LU81618A1

LU81618A1 - Cable metallique et procede de fabrication

Info

Publication number: LU81618A1
Application number: LU81618A
Authority: LU
Inventors: A Palsky; G Vella
Original assignee: Sodetal
Priority date: 1978-08-22
Filing date: 1979-08-21
Publication date: 1980-04-21
Also published as: NL7905754A; US4332131A; GB2028393B; IE49197B1; CA1117830A; IT1122850B; DE2934012A1; ATA565179A; FR2433989B1; YU205079A; AT367811B; BE878361A; JPS5530499A; YU208282A; JPH0120275B2; GB2028393A; IE791514L; CH630543A5; IT7925232A0; PL217815A1

Description

DT 4000 ' 2.4204 ow

-8+fr+8· RAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG

Brevet N°...................................................

. 21 août 1979 iPIfloR» ,, , , du ..........*_____________________________ wkgjjjw Monsieur le Ministre de l’Économie Nationale et des Classes Moyennes

Titre délivré : .....___________________________________ tlSS K?r

Service de la Propriété Industrielle LUXEMBOURG

Demande de Brevet d’invention

La société dite: i.Requête "SODETAL,SOCIETE POUR LE DEVELOPPEMENT DU FIL METALLIQUE", (1) 22, avenueMontaigne, 75008 Paris, France, représentée par Monsieur Charles München, conseil en brevets 5 Luxembourg. (2) agissant en qualité de mandataire ...............................dépose I vTngt-et-un août 19ÖÖ soixante-dix-neuf________________(3) à ^ ^ ......heures, au Ministère de l’Économie Nationale et des Classes Moyennes, à Luxembourg : v 1. la. présente requête, pour l’obtention .d’un brevet d’invention concernant: "Câble métallique et procédé de fabrication", {4) déclare, en assumant la responsabilité de cette déclaration, que l’(es) inventeurfs) est (sont) :

Mo ns i etfr^ATain PAL S K Y, 65, rue de Bar-Le-Duc, Savonnieres,___________0) 55000 Bar-Le-Duc,France, et Monsieur 6uyVELLÄ, 9, rue des Acacias, 550ÖÖ Bar-Le-Duc, France 2. la délégation de pouvoir, datpe^de^....................................................... le ......ί!.Μ.1..Π......?...?.7..?.................

3. la description en langue.............................Y..................................................... de l’invention en deux exemplaires ; 4 4................................. planches de dessin, en deux exemplaires ; 5. la quittance des taxes versées au Bureau de l’Enregistrement à Luxembourg, le 21 août 1979 revendique pour la susdite demande de brevet la priorité d’une (des) demande(s) de (B l>rev6T~finvent1on...................... francs_________________________________________________ ’ le 22 »°at 1*7» »0M< 1« P* Ho. 78/24 532___________________________________________________________¢) ♦ «n no» de ÎlIIP?.? »_____________________________________________________________________________________________________________________________ (8) , , , élit domicilp spur, lui (elle) et, si désigné, pour son mandataire, à Luxembourg ........................................

lia, boulevard Trince-Henri (10) sollicite la délivrance d’un brevet d’invention pour l’objet décrit et représenté dans les annexes six susmentionnées, — avec ajournement de cette délivrance à ................................................mois.

Π. Procès-verbal de Dépôt

La susdite demande de brevet d’invention a été déposée au Ministère de l’Économie Nationale et des·-Classes Moyennes, Service de la Propriété Industrielle à Luxembourg, en date du : 21 août 1979

Pr. le Ministre à 15.00 jjeures \ de l’Économie Nationale et des Classes Moyennes, b (, ) A 68007 ........'*

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« !> ;ί 2.4204 ;j _ ! Revendication de la priori té I de la demande correspondante î déposée en France le 22 août 1978 sous le PV No. 78/24 532 / -f t * MEMOIRE DESCRIPTIF déposé à l'appui d'une demande de BREVET D'INVENTION au Grand-Duché de LUXEMBOURG au nom de SODETAL, SOCIETE POUR LE DEVELOPPEMENT DU FIL METALLIQUE pour : * "Câble métallique et procédé de fabrication".

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DT 4000 « • la présente invention concerne des cibles métallique* tels que ceux utilisé* pour le renforcement des pneumatiques, et un procédé de fabrication desdits cibles.

Les cibles métalliques, panai lesquels ceux utilisés pour le renfor-5 cernent de pneumatiques, sont généralement fabriqués en deux étapes : la première étape est le toronnage et consiste, en partant de fils simples, à tordre ensemble lesdits fils dans un sens donnés ; la deuxième étape est le ciblage qui consiste à tordre ensemble les torons ou un toron avec des fils simples dans le même sens ou en sens opposé 1 la torsion de toronnage mais, en 10 général, avec une valeur de torsion différente.

La succession de ces opérations est longue et conduit à des coQts de fabrication relativement élevés.

On connaît également, d'après l'addition numéro 88 666 au brevet français numéro 1 340 702, un procédé de fabrication d'un cible de fils mé-15 talliques qui consiste à faire passer les fils de deux ou plusieurs groupes de fils, composés chacun de deux à six fils inclus, enroulés sur une seule bobine, depuis leurs bobines respectives, à travers un appareil de torsion qui en forme un cible,et ensuite sur un dispositif récepteur. On obtient un cible monotoron dont tous les fils sont tordus dans le mime sens et de la 20 mime valeur. Un tel cible est utilisable dans les renforcements de pneumatiques. Dans le procédé, il est prévu d'utiliser un tordeur-assembleur tournant, disposé en amont de l'appareil de torsion et dont le î$le est d'appeler les bonnes longueurs de fils de façon à obtenir la disposition que les fils devront avoir dans le cible terminé. Il est également prévu un surtordeur pour 25 donner une aurtorsion provisoire par fausse torsion, permettant de fixer la * torsion vraie et d'obtenir un cible inerte.

> Ce procédé permet de se passer de l'opération de toronnage. Cepen dant, il présente certains inconvénients. L'alimentation se faisant à partir de groupes de fils, chaque groupe étant enroulé sur une bobine, il est d'a-30 bord nécessaire de confectionner des enroulements de fils groupée, ce qui fait une opération supplémentaire de groupage sur bobine. Cette opération de groupage peut cependant être évitée en recueillant directement un groupe de fils à la sortie d'une tréfileuse multifils ; mais alora, le champ d'application du procédé se trouve limité et tributaire de l'utilisation de tréfileuses mul-35 -tifils, utilisation qui est loin d'être généralisée. D'autre part, les fils de chaque groupe sont appelés simultanément et se dévident à la même vitesse.

' 0r-r paur--que. le. câblé fini- soit coopact,: les- fils ne doi^fcneDjpapij avoir la même longueur selon leur distance à l'axe, c'est-à-dire selon les couches successives auxquelles ils appartiennent. Dans le brevet considéré, du 40 fait du dévidage simultané, les fils ont la même longueur. Il s'ensuit des J irrégularités le lona du câble. Pour tenter de f*0tf ί 1 mot· ? . 2 I ” des moyens de placement (guides de positionnement, plaques perforées) S . disposés entre les bobines d'alimentation et l'appareil tordeur. Mais en plus | du fait qu'ils rendent le dispositif plus complexe, ces moyens ne parviennent pas

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i à supprimer les défauts d'irrégularité.

5 Ce procédé conduit à des câbles dont les propriétés, en particulier ; la résistance à la rupture, sont variables le long du câble, du fait du manque de régularité de placement des brins.

Or, les câbles métalliques pour le renforcement de pneumatiques doivent présenter à la fois une bonne résistance à la rupture et une bonne 10 résistance à la fatigue pour un diamètre le plus faible possible. En effet, dans la confection de plis de calandrage, le diamètre du câble détermine l'épaisseur du pli. Un pli mince est doublement avantageux : sur le plan économique, la quantité de gomme utilisée étant plus faible, le coût du pli est diminué; sur le plan technique, un pli plus mince résiste mieux à l'échauffement.

15 On a essayé de concilier ces caractéristiques contradictoires dans / des fabrication spécifiques.

Ainsi, le brevet américain numéro 3 358 435 décrit un câble du type 3+6:3 fils d'Sme, 6 fils externes, présentant une compacité améliorée. Les 6 fils de la couche externe sont commis autour de l'Sme dans le même sens et 20 avec le même pas que celle-ci; mais, pour rendre le câble compact, ce6 6 fils sont constitués par deux groupes de trois fils, le diamètre des fils étant différent d'un groupe à l'autre et différent du diamètre des fils d'âme. De cette façon, tout en conservant un diamètre externe identique à celui du câble 3+6 classique, on utilise pour la couche externe 3 fils de plus gros diamètre, ce qui conduit à 25 un meilleur remplissage et à une meilleure résistance à la rupture. Cependant, l'amélioration de la résistance à la rupture n'est que le résultat de l'augmentatio de la masse linéique, laquelle constitue un handicap dans le pneumatique. En outre, il s'agit là d'un mode de construction limité à la structure 3+6. D'autre part, il oblige à utiliser des fils de diamètres différents, ce qui conduit à un câble 30 difforme, est coûteux, présente des risques de mélange entre les fils et surtout demande un dispositif de placement des brins très rigoureux, toute interversion de deux fils extérieurs dans le processus conduisant à un mauvais résultat.

La présente invention se propose de fournir un câble métallique présentant une bonne compacité jointe entre autres à une bonne résistance à la rupture 35 et à la fatigue tout en pouvant être fabriqué par un procédé simple, sur des / machines existantes moyennant quelques modifications mineures.

î | 3 < . Elle concerne un câble métallique »onotoron*constitué de fil* de même diamètre, tordus ensemble, dans le même sens et de la même valeur, caractérisé par le fait qu'en coupe il présente la forme d'un empilement compact k contour polygonal., régulier dans le sens de la longueur.

5 Ce câble comporte au moins neuf fils simples, mais il n'y a pas de limite supérieure au nombre de fils. Dans la pratique, les câbles sont constitués avantageusement de 9 à 52 fils de même diamètre. Les fabrications préférentielles sont des câbles de 9, 10, 12, 14, 19, 24, 27, 28, 30, 37, 44,48, 52 fils, ceci pour des questions de géométrie. En effet, pour des fils de dia-10 mètres identiques, les nombres ci-dessus correspondent k des arrangements à compacité maximum selon lesquels les fils disposés en couches concentriques sont tous tangente les uns aux autres, y compris ceux de la couche extérieure, l'ensemble étant inscrit le plus complètement possible dans un cercle.

Ces câbles sont destinés k remplacer les anciennes fabrications,com-15 portant le même nombre de fils mais obtenues en deux étapes : toronnage et câblage, La torsion d'assemblage des fils simples peut être ou non la même que la torsion de câblage des fabrications anciennes en deux étapes, . ,

Les câbles sont construits autour d'une structure centrale.ce Basé à 1,3¾

La forme de la section varie · avec le nombre de fils compo- 20 sant le câble mais elle a sensiblement la forme d'un hexagone irrégulier.

Dans les constructions préférentielles citées k titre d'exemple , les □ombres de fils de deux cêtés consécutifs de l'hexagone ne diffèrent que d'une unité.

La compacité du cflble se traduit, & diamètre de monofilament égal, 25 par un diamètre de cflble plus faible. Ceci est particulièrement avantageux dans le cas de fabrication de plis de calandrage utilisés ensuite pour la confection de carcasses ou ceintures de pneumatiques.

La gomme de calandrage qui enrobe les câbles étant très coûteuse, son épaisseur est calculée avec précision, au l/100e de millimètre près.Ainsi, 30 toute réduction du diamètre du câble permettra une diminution de l'épaisseur du pli calandré et aura une conséquence bénéfique immédiate sur le coût dudit pli calandré. D'autre part, le pli étant plus mince, il résistera mieux'k 1'échauffement dans le pneu. En outre, il sera poasible d'augmenter le serrage des cfibles dans le pli, augmentant ainsi sa résistance par unité de 35 largeur.

Les câbles selon l'invention présentent de plus une charge de rupture améliorée pour un même nombre de fils de même nature. Ce phénomène est dQ à une meilleure cohésion entre les fils simples qui sont tous orientés dans le même sens et qui participent de façon plus homogène k l'effort de traction.» 40 cette cohésion étant régulière le long du câble. // x pour le renfort d'objets en caoutchouc tels que pneumatiques /j/ * *- Ί Ί n» A fils 4 . ” L'ensemble de ces deux propriétés : charge de rupture plus élevée et compacité plus grande, ee traduit par une plus grande possibilité de renfort par unité de largeur du pli calandré dans l'application au pneumatique.

Les câbles présentent en outre une résistance à. la fatigue très net-5 tement améliorée, primordiale pour l'emploi en pneumatique, et une souplesse plus grande que les câbles classiques toronnés.

Les autres propriétés, telles qu'adhérence au caoutchouc, restent inchangées par rapport aux câbles classiques.

La présente invention concerne aussi un procédé d'obtention du câble 10 défini ci-dessus.

11 s'agit d'un procédé de fabrication d'un ctble monotoron à partir de fils simples métalliques non tordus, en une seule étape, selon lequel les fils déroulés de moyens d'alimentation sont amenés à un moyen de regroupement, puis à un dispositif de ciblage comprenant à son entrée un tordeur d'assembla-15 ge imprimant à l'ensemble des fils une torsion voisine de la torsion nominale, ! le câble fini étant recueilli sur un dispositif récepteur, caractérisé par le fait que les fils sont alimentés & partir d'enroulements constitués chacun par un fil unitaire.

| La tension de dévidage de chaque fil unitaire est ajustée de façon A

20 avoir une bonne prise de torsion au niveau du tordeur, une bonne remontée de la torsion de câblage et ainsi une torsion maximale en tous points du parcours du câble.

Le moyen de regroupement peut être constitué de grilles (grilles de I distribution) convenablement placées, fonction du nombre de couches de fils 25 dans le câble et dans les trous desquelles passent les différents brins.

Le dispositif de câblage peut Stre A simple ou double torsion, ou . du type tubulaire. Avantageusement, on utilisera un dispositif à double tor sion, dont la broche de câblage est d'un type classique.

L'obtention d'un produit compact, avec bon placement des fils et 30 exempt de défauts tels que bouclettes, etc... nécessite que tous les fils au niveau de l'assemblage soient distribués avec la longueur exacte qu'ils doivent avoir dans le ctble fini. C'est le rôle du tordeur d'assemblage, lequel forme les couches successives de fils et communique au ctble une torsion identique A sa torsion définitive. Le tordeur* agissant par fausse torsion, la tor-35 sion communiquée en amont serait normalement détruite en aval si elle n'était pas reprise par la broche de câblage. Mais, toujours pour des raisons de qualité de produit, il faut que le cible, A partir de l'assemblage, conserve au mieux sa torsion tout le long de son parcours, jusqu'au dispositif de réception. Ainsi, lorsqu'on utilise un dispositif de câblage A double torsion,/?/ 1/ 5 où la torsion est donnée en deux étapes, on prévoit des moyens facilitant la remontée de torsion jusqu'à l'entrée de la broche câbleuse, c'est-à-dire jusqu'à la sortie du tordeur d'appel. De cette façon, la détorsion de l'assemblé de fils en aval du tordeur d'appel est tout de suite compensée par la remontée 5 de torsion vraie donnée par la broche de câblage.

Toujours dans le but d'un bon placement des fils dans le produit et d'une bonne remontée de torsion, on prévoit d'abaisser et d'ajuster la tension des fils unitaires au dévidage. Four cela, on utilise des moyens de dévidage motorisés, à régulation ou non, constitués par exemple par des rouleaux 10 entraînés positivement, tournant en survitesse par rapport à l'avanee des fils. Lesdits rouleaux permettent de réguler les tensions au niveau de l'assemblage et ainsi facilitent le placement des fils des différentes couches. On peut utiliser des rouleaux indépendants ou non, par fil ou par groupe de fils.

De façon connue, pour fixer la torsion du cible et obtenir un pro-15 duit "inerte", celui-ci peut être soumis à une surtorsion provisoire par fausse torsion et/ou subir un dressage sur des galets appropriés, de préférence lorsqu'il a reçu sa configuration définitive. Cette opération peut avoir lieu en continu sur la machine ou en discontinu, constituant ainsi une opération séparée, ultérieure.

20 Grâce aux caractéristiques du procédé ci-dessus : appel individuel de chaque fil à la bonne longueur et à la bonne tension , prise de torsion définitive au niveau de 1'assemblage, maintien de la torsion tout le long du parcours en aval du tordeur, les fils se placent individuellement au mieux et réguliers dans les espaces libres, ce qui conduit à des câbles compacts{Cette structure 25 compacte étant acquise dès le tordeur d'appel, elle n'est pas perturbée dans . la suite du parcours du câble, grâce aux effets de la remontée de torsion.

. Enfin, l'ensemble de câblage peut Inclure ou non une broche de gui page intégrée à la machine.

Les exemples et figures ci-après sont donnés à titre non limitatif 30 pour illustrer l'invention.

- La figure 1 Illustre un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention.

- Les figures 2 à 12 représentent schématiquement des sections de câbles selon l'invention.

35 - Les figures 13 et 14 représentent les coupes réelles de deux câbles, vues au microscope électronique à balayage. j

La figure 1 représente un dispositif de câblage pour la mise en, / oeuvre du procédé selon l'invention. /V/ 6 I- Il comporte d'une part un bâti X supportant une broche de ciblage à double torsion 2, un tordeur d'assemblage 3,deux filières d'assemblage 4 et des grilles de distribution^ et,d'autre part, des moyens d'alimentation en fils simples F constitués essentiellement par un centre 6 portant les bobines 5 de fils unitaires 7. Le centre 6 porte un nombre de bobines au moins égal au nombre de fils constituant le cible, seulement six d'entre elles ayant été représentées sur le dessin. Pour ajuster la tension des fils au niveau de l'assemblage dans la filière 4, les fils sont entraînés positivement par des rouleaux dévideurs 8. Il y a possibilité de glissement des fils F sur les rou-10 leaux 8, de façon à ce que la vitesse d'appel de chaque fil soit déterminée par un cabestan 12 et le tordeur d'assemblage 8en fonction de la position de chaque fil dans le cible.

La broche de ciblage 2 est une broche double torsion renvideuse à double lyre 9-10. L'une des lyres sert au guidage du cible, déterminant un j 15 parcours de type double torsion, l'autre est prévue dans un but d'équilibrage.

A l'intérieur de l'espace défini par les lyres, est disposé un berceau 16 im mobile qui porte une bobine réceptrice 11 avec les moyens de distribution du cible en va-et-vient, un cabestan 12, un surtordeur 13 et un dresseur 14. Le cabestan 12 sert à tirer le cible C. Le surtordeur sert à fixer la torsion de 20 câblage par application d'une surtorsion provisoire par fausse torsion, per- ! mettant de dépasser la limite élastique. Le dresseur 14 participe également è la fixation de torsion. On peut également adapter sur le parcours du cible | tout dispositif en soi connu permettant la remontée de torsion vers la xone d'assemblage.

25 La mise en oeuvre du procédé, avec le dispositif de la figure 1, I * s'effectue de la façon suivante : - Les fils unitaires F et le cible C en formation puis formé, sont tirés par le cabestan 12, lequel détermine la vitesse d'avance du câble.A partir des bobines d'alimentation 7, les fils unitaires F passent autour des rou-30 leaux 8 qui les entraînent positivement, avec possibilité de glissement, la vitesse de chacun d'eux étant ajustée afin de disposer de la tension néces-| saire au niveau des filières d'assemblage 4. On peut également avoir des vi tesses identiques et ajuster les tensions en faisant varier le nombre de tours des fils sur lesdits rouleaux. Les fils passent successivement dans les gril-35 les de distribution 5 et les filières d'assemblage 4, puis, sous forme de et·» î ble, dans le tordeur d'assemblage 3. Four une vitesse d'avance du câble donnée par le cabestan 12, la vitesse de rotation du tordeur d'appel 3 est détermi- s t née de façon que cet élément imprime au câble une torsion d'assemblage égale .

I à sa torsion nominale. Ainsi, au niveau du tordeur 3, le câble a déjà sa/ 7 ~ ' . configuration de torsion définitive et ledit tordeur appelle chaque fil de la bonne longueur! an fonction de la position qu'il doit occuper dans le cible, A la sortie du tordeur 3, le cible pénétre dans la broche 2 et décrit un parcours de type double torsion dans l'une des deux lyres 9*10 «unie de Moyens 5 facilitant la remontée de torsion. A la sortie de la lyre, le cible est soumis λ une surtorsion par fausse torsion au moyen du surtordeur 13, ceci pour l'obtention d'un cible "inerte", exempt de réaction de torsion, et subit un dressage dans le dresseur 14, puis, après passage sur le cabestan 12, est reçu sur la bobine 11.

10 Comme on l'a déjà signalé dans la description générale, le procédé permet d'obtenir un câble présentant les qualités requises : compacité,régularité /charge de rupture, souplesses améliorées. Ces qualités sont obtenues par la combinai- , son des principaux points de procédé suivants : - appel individuel de chaque fil, à la bonne longueur, et prise de 13 torsion définitive au niveau de l'assemblage grâce au tordeur d'assemblage 3, - placement des fils dans le câble en formation, facilité par les rouleaux d'entraînement 8 lesquels permettent d'abaisser et d'ajuster la tension de l'assemblage, - maintien de la torsion donnée par le tordeur 3, tout le long du 20 parcours, grâce à la remontée de torsion donnée par la broche jusqu'à la sortie dudit tordeur 3.

Ainsi, les fils se placent en même temps et individuellement au mieux dans les espaces libres, ce qui conduit à des câbles compacts. Cette structure compacte étant acquise dès le tordeur 3, elle n'est pas perturbée 25 dans la suite du parcoure du câble, ce qui contribue à une bonne régularité.

. En outre l'appel individuel des fils ι>βπ&βt-de réduire .1 es .précautions-concernant le placement à l'assemblage. On doit simplement .prévoir «n .guidage particulier pour la structure de base, les autres fils se plaçant automatiquement autc de celle-ci

Les figures 2 à 12 représentent, tracés en coupe, des câbles selon l'invention, constitués par des fils de diamètres identiques, pouvant être obtenus par le provédé décrit ci-dessus. On remarque que les câbles se présentent sous la forme d'empilements compacts, les fils étant tous tangents.

30 Ces empilements ou arrangements se présentent sous la forme de couches concentriques déposées autour d'une structure centrale de base (hachurée) qui peut être à 1, 2, 3 ou 4 fils.

- Les figures 2 et 3 représentent des câbles construits autour d'une structure centrale de base à un fil. Le câble selon la figure 2 comporte 19 35 fils ; il est du type (1+64-12).Le câble selon la figure 3 comporte 37 fils ; il est du type (1+64-12+18). Les nombres 6, 12, 18 désignent le nombre de fLls

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Ique confortent les différentes couches autour de la structure centrale de base, ~ Les figures 4, 5 et 6 représentent des cibles construits autour d’une structure centrale de base à deux fils. Le cible selon la figure 4 com-5 porte 10 fils ; il est du type (2+8). Le cible selon la figure 5 comporte : 24 fils ; il est du type (2+8+14). Le cible selon la figure 6 comporte 44 fil* et il est du type (2+8+14+20).

~ Les figures 7, 8 *t 9 représentent des cibles construits autour d’une structure centrale de base à trois fils. Le cible selon la figure 7 com-10 porte 12 fils ; il est du type (3+9). Le cible selon la figure 8 comporte : 27 fils ; il est du type (3+9+15). Le cible selon la figure 9 comporte 48 fil* et il est du type (3+9+15+21).

“Les figures 10, 11 et 12 représentent des cibles construits autour d’une structure centrale de base à 4 fils. Le cible selon la figure 10 co*-15 orte 14 fils ; il est du type (4+10). Le cible selon la figure 11 coaporte 30 fils ; il est du type (4+10fl6). Le cible selon la figure 12 comporte : 52 fils et il est du type (4+10H6+22). La figure 13 est une vue en coupe au microscope électronique d’un cible de type (4 + 10) constitué par des file de.di*-mère 0,22, guipé par un fil-de diamètre-0,17. .

- La figure 14 est une vue en coupe au microscope électronique d’un câble de type (3+9+15) constitué par des fils de diamètre 0,22 et guipé par un fil de diamètre 0,15.

Les exemples ci-après mettent en évidence les qualités des cibles selon l’invention. Ils ont pour but de comparer les caractéristiques et propriétés des cibles selon l’invention avec les cibles classiques comportant un mime nombre de fils de mime nature.

* 25 Désignation

Dans les exemples, la désignation des cibles répond aux règles illustrées par les exemples ci-après : a) Soit le cible 7x4x0,22+0,15 , torsions SZS ; pas 9,5/18/3,5 -Le cible ainsi désigné est un cible de 7 torons, chaque toron 30 étent constitué de 4 fils simples de 0,22 mm de diamètre chacun ; c’est un cible guipé per un fil de 0,15 mm de diamètre. Torsions S, Z, S signifie : torsion de toronnage en S, torsion de ciblage en Z, torsion de guipage en S.

Pas 9,5/18/3,5 signifie : pas de toronnage 9,5 mm, pas de ciblage 18 mm, pas de guipage 3,5 mm.

35 b) Soit un câble (3+9)xO,175+0,15-Torsion SSZ- Pas 5/10/3,5 -

Le cible ainsi désigné est constitué par un toron central de ! 3 fils de 0,175 a« de diamètre, assemblés en S au pas de 5 mm, ledit toron , (étant entouré par 9 fils de 0,175 ma de diamètre enroulés en S autour du to- / ron avec un pas de 10 mm ; le cible étent guipé per un fil de 0,15 mm de dia4' 40 mètre,sens torsion Z, «u pas de 3,5 um. /// —— , - 9

Les comparaisons sont effectuées sur les caractéristiques suivantes: - diamètre (exprimé en millimètres), - charge de rupture (exprimée en daN - decaNevton), - résistance apparente “ (exprimée en mPa - PP section apparence PMeg,p„cal) 5 - rigidité Taber (exprime en unités Taber) mesurée sur appareil selon les brevets américains numéros 2 465 180 et 2 063 275, - fatigue (mesurée en ke - kilocyeles, sur machine SODETAL, référence commerciale SFA 10).

Dans tous les exemples, on utilise des fils issus du même type d*a-10 der 1 0,7 X de carbone, couramment utilisé dans l'emploi pneumatiques. Ces exemples mettent en évidence l'amélioration importante des caractéristiques et propriétés des cibles selon l'invention : compacité, charge de rupture, souplesse, résistance A la fatigue par rapport à des cibles relativement serrés du type (3+9) ou (3+9+15), mais surtout par rapport aux constructions du 15 type 7x4. (Voir Exemples I, II, III et IV pages 10, 11, 12 et 13).

Dans tous les cas, les autres propriétés des cibles, telles qu'adhérence au caoutchouc, restent Inchangées par rapport aux cibles toronnés.

Dans l'utilisation des cibles en pli calandré, ces améliorations se traduisent par des avantages importants qui ont été cités dans la description 20 générale. Aux avantages liés aux propriétés du produit s'ajoute la simplification dans le procédé de fabrication. Ledit procédé, A une seule étape,élimine la phase de toronnage et aussi la phase de groupage préalable sur bobines des procédés antérieurs ; il est donc moins coûteux.

Bien que particulièrement avantageux dans le cas de cibles pour le 25 „ renfort d'objets en caoutchouc tels que pneumatiques, l'invention s'applique également eux cibles métalliques destinés è toutes autres utilisations^/ j 10 ! i 3 "~e ~ —

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Claims

114

1. Câble métallique monotoron pour le renfort d'objets en caou-I tchouc tels que pneumatiques, constitué d'au moins neuf fils simples de même diamètre tordus ensemble dans le même sens et avec le môme pas, caractérisé par le fait qu'il présente en coupe la forme d'un empilement 5 compact à contour polygonal* régulier dans le sens de la longueur.

2. Câble selon la revendication 1, comportant de 9 à 52 fils, caractérisé par le fait qu'il est constitué par des couches concentriques de fils disposées autour d'une structure centrale de base à 1, 2, 3 ou 4 fils, les fils étant tous tangents entre eux, y compris ceux de la couche exté-10 rieure.

3. Câble selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait qu'il présente en coupe un contour en forme d'hexagone.

4. Procédé de fabrication du câble selon rev. 1 à 3,à partir de fils t pies métalliques, non tordus, en une seule étape, selon lequel les fils dérou-I 15 lés de moyens d'alimentation sont amenés à un moyen de regroupement puis à un dispositif de câblage comprenant à son entrée un tordeur d'assemblage tournant à la vitesse imprimant à l'ensemble des fils une fausse torsion voisine de la torsion nominale, le câble fini étant recueilli sur un dispositif récepteur, caractérisé par le fait que les fils sont alimentés à partir d'enroulements 20 constitués chacun par un fil unitaire.

5. Procédé selon la revendication 4 selon lequel l'assemblage des fils a lieu à l'entrée du dispositif de câblage en amont du tordeur d'assemblage, l'ensemble des fils et le câble étant tirés par un cabestan unique disposé en fin de parcours du câble, immédiatement avant la réception,caracté-25 risé par le fait que l'on diminue et ajuste la tension des fils au niveau de l'assemblage par un entraînement positif desdits fils, avec possibilité de glissement.

6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé par le fait que l'entraînement positif des fils est réalisé par des moyens individuels pour 30 chaque fil.

7. Procédé selon la revendication 5, caractérisé par le fait que l'entraînement positif des fils est réalisé par des moyens communs à un grou pe de fils.

8. Procédé selon l'une des revendications 4 à 7 selon lequel le dis-35 positif de câblage comporte une broche à double torsion, caractérisé par le fait que l'on fait remonter la torsion jusqu'à l'entrée de la broche.

9. Procédé selon l'une des revendications 4 à 8 caractérisé par le fait que le moyen de regroupement comporte des moyens de guidage spécifique à la 'llPsi . ΛΡλ,. J Sf f - >k .