FR3052120B1 - Dispositif de recouvrement pour plancher de coffre, et coffre de vehicule comprenant un tel dispositif de recouvrement - Google Patents

Abstract

Ce dispositif de recouvrement (40), destiné à recouvrir le plancher d'un coffre de véhicule (12), comporte un élément de couverture souple (42) présentant : - un premier et un deuxième bords (50, 52) opposés l'un à l'autre, l'élément de couverture (42) étant librement déplaçable entre une configuration rétractée, dans laquelle les premier et deuxième bords (50, 52) sont proches l'un de l'autre, et une configuration étendue, dans laquelle les premier et deuxième bords (50, 52) sont éloignés l'un de l'autre, - un organe de rappel de l'élément de couverture (42) en configuration rétractée, formé par une pluralité de lanières élastiques (54A, 54B, 54C), et - un filet (56) solidaire des lanières (54A, 54B, 54C) et s'étendant au moins en partie entre les lanières (54A, 54B, 54C). Chaque lanière (54A, 54B, 54C) présente une première longueur lorsque l'élément de couverture (42) est en configuration rétractée et une deuxième longueur lorsque l'élément de couverture (42) est en configuration étendue, le rapport de la deuxième longueur sur la première longueur étant supérieur à 400% et inférieur à un allongement élastique relatif maximal de ladite lanière (54A, 54B, 54C).

Description

Dispositif de recouvrement pour plancher de coffre, et coffre de véhicule comprenant un tel dispositif de recouvrement

La présente invention concerne un dispositif de recouvrement destiné à recouvrir le plancher d’un coffre de véhicule, le dispositif de recouvrement étant du type comprenant un élément de couverture souple présentant : un premier et un deuxième bords opposés l’un à l’autre, l’élément de couverture étant librement déplaçable entre une configuration rétractée, dans laquelle les premier et deuxième bords sont proches l’un de l’autre suivant une direction longitudinale, et une configuration étendue, dans laquelle les premier et deuxième bords sont éloignés l’un de l’autre suivant ladite direction longitudinale, un organe de rappel de l’élément de couverture en configuration rétractée, formé par une pluralité de lanières élastiques allongées chacune suivant une direction d’élongation ayant une composante principale longitudinale lorsque l’élément de couverture est dans sa configuration étendue, et un filet solidaire des lanières et s’étendant au moins en partie entre les lanières, chaque lanière présentant une première longueur, prise suivant la direction d’élongation de la lanière, lorsque l’élément de couverture est en configuration rétractée et une deuxième longueur, prise suivant la direction d’élongation de la lanière, lorsque l’élément de couverture est en configuration étendue. L’invention concerne également un coffre de véhicule comprenant un tel dispositif de recouvrement.

Un problème rencontré avec les coffres de véhicule connus concerne la rétention d’objets dans le coffre pour éviter leur ballottement. En effet, lorsque le coffre n’est pas plein, les objets placés dans le coffre ne sont généralement pas ou mal calés, ce qui a pour conséquence le ballottement des objets dans le coffre lorsque le véhicule est en déplacement, ballotement susceptible d’endommager les objets transportés.

Pour répondre à ce problème, il a été proposé des dispositifs de rétention d’objets. Ces dispositifs de rétention d’objets sont généralement formés soit par des sangles élastiques ou des filets, élastiques ou non, fixés sur les parois latérales de coffre et adaptés au maintien d’objets de petite taille, tels que des bouteilles ou des outils, comme décrit dans US 2010/0158630, soit par des sangles passées dans des anneaux positionnés dans des coins du coffre ou sur des glissières et adaptées au maintien d’objets volumineux. Ces dispositifs ne sont toutefois adaptés qu’au maintien d’objets de taille limitée, ou fastidieux à utiliser.

On connaît également des kits à base de filets ou sangles élastiques recouvrant la totalité ou une partie du plancher du coffre. Ces kits sont de deux types : soit le filet ou les sangles sont laissés en place et il faut glisser les objets dessous, comme décrit dans US 2008/0145172, ce qui s’avère difficile surtout pour les objets les plus volumineux, soit le filet élastique doit être déployé et attaché par exemple à des anneaux fixés dans le coffre, comme décrit dans DE 1963 4104, ce qui demande du temps.

Ainsi, les dispositifs de l’art antérieur connus ne permettent généralement pas une immobilisation aisée des objets reçus dans le coffre, quelles que soient la taille et la forme de ces objets.

Pour résoudre ce problème, il a été proposé des systèmes de rétention formés d’un filet élastique enroulé dans un enrouleur fixé derrière la banquette arrière du véhicule, le filet étant déployable au-dessus du plancher du coffre et attachable de manière réversible au seuil de chargement du coffre, l’enrouleur exerçant sur le filet une force de rappel vers sa position rétractée à l’intérieur de l’enrouleur. Un tel système est connu par exemple de DE 10 259 705. Il est toutefois courant que, dans ces systèmes, le filet se bloque dans l’enrouleur et ne puisse plus être déployé hors de l’enrouleur, de sorte que le système de rétention ne peut alors plus remplir sa fonction, ou ne puisse plus être rétracté à l’intérieur dans l’enrouleur ; l’utilisateur est alors gêné par le filet lorsqu’il ne souhaite pas se servir du système de rétention. Un autre inconvénient de ce type de système est le coût représenté par l’enrouleur.

Un objectif de l’invention est de proposer un dispositif permettant un recouvrement et un découvrement aisés du plancher d’un coffre de véhicule automobile. D’autres objectifs sont de limiter les risques de blocage involontaire dudit dispositif, et d’en minimiser le coût. A cet effet, l’invention a pour objet un dispositif de recouvrement du type précité, dans lequel le rapport de la deuxième longueur sur la première longueur est supérieur à 400%, par exemple supérieur à 500%, de préférence supérieur à 700%, et inférieur à un allongement élastique relatif maximal de ladite lanière au-delà duquel la lanière n’a plus un comportement élastique.

Selon des modes de réalisation préférés de l’invention, le dispositif de recouvrement présente également l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) : - le filet présente un allongement élastique relatif maximal propre suivant la direction longitudinale, ledit allongement élastique relatif maximal étant inférieur au quart, par exemple inférieur au sixième, de préférence inférieur au huitième, de l’allongement élastique relatif maximal des lanières suivant leur direction d’élongation, - pour chaque lanière, le rapport entre la force exercée sur ladite lanière suivant la direction d’élongation de la lanière et l’allongement élastique relatif de la lanière suivant ladite direction d’élongation est compris entre 10 et 20 Newtons, - chaque lanière est orientée sensiblement longitudinalement lorsque l’élément de couverture est dans sa configuration étendue, - chaque lanière s’étend depuis le premier bord de l’élément de couverture jusqu’au deuxième bord de l’élément de couverture, et - le filet définit les premier et deuxième bords de l’élément de couverture. L’invention a également pour objet un coffre de véhicule, apte à recevoir des objets, le coffre présentant : - une première et une deuxième bordures opposées l’une à l’autre, - un plancher, s’étendant entre les première et deuxième bordures et définissant une surface de réception des objets dans le coffre, et - un dispositif de recouvrement selon l’une quelconque des revendications précédentes pour le recouvrement du plancher, le premier bord de l’élément de couverture dudit dispositif de recouvrement étant fixé à la première bordure du coffre, et le deuxième bord de l’élément de couverture étant monté mobile par rapport au plancher du coffre de manière à être proche de la première bordure du coffre lorsque l’élément de couverture est en configuration rétractée et proche de la deuxième bordure du coffre lorsque l’élément de couverture est en configuration étendue, le coffre comportant également un système réversible d’immobilisation de l’élément de couverture en configuration étendue.

Selon des modes de réalisation préférés de l’invention, le coffre présente également l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) : - le dispositif de recouvrement comprend un dispositif de déplacement de l’élément de couverture entre ses configurations rétractée et étendue, ledit dispositif de déplacement comportant une traverse rigide à laquelle est fixée le deuxième bord de l’élément de couverture, ladite traverse étant mobile par rapport au plancher entre une première position proche de la première bordure du coffre et une deuxième position proche de la deuxième bordure du coffre, - le dispositif de déplacement comprend également un dispositif d’articulation de la traverse relativement au plancher, ledit dispositif d’articulation comprenant au moins un bras monté pivotant autour d’un axe de rotation relativement au plancher, la traverse étant fixée audit bras, - le dispositif de déplacement comprend une manette d’actionnement articulée au niveau d’un point d’articulation au bras du dispositif d’articulation de manière à être solidaire en translation du bras et pivotante par rapport au bras autour d’un axe de pivotement, orienté sensiblement parallèlement à l’axe de rotation, entre une configuration déployée, dans laquelle la manette est orientée sensiblement perpendiculairement au bras, et une configuration rabattue, dans laquelle la manette est orientée sensiblement parallèlement au bras et s’étend depuis le point d’articulation vers la traverse, le dispositif de déplacement comprenant également une butée pour empêcher le pivotement de la manette par rapport au bras à l’écart de sa position rabattue au-delà de sa position déployée, - le coffre comprend deux parois latérales opposées reliant chacune la première bordure à la deuxième bordure du coffre, le dispositif de déplacement comprenant des guides formés dans lesdites parois latérales pour guider le déplacement de la traverse entre ses première et deuxième positions, et - le premier bord de l’élément de couverture est fixé à une distance inférieure à 10 cm du plancher, et le coffre comprend un dispositif de dissimulation de l’élément de couverture en configuration rétractée, ledit dispositif de dissimulation comprenant une paroi pivotante montée mobile par rapport au plancher autour d’un axe de basculement transversal entre une position redressée, dans laquelle la paroi pivotante forme un angle supérieur à 45° avec la surface de réception, et une position rabaissée, dans laquelle la paroi pivotante est orientée sensiblement parallèlement à la surface de réception et est accolée contre la surface de réception, et un mécanisme d’actionnement configuré pour basculer automatiquement la paroi pivotante en position redressée lorsque l’élément de couverture est en configuration rétractée et pour basculer la paroi pivotante en position rabaissée lorsque l’élément de couverture est en configuration étendue. D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple et fait en se référant aux dessins annexés, dans lesquels : la Figure 1 est une vue de côté, en coupe, d’un ensemble arrière de véhicule comprenant un coffre selon un premier exemple de réalisation de l’invention, ledit coffre comportant un dispositif de recouvrement de plancher représenté sur la Figure 1 dans une configuration rétractée, la Figure 2 est une vue similaire à celle de la Figure 1, le dispositif de recouvrement étant dans une configuration intermédiaire, la Figure 3 est une vue similaire à celle de la Figure 1, le dispositif de recouvrement étant dans une configuration déployée, la Figure 4 est une vue de dessus du coffre de la Figure 1, le dispositif de recouvrement étant en configuration déployée la Figure 5 est une vue de côté, en coupe, d’un ensemble arrière de véhicule comprenant un coffre selon un deuxième exemple de réalisation de l’invention, la Figure 6 est une vue de côté, en coupe, d’un ensemble arrière de véhicule comprenant un coffre selon un troisième exemple de réalisation de l’invention, ledit coffre comportant un dispositif de recouvrement de plancher représenté dans une première configuration étendue, et la Figure 7 est une vue similaire à celle de la Figure 6, le dispositif de recouvrement étant dans une deuxième configuration étendue, et la Figure 8 est une vue similaire à celle de la Figure 6, le dispositif de recouvrement étant dans une configuration rétractée.

Dans la suite de la description, les termes d’orientation sont à entendre en référence au repère usuel d’orientation des véhicules, représenté sur les Figures, et dans lequel on distingue : un axe X longitudinal, orienté de l’arrière vers l’avant, un axe Y transversal, perpendiculaire à l’axe X, orienté de la droite vers la gauche, et un axe Z vertical, perpendiculaire à un plan horizontal défini par les axes X et Y, orienté du bas vers le haut. L’ensemble arrière de véhicule 10 selon le premier exemple de réalisation de l’invention, représenté sur les Figures 1 à 4, est un ensemble arrière de véhicule automobile. Il comprend un coffre 12 et une porte de coffre 14.

Le coffre 12 s’étend longitudinalement entre une rangée de sièges arrière 16 du véhicule et un seuil de chargement 18 du véhicule, et est apte à recevoir des objets, dont par exemple la caisse 20 représentée sur les Figures.

Le coffre 12 comprend, de façon connue, un plancher 22 définissant une surface 24 sensiblement plane de réception des objets dans le coffre 12. Ce plancher 22 comprend, dans l’exemple représenté, une partie amovible 26 assurant la séparation entre le coffre 12 et un espace sous-plancher 28 destiné, par exemple, à loger une roue de secours (non représentée). En variante, le plancher 22 est formé d’une pièce et est inamovible.

Le coffre 12 comprend également, toujours de façon connue, deux parois latérales 29 encadrant transversalement le plancher 22, et définissant les extrémités transversales du coffre 12.

Le plancher 22 a une forme générale rectangulaire et s’étend entre deux bordures longitudinales 30, 32 opposées, ainsi qu’entre les bordures latérales formées par les parois 29. Une bordure avant 30 des bordures longitudinales 30, 32 est formée par l’espace s’étendant le long de la rangée de sièges arrières 16, et une bordure arrière 32 des bordures longitudinales 30, 32 est formée par l’espace s’étendant le long du seuil de chargement 18.

La porte de coffre 14 est, dans l’exemple représenté, un hayon. En variante, la porte de coffre 14 est une porte de coffre de véhicule tricorps. Elle est montée relativement au coffre 12 entre une position de fermeture du coffre 12, dans laquelle elle obture une ouverture 34 de chargement du coffre 12, et une position d’ouverture du coffre 12, dans laquelle elle libère ladite ouverture de chargement 34.

Le coffre 12 comprend également un dispositif 40 de recouvrement du plancher 22 du coffre 12. Ce dispositif de recouvrement 40 comprend un élément de couverture 42 souple, un dispositif 44 de déplacement de l’élément de couverture 42 entre une configuration rétractée (Figure 1), dans laquelle le élément de couverture 42 ne couvre pas la surface de réception 24, et une configuration étendue (Figure 3), dans laquelle l’élément de couverture 42 couvre sensiblement intégralement la surface de réception 24, et un système réversible 48 d’immobilisation de l’élément de couverture 42 dans sa configuration étendue.

En référence à la Figure 4, l’élément de couverture 42 présente deux bords opposés 50, 52 qui, lorsque l’élément de couverture 42 est en configuration rétractée, sont proches l’un de l’autre suivant la direction longitudinale X et, lorsque l’élément de couverture 42 est en configuration étendue, sont éloignés l’un de l’autre suivant la direction longitudinale X. Le premier bord 50 est fixé à la bordure avant 30 du coffre 12. Le deuxième bord 52 est quant à lui monté mobile par rapport au plancher 22 de manière à être proche de la bordure avant 30 lorsque l’élément de couverture 42 est en configuration rétractée et proche de la bordure arrière 32 lorsque l’élément de couverture 42 est en configuration étendue. L’élément de couverture 42 a en particulier une forme générale de quadrilatère convexe lorsqu’il est en configuration étendue, en particulier de rectangle ; les premier et deuxième bords 50, 52 sont alors constitués par des côtés opposés dudit quadrilatère. L’élément de couverture 42 comprend un organe de rappel de l’élément de couverture 42 en configuration rétractée. Cet organe de rappel est formé par une pluralité de lanières élastiques 54A, 54B, 54C. L’élément de couverture 42 comprend également un filet 56 solidaire des lanières 54A, 54B, 54C et s’étendant au moins en partie entre les lanières 54A, 54B, 54C.

Les lanières 54A, 54B, 54C sont par exemple cousues au filet 56. En variante, les lanières 54A, 54B, 54C sont enchevêtrées entre les mailles du filet 56.

Dans l’exemple représenté, les lanières 54A, 54B, 54C sont au nombre de trois. Une première lanière 54A et une deuxième lanière 54B définissent des bords latéraux de l’élément de couverture 42 et encadrent transversalement le filet 56. Une troisième lanière 54C est interposée entre les première et deuxièmes lanières 54A, 54B, sensiblement à équidistance desdites première et deuxième lanières 54A, 54B. Chaque lanière 54A, 54B, 54C s’étend en particulier depuis le premier bord 50 de l’élément de couverture 42 jusqu’au deuxième bord 52.

Les lanières 54 sont configurées de manière à être tendues lorsque l’élément de couverture 42 est en configuration étendue. Par ailleurs, les lanières 54 sont de préférence configurées de manière à être lâches lorsque l'élément de couverture 42 est en configuration rétractée.

Chaque lanière 54A, 54B, 54C est allongée suivant une direction d’élongation orientée de sorte que, lorsque l’élément de couverture 42 est dans sa configuration étendue, ladite direction d’élongation a une composante principale longitudinale. De préférence, la direction d’élongation est orientée de sorte que, lorsque l’élément de couverture 42 est dans sa configuration étendue, chaque lanière 54A, 54B, 54C soit orientée longitudinalement, c’est-à-dire avec la direction d’élongation de ladite lanière 54A, 54B, 54C sensiblement comprise dans un plan vertical longitudinal.

Chaque lanière 54A, 54B, 54C présente une première longueur, prise suivant la direction d’élongation de la lanière 54A, 54B, 54C, lorsque l’élément de couverture 42 est en configuration rétractée et une deuxième longueur, prise suivant la direction d’élongation de la lanière 54A, 54B, 54C, lorsque l’élément de couverture 42 est en configuration étendue. Le rapport de la deuxième longueur sur la première longueur est supérieur à 400%, par exemple supérieur à 500%, de préférence supérieur à 700%, et inférieur à un allongement élastique relatif maximal de ladite lanière 54A, 54B, 54C suivant sa direction d’élongation au-delà duquel la lanière n’a plus un comportement élastique. A cet effet, chaque lanière 54A, 54B, 54C est de préférence formée de filaments d’élasthanne tricotés.

Pour mesurer l’allongement élastique relatif maximal de l’une des lanières 54A, 54B, 54C, on exerce une force de traction sur ladite lanière 54A, 54B, 54C suivant sa direction d’élongation. Dans un premier temps, il est nécessaire d’accroître la force de traction pour allonger la lanière 54A, 54B, 54C, et ce jusqu’à atteindre une certaine longueur pour laquelle la force de traction exercée est alors maximale ; ensuite, passé ladite longueur, la force de traction nécessaire à l’allongement de la lanière 54A, 54B, 54C décroît. L’allongement élastique relatif maximal est défini comme étant le rapport, sur la longueur de la lanière 54A, 54B, 54C au repos, de la longueur de la lanière 54A, 54B, 54C à laquelle la force maximale est atteinte. Cet allongement élastique relatif maximal est typiquement mesuré selon la norme NF EN ISO 527-3.

Pour chaque lanière 54A, 54B, 54C, le rapport entre la force exercée sur ladite lanière 54A, 54B, 54C suivant la direction d’élongation de la lanière 54A, 54B, 54C et l’allongement élastique relatif de la lanière 54A, 54B, 54C suivant ladite direction d’élongation est compris entre 10 et 20 Newtons. Ainsi, la force à développer pour amener l’élément de couverture 42 en configuration déployée est inférieure à 60 Newtons, ce qui permet une manipulation aisée et sans assistance du dispositif de recouvrement 40 par un utilisateur.

Le filet 56 présente une première extrémité longitudinale 58 et deuxième extrémité longitudinale 59. La première extrémité longitudinale 58 définit le premier bord 50 de l’élément de couverture 42, et la deuxième extrémité longitudinale 59 définit le deuxième bord 52 de l’élément de couverture 42. Le filet 56 s’étend par ailleurs d’un bord latéral de l’élément de couverture 42 jusqu’au bord latéral opposé.

Le filet 56 a de préférence une taille de maille comprise entre 2 et 5 cm lorsque l’élément de couverture 42 est en configuration étendue.

Le filet 56 est avantageusement élastique, de manière à permettre au filet 56 de se déformer pour épouser la forme des objets contenus dans le coffre 12. Le filet 56 présente ainsi un allongement élastique relatif maximal suivant les directions longitudinale et transversale. Cet allongement élastique relatif maximal est toutefois moindre que celui des lanières 54. L’allongement élastique relatif maximal du filet 56 suivant la direction longitudinale X est ainsi inférieur au quart, par exemple inférieur au sixième, de préférence inférieur au huitième de l’allongement élastique relatif maximal des lanières 54 suivant leur direction d’élongation.

La longueur du filet 56 au repos, prise selon la direction longitudinale X, est supérieure à la longueur des lanières 54 au repos prise selon leur direction d’élongation. En d’autre termes, l’espace longitudinal entre les première et deuxième extrémités 58, 59 du filet 56, lorsque le filet 56 est déplié et au repos, est supérieure à la longueur des lanières 54 au repos prise selon leur direction d’élongation. Le rapport entre ces longueurs est supérieur à 4, en particulier supérieur à 6, de préférence supérieur à 8.

Ainsi, lorsque l’élément de couverture 42 est dans une configuration telle que le filet 56 est au repos mais est encore déplié, les lanières 54 sont, elles, encore tendues. En conséquence, les lanières 54 exercent sur le filet 56 une force de rappel amenant les extrémités longitudinales 58, 59 du filet à se rapprocher l’une de l’autre en deçà de leurs positions respectives lorsque le filet 56 est déplié, et donc le filet à se replier sur lui-même. Les lanières 54 permettent ainsi de ramener facilement l’élément de couverture 42 dans une configuration rétractée compacte.

Le dispositif de déplacement 44 comprend un premier élément 60 et un deuxième élément 62 entre lesquels l’élément de couverture 42 s’étend librement. Le premier élément 60 est fixe relativement au plancher 22 et le deuxième élément 62 est mobile par rapport au plancher 22 entre une première position proche de la bordure avant 30 du coffre 12 lorsque l’élément de couverture 42 est en configuration rétractée et une deuxième position proche de la bordure avant 30 du coffre 12 lorsque l’élément de couverture 42 est en configuration étendue. En particulier, la première position du deuxième élément 62 est plus proche de la bordure avant 30 que de la bordure arrière 32 du coffre 12, et la deuxième position du deuxième élément 62 est plus proche de la bordure arrière 32 que de la bordure avant 30.

Le premier élément 60 est typiquement constitué par une traverse, allongée suivant l’axe transversal Y, à laquelle est fixé le premier bord 50 de l’élément de couverture 42. Le premier élément 60 est placé à la bordure avant 30 du coffre 12 et est fixé relativement au plancher 22 par des organes de fixation (non représentés). Dans ce premier mode de réalisation, ces organes de fixation 22 sont de préférence irréversibles.

Le deuxième élément 62 est constitué par une traverse à laquelle est fixé le deuxième bord 52 de l’élément de couverture 42. Il est allongé suivant l’axe transversal Y et a une longueur, prise suivant l’axe transversal Y, sensiblement égale à la largeur du plancher 22 du coffre 12.

Le dispositif de recouvrement 40 forme, dans ce premier mode de réalisation, un dispositif d’immobilisation des objets reçus dans le coffre 12. A cet effet, le premier élément 60 est fixé à une distance du plancher 22 inférieure à 10 cm, et est en particulier accolé au plancher 22. En outre, les première et deuxième positions du deuxième élément 62 sont chacune à une distance du plancher 22 inférieure à 10 cm.

Le dispositif de déplacement 44 comprend également, dans ce premier mode de réalisation, un dispositif 64 d’articulation du deuxième élément 62 relativement au plancher 22.

Ce dispositif d’articulation 64 comprend au moins un bras 70 monté pivotant autour d’un axe de rotation 72 transversal relativement au plancher 22, le ou chaque bras 70 étant fixé au deuxième élément 62. Dans l’exemple représenté, lesdits bras 70 sont au nombre de deux et encadrent transversalement le deuxième élément 62 ; les bras 70 forment ainsi avec le deuxième élément 62 un arceau monté pivotant autour de l’axe de rotation 72 relativement au plancher 22.

Chacun des bras 70 est disposé le long d’une bordure transversale respective du plancher 22. L’axe de rotation 72 est positionné de telle sorte que le deuxième élément 62 passe par une position intermédiaire, représentée sur la Figure 2, entre ses première et deuxième positions, dans laquelle la distance du deuxième élément 62 au plancher 22 est maximale. A cet effet, l’axe de rotation 72 est positionné entre les première et deuxième positions du deuxième élément 62, et est de préférence sensiblement à équidistance des projetés orthogonaux de la première et de la deuxième positions du deuxième élément 62 sur la surface de réception 24. De plus, l’axe de rotation 72 est avantageusement à une distance du plancher 22 inférieure à la longueur de chaque bras 70, et par exemple inférieure à 10 cm.

Chacun des bras 70 a de préférence une longueur fixe. Le dispositif d’articulation 64 est ainsi adapté pour que le deuxième élément 62 décrive, relativement au plancher 22, entre les configurations rétractée et étendue de l’élément de couverture 42, un arc de cercle centré sur l’axe de rotation 72 transversal.

De retour à la Figure 1, le système d’immobilisation 48 comprend un organe d’immobilisation 74, porté par le dispositif de déplacement 44, et un contre-organe d’immobilisation 76, monté fixe par rapport au plancher 22, lesdits organe 74 et contre-organe 76 étant adaptés pour coopérer de manière réversible l’un avec l’autre de manière à immobiliser le dispositif de déplacement 44 relativement au plancher 22 lorsqu’ils coopèrent. A cet effet, l’organe d’immobilisation 74 et le contre-organe d’immobilisation 76 sont typiquement formés l’un par un clip mâle et l’autre par un clip femelle complémentaire. En particulier, dans l’exemple représenté, l’organe d’immobilisation 74 est constitué par la traverse 62, laquelle forme un clip mâle complémentaire d’un clip femelle fixé à la bordure arrière 32 du coffre 12 et formant le contre-organe d’immobilisation 76.

Le coffre 12 comprend encore, dans ce premier mode de réalisation, un organe 80 d’actionnement du dispositif de déplacement 44, et un dispositif 82 de dissimulation de l’élément de couverture 42 lorsqu’il est en configuration rétractée. L’organe d’actionnement 80 comprend une manette 84 articulée au niveau d’un point d’articulation 86 à l’un des bras 70 du dispositif de déplacement 44 de manière à être solidaire en translation du bras 70 et pivotante par rapport au bras 70 autour d’un axe de pivotement entre une configuration déployée, dans laquelle la manette 84 est orientée sensiblement perpendiculairement au bras 70, et une configuration rabattue, dans laquelle la manette 84 est orientée sensiblement parallèlement au bras 70 et s’étend depuis le point d’articulation 86 vers la traverse 62. Le point d’articulation 86 est de préférence disposé à proximité de l’axe de rotation 72, c’est-à-dire à une distance de l’axe de rotation 72 inférieure à 20 cm. L’axe de pivotement est lui orienté sensiblement parallèlement à l’axe de rotation 72. L’organe d’actionnement 80 comprend également une butée 88 pour empêcher le pivotement de la manette 84 par rapport au bras 70 à l’écart de sa position rabattue au-delà de sa position déployée.

Le dispositif de dissimulation 82 comprend une paroi pivotante 90 sensiblement plane. Cette paroi 90 est montée mobile par rapport au plancher 22 autour d’un axe de basculement 91 transversal entre une position redressée, représentée sur la Figure 1, dans laquelle le plan de paroi 90 forme un angle supérieur à 45° avec la surface 24, et une position rabaissée, représentée sur les Figures 2 et 3, dans laquelle la paroi 90 est orientée sensiblement parallèlement à la surface 24 et est accolée contre la surface 24. L’axe de basculement 91 est en particulier disposé à une distance du plancher 22 inférieure à 10 cm.

Le dispositif de dissimulation 82 comprend également un mécanisme d’actionnement 92 pour le basculement automatique de la paroi 90 entre ses positions redressée et rabaissée en fonction de la configuration du dispositif de recouvrement 40. Ce mécanisme 92 est en particulier adapté pour basculer automatiquement la paroi 90 en position redressée lorsque l’élément de couverture 42 est en configuration rétractée, et pour basculer la paroi 90 en position rabaissée lorsque l’élément de couverture 42 est en configuration étendue. A cet effet, le mécanisme 92 comprend deux balanciers 94 (un seul de ces balanciers 94 étant visible sur les dessins) disposés chacun le long d’une bordure latérale du coffre 12 et espacés l’un de l’autre d’une distance transversale inférieure à la longueur de la traverse 62. Chaque balancier 94 comprend une tige 96, destinée à recevoir la traverse 62, solidaire de la paroi 90 et faisant saillie vers l’avant depuis la paroi 90. La tige 96 s’étend depuis la paroi 90 suivant une direction d’élongation coupant sensiblement l’axe de basculement 91 et présentant une composante longitudinale formant avec la paroi 90 un angle inférieur ou égal à 90° et de préférence de l’ordre de 70°.

La tige 96 de chaque balancier 94 a une longueur suffisante pour que, lorsque la paroi 90 est en configuration rabaissée, la tige 96 intercepte la course de la traverse 62 entre ses première et deuxième positions. A cet effet, la tige 96 a de préférence une longueur de quelques centimètres, par exemple comprise entre 5 et 15 cm [à confirmer]*. Ainsi, lorsque l’élément de couverture 42 revient en configuration rétractée, la traverse 62 s’abaisse contre cette tige 96, faisant ainsi basculer le balancier 94 et relever la paroi 90.

Par ailleurs, de manière à ramener automatiquement la paroi 90 en position rabaissée lorsque l’élément de couverture 42 est dans sa configuration étendue, le mécanisme 92 comprend de préférence un organe 98 (Figure 2) de rappel de la paroi 90 en position rabaissée ; ainsi, lorsque le poids de la traverse 62 est retiré des tiges 96 des balanciers 94, la paroi 90 est automatiquement ramenée dans sa position rabaissée sous l’effet de la force de rappel de l’organe 98. Cet organe de rappel 98 est, dans l’exemple représenté, formé par un ressort d’extension fixé entre les balanciers 94 et le plancher 22 du coffre 12. En variante, le mécanisme 92 est agencé de manière à ce que le centre de gravité du dispositif de dissimulation 82 soit disposé en avant de l’axe de basculement 91 lorsque la paroi 90 est en position redressée ; ainsi, lorsque le poids de la traverse 62 est retiré des tiges 96 des balanciers 94, la paroi 90 est automatiquement ramenée dans sa position rabaissée sous l’effet du poids du dispositif de dissimulation 82.

Un procédé d’utilisation du coffre 12 selon le premier mode de réalisation va maintenant être décrit.

Tout d’abord, un utilisateur dépose une caisse 20 sur la surface de réception 24 du coffre 12, l’élément de couverture 42 étant en configuration rétractée. Les bras 70 sont alors chacun sensiblement en position horizontale et la manette 84 occupe une position verticale et s’étend vers le haut depuis le point d’articulation 86.

Ensuite, l’utilisateur tire la manette 84 vers lui de façon à la faire basculer dans une position horizontale. Le pivotement de la manette 84 au-delà de sa configuration déployée étant empêché par la butée 88, ce déplacement de la manette 84 entraîne conjointement la rotation du bras 70 autour de l’axe 72, et ainsi le déplacement de la traverse 62 depuis sa première position vers sa deuxième position, la traverse 62 décrivant un arc de cercle centré sur l’axe de rotation 72.

La traverse 62 vient ainsi se positionner au-dessus de la caisse 20. La manette 84 ayant alors atteint une position sensiblement horizontale, l’utilisateur ne peut plus s’en servir pour actionner le dispositif de déplacement 44. Toutefois, la traverse 62 est alors facile d’accès, de sorte que l’utilisateur peut directement la saisir et accompagner son déplacement jusqu’à la positionner le long de la bordure arrière 32 du coffre 12, où elle est retenue par le système d’immobilisation 48. L’élément de couverture 42 suivant le déplacement de la traverse 62, il vient se positionner par-dessus la caisse 20. La caisse 20 ayant une hauteur supérieure à 10 cm, l’élément de couverture 42 ne peut pas s’étendre en surface droite entre ses premier et deuxième bords 50, 52 lorsque la traverse 62 a atteint sa deuxième position : l’élément de couverture 42 est alors déformé par la caisse 20. L’élément de couverture 42 tend toutefois à essayer de revenir vers une forme dans laquelle il s’étend en surface droite entre ses premier et deuxième bords 50, 52 du fait de l’élasticité combinée du filet 56 et des lanières 54 et, de ce fait, il plaque la caisse 20 contre le plancher 22 : la caisse 20 est ainsi immobilisée.

Lorsque l’utilisateur souhaite dégager la caisse 20, il lui suffit de déclipser le système d’immobilisation 48. Sous l’effet de la force de rappel exercée par les lanières 54, l’élément de couverture 42 revient alors en configuration rétractée, libérant ainsi la caisse 20. En outre, sous l’effet du retour de l’élément de couverture 42 en configuration rétractée, le mécanisme 92 du dispositif de dissimulation 82 ramène la paroi pivotante 90 en position redressée, permettant ainsi de dissimuler l’élément de couverture 42. L’ensemble arrière 100 selon le deuxième mode de réalisation va maintenant être décrit en référence à la Figure 5. L’ensemble arrière 100 étant en grande partie identique à l’ensemble arrière 10, les mêmes signes de référence ont été employés pour désigner les éléments similaires. L’ensemble arrière 100 ne se distingue de l’élément arrière 10 que pour les caractéristiques décrites ci-dessous. A la différence de l’ensemble arrière 10, le dispositif d’articulation 64 de l’ensemble arrière 100 ne comprend pas de bras monté pivotant autour d’un axe de rotation transversal relativement au plancher 22. A la place, le dispositif d’articulation 64 comprend des guides 102 (un seul de ces guides 102 est visible sur la Figure 5) formés dans les parois latérales 29 du coffre 12 pour guider le déplacement de la traverse 62 entre ses première et deuxième positions.

Chaque guide 102 est formé par une fente ménagée dans la paroi latérale 29 correspondante et adaptée pour recevoir une extrémité transversale (non représentée) de la traverse 62. A cet effet, la traverse 62 présente une longueur transversale supérieure à la distance entre les parois latérales 29.

Les guides 102 ont des formes sensiblement identiques et sont disposés sensiblement à la même hauteur l’un que l’autre, de manière à ce que la traverse 62 puisse être déplacée le long des guides 102 en restant orientée sensiblement horizontalement.

Par ailleurs, le coffre 12 ne comprend pas, dans ce deuxième exemple de réalisation, d’organe d’actionnement du dispositif de déplacement 44.

Dans un autre mode de réalisation, non représenté, l’ensemble arrière est identique à l’ensemble arrière 100, à ceci près qu’il ne comprend de dispositif d’articulation du deuxième élément 62. C’est alors à l’utilisateur d’évaluer la hauteur nécessaire au déploiement de l’élément de couverture 42. L’ensemble arrière 150 selon le troisième mode de réalisation va maintenant être décrit en référence aux Figures 6, 7 et 8. L’ensemble arrière 150 étant en grande partie identique à l’ensemble arrière 10, les mêmes signes de référence ont été employés pour désigner les éléments similaires. L’ensemble arrière 150 ne se distingue de l’élément arrière 10 que pour les caractéristiques décrites ci-dessous. A la différence de l’ensemble arrière 10, le dispositif de déplacement 44 de cet ensemble arrière 150 ne comprend pas de dispositif d’articulation du deuxième élément 62 relativement au plancher 22.

En outre, les organes de fixation du premier élément 60 sont réversibles, c’est-à-dire que, à la différence du premier mode de réalisation, le premier élément 60 peut être détaché de manière à être déplacé relativement au plancher 24 du coffre 12.

Par ailleurs, le premier élément 60 n’est pas fixé à une distance du plancher 22 inférieure à 10 cm, et la deuxième position du deuxième élément 62 n’est pas à une distance du plancher 22 inférieure à 10 cm. A la place, le premier élément 60 est fixé à une distance du plancher 22 supérieure à la mi-hauteur du coffre 12, de préférence au niveau des appuie-têtes des sièges arrière 16. Par ailleurs, la deuxième position du deuxième élément 62 est constituée par une position accrochée à la porte du coffre 14 qui, dans ce troisième mode de réalisation, est constituée par un hayon, au niveau d’un point d’accrochage 152 fixe par rapport au hayon 14 et se trouvant sensiblement dans le même plan horizontal que le premier élément 60 lorsque le premier élément 60 est fixé et que le hayon 14 est fermé. De manière à assurer l’accrochage de la traverse 62 au coffre 14, le contre-organe d’immobilisation 76 est, dans ce troisième mode de réalisation, solidaire du hayon 14 et mobile par rapport au plancher 22.

Le hayon 14 étant déplaçable entre une position ouverte et une position fermée par rapport au plancher 22, l’élément de couverture 42 présente deux configurations étendues : une première configuration peu étendue lorsque le hayon 14 est fermé, et une deuxième configuration grandement étendue lorsque le hayon 14 est ouvert.

De plus, le coffre 12 comprend, dans ce troisième mode de réalisation, un système 154 d’immobilisation de l’élément de couverture 42 dans une troisième configuration, représentée sur la Figure 7, dans laquelle l’élément de couverture 42 s’étend entre le premier élément 60 et le pavillon 156 du véhicule, en étant orienté de préférence sensiblement verticalement, de manière à réaliser une séparation entre l’habitacle du véhicule et le coffre 12. A cet effet, le système d’immobilisation 154 comprend un organe d’immobilisation 158, porté par le deuxième élément 62, et un contre-organe d’immobilisation 159, fixé au pavillon 156, lesdits organe 158 et contre-organe 159 étant adaptés pour coopérer de manière réversible l’un avec l’autre de manière à immobiliser le deuxième élément 62 relativement au pavillon 156 lorsqu’ils coopèrent. A cet effet, l’organe d’immobilisation 158 et le contre-organe d’immobilisation 159 sont typiquement formés l’un par un clip mâle et l’autre par un clip femelle complémentaire ; en particulier, dans l’exemple représenté, l’organe d’immobilisation 158 est constitué par la traverse 62, laquelle forme un clip mâle complémentaire d’un clip femelle fixé formant le contre-organe d’immobilisation 159.

Enfin, la taille de maille du filet 56 est, dans ce troisième mode de réalisation, de préférence comprise entre 0,5 et 1,5 cm lorsque l’élément de couverture 42 est en configuration grandement étendue.

Un procédé d’utilisation du coffre 12 selon le troisième mode de réalisation de l’invention va maintenant être décrit, en référence aux Figures 6, 7 et 8.

Tout d’abord, le hayon 14 est fermé. La traverse 62 occupe alors sa deuxième position, et l’élément de couverture 42 est en configuration peu étendue. Les mailles du filet 56 sont alors resserrées, ce qui permet que l’élément de couverture 42 dissimule le contenu du coffre 12. Dans cette position, les lanières 54 sont déjà sollicitées et sont étirées par exemple avec un allongement élastique de 400%. Il est également possible de disposer de petits objets sur l’élément de couverture 42, lequel s’affaisse alors légèrement sous leur poids, contribuant ainsi à leur maintien. Le dispositif de recouvrement 40 remplit ainsi la fonction d’un tendelet classique, la striction des lanières 54 étirées limitant la déformation du filet 56.

Ensuite, un utilisateur ouvre le hayon 14. La traverse 62 reste alors dans sa deuxième position, pendant que l’élément de couverture 42 passe en configuration grandement étendue, comme visible sur la Figure 6. Les mailles du filet 56 sont alors étirées, tandis que les lanières 56 finissent de s’étendre jusqu’à leur valeur maximale d’élongation, par exemple 600%. Cette ouverture des mailles du filet 56 permet le passage de la lumière en provenance de l’habitacle ou d’un éclairage situé en hauteur sur le hayon 14 ou sur l’arrière du pavillon 156 ; l’utilisation du coffre 12 dans la pénombre est ainsi facilitée par rapport à un tendelet classique.

Si l’utilisateur veut installer dans le coffre 12 un objet dont la hauteur dépasse légèrement la hauteur à laquelle est fixé le premier élément 60, il peut laisser la traverse 62 accrochée au hayon 14 : l’élément de couverture 42 pourra en effet s’allonger du fait de son élasticité de manière à compenser le léger dépassement en hauteur de l’objet. L’élément de couverture 42 contribuera en outre dans ce cas au maintien de l’objet, puisqu’il plaquera ledit objet contre le plancher 22.

Si l’utilisateur souhaite néanmoins disposer de la totalité du volume du coffre 12, il lui suffit de désolidariser la traverse 62 du hayon 14 en déclipant les organe et contre-organe d’immobilisation 74, 76. Sous l’effet des lanières 54, qui reviennent dans leur état non-étiré, l’élément de couverture 42 est alors rappelé en configuration rétractée contre les sièges 16, où il occupe un espace réduit, comme visible sur la Figure 8.

En variante (non représentée), pour disposer de la totalité du volume du coffre 12, l’utilisateur détache le premier élément 60 tout en maintenant la traverse 62 solidaire du hayon 14. Sous l’effet des lanières 54, qui reviennent dans leur état non-étiré, l’élément de couverture 42 est alors rappelé en configuration rétractée contre le hayon 14. Cette configuration permet, après abattement des sièges arrière 16, de bénéficier d’un espace accru pour stocker des objets encombrants dans le véhicule.

Enfin, si l’utilisateur désire établir une séparation entre le coffre 12 et l’habitacle du véhicule, il lui suffit de déplacer l’élément de couverture 42 dans sa troisième configuration, visible sur la Figure 7, en déclipant les organe et contre-organe d’immobilisation 74, 76 et en clipant l’organe d’immobilisation 158 au contre-organe d’immobilisation 159.

En option (non représentée), le coffre 12 de l’ensemble arrière 150 comprend des organes solidarisation du premier élément 60 le long de la bordure avant 30 du coffre 12, à une distance du plancher 22 inférieure à 10 cm, et des organes de blocage du deuxième élément 62 dans une quatrième position, le long de la bordure arrière 32 du coffre 12, à une distance du plancher 22 inférieure à 10 cm. L’utilisateur a alors la possibilité d’utiliser le dispositif de recouvrement 40 également comme dispositif d’immobilisation des objets reçus dans le coffre 12, en solidarisant le premier élément 60 le long de la bordure avant 30 du coffre 12, à une distance du plancher 22 inférieure à 10 cm, au moyen desdits organes de solidarisation, et en bloquant le deuxième élément 62 le long de la bordure arrière 32 du coffre 12, à une distance du plancher 22 inférieure à 10 cm, au moyen desdits organes de blocage.

Selon une variante (non représentée) du troisième mode de réalisation, la traverse 62 n’existe pas. Les organes et contre-organe d’immobilisation 74, 76 sont alors réalisés d’une part par des points d’attache, par exemple de petits crochets, fixés au hayon 14, et par des œillets ménagés dans l’élément de couverture 42, par exemple dans les lanières élastiques 54, et adaptés pour recevoir lesdits points d’attache. Cette variante a l’avantage de demander moins d’effort à l’utilisateur lors de la solidarisation et de la désolidarisation de l’élément de couverture 42 au hayon 14, puisque ces opérations, qui ne peuvent s’effectuer qu’une fois le coffre ouvert, position dans laquelle la tension des lanières 54, et donc la force de rappel qu’elles exercent, est maximale, s’effectueront de manière progressive.

Grâce à l’invention décrite ci-dessus, on dispose ainsi d’une solution simple, peu onéreuse et nécessitant peu de maintenance pour le recouvrement du plancher d’un coffre de véhicule.

Claims (11)

1. SEVENDICATiONS 1Dispositif de recouvrement (40) destiné à recouvrir le plancher d'un coffre de véhicule (12), le dispositif de recouvrement (40) comportent un élément de couverture soupie (42) présentant : un premier et un deuxième bords (50, 52) opposés l’un à l’autre, l’élément de couverture (42) étant librement déplaçable entre une configuration rétractée, dans laquelle les premier et deuxième bords (50, 52) sont proches l’un de l’autre suivant une direction longitudinale (X), et une configuration étendue, dans laquelle les premier et deuxième bords (50, 52) sont éloignés l’un de l’autre suivant ladite direction longitudinale (X), un organe de rappel de l’élément de couverture (42) en configuration rétractée, formé par une pluralité de lanières élastiques (54A, 54B, 54C) allongées chacune suivant une direction d’élongation ayant une composante principale longitudinale lorsque l’élément de couverture (42) est dans sa configuration étendue, et un filet (56) solidaire des lanières (54A, 54B, 54C) et s’étendant au moins en partie entre les lanières (54A, 54B, 54C), chaque lanière (54A, 54B, 54C) présentant une première longueur, prise suivant Sa direction d’élongation de la lanière (54A, 54B, 54C), lorsque l’élément de couverture (42) est en configuration rétractée et une deuxième longueur, prise suivant la direction d’élongation de la lanière (54A, 54B, 54C), lorsque l’élément de couverture (42) est en configuration étendue, caractérisé en ce que le rapport de la deuxième longueur sur la première longueur est supérieur à 400%, par exemple supérieur à 500%, de préférence supérieur à 700%, et Inférieur à un ailongement élastique relatif maximal de ladite lanière (54A, 54B, 54C) au-delà duquel la lanière (54A, 54B, 54C) n’a plus un comportement élastique.
2. 2. - Dispositif de recouvrement (40) selon la revendication 1, dans lequel le filet (56) présente un allongement élastique relatif maximal propre suivant la direction longitudinale (X), ledit allongement élastique relatif maximal étant inférieur au quart, par exemple inférieur au sixième, de préférence inférieur au huitième, de l’allongement élastique relatif maximal des lanières (54A, 54B, 54C) suivant leur direction d’élongation.
3. 3, - Dispositif de recouvrement (40) selon le revendication 1 ou 2, dans lequel, pour chaque lanière (54A, 54B, 54C), le rapport entre Se force exercée sur ladite lanière (54A, 54B, 54C) suivante direction d’élongation de la lanière (54A, 54B, 54C) et l'allongement élastique relatif de la lanière (54A, 54B, 54C) suivant ladite direction d’élongation est compris entre 10 et 20 Newtons. 4. ~ Dispositif de recouvrement (40) selon i’one quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque lanière (54A, 54B, 54C) est orientée sensiblement longitudinalement lorsque l'élément de couverture (42) est dans sa configuration étendue.
4. 5. - Dispositif de recouvrement (40) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque lanière (54A, 54B, 54C) s’étend depuis le premier bord (50) de l’élément de couverture (42) jusqu’au deuxième bord (52) de l’élément de couverture (42).
5. 6. - Dispositif de recouvrement (40) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le filet (58) définit les premier et deuxième bords (50, 52) de i’élément de couverture (42).
6. 7. - Coffre de véhicule (12), apte à recevoir des objets (20), le coffre (12) présentant : ~ une première et une deuxième bordures (30, 32) opposées l’une à l’autre, - un plancher (22), s’étendant entre tes première et deuxième bordures et définissant une surface (24) de réception des objets (20) dans te coffre (12), et un dispositif de recouvrement (40) selon l’une quelconque des revendications précédentes pour le recouvrement du plancher (22), le premier bord (50) de l’élément de couverture (42) dudit dispositif de recouvrement (40) étant fixé à la première bordure (30) du coffre (12), et te deuxième bord (52) de l’élément de couverture (42) étant monté mobile par rapport au plancher (22) du coffre (12) de manière à être proche de la première bordure (30) du coffre (12) lorsque i’élément d© couverture (42) est en configuration rétractée et proche de la deuxième bordure (32) du coffre (12) lorsque l’élément de couverture (42) est en configuration étendue, le coffre (12) comportant également un système (48) réversible d'immobilisation de l’élément de couverture (42) en configuration étendue.
7. 8. - Coffre de véhicule (12) selon la revendication 7, dans lequel le dispositif de recouvrement (40) comprend un dispositif (44) de déplacement de l’élément de couverture (42) entre ses configurations rétractée et étendue, ledit dispositif de déplacement (44) comportant une traverse (62) rigide à laquelle est fixée le deuxième bord (52) de l’élément de couverture (42), ladite traverse (62) étant mobile par rapport au plancher (22) entre une première position proche de la première bordure (30) du coffre (12) et une deuxième position proche de te deuxième bordure (32) du coffre (12). 9. ~ Coffre de véhicule (12) selon la revendication 8, dans lequel le dispositif de déplacement (44) comprend également un dispositif (64) d’articulation de la traverse (62) relativement au plancher (22), ledit dispositif d’articulation (64) comprenant au moins un bras (70) monté pivotant autour d’un axe de rotation (72) relativement au plancher (22), la traverse (62) étant fixée audit bras (70).
8. 10. - Coffre de véhicule (12) selon la revendication 9, dans lequel le dispositif de déplacement (44) comprend une manette d’aeîionnement (84) articulée au niveau d’un point d’articulation (86) au bras (70) du dispositif d’articulation (64) de manière à être solidaire en translation du bras (70) et pivotante par rapport au bras (70) autour d’un axe de pivotement, orienté sensiblement parallèlement à Taxe de rotation (72), entre une configuration déployée, dans laquelle la manette (84) est orientée sensiblement perpendiculairement au bras (70), et une configuration rabattue, dans laquelle la manette (84) est orientée sensiblement parallèlement au bras (70) et s’étend depuis le point d’articulation (86) vers la traverse (62), le dispositif de déplacement (44) comprenant également une butée (88) pour empêcher le pivotement de ia manette (84) par rapport au bras (70) à l’écart de sa position rabattue au-delà de sa position déployée.
9. 11. - Coffre de véhicule (12) selon la revendication 8, comprenant deux parois latérales (29) opposées reliant chacune la première bordure (30) à la deuxième bordure (32) du coffre (12), le dispositif de déplacement (44) comprenant des guides (102) formés dans lesdites parois latérales (29) pour guider le déplacement de la traverse (62) entre ses première et deuxième positions.
10. 12. - Coffre de véhicule (12) selon l’une quelconque des revendications 7 à 11, dans lequel le premier bord (50) de l'élément de couverture (42) est fixé à une distance inférieure à 10 cm du plancher (22), et le coffre (12) comprend un dispositif (82) de dissimulation de l’élément de couverture en configuration rétractée, ledit dispositif de dissimulation (82) comprenant une paroi pivotante (90) montée mobile par rapport au plancher (22) autour d’un axe de basculement transversal entre une position redressée, dans laquelle la paroi pivotante (90) forme un angle supérieur à 45° avec la surface de réception (24), et une position rabaissée, dans laquelle la paroi pivotante (90) est orientée sensiblement parallèlement à la surface de réception (24) et est accolée contre la surface de réception (24), et un mécanisme d’actionnement (92) configuré pour basculer automatiquement la paroi pivotante (90) en position redressée lorsque l’élément de couverture (42) est en configuration rétractée et pour basculer la paroi pivotante (90) en position rabaissée lorsque l’élément de couverture (42) est en configuration étendue.
11. 13. - Coffre de véhicule (12) selon la revendication 7 ou 8, dans lequel le premier bord (50) est fixé à une distance du plancher (22) supérieure à la mi-hauteur du coffre (12), et te deuxième bord (52) est accroché à une porte (14) du coffre (12), au niveau d’un point d'accrochage (152) fixe par rapport à ladite porte (14) et se trouvant sensiblement dans te môme plan horizontal que le premier bord (50) lorsque la porte (14) est fermée.