i La présente invention concerne une composition d'acides gras, comprenant
au moins 80 % en poids d'acides gras polyinsaturés en oméga-3, compoJition dans laquelle au moins 75 % en poids des acides gras totaux sont constitués par, ou comprennent, de l'acide oméga-3 (entièrement z) , 8,11,14,17-eicosapentaénoique (AEP), C 20:5 (20 atomes de
carbone; 5 insaturations) et de l'acide (entièrement Z)-
4,7,10,13,16,19-docosahexaénoique (ADH), C 22:6 (22 atomes
de carbone; 6 insaturations). De telles compositions peu-
vent notamment servir au traitement prophylactique ou cura-
tif de troubles cardio-vasculaires.
Il existe une corrélation entre des maladies cardio-
vasculaires provoquant de la morbidité et une mortalité précoces, et plusieurs facteurs de risques, comme de
l'hypertension, de l'hypertriglycéridémie, de l'hypercho-
lestérolémie, une agrégation élevée des plaquettes sangui-
nes et, selon des découvertes récentes, une activité élevée du facteur VII, complexe phospholipidique, de coagulation
du sang. Au cours des trois dernières décennies, des médi-
caments anti-hypertension ont contribué au déclin de la
morbidité et de la mortalité associés à des maladies car-
diovasculaires. On se soucie cependant de plus en plus des
effets secondaires et de la toxicité associé(e;s aux trai-
tements actuels anti-hypertension, en particulier chez un patient à hypertension modérée. Il existe des résultats indiquant que, si les agents anti-hypertensifs actuellement
utilisés peuvent efficacement diminuer la pression san-
guine, la fréquence du pouls augmente simultanément. Ainsi, on a besoin d'un médicament associé à moins d'effets adverses pour le traitement de l'hypertension. Il serait particulièrement avantageux de pouvoir utiliser un tel médicament pour le traitement simultané de l'ensemble des facteurs de risques multiples précités, associés à des maladies cardio-vasculaires, ce qui n'est généralement pas le cas pour les médicaments antihypertensifs actuellement disponibles. Au cours de la dernière décennie, il est apparu de
263S263
nombreuses publications rapportant que diverses prépara-
tions diététiques à base d'huile de poisson contenant des
acides gras oméga-3 polyinsaturés ont un effet sur le cho-
lestéroi du sérum et sur l'agrégation des plaquettes san-
guines. Les mécanismes suggérés pour ces effets sont sou- vent centrés sur le système prostanoïque. Ainsi, il existe quelques renseignements sur la façon dont des huiles de poisson pour régimes alimentaires modifient l'excrétion de certains métabolites des prostaglandines, mais les données
disponibles sont contradictoires sur plusieurs points.
On a fait état d'une diminution de la pression san-
guine après absorption de poissons, d'une huile crue de poissons (en commençant à 7 % de AEP et à 5 % de ADH), ou
des préparations d'huiles de poissons légèrement concen-
trées (contenant typiquement 18 % de AEP et 12 % de ADH), bien que les constituants responsables de ces effets n'aient jamais été identifiés. En outre, toutes les études présentées jusqu'à présent ont un ou plusieurs graves défauts, comme noté dans des passages en revue d'études disponibles (H.R. Knapp et al, [Proceedings of AOCS Short Course on polyunsaturated Fatty Acids and Eicosanoids] (Procès verbaux de la courte série de conférences AOCS sur des acides gras polyinsaturés et des eicosanoïdes), publiées sous la direction de W.E.M. Lands, pages 41-55, American Oil Chemists Society) et (K. Bonaa, Tidskr. Nor
Laergeforen n' 28, 1987, 2425-2428).
L'acide éicosapentanoïque (APE), à 20 atomes de carbone et 5 insaturations en oméga-3, a été considéré comme étant le plus important des acides gras polyinsaturés en omréga-3 provenant d'animaux marins, en particulier en raison de sa puissante action anti-agrégation de plaquettes, qui a été citée notamment dans le brevet US-A-4 097 602 (Silver et al), déposé en août 1974. Par la suite, Dyerberg et al ont également décrit le même effet dans Lancet, page 152, 21
janvier 1978 et Lancet II, pages 117-119, 15 juillet 1978.
La raison principale de l'importance accordée à l'acide
éicosapentanoique est probablement due au fait qu'il appar-
tient aux eicosanoides,qui sont des substances clé du méta-
bolisme des prostaglandines.
Cependant, selon plusieurs rapports récents, AEP
seul n'exerce pas un effet significatif sur de l'hyperten-
sion. Dans "Effects of highly purified eicosapentaenoic acid to angiotensin II and norepinephrine in the rabbit" [Effets de l'acide éicosapentaénoique hautement purifié sur l'angiotensine II et la norépinéphrine chez le lapin]
[Prostaglandins, août 1986, volume 32, n0 2, pages 179-
187], on n'a pas obtenu de diminution de la pression san-
guine sur des lapins quand on a utilisé de l'AEP hautement
purifié à la concentration de 90 %. Terano et al ont indi-
qué dans Atherosclerosis, 46, 321-331 (1983) qu'une prépa-
ration contenant 75 % de AEP et 6,2 % de ADH n'a pas
d'effet significatif sur la pression sanguine de volontai-
res en bonne santé, après une absorption de 3,6 g de l'es-
ter éthylique de AEP. De même, Yoshida et al ont indiqué dans Artery, 14, 295-303, 1987, l'absence d'effet sur la pression sanguine de base, après absorption de 900 mg de l'ester éthylique de l'AEP durant 14 jours ou sur une plus longue période encore. En outre, l'ester méthylique de AEP,
à 90 %, n'a pas d'effet sur des rats présentant une hyper-
tension spontanée [K. Yin et al, 1988, "Clinical and
Experimental Pharmacology and Physiology" 15, 275-280].
Contrastant avec cela, la demande de brevet GB-
2 197 199 décrit une composition pour combattre une hyper-
tension induite par un état de grossesse, la composition utilisée dans l'exemple cité ayant une teneur en AEP de 28 à 35 %. Les patientes ne présentaient pas antérieurement une hypertension. Une hypertension développée sous l'effet
d'un état de grossesse est considérée comme ayant des cau-
ses biologiques différentes de celles donnant une hyperten-
sion normale, ce qui semble être souligné par le fait qu'elle disparait habituellement après la fin de la
grossesse.
A la connaissance de la Demanderesse, il n'existe rien pouvant suggérer que ADH seul puisse avoir un effet
quelconque sur la pression sanguine.
Selon le brevet US-A-3 082 228, fondé sur une deman-
de déposée le 18 décembre 1959, un produit contenant au moins 60 % d'acides gras polyinsaturés comportant 20 atomes de carbone ou davantage abaisse nettement le taux de cho-
lestérolémie. Cependant, d'autres études antérieures in-
diquent que des huiles de poissons abaissent le cholestérol total et le cholestérol "LDL" (lipoprotéines de faible
densité) et élévent le taux de cholestérol "HDL" (lipopro-
téines de grande densité), des résultats antérieurs ont généralement abouti à la conclusion opposée, comme indiqué par W.S. Harris dans [(n-3) newvs, 3 (4), 1-7]. Ainsi, en résumant 45 articles traitant de ce sujet, il a trouvé que le taux de cholestérol "LDL" a été augmenté de 2 à 30 %
selon le type d'hyperlipidémie.
Grâce à la demande de brevet PCT/W087/02247, on
connaît une émulsion de lipides, pour administration paren-
térale, comprenant un émulsifiant, de l'eau et une huile C'anima! marir comprenant au moins un acide gras de type oméga-3, la concentration de l'acide gras libre dans l'émulsion étant inférieure à environ 5 méq/1, et l'huile d'animal marin contenant au moins 30 % en poids d'une combinaison d'esters de AEP et de ADH. Cette émulsion de lipides sert au traitement intraveineux d'états maladifs
comportant des risques de thrombose.
Il vient d'être trouvé selon la présente invention
que des compositions d'acides gras, contenant une concen-
tration élevée, au moins égale à 80 % en poids, d'acides gras de type oméga-3, de leurs sels ou leurs dérivés, o AEP et ADH sont présents en des quantités relatives de 1:2 à 2:1, et constituent au moins 75 % des acides gras totaux,
exercent un effet étonnament avantageux sur tous les fac-
teurs précités de risques de maladies cardio-vasculaires,
mais en particulier un bon effet sur une hypertension modé-
rée, sur de l'hypertriglycéridémie et sur l'activité du
complexe phospholipidique de facteur VII de coagulation.
Cette composition abaisse le taux de cholestérol de type LDL du sérum, augmente le taux de cholestérol de type HDL du sérum, diminue les taux de triglycérides du sérum, diminue la pression sanguine systolique et diastolique et la fréquence du pouls et abaisse l'activité du complexe phospholipidique du facteur VII de coagulation du sang. Bien qu'on ne connaisse pas explicitement les mécanismes biologiques détaillés des effets des compositions de la présente demande, il existe des indications concernant une
synergie surprenante entre l'action de AEP et celle de ADH.
Un avantage des compositions selon la présente demande est leur très bonne tolérance, l'administration ne
provoquant pas de graves effets secondaires quelconques.
Une composition particulièrement préférée selon l'invention comprend au moins 90 % en poids d'acides gras polyinsaturés de type oméga-3 à longue chaîne, les acides AEP et ADH constituant au moins 85 % du poids des acides gras totaux et étant présents selon un rapport AEP:ADH
compris entre 1:1 et 2:1 et en particulier voisin de 3:2.
Afin d'isoler les acides AEP et ADH dans un mélange à concentration élevée selon la présente invention, on a mis au point un procédé spécial pour purifier et isoler les acides gras à longue chaine à partir des huiles naturelles de poissons. Les compositions selon la présente demande peuvent étre produites selon le procédé de la demande de brevet EP-86 906 964.1 de la Demanderesse. Dans le présent exposé, l'analyse en pourcentage en poids se fonde sur les esters éthyliques, même si d'autres dérivés ou sels des acides eux-mêmes font partie du cadre de la présente invention. De façon plus détaillée, on peut indiquer que la composition selon la présente invention est de préférence obtenue grâce au procédé suivant. Initialement, la matière première, constituée par de l'huile d'animaux marins, est estérifiée et concentrée par fractionnement à l'urée ou par
une voie analogue, dans laquelle les conditions sont suffi-
samment ménagées pour éviter une désagrégation ou altéra-
tion des produits. La seconde étape est une distillation moléculaire. Le fractionnement enlève initialement, en principe, la majeure partie des esters ayant des longueurs de chaîne au-dessous de C20. Puis l'on enlève une fraction principale consistant essentiellement en des esters des acides en C20 et en C22. Comme le fractionnement à- l'urée enlève les esters saturés et les esters les moins insaturés, cette fraction va contenir des concentrations élevées en les acides AEP et ADH, et, selon le présent procédé, cette fraction ta en contenir au moins 75 % en poids. La quantité totale des'acides à longue chaîne de type oméga-3 sera d'au moins 80 % en poids. D'autres compositions préférées selon la présente invention contiennent au moins 95 % en poids de ces acides, la teneur en AEP plus ADH représentant au moins
90 % en poids. Une autre composition préférée selon l'in-
vention contient au moins 85 % en poids des acides gras totaux de type oméga-3 et une quantité des acides AEP et
ADH représentant au moins 80 % en poids.
On va obtenir d'autres acides de type oméga-3, de la série en C20, en C21 et en C22, approximativement en leurs concentrations d'origine, par exemple de 3 à 5 % en poids, typiquement au moins 4,5 % en poids. Ainsi, l'acide spécial et de nombre impair d'atomes de carbone, de type oméga-3 entièrement en Z, acide 6,9,12,15,19-henéicosapentaénoique (21 atomes de carbone; 5 insaturations) est normalement présent en des concentrations d'au moins 1,5 % en poids et l'acide de type omega-3 entièrement en Z, acide 7,10,13,16,19-docosapenténoïque, est normalement présent en
des concentrations d'environ 3,0 % en poids.
Apres enlèvement du précipité obtenu à l'aide de
l'urée, on enlève partiellement ou entièrement, par évapo-
ration, le solvant qui a été utilisé, et qui est normale-
ment de l'éthanol, et les esters ainsi isolés peuvent être
encore purifiés par lavage à l'eau ou à l'aide d'une solu-
tion aqueuse faiblement alcaline si l'on veut isoler des
esters purs sans contamination par les acides libres.
Les acides libres peuvent être produits par des
modes opératoires bien connus d'hydrolyse.
La valorisation de la fraction contenant l'acide AEP pour obtenir un rapport pondérai AEP:ADH compris entre 1:1
et 2:1 et notamment un rapport voisin de 3:2, ou la valori-
sation de la fraction contenant ADH pour obtenir un rapport pondéral AEP:ADH compris entre 1:1 et 1:2, peuvent être
réalisés à l'étape de la distillation moléculaire. Le pro-
cédé offre également la possibilité d'utiliser une extrac-
tion par du fluide surcritique et/ou une chromatographie dans la seconde étape, avec CO2 contenant finalement un
modificateur plus polaire, comme l'éthanol, afin de concen-
trer la fraction contenant AEP et/ou ADH.
On effectue le fractionnement à l'urée et la distil-
lation moléculaire subséquente en opérant dans des condi-
tions ménagées afin d'éviter une oxydation et/ou une isomé-
risation des acides de type oméga-3 hautement instables.
Ainsi qu'il ressort des tableaux 1 et 2 ci-après, qui don-
nent l'analyse des produits obtenus selon le procédé de la présente invention, le produit purifié ne contient pas plus
de 1 % de composants inconnus. *L'analyse détaillée pré-
sentée en tableau 2 montre cependant une certaine quantité
de produits mineurs, comme des acides en C16 et C18.
Ces produits seront constitués, pour leur majeure partie, par la somme combinée de la fraction d'esters d'acides gras, existant normalement dans des huiles de poissons, mais la concentration de chaque ester séparé dans le produit terminé est inférieure à 0,2 %, sauf l'acide de type oméga-3 octadécatétraénoique (18 atomes de carbone; 4 insaturations; n-3), qui est présent approximativement en
la même quantité que dans la matière première.
On comprendra ainsi que la concentration totale en
des sous-produits résultant du procédé est très faible.
Le procédé est assez souple pour influer sur les proportions relatives entre les acides gras à longue chaine en C20, C21 et C22 naturellement présents dans les matières premières que sont les huiles de poissons disponibles. Le
procédé est conduit en vue d'assurer la valorisation et/ou l'aug-
mentation de la concentration des acides individuels, et aussi
Me maintenir dans une gamme de variations de nature opti-
male le rapport entre ces acides. Simultanément, le proé_dA permet aussi de compenser les variations parfois extrêmes risquant de se présenter naturellement, comme décrit ci-après. Ainsi, il va être possible de préparer un
produit ayant une composition constante et prédéterminée.
Les huiles de poissons risquent également de conte-
nir des sous-produits et des impuretés comme des pesti-
cides, des hydrocarbures colorés, des métaux lourds, du cholestérol et des vitamines. Au cours de la production du produit concentré, les concentations en ces constituants
sont nettement réduites en comparaison des huiles de pois-
sons non traitées.
A l'état naturel, les teneurs relatives en les acides AEP et ADH, et également en les autres acides de
type oméega-3 à longue chaine, dépendent de l'espèce d'ani-
mal marin et aussi de variations saisonnières au sein de la même espèce. Aux Etats-Unis d'Amérique, l'huile de poissons
est actuellement surtout produite Cà partir de menhaden.
Cette huile va typiquement contenir 14 à 19 % de AEP et 5 à 8 % de ADH. Une analyse d'un lot d'huiles de foie de morue
a montré une teneur de 6,9 % en AEP et de 8,4 % en ADH.
Pour la capeline, les teneurs en AEP ont varié de 8,6 à
11,4 % de janvier 1973 à août 1973, cependant que les te-
neurs en ADH ont varié de 6,7 % à 11 % au cours de la même période. Pour le hareng des côtes de Norvège, la teneur a été de 6,4 % en AEP et de 9,8 % en ADH en octobre 1973, cependant que des prises effectuées en novembre 1983 ont
montré une diminution de 1,7 % et de 1,1 %, respectivement.
Ces variations signifient qu'une ingestion alimen-
taire d'huiles de poissons ou de poisson seul(e)(s), ne va pas permettre une fourniture constante en des acides de type oméga-3. Même si tous les acides de type oméga-3 à
longue chaine en C20, en C21 et en C22 ne sont pas valo-
risés ou concentrés ou ne le sont que modérément au cours
de la mise en oeuvre du procédé,-ces acides seront con-
serves au moins en leurs proportions d'orgine.
Sur le tableau 1, la colonne de gauche illustre les variations typiques entre les teneurs en des acides gras individuels à longue chaine dans les compositions de la présente invention, cependant que la colonne de droite montre l'analyse exacte de l'échantillon d'essai ayant servi à l'étude effectuée sur les effets biologiques, dont
les résultats sont présentés aux tableaux IV à VIII ci-
après. Tableau 1 Variation typi- Echantillon que dans le d'essai produit C20:4 oméga-6 1-2 1,4 C20:5 oméga-3 40-60 % en poids 54 % en poids C21:5 oméga-3 1-4 " 1,5 " C22:5 oméga-3 1-3 " 2 " C22:6 oméga-3 25-45 " 32,6 " acides inférieurs 3-8,5 " 7,5 " fraction non connue 1 " 1 " somme des acides de type oméga-3 90,1 " somme AEP+ADH 86,6 " rapport AEP:ADH 3,3:2 Comme cela est classique dans la chimie des acides gras insaturés, C20:5 oméga-3 désigne un acide gras ayant atomes de carbone et 5 insaturations. dont une située à 3 atomes de carbone de l'extrémité de la chaine oméga ou en position 3 par rapport au groupe acide carboxylique
terminal.
Le tableau 2 montre une analyse détaillée d'un lot
de la matière de départ (huile de poissons) et d'une au-
tre composition de la présente invention, obtenue à partir
de cette matière de départ.
tableau 2
Composition en Huile de poisson Echantillon
acides gras (%) de départ d'essai de l'es-
acides gras (Ag) ter éthylique produit
C14:0 7,6 0,0
pristanate 0,4 0,0
C16:0 19,1 0,0
C16:1 n7 7,2 0,0 7-Mel6:0 0,3 0,0 C16:2 n6 0,5 0,0 C16:2 n4 1,2 0,0 Phytanate 0,3 0,0 C16:3 n4 0,5 0,0 C16:4 nI 1,0 0,2
C18:0 2,3 0,0
C18:1 n9 9,1 0,0 C18:1 n7 3,0 0,0 C18:1 n5 0,4 0,1 C18:2 n6 1,1 0,0 C18:2 n4 0,2 0,0 C18:3 n6 0,2 0,2 C18:3 n3 - 0,7 0,2 C18:4 n3 - 2,5 2,8 C18:4 nl 0,1 0,2 C20:1 n9+7 5,9 0,0
C20:1 0,1 0,0
C20:2 n6 0,2 0,1 C20:3 n6 0,1 0,0 C20:4 n6 0,7 1,4 C20:4 n3 1,2 0,9 C20:5 n3 16,5 53,4 -C22:1 nll+9 4,6 0,0 C22:2 n6 0,7 0,0 C21:5 n3 0,9 1,6 Tableau 2 (suite) Composition en Huile de poisson Echantillon
acides gras (%) de départ d'essai de l'es-
acides gras (Ag) ter éthylique produit C22:4 n6 0,1 0,0 C22:5 n6 0,1 0,4 C22:5 n3 2,0 3,1 C22:6 n3 7,9 34,3 somme des constituants 1,0 1,0 inconnus somme des acides gras 31,7 95,4 de type oméga-3 dont acide en C18 3,2 3,0 somme (AEP+ADH) 24,4 87,7 rapport AEP:ADH 2,1:1 3,1:2 Note: C22:6 n3 désigne un acide gras en C22, comportant 6 insaturations dont une sur le carbone nv3 à
partir de l'extrémité (oméga-3,.
Le tableau 3 montre les teneurs en les principaux acides gras de plusieurs compositions selon la présente invention.
Tableau 3
Acide gras (Agj Composition (%> C18:2 n6 0,3 0,3 0,1 0,0 0,2 0,1 C18:3 n3 0,3 0,3 0,0 0,1 0,3 0,0 C18:4 n3 2,3 2,3 3,6 2,2 1,8 0,7 C18:4 nl 0,2 0,2 0,4 0,3 0,0 0,0 C20:4 n6 1,7 1,7 1,5 3,9 1,6 1,6 C20:4 n3 2,4 0,9 1,3 1,2 1,9 0,3 C20:5 n3 54,7 52,7 42,2 48,5 41,0 31,7 C21:5 n3 2,1 2,1 1,7 2,0 1, 7 1,7 C22:5 n6 0,4 0,4 0,6 6,8 0,7 1,1 C22:5 n3 5,4 5,8 2,8 4,3 5,8 3,3 C22:6 n3 28,7 31,0 38,0 34,9 42,4 58,5 somme des Ag n3 95,9 95,1 89,6 93, 2 94,9 95,7 y compris
en C18 -
Somme (AEP
+ADH) 83,4 83,7 80,2 83,4 83,4 90,2
Rapport
AEP:ADH 1,9:1 1,7:1 1,1:1 1,4:1 1:1 1:1,8
Agn3 désigne des acides gras ayant une insaturation sur l'atome de carbone en position 3 par rapport à l'extrémité
de la chaîne (oméga-3).
EFFETS BIOLOGIQUES
Afin d'évaluer l'effet d'une composition selon la présente invention sur la pression sanguine, la fréquence du pouls, les taux de triglycérides, de cholestérol du
sérum et de cholestérol HDL (à grande densité de lipopro-
téines), sur l'agrégation des plaquettes sanguines et sur l'activité du complexe phospholipidique du facteur VII de coagulation du sang, on a invité la population totale, âgée de 34 à 60 ans, d'une petite ville norvégienne à subir un bilan de santé et, parmi cette population, on a soumlE 22000 personnes à des examens de dépistage pour déceler les personnes répondant aux critères suivants: - hypertension modérée non traitée correspondant à une pression sanguine diastolique (PSD) comprise entre 89 et 111 mm de Hg et une pression sanguine systolique (PSS) comprise entre 110 et 180 mm de Hg.
- pas de maladie cardiaque antérieure ni d'utilisa-
tion de médicaments du coeur - pas de maladie grave - pas de grande obésité - pas d'alcoolisme - taux de cholestérol du sérum au moins égal à
6,0 mmoles/l.
Le groupe des volontaires choisis selon ces critères était de 172 personnes. Les volontaires ont été soumis à
des examens de dépistage au cours d'une période de démar-
rage de 6 mois pour s'assurer de la stabilisation de la pression sanguine avant administration de la substance d'essai. Les mesures de pression sanguine ont été effectuées à l'aide d'un instrument automatique ("Dinamap") et, à chaque fois, trois mesures (à des intervalles de 2 minutes) ont été réalisées sur la personne assise et sur la personne debout, dans des conditions réglées. On a utilisé la moyenne des deux dernières mesures prises sur la personne
assise et sur la personne debout.
L'étude a été une étude de type en "double aveugle".
Les 172 volontaires ont été répartis au hasard en deux groupes de même taille. Un groupe a été traité par des capsules d'huile de maïs constituant un placébo, chaque capsule contenant 1 g d'huile de mais additionnée de 0,3 % de vitamine E. L'autre groupe a reçu des capsules contenant 1 g de la substance d'essai, dont la composition est donnée au tableau 1. Les deux groupes de capsules ont été préparés sous gélatine molle colorée pour garantir l'effet "en double aveugle". On a demandé aux volontaires de prendre trois capsules.deux fois par jours, de la substance d'essai ou de la substance témoin, durant 11 à 12 semaines. Il y a
eu 171 personnes volontaires pour effectuer l'étude com-
piète et, en moyenne, 90 % environ des capsules ont été absorbées. Ainsi au'il ressort des tableaux 4 et 5 ci-après, l'huile de maïs n'a pas eu d'effet statistiquement signifi- catif sur la pression sanguine. On a établi l'effet de la substance d'essai sur la pression sanguine tout d'abord sur le groupe entier prenant la substance d'essai puis sur les
personnes individuelles présentant de plus grandes pres-
sions sanguines. Les pressions sanguines moyennes dans le
cas des patients présentant de plus grandes pressions san-
guines, au début et à la fin du traitement par la substance active d'essai de la présente invention, sont données au tableau 4 (pression sanguine diastolique, PSD) et au
tableau 5 (pression sanguine systolique, PSS).
Tableau 4
EFFET DE LA SUBSTANCE D'ESSAI ET DE L'HUILE DE MAIS
SUR LA PRESSION SANGUINE DIASTOLIQUE (PSD)
Gamme nombre PSD moyen- PSD moyen- Diminu- Signi-
de de pa- ne avant ne après tionr. fica-
PSD tients traitement traitement moyenne tion (mm de Hg) (mm de Hg) de PSD (mm de Hg) substance d'essai -109 62 95,8 93,4 2,4 p<0,05 98-109 22 102 96,2 5,8 p<0,01 Huile de maïs
-109 57 95,7 96,0 0 n.s.
98-109 26 101,8 100,7 1,1 n.s.
n.s désigne des résultats non significatifs
Tableau 5
EFFET DE LA SUBSTANCE D'ESSAI ET DE L'HUILE DE MAIS
SUR LA PRESSION SANGUINE SYSTOLIQUE (PSS)
PSS des nombre PSS mo- PSS mo- Dimi- Signi-
patients de pa- yenne yenne nution fica- (mm de Hg) tients avant après moyenne tion traite- traite- de PSS ment (mm ment (mm (mm de de Hg) de Hg) Hg) Substance d'essai > 135 71 148,1 144,5 3,6 p<0,05 > 150 24 158,4 150, 3 8,1 p<O,001 > 155 15 162,2 152,4 9,8 p<O,001
> 135 62 148,5 149,6 0 n.s.
> 150 23 159,1 158,0 1,1 n.s.
> 155 17 161,8 159,6 2,2 n.s.
Ainsi qu'il essort à l'évidence des tableaux ci-
dessus, la substance d'essai exerce un effet hypotensif hautement significatif aussi bien sur la pression sanguine systolique que sur la pression sanguine diastolique. Il est
clair également que l'effet est le plus fort sur les pa-
tients présentant la plus grande pression sanguine. On n'a pas obtenu d'effet significatif dans le groupe auquel on a
administré de l'huile de mais.
Tableau 6
EFFET DE LA SUBSTANCE D'ESSAI ET DE L'HUILE DE MAIS
SUR LA PRESSION SANGUINE (PS) SYSTOLIQUE (PSS) ET
DIASTOLIQUE (PSD) SELON L'INGESTION DE POISSONS PARF LES
ALIMENTS (PLATS PAR SEMAINE)
Nombre Nombre PS moyenne PS moyenne Diminu- Signi
de plats de pa- avant trai- après trai- tion fica-
par se- tients tement (mm tement (mm moyenne tion maine de Hg) de Hg) de PS (mm de Hg) Substance d'essai 0-2 44 PSS 145,3 139,3 -6,9 p=0,005 PSD 99,8 94,0 -5,7 p=0,0001 3-5 34 PSS 143,6 141,2 -2,4 p=0,2 PSD 97,7 96,3 1,4 p=0,2 Huile de maïs 0-2 34 PSS 145,2 146,8 +1,6 p=0,4 PSD 98,3 100,2 + 1,9 p=0,l 3-5 44 PSS 142,3 143,4 +1,1 p=0,5 PSD 97,4 97,9 +0,5 p=0,7 Ainsi qu'il ressort du tableau 6, on obtient un bon
effet hypotensif à l'aide de la composition selon la pré-
sente invention, même dans le cas du groupe consommant 3 à plats de poissons par semaine, ce qui correspond à une absorption assez élevée. En comparaison, on n'obtient pas
d'effet bienfaisant avec l'huile de maïs.
Les résultats présentés ci-dessus indiquent qu'une composition selon l'invention exerce, chose étonnante, un effet bien meilleur que celui auquel on pourrait s'attendre d'après les résultats de la consommation de poisson comme
aliment ou d'une huile d'animaux marins légèrement concen-
trée. Cela est probablement du à un effet synergique des
acides AEP et ADH.
En comparaison des résultats d'essai obtenus dans le cas des études précédemment conduites sur une consommation alimentaire d'huile d'animaux marins ou huile de poisson, les résultats obtenus à l'aide d'une composition selon la présente invention montrent une amélioration étonnante de l'effet sur la pression sanguine diastolique et la pression sanguine systolique de patients légèrement hypertendus ou sur des patients plus hypertendus, l'amélioration étant
d'environ 30 % et de 45 %.
*Tableau 7
EFFET DE LA SUBSTANCE D'ESSAI ET DE L'HUILE DE MAIS
SUR LA FREQUENCE DU POULS (par minute) Groupe Avant Apres VariationSignification Substance d'essai personne assise 75,4 73,2 -2,2 p<O,02 personne debout 82,9 80,2 -2,7 p<O,005 Huile de mais personne assise 74,3 75,1 +0,8 p=0,3 personne debout 80,9 82,2 +1,3 p=0,2 L'étude sur la fréquence du pouls a été appliquée à 78 personnes du groupe recevant la substance d'essai et à
77 personnes de l'autre groupe.
Ainsi qu'il ressort du tableau ci-dessus, on a obtenu un net abaissement de la fréquence du pouls, dans le
cas de l'utilisation de la substance d'essai selon la pré-
sente invention, et une élévation, légère mais non signifi-
cative, de la fréquence du pouls dans le cas de l'ingestion
d'huile de mais.
Tableau 8
EFFET DE LA SUBSTANCE D'ESSAI ET DE L'HUILE DE MAIS
SUR LE CHOLESTEROL DU SERUM (mmoles/litre) Groupe Avant Après cholestécholesté- cholesté- cholesté- roi total roi HDL*** roi total roi HDL***
Tous les pa-
tients: substance d'essai (n=78) 6,58 1,35 6,57 1,41** huile de mais (n=78) 6,68 1,33 6,64 1,41** Cholestérol total >7 substance d'essai (n=26) 7,74 1,53 7,31** 1,58* huile de mais (n=20) 7,66 1,26 7,45* 1,32* * p<0, 1 ** p<O,01; *** HDL: cholestérol à lipoprotéines de grande densité Ainsi qu'il ressort du tableau 8, la composition d'essai selon la présente invention diminue nettement, de façon significative, le taux de cholestérol total du sérum chez les patients dont le cholestérol total est supérieur à
7,0 mmoles/litre et elle élève nettement, de façon signifi-
cative, le taux de cholestérol HDL (lipoprotéines à grande
densité, dans la population entière. On obtient des résul-
tats similaires, mais beaucoup moins prononcés, dans le
groupe auquel on administre de l'huile de mais.
Les compositions selon la présente invention abais-
sent en outre de 5 à 10 % le cholestérol LDL (lipoprotéines à faible densité) chez les patients dont le taux global de cholestérol est supérieur à 7 mmoles/l, mais elles n'ont pas d'effet significatif chez des patients présentant un
taux total de choiestérol inférieur à 6,5 mmoles/l.
Tableau 9
EFFET DE LA SUBSTANCE D'ESSAI ET DE L'HUILE DE MAIS
SUR LES TRIGLYCERIDES DU SERUM
Triglycérides (mmoles/l) Groupe n avant après Diminution Valeur de p Substance d'essai 87 1,51 1,20 0,31 0,001 Huile de mais 85 1,57 1,47 0,03 NS Patients dont le taux des triglycérides est supérieur à 2,0 mmoles/1 Groupe n avant après Diminution Valeur de p Substance d'essai 14 3,28 2, 03 1,25 0,0001 Huile de mais 17 3,22 2,66 0,56 0,01 NS: résultat non significatif Ainsi qu'il ressort du tableau 9, la substance d'essai a pour effet d'abaisser le taux des triglycérides du sérum, en particulier chez les patients présentant des taux élevés (plus de 2,0 mmoles/l) de triglycérides avant le traitement. On n'a pas obtenu d'effet significatif en
administrant de l'huile de mais au groupe entier de volon-
taires, alors que l'on a obtenu un très petit effet chez
les personnes présentant des taux élevés de triglycérides.
Tableau 10
EFFET DE LA SUBSTANCE D'ESSAI ET DE L'HUILE DE MAIS
SUR L'AGREGATION DES PLAQUETTES SANGUINES
collagène 0,2 pg/ml collagène 0,1 pg/ml Groupe n avant après avant après
X * *X *
Subs- tance d'essai 21 63,4 4,40 38,8 5,19 38,0 + 5,91 13,7 3,77 huile de mais 21 73,5 4,40 57,4 6,37 43,4 45,5 15,2 3,32 *: écart type,: valeur moyenne n: nombre de personnes du groupe Ainsi qu'il ressort du tableau 10, les compositions
selon la présente invention ont un bon effet anti-agréga-
tion des plaquettes sanguines.
Le complexe phospholipidique du facteur VIl de coa-
gulation se trouve dans le plasma d' êtres humains appartenant
à un groupe présentant de grands risques de subir des mala-
dies cardio-vasculaires, comme décrit par P. Leren et al [The Oslc Study, Cardiovascular disease in middle aged and
young Osio men (Etude à Oslo sur les maladies cardio-
vasculaires de jeunes hommes d'Oslo et d'hommes d'âge moyen) Acta Med. Scand. Suppl. 588 1-38, (1987)] et Dalaker et al [A novel form of factor VIi in plasma from men at risk for cardiovascular disease (Nouvelle forme du facteur VII dans le plasma d'hommes présentant un risque de subir
une maladie cardio-vasculaire), Br. J. Haematol. 61, 315-
322 (1985)], et l'on considère que ce complexe constitue un
autre facteur de risque de subir une maladie cardio-
vasculaire.
Tableau 11
EFFET (%) DE LA SUBSTANCE D'ESSAI ET DE L'HUILE DE MAIS
SUR L'ACTIVITE DU COMPLEXE PHOSPHOLIPIDIQUE DU FACTEUR VII
DE COAGULATION
Groupe n Avant Après Différence substance d'essai 69 9,7 6,6 3,1** huile de maïs 72 8,5 8,8 0,3NS * NS: effet non significatif ** p<O,02 n: nombre de personnes au groupe Ainsi qu'il ressort du tableau 11, l'activité est
nettement réduite, de façon significative, par la composi-
tion selon l'invention, alors que l'on n'obtient pas d'effet significatif quand on administre de l'huile de mais. Selon les résultats présentés aux tableaux 3 à 11 ci-dessus, une composition selon la présente invention exerce un effet significatif sur la totalité des facteurs
précités de risque de maladies cardiovasculaires. En compa-
raison, on obtient quelques résultats positifs avec l'huile de maïs, mais l'on n'obtient pas d'effet significatif sur la pression sanguine, le taux des triglycérides du sérum ni sur l'activité du facteur VII de coagulation. En outre, les effets mesurés pour ces facteurs de risque dans le cas des personnes du groupe recevant de l'huile de maïs semblent aller dans le sens opposé et semblent plutôt ne pas être bienfaisants.
Ainsi, les compositions d'acides gras selon la pré-
sente invention sont potentiellement très intéressantes pour le traitement curatif et prophylactique de nombreux
facteurs de risque connus pour des maladies cardiovasculai-
res, comme l'hypertension, l'hypertriglycéridémie et une grande activité du complexe phospholipidique du facteur VII
de coagulation.
Les doses de la composition de la présente inven-
tion, nécessaires pour un effet thérapeutique ou prophylac-
tique, vont varier selon le mode d'administration. Dans les essais effectués par la Demanderesse à large échelle, il a été administré 6 g de la composition d'essai par personne et par jour. De façon générale, pour l'adulte moyen, les doses peuvent varier entre 1,0 et 10 g selon la taille et/ou le poids corporel et selon la gravité de l'état à
traiter.
Les compositions selon la présente invention peuvent servir en outre de médicaments, administrés en supplément du médicament hypotensif usuel dans le cas de traitement d'hypertension. Les doses vont probablement alors se situer
dans la partie inférieure de la posologie précitée.
D'autres indications médicales possibles pour les-
quelles on peut administrer les compositions de la présente invention sont de la polyarthrite chronique, de l'arthrite
de psoriasis, du lupus érythémateux disséminé, la scléro-
dermie, la maladie de Crohn, une colite ulcéreuse, du pso-
riasis, une dermatite atopique et des migraines, comme cela
ressort d'essais normalisés effectués sur l'être vivant.
De préférence, les composés actifs sont à adminis-
trer par voie orale sous forme de pilules, de capsules
molles ou sous les formes analogues. Cependant, l'adminis-
tration pourrait également s'effectuer par toute autre voie permettant l'absorption et l'utilisation efficaces des ingrédients actifs, par exemple par voie intraveineuse, sous-cutanée, rectale, vaginale ou éventuellement même topique. La composition pharmaceutique peut comprendre, en plus des ingrédients actifs que sont les acides AEP et ADH, selon la définition ci-dessus, un ou plusieurs supports ou véhicules pharmaceutiquement acceptables, comme cela est bien connu en pratique. Les compositions peuvent également inclure des excipients, des stabilisants, des agents
d'allongement, des liants, des humidificateurs, des tensio-
actifs, des lubrifiants et matières analogues, comme cela
est bien connu dans l'art de la formulation d'une composi-
tion pharmaceutique.
En outre, les compositions peuvent comporter un ou des anti-oxydants, par exemple de l'hydroxytoluène, du
butyrate, une quinone, du tocophérol, de l'acide ascor-
bique, etc., des agents de conservation, des agents de
coloration, des parfums, des aromes ou agents d'aromatisa-
tion et d'autres agents pharmaceutiques.
EXEMPLE DE PREPARATION PHARMACEUTIQUE
Capsules en gélatine molle contenant 1 g par capsule Composition: Ester éthylique de l'acide AEP 525 mg/capsule Ester éthylique de l'acide ADH 315 mg/capsule d-alpha-tocophérol 4 UI/capsule gélatine 246 mg/capsule glycérol 118 mg/capsule oxyde de fer rouge 2,27mg/capsule oxyde de fer jaune 2,27mg/caspule On pèse et homogénéise, en utilisant un agitateur fonctionnant à grande vitesse, les ingrédients actifs et les excipients. Puis l'on soumet le mélange à un broyage dans un broyeur pour colloides et on le désaère dans un récipient en acier inoxydable de manière que le mélange soit prêt pour la mise en capsule. On verse le mélange dans des capsules en gélatine molle oblongues, de taille numéro 20 (poids moyen 1, 4 g), en utilisant une machine classique
de mise en capsule.