LU83974A1 - Perfectionnements aux installations pour la production de cordelettes metalliques en couches et cordelettes obtenuss dans ces installations - Google Patents

Description

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La présente invention concerne une installation pour la production de cordelettes métalliques/ en particulier I celles du type connu utilisé pour le renforcement d'articles en matériau élastomèra tels que les pneumatiques / les rubansr 5 les courroies et analogues. Elle concerne aussi les cordelet- i tes obtenues dans ces installations.

* j L'invention a trait plus particulièrement à la pro- ! _ duction de cordelettes métalliques en couches, c'est-à-dire de cordelettes comprenant une âme centrale et une couronne 10 constituée par une ou plusieurs couches de fils coaxiaux à ; ladite âme et enroulés hêlicoîdalement autour de celle-ci.

; Il convient de noter qu'ici/ ainsi que dans la des cription qui suit, il faut entendre par les mots "fils" aussi i bien les fils métalliques individuels, appelés plus précisément 15 des fils élémentaires, que les torons, c'est-à-dire les cordelettes constituées par une pluralité de fils élémentaires ί câblés.

i On connaît déjà, par des publications précédentes, [ un procédé très avantageux pour produire des cordelettes më- j| 20 talliques du type prémentionnë. Ce procédé consiste essen- ! tiellement à produire un toron constitué par un nombre de fils il égal à celui de la couche de couronne que l'on veut enrouler • i i; sur une portion centrale de cordelette préconstituée, puis à ji » dérouler ce toron de façon à le ramener à l'état d’un faisceau j! 25 de fils distincts et enfin à recâbler ce faisceau de fils ί i j| * tout en l'enroulant autour de la portion de cordelette à revê- >i tir au moyen de ladite couche.

il j] Ce procédé est très opportunément réalisé à l'aide • [ i jj de deux machines câbleuses du type à double torsion, disposées ij 30 en série, de préférence coaxialement entre elles et raccordées de telle manière que l'une tourne à une vitesse double de I l'autre et dans le même sens.

Par exemple, dans une installation à reprise exter-' ne de type très récent, les bobines d'alimentation des fils 35 constituant la couche de couronne à réaliser sont montées sur la machine lente (à l'intérieur de la cage), tandis que la i bobine d'alimentation de la portion préformée de cordelette qui doit être entourée par la nouvelle couche est montée sur /JÇ la machine rapide (à l'intérieur de la cage).

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Le procédé et la machine fonctionnent suivant le programme suivant. Les fils débités par les hobines montées dans le herceau de la machine lente sont portés au-dehors de la câbleuse et conduits de bout en bout de celle-ci suivant 5 le parcours connu des machines à double torsion afin de les câbler en un toron tordu deux fois au point auquel il sort de la câbleuse lente. Passant ensuite sur la câbleuse rapide# le toron est amené - également de manière connue - d'un bout à l'autre de celle-ci, mais en raison du sens et de la vitesse 10 de rotation de la machine rapide par rapport à la lente ,1e toron est d'abord complètement détordu jusqu'à se réduire en un faisceau de fils distincts qui sont de nouveau câblés au I moment où ils quittent la machine rapide susdite, mais ils sont en même temps enroulés hélicoïdalement et parallèlement 15 entre eux autour de la portion centrale de cordelette qui est entre-temps débitée et amenée à la même extrémité de la câbleuse rapide.

La Demanderesse a cependant constaté que cette façon de procéder ne donne pas encore complètement satisfaction. En 20 fait, dans les installations anciennes (par exemple avec les machines à reprise interne), elle est totalement inapplicable; dans les installations plus modernes, l'augmentation de la productivité et les avantages économiques qui en résultent par rapport aux installations alternatives utilisant les 25 machines usuelles disponibles sont considérables et indiscutables, toutefois il subsiste certains inconvénients inexplicables en ce qui concerne la qualité du produit fini. Ces inconvénients consistent essentiellement en des irrégularités ponctuelles dans la distribution des fils dans les couches de 1 30 couronne, comportant des sauts de pas, des sorties d'un fil S · de la surface de la couche et des variations dans la longueur | des fils de la même couche dans une portion limitée de la I cordelette.

Ces défauts, outre qu'ils sont localisés, sont par-35 ticulièrement présents’ dans les tronçons exécutés immédiatement après un arrêt et la remise en fonctionnement de l'installation. ! i Au cours de ces états transitoires, il peut se produire des ! ruptures des fils du premier groupe, c'est-à-dire de ceux qui i constituent la couche de couronne.

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La Demandèrasse a trouvé à. présent qu'il est possible 3e porter remède aux inconvénients susdits en améliorant encore la qualité et la régularité de la cordelette produite/ ‘ tout en conservant les avantages économiques et de simplicité 5 ήb production obtenus avec le procédé et les moyens décrits ^ Di-avant.

L'objet de ia présente invention consiste en fait *n un perfectionnement apporté aux dispositifs pour la production de cordelettes en couches avec le système de la double 10 torsion, afin de réa^iser avec une machine simple et de haute Productivité des corcalettes du type prëmentionnê ayant des Caractéristiques quaiitatives élevées et un haut degré de régularité et d'unifcmtté de la configuration géométrique.

Dès lors, -, 'objet de l'invention consiste en une 15 installation pour la production de cordelettes métalliques, Utilisables en particud^er coir|me éléments de renforcement de Structures élastomèrc3' comprenant une âme centrale et au moins Une couche de couronr3' les fils de chaque couche étant enroulés hélicoïdalement r- parallèlement entre eux autour des cou-20 <ohes radialement plur internes et de ladite âme centrale, installation comptant une première machine du type à double torsion constituée ef3entielleinent Par Une couronne mobile ou «cage tournant autour de son axe et Par un berceau coaxial à la «couronne mobile, dis-osë â l’intérieur de celle-ci, tournant 25 librement autour de 'on axe et capable de supporter des bobines vie débit d’un premie groupe de fils pour la constitution des-viites couches de couanne' une deuxième machine substantiellement analogue à la pécédentë et qui débite un deuxième groupe ce fils constituant * Portion centrale de cordelette sur la-30 quelle doit être eroulêe une couche de couronne, un dispositif de préformation 3Pable de déformer de manière permanente, *u moins par flexion les fils âu Premier groupe susdit et un dispositif d'accoupl3^ réciproque de la première machine ! -à la deuxieme capabl de maintenir, en cours d'utilisation, ΐ 35 rapport constant 3 1 à 2 entre les vitesses de rotation des j /] couronnes mobiles r3Pectives' ladite installation étant

Jl caractérisée en ce c3 le dispositif d'accouplement permet 1 de faire varier le r?Port entre les vitesses de rotation des ; /» * t i ‘ · 1 1 4 j couronnes mobiles de la valeur de 1 : 1 au cours de la période de mise en route à. la valeur de 1:2 pour le fonctionnement/ ! des moyens étant prévus sur la deuxième machine pour maintenir

Iles fils du premier groupe/ au cours de leur passage d'une 5 extrémité à l'autre de la deuxième machine, en une position extérieure par rapport à la couronne mobile et suivant les génératrices de la surface de rotation correspondante/ espacés I les uns des autres et compris dans au moins une portion circon férentielle de la surface de rotation, j 10 Suivant une forme de réalisation avantageuse des dispositifs susdits, le joint d'accouplement entre les deux ) machines comprend deux paires d'éléments raccordés rigidement il entre eux pour la transmission du mouvement d'une couronne ij i> mobile à l'autre avec une valeur prédéterminée du rapport entre 115 les vitesses desdites couronnes mobiles, les deux paires étant mises alternativement en action, la commutation réciproque ;i ne pouvant être réalisée qu'au moyen d'un désaccouplement :| préalable complet entre les deux couronnes mobiles.

t r En ce qui concerne les moyens pour espacer les fils t.

; 20 du premier groupe, ils comprennent très avantageusement, pour \ chaque extrémité de la couronne mobile, un tambour cylindrique 1 coaxial à la couronne mobile et solidaire de celle-ci, pourvu d'une pluralité de conduits de passage, en direction substan-Γ . tiellement axiale, répartis circonférentiellement et concen- j; 25 triquement par rapport à l'axe du tambour, répartis de préfé- \ . rence uniformément en deux arcs de circonférence ne dépassant j pas 120°, disposés symétriquement par rapport à un diamètre.

! ' De plus, ces conduits peuvent être inclinés par rapport à j- ' l'axe du tambour, tous dans le même sens, chacun dans le plan J* 30 axial qui le contient, convergeant axialement vers l'extérieur du tambour par rapport à la couronne mobile correspondante.

. Un de ces tambours plus précisément celui placé à la il sortie de la couronne mobile, en se référant à la direction !| 'J du mouvement des fils sur la machine, peut aussi constituer i 35 très avantageusement le dispositif de préformation des fils du premier groupe; les tambours sont en outre avantageusement "l pourvus, à l'extrémité tournée vers la couronne mobile corres-/ pondante, d'un manchon substantiellement tronconique évasé -tV intérieurement en entonnoir, ouvert vers la couronne mobile, 5 . ' · afin de constituer une surface d'accompagnement des fils du s premier groupe.

De toute manière, la présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description ci-après et au vu 5 des figures annexées, présentées simplement à titre d'illustration non limitative, dans lesquelles : - la figure 1 montre schématiquement, exclusivement d'un point de vue fonctionnel, une installation pour la • production de cordelettes en couches conforme à 10 l'invention, - la figure 2 représente une forme d'exécution avantageuse du dispositif d'accouplement des couronnes mobiles, - la figure 3 montre une vue frontale (face extérieure) d'un tambour d'espacement des fils et 15 - la figure 4 représente une coupe, suivant le plan ÏV-IV de la figure 3, du tambour d'espacement des fils. L'installation de l'invention (figure 1) comprend donc une première machine 1, que l'on appellera machine lente, du type à double torsion, constituée essentiellement par une 2o cage ou couronne mobile qui se réduit en définitive à un ensemble de deux disques 2 et 2a coaxiaux entre eux et tournant à l'unisson.

Entre ces disques se trouve un berceau 3 qui soutient un certain nombre de bobines 4 pour l'amenée du premier groupe 25 de fils métalliques 5; ces fils, à l'aide d'un certain nombre de rouleaux de renvoi, parmi lesquels en particulier les rouleaux 14 et 15, sont retirés axialement de la couronne mobile et puis enroulés sur celle-ci et éloignés ensuite suivant une trajectoire axiale.

30 Le berceau est monté coaxialement par rapport a la couronne mobile et tourne librement, de sorte que lorsque la couronne mobile tourne, le berceau reste stationnaire.

De même, les bobines 4 tournent chacune librement autour de leur axe, tous les axes étant par contre solidaires 35 du berceau afin de permettre le déroulement régulier des fils 5 en cours d'opération.

Le nombre des bobines dépend du nombre de fils qui constituent la couche à enrouler sur la portion de cordelette 3^ préforméè; en particulier lorsque les bobines ne débitent qu'un 6 I * » • · » 1 » seul fil, le nombre de bobines est égal au .nombre de fils de

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la couche.

Une autre machine 6, également du type à double torsion, que l'on appellera dans cette installation machine 5 rapide, est accouplée à la machine 1. Cette machine 6 est substantiellement analogue à la précédente, c1 est-àL-dire qu'elle comprend une couronne mobile constituée par deux disques 7 et 7a coaxiaux entre eux et tournant à l'unisson, et un berceau 8 qui supporte une bobine 9 d'alimentation du 10 deuxième groupe de fils 10 qui constitue la portion centrale de cordelette qui doit être entourée par la nouvelle couche de couronne.

Grâce à une série de rouleaux de renvoi, ce deuxième groupe de fils est conduit à l'extérieur de la couronne mobile 15 et immédiatement éloigné de celle-ci le long d'une trajectoire qui coïncide avec l'axe de la machine.

Deux tambours 11 et lia disposés coaxialement sont solidaires des disques 7 et 7a de la couronne mobile, en une position axialement externe par rapport à ceux-ci.

20 Ces tambours sont pourvus d'une pluralité de trous de passage 12 (figure 3 et 4) substantiellement axiaux et disposés circonférentiellement et coaxialement aux tambours.

Les trous peuvent occuper uniformément toute la circonférence ou être groupés en un ou plusieurs arcs de 25- circonférence; à titre d'exemple, la figure 3 représente le tambour 11 pourvu de dix-huit trous qui sont répartis en deux arcs de circonférence d'une longueur égale â 120°, disposés symétriquement par rapport à un diamètre, chacun des arcs comportant neuf trous.

30 L'avantage d'une telle répartition des trous en groupes apparaîtra clairement plus loin.

Ces trous 12 peuvent être dirigés en sens axial, comme on le voit à la figure 1, ou être inclinés variablement par rapport à l'axe du tambour, par exemple répartis suivant 35 une surface conique comme à la figure 4.

Enfin, les tambours susdits peuvent être pourvus, » sur leur face tournée vers le disque correspondant de la cou- v|| ronne mobile, d'un manchon 13 évasé intérieurement en enton- noir ouvert vers ledit disque pour guider la trajectoire de 7 chaque fil 15 depuis le tambour jusqu'à la surface radialement

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externe du disque de la couronne mobile et vicé versa.

Les deux machines 1 et 6 sont ensuite raccordées l'une à l'autre par un dispositif d'accouplement - que l'on 5 appellera "joint" par souci de simplicité - capable d'établir deux rapports différents entre les vitesses de rotation des deux couronnes mobiles, plus précisément lé rapport 1 : 1 (rapport d'égalité) et le rapport 1:2.

La figure 2 montre une forme d'exécution avantageuse 10 du dit joint qui est substantiellement constitué par deux paires d'éléments associables entre eux de manière rigide par accouplement direct, pour la transmission du mouvement, chaque paire avec son propre rapport de vitesse, raccordées par courroies et poulies d'un côté avec le manchon de sortie 15 16 de la première couronne mobile et de l'autre côté avec .le tambour d'entrée 11 de la deuxième couronne mobile.

Si l'on examine le dispositif de façon plus détaillée, on peut observer que le manchon 16 de la couronne mobile lente prend directement le mouvement du moteur 17 par la 20 poulie 18 et la courroie 19 et le transmet à son tour à la poulie 21 par la courroie 20.

Sur l'axe de la poulie 21 est montée la première paire d'éléments associables constituée par les deux poulies 22 et 25 dont chacune est solidaire d'un disque (respective-25 ment 28 et 29) denté en direction radiale sur la surface tournée vers le disque qui lui fait face.

La poulie 22 est solidaire de la poulie 21 et est raccordée par la courroie 23 à une autre poulie 24.

Il est clair qu'ainsi les poulies 22 et 24 sont 30 commandées directement par le moteur 17.

Sur l'axe de la poulie 24 est montée la deuxième paire d'éléments associables constituée précisément par la poulie 24 et par la poulie 27 pourvues toutes deux de disques coaxiaux dentés, respectivement 30 et 31, d'une manière tout 35 à fait analogue à ce qui vient d'être dit pour la première paire.

ILa poulie 27 est solidaire d'une autre poulie coaxiale 32 et est raccordée par la courroie 26 à la poulie 25 déjà citée antérieurement.

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La poulie28 est raccordée à son tour/ par la courroie 33, au tambour d’entrée de la couronne mobile rapide.

Les deux poulies 22/25 et 24/27 de chaque paire peuyent être rendues solidaires l’une de l’autre par accouple-5 ment direct avec un mouvement axial relatif par l'intérmédiaire des disques dentés correspondants/ mais il n'est pas possible de solidariser les deux paires en même temps bien qu'il soit possible de les désolidariser totalement; bien plus, le dispo-, sitif d'actionnement (non représenté ici) réalise la commuta- 10 tion d'une paire à 1·*autre par le passage obligé dans la position des paires toutes deux désolidarisées.

Le fonctionnement du joint se comprend très aisément. Suivant la paire d'éléments se trouvant en prise directe, le mouvement de rotation du manchon 16 se transmet au tambour 11 via 15 la paire de poulies 22/25 ou bien via la paire 24/27 ; la transmission tout entière est alors réalisée de telle manière que par le couple 24/27 les vitesses de rotation des deux couronnes mobiles sont identiques (rapport 1:1), tandis que par le couple 22/25 la vitesse du tambour 11 est double de celle du 20 manchon 16, bien qu'elles aient évidemment le même sens de rotation.

Ce résultat peut .être facilement obtenu en augmentant comme il convient le diamètre de la poulie 25 par rapport à celui de la poulie 27.

25 Comme on l'a déjà mentionné précédemment, au cours ! de la période transitoire de mise en route les poulies 24/27 sont solidarisées l'une à l’autre, tandis que pendant le fonctionnement de l'installation ce sont les poulies 22/25 qui restent solidaires; on voit clairement maintenant la raison 30 d'être des appellations données antérieurement de "machine lente" et de'"machine rapide".

L'installation est pourvue en outre d'un dispositif de prëformation 34 qui peut être^rès avantageusement constitué par trois disques coaxiaux adjacents, présentant chacun une 35 pluralité de trous, répartis circonférentiellement le long de la périphérie, à travers lesquels passent les fils du premief 1 groupe avant leur enroulement autour de la portion centrale ÿ de cordelette.

Le disque situé en position centrale peut être mis en 9 » rotation par rapport aux deux disques adjacents afin de forcer les fils qui y passent de subir une variation angulaire de trajéctoire très brusque qui leur donne une deformation per-| manente en flexion, l'ampleur de cette variation pouvant I 5 précisément être réglée par la rotation relative du disque cen- | ! tral par rapport aux deux disques voisins.

| ‘ En aval du dispositif de préformation qui vient d' i être décrit (compte tenu du sens d'avancement du fil) est

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placée enfin une tête de câblage 35 qui matérialise et fixe 10 le point où s'effectue finalement l'enroulement hélicoïdal des fils de la couche de couronne autour de la susdite portion centrale de cordelette.

Cette tête, non raccordée aux deux couronnes mobiles, I est fixée sur le bâti de la machine et est substantiellement 15 constituée par un trou calibré de diamètre égal au diamètre | de la cordelette reprise, ce trou étant évasé en entonnoir dans la zone d'entrée de la cordelette.

De cette manière, la tête empêche les glissements S réciproques des points d'enroulement de chaque fil et les 20 chevauchements des fils de la couche de couronne qui en résul-! tent, lesquels confèrent à la cordelette finie les défauts bien I connus.

L'installation est ensuite complétée par une série _ de dispositifs connus, non représentés ici, destinés à l'éti-I 25 rage et à la reprise de la cordelette produite ainsi qu'à son égalisation et à sa régularisation.

L'installation étant à présent bien connue, on peut Ü I passer à l'examen de son fonctionnement; celui-ci est limité d'ailleurs aux aspects liés à l'invention vu que le fonctionne-30 ment dans son ensemble peut aisément être compris sur la base des explications qui précèdent.

On a déjà dit que les cordelettes en couches produites avec ce type d'installation présentent certaines imperfections qualitatives ayant une distribution apparemment fortuite qui les | 35 rend difficiles à maîtriser.

i En fait, la Demanderesse pensait que les défauts i mentionnés pouvaient dépendre du fait que les fils de la couche de couronne arrivaient au point d'enroulement groupés en ! "/P faisceau, ce qui pouvait donner lieu à des chevauchements réciproqi I ιο

Toutefois,, cette hypothèse n’explique pas 1'absence de défauts dans les tronçons de cordelette régulière ni la concentration des imperfections dans des tronçons particuliers de la cordelette et, spécialement, dans, ceux qui sont produits 5 dans les moments qui suivent la mise en route de l'installation.

* Pour examiner de manière détaillée ce moment parti culier du procédé de fabrication, on suppose que l'installation doit être mise en route après l'avoir pourvue du nombre 10 de bobines 4 et 9 nécessaires pour produire un type de cordelette déterminé.

5 A ce moment, avant la mise en route de l'installa tion, les divers fils 5 doivent être tirés manuellement à i travers 1'installation pour les enrouler sur les rouleaux 15 d’entraînement placés en aval du dispositif 35.

; On peut observer alors que la machine 1 n’est plus ! traversée par un toron mais par un faisceau de fils distincts ! « qui restent en cet état également lors du passage sur le rou- i· [ leau 15 jusqu’à l'entrée de la machine 6.

20 II faut attirer l'attention sur le fait que dans i l’installation conforme à l’invention l'élément d'entrée dans la machine 6 est le tambour 11 tandis que dans les installations de 1'état de la technique ce tambour est remplacé !par un rouleau de renvoi.

25 Si l'installation est alors mise en route, le fais ceau de fils 5, dans le tronçon situé entre les rouleaux 14 et 15, n'est pas soumis à une torsion mais reste en forme de faisceau; quand l’installation est en service, par contre, la torsion commence dans le faisceau à partir du point A (figure 30 1) dès le passage sur le rouleau 14.

En d'autres mots, ce qui quitte le rouleau 15 au cours de la période transitoire de mise en route n'est pas un toron mais un faisceau de fils aussi long que le développement de la trajectoire entre le rouleau 15 et le rouleau 14.

I 35 Si l'on considère alors les installations de l'état . de la technique en se rappellant que la couronne mobile 6 I Λ tourne à une vitesse double de celle de la couronne mobile 1,

Vj] on doit constater que le faisceau de fils susdit qui passe sur jjy la couronne mobile 6 se câble en toron et, surtout, dans le « 11 sens opposé à celui'prévu, traverse en cet état la machine rapide et va s'enrouler héli.coldalement sur les portions de cordelette 10 débitée entre-temps par la bobine 9.

Le toron susdit revient à l’état de faisceau dès que 5 le point A (début du toron qui se forme sur la couronne mobile lente) dépasse le rouleau 15.

On voit nettement/ dès lors, que l'emploi du joint , à deux rapport' de vitesse/ conforme à l'invention/ qui permet aux deux couronnes mobiles de tourner à la même vitesse au 10 cours de la période initiale et transitoire, et plus précisément jusqu'à ce que 1 point A du faisceau de fils 5 ait dépassé le rouleau 15, empêche la formation d'un toron sur la couronne mobile rapide en résolvant ainsi le problème des défauts qualitatifs les plus importants des couches de couronne des corde-15 lettes fabriquées suivant l'état de la technique.

On comprend en outre aisément que la longueur du tronçon de faisceau entre le rouleau 14 et le rouleau 15 est déterminée par les caractéristiques de l'installation de sorte que, si la vitesse d'avancement du faisceau et la vitesse de 20 rotation de la couronne mobile sont connues, cette longueur est directement en rapport avec un nombre de tours précis de la couronne mobile : il en résulte la possibilité, exploitée dans l'installation de l'invention, de commander automatiquemnt la commutation du joint du rapport 1:1 au rapport 1 : 2 sur la 25 base du nombre de tours exécutés par la couronne mobile ou en core sur la base du nombre de mètres de fils débités.

Le phénomène décrit ci-dessous se produit chaque fois que l'on change une bobine 4 et l'importance des défauts apportés ainsi à la cordelette varie naturellement suivant le 30 nombre de bobines changées et par conséquent des fils intéressés .

En même temps que le joint d'accouplement cité, et afin d'éliminer aussi les autres défauts qualitatifs d'ailleurs moins importants, on prévoit l'utilisation des deux tambours 35 11 et lia pour espacer les fils, décrits antérieurement.

En fait, la Demanderesse a constaté que les fils 5 I du toron venant de la machine 1, en revenant à l'état de fais- 3P ceau sur la machine 6, maintiennent malgré tout une torsion /i\ individuelle qui les fait tourner sur eux-mêmes, de manière 12 • r i * 1 limitée mais pas du tout négligeable/ autour de leur propre \ I axe.

Ce phénomène dépend du fait que les torsions acquises par les fils lorsqu'ils se disposent hëlicoïdalement pouf ‘ 5 former la couche de couronne de la cordelette en formation remontent le long des fils en dépassant le tambour lia ou le - rouleau correspondant de l'état de la technique et atteignent la portion de fil passant sur la couronne mobile.

Cette torsion donne naissance à des faux torons/ 10 c'est-à-dire à des entrelacements réciproques entre les fils { i du faisceau/ qui ne sont pas éliminés par l'opération d'en- | roulement hélicoïdal sur la partie centrale de cordelette, ce qui provoque le transfert à la couche de couronne des défauts qualitatifs prêmentionnés.

15 Dans l'installation de l'invention, le tambour-11 recevant le toron dëcâblë distribue au contraite les fils 5 |i circonférentiellement sur la surface extérieure de la couronne ! mobile 6, suivant des trajectoires qui coïncident avec les génératrices de la surface cylindrique de rotation déterminée j 20 par l'accouplement des deux disques 7 et 7a de la couronne j mobile, en permettant en outre à chaque fil de tourner libre ment sur lui-même, comme on l'a déjà expliqué.

Cette disposition est maintenue également par le tambour suivant lia et par le préformateur 34 de sorte qu'au I 25 moment de réaliser l'enroulement hélicoïdal les fils 5 se dis- i . posent substantiellement en une position concentrique à l'âme ! 10, en réalisant ainsi, également à l'intervention utile de la j tête de câblage 35, une disposition exacte, équilibrée et i uniforme dans la couche de couronne.

i 30 Grâce aux tambours d'espacement réalisés suivant la variante représentée à la figure 3, les fils 5 se disposent en ; deux groupes en arcs de circonférence de 120° de largeur.

L'avantage de cette disposition se comprend aisément si on j tient compte de la nécessité de remplacer périodiquement la 35 bobine 9 sur le berceau 8. En fait, une disposition des | fils de ce type laisse libre, au niveau de la surface de la f couronne mobile, un arc de 60° qui est suffisant, vu le diamètre des disques, pour extraire et insérer la bobine 9 sans gêner lès fils tendus sur la couronne mobile.

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On peut noter encore que le joint d'accouplement à. rapport variable et les tambours -d'espacement sont inséparables les uns des autres afin d'atteindre l'objectif visé; en fait, une installation né comportant que le joint ne per-5 mettrait pas d'éliminer les imperfections dues aux faux torons, c'est-à-dire aux chevauchements réciproques entre les fils 5 - groupés en faisceau sur la couronne mobile 6.

Ces imperfections, s'ajoutant aux défauts plus graves dus au rapport fixe de 1 : 2 entre les vitesses de rota-10 tion des couronnes mobiles lors de la période transitoire de _ mise en route, ont en fait empêché jusqu’ici de comprendre et dès lors de pallier le comportement non satisfaisant de l'installation de l'état de la technique.

Par contre, une installation qui contiendrait les 15 tambours d'espacement mais pas de joint ne pourrait nullement fonctionner. Il suffit de se rappeler qu'au cours de la pé-^ fiode transitoire de mise en route c'est un toron et non un faisceau de fils distincts qui arrive sur le dispositif de câblage 6. Il est clair à présent que le tambour 11, du fait 20 de sa structure à trous espacés, empêche le passage d'un toron, de sorte que lors de la mise en route de l'installation il se produit inévitablement une rupture des fils 5.

Il faut finalement mettre encore en évidence que le tambour lia, en dehors des difficultés éventuelles de réalisa-25 tion pratique, pourrait être remplacé par le prêformateur 34 qui réalise lui aussi, en définitive, un écartement circonférentiel des fils venant de la couronne mobile, comme on peut le voir aisément d'après la figure 1. En ce qui concerne ce remplacement éventuel, il faut noter que le tambour lia pour 30 rait être constitué simplement par un seul des disques du préformateur '34, pourvu naturellement que l'angle de la trajectoire des fils à travers ce disque soit à même de donner au fil la préformation nécessaire.

En outre, avec certains types de cordelettes, par 35 exemple les cordelettes guipées, cette préformation pourrait aussi être supprimée du fait que la torsion reçue par les fils * lors du passage dans l'installation est suffisante; dans ce ! cas, l'écartement circonférentiel des fils serait à lui seul suffisant.

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Il faut noter encore que l'installation décrite . ici produit dés cordelettes métalliques parfaitement reconnais sables et pouvant donc être distinguées de celles produites sur les machines de posé relevant de l'état antérieur de’ 5 la technique.

En fait, dans les cordelettes produites avec des machines de pose, les fils de la couche de couronne s'enroulent hélicoïdalement autour de la portion centrale de cordelette par l'effet d'une préformation en flexion qui se déve-10 loppesur leur surface extérieure suivant une spire cylindrique, mais le fil individuel ne subit aucune torsion définitive en lui-même.

Il en résulte que les génératrices de ce fil, en considérant celui-ci comme un cylindre, restent parallèles à 15 son axe.

Au contraire, dans les cordelettes produites avec l'installation de la présente invention, les fils des couches de couronne subissent une prëformation en flexion qui se développe substantiellement suivant une génératrice (mise à 20 part la rotation sur lui-même, modeste et peu importante pour le cas considéré, que le fil subit sur la surface de la couronne mobile rapide), mais en s'enroulant autour de la dite portion centrale de cordelette ils subissent aussi un mouve-«. ment de rotation autour de leur propre axe qui dispose les 25 génératrices de chaque fil suivant une spire cylindrique.

La possibilité de reconnaître le bien-fondé de ce qui précède réside dans le fait que l'hypothèse d'un fil pari falternent cylindrique ne correspond pas à la réalité, bien qu'elle soit certainement adéquate pour ce qui concerne le com-30 portement du fil dans la pratique.

En réalité, le fil métallique, en raison des traitements qu'il a subis, a généralement une section elliptique ou mieux plutôt irrégulière et est très souvent, dans certains tronçons de la périphérie de sa section droite, sensiblement 35 rectiligne.

Cela permet de détecter par un examen adéquat, par /1 exemple un examen microscopique, au moins une génératrice et par conséquent sa disposition dans le fil de la cordelette --Tb finie et c'est-à-dire son allure rectiligne ou en spirale, ce

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15 qui confère donc la%possibilité de reconnaître si le fil a subi une torsion autour de son propre axe.

En pratique, dans la cordelette finie, les fils des couches de couronne présentent une torsion complète autour de leur axe à chaque longueur de pas.

Il apparaît, d'après tôut ce qui précède, que la * présente description a uniquement un but explicatif et non limitatif, laissant la possibilité d'apporter à l'installation susdite des modifications et des variantes qui, bien que non décrites ni revendiquées, sont comprises dans la portée du brevet du fait qu'elles peuvent être aisément déduites de l'idée inventive par tout technicien de la branche expérimen- / «

Claims (9)

1. Installation pour la production de cordelettes métalliques, utilisables en particulier comme éléments de renforcement de structures élastomères, comprenant une âme centrale et au moins une couche de couronne, les fils de chaque couche étant enroulés hélicoïdalement et parallèlement entre eux autour des couches radialement plus internes et de ladite | âme centrale, l'installation comprenant une première machine i du type à double torsion constituée essentiellement par une couronne mobile tournant autour de son axe et par un berceau coaxial à la couronne mobile, disposé à l'intérieur de celle-ci, tournant librement autour de son axe et capable de supporter des bobines de débit d'un premier groupé de fils pour la constitution desdites couches de couronne, une deuxième machine substantiellement analogue à la précédente et qui débite un il deuxième groupe de fils constituant la portion centrale de cordelette sur laquelle doit être enroulée une couche de couronne, un dispositif de préformation capable de déforner de manière I permanente, au moins par flexion, les fils du premier groupe susdit et un dispositif d'accouplement réciproque de la première machine à la deuxième capable de maintenir, en cours d' utilisation, un rapport constant de 1 à 2 entre les vitesses de rotation des couronnes mobiles respectives, ladite installation étant caractérisée en ce que le dispositif d'accouplement permet de faire varier le rapport entre les vitesses de rotation 1 » des couronnes mobiles de la valeur de 1:1 au cours de la pério de de mise en route à la .valeur de 1:2 pour le fonctionnement, i des moyens étant prévus sur la deuxième machine pour maintenir les fils du premier groupe, au cours de leur passage d'une extrémité à l'autre de la deuxième machine, en une position extérieure par rapport à la couronne mobile et suivant les gé-nératrices de la surface de rotation correspondante, espacés les uns des autres et compris dans au moins une portion circon-J< fërentielle de la surface de rotation.

2. Installation suivant la revendication 1 caractérisée en ce que leâit dispositif d'accouplement comprend deux paires d'éléments raccordés rigidement entre eux pour la transmission /j du mouvement d'une couronne mobile à l'autre avec une valeur ] prédéterminée du rapport entre les vitesses desdites couronnes 17 * * . ' ' mobiles, les deux paires étant mises alternativement en N action.

3. Installation suivant la revendication 2 caractérisée en ce que les deux paires sont commutables réciproquement 5 après désaccouplement complet préalable entre les deux couronnes mobiles.

. 4. Installation suivant la revendication 1 caractérisée en ce que les moyens pour espacer les fils du premier groupe comprennent, pour chaque extrémité de la couronne mobile, ^0 un tambour cylindrique coaxial à la couronne mobile et solidaire de celle-ci, pourvu d'une pluralité de conduits de passage, en direction substantiellement axiale, répartis circon-férentiellement et concentriquement par rapport à l’axe du tambour.

5. Installation suivant la revendication 4 caractérisée en ce que lesdits conduits de passage sont répartis uniformément en deux arcs de circonférence disposés symétriquement par rapport à un diamètre, lesdits arcs ayant une ouverture qui ne dépasse pas 120°. 2o

-6. Installation suivant la revendication 4 caractérisée en ce que lesdits conduits sont inclinés par rapport à l'axe du tambour, tous dans le même sens, chacun dans le plan axial qui le contient, convergeant axialement vers l'extérieur du tambour par rapport à la couronne mobile correspondante.

7. Installation suivant la revendication 4 caractérisée en ce que le tambour placé à l'extrémité de sortie de ladite couronne mobile, en se référant ä la direction du mouvement des fils sur la machine, constitue aussi le dispositif de préformation du premier groupe de fils.

8. Installation suivant la revendication 4 caractérisée en ce que ledit tambour est pourvu, à l'extrémité tournée vers la couronne mobile, d'un manchon substantiellement tronconique évasé intérieurement en entonnoir, ouvert vers la couronne mobile, suivant un profil coïncidant avec celui des fils du 35 premier groupe qui passent du tambour à la couronne mobile.

9. Cordelette métallique, utilisable en particulier comme J élément de renforcement de structures élastomêres, constituée If par une âme centrale et par au moins une couche de couronne, les fils de chaque couche étant enroulés hélicoïdalement et 118 parallèlement entre eux autour des couches radialement plus internes et de l’âme centrale, fabriquée suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qiie les fils d'au moins une couché de couronne présentent une torsion complète autour de leur propre axe pour chaque longueur de pas de la couche à laquelle ils appartiennent. JL \ '