TFS-1, le fait de connecter une terre au fil C entrant a pour résultat de placer une terre sur la broche inférieure de l'enroulement inférieur du relais 601 et de faire attirer le relais 603.

Le relais 603 prépare le circuit de l'électro-aimant d'ascension 605 et son circuit de blocage passant par son enroulement in- férieur, enfin il met l'électro-aimant de rotation hors circuit.

En même temps le relais 603 attire dans le circuit du fil C, le relais 601 attire dans le circuit du fil de con- versation en série avec les contacts d'impulsions du dispositif d'appel CD de la fig. 6. Le relais 601 ferme le circuit du relais 602, qui connecte une fois de plus une terre au fil C; il prépare le circuit de 1'électro-aimant d'ascension 605 et ouvre en un point le circuit de l'électro-aimant de libération 607 ; il met en circuit l'enroulement de polarisation, de 1300 ohms, du relais 604 ; enfinil connecte l'enroulement de test du relais 604 au balai C-650 ce qui prépare le test.

2. Emission du numéro de la ligne interurbaine aboutissant a Jundiahy
L'opératrice actionne ensuite son dispositif d'appel CD en concordance avec les chiffres qui sont assignés au groupe de la ligne interurbaine désirée. Chaque fois que le disposi- tif d'appel CD abandonne sa position normale il ferme des contacts qui établissent le circuit du relais 522,en parallèle

avec les contacts inférieurs de la clef K6 d'insertion de ce dispositif,de ce fait l'opératrice peut remettre la clef K-6 en position normale dès qu'elle a fait tourner le dispositif d'appel CD pour envoyer le dernier chiffre sans qu'elle ait à craindre un relâchement prématuré.

Le relais 601 du sélecteur primaire interurbain TFS-1 fonctionne sous l'action du premier train d'impulsions émis par le dispositif d'appel CD et envoie un train d'impul- sions vers l'électro-aimant d'ascension 605.

Quand le relais 603 relâche à la fin de l'envoi du premier chiffre il déconnecte son enroulement inférieur et l'électro-aimant d'ascension à ses contacts intérieurs inférieurs; à ses contacts inférieurs il ferme le circuit de l'électro- aimant de rotation 606. L'électro-aimant de rotation 606 fonc- tionne alors comme un ronfleur et fait avancer les balais 650 sur les broches du niveau choisi.

Quand un sélecteur libre est trouvé, par exemple le sélecteur TLS-1 de la fig, 11, l'enroulement de test (enroule- ment qui est représenté le plus vers le haut) du relais 604 reçoit un négatif par l'intermédiaire du balai C-650 et de la broche C-1000 de la fig, 11, cette polarité négative est amenée à travers les contacts 1014 et l'enroulement supérieur du re- lais 1003. Lorsque le relais 604 attire, à ses contacts in- férieurs il ouvre le circuit de l'électro-aimant de rotation 606 pour faire cesser le mouvement de rotation, il ouvre aussi le circuit du relais 602.

De plus, le relais 604 prolonge le fil EC entrant jusqu'au balai EC-650; il place une terre in- dépendante sur le balai C-650 à travers des contacts du relais 603, ce qui shunte l'enroulement de test de ce relais; il met son enroulement médian de blocage sous tension pour se donner un circuit de blocage propre aboutissant au fil C entrant ; enfin il déconnecte les fils entrant de conversation du relais @

601 et les prolonge jusqu'aux balais 650 positif et négatif.

Le relais 601 relâche et prépare le circuit de l'électro-aimant de libération 607. Le relais 602 relâche par suite de l'attrac- tion du relais 604 et de la libération du relais 601. Lorsque le relais 602 relâche, il ouvre le shunt placé aux bornes de l'enroulement de test (enroulement supérieur) du relais 604; il coupe le circuit de l'enroulement de polarisation du relais 604 et supprime la terre appliquée localement au fil C entrant, laissant toutefois ce fil mis à la terre, dans le circuit de cordon CC, aux contacts du relais 506.

Le sélecteur interurbain TLS-1 de la fig, 11 ayant été choisi, le relais 1003 attire dans le circuit empruntant le fil C mis à la terre et les contacts 1014, le relais 1001 attire dans le circuit des fils de conversation et des contacts d'impulsions du dispositif d'appel. Le relais 1002 attire par suite de l'attraction du relais 1001. Le relais 1004 attire également dans le circuit du fil C et des contacts du relais 1003.

Les relais 1001 à 1004 étant attirés le sélecteur interurbain TLS-1 est prêt à fonctionner. Comme les lignes interurbaines auxquelles le sélecteur interurbain TLS-1 a accès sont en groupes relativement petits, des numéros de deux chiffres sont assignés au groupe, de telle sorte que deux ou plusieurs groupes peuvent apparaître dans un seul niveau de contacts de banc.

Quand le deuxième chiffre du numéro désiré est émis, le dispositif d'appel provoque la libération momentanée du relais 1001, le nombre de fois voulu, L'électro-aimant d'ascension 1009 fonctionne sous l'action des impulsions émises par le relais 1001, l'enroulement inférieur du relais 1003 maintenant ce relais attiré après la coupure du circuit de l'enroulement supérieur,aux contacts 1014,au premier pas d'as- cension du commutateur.

A la fin de l'envoi du train d'impulsions le relais 1003 relâche et transfère le circuit de commande de l'électro- aimant d'ascension 1009 à 1'électro-aimant de rotation 1010.

Quand' le dernier chiffre est émis le relais 1001 envoie des impulsions vers 1'électro-aimant de rotation 1010 qui fait avancer les balais 1050.pas à pas jusqu'à ce qu'ils viennent s'engager sur le groupe de contacts assigné à la première ligne interurbaine du groupe. Le relais 1005 attire en série avec l'électro-aimant 1010 au moment de l'envoi de la première impulsion de rotation, il déconnecte le balai C-1050 et fait attirer le relais 1005. Le relais 1006 met le balai B-1050 hors circuit et ouvre le circuit de blocage du relais 1004 qui relâche et prépare le circuit de commande propre de l'électro-aimant 1010, ce circuit devient actif à la fin de l'envoi du chiffre.

Les contacts inférieurs du relais 1006 ferment un nouveau circuit de commande de la rotation qui est indépendant des contacts du relais 1004;
A la fin de l'envoi du train d'impulsions le relais 1005 relâche et connecte de nouveau le balai C-1050 à l'enroule- ment de test du relais 1008, de plus il fait relâcher le relais 1006 pour connecter le balai B-1050 à l'enroulement de test du relais 1007.

Si la première ligne interurbaine est occupée il n'y a pas de circuit pouvant faire attirer le relais 1008, de ce fait le circuit de commande propre de l'électro-aimant de rotation 1010 se ferme et au moment de la libération du relais 1006, l'électro-aimant de rotation 1010 fonctionne dans un circuit de commande propre et fait avancer les balais 1050 pas à pas sur les contacts du banc jusqu'à ce qu'une ligne interurbaine libre soit trouvée, ou jusqu'à ce que les broches de la dernière ligne interurbaine du groupe soient atteintes.

Si la ligne interurbaine TL-1 des fig. 2 et 5 est

libre quand les balais 1050 arrivent sur les broches 460, l'enroulement de test du relais 1008 est alimenté à travers le fil C, le relais attire et ouvre ses contacts inférieurs pour faire cesser le mouvement de rotation; il prolonge les fils positif, négatif et EC jusqu'au circuit de la ligne inter- urbaine TLC-1, de plus il ferme le circuit de blocage de son enroulement médian de blocage et place une terre sur le balai C-1050. court
Le relais 1001 relâche et après un/instant le relais 1002 relâche également. Le sélecteur reste maintenu en position de travail par une terre amenée à travers le fil C venant du sélecteur précédent.

Dans le circuit de la ligne interurbaine TLC-1 le relais 409 attire dans le circuit du fil C, il connecte son propre enroulement à la broche C-450.

3. Test de la boucle et contrôle automatique de l'appel.

Quand l'opératrice a actionné le dispositif d'appel CD pour l'émission du dernier chiffre, elle remet la clef K6, fig. 6, en position de repos et quand le dispositif d'appel CD atteint sa position normale il fait relâcher le relais 522 ce qui connecte une terre, à travers l'enroulement de 20 ohms du relais 521, au fil de conversation négatif pour rechercher une polarité négative, enfin il ferme le circuit du relais 524 à travers les contacts du relais 523. Le relais 524 est pourvu d'un ressort lesté qui vibre pendant un certain temps, après que son armature a été attirée, de manière à procurer un retard, d'une seconde peut être,avant que le relais 525 attire.

La libération du relais 522 et la mise en train de la vibration s'effectuent avant que le relais 1001 ait été déconnecté par suite de l'attraction du relais 1008 ce qui fait attirer le relais 521 dans le circuit du fil de conversation négatif. Mais dès que le relais 1008 attire et coupe le pont

placé aux bornes des fils de conversation et qu'il les prolonge jusqu'au circuit de ligne interurbaine TLC-1 le relais 521 relâche et prépare le circuit du relais 505.

Quand le relais 525 attire à la fin de la période retardatrice il fait relâcher le relais 523. Le circuit du relais 524 s'ouvre pour permettre aux relais 524 et 525 de relâcher; le circuit de blocage du relais 506 s'ouvre pour permettre à ce relais de relâcher après un court instant. En même temps le circuit d'alimentation du relais 505 se ferme.

Le relais 505 attire donc et se bloque à travers des contacts de la clef K-2. De plus pendant l'intervalle requis pour que le relais 506 relâche,une impulsion de contrôle d'appel est envoyée du pôle négatif de la batterie à travers la résistance de 100 ohms 526 vers le fil de conversation positif. En ce moment une terre est connectée au fil de conversation négatif pour empêcher tout fonctionnement indésirable du relais 404 dans le circuit du fil de conversation négatif par induction à travers le condensateur associé aux enroulements de la bobine translatrice 400 de la table.

Le circuit primitif d'excitation du relais 505 com- prend des contacts normalement fermés du relais 521, de ce fait le relais 505 ne peut pas attirer si un relais de ligne est encore connecté aux bornes des fils de conversation, ce qui peut se produire quand un des commutateurs du train de sélection devient défectueux et n'a pas fonctionné ou si l'opé- ratrice a négligé d'émettre un nombre de chiffres suffisant pour établir le circuit complètement. Si le relais 505 n'attire pas, une connexion partielle quelconque est libérée quand le relais 506 relâche ce qui a pour conséquence d'ouvrir la boucle et de couper la terre connectée au fil C et qui se prolongeait vers le sélecteur primaire interurbain.

Dans le circuit de ligne interurbain TLC-1, fig.5

l'impulsion momentanée de contrôle d'appel, transmise par les organes de la fig. 6, à la fin de l'émission des impulsions, provient du fonctionnement du relais 403 qui envoie, sur la ligne interurbaine TL1, un courant d'appel pris au fil commun 414.

4. Contrôle des bouclages des lignes interurbaines.

D'habitude on muni chaque extrémité d'une ligne interurbaine, pourvue de répéteurs,de "bouclage" tels que le "bouclage" 413.

Quand la ligne interurbaine TL-1 est en service et que le relais 409 est donc attiré, le circuit du relais 401 se ferme à travers des contacts du relais 402, bien que le relais 402 soit attiré, pour éviter le fonctionnement du re- lais 401. Le relais 402 dérive du courant des organes de la ligne interurbaine montés sur la table dans un circuit simple, étant admis qu'il il y a du courant envoyé dans les fils de conversation connectés à la ligne interurbaine, chacun des cir- cuits utilisés pour connecter la ligne interurbaine à une ligne locale est munie d'une résistance de 44.000 ohms à prise centrale, comme le montre la fig. 4, à travers laquelle du courant est envoyé pour faire attirer le relais 402.

Le courant qui traverse le relais 402 n'est pas suffisant pour faire at- tirer les relais 403 et 404, aucun des deux n'étant aussi sen- sible que le relais 402 et chacun d'eux ne recevant que la moitié du courant qui circule dans le relais de contrôle du bouclage.

Dans le cas où le premier envoi de courant d'appel ne provoque pas une réponse de l'opératrice du bureau de Jun- diahy, l'opératrice de la fig. 6 peut sonner une fois encore sur la ligne interurbaine en actionnant la clef K-8 après avoir actionné la clef K-4 pour éviter l'envoi de l'impulsion de contrôle d'appel vers le circuit CLR-1 de la fig. 4.

Après que la clef de conversation K-3 a été remise au repos pour permettre la libération du relais 503, le relais 402 est maintenu attiré sous l'action du circuit CLR-1 de la fig. 4.

Quand la communication a été établie par l'opératrice du bureau de Jundiahy les deux abonnés peuvent parler comme ils le désirent.

5. Rappel de l'opératrice interurbaine en agitant la fourche.

Si l'abonné appelant local du poste A désire attirer l'attention de l'opératrice interurbaine, il peut le faire en abaissant la fourche de son appareil momentanément une ou plusieurs fois. Chaque fois que la fourche est abaissée le circuit de jonction TC de la fig. 2, renverse le signe des polarités appliquées aux fils de la jonction TL-1 en renversant le sens du courant dans les enroulements inférieurs des relais 303 et 304 du circuit CLR-l, Chaque fois que le sens du courant est renversé, le relais 303 attire pour insérer une résistance 309 de 2.000 ohms dans le fil C pendant tout le temps que dure l'inversion, ce qui réduit la valeur du courant d'une quantité suffisante pour permettre la libération du relais 504. Lorsque le relais 504 relâche, il ferme le circuit de la lampe 507.

Quand le sens du courant est ramené suivant la normale le relais 303 relâche et,shunte de nouveau la résistance 309, de telle sorte que la lampe 507 s'éteigne. L'opératrice peut se remettre en liaison avec l'abonné en actionnant la clef de conversation K-3. Quand l'opératrice a répondu et qu'elle a pris connaissance du désir de l'abonné elle peut rétablir la clef K-3 en position normale pour permettre la libération du relais 503 qui coupe les fils de son téléphone serre-tête, ou bien elle peut couper la connexion établie et en établir une autre si elle s'aperçoit que la communication n'a pas été aiguillée vers la ligne ap- pelée désirée.

6, Rappel sur la ligne interurbaine.

Si l'opératrice du bureau de Jundiahy désire se mettre en relation avec l'opératrice interurbaine du bureau de départ, elle envoie momentanément du courant d'appel sur la ligne interurbaine TL-1, le relais 407 attire momentanément, il fait relâcher le relais 406 et ferme donc le circuit de l'enroulement supérieur du relais 408. Le relais 408 ferme le circuit de blocage de son enroulement inférieur en série avec la lampe 509 de supervision qui s'allume instantanément pour attirer l'attention de l'opératrice. Quand celle-ci répond, le relais 503 attire pour mettre son téléphone serre- tête en circuit, pour couper le circuit de la lampe 509 et pour faire relâcher le relais 408.

7. Fin de la Communication.

Quand la conversation est finie et qu'on raccroche le récepteur au poste local appelant le relais 303 attire pour insérer la résistance 309 de 2000 ohms dans le fil C Le relais 504 relâche pour faire allumer la lampe 507 immédiatement et donner un signal de fin. Dans le but de libérer l'extrémité appelante de la connexion établie, l'opératrice actionne momen- tanément la clef K-1, de ce fait elle ouvre le circuit de blocage du relais 501 qui relâche et coupe la terre en un point du fil 311, il ouvre le circuit du relais 502 qui relâche et ouvre en un autre point le circuit de blocage du relais 501, ce relais n'attire donc pas quand on ramène la clef K-1 en position de repos.

Dans le circuit CLR-1 de la fig. 4, le relais 302 relâche et replace l'enroulement supérieur de 12.000 ohms du relais 304 dans le pont de blocage placé aux bornes des fils de la jonction T-1 de manière à donner une supervision de fin sur le circuit de jonction TC. Dès que le fonctionnement normal des relais s'est effectué dans le circuit de jonction TC

les commutateurs OS-1 et F-2 reviennent au repos et les fils de la jonction T-1 sont déconnectés pour couper l'envoi du courant. Quand ceci se produit le relais 304 relâche suivi du relais 303.

Avant de libérer l'extrémité appelée de la connexion établie, l'opératrice de la fig. 6 peut lancer momentanément du courant d'appel sur la ligne interurbaine TL-1 dans le but de donner un signal de fin à l'opératrice du bureau éloigné.

L'extrémité appelée de la connexion est libérée lorsque l'opé- ratrice actionne momentanément la clef K-2. Quand ceci se produit, le relais 505 relâche et met en circuit les fils aboutissant au sélecteur primaire interurbain de la fig. 7.

Le relais 505 supprime également la terre du fil 511 pour éteindre la lampe 508.

Dans le sélecteur primaire interurbain TFS-1 de la fig. 7, quand la terre est supprimée du fil 0 entrant, lorsque le relais 505 relâche dans le circuit de cordon, le relais 604 relâche, il met les balais 650 hors circuit et ferme le circuit de l'électro-aimant de libération 607. Une libération semblable s'effectue dans le sélecteur interurbain TLS-1.

Dans le circuit de la ligne interurbaine TLC-1, la suppression de la terre du fil C de la jonction T-2 aboutis- sant aux bornes 460 rend le circuit accessible aux autres sélecteurs et permet au relais 409 de relâcher et de replacer le circuit en condition normale.

8. Occupation totale aux sélecteurs primaires interurbains.

Si le sélecteur primaire interurbain TFS-1 n'est pas capable de trouver une jonction libre dans un niveau voulu, les balais tournent'jusqu'à la position d'occupation totale pour faire fonctionner un compteur, il y a un compteur connecté à chacun des contacts d'occupation totale. L'enroulement de

test du relais 604 est alimenté en série avec le compteur, le relais en attirant connecte la terre au balai C pour provoquer un fonctionnement effectif du compteur d'occupation. Quand le relais 604 shunte son enroulement de test pour appliquer une terre directe au balai C, le relais 603 attire pour re- porter la connexion de la terre au balai C de telle sorte qu'elle emprunte le contact médian supérieur du relais 602 au lieu des contacts du relais 604.

Donc quand le relais de libération 602 relâche par suite de l'attraction du relais 604 et de la libération du relais 601 la terre est déconnectée du balai C-650 pour laisser le compteur d'occupation libre d'en- régistrer d'autres indications avant que le sélecteur TFS-1 soit revenu au repos. Le relais 603 reste attiré à travers l'enroulement supérieur du relais 604.

De plus, les contacts d'occupation totale 612 connec- tent le fil venant de l'appareil donnant soixante impulsions à la minute au fil EC pour constituer un circuit faisant vaciller la lampe 509, quand le relais 505 attire, et donner ainsi une indication visuelle de l'occupation de toutes les jonctions.

Le sélecteur TFS-1 est libéré comme il a été décrit ci-dessus.

9. Occupation totale aux sélecteurs des lignes inter- urbaines manuelles.

Si toutes les lignes interurbaines du groupe choisi sont occupées l'avancement des balais se poursuit jusqu'à ce qu'ils atteignent la dernière ligne interurbaine. Les broches B et C de la dernière ligne interurbaine du groupe sont con- nectées l'une à l'autre dans le but d'établir le circuit d'ex- citation du relais 1007, de telle sorte que le fil C de la dernière ligne interurbaine soit mise à la terre, il en résulte que le relais 1008 ne peut pas attirer.

Le relais 1007 attire sous l'action de cette terre, il déconnecte le balai C-1050 pour empêcher toute'attraction subséquente du relais 1008 lors-

que les balais passeront sur les lignes interurbaines d'autres groupes du même niveau. Quand le commutateur atteint la onzième position, les contacts de fin de course 1016 se ferment ce qui fait cesser le fonctionnement de l'électro-aimant de rotation 1010 et fait attirer le relais 1003 pour donner une impulsion momentanée. De plus, les contacts 1015 se ferment pour connecter le fil de signalisation au fil EC pour produire un vacillement de la lampe de supervision du côté appelant.

Ce sélecteur est relâché de la manière habituelle par la suppression du positif connecté au fil C entrant, ce qui permet la libération des relais 1007 et 1008.

10. Blocage d'une ligne interurbaine manuelle défectueuse.

Si la ligne interurbaine TL-1 est saisie et trouvée défecteuse, l'opératrice peut provoquer le blocage permanent de celle-ci pour éviter qu'elle soit prise au bureau de Sao Paulo, elle avertit la table des essais en actionnant la clef K-4 et en manoeuvrant momentanément la clef K-7. La clef K-7 place un positif sur le fil de conversation inférieur et un négatif à travers une résistance 526 de 100 ohms au fil supérieur.

L'enroulement inférieur du relais 404 est donc mis sous tension, il se bloque en série avec la lampe 417 au panneau de test 416.

Le relais 404 met le relais 403 hors circuit; il garde la jonc- tion contre toute prise ultérieure en déconnectant le fil C de la jonction T-2 par lequel la ligne interurbaine peut être atteinte par le sélecteur; il connecte le fil commun 415 de la tonalité de garde aux fils de conversation de la ligne inter- urbaine pour envoyer une tonalité sur cette ligne, cette tonalité sera perçue si on saisit la ligne interurbaine à l'autre extré- mité. Quand la ligne est réparée on fait relâcher le relais 404 en ouvrant le circuit de blocage au panneau de test, la lampe 417 s'éteint.

B. Communication de Jundiahy à Sao Paulo.

On expliquera maintenant les différentes phases de la progression d'un appel émis de Jundiahy vers une ligne de Sao Paulo. Quand la ligne interurbaine TL-1 est saisie au bureau de Jundiahy et que le courant d'appel est lancé sur celle-ci, le relais 407 attire et fait relâcher le relais 406 ce qui ferme le circuit du relais 408. Le relais 408 ferme son propre circuit de blocage à travers son enroulement supérieur, il déconnecte le fil C de la jonction T-2 du relais 409 pour empêcher la prise de la ligne interurbaine par les sélecteurs, en supprimant du fil C la polarité marquant la ligne comme étant libre. Le relais 408 place également une terre sur le fil 412 pour faire démarrer un chercheur à la recherche des broches 450, il place sur la broche C-450 une polarité d'appel ainsi que sur le multiple de cette broche en connectant le relais 409 à la broche C-450.

Le chercheur F-1 recherche le circuit appelant.

Quand les balais 500 se mettent en contact avec les broches 450, le relais 502 attire et les conséquences de cette action ont été exposées plus haut.

Dans le circuit de la ligne interurbaine TLC-1, le relais 409 attire quand celui-ci est trouvé par le chercheur F-l, il débloque le relais 408 et ouvre le circuit de démarrage.

Après avoir parlé à l'opératrice interurbaine du bureau de Jundiahy et avoir été avertie de la destination de l'appel, l'opératrice de la fig. 6 replace la clef de conversation K-3 en position de repos et introduit le dispositif d'appel CD dans le circuit de cordon CCI en actionnant la clef K-6 comme il a été expliqué antérieurement, ensuite elle émet les chiffres voulus et replace la clef K-6 en position de repos.

Le sélecteur primaire interurbain TFS-1 fonctionne sous l'action des impulsions du premier chiffre émis 2 et

recherche un sélecteur de bureau interurbain libre, le sélec- teur de bureau interurbain TOS-1 par exemple. Le relais 901 attire pour faire attirer les relais 902 et 903.

Le numéro de la ligne du poste A étant 84161, le chiffre 2. dont l'émission est nécessaire pour prolonger la connexion vers un sélecteur de bureau interurbain, est suivi du numéro 84161.

Le relais 901 relâche momentanément huit fois et les balais 950 sont amenés jusqu'au huitième niveau des contacts du banc. Quand le relais 903 relâche à la fin de l'envoi du train des impulsions il déconnecte l'électro-aimant d'ascension 909 et met l'électro-aimant de rotation en service pour faire tourner les balais 950 à la recherche d'une ligne libre de jonction entre bureaux telle que celle qui aboutit au sélec- teur entrant interurbain des milliers TMS. Quand on atteint cette jonction le relais 904 attire et place une terre directe sur le balai C-950 pour garder la jonction choisie contre toute prise ultérieure.

Le relais 904 ferme également son circuit de blocage à travers son enroulement de garde à ses contacts intérieurs supérieurs ; il fait cesser le mouvement de rotation et prépare un,circuit de blocage à son contact inférieur, à ses contacts les plus élevés il déconnecte les fils entrant de conversation du relais 901 et les prolonge vers les circuits de conversation (non représentés) de la jonction entre bureaux qui aboutit au sélecteur interurbain des milliers TMS de la fig. 2. se poursuit
Quand les chiffres suivants sont émis la connexion par suite du fonctionnement du sélecteur interurbain des milliers TMS de la fig. 2, du fonctionnement d'un sélecteur interurbain des centaines tel que THS et du fonctionnement d'un connecteur local et interurbain combiné,tel que C-1 pour prolonger la connexion jusqu'à la ligne du poste A.

Si on admet que la ligne est libre, le sélecteur interurbain des milliers TMS renverse le sens du courant dans les fils de la jonction entre bureaux ce qui fait attirer le relais 906, celui-ci court-circuite son enroulement de ligne pour le supprimer du circuit de conversation; il met le contact du relais 907 en circuit, enfin il fait attirer le relais 905.

Le relais 905 ferme son circuit de blocage qui passe par son enroulement inférieur, il introduit les enroulements de la bobine translatrice 951 entre les fils entrant de conversation et les balais 950 positif et négatif; il connecte le relais 908 au fil de conversation entrant positif par l'intermédiaire inférieurs - des enroulements/gauches de la bobine translatrice 951. Le relais 907 attire et établit une connexion entre le fil C entrant mis à la terre et le fil EC entrant. La terre est donc renvoyée sur le fil EC pour alimenter la lampe 509 du circuit de cordon CC-1 quand il est connecté au fil EC.

Il faut noter que la boucle aboutissant au sélecteur TOS-1 reste sous tension et que la garde de la connexion est assurée à travers les enroulements droits de la bobine 951 et à travers le relais 907. Dans ces conditions le relais 521 dans la position d'opératrice relâche et permet au relais 505 d'attirer quand le relais 523 relâche.

Quand l'impulsion de contr8le de l'appel automatique est envoyée le relais 908 du sélecteur de bureau interurbain TOS-1 attire momentanément pour envoyer le courant d'appel sur la jonction interurbaine et le transmettre, par intermit- tence comme de coutume, vers la ligne appelée.

1. Supervision de ligne.

La terre placée sur le fil EC fait brûler la lampe 509 pour informer l'opératrice de l'état dans lequel se trouve la connexion.

2. L'abonné appelé répond.'
Quand l'abonné appelé répond, le courant ne circule

plus dans la jonction interurbaine entre bureaux, la connexion reste maintenue par l'abonné appelé, pendant le cours de la conversation. Quand ceci se produit le relais 907 du sélecteur de bureau interurbain TOS-1 relâche et supprime la terre du fil EC associé à celui-ci, ce qui éteint la lampe 509.

Il faut noter que le relais 907 en relâchant comme on l'a dit plus haut, ferme le circuit de blocage du sélecteur en appliquant une terre au fil C de cet appareil de telle sorte que le sélecteur ne soit pas libéré si l'opératrice coupe la communication du côté appelée si le récepteur est toujours dé- croché au poste appelé.

Pendant la conversation le relais 402 reste attiré pour maintenir le circuit du relais 401 ouvert pour conserver la dérivation en circuit.

# Rappel de l'opératrice par le bureau interurbain appelant.

Si l'opératrice interurbaine appelante désire rappeler l'opératrice de la fig. 6 à un moment quelconque après que la communication a été établie, elle envoie momentanément du courant d'appel sur la ligne interurbaine TL-1 pour faire attirer le relais 407 et relâcher le relais 406. Le relais 406 ferme le circuit du relais 408. Les relais 408 et 409 étant attirés tous les deux, la résistance 410 de 2.000 ohms est insérée dans le fil C aboutissant aux broches 450 ce qui fait relâcher le relais 504, la clef de conversation K-3 étant ramenée main- tenant en position normale.

On doit noter que le relais 408 ne se bloque pas quand il attire dans le cas présent, ce qui est l'inverse de ce qui se produit dans des circonstances identiques quand l'appel est envoyé dans le sens inverse. De ce fait le relais 408 relâche et déconnecte de nouveau la résistance du circuit.

Le relais 504 n'attire pas de nouveau quand le relais 408 re- lâche et ramène le courant à sa valeur normale car ce relais est réglé de telle sorte qu'il ne puisse attirer en série avec

le relais 409. Le relais 504 étant relâché, la lampe 507 s'allume et s'éteint quand l'opératrice manipule la clef K-3 pour faire attirer le relais 503.

Le relais 504 suit les mouvements de la fourche commutatrice quand le chercheur est interconnecté avec le cir- cuit CLR-1. Ceci se produit du fait que l'enroulement de 500 ohms du relais 302 est shunté par la résistance 308 de 500 ohms ce qui permet le passage d'un courant suffisant pour faire at- tirer de nouveau le relais 504 sous l'action de son enroulement de 10 ohms après qutil a relâché lorsque la résistance 309 a été branchée en circuit. L'absence d'une telle résistance shuntant le relais 409 change la supervision par vacillement en une supervision franche quand le chercheur F-1 est amené sur les broches 450.

4, Libération de la connexion.

Quand l'abonné appelé raccroche son récepteur le train des commutateurs du bureau appelé provoque la coupure du courant dans les fils de la jonction entre bureaux, ce qui fait attirer de nouveau le relais 907 qui connecte de nouveau le fil C mis à la terre au fil EC qui lui est associé et fait allumer la lampe 509 ce qui donne le signal de fin.

L'opératrice de la fig. 6 peut couper la connexion en actionnant les clefs K-1 et K-2. Le chercheur F-1 et le sélecteur primaire interurbain TFS-1 sont libérés comme il a été décrit précédemment.

Dans le sélecteur de bureau interurbain TOS-1 les relais 904, 905 et 906 reviennent au repos du fait de la suppression de la terre de la broche C-900 quand le sélecteur qui précède est libéré. La libération des relais 904 et 905 coupe le circuit de blocage empruntant les balais 950, négatif et positif, pour permettre la libération des sélecteurs du bureau appelé.

5. Appel vers un bureau manuel de Sao Paulo.

Au moins un des bureaux de Sao Paulo est du type manuel à annonciateurs d'appel. Bien que les positions équipées d'annonciateurs d'appel puissent donner la supervision standard des communications interurbaines il existe un délai inévitable entre le moment où elle apparait et celui où l'opératrice peut insérer une fiche dans le jack de la ligne appelée et trans- mettre de ce fait une supervision de ligne vers l'appelant.

Pour satisfaire à cette condition spéciale, l'enroulement supérieur du relais 905 est connecté au fil EC entrant quand le relais 904 attire. Le relais 506 du circuit de cordon CC-1 place une terre au fil EC à travers une résistance de 1800 ohms.

Le relais 905 attire alors sous la commande directe du circuit de cordon de la position interurbaine pour provoquer la commuta- tion et pour permettre de ce fait la libération du relais 521 et la fermeture du 'circuit du relais 505.

6. Occupation totale dans un sélecteur de bureaux interurbains,
Si toutes les jonctions auxquelles le sélecteur de bureaux interurbains TOS-1 a accès sur le niveau choisi sont occupées, les balais sont amenés jusqu'à la position d'occupation totale. Quand ils ont atteint cette position les contacts 916 déconnectent l'enroulement supérieur du relais 905 pour éviter que ce relais attire intempestivement dans le circuit du fil EC, les opérations . ultérieures sont en principe identiques à celles qui ont été décrites sauf que la supervision par vacillement est renvoyée du fil commun donnant les impulsions de supervision à travers les contacts des relais 904 et 905 attirés et le fil EC pour faire clignoter la lampe 509 de la jonction interurbaine.

Le sélecteur TOS-1 est libéré quand la terre est supprimée de son fil C entrant pour permettre la libération des relais 903 et 904.

7. Appels vers des lignes occupées.

Quand la ligne appelée est occupée le connecteur qui doit établir la liaison trouve les broches occupées au moment du test, le sens du courant est renversé dans la ligne de jonction entre bureaux et interrompu à la cadence de 120 fois par minute c'est à dire, à une cadence double de celle du vacillement quand toutes les jonctions sont occupées comme on l'a décrit précédemment. Si le sélecteur de bureaux inter- urbains TOS-1 de la fig, 10 est mis en service le renversement du sens du courant a pour effet de faire attirer le relais 906 qui fait attirer le relais 905 comme il a été décrit précédemment.

Ensuite l'attraction et la libération intermittente du relais 907,à la cadence de 120 fois à la minute,provoque un vacillement rapide et caractéristique de la lampe 509 pour prévenir l'opé- ratrice de ce que la ligne appelée est occupée.

Dans ces conditions lorsque l'opératrice coupe la connexion, les sélecteurs reviennent au repos comme il a été décrit précédemment du fait que le sélecteur de bureaux inter- urbains TOS-1 relâche entre deux fonctionnements successifs du relais 907. Les commutateurs du bureau appelé reviennent en position normale par suite de l'ouverture de la boucle quand le sélecteur TOS-1 est revenu en place.

C, Communication de Rio de Janeiro vers Campos,
On peut supposer que l'abonné du poste B de la fig. 3 désire se mettre en relation avec un abonné de Campos.

Lorsqu'il décroche son récepteur sa ligne est con- nectée à travers un chercheur, tel que le chercheur F-l, à un sélecteur de bureaux, tel que OS-2, et un enrégistreur-émetteur, tel que RS-3, est associé au circuit de connexion à travers un chercheur tel que F-6. Quand l'abonné émet le chiffre carac- téristique de Rio de Janeiro, le sélecteur OS-2 est mis en posi- tion sous le contrôle de 1'enregistreur-émetteur pour transférer

l'appel vers le bureau interurbain à travers le circuit CLR-2.

L'enrégistreur-émetteur est alors libéré.

En se reportant à la fig. 33 on peut voir que la lampe d'appel associée au jack J-4 s'allume, l'opératrice insère alors la fiche de réponse AP, d'un circuit de cordon libre, dans le jack J-4. La lampe d'appel s'éteint.

L'opératrice actionne la clef K-9 pour faire attirer le relais 2002 qui prolonge séparément les deux extrémités du circuit de cordon vers les organes de la position représentés à la fig. 34 et déconnecte le troisième fil de la fiche AP de la lampe 2001 et lui substitue une résistance de 500 ohms.

Lorsqu'elle apprend que l'appel est destiné au bureau de Campos l'opératrice teste comme d'habitude les jacks, tels que le jack J-3, au moyen de la fiche CP Si on suppose que le jack J-4 a été trouvé libre, elle enfonce la fiche CP dans celui-ci, le relais 2109 attire, il déconnecte le fil de test 2110 et connecte le fil TC au poste 2190.

Le bureau de Campos est appelé en envoyant le courant d'appel sur la ligne interurbaine d'une manière identique à celle qui a été décrite dans le cas de la fig. 5. Quand l'opé- ratrice de Campos répond elle prend note du numéro désiré et elle établit la communication. Les lampes de supervision 2001 et 2003 sont connectées de nouveau au corps des fiches AP et CP respectivement quand l'opératrice replace la clef K-9 en posi- tion de repos pour faire relâcher le relais 2002.

A la fin de la conversation l'opératrice interur- baine reçoit le signal de fin à l'une ou l'autre des deux lampes 2001 et 2003 ou aux deux lampes à la fois.

D. Communication de Campos vers Rio de Janeiro.

On peut supposer que l'appel vient de Rio de Janeiro à travers la ligne interurbaine TL-5 pour aboutir au circuit de ligne interurbaine TLC-2 de la fig. 33. La lampe de ligne

s'allume pour donner un signal d'appel et une opératrice en- fonce la fiche de réponse AP d'un circuit de cordon libre dans le jack J-5.

L'opératrice actionne la clef K-9 pour associer son téléphone 2190 au circuit en question sous l'action du relais 2002. Lorsque l'opératrice a pris connaissance du numéro désiré elle enfonce la fiche d'appel CP dans un jack libre tel que le jack J-5. Le relais 2001 attire alors en série avec le relais 2109.

Lorsque le relais 2011 attire,un marquage est envoyé vers le banc des chercheurs, tels que F-4 de la fig. 3, et le circuit du relais 2010 se ferme, de ce fait un chercheur, tel que F-4 de la fig. 3, part à la recherche du circuit de ligne La-1. L'opératrice actionne ensuite la clef K-12 pour déconnec- ter les fils TC et RC de son téléphone et pour les connecter aux fils T et R du clavier d'appel 2100, mais elle n'actionne ces clefs que lorsque la lampe 2104 s'allume.

Quand le chercheur F-4 arrive sur les broches 2050 le relais 2013 attire pour ouvrir le circuit de démarrage, mais le relais 2012 n'attire pas en ce moment.

Le fonctionnement du chercheur F-4 est accompagné ou suivi du fonctionnement d'un chercheur, tel que F-5, qui connecte un enrégistreur-émetteur, tel que RS-2, au circuit de connexion. Quand ces deux chercheurs ont accompli leurs fonctions, le relais 2103 attire et ferme le circuit de la lampe 2104 qui s'allume. Le négatif d'une batterie de 24 volts et le positif d'une batterie d'appoint de 60 volts sont reliés aux clefs du clavier à travers des résistances,de ce fait des impulsions dites "faibles" ou "fortes" des deux polarités peuvent être envoyées sur les deux fils suivant une combinaison choisie parmi celles données au tableau de la fig. 35.

Après l'envoi des chiffres l'opératrice remet les

clefs K-12 et K-9 au repos pour relâcher le relais 2002.

Quand la liaison est établie et que la ligne de- mandée est trouvée libre une supervision est renvoyée sur le fil de corps. Ceci provoque l'écoulement d'un courant plus intense à travers la broche S-500 et les relais 2013 et 2012.

Ce dernier attire et shunte l'enroulement de 1700 ohms du relais 2011 pour allumer la lampe 2003 et informer l'opératrice de ce que la liaison a été établie jusqu'à la ligne de l'abonné appelé et lui faire connaître que cette ligne est libre. L'envoi du courant d'appel s'effecture comme il a été décrit ci-dessus.

Quand l'abonné appelé répond, le courant dans le fil du corps de la fiche est de nouveau réduit pour provoquer la libération du relais 2012 et insérer de nouveau l'enroulement inférieur de 1700 ohms du relais 2011 pour éteindre la lampe 2003.

Quand la conversation est finie et que l'abonné appelé raccroche son récepteur la valeur du courant dans le fil du corps de la fiche de la connexion établie est augmenté de nouveau pour allumer la lampe 2003. L'opératrice envoie alors le signal de fin sur la ligne interurbaine TL-5 et coupe la connexion.

1. Envoi de l'indication d'occupation.

Si la ligne appelée est occupée, une indication intermittente d'occupation est donnée par la lampe 2003 mais si toutes les jonctions du groupe désiré sont occupées, la cadence du vacillement n'est que de 60 impulsions par minute.

E. Communication de Sao Paulo vers Rio de Janeiro,
Dans ce cas l'abonné du bureau de Sao Paulo appelle la table interurbaine à travers le circuit CLR-1 des fig. 2 et 5, on lui répond au moyen du circuit de cordon CC-1 de la fig. 6.

1. Emission du numéro de la ligne interurbaine vers
Rio de Janeiro.

L'opératrice introduit le dispositif d'appel CD dans le circuit comme il a été décrit précédemment et envoie les chiffres (4 et 6) assignés au bureau de Rio de Janeiro suivis des chiffres du numéro de la ligne de l'abonné dans le bureau de Rio de Janeiro.

Le sélecteur primaire interurbain TFS-1 fonctionne sous l'action des impulsions du premier chiffre (4), il élève ses balais jusqu'en face du quatrième niveau et les maintient connectés aux bornes d'un sélecteur de lignes interurbaines libre, les bornes 800 du sélecteur de lignes interurbaines TLS-2 de la fig. 9, par exemple. Quand ce sélecteur est saisi les relais 801 et 803 attirent suivis du relais 802.

Le chiffre suivant est répété à travers un contact du relais 801 vers l'électro-aimant de rotation 808.

Le relais 804 attire,au premier pas vers le haut, pour ouvrir en un point le circuit de commande de l'ascension automatique qui alimente l'électro-aimant 808. Le relais 804 reste attiré,pendant l'ascension,pour empêcher l'attraction prématurée du relais 805 quand le balai 821 de test,pendant l'ascension,passe sur des contacts mis à la terre. Le relais 803 reste attiré également pendant le déplacement vertical.

2. Recherche du niveau.

A la fin de l'envoi du train des impulsions, les balais 850 se trouvent en face du sixième niveau. Le relais 803 relâche avec un certain retard et prépare le circuit, de recherche automatique du niveau,de l'électro-aimant d'ascension 808, en même temps il ouvre le circuit primitif du relais 804.

Le relais 804 relâche ou non en ce moment suivant que toutes les jonctions du sixième niveau sont occupées ou non, Si toutes ces jonctions sont occupées, le relais 822 est attiré,

il a supprimé la terre des contacts de test du sixième niveau dans les bancs de tous les balais, tels que 821, des commutateurs ayant accès à la ligne interurbaine automatique. Il n'y a donc pas¯de circuit de blocage pour le relais 804 ou de circuit d'alimentation du relais 805 à travers le balai 821 et le re- lais 804 relâche pour envoyer une impulsion supplémentaire vers l'électro-aimant d'ascension 808, le commutateur monte jusqu'au niveau suivant où le même test d'occupation se reproduit.

S'il y a une ou plusieurs jonctions libres dans le niveau choisi, le relais 822 n'est pas attiré et quand le relais 803 relâche et que le circuit primitif d'alimentation du relais 804 est coupé ce dernier reste attiré momentanément en série sous l'action de son enroulement connecté en série avec l'enroulement supérieur du relais 805. Le relais 805 attire en série avec le relais 804, il ferme son circuit de blocage qui emprunte son enroulement inférieur et aboutit à la terre prise aux contacts du relais 802. Le relais 805 ouvre également en un autre point le circuit de commande automatique de l'électro-aimant d'ascension 808 et il établit le circuit de commande propre de l'électro-aimant de rotation 809. Les balais 850 tournent pas à pas à la recherche d'une jonction libre.

Au premier pas en rotation, le balai 821 se dégage du banc de test vertical et le circuit des relais 804 et 805, connectés en série, est coupé. Le relais 804 relâche mais le relais 805 reste attiré sous l'action de son circuit de blocage.

3. Mise en service du répétiteur IR-2.

Si on suppose que la ligne interurbaine TL-4 associée au répétiteur IR-2, fig, 12 à 15, est libre, quand les balais 850 arrivent sur les broches 1100, l'enroulement supérieur de test du relais 806 est placé dans le circuit qui comprend le négatif pris à travers le relais 1105 et les contacts des

relais 1105, 1113, 1125, 1121 et 1120. Les relais 806 et 1105 attirent en série et le relais 806 ouvre le circuit de l'électro-aimant 809, il shunte son propre enroulement de test pour placer une terre directe sur le balai 0-850; il prolonge le fil entrant EC jusqu'au répétiteur IR-2 et déconnecte les fils de conversation entrant des enroulements du relais 801 et les prolonge jusqu'au répétiteur IR-2. De ce fait les relais 801, 802 et 805 relâchent.

Dans le répétiteur IR-2, le relais 1105 attire avec un certain retard dû à l'enroulement court-circuité qui est connecté en série avec l'enroulement inférieur lorsque ce re- lais est mis sous tension. Lorsque le relais 1105 attire, il ferme le circuit du relais 1103 qui attire dans le circuit de la ligne entrante mais le relais 1102 n'attire pas en ce moment car c'est un relais différentiel.

Le relais 1105 fait également attirer successivement les relais 1106 et 1107. Lorsque le relais 1107 attire il place une terre sur le fil 1150, et met les relais de supervision 1109 à 1111 sous le contrôle du relais 1123; il supprime la terre d'un des contacts de chacun des relais 1123 et 1124 pour soustraire le relais 1131 à l'influence de ces relais.

4. Envoi de l'impulsion de mise en service sur la ligne interurbaine.

Dans le but d'envoyer une impulsion de mise en service sur la ligne interurbaine TL-4 le relais 1107 ferme, à son contact inférieur, le circuit du relais 1127 qui attire et à son contact inférieur se bloque temporairement au fil de blocage 1150 indépendemment des contacts du relais 1113. Le relais 1127 ferme également les circuits des relais 1128 et 1129. Le relais 1128 prépare l'émission de l'impulsion de mise en service en ouvrant le circuit des fils de conversation pour empêcher l'émission de cette impulsion vers la bobine translatrice 1175 et les fils 1162, il supprime la terre du

fil 1200 pour transférer l'appareil générateur de courants à fréquences vocales TU-2 de la position de réception à la position d'émission.

Le relais d'émission 1129 connecte les fils 1161 du câble 1200 à la ligne interurbaine TL-4; il fait attirer le relais de séquence 1113; il ferme le circuit du relais auxiliaire 1130 et place une terre sur le fil 1167 du câble 1200.

Dans l'appareil générateur de courants à fréquences vocales TU-2, de la fig, 16, le relais 1202 relâche et une tension d'un demi volt à 1000 périodes amenée par le fil 1242 est branchée sur la grille de contrôle 1211 de la lampe d'ampli- fication dans les deux sens, ceci provoque la superposition d'une composante à 1000 périodes dans le circuit de la plaque à travers l'impédance 1206 connectée à la source à 130 volts fournissant le courant de plaque. Au même instant le fil 1241 relié à une source à 40 volts et 60 périodes se connecte à la deuxième grille de la lampe 1211 pour moduler le courant de la plaque au moyen du courant à 60 périodes. Il en résulte qu'un courant à 1000 périodes modulés à 60 périodes passe à travers le condensateur 1226 du circuit de la plaque et l'en- roulement primaire du transformateur abaisseur 1217.

Le courant fourni par le secondaire de ce transformateur passe à travers des contacts du relais 1202 relâché et aboutit aux fils d'émis- sion 1161, ensuite à travers des contacts du-relais 1129 attiré jusqu'aux fils de la ligne interurbaine TL-4.

A la fin de l'envoi de l'impulsion de mise en service, quand le relais 1130 attire il ferme le circuit du relais 1131, qui attire après un très court instant et ouvre le circuit du relais 1127. Le relais 1127 relâche après un court instant et ouvre les circuits des relais 1128 à 1130 de ce fait les relais 1128 à 1130 relâchent suivis du relais 1131.

Le relais 1128 ferme de nouveau le circuit des fils

de conversation et fait attirer de nouveau le relais 1202.

Le relais 1129 déconnecte les fils 1161 et supprime également la terre du fil 1167 ce qui permet au relais 1201 d'attirer dans un circuit comprenant des contacts des relais 1113, 1101, 1105, 1109 et la résistance 1142.

Avant de décrire l'envoi des impulsions de sélection on donnera une description détaillée de l'appareil générateur de courants à fréquences vocales TU-2.

5 L'appareil générateur de courants à fréquences vocales TU - 2,
Le générateur de courants à fréquences vocales comprend les lampes 1211, 1212, 1213 et 1214. Les lampes 1211 et 1213 sont munies chacune d'un filament alimenté sous une tension nominale de 6.3 volts sous laquelle elles consomment 0.3 A.

La lampe 1212 est une double diode qui fonctionne comme un détecteur différentiel. Cette lampe est munie d'un filament en deux sections qui exige une différence de potentiel de 6,3 passer volts pour laisser/un courant de 0,3 ampère .

L'amplificatrice 1214 possède un filament alimenté sous 25 volts pour laisser passer 0.3 Ampère , Tous les fila- ments de ces lampes sont alimentés en série dans un circuit comprenant la résistance 1225 de 4 ohms, les contacts de la clef 1237 placée normalement en position de travail, le pôle négatif de la batterie de 48 volts du bureau connecté à travers le relais 1233. Ce relais est normalement attiré mais il peut relâcher et fermer le circuit de la lampe de signalisation 1236 dans le cas où une des lampes est enlevée de son socket ou que son filament est brûlé ou coupé.

La lampe 1211 est employée comme amplificateur à deux sens, elle est utilisée comme amplificateur de sortie pour la transmission des signaux sur la ligne interurbaine TL-4. La grille écran est connectée au pôle positif d'une source à 130

volts, fournissant le courant du circuit de la plaque, à travers une résistance 1227 de 50,000 ohms qui est shuntée par le con- densateur 1228 de 0.1 MF. Entre la grille de contrôle et la plaque on a représenté la grille auxiliaire qui peut être con- nectée soit à la terre soit à la source de 40 volts - 60 cycles par l'intermédiaire du fil 1241, suivant l'état dans lequel se trouve les relais 1201 et 1202.

Pour la réception des signaux l'enroulement primaire du transformateur élévateur 1224, de rapport 1 à 30, est con- necté aux fils de réception 1162 à travers deux condensateurs.

L'enroulement secondaire de ce transformateur est normalement mis en circuit pour agir sur la tension appliquée à la grille de contrôle de la lampe 1211, une tension négative de polari- sation, de 1. 2 volt, étant appliquée à la grille de contrôle de la lampe 1211 pour tenir compte de la chute de 1.2 volt dans la résistance 1225 de 4 ohms.

Le relais 1202 étant attiré comme il doit l'être normalement l'enroulement secondaire du transformateur 1217 est connecté aux bornes des fils 1243 et 1244.

On doit comprendre que lorsque le courant à 1000 périodes est modulé par une courant à 60 périodes le signal qui en résulte comprend des fréquences de 940, 1000 et 1060 cycles. Dans le but de recevoir correctement ces signaux on a groupé des selfs 1219, 1221 et 1223 et des condensateurs 1218, 1220 et 1222 et on les a connectés entre les fils 1243 et 1244. La self 1222 et le condensateur 1223 sont accordés à une fréquence de 1000 périodes, la self 1221 et le condensa- teur 1220 sont accordés à une fréquence de 1100 cycles en principe. La self 1219 et le condensateur branché à ses bornes pour constituer un circuit de détour sont accordés, en principe, àllOO périodes.

Les courants à 1000 périodes circuleront donc à travers la self 1223 et le condensateur 1222 ; lescourants à 1060 périodes s'écoulent à travers la self 1221 et le conden-

sateur 1220 mais ne passeront pas à travers le condensateur 1218 par suite de la présence du circuit-bouchon. Les courants à 940 périodes s'écouleront cependant à travers le condensateur 1218 puisque le circuit-bouchon n'est pas accordé à cette fré- quence et à travers la self 1221 puisque la valeur du conden- sateur 1218 est telle qu'avec la self 1221 il forme un circuit accordé, en principe, à 900 périodes.

La grille de contrôle de l'amplificatrice d'impul- sion 1213 du fait qu'elle est connectée au circuit du filament est normalement connectée au négatif d'une batterie de polari- sation de 20,1 volts qui représente la chute de tension à travers les filaments 1213, 1212 et 1211 et à travers la résistance 1225 de 4 ohms. Cette polarisation de grille est donnée à la grille de contrôle de la lampe 1213 à travers la résistance de 0.6 mégohm à prise médiane comprenant les sections 1229 et 1230, chaque section de la résistance étant shuntée par un condensa- teur de stabilisation de 0.1 MF Le fil 1244 est connecté à la prise médiane de la résistance de grille, la tension néga- tive de 20.1 volts est normalement appliquée à chacune des plaques de la détectrice différentielle 1212.

La cathode as- sociée à la plaque connectée à la bobine 1223 est aussi ali- mentée par une tension de polarisation négative de 20.1 volts.

La cathode associée à la bobine 1221 est connectée au circuit du filament en un point de tension négative, de ce fait la plaque connectée à la bobine 1221 est normalement moins négative de 18.9 volts que la cathode qui lui est associée de telle sorte qu'aucun courant ne passe à travers la partie gauche de la détectrice différentielle jusqu'à ce que la tension de polarisation de 18.9 volts soit compensée.

Pendant la réception d'un signal, l'existence d'une tension à 1000 périodes aux bornes de la bobine 1223 provoque la naissance d'un courant qui circule dans la cathode et l'anode

de la lampe 1212 en série avec la section 1229 de la résistance de grille, la borne supérieure de cette résistance est donc rendue plus positive que la borne inférieure, diminuant d'autant la tension négative normalement appliquée à la grille de con- trôle de la lampe 1213.

D'autre part quand le signal contient une composante à 900 périodes ou à 1100 périodes suffisante pour-créer, aux bornes de la bobine 1221, une tension capable de compenser la tension de polarisation de 18. 9 volts, un courant circule dans la section gauche de 1212 à travers la section inférieure 1230 de la résistance de grille et rend donc le point médian de cette résistance plus négatif que la borne inférieure de celle-ci par suite de la chute de tension dans la section 1230.

Donc quand on reçoit un signal autre que celui qu'on attend et qui tombe dans le voisinage de 900 périodes ou de.1100 périodes, le courant circulant à travers la bobine
1221 et la section de la détectrice différentielle qui lui est associée et qui passe par la section 1230 tend à rendre la grille de la lampe 1213 plus négative que suivant la normale ce qui empêche le fonctionnement de la lampe 1213 sous l'action du signal même si celui-ci contient une composante à 1000 périodes qui dans d'autres circonstances serait active.

Quand l'appareil générateur TU-2 doit être utilisé pour recevoir des impulsions de-sélection venant d'un bureau éloigné le relais 1214 attire pour substituer le relais 1203 à la bobine de retardement 1207 dans le circuit de la plaque de la lampe 1213.

L'amplificatrice du signal,1214,est prévue pour amplifier les modulations à 60 périodes reçues sur la plaque de l'amplificatrice d'impulsions 1213, c'est une pentode dont la grille de contrôle est normalement polarisée négativement à 20.1 volts à travers la résistance de grille 1232 de 100.000 ohms. A cette tension de polarisation, un courant de plaque

assez important circule dans le circuit de la plaque de la lampe, à travers la bobine d'impédance 1208, il provient de la source à 130 volts. Le condensateur de couplage de 0.1 MF 1231 sert à coupler la plaque de la lampe 1213 à la grille de contr8le de la lampe 1214.

Après amplification, les impulsions de signalisation passent dans le relais 1205 par l'intermédiaire du condensateur 1234 de 0.3 MF, il est choisi ainsi que l'enroulement du relais 1205 pour constituer un circuit résonant à 60 périodes environ pour empêcher le fonctionnement du relais à la réception des impulsions de sélection.

Le condensateur 1235 de 0.006 MF est destiné à dé- tourner du relais 1205 le courant porteur à 1000 périodes am- plifié et dont une demie alternance est redressée, car on a trouvé en pratique qu'autrement cette tension à 1000 périodes, amplifiée, est suffisamment élevée pour provoquer des décharges perturbatrices.

On donnera maintenant la description de l'établisse- ment d'une communication de Sao Paulo vers Rio de Janeiro.

6. Emission des impulsions de sélection sur la ligne interurbaine.

Quand on actionne le dispositif d'appel CD de la fig. 6 pour l'envoi du chiffre suivant après avoir saisi la ligne interurbaine TL-4 et le répétiteur d'impulsions IR-2, la libération du relais 1103 au moment de l'envoi du premier chiffre ferme le circuit empruntant la terre prise aux contacts du relais 1107, les contacts de 1101 et de 1109 et l'enroule- ment inférieur du relais 1128. Cet enroulement inférieur est très puissant, il fait attirer le relais 1128 sans aucun retard.

Ce relais coupe les fils de réception 1162 et supprime la terre du fil 1166 pour permettre au relais 1202 de relâcher. Le re- lais 1201 attire également, il en résulte qu'un courant à

1000 périodes, non modulé, circule dans les fils d'émission 1161. Le relais 1104 est alimenté en parallèle avec le relais 1128 à travers des contacts du relais 1105. Du fait qu'il est retardé à l'attraction le relais 1104 reste attiré pendant l'envoi des impulsions, à ses contacts inférieurs il ferme son circuit de blocage empruntant son enroulement supérieur.

Il résulte de chaque libération du relais 1103 que le circuit du relais 1129 se ferme aux contacts intérieurs.

Le relais 1129 attire et envoie une impulsion momentanée de courant à 1000 périodes (par l'intermédiaire du fil d'émission 1161) sur la ligne interurbaine à chaque libération du relais 1103.

A la fin de l'envoi du train des impulsions le relais 1104 relâche et ouvre le circuit comprenant l'enroulement supérieur! du relais 1128 qui relâche. De plus le relais 1129 relâche et par conséquent le relais 1202 relâche également pour remettre l'appareil dans la position de réception.

Chacun des chiffres restant est transmis sur la ligne interurbaine TL-4 de la même façon.

7. Suppression du courant dans la boucle.

Quand le relais 522 dans l'équipement représenté à la fig. 6 relâche par suite de la mise en position de repos de la clef d'envoi des impulsions K-6 et le retour en position normale du dispositif d'appel CD à la fin de l'envoi du dernier chiffre, l'ouverture du fil positif de la boucle et la connexion du fil négatif à la terre à travers le relais 521 provoque le déséquilibre du relais 1102 qui attire et ferme le circuit du relais 1101. Quand le relais 1101 attire il ferme son circuit de blocage et déconnecte la terre des contacts inférieurs des relais 1103 et 1104.

Le,relais 1101 déconnecte également le fil 1150 des contacts intérieurs du relais 1103; il déconnecte la résistance 1142 du-fil 1167 pour faire relâcher le relais 1201 de l'appareil générateur des courants à fréquences vocales;

il déconnecte les relais 1103 et 1102 des bornes des fils de conversation entrant; il prolonge enfin les fils de conversa- tion jusqu'aux enroulements gauches de la bobine translatrice 1175, de ce fait les relais 1125 et 1126 sont placés sous le contrôle des fils de conversation.

8, Transmission sur la ligne interurbaine de l'impulsion provoquant l'envoi du courant d'appel.

Quand l'impulsion provoquant l'envoi du courant d'appel est transmise automatiquement à travers la résistance 526 le relais 1126 attire et fait attirer le relais 1127 suivi des relais 1128, 1129 et 1130. Par conséquent une impulsion de courant à 1000 périodes, modulé à 60 périodes, est transmise sur la ligne interurbaine d'une manière identique à celle qui a été décrite pour l'impulsion de mise en service.

Pendant le temps mis par les relais 1127 à 1131 pour compléter un cycle de fonctionnement, l'impulsion d'envoi du courant d'appel transmise versle relais 1126 s'est terminée et le relais 1126 a relâché.

Le répétiteur IR-2 reste dans cet état jusqu'à ce que la connexion ait été prolongée jusqu'à la ligne appelée, dans le bureau de Rio de Janeiro; une impulsion de supervision est alors reçue sur la ligne interurbaine.

La manière dont les appareils du bureau de Rio de Janeiro fonctionnent au moment de la mise en service de la ligne interurbaine et de l'émission des impulsions de sélection et d'envoi du courant d'appel sera expliquéeci-dessous.

9. Mise en service de l'émetteur de code CR.

L'appareil TU-4 de la fig, 17, générateur de courants à fréquences vocales est identique à l'appareil générateur TU-2 de la fig. 16, de telle sorte que lorsque l'impulsion de mise en service, à 1000 périodes modulées à 60 périodes, est reçue par l'appareil TU-4, cette impulsion fait fonctionner le relais de signalisation, à l'arrivée de l'appareil TU-4

correspondant au relais 1205 de l'appareil TU-2. Il en résulte que le fil 1463 est mis momentanément à la terre et que le relais 1423 attire momentanément. Le relais 1423 ferme le cir- cuit du relais 1431 qui attire mais ne produit aucun effet en ce moment. Un embranchement de ce circuit se prolonge vers le relais 1404 qui attire pour préparer le circuit du relais 1419.

Le relais 1423, répétiteur du signal, ouvre également le circuit du relais 1421, retardé au fonctionnement, et ferme le circuit de l'enroulement inférieur du relais 1420 qui est un relais différentiel, emmagasinant de l'énergie. Un courant relative- ment important s'établit dans l'enroulement inférieur du relais 1420 alors que le courant de sens inverse qui traverse l'en- roulement supérieur de ce relais est quelque peu réduit du fait de la présence des 300 ohms connectés en série dans cet enroule- ment. Il en résulte que de l'énergie est emmagasinée dans l'enroulement inférieur du relais 1420, mais celui-ci n'attire pas aussi longtemps que le circuit reste fermé à travers les deux enroulements dont les effets sont opposés.

Quand l'impulsion momentanée de mise en service est terminée et que le relais 1423 relâche, l'énergie emmagasinée dans le relais 1420 provoque l'attraction de celui-ci sous l'action du courant induit circulant dans les deux enroulements connectés en série quand le circuit primitif est coupé. Lorsque le relais 1420 attire, il ferme son circuit de blocage à travers ses deux enroulements connectés en série. En même temps la résistance associée est connectée de telle sorte que le relais ne consomme pas un courant trop élevé pour rester bloqué. Le relais 1420 place une terre sur le fil de blocage 1450 et une terre sur le fil-1451.

Pour mettre en service l'émetteur de code des fig. 23, 24 et 25, qui a été présélecté, le relais 1420 ferme le circuit de l'enroulement inférieur du relais 1419 qui attire donc et

prépare son circuit de blocage, empruntant son enroulement inférieur, à travers les contacts supérieurs du relais 1420, en même temps le relais 1437 attire, il se bloque par l'inter- médiaire du fil 1450.

Le relais 1457 connecte les fils de tête et de nuque T et R du câble 0-1 aux fils de tête et de nuque T et R du circuit de ligne de la fig. 33; il transfère les fils de tête et de nuque associés au relais 1419 des fils de tête et de nuque aboutissant au circuit de ligne de la fig. 33 et les connecte au fil d'impulsion P, du câble C-1 et au fil de corps S respectivement; il place une terre sur le fil 0 du câble 0-1, ce fil aboutit au relais CO-1 en passant à travers le relais 101. Le relais CO-1 est un relais différentiel, il n'attire pas en ce moment, mais le relais ICI attire et prépare son circuit de blocage qui se ferme au moment de la libération ultérieur du relais 1501.

Le relais ICI prolongé également les fils de tête, de nuque et d'impulsion du câble C-1 jus- l'émetteur de qu'aux fils de tête, de nuque et d'impulsion du circuit de/ code CL-1. Les relais 1604 et 1606 attirent en série, dans le circuit du fil d'impulsion en série avec l'enroulement supérieur du relais 1419, pour maintenir la boucle fermée.

Le relais 1605 ferme le circuit du relais 1606, ces relais ensemble suppriment la terre du fil de garde C ce qui ouvre le circuit de blocage du fil 1501. Le relais 1501 re- lâche donc pour permettre la présélection de l'émetteur de code suivant et pour permettre la libération des relais CAl.

CB1 et CC1 Le relais ICI se bloque maintenant à travers des contacts du relais 1501, le relais C01 attire sous l'action de son enroulement inférieur et reste attiré pour maintenir coupé le prolongement du fil 0 du câble C-12 ce qui empêche la mise en service d'un autre émetteur de code par cette voie.

10. Garde de la ligne interurbaine à Rio de Janeiro.

Il résulte encore de l'attraction du relais 1420

qu'un négatif est placé sur le fil de corps S aboutissant aux jacks J-2, par l'intermédiaire desquels des appels interurbains sont émis, pour marquer les jacks comme jacks occupés.

11. Mise en service d'un sélecteur de bureau interurbain.

Le,relais 1422 est connecté au fil de corps S aboutissant au relais 2021 du circuit de ligne LC-2, fig.33.

Le relais 2021 attire dans ce circuit mais le relais 1422 n'at- tire pas. Le relais 2021 ferme le circuit du relais 2010 dans le but de faire démarrer.un chercheur, tel que F-4 de la fig. 3 pour rechercher les broches 2000.

12. Mise en service du relais récepteur d'impulsions.

Le relais 1419 place également une terre sur le fil
1466 aboutissant à l'appareil TU-4, fig. 17, pour provoquer le fonctionnement du relais correspondant au relais 1204 de l'ap- - pareil TU-2. Ce relais attire et met en circuit le relais d'im- pulsionsà l'arrivée correspondant au relais 1203 de l'appareil
TU-2.

Le relais 1419 fait également attirer le relais 1418 pour connecter le fil 1468 au fil 1432 et amener la libération du circuit si on n'envoie pas les impulsions de sélection. A ses contacts inférieurs, le relais 1418 prolonge la terre jus- qu'aux enroulements du relais 1409. Le relais 1409 est un re- lais différentiel, emmagasinant de l'énergie.

13 Réception des impulsions de sélection: coupure du fil de signalisation de la fin de communication.

Les impulsions de courant alternatif entrent dans l'appareil. TU-4 par l'intermédiaire des fils de réception 1462.

A chaque impulsion de courant à 1000 périodes, non-modulé, reçue sur les fils 1462, le relais de l'appareil TU-4 correspondant au relais 1203 de l'appareil TU-2 transmet une impulsion momen- tanée vers le relais 1424, à travers le fil 1464. La première fois que le relais 1424 attire il ferme le circuit du relais
1416, qui attire pour fermer son contact préliminaire. Au moment

de la libération du relais 1424, le relais 1416 attire au deuxième temps pour couper le fil RD, d'envoi de la fin de communication, qui aboutit au circuit de ligne entrant de la fig. 32, de ce fait on empêche l'allumage de la lampe 1907.

A chaque attraction momentanée du relais 1424 le circuit qui emprunte le fil P pour aboutir au relais 1605 est coupé. Le relais 1419 reste attiré pendant l'envoi des impulsions du fait que le relais 1404 fonctionne pendant la réception des impulsions.

14. Contrôle des impulsions de sélection.

Quand le chiffre reçu a été renvoyé vers l'émetteur de code, les relais 1604 et 1605 relâchent. Le relais 1605 attire de nouveau immédiatement dans le circuit du fil d'im- pulsion P quand ce circuit se ferme de nouveau, mais habituelle- ment le relais 1604 n'attire pas de nouveau pendant la réception d'un train d'impulsions car son enroulement de 10 ohms ne com- porte qu'un faible nombre de tours, mais il attire de nouveau à la fin de l'envoi du train des impulsions.

Quand le relais 1605 relâche pour la première fois il ferme le circuit du relais 1607 qui attire et reste attiré pendant l'envoi des impulsions. Il place une terre sur le fil 1650 ce qui ferme le circuit du relais 1621.

De plus, à chaque libération du relais 1605 le cir- cuit du relais 1608 se ferme. Lorsque le relais 1608 attire pour la première fois il se bloque en série avec le relais 1611 par l'intermédiaire du fil 1650 mis à la terre.

Quand le relais 1605 relâche à la fin de la première impulsion il coupe le circuit primitif du relais 1608, mais celui-ci reste attiré momentanément sous l'action de son cir- cuit de blocage qui comprend l'enroulement supérieur du relais 1611. Le relais 1608 possède un réglage assez dur mais la tension des ressorts est insuffisante pour faire relâcher le

relais immédiatement après la coupure de son circuit par le relais 1605.

Quand le relais 1611 attire il se bloque par l'in- termédiaire du fil de blocage 1650 mis à la terre. Du fait que le relais 1611 reste attiré il coupe son circuit primitif et transfère le fil d'alimentation vers le relais de contrôle suivant 1612. Comme le relais 1608 est sur le point de relâcher par suite de la grande tension donnée par les ressorts il re- lâche quand son circuit est transféré d'un relais de contrôle à l'autre. Pendant ce transfert tout courant doit cesser dans l'enroulement du relais 1605 et ce relais relâche avant que le courant puisse être rétabli à la suite du transfert du circuit vers le relais de contrôle suivant.

Dans le but de faire comprendre quelles sont les fonctions remplies par le relais de contrôle et les relais 1615 et 1616 on décrira ci-dessous la manière dont ils se comportent pendant l'envoi d'un train de dix impulsions.

Les numéros 1 à 4, entourés d'un cercle et placés à côté des relais 1611 à 1614, montrent que ces relais fonc- tionnent au moment de l'envoi des quatre premières impulsions ; les numéros 5 à'8, entourés d'un cercle, montrent que ces relais fonctionnent encore au moment de l'envoi des quatre impulsions suivantes ; enfin les numéros 9 et 10, entourés d'un cercle, montrent que les relais 1611 et 1612 fonctionnent pour la troisième fois au moment de l'envoi des neuvième et dixième impulsions respectivement.

* A la fin de la deuxième, de la troisième et de la quatrième impulsion les relais 1612, 1613 et 1614 attirent dans le circuit de blocage du relais 1608 et les relais 1612 et 1613 prolongent le fil d'alimentation vers le relais de contrôle suivant comme on l'a décrit pour le relais 1611. Cependant quand le relais 1614 attire il ouvre les circuits de blocage

des relais 1611 à 1613 qui relâchent.

Au moment de la libéra- tion du relais 1611, l'enroulement inférieur du relais 1615 est connecté en parallèle avec l'enroulement de blocage du relais 1614, de ce fait le relais 1615 attire et se bloque directement par l'intermédiaire du fil 1650, en même temps il prépare de nouveaux circuits de blocage pour les relais 1611 à 1613, de plus il transpose le circuit de blocage passant par l'enroule- ment inférieur du relais 1614 de telle sorte qu'il comprenne les contacts supérieurs du relais 1612.

Le relais 1611 attire de nouveau à la fin de la cinquième impulsion, il se bloque à travers des contacts des relais 1615 et 1613.

Quand le relais 1612 attire de nouveau à la fin de la sixième impulsion il ferme son circuit de blocage à travers son enroulement inférieur en parallèle avec celui du relais 1611 et il coupe le circuit de blocage du relais 1614 à ses contacts supérieurs, ce qui permet à ce relais de relâcher.

Quand le relais 1613 attire de nouveau à la fin de la septième impulsion, il se bloque à travers des contacts du relais 1615 attiré et il transfère le circuit de blocage des relais 1611 et 1612 à son contact inférieur de telle sorte qu'ils restent bloqués dans le circuit passant à travers les contacts inférieurs du relais 1614, le contact intérieur du relais 1615, le contact médian du relais 1613 attiré, le fil 1650 mis à la terre.

Quand le relais 1614 attire à la fin de la huitième impulsion il se bloque et coupe le circuit de blocage des re- lais 1611 et 1612 pour leur permettre de relâcher de telle sorte qu'ils puissent attirer de nouveau aux neuvième et dixième impulsions. Quand le relais 1611 relâche, le circuit du relais 1616 se ferme en parallèle avec l'enroulement de blocage du relais 1614, ce circuit emprunte les contacts

supérieurs du relais 1611 et les contacts supérieurs des re- lais 1613, 1614 et 1615. Le relais 1616 ferme son propre cir- cuit de blocage à ses contacts supérieurs, à ses contacts in- térieurs inférieurs il prépare un nouveau circuit de blocage pour les relais 1611 et 1612.

Le relais 1611 attire de nouveau à la fin de la neuvième impulsion du train, le relais 1612 attire de nouveau à la fin de la dixième impulsion, chaque relais fermant son propre circuit de blocage par l'intermédiaire du fil 1650.

15, Enregistrement des chiffres reçus.

Le fonctionnement des relais de contrôle prépare les circuits passant par le fil de code 1651, A-B, et par le fil de code 1652, C-D, pour transférer le chiffre enrégistré temporairement vers le premier des six dispositifs d'enrégis- trement DS-1 à DS-6 de la fig. 24. Le transfert s'effectue seulement après que toutes les impulsions sont arrivées et après que les relais 1604 et 1605 ont attirés, de ce fait le relais 1617 attire alors qu'il ne peut pas attirer pendant un train d'impulsions par suite de ses caractéristiques de re- tard à l'attraction. L'attraction du relais 1617 s'effectue avant que le relais 1617 relâche.

Le relais 1617 établit une connexion multiple à la terre pour le fil 1650, à ses contacts inférieurs le transfert s'effectue à travers les fils de code 1651 et 1652 vers les paires de relais A et B, C et D du dis- positif DS-1 d'enregistrement du chiffre. Ces quatre relais sont disposés pour être attirés suivant une combinaison choisie parmi un groupe de dix pour enrégistrer un chiffre quelconque dans un ensemble de dix chiffres, cette combinaison est re- produite à la fig. 27.

Pour permettre le fonctionnement sélectif des relais A et B par l'intermédiaire du fil de code 1651, A-B, on a pris un relais sensible polarisé positivement pour relais A et un

relais marginal non polarisé pour relais B. De même le relais C est un relais sensible polarisé positivement alors que le relais D est un relais marginal non polarisé.

Quand on désire faire attirer le relais A par l'in- termédiaire du fil 1651 sans faire attirer B on envoie une faible impulsion positive dans ce fil, mais une impulsion est émise du pôle positif d'une batterie de 60 volts à travers une résistance de 150 ohms quand on désire envoyer une forte im- pulsion positive pour faire attirer les relais A et B ensemble.

D'autre part lorsqu'il s'agit de faire attirer B sans faire attirer A, on envoie vers ce relais une forte impulsion négative.

D'une manière identique en envoyant des impulsions faible et forte de la polarité voulue on opère la sélection des relais C et D ou bien on les fait attirer ensemble.

La table de la fig. 26 montre la combinaison des relais qui attirent sous l'action d'un train d'impulsions cor- respondant à un chiffre quelconque pris entre 1 et 0 et le caractère des impulsions transmises sur les fils de code 1651 et 1652.

Quand le relais 1607 relâche, le circuit du relais 1617 s'ouvre, ce relais relâche avec un léger retard. Quand le relais 1617 relâche, il déconnecte les fils de code 1651 et 1652, en même temps il supprime la terre du fil 1650. En ce moment les relais du groupe 1611 à 1616 qui ont attiré sont libérés ; le relais 1621 attire sous l'effet de l'énergie accu- mulée dans son enroulement inférieur. Lorsque le relais 1621 attire il se bloque par l'intermédiaire du fil 1662.

Il dé- connecte la résistance de 300 ohms normalement insérée dans le circuit pour diminuer la consommation de courant, et pour permettre au relais de relâcher sans retard il prolonge le fil d'alimentation 1650 jusqu'à la jonction des deux enroule- ments du relais 1622; il déconnecte les fils de code 1651 et

1652 des relais du dispositif DS-1 d'enregistrement des chiffres et les prolonge jusqu'au dispositif DS-2, identique à DS-1 et représenté par un rectangle en traits pointillés.

16. Transfert des chiffres enregistrés.

D'une manière identique les chiffres suivants sont enrégistrés temporairement et transférés vers les dispositifs d'enregistrement DS-2 à DS-6. Des chercheurs, tels que F-4 et F-5, fig. 3, ont pendant ce temps connecté un groupe de quatre relais de réception (identiquesaux relais du groupe RG, fig. 28) aux fils de tête et de nuque, un circuit se ferme donc depuis 1'enregistreur-émetteur choisi jusqu'aux fils de tête et de nuque T et R du circuit de code CL-1, fig. 25, et la terre qui est connectée au fil de nuque R à travers deux des relais de réception est suffisamment active pour faire attirer le relais 1636 en série avec la résistance de 4.000 ohms.

Le courant qui traverse le relais 1636 en ce moment est insuffisant pour faire attirer'les relais de 1'enregistreur-émetteur connectés au fil de nuque et pour entraver leur libération s'ils ont fonctionné.

Quand le relais 1636 attire, il prolonge la terre, prise au fil de blocage 1600, jusqu'au fil 1660. Dans ces conditions, dès que le.deuxième.chiffre du numéro a été reçu et enrégistré la terre prise au fil 1660 est prolongée jusqu'au fil 1661 et au relais 1635. Quand le relais 1635 attire il se bloque par l'intermédiaire du fil 1661, il connecte temporairement le fil 1660 au fil 1600 mis à la terre, il ouvre le circuit du relais 1633 et ferme le circuit du relais 1634.

De plus le relais 1635 connecte les fils de tête et de nuque T et R des dispositifs d'enregistrement DS-1 à DS-6 aux fils de tête et de nuque T et R du circuit de code CL-1 dans le but de transmettre par cette voie la même combinaison d'inmpulsions que celle qui a été reçue à travers les fils de code 1651 et 1652. Ceci'est montré au tableau de la fig. 27.

Quand le relais 1633 relâche, lorsqu'il est mis hors circuit par le relais 1635, il déconnecte le relais 1635 pour terminer l'envoi de l'impulsion.

Lorsque le relais 1635 relâche il ferme le circuit du relais 1631. Quand le relais 1631 attire, il se bloque par l'intermédiaire du fil 1600 et place une polarité de garde sur le fil 1633 en même temps qu'il supprime une polarité de garde du fil 1662. Le relais 1621 relâche alors et transfère le circuit de blocage du relais 1622 au fil 1663. De plus le relais 1621 transfère les fils de tête et de nuque T et R,des contacts des relais du dispositif DS-1 d'enregistrement des chiffres,aux contacts au travail du dispositif DS-2 dtenrégis- trement pour préparer le transfert du deuxième chiffre enrégistré.

Le relais 1633 attire de nouveau au moment de la libération du relais 1635 pour préparer le circuit du relais d'impulsion 1635 lorsque le relais d'espacement 1634 relâchera.

Quand le relais 1635 attire de nouveau, il transmet la combi- naison du code établi par le dispositif DS-2, de plus il ouvre le circuit du relais 1633 et ferme le circuit du relais 1634.

Le relais 1635 ferme encore le circuit de l'enroule- ment supérieur du relais 1632 qui attire et prépare son propre circuit de blocage par l'intermédiaire de son enroulement in- férieur et transfère le circuit du relais 1631 de telle sorte qu'il passe par des contacts des relais attirés 1632 et 1635 et aboutisse au fil 1600. Dans ces conditions, quand le relais 1635 relâche après la libération du relais 1633 il ouvre de nouveau le circuit du relais 1634 et fait attirer de nouveau le relais 1652, de plus, il ferme un nouveau circuit de blocage à travers l'enroulement inférieur du relais 1632, en même temps il ouvre le circuit primitif de ce relais, qui passait par son enroulement supérieur, et il ouvre le circuit de transfert du relais 1631.

Le relais 1631 relâche donc et transfère la terre

du fil 1663 au fil 1662. Quand ceci se présente le relais 1662 relâche et transfère les fils de tête et de nuque T et R des contacts du dispositif DS-2 aux contacts du dispositif DS-3
En même temps le relais 1622 transfère le circuit de blocage du relais 1633 de telle sorte qu'il englobe le fil 1662 mis à la terre.

A la fin du transfert du sixième et dernier chiffre, la libération du relais 1635 a pour effet de fermer le circuit de blocage du relais 1632 et d'ouvrir le circuit de blocage, transféré, du relais 1631, ceci permet la libération du relais
1631 qui transfère la terre du fil 1663 au fil 1662. En cette occurence le relais 1626 relâche et déconnecte le fil 1660 du fil 1661 pour empêcher une attraction nouvelle du relais d'im- pulsion 1635 quand le relais d'espacement 1634 relâche.

L'enregistreur-émetteur RS-2, fig. 3, ayant reçu le nombre total des chiffres, fait avancer son commutateur de séquence (non représenté) pour déconnecter les fils de tête et de nuque des relais de réception du code. Quand ceci se produit le relais 1636 relâche et ouvre en un point supplémentaire le circuit du relais 1635 pour empêcher toute attraction ultérieure de ce relais pendant la communication en cours.

17. Enregistrement de l'impulsion d'envoi du courant d'appel.

Dans le répétiteur IR-4, quand l'impulsion de courant à 1000 périodes, modulé à 60 périodes, est reçue à travers la ligne interurbaine le relais 1423 attire dans le circuit du fil 1463 de signalisation qui vient de l'appareil TU-4, fig, 17, à ses contacts inférieurs il provoque l'attraction du relais
1404, et il ferme le circuit du relais 1415. Le relais 1415 attire donc et se bloque au fil 1450, en même temps il prépare le circuit du relais 1414.

Pour empêcher le transfert d'une indication quel- conque qui aurait pu être établie par les relais de contrôle

de la fig. 23, si le relais 1424 suit la modulation à 60 périodes, le relais 1415 à ses contacts inférieurs introduit la résistance 1441 de 1000 ohms dans le fil, connecté à la terre, de la boucle du circuit d'impulsion qui aboutit à l'émet- teur de code CR. Quand cette résistance est mise en circuit le relais 1604 relâche mais le courant dans la boucle reste au-dessus de la valeur nécessaire pour faire attirer le relais 1605. Il en résulte que le relais 1617 ne peut pas attirer et mettre les fils de code 1651 et 1652 en circuit.

18, Transmission de l'impulsion de supervision,
Les circuits associés au répétiteur IR-4 restent inchangés quand l'indication d'envoi du courant d'appel est enrégistrée par le relais attiré 1415, jusqu'à ce que la con- nexion ait été prolongée jusqu'à la ligne appelée et jusqu'à ce qu'un signal de supervision ait été reçu. Alors le courant augmente à travers les relais 2023 et 2022, il atteint une valeur suffisante pour permettre au relais 2022 d'attirer et de provoquer une augmentation de la valeur du courant dans le relais 2021 en shuntant son enroulement inférieur de 1700 ohms. Le relais 1422 attire donc et transfère la ligne du contact au travail du ressort inférieur du relais 1410 au contact au repos pour ouvrir le circuit du relais 1409.

Quand ce circuit est ouvert le relais 1409 attire et ferme son cir- cuit de blocage, à travers ses deux enroulements en série, par l'intermédiaire du fil 1450. Le relais 1409 déconnecte la résistance de 600 ohms 1443 des bornes des enroulements droits de la bobine translatrice 1475 ; coupe le circuit du relais 1433 qui relâche et permet au relais 1434 d'attirer par l'intermédiaire du fil de blocage 1450, enfin il prépare le circuit d'alimentation du relais 1410 à travers ses deux enroulements pour que ce relais puisse attirer sous l'action de l'impulsion suivante.

De plus l'attraction du relais 1422 ouvre la boucle qui se prolonge à travers l'enroulement supérieur du relais 1419 et le fil d'impulsion jusqu'à l'émetteur de code des fig. 23, 24 et 25. Le relais 1419 relâche presque immédiate- ment et supprime la terre du fil 1466 pour mettre hors circuit le relais d'impulsion entrant de l'appareil TU-4. Le relais 1418 relâche maintenant pour préparer le circuit du relais de ,commutation 1417.

L'attraction du relais 1422 a également pour effet de fermer le circuit du relais 1427 qui fait attirer les re- lais 1428,1429 et 1430. Une impulsion de courant à 1000 périodes modulé à 60 périodes, est donc transmise sur les fils d'émission 1461 d'une manière identique à celle décrite pour le répétiteur IR-2, la fin de l'impulsion étant placée sous le contrôle du relais 1431.

Le relais 1428 ferme également le circuit du relais 1417 qui attire et se bloque par l'intermédiaire du fil 1450, il déconnecte le relais 1404. De plus, au contact intérieur du relais 1450, se ferme le circuit des deux enroulements du relais 1410. De l'énergie est donc emmagasinée dans ce relais, .ce qui prépare son attraction pour le moment où son circuit primitif est ouvert,quand le relais 1430 relâche à la fin du cycle des opérations. Quand le relais 1410 attire il déconnecte le circuit du relais 1427 du contact au travail, mis à la terre, du relais 1422 et transfère celui-ci aux contacts au repos, qui ne sont pas mis à la terre, du même ressort, ce qui empêche l'attraction du relais 1427.

L'attraction du relais 1417 pendant la transmission de l'impulsion de supervision a également pour effet de prolonger partiellement le circuit de conversation à ses ressorts les plus élevés, il coupe le circuit de blocage du relais 1437 qui relâche et il déconnecte les fils 0, T, P et R du câble 0-1 du

répétiteur IR-4, terminant de ce fait l'association établie entre l'émetteur de code CR et le répétiteur d'impulsions IR-4. Quand ceci se produit le relais CO-1 du présélecteur PS de la fig. 22 relâche, mais il ne se passe rien après cette libération car le relais CA-1 a relâché, comme on l'a dit pré- cédemment, pour déconnecter le relais CO-1 du relais ICI.

19. Libération de l'émetteur de code CR.

Dans l'émetteur de code CR, quand le relais 1605 relâche le circuit du relais 1606 s'ouvre. Le relais 1606 relâche peu après, il supprime la terre connectée au fil de blocage 1600 et la polarité connectée au fil de blocage spécial 1654 ce qui permet la libération de tous les relais qui ont attiré dans l'émetteur de code CR. Les relais 1607 et 1608 relâchent après la libération du relais 1606. La terre est replacée sur le fil de garde G de l'émetteur de code CR ce qui prépare l'attraction ultérieure du relais 1501.

20. Retransmission de l'impulsion d'envoi du courant d'appel.

Dans le répétiteur IR-4, le relais 1417 ouvre le circuit de blocage du relais 1415 et ferme le circuit du re- lais 1414, à travers des contacts du relais 1415, le relais 1414 attire momentanément. Il ouvre les fils de tête et de nuque aboutissant au train des commutateurs et place sur le fil de tête un négatif à travers la résistance 1444 de 500 ohms, en même temps il applique une terre sur le fil de nuque pour empêcher une attraction indésirable du relais par induc- tion dans le fil de nuque R. Sous l'action de cette connexion momentanée d'une terre au fil de tête T on provoque l'envoi automatique du courant d'appel sur la ligne appelée de la manière habituelle.

Le relais 1417 étant attiré et le relais 1437 relâché, le circuit de conversation est prolongé de la ligne interurbaine,à travers la bobine translatrice 1475, jus- qu'au circuit de ligne LC-2 de la fig. 33. Le relais 1433

attire maintenant dans un circuit comprenant les fils de con- versation, il déconnecte le circuit du relais 1434. Le relais 1434 introduit de nouveau la dérivation 1460 dans le circuit pour adapter la ligne interurbaine à l'interconnexion avec une ligne d'abonné.

21. Réception de l'impulsion de supervision.

Dans le bureau de Sao Paulo, l'impulsion de courant à 1000 périodes, modulé à 60 périodes, transmise par le répéti- teur IR-4 de Rio de Janeiro provoque l'attraction du relais 1205 qui connecte une terre au fil 1163 pour faire attirer le relais 1123 qui ferme le circuit du relais 1109. Ce relais em- magasine de l'énergie quand l'impulsion est reçue, il attire quand l'impulsion est terminée, à ce moment son circuit de blocage est fermé, il emprunte ses deux enroulements. Le relais 1109 déconnecte la résistance 1142 de 500 ohms et place une terre sur le fil entrant EC, en plus il transfère le fil d'ali- mentation vers le relais 1116.

La terre placée sur le fil en- trant EC est renvoyée pour allumer la lampe de supervision 509, de la sorte l'opératrice desservant la position de la fig. 6, est informée de ce que la connexion a été prolongée vers la ligne' appelée qui est libre et a été mise en circuit. L'appel auto- matique de la ligne appelée ayant été mis en marche l'opératrice- ne doit pas actionner sa clef d'appel pour effectuer cette 'manoeuvre,
22. Supervision de la réponse,
Quand l'abonné appelé répond, la supervision bien connue s'effectue à travers le train de sélection du bureau appelé et le courant qui circule à travers les relais 2023 et 2022 du circuit de ligne LC-2 de la fig. 33 est réduit de nouveau d'une quantité suffisante pour faire relâcher les relais 2022 et 1422.

La terre est alors prolongée jusqu'au relais 1427 pour provoquer l'attraction des relais 1427 à

1430 qui effectuent la transmission de l'impulsion de super- vision. Celle-ci est enrégistrée dans le répétiteur IR-4 par l'attraction et le blocage du relais 1411 quand le relais 1430 relâche à la fin du cycle. Le relais 1411 ferme également le circuit du relais 1412 qui attire pour débloquer et faire re- lâcher les relais 1410 et 1411.

Au bureau de Sao Paulo, quand ce signal de supervision est reçu, le relais 1123 attire et ferme le circuit des enroule- ments du relais 1110. Le relais 1110 attire à la fin du signal et se bloque, la terre est déconnectée du fil EC entrant pour éteindre la lampe de supervision 509 de la position interurbaine pour avertir l'opératrice de ce qu'on a répondu à l'appel.

La conversation peut s'engager maintenant à travers les connexions qui ont été établies.

23, Supervision de fin.

Quand la conversation est finie et que l'abonné de Rio de Janeiro raccroche son récepteur, le courant dans le fil de corps augmente de nouveau d'une quantité suffisante pour faire attirer le relais 2022 du circuit de ligne LC-2, fig. 33. Quand ceci se produit le relais 1422 du répétiteur IR-4 attire de nouveau, il ferme le circuit du relais 1427 pour provoquer l'envoi d'une impulsion de supervision sur la ligne interurbaine TL-4. En même temps que cette impulsion est envoyée le relais 1410 attire de nouveau pour transposer le circuit du relais 1427 du contact au travail au contact au repos du ressort du relais 1422.

Au bureau de Sao Paulo, l'impulsion de supervision est reçue comme précédemment sauf que le relais 1111 attire à la fin de l'impulsion au lieu du relais 1110. Le relais 1111 ferme le circuit du relais 1112 qui attire et ouvre le circuit de blocage des relais 1110 et 1111 qui relâchent suivis du re- lais 1112. Le relais 1110 étant relâché une terre est appliquée

de nouveau sur le fil entrant EC à travers des contacts du relais 1109. La lampe 509, donnant la supervision du côté appelant dans le bureau interurbain, s'allume de nouveau et donne le signal de fin de communication.

24. Libération des organes.

L'opératrice peut couper la connexion en actionnant ses clefs de libération K-1 et K-2 ce qui provoque la libération du circuit de cordon CC-1 de la fig. 6 et du sélecteur primaire interurbain TFS-1 de la fig. 7 comme il a été décrit précédem- ment.

Dans le sélecteur de lignes interurbaines TLS-2, fig. 9, quand la terre est enlevée de la broche 800-C quand le sélecteur TFS-1 revient au repos, le relais 806 relâche et déconnecte les balais 850, en même temps il ferme le circuit de l'électro-aimant de libération 810. Au moment de l'attraction de l'électro-aimant 810 les balais 850 sont ramenés en position normale de la manière habituelle.

Dans le répétiteur IR-2 le relais 1105 relâche du fait de la suppression de la terre de la broche 1100-0 quand le sélecteur TLS-2 précédent revient au repos. Par suite de la libération du relais 1105 le relais 1106 relâche et fait vibrer son ressort lesté avec une amplitude qui va en décrois- sant, de ce fait le relais 1107,retardé au fonctionnement,reste attiré pendant une seconde environ, à la fin de cette période il relâche.

Il faut noter de plus que le relais 1105 déconnecte ses enroulements du fil 0 entrant lorsqu'il relâche et qu'il les maintient hors-circuit aussi longtemps que le relais 1113 reste attiré. De cette manière, le sélecteur interurbain TL-4 reste gardé à Sao Paulo jusqu'à ce que l'émission du signal de libération soit complètement terminé.

Quand le relais 1105 relâche et que le relais 1107

est encore attiré la terre est connectée au circuit d'excita- tion des relais 1128 et 1129. Quand le relais 1128 attire, le fil 1165 est mis hors circuit pour permettre la libération du relais 1202 et l'envoi d'un courant à 1000 périodes, modulé à 60 périodes, sur les fils d'émission 1161, le relais 1201 ayant été libéré par suite de l'attraction du relais 1101 à la fin de l'envoi de l'impulsion de sélection. Quand le relais 1129 at- tire, les fils d'émission 1161 connectés aux fils de la ligne interurbaine TL-4 pour transmettre l'impulsion prolongée de libération sur la ligne interurbaine.

A la fin de l'intervalle de temps déterminé par le réglage des relais 1106 et 1107, le relais 1107 relâche et ouvre de nouveau le circuit des relais 1128 et 1129, ce qui permet à ces relais de relâcher et à l'appareil générateur de tonalité à haute fréquence de se placer en condition de réception. Le relais 1107 supprime également la terre du fil de blocage 1150 ce qui permet aux relais 1109 et 1113 de relâcher.

Le répétiteur JR-2 est maintenant en condition nor- male, il est marqué comme répétiteur libre à la broche 1100-C et aux multiples de celle-ci par suite de la connexion du re- lais de libération 1105 au fil C au moment de la libération du relais de séquence 1113.

Dans le bureau de Rio de Janeiro quand l'impulsion prolongée de libération est reçue, le relais 1423 attire pendant un temps suffisamment long pour permettre au relais 1421 de re- lâcher, celui-ci en plus de ce qu'il provoque la libération du relais 1415, coupe le circuit de blocage du relais 1420, celui-ci relâche et supprime la terre du fil 1451 et le relais 1416 relâche. Quand le relais 1423 relâche à la fin de l'envoi de l'impulsion de libération, la terre est supprimée complètement du fil 1450 ce qui permet au relais 1417 de relâcher. Le relais 1421 attire de nouveau quand son circuit se referme après la libération du relais 1423, il prépare de nouveau le circuit de

blocage du relais 1420. Le relais 1431 relâche après la libé- ration du relais 1423 et le relais 1409 relâche après la sup- pression de la terre du fil 1450.

A ses contacts inférieurs il ferme de nouveau le circuit local du relais 1433 ce qui main- tient ce relais attiré localement.

Le répétiteur IR-4 est complètement libéré en ce moment.

Quand le fil de corps S, aboutissant au circuit de ligne LC-2 de la fig. 33, est coupé aux contacts du relais 1417, le relais 2021 du circuit de ligne LO-2 relâche et permet aux relais 2022 et 2023 de relâcher, aux sélecteurs du train de sé- lection de revenir au repos et à la ligne appelante de redevenir libre.

25. Précautions spéciales pour le cas où l'appelé agite la fourche de son poste.

Il est intéressant de noter que le relais 1131 du répétiteur IR-2 et le relais 1431 du répétiteur IR-4 ont chacun un contact dans un des fils de conversation. Ceci est destiné à empêcher l'envoi d'impulsions vers les fils de réception de l'appareil générateur de courant à hautes fréquences quand l'abon- né appelé agite la fourche de son poste. On a trouvé aux essais que ces impulsions de courant tendent à paralyser l'amplifica- .trice à deux sens, de telle sorte que le fait d'agiter la fourche pendant l'envoi de l'impulsion prolongée de libération entrave la libération.

On donnera maintenant un aperçu de quelques caracté- ristiques supplémentaires dont il n'a pas été fait mention dans la description qui précède.

26. Occupation totale au sélecteur TLS-2.

Si on rencontre un cas d'occupation totale à un sélecteur de ligne interurbaine automatique, tel que le sélec- teur TLS-2, fig. 9, qui est un sélecteur de recherche de niveaux, le relais 822 attire, par l'intermédiaire du fil 823, dans un

circuit en chaîne comprenant des contacts des relais en chaine, tels que le relais 1135 de la fig. 12, de telle sorte que le balai 821 ne soit pas capable de trouver une terre pour faire attirer le relais 805. De ce fait l'électro-aimant d'ascension 808 attire de nouveau pour élever les balais du sélecteur jus- qu'au niveau suivant. Le septième niveau est muni également relais, d'un/tel que le relais 822,mais un tel relais n'est pas prévu pour le huitième niveau, car ce niveau est le dernier du groupe des jonctions caractérisées par le numéro 6.

Le huitième contact du banc du balai 821 de test vertical est connecté directement à la terre, de ce fait le circuit du relais 805 est toujours fermé quand le sélecteur est amené jusqu'au huitième niveau pendant le cours de sa recherche.

Si on ne trouve pas de jonction libre dans ce niveau les balais tournent jusqu'à fin de course, les contacts d'oc- cupation totale 815 se ferment et font attirer de nouveau le relais 803 en série avec le relais 806. Le circuit de commande de l'électro-aimant de rotation 809 s'ouvre aux contacts in- férieurs du relais 806.

Les relais 801 et 802 relâchent quand le relais 806 attire, le relais 806 reste attiré sous l'action de son enroule- ment médian inséré dans le fil C entrant. Le relais 803 reste attiré par l'intermédiaire du fil C entrant, mis à la terre, en série avec l'enroulement supérieur du relais 806 et à travers les contacts 815.

Pendant le temps requis pour la libération du relais 805 une impulsion de comptage est envoyée,à travers des contacts des relais 802 et 803,vers le balai 850-C. Des impulsions de supervision sont renvoyées sur le fil entrant EC à travers des contacts d'occupation totale 814 pour avertir l'opératrice in- terurbaine appelante de ce que tout le groupe des jonctions est occupé.

Quand le sélecteur précédent relâche et supprime la terre du fil C entrant, les relais 803 et 806 relâchent, de ce fait le sélecteur est ramené en position de repos par le fonctionnement normal de l'électro-aimant de libération 810.

27. Le présélecteur PS.

Le fonctionnement du présélecteur PS de la fig. 22 et sa coopération avec les répétiteurs auxquels il est associé seront expliqués plus complètement ci-après. Quand l'émetteur de code est mis en service, on sait que la terre, marquant l'émetteur comme étant libre, est supprimée du fil de garde G et que le circuit de blocage du relais 1501 est coupé. Quand le relais 1501 relâche,le circuit de blocage du relais ICI se ferme. De même après l'attraction du relais 1501, les relais cAl, CB-1 et CC-1 relâchent pour déconnecter les fils d'alimen- tation des 25 répétiteurs des 25 relais associés au circuit de l'émetteur de code CL-1 En même temps la terre est prolongée pour faire attirer le groupe suivant des relais de connexion associés à un émetteur de code libre.

Quand chacun des cinq premiers relais de présélection a relâché et que le relais
1506 est le seul qui reste encore attiré, le circuit en chaîne est prolongé à travers des contacts du relais 1506 attiré pour faire attirer les relais de connexion CA-6, CB-6 et CC-6. Ces relais mettent en circuit les 25 fils d'alimentation des 25 relais associés au circuit de l'émetteur de code OL-6 et com- prenant les relais 106 à 2506. Le présélecteur reste dans cet état jusqu'à ce que l'appel suivant soit reçu et que le sixième émetteur de code soit mis en service.

Bien que le temps nécessaire pour la transmission des chiffres vers l'émetteur de code et pour le transfert de ceux-ci vers 1'enregistreur-émetteur ne soit qu'une faible partie du temps pris pour l'établissement d'une communication interurbaine il est fort possible qu'un ou plusieurs des cinq /

émetteurs de code précédents a été libéré avant que le sixième appareil ait été mis en service. Dans le but de présélecter de nouveau les émetteurs de code pour voir s'ils sont devenus libres, le relais 1507 relâche quand tous les relais de présé- lection 1501 à 1506 sont en position normale, il prolonge le circuit d'alimentation vers chacun des relais 1501 à 1506 dans le but de faire attirer de nouveau complètement chacun de ces relais qui est associé à un émetteur de code libre.

En ce moment ces relais n'attirent qu'au premier temps et aux contacts pré- liminaires du relais 1501 se ferme le circuit de l'enroulement inférieur de 2000 ohms du relais 1501, cet enroulement devient actif s'il y a une terre, indiquant que l'appareil est libre, sur le fil de garde G de l'émetteur CR. Dans ces conditions le relais 1501 attire complètement et fait attirer de nouveau les relais CA-1, CB-1 et CC-1. Une opération similaire s'ef- fectue pour le relais de présélection associé aux autres émet- teurs de code libre. Le relais principal 1507 attire de nouveau pour couper le circuit d'alimentation des enroulements supérieurs faire des relais 1501 à 1506 et pour/relâcher tous les relais qui n'ont attiré qu'au premier temps.

Le relais 1508 attire normalement sous le contrôle du relais principal 1507 et ordinairement, quand le relais 1507 relâche il attire de nouveau presque immédiatement du fait qu'un ou plusieurs des relais 1501 à 1506 accomplit une présélection.

Cependant, quand tous les émetteurs de code sont en service en même temps, ainsi que cela peut se présenter occasionnelle- ment, le relais 1507 n'attire pas immédiatement mais reste re- lâché jusqu'à ce qu'un des émetteurs de code devienne libre.

Dans ces conditions, les relais CAB, CBB et CCB attirent par suite de la libération du relais 1508. Ces relais étant attiré les 25 fils d'alimentation sont prolongés jusqu'aux 25 relais, 1CB à 25CB, d'occupation, de ce fait le relais appropriéparmi

ce groupe,attire si un appel est reçu pendant que les circuits de connexion sont occupés.

Dès qu'un circuit de connexion devient libre, un relais, tel que le relais 1501, attire à fond pour faire attirer de nouveau le relais 1507. Le relais 1508 attire de nouveau pour faire relâcher les relais CAB, CBB et CCB. Il faut re- marquer que le fil d'alarme 1509 reste connecté à la terre pour donner un signal d'alarme pendant le temps que tous les circuits de connexion sont occupés et que le relais 1508 est relâché.

On peut supposer maintenant qu'un appel est reçu sur la ligne interurbaine TL-4 au moment où tous les émetteurs de code sont en service et que par conséquent les relais 1508 est relâché et les relais CAB, CBB et COB attirés. Tous les relais de présélection sont relâchés et les groupes associés de trois relais de connexion sont relâchés également.

28, Occupation totale aux émetteurs de Code.

Quand l'impulsion de mise en service est reçue par le répétiteur IR-4,lorsque tous les émetteurs de code sont oc- cupés,les fonctions remplies par les relais s'effectuent comme il a été décrit précédemment.

Lorsque le relais 1437 de mise en service de l'émet- teur de code attire, le fil d'alimentation 0 du câble C-1 est mis à la terre et puisque tous les émetteurs de code en service et les relais CAB, CBB et CCB sont attirés, ceci a pour effet de fermer le circuit du relais 1CB qui passe par l'enroulement supérieur du relais CO-1. Le relais 1CB se bloque et de ce fait l'enroulement supérieur du relais CO¯1 est court-circuité ce qui permet au relais d'attirer sous l'action de son enroule- ment inférieur et de couper le fil d'alimentation.

Le relais 1CB connecte également le fil 1510, donnant l'occupation par vacillement, au fil de corps S du câble C-1, de ce fait les impulsions'de polarité positive lancées sur le

fil de corps S, à la cadence de 60 à la minute, provoquent l'attraction du relais 1422 et sa libération soixante fois par minute. Ces impulsions sont de préférence de faible durée de telle sorte que l'application de la terre sur le fil de corps S soit d'une durée insuffisante pour faire relâcher le relais 2021 du circuit de ligne LC-2.

Comme aucun circuit de blocage n'est fermé, par l'intermédiaire du fil d'impulsion P du câble C-1, à travers l'enroulement supérieur du relais 1419 celui-ci relâche après la libération du relais 1409 et après sa libération la terre est déconnectée du fil 1466 qui aboutit à l'appareil TU-4; il permet de plus au relais 1418 de relâcher et au relais 1409 d'attirer.

Quand le relais 1422 attire, dans. le circuit du fil de corps S du câble C-1, il prolonge la terre jusqu'au relais 1427 qui attire et provoque l'émission sur la ligne TL-4 d'une impulsion de supervision, de courant modulé à 1000 périodes, comme décrit précédemment. Le relais 1417 attire lorsque le relais 1428 attire, il ferme son propre circuit de blocage et coupe le circuit de blocage du relais 1437 qui relâche. Le relais CO-1 du présélecteur PS relâche en ce moment car le fil d'alimentation 0 du câble C-1 n'est plus connecté à la terre, cependant le relais 1CB reste attiré, par l'intermédiaire du fil de blocage L du câble C-1, pour maintenir le relais 1422 connecté au fil 1510.

Le relais 1410 reçoit une impulsions par l'intermédiaire des contacts du relais 1430, il attire au moment de la libération du relais 1430 pour déconnecter le circuit du relais 1427 des contacts'au travail du ressort du relais 1422 et les transférer au contact au repos. Si le relais 1422 est relâché, l'attraction du relais 1410 a pour effet de préparer un nouveau circuit d'excitation pour le relais 1427.

Ce circuit reste cependant ouvert,pendant un temps déterminé, sous le contr8le du relais 1431 qui est prévu pour introduire, entre les impulsions transmises, un espacement suffisant. pour permettre d'effectuer le contrôle correct des impulsions aux deux extrémités de la ligne interurbaine.

Quand le relais 1431 relâche, le relais 1427 attire de nouveau pour transmettre une nouvelle impulsion de super- vision. Pendant l'envoi de cette impulsion supplémentaire, le circuit du relais de contr8le 1411 se ferme, il attire quand le relais 1430 relâche à la fin de l'impulsion, comme il a été décrit précédemment. Quand le relais 1411 relâche, le relais 1422 de déblocage attire pour faire relâcher les relais 1411 et 1410, le relais 1410 prépare l'envoi d'une impulsion supplé- mentaire de supervision sur la ligne interurbaine pendant l'at- traction momentanée du relais de supervision 1422.

Le relais 1422 attirant et relâchant à la cadence de 60 fois par minute, 120 impulsions sont transmises, par minute, sur la ligne in- terurbaine TL-4 puisqu'une impulsion de supervision est envoyée chaque fois que le relais 1422 attire et un autre chaque fois qu'il relâche.

Dans le bureau de Sao Paulo, quand le relais 1123 attire sous l'action de la première des impulsions de super- vision et qu'il relâche ensuite, le relais 1109 attire et se bloque; le relais 1110 attire sous l'action de l'impulsion de supervision suivante et le relais 1111 attire sous l'action de la troisième impulsion pour provoquer sa libération et celle du relais 1110 sous l'action du relais 1112 de déblocage, il s'ensuit que les relais 1110 et 1111 suivent les impulsions alternées, le relais 1110 relâchant chaque fois que le relais 1111 attire.

Quand le relais 1109 attire, les circuits passant à travers les contacts du relais 1103 s'ouvrent. Au même moment,

le relais 1109 coupe le pont du relais de ligne et ferme les fils de conversation à travers les enroulements de la bobine translatrice 1175 en supprimant la résistance de 600 ohms de la perte artificielle 1143. De cette façon, le courant par- courant la boucle sur laquelle on a émis les impulsions, cesse immédiatement au reçu de la première impulsion du train des impulsions de supervision.

Si on suppose que l'appel provient de la table inter- urbaine de la fig. 6,on peut voir que quand l'opératrice a fini d'envoyer les chiffres et qu'elle a remis la clef K-6 en position de repos le circuit de conversation se ferme et si l'opératrice a laissé sa clef de conversation K-3 en position de travail de telle sorte que les fils de son téléphone serre-tête soient connectés aux fils de conversation, elle entend les impulsions, de courant à 1000 périodes modulé à 60 périodes, qui sont envoyées sur la ligne interurbaine. D'autre part si l'opératrice a re- placé sa clef de conversation K-3 en position de repos, la lampe 509 est connectée au fil EC de la connexion établie et la lampe vacille sous l'action du courant intermittent qui parcourt le fil EC.

Quand l'opératrice actionne la clef de libération elle provoque la libération du relais 505 et le sélecteur pri- maire. interurbain TFS-1, le sélecteur de ligne interurbaine TLS-2 et le répétiteur IR-2 reviennent au repos de la manière décrite plus haut, en même temps un signal prolongé de libération est émis sur la ligne interurbaine TL-4 pour libérer les organes à l'extrémité éloignée.

Dans le répétiteur d'impulsions IR-4, si une im- pulsion de supervision est envoyée de Rio de Janeiro vers Sao Paulo au moment où l'impulsion de libération commence, l'im- pulsion de libération n'est pas enrégistrée jusqu'à ce que le relais 1427 relâche et permette au relais 1428 de relâcher

et de connecter de nouveau le fil 1465 à la terre pour placer l'amplificatrice de l'appareil TU-4 en position de réception.

Quand ceci se présente, le relais 1423 attire et ouvre en un point le circuit du relais 1427 pour maintenir ce relais hors circuit pendant tout le temps de la transmission de l'impulsion de libération sans qu'on ait à tenir compte d'une attraction ultérieure du relais 1422. Le relais 1423 ferme également le circuit du relais 1431 qui attire et ouvre le circuit du relais 1427. Le jeu de relais destiné à l'envoi de l'impulsion de libération est reglé de telle sorte que l'impulsion de libération soit suffisamment longue pour amener la libération même si elle est quelque peu écourtée, quand elle est émise, parce qu'une impulsion est reçue sur la ligne interurbaine, en sens inverse.

Le relais 1421 relâche du fait de l'attraction prolongée du relais 1423, il coupe le circuit de blocage du relais 1420 qui relâche et supprime la terre du fil 1451. Quand ceci se produit et puisque le fil de blocage L du câble C0-1 est un prolongement du fil 1451, le relais 1CB de la fig. 22 relâche. De ce fait aucun autre signal de supervision n'est reçu sur le fil de corps S du câble c-1 De plus, la suppression de la terre du fil entrant 1451 de contrôle a pour effet d'empêcher l'at- traction du relais 1427 quellesque soitentles positions relatives des ressorts inférieurs des relais 1422 et 1410.

A la fin du signal de libération, le relais 1423 relâche et achève de supprimer la connexion à la terre du fil de blocage 1450, de ce fait le relais 1417 relâche et déconnecte le relais 1422 du fil de corps S aboutissan u circuit de ligne LC-2 de la fig. 33. Le circuit de ligne LO-2 peut donc revenir en position normale et permettre au sélecteur primaire inter- urbain et à 1'enregistreur-émetteur d'être libérés.

29, Occupation totale dans un niveau d'un sélecteur.

Si tous les circuits de connexion sont occupés dans

le niveau choisi des commutateurs de Rio de Janeiro pendant l'écoulement d'un appel entrant sur la ligne interurbaine TL-4, le courant qui circule dans le fil de test de la connexion établie, augmente et diminue à la cadence habituelle de 60 fois par minute.

L'envoi des impulsions de supervision d'occupation du groupe s'effectue comme il a été expliqué précédemment.

30. Occupation de la ligne appelée.

Quand la ligne appelée est occupée l'effet est identique, c'est à dire que des impulsions sont transmises sur le fil de test de la connexion établie, sauf que la cadence est de 120 à la minute au lieu de 60, pour permettre à l'opératrice de faire une distinction entre l'occupation d'une ligne et l'oc- cupation d'un groupe de jonctions.

31 Le distributeur AL,
On décrira maintenant plus en détail les fonctions du distributeur AL, fig. 28.

Les relais 1705 et 1709 sont associés, respective- ment, à cinq chercheurs, tels que le chercheur F3 et quand ces relais sont attirés le fil entrant 6 de démarrage se prolonge jusqu'au chercheur F3 à travers les contacts du relais 1705.

Quand ce chercheur est mis en service, le relais 1705 est dé- bloqué et libéré sous l'action du relais 1701, il transfère le fil de démarrage, qui passe à travers les contacts du relais 1706, vers le chercheur qui lui est associé. De même le relais 1706 est débloqué et libéré quand le chercheur auquel il est associé est mis en service.

Quand tous les chercheurs ont été mis en service et que le relais 1709 relâche,le circuit du relais 1710 s'ouvre tout à fait, le relais 1711 attire pour enrégistrer le nombre de fois que le relais 1710 fonctionne.

Quand le relais 1710 attire il met en circuit l'en- roulement des relais 1705 à 1709 qui attirent au premier temps.

Les contacts de blocage des relais 1705 à 1709 étant fermés, chacun de ces relais, associé à un chercheur libre, fonctionne à fond par l'intermédiaire du fil de test correspondant, de ce fait le relais 1710 attire et les relais qui n'ont attiré que partiellement relâchent.

F. Appel de Sao Paulo vers Campos.

On supposera que l'opératrice interurbaine de.Sao Paulo est appelée pour établir une connexion vers une ligne du bureau de Campos par l'intermédiaire d'une jonction prise dans un groupe de lignes interurbaines, la ligne TL-5 des fig, 1, 3 et 33' étant l'une d'elles.

1, Mise en service et appel sur la ligne interurbaine TL-4.

Dans le cas présent l'opératrice de Sao Paulo envoie les chiffres 4 et 6 (voir fig. 2) qui sont nécessaires pour pro- longer la connexion vers le bureau de Rio de Janeiro, ensuite, elle replace sa clef d'émission en position de repos pour per- mettre la transmission de l'impulsion d'envoi automatique du courant d'appel vers l'opératrice qui dessert la table inter- urbaine de Rio de Janeiro.

Quand la clef d'émission K-6 est revenueen position normale, après l'envoi des chiffres 4 et 6, les relais 1102 et 1101 attirent pour que la jonction ne soit plus mise sous tension.

Le relais 521 relâche alors et provoque l'attraction du relais 505. Le relais 1126 attire sous l'action de l'impulsion momen- tanée d'envoi automatique du courant d'appel, il ferme le cir- cuit du relais 1127 à son contact intérieur inférieur. Les relais 1127 à 1131 effectuent un cycle d'opérations pour assurer la transmission, sur la ligne interurbaine TL-4, d'une impulsion de courant à 1000 périodes, modulé à 60 périodes.

Dans le répétiteur d'impulsions IR-4, le relais 1424 attire, sous l'action de l'impulsion d'envoi du courant d'appel,

avant que le relais 1423 attire. Lorsque le relais 1424 at- tire., il ferme le circuit de l'enroulement inférieur du relais 1416 qui attire et se bloque sous l'action de ses deux enroule- ments connectés en série lorsque le relais 1424 relâche.

2. Mise en service du circuit de ligne de la fig. 32.

Quand le relais 1423 attire une impulsion de signali- sation est transmise par l'intermédiaire du fil RD vers le re- lais 1901 qui attire et ferme son propre circuit de blocage, en série avec le relais 1902, par l'intermédiaire du fil 1451 mis à la terre. Le relais 1902 n'attire pas tant que l'impul- sion initiale n'est pas terminée.

A la fin du signal, les relais 1424 et 1423 relâchent.

Le relais 1423 termine l'impulsion envoyée sur le fil RD, et le relais 1424 permet au relais 1416 d'attirer au deuxième temps et d'ouvrir son circuit de blocage, en même temps, il transfère le fil RD d'envoi de l'impulsion du courant d'appel vers le relais 1415.

3 Signalisation chez l'opératrice appelée.

Dans le circuit de ligne de la fig. 32, le relais 1902 attire en série avec le relais 1901 à la fin de l'impul- sion d'envoi du courant d'appel. Le relais 1902 attire pour avertir l'opératrice en provoquant'l'allumage de la lampe 1907.

Le relais 1902 n'attire pas dans ces conditions car le fil 1451 n'est pas connecté à la terre, pendant la transmission de l'im- pulsion de libération, de manière à ouvrir le circuit de blocage de ce relais.

L'attraction du relais 1902 a également pour effet de transférer le fil S de test du répétiteur du fil aboutissant au circuit de ligne LC-2, fig. 33 et de le connecter à la terre à travers des contacts du relais 1905. Le relais 2021 relâche donc et le sélecteur entrant et 1'enregistreur-émetteur qui lui est associé sont libérés s'ils ont été reliés au cir- cuit de ligne.

4. Supervision de ligne.

Dans le répétiteur IR-4 le relais 1422 attire dans le circuit du fil de test du fait qu'une terre est connectée à ce fil par le relais 1902. Une impulsion de courant à 1000 périodes, modulé, est renvoyée sur la ligne interurbaine TL-4.

Le relais 1417 attire pendant l'envoi de l'impulsion de super- vision et le relais 1437 relâche. Le relais 1409 attire immé- diatement et le relais 1410 attire à la fin de l'impulsion de supervision.

Dans le cas où l'opératrice a replacé la clef de conversation K-3 en position de repos,la lampe 509 du circuit de cordon CC-1 s'allume sous l'action de l'impulsion de super- vision.

On peut supposer que l'opératrice desservant la position interurbaine de la fig. 33, répond à l'appel, marqué par l'allumage de la lampe 1907, en enfichant la fiche de ré- ponse AP du circuit de cordon 00-2 dans le jack J-l. Quand ceci se produit, l'enroulement supérieur de 1800 ohms du re- lais 1905 est alimenté à travers le corps de la fiche et le canon du jack en série avec la lampe 2001, mais la lampe ne s'allume pas en ce moment car le courant qui circule dans ce circuit est très faible. Le relais 1905 ferme le circuit du relais 1903, ce relais attire pour éteindre la lampe 1907, en même temps il se bloque par l'intermédiaire de la terre prise aux contacts du relais 1902.

5. Supervision de réponse.

Le relais 1905 supprime également la terre placée sur le fil de test aboutissant au relais 1422, ce relais re- lâche pour provoquer l'envoi d'une impulsion de supervision de réponse sur la ligne interurbaine TL-4 pour donner à l'opé- ratrice appelante une supervision de réponse, par l'extinction de la lampe, quand elle replace sa clef de conversation en

position de repos.

L'opératrice desservant la position interurbaine de la fig. 33 actionne sa clef de conversation K-9 pour faire attirer le relais 2002 et connecter son téléphone serre-tête dans le circuit de cordon CC-2 lorsqu'elle répond à l'appel, de ce fait la résistance 2101, de 44.000 ohms, àprise médiane, fournit dans les fils de conversation un courant suffisant pour maintenir le relais 1433 attiré après que son circuit local a été fermé aux contacts inférieurs du relais 1409.

6. Etablissement de la connexion vers Campos.

Lorsqu'elle apprend que la connexion doit âtre établie vers le bureau de Campos, l'opératrice introduit la fiche d'appel CP du circuit de cordon CC-2 dans le jack J-3 d'une ligne in- terurbaine libre TL-5, elle actionne les clefs K-10 et K-15 pour transmettre le courant d'appel sur la ligne interurbaine TL-5 et alerter l'opératrice de Campos. Quand l'opératrice de Campos répond l'opératrice de Rio replace la clef K-9 en position de repos pour faire relâcher le relais 2002 et déconnecter son équipement du circuit de cordon. L'opératrice de Sao Paulo entre en conversation directe avec l'opératrice de Campos qui établit la communication vers la ligne demandée.

Le relais 1433 relâche quand l'opératrice de la fig. 30 replace sa clef de conversation en position de repos, le relais 1434 supprime alors la dérivation 1460 pour que la ligne inter- urbaine TL-4 puisse travailler en tandem avec une autre ligne interurbaine.

7. Rappel de l'opératrice de Rio de Janeiro.

Si l'opératrice de Sao Paulo désire rappeler l'opé- ratrice interurbaine de Rio de Janeiro, elle actionne momenta- nément sa clef d'appel pour transmettre une impulsion de courant à 1000 périodes, modulé à 60 périodes, sur la ligne interurbaine TL-4, ce qui provoque une attraction momentanée du relais 1423.

Le relais 1415 attire alors pour préparer le circuit du relais 1414, qui se ferme momentanément, quand le relais 1423 relâche.

Une terre est alors déconnectée momentanément du fil RR d'envoi du courant derappel ce qui supprime momentanément le court-circuit de l'enroulement supérieur du relais 1904 qui attire dans un circuit où il est connecté en série avec une résistance de 1000 ohms. Le relais 1904 se bloque sous l'action de son enroule- ment inférieur, cependant qu'à ses contacts supérieurs il ouvre le circuit de son enroulement supérieur. La lampe 2001 s'allume en série avec les enroulements inférieurs des relais 1904 et 1905, respectivement, pour donner un signal de rappel.

Quand l'opératrice répond, en actionnant sa clef K-9 pour faire attirer le relais 2002, la lampe 2001 est mise hors circuit et le fil de corps qui lui est associé est trans- féré dans le circuit comprenant la résistance de 590 ohms. Ce transfert a pour effet de réduire le courant, dans le fil de corps, d'une quantité suffisante pour permettre au relais 1904 de relâcher et d'ouvrir son circuit de blocage, mais le relais 1905 reste attiré sous l'action de son enroulement supérieur de 1800 ohms.

8. Supervision de fin et de rappel.

Quand la conversation est terminée l'opératrice de Rio de Janeiro reçoit une supervision de fin venant du bureau de Campos. Elle coupe la communication en retirant la fiche du jack J-1 ce qui a pour effet de faire relâcher le relais 1905 ce qui provoque l'envoi du qignal de fin vers l'opératrice du bureau de Sao Paulo.

L'opératrice de Rio de Janeiro peut faire vaciller la lampe de l'opératrice de Sao Paulo en enlevant et réintrodui- sant la fiche dans le cas où elle désire rappeler l'opératrice du bureau d'origine.

Ou bien l'opératrice de Rio de Janeiro peut actionner sa clef d'appel pour provoquer l'attraction du relais d'appel 1426

qui transmet une impulsion de courant modulé à 60 périodes sur la ligne interurbaine pour rappeler l'opératrice du bureau d'origine.

9. Libération des organes.

L'opératrice du bureau de Sao Paulo peut être la première à couper la communication. Quand ceci se produit une impulsion prolongée de libération est transmise sur la ligne interurbaine TL-4, du bureau de Sao Paulo, vers le bureau de Rio de Janeiro. Quand le relais 1423 attire en ce moment, le relais 1421 relâche suivi du relais 1420 qui coupe le circuit du relais 1422 pour empêcher l'attraction du relais 2021 quand le circuit de ligne de la fig. 32 revient au repos.

Le relais 1420 supprime la terre connectée au fil 1451 et les relais 1901 et 1902 relâchent suivis du relais 1903.

La terre est alors placée au canon du jack J-1, aux contacts du relais 1902, à travers l'enroulement inférieur de 85 ohms du relais 1905, en parallèle avec l'enroulement supérieur de 1800 ohms de ce relais, ce qui augmente la valeur du courant qui circule dans le corps de la fiche et le canon du jack dans une proportion suffisante pour allumer la lampe 2001 de super- vision de réponse et donner un signal de fin.

Quand l'opératrice enlève la fiche de réponse AP du jack J-l, le relais 1905 relâche.

G. Appel de Rio de Janeiro vers Sao Paulo.

Pour expliquer comment s'établissent les communica- tions, en sens inverse, sur les lignes interurbaines entre Rio De Janeiro et Sao Paulo, on peut supposer qu'un appel est reçu à la table interurbaine de la fig. 33 et qu'il est destiné à un abonné du bureau de Sao Paulo.

1. Mise en service de la ligne interurbaine TL-4.

On peut supposer que l'opératrice trouve le jack J-2 libre et qu'elle y enfonce la fiche d'appel CP. Quand ceci se ,Il-

présente le relais 1435 du répétiteur IR-4 attire et ferme le circuit du relais 1436. Au groupe supérieur de ses contacts le relais 1436 déconnecte les fils de tête et de nuque T et R, du jack J-2, de la ligne interurbaine TL-4 et les transfère, à travers les fils de code 2 et 4 du câble 1700, jusqu'aux contacts du banc du chercheur F-3, fig. 21, et les multiples de ces contacts dans les bancs des autres chercheurs. En même temps, les fils d'impulsions 1 et 3 du câble 1700, sont con- nectés à la portion des fils de conversation associée au re- lais 1403 pour préparer la transmission de l'impulsion.

De plus, le relais 1436 place, sur le fil de coupure 5 du câble 1700, une polarité marquant l'appareil comme étant libre, cette polarité est amenée à travers l'enroulement de 400 ohms du relais 1405, normalement shunté par la résistance de 200 ohms. Le relais 1436 applique également une terre au fil 6 du câble 1700 par l'intermédiaire des contacts du relais 1407 qui détermine la longueur de l'impulsion de libération.

2. Démarrage du chercheur F-3.

Si on suppose que les relais du distributeur AL, fig. 28, sont dans la position représentée au plan, on peut voir que l'application d'une terre au fil 6 de démarrage ferme le circuit du relais 1703. En même temps le relais 1701 attire au premier temps seulement, il place une terre au point de j'onction des enroulements du relais 1702 et par conséquent sur le balai 5 du chercheur F-3.

Quand le relais 1703 attire, il ferme le circuit de l'électro-aimant de commande 1704 qui coopère avec le relais 1703 pour faire tourner les balais du chercheur.

Quand les balais du chercheur arrivent sur les broches assignées au répétiteur IR-4, l'enroulement inférieur du relais 1702 est mis sous tension. Lorsque le relais 1702 attire,il ouvre le circuit de l'électro-aimant et shunte son

enroulement supérieur pour augmenter l'effet de la terre con- nectée au balai de coupure 5. Le relais 1702 applique également une terre au fil de blocage 1725, de ce fait le relais 1701 at0 tire à fond et ouvre le circuit de blocage du relais 1705 qui relâche et transfère le fil de démarrage vers le chercheur suivant. Le circuit de blocage du relais 1705 étant coupé, ce relais ne peut attirer de nouveau pour présélecter le cher- cheur F-3 jusqu'à ce que le chercheur ait été libéré et que le relais 1701 ait relâché.

Le relais 1701 connecte également le relais du groupe RG aux fils de code 2 et 4 du câble 1700, il connecte les balais 1 et 3, d'impulsion de tête et de nuque, du chercheur F-3 aux contacts d'impulsion, normalement fermés, du relais 1838. Le relais 1403 du répétiteur IR-4 attire et ouvre ses contacts pour préparer l'envoi des impulsions de contrôle qui sont déterminées par la position prise par 1'enregistreur-émetteur des fig. 30 et 31
Le relais 1405 du répétiteur attire du fait de l'at- traction du relais 1702 du chercheur F-3, il ferme le circuit du relais 1406. Le relais 1406 attire et ferme le circuit du relais 1407.

Le relais 1407 déconnecte les contacts au travail du ressort intérieur inférieur du relais 1423 et du relais 1420 et les connecte au fil qui commande les relais 1409 à 1411 ; applique une terre sur le fil de blocage 1450 et il supprime la terre du fil 6 du câble 1700.

3, Emission de l'impulsion de mise en service.

Le relais 1417 ferme le circuit du relais 1427 qui se bloque par l'intermédiaire du fil 1450 et provoque l'attrac- tion des relais 1428 à 1430 par suite de l'envoi, sur la ligne interurbaine TL-4, d'une impulsion de courant à 1000 périodes, modulé à 60 périodes.

Le relais 1413 attire sous l'action du relais 1429, il se bloque par l'intermédiaire du fil 1450 et ouvre le circuit

initial d'excitation du relais 1427 pour empêcher que les relais 1427 à 1431 attirent de nouveau. Le relais 1413 prolonge également le fil 1467 jusqu'à la résistance 1422 pour provoquer l'attraction du relais de l'appareil TU-4 correspondant au re- lais 1201 de l'appareil TU-2 et préparer l'envoi sur la ligne interurbaine d'impulsions de courant non modulé.

4. Allumage de la lampe pilote.

Quand les relais du groupe RG, fig. 28, sont con- nectés aux fils de code 2 et 4 du câble 1700, la terre prise à travers les relais B et A, est placée sur le fil de tête 2 du câble 1700 et la terre, prise à travers les relais D et C, est appliquée sur le fil 4. Ces fils se prolongent maintenant jusqu'aux fils TC et RC de tête et de nuque du côté appelant des organes de la position, fig. 34, et les relais du groupe RG sont placés sous le contrôle des clefs du clavier d'appel 2100. La terre connectée au fil de nuque RC de la position d'opératrice, à travers les enroulements des relais de code C et D, met l'enroulement de 15000 ohms du relais 2103 sous tension. Le relais 2103 attire mais les relais de code C et D du groupe RG n'attirent pas.

Le relais 2103 provoque l'al- lumage de la lampe 2104, pour informer l'opératrice de ce qu'elle peut commencer à émettre le numéro désiré. Si on sup- pose que l'appel est destiné au poste A, fig. 2, dont le numéro est 84161 l'opératrice émet ce numéro précédé du chiffre 2, ce qui est nécessaire pour prolonger la connexion vers un sélecteur de bureaux interurbains.

5. Emission du numéro 284,161.

Quand on actionne la clef du chiffre 2, du clavier 2100, une forte impulsion négative est transmise sur le fil de nuque à travers les contacts inférieurs de la clef, elle est donnée par le pôle négatif de la source de courant à 24 volts, à travers la résistance de protection de 30 ohms. En

même temps, une forte impulsion négative est transmise sur le fil de tête, elle provient de la même source et passe à travers les contacts supérieurs de la clef du chiffre 2. Ceci concorde avec les indications du tableau donné à la fig. 35.

Dans le groupe de relais RG, le relais B attire dans le circuit du fil de tête 2 du câble 1700, car l'impulsion transmise est une impulsion forte, mais le relais A n'attire pas car l'impulsion transmise est une impulsion négative. En même temps le relais D attire dans le circuit du fil de nuque car l'impulsion reçue est une impulsion forte, mais le relais C n'attire pas car l'impulsion reçue est une impulsion néga- tive. Les relais B et D ferment leurs propres circuits de blocage.

Les circuits des relais B et D du dispositif d'en- régistrement des chiffres DS-1 de 1'enregistreur-émetteur RS-1 de la fig. 30 sont donc fermés. Lorsque les relais B et D attirent, le contact placé au sommet de la pyramide des contacts commandés par les relais A et D est connecté au fil du chiffre 2 dans le groupe des fils des chiffres l'à 9.

Quand la clef d'envoi est ramenée en position de repos, les relais B et D, du groupe RG, relâchent, le relais 1821 attire dans le circuit de blocage de ce relais pour dé- connecter les fils A à D des relais du dispositif DS-1 d'enré- gistrement des chiffres et pour les transposer vers les relais identiques du dispositif DS-2 pour permettre au deuxième chiffre d'être enregistré par le deuxième dispositif d'enrégistrement.

6. Démarrage de l'émetteur.

Le relais 1821 place également une terre sur le fil 1810 pour mettre en marche l'interrupteur composé des relais 1837 à 1839 et effectuer la retransmission des chiffres enrégistrés.

Le relais 1822 attire quand la clef est ramenée

repos après l'envoi du deuxième chiffre, il transfère les fils de contrôle vers le dispositif DS-3 d'enrégistrement des chiffres et établit une nouvelle connexion à la terre du fil 1810.

D'une manière identique, les chiffres restant sont enregistrés dans les dispositifs DS-3 à DS-6 respectivement.

7. Extinction de la lampe pilote.

Quand le relais 1826 attire à la fin de l'enrégis- trement du dernier chiffre, 1, il déconnecte la terre des re- lais du groupe RG, de plus, il place une terre supplémentaire sur le fil 1810. Quand les relais A à D du groupe sont mis hors circuit, le relais 2103 relâche ce qui éteint la lampe 2104 et fait connattre à l'opératrice que tous les chiffres ont été enrégistrés par l'enrégistreur-émetteur RS-2.

L'opératrice appelant peut alors remettre les clefs K-12 et K-9 en position de repos et attendre un signal donnant la supervision en ligne.

8. Retransmission des chiffres enrégistrés.

Quand une terre est placée pour la première fois sur le fil 1810 les relais 1828 et 1829 attirent successivement pour connecter le fil 1812 au fil 1822. De même le relais 1837 attire et place une terre supplémentaire sur le fil 1810, de ce fait un cycle de fonctionnement des relais 1837 à 1839 prend naissance. Le relais 1837 fait attirer le relais 1838 et ce dernier fait attirer le relais 1839. Le relais 1839 coupe le circuit du relais 1837 et lui permet de relâcher. Lorsque le relais 1837 relâche il provoque la libération du relais 1838; le relais 1839 en relâchant fait relâcher le relais 1839, le relais 1839 connecte de nouveau le relais 1837 au fil de dé- marrage pour permettre le renouvellement du cycle.

Pendant le temps que le relais 1838 est attiré les fils de tête et de nuque, 1 et 3 du câble 1700, sont connectés l'un à l'autre pour permettre au relais 1403 du répétiteur

d'impulsions IR-4 de relâcher momentanément.

De même chaque fois que le relais 1838 attire, il ferme le circuit du relais 1850 qui attire et se bloque mais aucun courant ne circule dans le circuit de blocage aussi longtemps que le circuit d'excitation reste fermé. Mais quand le relais 1838 relâche, le relais 1851 attire pour con- necter le fil du chiffre 1 à l'enroulement inférieur du relais 1840, l'envoi du chiffre est effectué immédiatement dans le cas où il est précisément 1. Dans l'exemple actuel le premier chiffre est 2 et le fil du chiffre 1 n'est pas mis en circuit.

Le relais 1851 ferme également son circuit de blocage qui passe par son enroulement supérieur, il transfère le cir- cuit de blocage du relais 1850 de son enroulement inférieur à celui du relais 1852.

Au cours du cycle suivant de fonctionnement des relais 1837 à 1839, une autre impulsion est transmise, aux contacts supérieurs du relais 1838, vers le relais de ligne du répétiteur pour faire relâcher ce relais momentanément et pour faire attirer de nouveau le relais 1850. En ce moment, puisque le relais 1851 est attiré, le circuit de blocage du relais 1850 se ferme à travers le relais 1852. Il en résulte que le relais 1852 attire à la fin de l'envoi de la deuxième impulsion. Lorsque le relais 1852 attire,il transfère le cir- cuit de blocage du relais 1850 vers le relais 1853. Quand ceci se produit le relais 1850 relâche de nouveau. Le relais 1852 se bloque par l'intermédiaire de ses contacts supérieurs en circuit et du fil 1811, à ses contacts inférieurs il met/le fil du chiffre 2 qui est mis sous tension.

Le circuit de l'enroule- ment inférieur du relais 1840 est donc fermé. A ses contacts supérieurs le relais 1840 place un shunt sur les contacts supérieurs du relais 1838, de ce fait il empêche la transmission d'une autre impulsion au moment de l'attraction du relais 1858.

Le train d'impulsions constituant le chiffre 2 est de ce fait terminé.

Le relais 1840 se bloque également par l'intermé- diaire de l'embranchement du fil de blocage et à travers les contacts du relais 1843. Le relais 1840 prépare également le circuit passant par l'enroulement inférieur du relais 1841, en même temps il connecte une terre au fil 1723. Ceci a pour effet de faire attirer le relais 1827 qui se bloque.

Dans le but de libérer le contrôleur des impulsions, le relais 1840 déconnecte la terre du fil de blocage 1811, de ce fait tous les relais qui ont attiré, dans le groupe des relais 1851 à 1860, relâchent, Tous ces relais étant relâchés et le relais 1840 étant bloqué le circuit de blocage du relais 1850 est préparé, il se fermera au moment de l'attraction suivante du relais 1838. Le relais 1841 attire et se bloque quand le relais 1838 relâche à la fois suivante ; prépare le circuit passant par l'enroulement inférieur du relais 1842 pour faire attirer celui-ci à la fin de l'espace de temps com- pris entre l'envoi de deux chiffres consécutifs, il prépare un nouveau circuit de démarrage du cycle de la chaine de con- trôle et il déconnecte la terre du fil 1723' et par conséquent du fil 1723.

Quand ceci se présente, le relais 1831 attire dans un circuit comprenant le relais 1827. A ses contacts in- férieurs le relais 1831 ferme son propre circuit de blocage à travers son enroulement inférieur et l'enroulement du relais 1812; il transfère le circuit de blocage du relais 1827 vers le relais 1832, de ce fait le relais 1827 relâche; à ses con- tacts supérieurs il déconnecte la terre du circuit de blocage du relais 1821 et du contact placé au sommet de la pyramide des contacts du dispositif DS-1 d'enregistrement du chiffre et le transfère vers le contact placé au sommet de la pyramide des contacts du dispositif DS-2. En même temps le relais 1821

relâche ainsi que les relais B et D du dispositif DS-1.

Les relais 1840 à 1841 étant attirés et bloqués et les relais 1851 à 1860 étant relâchés, la prochaine fois que le relais 1850 attire sous l'action du relais 1838 il se bloque de nouveau en série avec l'enroulement inférieur du re- lais 1851 puisque le fil 1811 a été relié au fil 1722'. Le relais 1851 attire donc au moment de la libération suivante du relais 1831 et prépare le circuit du relais 1852. Les relais de contrôle suivants attirent successivement sous l'action des attractions successives du relais 1850 jusqu'à ce que le relais 1842 ait attiré. Le moment où le relais 1842 attire dépend de la position du fil volant 1807. Comme le montre le plan, le fil volant 1807 relie la borne 1801, associée au relais 1842, à la borne 1804, connectée à l'enroulement supérieur du relais de contrôle 1854.

Dans ces conditions quand le quatrième des relais de contrôle (1854) attire et se bloque, le circuit de l'enroulement inférieur du relais 1842 se ferme à travers le fil volant 1807 et des contacts du relais 1841 qui est attiré, le relais 1842 attire pour préparer l'envoi des impulsions du deuxième chiffre enregistré. Il est à remarquer que le fil volant 1807 peut être connecté à l'une ou l'autre des bornes 1802 et 1803 si on désire obtenir un intervalle plus petit entre les trains d'impulsions et qu'il peut être connecté à l'une ou l'autre des bornes 1805 et 1806 si un intervalle plus grand est requis entre les trains d'impulsions.

Lorsque le relais 1842 attire, il ferme son circuit de blocage à travers son enroulement supérieur, en même temps il prépare l'attraction du relais 1843 pour le moment où le relais 1850 attirera à la prochaine fois. De plus le relais 1842 déconnecte de nouveau le fil 1811 du fil 1722' ce qui provoque la libération des relais de contrôle qui ont attiré dans le groupe des relais 1851 à 1860.

Tous les relais de

contrôle étant relâchés et les relais 1840 à 1842 étant attirés, lors de l'attraction suivante du relais 1850 le circuit de blo- cage du relais 1850 se ferme à travers l'enroulement inférieur du relais 1845. Donc, quand le relais 1838 relâche à la fois suivante le relais 1843 attire dans le circuit de blocage du relais 1850 et ferme son propre circuit de blocage par l'in- termédiaire de son enroulement supérieur. Le relais 1843 coupe également le circuit de son enroulement inférieur pour permettre la libération du relais 1850, à ses contacts intérieurs supérieurs il coupe le circuit de blocage des relais 1840 à 1842 pour per- mettre à ceux-ci de relâcher. Quand les relais 1840 à 1842 relâchent ils déconnectent le fil 1722' du fil 1724 et le re- lais 1843 relâche.

Le shunt placé sur les contacts d'émission (les contacts supérieurs du relais 1838) est supprimé quand le relais 1840 relâche.

Les relais 1840 à 1843 étant relâchés ainsi que tous les relais 1851 à 1860, l'appareil d'émission peut re- transmettre et contrôler les impulsions constituant le deuxième chiffre enrégistré du numéro demandé.

D'une manière identique les chiffres enrégistrés dans le dispositif DS-3 à DS-6 sont retransmis avec un espace- ment convenable entre les trains d'impulsions constituant les chiffres.

Quand le relais 1836 attire à la fin de la transmis- sion du sixième et dernier chiffre enrégistré, il se bloque et ouvre le circuit de blocage du relais 1826 associé au sixième dispositif d'enregistrement. Le relais 1826 relâche et supprime la terre du fil 1810 pour couper l'alimentation des relais 1857 à 1839. Le relais 1826 applique de nouveau une terre aux re- lais du groupe RG pour que ceux-ci puissent être commandés de nouveau par le jeu de clefs pour l'envoi de chiffres supplé- mentaires si le numéro qui'doit être émis contient plus de

chiffres que les six chiffres que l'enrégistreur-émetteur peut enrégistrer en une fois.

Le relais 1828 relâche quand la terre est supprimée du fil 1810, il ouvre le circuit du relais 1829. Le relais 1829 relâche après un court instant pour supprimer la terre du fil 1812 et permettre aux relais 1831 à 1836 de relâcher de nouveau. Les relais 1821 à 1826 étant relâchés la partie en- régistreusede l'émetteur est en état de recevoir d'autres chiffres dans le cas où ceux-ci seraient nécessaires.

9. Répétition des impulsions de sélection.

La façon dont les impulsions de sélection transmises vers le relais de ligne par l'enrégistreur-émetteur sont répé- tées sur la ligne interurbaine TL-4 sera expliquée ci-après.

La première fois que le relais 1405 relâche, le con- tact inférieur ferme le circuit du relais 1428 qui déconnecte les fils de réception 1462 de la ligne interurbaine TL-4 et en même temps supprime la terre du fil 1465, pour permettre la libération du relais de transfert de l'appareil TU-4 correspon- dant au relais 1202 de l'appareil TU-2, ceci provoque la con- nexion d'une polarité de 1000 périodes aux fils d'émission 1461.

En même temps le relais 1404 attire et comme il est retardé au fonctionnement, il reste attiré jusqu'à la fin de l'envoi du train des impulsions. Le relais 1404 ferme le circuit de l'enroulement supérieur du relais 1428 pour maintenir le relais attiré continuellement pendant l'envoi des impulsions.

Chaque fois que le relais 1403 relâche il ferme le circuit du relais 1429 qui attire donc momentanément, il con- necte les fils d'envoi 1461 à la ligne interurbaine TL-4. De cette façon les impulsions envoyées vers le relais 1403 sont répétées,sous la forme d'impulsions de courant à 1000 périodes, sur la ligne interurbaine TL-4.

A la fin de l'envoi du train des impulsions le

relais 1403 reste attiré, le relais 1429 revient au repos, le relais 1404 relâche après un court instant et permet au relais 1428 de relâcher à son tour.

Chacun des autres trains d'impulsions est répété sur la ligne interurbaine TL-4 de la même façon.

10. Etablissement de la communication à Sao Paulo.

Quand l'impuslion de courant à 1000 périodes, modulé à 60 périodes, destinée à mettre les organes en service, est reçue sur la ligne interurbaine TL-4 venant de Rio de Janeiro, le relais 1123 attire momentanément comme précédemment pour faire attirer le relais 1104 et pour fermer le circuit du re- lais 1120. Le,relais 1120 attire au premier temps pour fermer son circuit de blocage passant à travers ses deux enroulements en série, ce circuit devient actig quand le relais 1123 relâche.

Lorsque le relais 1120 attire à fond, il met le fil 1151 à la terre, il déconnecte 'le fil, contrôlé par le relais 1123, du point de jonction de ses enroulements et le prolonge jusqu'au relais 1116; il prépare le circuit du relais 1117; il place une terre sur le fil 1150; il déconnecte la borne 1100-0 et ses multiples de la polarité négative marquant que l'appareil est libre et y substitue une terre de garde; il place une terre sur le fil 0 de la jonction T-4, il connecte le relais 1122 au fil EC de la jonction T-4 et il ferme le circuit du relais 1119.

Le relais 1119 ferme le circuit du relais 1109 de supervision de ligne pour préparer l'attraction du relais 1109 quand le relais 1119,relâche, Le relais 1119 ferme également le circuit du relais 1118. Le relais 1118 déconnecte le fil EC de la jonction T-4 de l'enroulement supérieur du relais 1122 et le prolonge jusqu'à la terre prise au fil 1150. De plus, le relais 1118 branche l'enroulement supérieur du relais 1119 aux bornes des fils de conversation de la jonction. L'enroule-

ment supérieur du relais 1119 est mis sous tension dans ce circuit en série avec le relais de ligne (non représenté) du sélecteur primaire interurbain TFS-3, fig. 8, qui est identique au sélecteur primaire interurbain TFS-1 de la fig. 7.

Le répétiteur est constitué pour recevoir les im- pulsions émises et pour fonctionner sous leur action d'une manière identique à celle qui a été décrite précédemment. Le relais 1124 bat suivant le rythme des impulsions et le relais 1104 reste attiré pendant toute la durée de l'envoi d'un train. sont Les impulsions/répétées vers le commutateur suivant par le relais 1124, de plus ce relais fait attirer le relais 1116 à la première impulsion, le relais 1116 fait attirer le relais 1115.

Le sélecteur primaire interurbain TFS-3 de la fig. 8 élève donc ses balais jusqu'au deuxième niveau où de bureaux s'effectue la recherche automatique d'un sélecteur/interurbain libre.

Le sélecteur de bureaux interurbains TOS-1 fonctionne sous l'action du chiffre 8, indicatif du bureau, pour choisir une jonction conduisant vers un sélecteur de milliers, inter- urbain, dans le bureau appelé ; appareil fonctionne sous la commande du chiffre des milliers, 4, du numéro demandé pour prolonger la connexion vers un sélecteur de centaines, inter- urbain ; le sélecteur des centaines, interurbain, fonctionne sous l'action du chiffre 1 des centaines, pour prolonger la connexion vers un connecteur combiné pour le service local et le service interurbain; le connecteur choisi fonctionne sous l'action des chiffres des dizaines et des unités, 6 et 1, pour prolonger la connexion vers la ligne demandée, c'est à dire vers le poste A de la fig. 2.

Si on suppose que la ligne du poste A est libre, à la fin de l'envoi du dernier chiffre du numéro, l'inversion du sens du courant qui s'effectue dans la jonction entre bureaux,

au moment où la liaison est établie avec une ligne libre, pro- voque l'attraction du relais 906 du sélecteur TOS-1 de bureaux interurbains, le relais 907 attire ensuite. En même temps, le relais 905 attire et ferme le circuit de blocage à travers la jonction entre bureaux, il met la bobine transl atrice 951 en service et coupe donc l'alimentation sur les fils de conversa- tion vers le sélecteur TOS-1 de bureaux interurbains. En même temps une terre est placée par le relais 907 sur le fil EC aboutissant au sélecteur TOS-1 de bureaux interurbains.

Il. Envoi automatique du courant d'appel.

Quand le relais 1104 relâche à la fin de l'envoi du dernier chiffre, le relais 1119 reste seul attiré sous l'action du courant qui parcourt son enroulement supérieur. De ce fait quand le sélecteur de bureaux interurbains, TOS-1, fig, 10, fonctionne lorsqu'il reçoit la supervision de ligne venant du bureau appelé et qu'il coupe l'alimentation des fils de conver- sation comme on l'a dit ci-dessus, le relais 1119 relâche et déconnecte la terre du fil de contrôle aboutissant au relais 1109. Le relais 1109 attire maintenant et ouvre le circuit local du relais 1133 pour que ce relais puisse être commandé par l'intermédiaire de la connexion établie. Le relais 1109 ouvre aussi le circuit de blocage du relais 1116 qui relâche et ouvre le circuit du relais 1116, ce qui ferme momentanément le circuit du relais 1114.

Le relais 1114 attire momentanément et place une polarité négative sur le fil positif de conversation aboutissant au sélecteur de bureau interurbain pour faire attirer le relais 908 qui envoie le courant d'appel sur la jonction entre les bureaux pour provoquer l'appel de l'abonné.

12. Supervision da ligne.

La libération du relais 1119 provoque également la libération du relais 1118 qui ferme le circuit du relais 1122.

Le relais 1122 attire donc pour renvoyer une impulsion de super-

vision sur la ligne interurbaine TL-4. En même temps le relais 1118 prépare le circuit du relais 1117, il place le relais 1116 sous le contrôle du relais 1123; il supprime la terre du fil 1166 aboutissant au relais 1204.

Après l'attraction du relais 1122 le circuit du re- lais 1127 se ferme par l'intermédiaire du fil 1151. Les re- lais 1128, 1129 et 1130 attirent donc pour provoquer l'envoi d'une impulsion de courant à 1000 périodes, modulé à 60 périodes, sur la ligne interurbaineTL-4 aboutissant au bureau appelant.

En même temps que l'impulsion est envoyée sur la ligne interurbaine, le relais 1128 ferme le circuit du relais 1117 qui attire et se bloque.

Les relais 1107 et 1126 étant relâchés le circuit comprenant les enroulements du relais 1110 se ferme, ce relais attire lorsque le relais 1130 relâche, il transfère le circuit du relais 1127 du contact au travail du relais 1122 au contact au repos de celui-ci.

Quand le relais 1117 attire, le relais 1104 est déconnecté de l'enroulement du relais 1131; les fils de conver- sation sont prolongés ; terre supplémentaire est connectée au fil C de la jonction T-4; l'enroulement inférieur du relais 1122 est déconnecté du relais 1114. Le relais 1122 attire sous l'action de son enroulement supérieur par l'intermédiaire du fil EC de la jonction T-4 avant que l'enroulement inférieur du relais ne soit momentanément mis sous tension en parallèle avec l'enroulement du relais 1114.

L'impulsion de supervision de ligne, de courant à 1000 périodes, modulé à 60 périodes, transmise sur la ligne interurbaine TL-4 est reçue dans l'appareil TU-4, elle fait attirer le relais 1423 qui ferme le circuit du relais 1409, celui-ci attire quand cette impulsion est terminée, il ouvre le circuit local du relais 1433, établi précédemment à travers

les résistances 1442 et 1445, pour permettre à ce relais d'être commandé ultérieurement par l'intermédiaire des fils de conversation entrant; il ferme un nouveau circuit pour l'ex- citation du relais 1405, il déconnecte le relais 1436 qui re- lâche; il déconnecte le relais 1403 du pont fermé sur les fils de conversation entrant ; même temps il ferme le circuit de conversation et déconnecte la résistance 1443 de 600 ohms.

13, Libération de 1'enrégistreur-émetteur RS-1.

Quand le relais 1436 relâche lorsque le relais 1409 attire, le fil 5 du câble 1700 est coupé et le relais 1702 relâche. Quand le relais 1702 relâche il supprime la terre du fil de garde 1722.pour permettre la libération de l'enré- gistreur-émetteur RS-1 des fig, 30 et 31.

Dans le répétiteur IR-4, le relais 1436 étant relâché et le relais 1409 attiré, les fils de tête et de nuque du jack J-2 sont prolongés jusqu'aux enroulements de la bobine trans- latrice 1475.

Le relais 1409 en attirant place l'enroulement in- férieur de 160 ohms du relais 1435 en parallèle sur l'enroule- ment supérieur de 1700 ohms, ce qui augmente la valeur du courant circulant à travers le canon du jack J-2 et le corps de la fiche d'appel CP d'une quantité suffisante pour permettre l'allumage de la lampe 2003.

14. Supervision de réponse.

Quand l'abonné appelé répond et que le courant cir- culant dans la jonction aboutissant au bureau appelé est coupé, le relais 907 du sélecteur TOS-1 de bureau interurbain, fig.10, relâche et supprime la terre de supervision du fil entrant EC, de ce fait le relais 1122 du répétiteur IR-2 relâche et ferme le circuit du relais 1127 qui attire et provoque l'attraction des relais 1128 à 1130 lorsque l'impulsion de supervision de réponse, de courant à 1000 périodes modulé, est transmise sur

la ligne. Le relais auxiliaire 1130 ferme le circuit du relais 1111, à travers des contacts des relais 1109 et 1110, à la fin de cette impulsion. Le relais 1112 attire donc pour ouvrir le circuit de blocage des relais 1110 et 1111 qui relâchent donc.

Dans le bureau de Rio de Janeiro, quand on reçoit l'impulsion de supervision de réponse, le relais 1423 ferme le circuit des enroulements du relais 1410. Le relais 1410 attire à la fin de cette impulsion et déconnecte l'enroulement inférieur de 100 ohms du relais 1435 du shunt formé par l'enroulement supérieur de 1700 ohms, de ce fait le courant qui circule dans le fil de test de la connexion est réduit d'une quantité suffi- sante pour que la lampe de supervision 2003 du côté appelant du circuit de cordon CC-2 ne reçoive plus assez de courant pour s'allumer. Donc la clef de conversation K-9 étant relâchée, l'opératrice desservant la position de la fig. 33 reçoit une supervision de réponse par extinction de la lampe.

15. Supervision de fin de communication.

Quand l'abonné appelé raccroche son récepteur, le relais 907 attire de nouveau et applique une polarité sur le fil EC entrant qui lui est associé, le relais 1122 du répéti- teur d'impulsions IR-2 attire de nouveau et ferme le circuit du relais 1127. Une impulsion de supervision de fin, de courant à 1000 périodes modulé à 60 périodes, est donc envoyée sur la ligne interurbaine TL-4 et, coïncidant avec cette dernière, une impulsion est envoyée à travers des contacts du relais 1109 pour faire attirer de nouveau le relais 1110.

Dans le bureau de Rio de Janeiro le relais 1423 fonctionne sous l'action de l'impulsion de supervision de fin, il ferme le circuit du relais 1411. Le relais 1411 fait attirer le relais 1412 qui débloque et fait relâcher les relais 1411 et 1410. Le relais 1410 connecte de nouveau l'enroulement in- férieur du relais 1435 en shunt aux bornes de l'enroulement

supérieur de celui-ci ce qui établit le circuit d'alimentation de la lampe 2003 qui en s'allumant donne le signal de fin.

16. Rappel de l'abonné appelé.

Si l'opératrice désire rappeler l'abonné appelé après qu'il a raccroché son récepteur, elle actionne la clef K-10 (la clef K-9 étant en position de travail) et elle actionne ensuite la clef K-15 pour placer momentanément un négatif sur le fil de tête T qui se prolonge à travers la tête de la fiche d'appel CP jusqu'au fil de tête du répétiteur d'impulsions IR-4.

Le relais 1426 attire alors et ferme le circuit du relais 1427.

Une impulsion d'envoi du courant d'appel, constituée par du courant à 1000 périodes modulé à 60 périodes, est transmise sur la ligne interurbaine TL-4 et le relais 1123 attire sous l'action de cette impulsion et ferme le circuit du relais 1116.

Le relais 1114 attire à la fin de l'impulsion pour appliquer un négatif momentané sur le fil positif de conversation de la jonction T-4, de.manière à faire attirer le relais 908 qui transmet le courant d'appel sur les fils de la jonction reliant . les bureaux pour sonner de nouveau le poste appelé.

17. Rappel de l'opératrice interurbaine.

Si l'abonné appelé désire attirer l'attention de l'opératrice il agite la fourche de son poste, cette action provoque l'envoi d'une série d'impulsions de supervision sur la ligne TL-4 et les relais 1410 et 1411 attirent et relâchent par intermittence en faisant vaciller l'éclat de la lampe de supervision.

* 18. Signalisation de l'occupation d'un groupe.

Si à un moment donné on trouve toutes les jonctions occupées dans un groupe, l'application intermittente d'une polarité sur le fil EC a pour effet de faire attirer et relâcher par intermittence le relais 1122, ce qui provoque l'envoi d'une succession d'impulsions de supervision sur la ligne interurbaine

TL-4 vers le répétiteur IR-4. La première de ces impulsions de supervision est reçue de la manière décrite pour la réception de l'impulsion de supervision en ligne, l'impulsion suivante fait vaciller l'éclat de la lampe de supervision 2003 si l'opé- ratrice a remis sa clef de conversation en position de repos.

Les impulsions sont entendues par l'opératrice si sa clef de conversation est restée en position de travail.

19. Libération.

Quand l'opératrice coupe la communication, le fait d'enlever la fiche d'appel CP, du circuit de cordon CC-2, fig. 33, du jack J-2 de la fig. 32, a pour effet d'ouvrir le circuit du relais 1435, qui relâche et fait relâcher le relais 1405. Le relais 1405 ouvre le circuit du relais 1406 qui relâche, son ressort lesté vibre vigoureusement pendant une seconde environ pour retarder la libération du relais 1407. Lorsque le relais 1407 relâche il supprime la terre du fil de garde 1450 et les relais 1409 et 1413 relâchent.

Après la libération du relais 1405 et pendant le temps que le relais 1407 reste attiré, les circuits des relais 1429 et 1428 se ferment. Le relais 1428 déconnecte les fils de réception 1462 et supprime la terre du relais 1465, de ce fait l'appareil TU-4 fonctionne et applique une polarité de courant à 1000 périodes, modulé à 60 périodes, aux fils d'émis- sion 1461 jusqu'à ce que le relais 1427 relâche.

Dans le bureau de Sao Paulo, le relais 1205 attire pendant un temps suffisant pour maintenir le fil 1163 connecté à la terre. Le relais 1123 attire alors pendant un temps suf- fisant pour permettre au relais 1121 de relâcher. Le relais 1121 relâche et fait relâcher le relais 1120 qui coupe également la connexion de la terre en un point du fil de garde 1150.

Quand l'impulsion prolongée de libération est terminée

et que le relais 1123 relâche, la terre est totalement supprimée du fil de garde 1150, et les relais 1109, 1110, 1113 et 1117 relâchent. Le relais 1121 attire de nouveau quand le relais 1123 relâche, il connecte de nouveau la borne C-1100 au relais 1105 ce qui rend le répétiteur IR-2 et la ligne interurbaine
TL-4 disponibles et permet de les mettre de nouveau en service par l'intermédiaire des bornes 1100 et des multiples de celles-ci.

Les relais 1117 et 1120 étant relâchés, la terre de garde est supprimée du fil C de la jonction T-4, aboutissant au sélecteur primaire interurbain TFS-5. Ce sélecteur revient donc au repos et permet au sélecteur de bureau interurbain suivant, TOS-1 de la fig. 9, de se libérer. La libération du sélecteur de bureau interurbain permet aux commutateurs qui ont été mis en service au bureau appelé d'être libérés de la manière habituelle.

La communication toute entière est maintenant libérée.

H, Appel de Rio de Janeiro vers Jundiahy.

Dans le but d'expliquer une caractéristique parti- du répétiteur culière de la supervision/d'impulsions IR-2 qui est utilisée seulement dans le cas d'appels entrants dans le bureau de Sao Paulo et dirigés à travers ce bureau vers une ligne interurbaine manuelle, on supposera que l'opératrice desservant la table de Rio de Janeiro reçoit un appel destiné à un abonné du bureau de Jundiahy qu'on atteint de Rio de Janeiro à travers Sao Paulo.

On suppose de plus que la ligne interurbaine TL-1 des fig, 1, 2 et 5 est mise en service par le sélecteur de ligne interurbain de la fig, 11, aux bornes 460. Le relais 409 du circuit de ligne interurbain TLC-1 attire au moment de la mise en service.

1. Supervision de ligne automatique et de réponse.

Puisqu'il n'y a pas de relais de ligne branché aux bornes,des fils de la jonction T-2, fig. 2 et 5, sur laquelle

les communications sortantes sont établies vers la ligne inter- urbaine TL-1, le relais 1119 relâche quand cette ligne est mise en service et ouvre le circuit du relais 1118. La libération du relais 1119 dans ces conditions a pour effet d'ouvrir le circuit d'excitation du relais 1109 qui attire et ouvre le circuit du relais 1116 qui relâche.

Lorsque le relais 1116 relâche,le circuit du relais 1115 s'ouvre et un circuit se ferme momentanément à travers des contacts des relais 1115 et 1116 pour faire attirer le relais 1114. Le relais 1114 attire donc momentanément et applique une impulsion négative d'envoi du courant d'appel sur le fil positif de conversation. En même temps le circuit de l'enroule- ment inférieur du relais 1122 se ferme en parallèle avec celui de l'enroulement du relais 1114. Le relais 1122 attire donc et ferme le circuit du relais 1127. Une impulsion de supervision de ligne, de courant à 1000 périodes modulé à 60 périodes, est donc renvoyée sur la ligne TL-4. Le relais 1122 relâche quand cette impulsion est sur le point d'être envoyée, il prépare le circuit d'envoi d'une deuxième impulsion de supervision lorsque le relais 1110 attirera.

Le circuit du relais 1110 se ferme aux contacts inférieurs du relais 1130 et à travers des contacts du relais 1109, ce relais attire donc quand le relais 1130 re- lâche et ferme un nouveau circuit d'excitation du relais 1127, à travers des contacts du relais 1122, et dès que le relais 1131 relâche. Une deuxième impulsion de supervision de réponse est donc renvoyée vers le bureau de Rio de Janeiro pour éviter que la lampe de supervision d'appel brûle en permanence pendant toute la durée de la communication car une supervision n'est pas reçue par l'intermédiaire de la ligne manuelle appelée quand l'abonné appelé répond.

Pendant la transmission de l'impulsion de supervision de réponse le relais 1111 attire et fait attirer le relais 1112

comme décrit précédemment.

Quand l'opératrice de Jundiahy répond, les deux opératrices peuvent entrer en conversation et celle de Jundiahy peut établir la connexion vers la ligne demandée.

2. Rappel de l'opératrice interurbaine du bureau d'origine.

Lorsque la communication est établie, si l'opératrice de Jundiahy désire rappeler l'opératrice de Rio de Janeiro elle peut le faire en envoyant du courant d'appel sur la ligne inter- urbaine TL-1 Chaque fois qu'une impulsion de courant d'appel est envoyée le relais 407 attire et fait relâcher le relais
406 qui ferme le circuit du relais 405. Le relais 409 étant attiré, le circuit de blocage du relais 408 se ferme par l'in- termédiaire de son enroulement inférieur et à travers le fil
EC de la connexion établie au bureau de Sao Paulo. Ce circuit de blocage comprend l'enroulement de 800 ohms du relais 1122 du répétiteur IR-2. Le relais 1122 attire donc chaque fois que le relais 408 attire, mais ce dernier ne reste pas bloqué dans le circuit de blocage du fait de la résistance relative- ment élevée de l'enroulement supérieur du relais 1122.

Donc, quand l'impulsion de courant d'appel cesse, le relais 408 re- lâche et ouvre le circuit local du relais 1122, celui-ci re- lâche. Chaque fois que le relais 1122 attire il ferme le cir- cuit du relais 1127 à travers des contacts du relais 1110, de telle sorte qu'une impulsion de supervision soit envoyée sur la ligne interurbaine. En même temps, le relais 1110 attire pour transposer le circuit du relais 1127 de manière qu'il comprenne les contacts normalement fermés du relais 1122.

De cette façon, chaque fois que le relais 1122 relâche à la fin d'une impulsion de courant d'appel, il ferme le circuit du relais 1127 ce qui provoque l'envoi sur la ligne interur- baine d'une impulsion supplémentaire de supervision, de courant à 1000 périodes modulé à 60 périodes.

Dans le bureau de Rio de Janeiro chaque fois qu'une impulsion de supervision est reçue, l'attraction du relais 1423 qui en résulte a pour effet de faire attirer le relais 1411 qui à son tour fait attirer le relais 1412 et relâcher les relais 1410 et 1411. Donc, chaque fois qu'une impulsion de supervision est reçue du fait que le relais 1122 a relâché, le relais 1410 attire de nouveau. Chaque fois que le relais 1410 relâche il ferme le circuit plaçant l'enroulement de 100 ohms du relais 1435 aux bornes de l'enroulement supérieur de résistance élevée de ce relais, ce qui provoque l'allumage de la lampe 2003 de supervision du côté appel dans le circuit de cordon CC-2. Cette lampe s'éteint quand le relais 1410 attire de nouveau sous l'action de l'impulsion de supervision indiquant la fin de l'impulsion de courant d'appel.

De cette façon, la lampe 2003, de supervision du côté appel, s'allume momentanément chaque fois que l'opéra- trice du bureau de Jundiahy actionne sa clef d'appel, cette lampe peut donc être amenée à vaciller si on actionne par in- termittence la clef d'appel dans le bureau de Jundiahy pour attirer l'attention de l'opératrice de Rio de Janeiro.

3, Rappel de l'opératrice interurbaine du bureau d'arrivée.

L'opératrice de Rio de Janeiro peut rappeler l'opé- ratrice de Jundiahy à tout moment en actionnant sa clef d'appel pour provoquer l'envoi d'une impulsion en sens inverse sur la ligne interurbaine TL-4 et faire attirer momentanément le relais 1104 du répétiteur IR-2 et lancer du courant d'appel sur la ligne interurbaine TL-1 aboutissant au bureau de Jundiahy.

4, Libération.

A la fin de la conversation quand l'opératrice inter- urbaine de la position des fig. 33 et 34 coupe le circuit de cordon TCC-2, le répétiteur IR-4 est libéré comme il a été décrit précédemment, il transmet une impulsion prolongée de libération vers le répétiteur IR-2, sous l'action de celle-ci le répétiteur se libère comme le fait le sélecteur primaire

interurbain TFS-3 de la fig. 8. Par suite de la libération du sélecteur primaire interurbain TFS-3, le sélecteur de ligne interurbain TLS-1 de la fig, 1 revient en position normale et libère le circuit de ligne interurbain TLC-1, fig. 5.

I. Appel de Rio de Janeiro vers Campinas.

Pour expliquer certaines caractéristiques des appa- reils, qui n'entrent en jeu que lorsqu'une communication est établie,à travers le bureau de Sao Paulo,d'une ligne interur- baine automatique vers une autre, on supposera qu'un appel est reçu à la table de Rio de Janéiro, fig. 33 et 34, à destination d'un abonné du bureau de Campinas, fig, 1.

Quand l'opératrice du bureau de Rio de Janeiro en- fonce la fiche d'appel CP du circuit de cordon CO-2 dans le jack J-2, fig. 32, le répétiteur IR-4 est mis en service, les en conséquences/sont expliquées ci-après.

1. Transmission des chiffres d'itinéraire.

La communication devant être établie à travers le bureau de Sao Paulo vers une ligne du bureau de Campinas, le chiffre qu'il faut émettre dépasse le maximum des chiffres (6) qui peuvent être enrégistrés en une fois dans l'enregistreur émetteur RS-1. Dans ce cas l'opératrice a reçu pour instruction de n'enregistrer qu'une partie des chiffres, par exemple, les trois chiffres d'itinéraire et d'attendre jusqu'à ce qu'ils aient été retransmis avant d'émettre d'autres chiffres.

Quand l'opératrice émet le premier chiffre d'itiné- raire au moyen de la clef appropriée de son clavier 2100, les relais du groupe RG, fig. 23, fonctionnent comme il a été dé- crit précédemment, pour faire enrégistrer ce chiffre par les relais du dispositif DS-1, ensuite le relais 1821 d'entrée du distributeur attire pour déconnecter le dispositif DS-1 et lui substituer le dispositif DS-2. Le deuxième chiffre d'itinéraire est donc enrégistré dans le dispositif DS-2 et le troisième dans le dispositif d'enregistrement DS-3. La

lampe 2104 reste allumée après que les trois chiffres ont été enrégistrés jusqu'à ce qu'ils aient été retransmis.

Quand la terre est supprimée du fil 1810 le relais 1828 relâche et ouvre le circuit du relais 1829. Dès lors, la terre est déconnectée des relais C et D du groupe RG pendant le temps nécessaire pour que le relais 1829 relâche. En ce moment le relais 2103 relâche et éteint la lampe pilote 2104.

Un instant plus tard, le relais 1829 relâche et dé- connecte le fil 1812 du fil 1722 ce qui permet aux relais 1831 à 1833 de relâcher pour préparer la retransmission des chiffres supplémentaires qui doivent être enrégistrés dans les disposi- tifs DS-1 à DS-3. En même temps le relais 1829 prolonge de nouveau la terre, prise à ses contacts supérieurs, jusqu'aux relais C et D du groupe RG, de ce fait le relais 2103 attire de nouveau et allume la lampe pilote 2104.

2, Transmission du numéro de l'abonné.

Quand cette lampe s'allume, l'opératrice envoie en une fois les cinq chiffres constituant le numéro de l'abonné appelé du bureau de Campinas, les chiffres étant reçus dans les enrégistreurs DS-1 à DS-5. L'enrégistreur-émetteur fonc- tionne comme il a été expliqué ci-dessus pour retransmettre ces cinq chiffres, ensuite il reste connecté au répétiteur LR-4 à travers le chercheur F-3 jusqu'à ce que le signal de supervision de ligne soit reçu du bureau appelé.

Dans le bureau de Sao Paulo l'appel s'écoule à travers le sélecteur primaire interurbain TFS-3 de la fig. 8, le sélecteur de ligne interurbain TLS-2 de la fig. 9, et la ligne interurbaine TL-2 aboutissant au bureau de Campinas et à laquelle est adjoint le répétiteur IR-1 de la fig. 2, iden- tique au répétiteur d'impulsions IR-2.

Le répétiteur d'impulsions IR-1 est prêt à fonc- tionner de la même manière que le répétiteur IR-2.

Le relais 1118 reste attiré par l'intermédiaire du relais 1119 jusqu'à ce que la boucle soit ouverte. Le relais 1118 étant attiré, le fil EC de la jonction T-4 (aboutissant au sélecteur primaire interurbain entrant TFS-3 de la fig. 8) se prolonge, à travers l'enroulement inférieur de 250 ohms du relais 1108, jusqu'au fil 1150 mis à la terre. Quand le ré- pétiteur d'impulsions IR-1 de la fig. 2 est mis au travail, il transmet une impulsion de mise en service vers le bureau éloigné, pendant ce temps un relais attire dans ce bureau, il correspond au relais 1130 du répétiteur d'impulsions IR-2.

Ce relais place un négatif sur le fil EC entrant dans ce bureau, et correspondant au fil EC entrant dans le répétiteur IR-2 à travers la broche 1100 EC et les multiples de celle-ci. Ce négatif est amené à travers l'enroulement supérieur du relais "d'interurbain à interurbain" du répétiteur IR-1 correspondant au relais 1108 du répétiteur d'impulsions IR-2. Il en résulte que ces deux relais attirent en série.

Quand le relais 1108 attire, il déconnecte le fil 1150 du contact du relais 1116 pour faire relâcher le relais 1115; il coupe le fil 1136; il transfère la borne supérieure de l'enroulement supérieur du relais 1109 à la terre et le relais attire immédiatement. L'attraction du relais 1109 a pour effet de déconnecter la résistance de fuite 1143 et le relais de ligne des bornes des fils de conversation. Le relais 1109 ouvre également le circuit de blocage du relais 1116 qui relâche, mais sans aucun effet car le relais 1115 a déjà relâché. Le relais 1109 ouvre également le circuit local du relais 1133 établi antérieurement à travers des résistances 1142 et 1145, ce qui permet à ce relais de relâcher et d'attirer.

Le relais 1108 ferme, par l'intermédiaire du fil 1150, le circuit des enroulements inférieurs des relais 1117 et 1119 en série. Le relais 1117 attire donc et le relais 1119

qui est attiré reste bloqué localement. Le relais 1117, à ses deux contacts les plus élevés, prolonge la connexion, en même temps il supprime l'enroulement supérieur du relais 1119 qui formait un pont aux bornes des fils de conversation.

Dans le répétiteur sortant IR-1 de la fig. 2, l'at- traction du relais fret' interurbain à interurbain" de ce répéti- teur, correspondant au relais 1108, a pour effet de provoquer l'attraction du relais qui lui est adjoint et correspond au relais 1109. Dans le répétiteur IR-1 le relais de ligne est donc enlevé du pont placé aux bornes des fils de conversation entrants ; la connexion est prolongée vers les fils sortant de la ligne interurbaine à travers la bobine translatrice corres- pondant à la bobine translatrice 1175; et le relais de coupure du pont de blocage attire, dans le répétiteur IR-1, pour sup- primer le pont placé aux bornes de la ligne interurbaine TL-2.

Le relais 1108 étant attiré dans le répétiteur d'im- pulsions IR-2, et le relais correspondant dans le répétiteur IR-1 de la fig. 2 étant attiré également, les deux répétiteurs ne sont plus capables de répéter d'autres impulsions de sélection de et/supervision. Le répétiteur situé à l'extrémité éloignée de la ligne interurbaine TL-2, dans le bureau de Campinas, est commandé directement par le répétiteur d'impulsions IR-4. Toutes les impulsions de sélection transmises par le répétiteur IR-4 passent par les lignes interurbaines TL-4 et TL-2 en série, elles sont reçues et traitées dans le répétiteur d'impulsions du bureau de Campinas comme il a été expliqué précédemment pour le répétiteur IR-2.

Quand la connexion a été établie vers la ligne appelée du bureau de Sao Paulo, à la suite de la transmission des trains restants d'impulsions de sélection, l'impulsion de supervision de ligne renvoyée par le répétiteur dans le bureau de Campinas passe par les deux lignes interurbaines en série et a pour

effet de faire attirer le relais 1409 dans le répétiteur d'im- pulsions IR-4.

Les opérations suivantes s'effectuent comme il a été expliqué précédemment.

4. Libération,
Quand l'opératrice coupe la connexion et provoque par conséquent l'envoi d'une impulsion prolongée de libération par le répétiteur IR-4, les répétiteurs IR-2 et IR-1 du bureau de Sao Paulo et du répétiteur entrant du bureau de Campinas fonctionnent, sous l'effet de cette impulsion, pour libérer la connexion d'une manière identique à celle qui a été décrite pour le répétiteur IR-2, dans le cas d'un appel entrant de Rio de Janeiro à destination d'une ligne du bureau de Sao Paulo.

Les relais "d'inteurbr ain à interurbain" relâchent par suite de la libération du relais 1118 qui ouvre le circuit reliant ces deux relais en série.

Les circuit des fils de conversation reste cependant établi entre le bureau appelant de Rio de Janeiro et le bureau appelé de Campinas pendant toute la durée de l'envoi de l'im- pulsion de libération car le relais 1117 reste attiré, maintenant de ce fait la connexion établie à travers les fils de conversa- tion et maintenant une terre sur le fil C de la jonction T-4 après que le relais 1120 a relâché.

Quand l'envoi de l'impulsion de libération est ter- miné et que le relais 1123 relâche, le relais 1121 attire de nouveau et la terre est déconnectée du fil de blocage 1150.

En ce moment, les relais 1109 et 1117 qui étaient bloqués re- lâchent, ce qui replace le répétiteur IR-2 en position de repos.

Le relais 1117 supprime la terre du fil C de la jonction T-4 ce qui permet aux sélecteurs des fig. 7 et 8 de revenir en posi- tion normale et de libérer la ligne interurbaine aboutissant au bureau de Campinas.

J. Appel de Campinas vers Rio de Janeiro.

Pour compléter la description des caractéristiques du système se rapportant aux connexions dans lesquelles deux lignes interurbaines automatiques sont connectées entre elles dans le cas d'une exploitation par transit, on expliquera ci- après les opérations essentielles qui s'effectuent lors de l'établissement d'une communication venant du bureau de Campinas à destination d'une ligne du bureau de Rio de Janeiro.

On peut supposer que la connexion est établie du bureau interurbain de Campinas jusqu'à la ligne interurbaine TL-2 des fig. 1 et 2 de la même façon que les connexions sont établies du bureau interurbain de Sao Paulo vers une ligne interurbaine sortante.

Quand la ligne interurbaine TL-2 des fig. 1 et 2 est mise en service au bureau de Campinas le répétiteur IR-1 est prêt à fonctionner et la connexion est établie à travers le sélecteur primaire interurbain TFS-3, le sélecteur de ligne interurbain TLS-2 et la ligne interurbaine TL-4. Le relais 1103 du répétiteur IR-2 attire ainsi que les relais 1105 à 1107.

Par suite du fonctionnement du relais 1107, le circuit du relais 1127 se ferme et ce relais envoie une impulsion momentanée, de mise en service, sur la ligne interurbaine TL-4. Le relais 1108 attire dans le circuit qui le connecte en série avec l'en- roulement inférieur du relais "d'interurbain à interurbain" correspondant dans le répétiteur d'impulsions IR-1 de la fig.2.

Le répétiteur d'impulsions IR-1 est dès lors adapté pour tra- vailler "d'interurbain à interurbain" comme il a été expliqué précédemment.

En ce moment, quand le relais 1108 attire et puisque le fil 1151 n'est pas mis à la terre, le circuit des enroule- ments inférieurs en série des relais 1117 et 1119 n'est pas fermé. Le relais 1108 connecte son enroulement supérieur au

fil entrant EC et se bloque, il déconnecte les contacts supérieurs du relais 1110 et fait attirer le relais 1109 par l'intermédiaire de son ressort supérieur intérieur. Le relais 1109 déconnecte la résistance de fuite 1143 du pont placé aux bornes des enroule- ments gauches de la bobine translatrice 1175 et prolonge les fils de conversation, entrants, jusqu'à la ligne interurbaine par l'intermédiaire de la bobine translatrice, en même temps il déconnecte les relais 1102 et 1103 du pont placé aux bornes des fils de conversation entrants.

Le relais 1109 ouvre égale- ment le circuit du relais 1133 pour permettre au relais 1134 d'attirer par l'intermédiaire du fil 1150 pour couper le circuit du pont 1160.

Les impulsions de sélection reçues du répétiteur sortant du bureau de Campinas passent à travers les bornes 1100,.

.positive et négative, et à travers la ligne interurbaine TL-4 sans avoir aucun effet sur l'appareil TU-2 ni sur le répétiteur IR-2. Le relais 1205 de signalisation à l'arrivée, de l'appareil TU-2, devient actif quand les impulsions de supervision sont reçues du bureau.appelé , Rio de Janeiro, ainsi que lorsque des impulsions d'envoi du courant d'appel doivent être transmises vers le bureau de Rio de Janeiro.

Les organes du bureau de Rio de Janeiro fonctionnent pendant cette communication comme il a été expliqué dans le cas d'un appel de Sao Paulo vers Rio de Janeiro.

Quand la conversation est terminée et que la commu- nication doit être coupée, l'impulsion prolongée de libération est transmise par le répétiteur sortant du bureau de Campinas, cette impulsion est reçue par les répétiteurs d'impulsions IR-1, IR-2 et IR-4.

Dans le répétiteur d'impulsions IR-1, cette impul- sion a un effet identique à celui qui a été décrit dans le cas d'un appel, en sens inverse, passant par le répétiteur d'im-

pulsions IR-2. Dans le répétiteur d'impulsions IR-2, l'attrac- tion prolongée du relais 1123 a pour effet de faire relâcher le relais 1121. Puisque le relais 1120 est relâché, le seul résultat en ce moment est l'ouverture du premier circuit d'ali- mentation du relais 1105 passant par le fil entrant C et connecté à la terre amenée par le sélecteur de ligne interurbain. Le relais 1105 relâche donc et fait relâcher les relais 1106 et 1107, ce dernier avec un certain retard. Pendant le temps du retard du relais 1107 les circuits des relais 1128 et 1129 se ferment, ils attirent pour transmettre une impulsion prolongée sur la ligne interurbaine TL-4.

Le relais 1113 attire sous l'action du relais 1129, il se bloque pour'maintenir le relais 1105 déconnecté de la borne 1100-C jusqu'à ce que le répétiteur soit revenu complète- ment au repos.

Quand le relais 1128 attire,il ouvre le circuit des fils de conversation pour isoler la bobine translatrice 1175 et les fils de réception 1162 de la ligne interurbaine TL-4, ce qui termine l'envoi du courant de libération sur la ligne interurbaine TL-4. En même temps, le relais 1128 provoque l'envoi sur la ligne interurbaine TL-4 d'un signal à 1000 périodes, modulé à 60 périodes. De cette façon quand l'envoi du courant de libération par le bureau d'origine cesse, le courant de li- dis- bération est envoyé par le répétiteur IR-2, la/continuité entre les deux actions étant si faible que le relais de signalisation entrante et les relais de répétition des signaux du bureau de Rio de Janeiro n'ont pas le temps de relâcher.

Quand l'impulsion de libération est sur le point d'être envoyée par le répétiteur IR-2, l'impulsion de libération envoyée par le bureau de Campinas est terminée et le répétiteur IR-1 de la fig. 2 revient au repos et permet au sélecteur primaire interurbain TFS-2 qui lui est associé et au sélecteur de ligne interurbain TLS-2 de revenir au repos également.

Le relais 1107 reste attiré et l'impulsion de libé- ration continue à être transmise jusqu'à ce que le relais 1107 relâche et ouvre les circuits des relais 1128 et 1129. Le relais 1107 supprime également la terre du fil de blocage 1150 ce qui complète le retour en position normale du répétiteur en permettant la libération des relais bloqués.

Les appareils du bureau de Rio de Janeiro reviennent au repos de la manière habituelle au moment de l'envoi de l'im- pulsion de libération.

K. Libération automatique du répétiteur IR-2 après un temps détermine.

Des dispositions ont été prises pour libérer le répétiteur IR-2 si une fausse impulsion de mise en service est reçue par l'appareil. En cette occurence le relais 1123 peut attirer comme dans le cas où il reçoit une impulsion de mise en service, il fait attirer le relais 1120 qui provoque l'at- traction des relais 1119 et 1118.

L'attraction du relais 1118, qu'il s'agisse d'un appel authentique ou d'un faux appel, connecte le fil 1176 au relais 1132. Le fil 1176 est connecté momentanément à la terre par intermittence,après quelques secondes,pour faire attirer le relais 1132 à la fin de l'impulsion. Si cependant des im- pulsions de sélection sont reçues avant l'attraction du relais 1132 le circuit du fil 1176 est ouvert par suite de l'attraction du relais 1116 et le relais 1132 ne peut pas attirer. Si le relais 1132 a attiré déjà,et que des impulsions de sélection sont reçues peu après, le relais 1132 relâche par suite de l'ouverture de son circuit de blocage par les relais 1119 et 1109.

Si aucune impulsion de sélection n'est reçue le relais 1132 attire quand l'impulsion périodique cesse et se bloque par l'intermédiaire du fil 1150 mis à la terre. Alors, la prochaine fois que le fil 1176 est connecté à la terre le relais 1123 attire pendant un temps suffisamment long pour

permettre la libération du relais 1121 qui fait relâcher le relais 1120. Le relais 1104 attire incidemment par suite de la fermeture des contacts inférieurs du relais 1123, il ferme le circuit local de blocage du relais 1119 par l'intermédiaire de son enroulement inférieur, ce circuit s'ouvre quand le relais 1120 relâche. Le relais 1119 reste attiré sous l'action de son enroulement supérieur dans le circuit de contrôle de la boucle.

Le relais 1120 étant relâché, la terre est déconnectée du fil de blocage 1150 quand le relais 1123 relâche à la fin de l'impulsion périodique. Lesrelais 1118 et 1132 relâchent donc. Le relais 1118 déconnecte le fil 1172 du relais 1132 et ouvre la boucle. Le relais 1119 relâche donc et le sélecteur entrant peut se libérer.

Il est à remarquer que le fil 1176 de l'impulsion périodique est coupé par le relais 1108 "d'interurbain à inter- urbain" pour éviter toute attraction initiale du relais 1132 quand un appel interurbain entrant est prolongé vers une deuxième ligne interurbaine automatique.

La libération du répétiteur IR-4 après un intervalle de temps déterminé s'effectue d'une manière identique à celle décrite pour le répétiteur IR-2.

L Blocage d'une ligne interurbaine automatique défectueuse.

Le relais 1125 a été prévu dans le répétiteur IR-2 pour empêcher que la ligne interurbaine automatique TL-4 soit mise en service à Sao Paulo quand elle est devenue défectueuse.

Quand ce relais attire il se bloque par l'intermédiaire du fil 1147 aboutissant au panneau d'essai; il transfère la borne C-1100 de l'enroulement du relais 1105 à la terre pour rendre le répé- titeur IR-2 inaccessible et pour faire attirer le relais 1136; il déconnecte la terre du ressort inférieur intérieur du relais 1123 pour empêcher l'attraction du relais 1120 si la ligne est

mise en service au bureau éloigné ; connecte les fils communs amenant la tonalité de garde à la ligne interurbaine TL-4, du c8té du bureau, pour envoyer une tonalité d'avertissement sur la ligne et informer l'opératrice de Rio de Janeiro de. ce que la ligne interurbaine est défectueuse dans le cas où elle serait mise en service à l'autre extrémité.

Le relais 1125 peut être alimenté du panneau d'essai par l'intermédiaire du fil 1146 quand on le désire ; peut être bloqué en position de travail du panneau d'essai par l'in- termédiaire de ce fil après que le circuit de blocage de ce relais a été coupé au fil 1147, pour éteindre la lampe de signa- lisation qui était alimentée par celui-ci.

Des dispositions similaires sont prises également au répétiteur IR-4.

M. Essai des lignes interurbaines automatiques.

On a prévu les moyens permettant à une opératrice du service des essais de Sao Paulo de prolonger la connexion vers une ligne interurbaine aboutissant à Rio de Janeiro, dans le but de tester la ligne et les organes qui lui sont associés à Rio de Janeiro.-
Pour effectuer les essais, l'opératrice, après avoir mis la ligne interurbaine en service, envoie le chiffre 9, les effets de ces maoeuvres sont décrits ci-dessous.

Le répétiteur IR-2 transmet une impulsion de mise en service sur la ligne interurbaine TL-4 vers le répétiteur IR-4. Ce répétiteur fonctionne comme il a été décrit précé- demment et met l'émetteur de code CR en service.

De plus, le circuit de ligne LC-2 de la fig. 33, met en service un sélecteur primaire interurbain et un enrégis- treur-émetteur pour permettre de prolonger la connexion.

L'opératrice de la position de la fig. 6 émet ensuite le chiffre 9

L'opératrice peut ensuite ramener les clefs K-6 et K-3 en position de repos, et attendre le signal de supervision lui indiquant que les organes du bureau de Rio de Janeiro sont prêts à fonctionner convenablement.

Quand la clef K-6 est revenue en position de repos la boucle est déséquilibrée pour permettre au relais 1102 de faire attirer le relais 1101 pour que la ligne ne soit plus sous tension et pour prolonger les fils de conversation. Le relais 1126 attire alors momentanément, sous l'action d'un fonctionnement automatique des relais de la table interurbaine, pour transmettre une impulsion d'envoi du courant d'appel sur la ligne interurbaine et l'enregistrer dans le relais 1415.

Dans l'émetteur de code CR la réception du chiffre 9 a pour effet de faire attirer les relais d'enregistrement A et C du dispositif DS-1. Le fonctionnement de l'émetteur de code est identique à celui qui a été décrit sauf que puisqu'un seul chiffre a été émis il n'y a pas d'impulsions transmises vers l'enrégistreur-émetteur et de plus le relais 1602 relâche quand l'amplitude de la vibration du ressort du relais 1601 est suffisamment réduite. Ceci provoque la coupure du fil d'impulsion P et la libération de l'émetteur de code CR. uand le fil d'impulsion est ouvert dans l'émetteur de code l'enroulement supérieur du relais 1419 n'est plus ali- menté, le relais relâche et ferme le circuit de l'enroulement inférieur du relais 1422.

Quand le relais 1422 attire, il ferme le circuit du relais 1427. Les relais 1427 à 1431 accomplissent alors un cycle d'opérations tel qu'il a été décrit précédemment, pendant ce temps une impulsion de supervision da ligne est renvoyée à travers la ligne interurbaine TL-4 vers le bureau de Sao Paulo. C'est la réception de cette impulsion de supervision à la table de test qui indique à l'opératrice que la ligne interurbaine TL-4

et les organes qui lui sont associés au bureau de Rio de Janeiro sont en position de travail.

Le relais 1417 attire sous l'action du relais 1428 pendant la transmission de l'impulsion de supervision. Le re- lais 1417 ouvre le circuit de blocage du relais 1437, de plus il ferme son propre circuit de blocage. Quand le relais 1437 relâche, il ouvre le circuit local de l'enroulement inférieur du relais 1422 qui reste coupé jusqu'à ce que le répétiteur soit libéré. Le relais 1422 relâche donc.

Le relais 1410 étant attiré un autre circuit se ferme maintenant pour alimenter le relais 1427 et une impulsion de supervision de réponse est renvoyée vers la table de test.

Les relais 1411 et 1410 relâchent par suite de l'envoi de l'impulsion de supervision de réponse, il en résulte que le circuit du relais 1427 reste ouvert après cet envoi. Quand l'impulsion de supervision de ligne est reçue du répétiteur IR-2, le relais 1109 attire et place une terre sur le fil EC entrant pour allumer la lampe de supervision d'appel à la table de la fig. 5. Cette lampe s'éteint quand le relais 1110 attire, sous l'action de l'impulsion de supervision de réponse, pour supprimer la terre connectée au fil EC.

Quand-l'opératrice du service des essais coupe la connexion, les organes mis au travail sont libérés de la manière décrite précédemment.

0. Essai de l'enrégistreur-émetteur RS-1.

Les dispositions prises pour effectuer le test de l'enrégistreur-émetteur RS-1, principalement pour vérifier la fréquence et le rapport des impulsions, seront décrites ci-après.

Quand on désire effectuer l'essai de 1'enregistreur-émetteur , on enfonce la fiche 1728 dans le jack 1727 pour fermer le cir- cuit de l'enroulement supérieur du relais 1712 en série avec la lampe de test 1729. Le relais 1712 attire suffisamment

pour fermer son circuit de blocage par l'intermédiaire de ses deux enroulements connectés en série, il attire donc à fond et actionne tous ses ressorts.

Le fil de garde 1722' est transféré du fil de garde 1722 à la terre ; fil 1730 est coupé pour faire relâcher le relais 1705 et garder de ce fait l'enrégistreur-émetteur; le fil 1723' est déconnecté du fil 1723 pour éviter tout fonctionnement inutile des relais ; contacts supérieurs du relais 1840 sont rendus inactifs pour assurer la transmission continue des impulsions à travers les contacts du jack 1726 ; une terre est placée sur le fil de dé- marrage 1810 pour mettre les relais de démarrage 1837 à 1839 en service. Des impulsions sont alors transmises des contacts supérieurs du relais 1838 à travers le jack 1736 vers un appa- reil indicateur marquant le rapport entre les temps d'ouverture et de fermeture.

Les relais 1851 à 1860 sont commandés par.le relais 1838 et sous l'action du relais 1850, comme décrit précédemment, pour contrôler les dix premières attractions du relais 1838, le relais 1840 est ensuite mis sous tension par l'intermédiaire du fil de garde 1722' mis à la terre pour qu'il se bloque à travers les contacts du relais 1843. Les relais 1851 à 1860 relâchent quand le relais 1840 attire, ensuite le relais 1841 attire pour envoyer des impulsions destinées à faire attirer les relais 1851 à 1854 pour contrôler l'espacement entre les chiffres comme on l'a exposé antérieurement.

Le relais 1842 attire ensuite dans un embranchement du circuit du relais 1854 pour faire relâcher les relais du groupe 1851 à 1860 qui auraient attiré et pour préparer le cir- cuit du relais 1843.

Le relais 1843 attire ensuite sous l'action de l'im- pulsion suivante donnée par le relais 1838, il s'ensuit que les relais 1840 à 1843 relâchent. Les relais 1851 à 1860 étant relâchés en ce moment, les relais 1851 à 1860 et 1840 à 1843

repartent pour un nouveau cycle de fonctionnement, le cycle se répétant aussi longtemps que la fiche reste enfoncée dans le jack 1727.

Dans le but de procurer un moyen sûr d'obtenir la fréquence de fonctionnement du relais 1838 le fil 1724 est prolongé, à travers les contacts du relais 1712 attiré, jusqu'à la lampe 1729. De ce fait,quand le relais 1840 attire, la lampe s'allume et reste allumée jusqu'à ce que le relais 1843 attire pour faire relâcher les relais 1840 à 1842. Cette lampe s'allume une fois à chaque cycle complet de fonctionnement des relais 1851 à 1860 et 1840 à 1843. En observant le temps requis pour obtenir un nombre déterminé de vacillements de l'éclat de la lampe 1479 on peut déterminer très simplement et avec exactitude la fréquence des impulsions données par le relais 1838.

Quand on enlève la fiche 1728 du jack 1727, le re- lais 1712 relâche et permet la libération de l'enrégistreur- émetteur.

On peut remarquer qu'il n'y a aucun inconvénient à enfoncer la fiche 1728 dans le jack 1727 quand 1'enregistreur- émetteur est.en service, car en ce moment la terre placée sur le fil 1810 court-circuite l'enroulement de test du relais 1712, et fait briller la lampe 1729 d'un éclat fixe pour donner un signal d'occupation.

Claims

REVENDICATIONS.

---------------------------- 1. Un système de téléphonie utilisant des signaux en courant al- ternatif pour l'établissement d'une connexion, dans lequel, tous les signaux de supervision prennent la forme d'un ou de plusieurs trains d'impulsions de courant alternatif modulé, le nombre d'impulsions du train ou des trains ou l'espacement entre les trains ou l'un et l'autre étant différents pour les différents signaux.

2. Un système de téléphonie utilisant des signaux en courant al- ternatif pour l'établissement d'une connexion, dans lequel., tous les signaux de supervision prennent la forme d'un ou de plusieurs trains d'impulsions de courant alternatif modulé, et les caractéristiques des trains en ce qui concerne le nombre d'impulsions de chaque train et l'espacement des trains sont différentes pour des signaux différents.

3. Un système de téléphonie utilisant des signaux en courant al- ternatif pour l'établissement d'une connexion sous le contrôle d'une opératrice, dans lequel tous les signaux prennent la forme d'un courant alternatif modulé, ceux donnés pendant l'établis- sement correct d'une connexion ayant les mêmes caractéristiques et ceux donnés quand l'établissement de la connexion n'est pas possible ayant des caractéristiques différentes de celles des premiers signaux et étant différents l'un de l'autre suivant le point ou l'établissement de la connexion est rendu impossible.

4. Un système de téléphonie utilisant des signaux en courant al- ternatif pour l'établissement d'une connexion, dans lequel, les signaux de supervision prennent la forme d'un train d'impulsions de courant alternatif modulé qui est interrompu à différentes cadences dans le but de différentier les signaux les uns des autres.

5. Un système de téléphonie utilisant des signaux en courant al- ternatif pour l'établissement d'une connexion sous le contrôle d'une opératrice dans lequel des signaux de supervision prennent A <Desc/Clms Page number 115> la forme d'un train d'impulsions de courant alternatif modulé qui est interrompu à différentes cadences pour donner à l'opé- ratrice des signaux audibles ou visuels distincts.

6. Un système de téléphonie permettant d'établir des communications interurbaines sous le contrôle d'une opératrice,dans lequel la connexion est prolongée vers la ligne interurbaine par des im- pulsions émises par l'opératrice, un signal étant ensuite trans- mis automatiquement sur la ligne interurbaine pour provoquer l'adjonction à la ligne interurbaine d'un émetteur de code pré- sélecté, ce qui permet à l'émetteur de code de recevoir les impulsions émises ultérieurement par l'opératrice et de contrôler ultérieurement l'établissement de la connexion en concordance avec les chiffres enregistrés.

7. Un système de téléphonie permettant d'établir des communications interurbaines sous le contrôle d'une opératrice,dans lequel quand une communication interurbaine doit être établie une ligne interurbaine est mise en service, un enrégistreur-émetteur est adjoint à la ligne interurbaine choisie pour enrégistrer les chiffres du numéro désiré et les retransmettre sur la ligne interurbaine, la fin de l'établissement de la connexion provo- quant le renvoi automatique d'un signal sur la ligne interur- baine pour libérer l'enrégistreur-émetteur et le rendre dis- ponible pour un autre appel.

8. Pour être utilisé dans un système de téléphonie, un enrégis- treur-émetteur commandé d'une position d'opératrice et ayant la possibilité d'enrégistrer un nombre donné de chiffres, dans lequel le numéro d'abonné comprenant un certain nombre de chif- fres en plus que le nombre donné peut être enrégistré du fait qu'on a prévu les dispositions nécessaires pour que l'enrégis- treur puisse être utilisé une deuxième fois après que les chif- fres transmis initialement ont été retransmis, un signal étant envoyé vers l'opératrice à la fin de la retransmission pour <Desc/Clms Page number 116> indiquer que les chiffres restant peuvent être enrégistrés.

9. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 1 ou 2 dans lequel le signal de supervision qui est transmis pour libérer la connexion comprend des impulsions de courant alternatif modulé en nombre différent de celui employé pour les signaux de supervision de ligne, de réponse et de fin.

10. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 9 dans lequel les courants induits dans le circuit de conversa- tion lorsque l'abonné appelé agite sa fourche ne peuvent pas se confondre avec la transmission d'un signal de libération car c'est le circuit de conversation lui-même qui est coupé lorsque le signal de libération est envoyé.

Il. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 1 à ou 2 dans lequel/la fin de l'envoi des impulsions, un signal est envoyé automatiquement sur la ligne interurbaine pour pro- voquer l'envoi du courant d'appel vers l'abonné appelé quand la connexion est établie.

12. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 11 dans lequel le signal est enrégistré à l'extrémité entrante de la ligne interurbaine jusqu'à ce que la connexion ait été établie.

13 Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 11 ou 12 dans lequel le signal possède les mêmes caractéristiques que les signaux de supervision de ligne,de réponse et de fin.

14. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 3 ou 5 dans lequel l'opératrice du bureau d'origine peut rap- peler l'opératrice située à l'autre extrémité de la ligne in- terurbaine en actionnant une clef d'appel pour provoquer l'envoi d'un signal ayant les mêmes caractéristiques que le signal d'appel habituel, le temps pendant lequel la clef est actionnée n'ayant aucune influence sur le résultat à obtenir.

15. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 3 <Desc/Clms Page number 117> ou 5 dans lequel quand une connexion est établie au moyen d'une ligne interurbaine vers une position d'opératrice, cette dernière peut rappeler l'opératrice du bureau d'origine en ac- tionnant une clef d'appel, qui provoque l'envoi de deux signaux sur la ligne interurbaine chaque fois que la clef est actionnée, de manière à faire vaciller l'éclat d'une lampe de supervision de la position d'opératrice du bureau d'origine.

16. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 3, 4 ou 5 dans lequel les signaux transmis lorsque toutes les jonctions sont occupées et lorsque la ligne appelée est occupée sont interrompus à des cadences différentes.

17. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 3 ou 5 dans lequel l'opératrice du bureau d'origine met une ligne interurbaine en service par l'intermédiaire d'un train de commu- tateurs automatiques dans lequel des impulsions sont transmises par l'opératrice vers un répétiteur, adjoint à la ligne inter- urbaine, à travers un circuit en boucle équilibré, ce circuit est déséquilibré à la position d'opératrice à la fin de l'envoi des impulsions pour provoquer le fonctionnement d'un relais différentiel dans le répétiteur et ouvrir la boucle de contr8le.

18. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 1, 2, 3, 4 ou 5 et comprenant des répéteurs de courants à fréquences vocales dans lequel le sifflement du répéteur est empêché par l'adjonction d'un circuit de fuite à l'extrémité entrante de la ligne interurbaine, ce circuit est déconnecté quand la communication est établie.

19. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 18 dans lequel le circuit de fuite est automatiquement déconnecté quand le signal de supervision de ligne est reçu, à l'extrémité entrante de la ligne interurbaine.

20. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 1, 2, 3 4 ou 5 et comprenant des répéteurs de courants à fréquences <Desc/Clms Page number 118> vocales dans lequel un circuit d'atténuation est normalement prévu dans la ligne interurbaine, il reste adjoint à celle-ci si elle est connectée à une ligne locale, mais il est mis hors circuit si la ligne interurbaine est connectée à une autre ligne interurbaine.

21. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 1, 2, 3 4, ou 5 dans lequel la traduction des courants de signali- sation en impulsions de commande des commutateurs et en im- pulsions de supervision est effectuée par des répétiteurs in- stallés à chaque extrémité de la ligne interurbaine, les répé- titeurs intermédiaires insérés dans la connexion étant rendus impropres à exercer leurs fonctions de traducteur.

22. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 1, 2, 3 4 ou 5 dans lequel la traduction des courants de signali- sation en impulsions de commande des commutateurs et en im- pulsions de supervision est effectuée par des répétiteurs in- stallés à chaque extrémité de la.ligne interurbaine, si la ligne interurbaine aboutit à un bureau manuel, les signaux de supervision de ligne et de réponse sont renvoyés automatique- ment par le répétiteur situé à l'extrémité de la ligne inter- urbaine où se trouve le bureau manuel.

237 Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 6 dans lequel si tous les émetteurs de code sont en service un dispositif de signalisation de l'occupation est présélecté et mis en service quand un appel apparait sur la ligne interurbaine, il transmet un signal d'occupation caractéristique vers l'opé- ratrice à travers la ligne interurbaine.

24. Un enrégistreur-émetteur comme revendiqué en revendication 7 ou 8 dans lequel l'enrégistreur est pourvu d'un groupe de relais de contrôle qui servent à terminer l'envoi des impulsions par l'enregistreur quand le nombre voulu d'impulsions ont été transmises et qui sert à contrôler le temps de pause entre <Desc/Clms Page number 119> l'envol des chiffres,après quoi la transmission des impulsions peut reprendre.

25. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 24 dans lequel le nombre des relais de contrôle qui doivent fonc- tionner pour donner le temps de pause entre chacun des chiffres peut être réglé Immédiatement, 26. Un système de téléphonie comme revendiqué en revendication 7 dans lequel le signal prend la forme d'un courant alternatif modulé, 27. Un système de téléphonie en principe comme décrit et représenté aux plans annexée.