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Système d'épissage de fil pour la chaîne d'un métier à tisser Domaine de l'invention
L'invention est relative à un système auto- matique de tissage de fil pour une chaîne dans un métier à tisser.
Art antérieur
Dans un métier utilisé pour l'étape de tissage, par exemple, plusieurs fils de chaîne 1, comme montré à la figure 9, sont soumis à la for- mation de la foule par un dispositif de formation de foule, tel qu'une ratière et un dispositif Jacquard et une trame 2 est amenée dans la foule par des moyens de transport de trame z tels qu'une navette, une ratière, un fluide ou des moyens ana- logues, pour former une étoffe tissée. C'est-à- dire que la chaîne 1 d'une partie d'un tissu tissé provenant d'une ensouple 4 passe par un trou 6 d'une lisse 5 dans un peigne 7 et est ensuite en- roulée sur un rouleau 8 d'envidage d'étoffe.
Dans un tel métier à tisser S, la chaîne 1 est parfois coupée en X par un défaut du fil con- tenu dans la chaîne ou pour une autre raison. En pareil cas, une coupure de la chaîne est perçue par un dispositif sensible aux coupures de la chaîne, que l'on appelle un cavalier, le métier s'arrête immédiatement et une lampe est allumée pour permettre à l'opérateur de connaltre l'unité
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en question, en sorte que l'opérateur puisse exécuter la réparation.
Dans ce cas, normalement, un fil 9 pour la
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réparation, appelé fil additionnel 9, est préparé ep e à l'avance au voisinage du métier. L'opérateur extrait l'un des fils additionnels 9 au moyen duquel une extrémité du fil additionnel 9 est attachée à une extrémité du fil de la chaîne coupée, sur le côté d'une ensouple.
L'autre extrémité du fil additionnel peut passer à travers le trou 6 de la lisse 5, a travers le peigne 7 ou analogue, et elle est arrêtée par un ruban sur le tissu, du côté du rouleau 8.
Le fonctionnement du métier est alors repris.
Lorsqu'il se présente une coupure de la chaine du métier, comme décrit ci-dessus, même si un signal de coupure de fil est donné, ce signal est sans signification, à moins qu'il ne soit confirmé par un opérateur, et un arrêt du fonctionnement pour une longue période de temps ne peut être évité. En outre, il est nécessaire de préparer un faisceau de fils additionnels 9 pour le travail de réparation par l'opérateur de chaque métier. La préparation de fils additionnels est compliquée et il est nécessaire de tirer les fils d'un paquet de mêmes fils que les fils de chaîne et de les couper à la dimension fixée. Parmi divers problèmes, il se présente celui consistant en ce qu'il est difficile de réaliser la réparation par un opérateur suivant les dimensions d'un cadre d'un métier à tisser et il faut plusieurs opérateurs.
But et résumé de l'invention
Un but de la présente invention est de procurer un dispositif d'épissage de fil qui soit
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capable de joindre automatiquement un fil de chaîne dans un métier.
Suivant la présente invention, on procure un chariot d'épissage de fil qui se déplace le long d'une série de fils de chaîne ; les moyens de recherche d'une extrémité de fil coupée et des moyens d'épissage pour épisser un fil additionnel maintenu par le chariot lui-même sont montés sur le chariot d'épissage de fil et le chariot d'épissage de fil peut être placé dans une certaine position par un signal de coupure de fil, de sorte que l'épissage du fil est réalisé automatiquement.
Les moyens d'épissage comprennent un mécanisme pneumatique d'épissage de fil et peuvent comprendre un moyen pour enlever l'apprêt d'un fil apprêté.
D'autre part, un dispositif d'épissage de fil peut être construit en sorte d'être librement porté par un opérateur, c'est-à-dire pour être un épisseur portatif pour un fil de chaîne. L'appareil pour épisser un fil de chaîne dans un métier à tisser comprend un fil additionnel pour être épissé avec un fil de chaîne coupé ; un mécanisme pneumatique d'épissage et un mécanisme d'alimentation en un courant d'air d'aspiration pour le traitement du fil dans le mécanisme d'épissage pneumatique, ou un mécanisme d'alimentation en un courant d'air comprimé, dans lequel un tuyau est relié de manière amovible à une soufflerie ou à une source d'alimentation en air sous pression à coté
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d'un métier e d'un métier, sont montés sur l'appareil d'épissage.
Cet appareil peut être porté par un opérateur en un point prédéterminé d'un métier à tisser.
Brève description des dessins
Sur les dessins :
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- la figure 1 est une vue latérale structurelle schématique montrant une première forme de réalisation d'un système suivant la présente invention ; - la figure 2 est une vue latérale en élévation montrant une forme de réalisation d'un chariot d'épissage des fils ; - la figure U en est une vue de face ; - la figure 4 est une vue latérale montrant un détecteur pour détecter un fil coupé ; - la figure 5 est une vue de face montrant un exemple d'un dispositif d'épissage ; - la figure 6 est une vue en coupe montrant un dispositif pour supprimer la torsion d'un bout de fil ; - la figure 7 est une vue en plan montrant l'état dans lequel la chaîne est coupée ;
- la figure 8 est une vue en plan schémati-
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que montrant un procédé d'enfilage pour un fil de chaîne ; - la figure 9 est une vue inclinée montrant l'état dans lequel la chaine est coupée ; - la figure 10 est une vue latérale, en coupe partielle, montrant une seconde forme de réalisation suivant la présente invention ; et - la figure 11 est une vue de face du dispositif montré à la figure 10.
Description détaillée de de réalisation préférées
On décrira ci-après une première forme de réalisation de la présente invention en se reportant aux dessins.
A la figure 1, on voit qu'un chariot d' épissage de fil 10 pour épisser un fil de chaîne coupé dans un métier à tisser S est soutenu de
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manière mobile par un rail 11 qui s'étend dans une direction d'arrangement des fils de chaîne. Dans la présente invention, le chariot 10 est prévu pour se déplacer au-dessus d'un groupe de fils de chaîne, entre une ensouple 4 et un cavalier 12.
C'est-à-dire que l'on désire que le chariot 10 d' épissage de fil soit arrangé pour être placé le plus près possible d'un endroit où le fil de chaîne est coupé. Par exemple, dans le métier décrit, un fil de chaîne est sujet à être coupé dans une partie du peigne 7 et il y a une grande possibilité pour qu'un fil de trame soit pressé vers le tissu tissé au moyen du peigne 7, et pour que le fil de chaîne soit coupé par le contact et le frottement entre le fil de chaîne et le peigne 7. Par suite, on désire que le chariot 10 d'épissage de fil soit installé à l'avant de la lisse 5, à savoir du côté du tissu tissé, mais si un fil est coupé entre la lisse 5 et l'ensouple 4, il est difficile d'exécuter l'épissage par le chariot en avant de la lisse. Il est donc préférable que le chariot d' épissage du fil soit placé entre la lisse 5 et l'ensouple 4.
La figure 1 montre un exemple dans lequel le chariot est arrangé dans une position la plus proche de l'ensouple 4 des fils de chaîne. C'est- à-dire qu'en prévoyant le chariot dans cette position, même si un fil de chaîne est coupé dans une position quelconque, une extrémité du fil du coté de l'ensemble peut être recherchée.
Comme montré aux figures 1 à 3, le chariot d'épissage de fil 10 est suspendu au rail 11 et peut se déplacer sur celui-ci dans une direction telle qu'indiquée par la flèche 14, par l'intermédiaire des roues 12 et 1Ï, et il comprend princi-
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palement un premier bras 15 pour chercher une extrémité d'un fil de chaîne du coté de l'ensouple 4, un second bras 17 pour tirer un fil d'un paquet 16 de fils additionnels portés par le chariot 10 lui-même, un dispositif d'épissage 18 pour épisser les deux extrémités du fil tirées par les premier et second bras, un dispositif d'entraînement 19 pour entraîneur les dispositifs prémentionnés, et un dispositif de commande 20.
Le premier bras 15 est de préférence un bras d'aspiration dans lequel une extrémité de fil de chaîne est recherchée par la force d'aspiration de l'air, et le second bras 17 est également, de préférence, un bras d'aspiration. En outre, le dispositif d'épissage 18 est de préférence un dispositif d'épissage pneumatique dans lequel l' épissage peut être exécuté par la force de l'air sans former un noeud. Par suite, un dispositif de soufflage 21 pour engendrer un courant d'air comprimé ou un courant d'air d'aspiration est monté sur le chariot 10, ou bien un tuyau d'aspiration est prévu le long du rail sur lequel le chariot se déplace, de façon que la liaison de celui-ci à un tuyau contenu dans le chariot puisse être réalisée commodément.
Une ouverture du premier bras 15 a une largeur W, comme montré à la figure 3, et elle est conformée de façon à étendre l'action d'aspiration sur plusieurs fils de chaîne. C'est-à-dire que l'ouverture du premier bras 15 est amenée à proximité de la chaîne coupée, en sorte que seule l'extrémité du fil à épisser soit aspirée et puisse être séparée d'un groupe de fils de chaîne non coupés. Egalement, une ouverture dans le second bras 17 a une largeur sensiblement égale à une
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largeur de paquet, de sorte qu'un bout de fil du paquet 16 puisse être aspiré et maintenu. Les premier et second bras 15 et 17 peuvent être tournés, comme montré dans les endroits 23 et 24 représentés à la figure 2, autour des arbres creux 21 et 22.
La notation de référence 25 désigne un simple tambour de commande qui vient en contact avec le paquet 16 de fils additionnels pour faire tourner le paquet dans un sens propre à libérer un fil du paquet, le tambour étant mis en rotation par des moyens d'entraînement tels qu'un moteur.
Les figures 5 et 6 montrent un exemple du dispositif d'épissage 18 monté sur le chariot. En général, les fils de chaîne du métier sont ordinairement apprêtés pour augmenter la résistance du fil.
Dans le dispositif d'épissage décrit cidessus, après que les extrémités du fil aient été détordues, les extrémités de fil détordues sont amenées à tourner par un courant d'air tournant pour réaliser l'épissage. Cependant, comme les fils sont apprêtés, les extrémités du fil ne peuvent être détordues dans le dispositif d'épissage décrit plus haut. Par suite, dans le dispositif d'épissage 18, le courant d'air tournant est exercé sur l'extrémité du fil appartenant au fil apprêté coupé, par le dispositif d'épissage pour réaliser l'épissage après qu'un liquide ait été appliqué à l'extrémité du fil apprêté pour faire fondre l'apprêt et l'extrémité du fil est alors détordue.
On décrira à présent en détail, en se référant aux dessins joints au présent mémoire, une forme de réalisation du dispositif d'épissage décrit plus haut.
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A la figure 5, la notation de référence 18 désigne un dispositif d'épissage prévu sur le chariot 10. Lorsqu'il se présente une coupure dans le fil de chaîne (fil apprêté), les bras d'aspiration 15 et 17 aspirent et maintiennent un fil la du côté de la chaîne et un fil YP du côté du paquet additionnel, respectivement, au moyen d'un mécanisme (non montré) pour les guider à l'avant du dispositif d'épissage 18. D'un côté du dispositif d'épissage 18, des leviers 34 et 35 de manipulation de fils sont prévus pour pouvoir tourner sous l'action d'un arbre 6, les leviers 34 et 35 saisissant les fils la et YP guidés à l'avant du dispositif d'épissage 18 pour les guider encore vers l'intérieur.
Ainsi, le fil YP est déplacé vers le bras 17 en passant par un dispositif de serrage 37, une rainure de droite d'un guide en fourche 38, un trou d'épissage 39, un couteau 40 pour le fil et une rainure de droite d'un guide en fourche 41. D'autre part, le fil 1a est déplacé vers le bras 15 par un dispositif de serrage 42, une rainure de gauche du guide en fourche 41, le trou d'épissage 39, un couteau coupe-fil 43 et une rainure de gauche du guide en fourche 38. Les dispositifs de serrage 37 et 42 serrent les fils YP et la et les couteaux 40 et 43 coupent les fils YP et la ainsi serrés.
Les extrémités coupées des fils YP et la sont aspirées par les orifices d'ajutages 44 et 45, et du liquide 46 qui fait fondre l'apprêt, comme montré à la figure 6, est projeté sur les fils pour les détordre.
Les orifices d'ajutages 44 et 45 sont formés avec un trou de sortie 47 par lequel s'écoule un air tourbillonnant pour détordre les extrémités des fils YP et la, le trou de sortie 47 étant relié
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à une source d'air comprimé par un tuyau 48. Sur le tuyau 48 est prévu un injecteur 51 qui aspire le liquide 46 d'un réservoir de liquide 49 en passant par un tuyau d'aspiration 50, et une valve d'ouverture et de fermeture 52 est prévue pour le tuyau d'aspiration 50.
Le liquide peut être de l'eau ou de l'eau chaude, mais ce peut être aussi une solution (obtenue en ajoutant du lactogène à de la soude caustique par exemple) qui décompose l'apprêt. Le tuyau 48 est réglé pour que de l'air sous pression lui soit fourni pendant une durée allant du commencement du fonctionnement des couteaux 40 et 43 au commencement de l'épissage. La valve 52 d'ouverture et de fermeture est commandée en sorte d'être ouverte en même temps qu'une alimentation en air comprimé commence, et d'être fermée avant qu'une alimentation en air comprimé ne s'arrête. L'air comprimé est fourni pour une durée fixée après que la valve 52 ait été fermée, de sorte que les extrémités des fils YP et 1a sont séchées pour faciliter la détorsion.
Après que les extrémités des fils YP et la aient été détordues, les leviers de manipulation de fil 34 et 35 continuent à tourner pour ajuster les extrémités des fils YP et 1a par rapport au trou d'épissage 39. Le trou d'épissage 39 est relié à une source d'alimentation en air comprimé par un tuyau 53 pour appliquer un courant d'air tourbillonnant aux extrémités des fils YP et la ajustées dans le trou d'épissage 39 pour réaliser l'épissage.
Suivant l'arrangement décrit plus haut, de l'air comprimé ainsi que du liquide 46 sont projetés sous forme de brouillard contre les extrémités des fils YP et 1a aspirées dans les orifices d'ajutages 44 et 45 et, par conséquent, l'apprêt
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adhérant aux extrémités des fils YP et la est fondu pour détordre les extrémités des fils YP et 1a.
L'air comprimé est amené dans les orifices d'ajutages 44 et 45 pendant un moment après la projection de liquide 46, ce qui fait que les extrémités des fils YP et 1a sont séchées et en outre suffisamment détordues. Les extrémités détordues des fils YP et la sont ajustées par rapport au trou d'épissage Ï9 et l'épissage est commandé par l'action du courant d'air tourbillonnant.
De cette manière, le liquide est projeté contre les extrémités des fils apprêtés pour fondre les composés d'apprêt, après quoi les extrémités des fils sont détordues et par conséquent les fils même apprêtés peuvent être facilement détordus. Par suite, le dispositif d'épissage peut être utilisé pour épisser le fil apprêté. Comme le dispositif d'épissage peut être utilisé pour épisser le fil apprêté, il est possible d'installer un dispositif d'épissage pour les fils de chaîne sur le métier même. Comme le liquide est projeté à l'intérieur des orifices d'ajutages 44 et 45, il faut observer que, comme le liquide est appliqué avant la détorsion, le liquide peut être projeté lorsque le fil est coupé par les couteaux 40 et 43.
En outre, alors que dans la forme de réalisation ci-dessus, le liquide a été projeté contre les extrémités des fils YP et 1a, on doit observer que le liquide peut être appliqué aux extrémités des fils YP et la en plongeant les extrémités des fils dans le liquide et que de l'air chaud peut être projeté contre les extrémités des fils YP et 1a pour les sécher. On observera que le séchage des extrémités des fils n'est pas toujours nécessaire.
On décrira maintenant le fonctionnement du
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chariot d'épissage.
En supposant par exemple que le fil de chaîne la a été coupé en X entre la lisse 5a et l'ensouple 4, comme montré à la figure 7, le dispositif D de détection de coupure de fil montré aux figures 1 et 4 est mis en action pour détecter une coupure du fil de chaîne. C'est-à-dire qu'un cavalier 12 montré aux figures 1 et 4 est formé d'une matière conductrice et est porté par un fil de chaîne 1 complètement étendu, comme montré à la figure 4, avec un jeu formé entre lui et une plaque sensible inférieure 54.
Comme, lorsqu'il se produit une coupure de fil, la tension du fil coupé est rapidement réduite, le cavalier 12 se déplace le long d'une tige métallique ou arbre métallique 55 en contact avec la plaque sensible 54, ce qui fait que la tige 55, le cavalier 12 et la plaque sensible 54 sont excités par un fil électrique 56 et qu'un organe d'affichage 57 de la coupure du fil, par exemple une lampe, est allumé. Par conséquent, si la plaque sensible 54 est divisée, pour chaque fil de chaîne 1 pour enlever une ligne de signal de chaque plaque sensible, une position de la chaîne coupée peut être détectée. Comme, dans la présente forme de réalisation, un fil de chaîne n'a pas besoin d'être reconnu, la plaque sensible 54 peut servir de plaque sensible commune pour plusieurs fils de chaîne.
Comme l'ouverture d'aspiration du premier bras d'aspiration 15 pour rechercher un fil de chaîne est de grande largeur, si l'ouverture du bras d'aspiration est placée au voisinage de la position du fil de chaîne coupé, l'extrémité du fil coupé peut être aspirée et recherchée.
Le chariot 10 d'épissage de fil s'arrête
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dans une position fixe sur la base d'un signal de détection du dispositif D de détection de fil coupé.
Ensuite, le premier bras 15 tourne vers la position montrée à la figure Ï, c'est-à-dire vers la portion proche d'un groupe de fils de chaîne pour aspirer une extrémité de fil reliée à l'ensouple 4 du fil coupé. C'est-à-dire que si la partie de chaîne la au voisinage de l'ensouple 4 de la figure 7 est aspirée, la portion d'extrémité de fil la dont l'extrémité est libre est aspirée facilement par le bras d'aspiration. Même si un emplacement de coupure se trouve entre la lisse 5a et le peigne 7, le fil relié à l'ensouple 4 passe par la lisse 5a et est aspiré par la force d'aspiration du bras d'aspiration 15.
Le premier bras d'aspiration tourne comme indiqué par le tracé en traits mixtes de la figure 2 et un fil de chaîne entre l'ensouple 4 et le bras d'aspiration 15 est guidé vers une position fixée du dispositif d'épissage 18.
D'autre part, le second bras d'aspiration 17 du chariot 10 tourne vers la position proche de la surface du paquet 16 de fils additionnels, comme montré aux figures 2 et 3, pour aspirer le bout de fil du côté du paquet 16 et le fil additionnel entre le paquet 16 et le second bras d' aspiration 17 est guidé vers le dispositif d'épissage 18 par la rotation du tambour 25 dans le sens de la libération du paquet et par le fait que le second bras d'aspiration 17 tourne dans le sens de la flèche 24 à la figure 2.
Dans la suite, lorsque l'épissage est exécuté par le fonctionnement du dispositif d'épissage 18, le paquet 16 de fils additionnels est tourné, comme on le désire, dans le sens de la libération
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du fil pour que l'on ait assez de longueur de fil pour passer dans la lisse et le peigne et pour bloquer l'extrémité du fil sur le tissu tissé et pour que le fil soit tiré dehors, après quoi le fil est coupé par le couteau 58 montré à la figure Ï. Par conséquent, une longueur suffisante d'un fil additionnel relié à l'ensouple 4 est à présent préparée.
La partie d'extrémité du fil 1b, du côté du rouleau à tissu 8, résultant d'une rupture de fil, comme montré à la figure 7. est aspirée par le bras d'aspiration 59 de la figure 1 et coupée dans la position au voisinage du tissu. De préfé- rence, un fil supplémentaire est aspiré et enlevé.
Il est possible d'arranger le bras d'aspiration 59 pour qu'il soit étendu à partir du chariot d'épissage 10.
Ensuite, on exécute l'opération d'enfilage pour un fil épissé additionnel relié à l'ensouple.
On désire alors que toutes les lisses soient nivelées à la même hauteur.
L'enfilage précité peut être exécuté à la main par l'emploi d'un dispositif d'enfilage connu, mais peut aussi être exécuté en prévoyant un dispositif automatique d'enfilage sur le chariot d' épissage du fil. Par exemple, si un jeu A entre des fils de chaîne, dans une partie où un fil de chaîne est coupé, est plus grand qu'un jeu (a) entre les autres fils de chaîne, comme montré aux figures 7 et 8, ce jeu agrandi est détecté mécaniquement ou optiquement et des guides 60 et 61 sont amenés en contact, depuis le côté du chariot, avec les fils de chaîne 1c et 1d des deux côtés d'une région en marche du fil de chaîne coupé la, pour les étaler dans la direction des
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flèches 62 et 63 de la figure 7, ce qui fait que de grands espaces 64 sont formés des deux côtés de la lisse 5a à travers laquelle le fil additionnel YP passe,
comme montré à la figure 8. Cet espace est utilisé pour placer et mettre en attente à partir du côté du chariot un organe de maintien d'extrémité de fil 65 dans la position du côté de la lisse vers le rouleau de tissu 8 et un organe en forme de bras maintenant l'extrémité du fil YP1 du fil additionnel YP du côté de la lisse 5a vers l'ensouple 4. Le fil est enfilé à travers le trou de la lisse 5a pour décharger l'extrémité de fil la plus avancée, vers l'organe 65 de maintien en attente du fil, en achevant l'enfilage dans la lisse 5a.
L'enfilage du cavalier et l'enfilage vers la lisse sont réalisés et, après cela, l'enfilage dans le peigne 7 est exécuté de manière semblable.
Ensuite, l'extrémité la plus avancée du fil additionnel peut être guidée sur le rouleau du tissu, 8.
Ensuite, l'extrémité la plus avancée du fil additionnel qui a été enfilé est une fois encore bloquée sur le tissu F, c'est-à-dire que le ruban est fixé, ou bien l'organe de maintien d' extrémité du fil (65 à la figure 8) est placé et arrêté sur le tissu et si le métier est à nouveau actionné, même si l'extrémité la plus avancée du fil additionnel est libérée après le tissage avec plusieurs fils de trame, le fil additionnel est tissé sans défaut dans le tissu.
Dans le chariot d'épissage de fil 10 décrit ci-dessus, on peut employer un système dans lequel un chariot est prévu pour un métier, ou un chariot d'épissage du fil peut être prévu sur plusieurs métiers, en sorte que le chariot soit déplacé
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vers le métier par un signal de coupure de fil pour réaliser l'épissage prémentionné.
Comme décrit plus haut, suivant la première forme de réalisation de la présente invention, l' épissage du fil de chaîne dans le métier peut être exécuté automatiquement par le chariot d'épissage mobile et on peut éviter l'opération compliquée consistant à réunir des fils par l'opérateur. L'inconvénient nécessaire de préparer un faisceau de fils additionnels et l'espace nécessaire peuvent être éliminés et le rendement du travail des métiers peut être amélioré.
On décrira ci-après une seconde forme de réalisation de l'appareil d'épissage de fil. L' appareil d'épissage de fil est construit pour être porté librement par un opérateur, c'est-à-dire pour être un dispositif d'épissage de fils de chaîne, porté à la main.
Les figures 10 et 11 montrent une structure schématique de l'appareil d'épissage de fil 111.
C'est-à-dire que l'appareil d'épissage 111 comprend un paquet de fils additionnels 112 sur lequel sont enroulés, à la manière d'un paquet, des fils à épisser avec une chalne coupée, une unité pneumatique d'épissage 113 pour épisser un fil de chaîne Y1 et le fil additionnel Y2, des mécanismes 114 et 115 de maintien de fil pour les extrémités des fils Y1 et Y2, un tuyau 116 d'alimentation en air comprimé pour fournir de l'air comprimé à l'unité d'épissage pneumatique, etc.
Dans la forme de réalisation décrite plus haut, comme mécanisme de maintien d'une extrémité de fil, on a prévu une paire d'ouvertures d'aspiration 117 et 118 des deux côtés de l'unité d'épissage et par suite, dans ce cas, un tuyau d'aspiration 119 est monté
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pour exercer l'action d'un courant d'air d'aspiration sur les ouvertures d'aspiration 117 et 118.
Un raccord 121 à relier à un tuyau 120 en communication avec une source d'air comprimé du côté d'un métier, est monté sur l'extrémité d'un tuyau souple 124 relié au tuyau d'alimentation en air comprimé 116. De même, un raccord 123 à relier à un tuyau 122 en communication avec une soufflerie placée à terre, est monté sur l'extrémité d'un tuyau souple 125 relié au tuyau d'aspiration 119.
A la figure 10, la notation de référence 130 désigne un mécanisme d'entraînement pour un appareil d'épissage et 131 désigne un tuyau de petit diamètre pour fournir de l'air comprimé à un trou d'épissage décrit ci-après, et le réglage dans le temps est réalisé par une valve électromagnétique 132. La notation de référence 155 dé- signe un tuyau de petit diamètre pour fournir de l'air comprimé à des ajutages de détorsion et une valve 136 est prévue au milieu du tuyau, à l'aide de laquelle de l'eau ou un liquide est contenu dans l'air comprimé.
L'appareil d'épissage 111 est monté sur un bâti 126 auquel est fixée une poignée 127 pour un opérateur, pour rendre l'appareil transportable.
La notation de référence 128 désigne un dispositif de commande pour commander la mise en mouvement de l'appareil d'épissage et 129 désigne un commutateur pour mettre celui-ci en action.
Suivant les modèles choisis, divers éléments en mouvement dans l'unité d'épissage 116 sont actionnés par un moteur électrique ou par un cylindre contenant un fluide. Dans le cas où on utilise le moteur électrique comme source de mouvement, il faut installer une petite batterie, tandis
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que dans le cas d'un cylindre à fluide utilisé comme source de mouvement, de l'air sous pression peut être pris à partir du conduit d'air comprimé 116 pour obtenir facilement l'entraînement. L'unité d'épissage 113 peut être construite comme dispositif d'épissage 18 déjà mentionné précédemment.
On exposera maintenant le fonctionnement de l'appareil d'épissage 111.
Lorsqu'une lampe d'affichage de fil coupé sur le métier est allumée sur la base d'un signal de détection provenant du dispositif détecteur de fil coupé D montré à la figure 4, l'opérateur arrive au point voulu du métier pour commencer le travail d'épissage.
D'abord, comme montré à la figure 10, l'opérateur relie le tuyau d'air comprimé 124 s'éten- dant à partir du bâti de l'appareil d'épissage et le tuyau d'aspiration 125 aux tuyaux 120 et 122 prévus sur le métier ou à terre.
Ensuite, l'opérateur cherche un bout de fil Y1 relié à l'ensouple 4 (figure 9) du fil de chaîne coupé et guide l'extrémité de fil Y1 vers la première ouverture d'aspiration 117 de la figure 10, en sorte que l'extrémité du fil soit aspirée et maintenue. En outre, l'extrémité du fil Y2 tirée du paquet de fils additionnels 112 est guidée vers la seconde ouverture d'aspiration 118 pour achever la préparation de l'épissage. A ce moment, les fils Y1 et Y2 sont dans l'état que montre la figure 5 et, par la suite, lorsque le bouton 129 de démarrage de l'épissage est pressé, l'opération décrite plus haut sur une extrémité du fil est exécutée.
Lorsque l'épissage est exécuté, le paquet de fils additionnels 112 est mis en rotation dans le sens de la libération du fil, en sorte que le
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fil soit enfilé à travers la lisse et le peigne pour avoir une longueur suffisante de fil pour fixer l'extrémité de fil sur le tissu tissé et le fil est tiré dehors, après quoi le fil est coupé par un couteau prévu sur le bâti, ou est maintenu par l'opérateur. Par suite, un fil additionnel Y3 relié à l'ensouple 4 doit être préparé avec une longueur suffisante.
Ensuite, l'opération d'enfilage d'un fil additionnel épissé relié à l'ensouple est exécutée par l'opérateur. On désire à ce moment que toutes les lisses soient nivelées à la même hauteur.
L'enfilage d'un cavalier et l'enfilage du peigne après l'enfilage de la lisse sont exécutés de façon semblable, puis l'extrémité la plus avancée du fil additionnel peut être guidée sur le rouleau de tissu.
Par la suite, dans l'état où l'extrémité la plus avancée du fil additionnel a été bloquée une fois sur le tissu, c'est-à-dire dans l'état où elle est fixée par un ruban, ou lorsque l'organe de maintien de l'extrémité du fil est placé ou arrêté sur le tissu, si le fonctionnement du mé- tier est repris, un fil additionnel n'est pas tissé dans le tissu et il tombe même si l'extrémité la plus avancée du fil additionnel est débloquée après que plusieurs fils de trame aient été introduits.
Comme décrit plus haut, dans cette seconde forme de réalisation de la présente invention, un appareil d'épissage de fil dans un métier est formé par un appareil d'épissage pneumatique, et un tuyau pour fournir le courant de fluide qui fait fonctionner cet appareil d'épissage est monté de manière amovible, de sorte que l'opérateur peut porter librement l'appareil. L'épissage avec un
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cordon égal à une rugosité du fil de chaîne peut être exécuté sans former de noeud localisé, comme dans l'art antérieur. L'appareil peut être appliqué à un métier existant, pour contribuer à la fabrication de tissu tissé de bonne qualité.