FR2586238A1 - Procede de manutention de feuilles souples - Google Patents

Abstract

LA FEUILLE EST SAISIE TEMPORAIREMENT SUR SES COTES OPPOSES 28, 26 DANS UNE PREMIERE ZONE TRANSVERSALE, CONTENANT LE POINT DE PENETRATION D'UNE TIGE 38 SUR LAQUELLE LES FEUILLES SONT MISES EN PLACE, ET DANS UNE DEUXIEME ZONE TRANSVERSALE DISTANTE DE LA PREMIERE. LA SAISIE DE LA FEUILLE DANS LES DEUX ZONES EST REALISEE PAR LES EXTREMITES 66 DE BRAS ROTATIFS ET DES BARRES TRANSVERSALES 60, 62 SUR CES BRAS. LA FEUILLE EST DISPOSEE ENTRE DES ORGANES DE RETENUE 54, AFIN QU'ELLE NE PUISSE PAS SE DEPLACER AUTOUR DE LA TIGE, ET EST LIBEREE D'ABORD DANS LA PREMIERE ZONE DE SAISIE PUIS, ULTERIEUREMENT, DANS LA DEUXIEME ZONE DE SAISIE, AFIN, DANS L'INTERVALLE, D'ASSURER UNE MISE SOUS TENSION DE LA FEUILLE ENTRE LA TIGE 38 ET UN SUPPORT TRANSVERSAL 50.

Description

La présente invention concerne la fabrication

de feuilles thermoplastiques et plus précisément un pro-

cédé de manutention de piles de feuilles ou de sacs for-

més à partir de feuilles.

Le brevet redélivré des Etats-Unis d'Amérique n 27 523 et les brevets des Etats-Unis d'Amérique

n 4 386 924 et 4 451 249 décrivent des procédés et appa-

reils concernant de façon générale le domaine de l'inven-

tion. Un type connu de sac qui peut être fabriqué par mise en oeuvre de l'invention est un sac d'épicerie ayant des boucles de saisie par la main ou de passage d'un bras, formées par découpe d'une feuille repliée en deux épaisseurs, ayant des goussets et constituée d'une matière thermoplastique. Plus précisément, la feuille est découpée à une première extrémité afin qu'une partie des plis internes de goussets opposés soit découpée. On connait la découpe d'une partie en U depuis une premiere extrémité de feuille. Un sac ayant cette forme est aussi appelé sac "maillot" car sa configuration générale ressemble a

un tel article d'habillement.

On utilise diverses approches pour la fabrication des sacs d'épicerie ou en forme de mail.ot. Une premiere approche comprend le transport de morceaux successifs de matière plastique tubulaire ayant des goussets, scellés

aux deux extrémités, les extrémités scellées étant trans-

versales à la direction d'avance vers un dispositif de découpe, dans chaque morceau, d'une partie en U dans

la partie antérieure de la feuille.

Une autre approche assure l'empilement d'un groupe de segments de feuilles scellés aux deux extrémités

contre une butée disposée au-dessus d'une surface horizon-

tale plate et qui peut être sous forme d'un transporteur qui peut être positionné afin qu'une pile dans laquelle

des marges correspondantes se recouvrent, soit formée.

La pile peut être rendue unitaire provisoirement par enfoncement d'une tige chaude dans une partie choisie de la pile, et elle peut être introduite, mécaniquement ou manuellement, dans un appareil de découpe d'une partie

en U afin que les boucles ou anses soient formées.

D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-

tion seront mieux compris à la lecture de la description

qui va suivre d'exemples de réalisation et en se référant aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 est une élévation représentant une partie d'une machine classique de fabrication de sacs et un dispositif de transfert et d'empilement à bras sous vide transportant des feuilles successives vers

un dispositif accumulateur, selon l'invention.

la figure 2 est une vue partielle en plan de l'appareil de la figure 1 représentant une construction et une configuration préférées des bras sous vide ou d'aspiration et leur disposition par rapport à la machine de fabrication de sacs et au poste d'empilement;

Les figures 2A et 2B représentent en plan respec-

tivement une partie de l'appareil de la figure 2 et une feuille destinée à former un sac par mise en oeuvre de l'invention; la figure 3 est une perspective représentant la disposition relative d'un segment de feuille et d'une paire de bras aspirant ou sous vide plaçant le segment au poste d'empilage, et un poste de serrage destiné à recevoir une pile terminée; la figure 4 est une vue en plan partiellement agrandie de la figure 2 représentant deux bras déposant une feuille au poste d'empilement; la figure 5 est une coupe en élévation de la figure 4 suivant la ligne 5-5 de cette figure; la figure 6 est une vue de bout de la figure 5, projetée sur le plan 6-6 de celle-ci; la figure 7 est une perspective avec des parties arrachées représentant un mécanisme accumulateur temporaire de piles et un mécanisme destiné à faire avancer une pile terminée à partir du poste d'empilement; la figure 8 est une coupe d'un détail représentant la disposition relative des montants qui coopèrent à l'empilement ininterrompu de segments de feuilles au poste d'empilement; la figure 9 est une coupe en élévation agrandie suivant la ligne 9-9 de la figure 2, représentant une construction préférée de dispositif accumulateur et de positionnement; la figure 10 est une coupe suivant le plan 10-10 de la figure 9, représentant la transmission d'air comprimé vers une tige ou un montant alternatif d'appui; la figure 11 est une coupe suivant la ligne 11-11 de la figure 9, représentant d'autres détails du poste d'empilement, notamment d'un support temporaire ayant une tige temporaire d'empilement; et les figures 12A à 12J représentent le transfert d'une pile terminée, l'accumulation au poste d'empilement d'un certain nombre de segments de feuilles alors qu'une pile terminée est en cours de transfert par la tige ou le montant d'empilement, vers un mécanisme d'extraction

de piles qui comprend de préférence plusieurs pinces.

Le dispositif d'empilement et de transfert de feuilles selon la présente invention est représenté sur la figure 1 et il y est repéré par la référence générale 20. Des feuilles en deux épaisseurs et à goussets

22, formées à partir de feuilles thermoplastiques tubu-

laires fabriquées par une machine classique 24 de fabrica-

tion de sacs, sont scellées le long d'une marge antérieure 26 et d'une marge postérieure 28. Les feuilles successives

sont déployées sur un support 30 de construction classique.

Juste après déploiement d'une feuille sur le support 30, elle est saisie par un dispositif 32 de transfert et d'empilement tournant dans le sens des aiguilles d'une montre (sur la figure 1). Ce dispositif 32 comporte

plusieurs paires de bras radiaux 34, espacés circonféren-

tiellement et qui sont raccordés de manière classique à une source de vide ou d'aspiration par l'intermédiaire d'ouvertures formées dans les bras afin que les feuilles soient saisies et transférées au poste 36 d'empilement qui peut comprendre un montant ou une tige 38 coopérant avec un dispositif 40 de retenue afin qu'une pile de segments positionnés 42 de feuille soit formée au poste d'empilement. La pile positionnée de segments est une expression qui indique l'état de la pile dans laquelle des marges correspondantes des feuilles successives

se recouvrent sensiblement.

Après accumulation d'un nombre prédéterminé de feuilles dans une pile, le nombre pouvant être déterminé par exemple à l'aide de compteurs électroniques classiques, la pile 42 est transportée dans le sens de la flèche vers un dispositif 44 de serrage par un mécanisme de déplacement transversal ou de positionnement 46. Juste avant la manoeuvre du mécanisme 46, un dispositif 48 est manoeuvré afin qu'il accumule un nombre choisi de segments de feuilles d'une pile suivante pendant que la pile déjà terminée est déplacée vers le dispositif 44

de serrage.

Etant donné la rapide description qui précède

de l'arrangement général des différents éléments mis en oeuvre, on peut noter que le dispositif 32 de transfert et d'empilement saisit et retient les feuilles de matière thermoplastique lorsqu'elles sont déployées sur un support et les transfère suivant un trajet courbe à un poste 36 d'empilement auquel chaque feuille est retenue dans une pile par une tige ou un montant 38 et un support transversal tel qu'un rouleau 50 (figure 2) qui peut être associé à des dispositifs 40 de retenue. Lorsqu'un nombre choisi de feuilles a été accumulé, le dispositif 48 avance rapidement sur le trajet des feuilles afin qu'une pile soit provisoirement formée alors que la

pile terminée est retirée vers le dispositif 44 de serrage.

Les figures 2 et 2A représentent une configuration préférée des bras radiaux 34, et plus précisément des éléments utilisés pour le transfert d'une feuille 22 au

poste 36 d'empilement comprenant le montant ou la tige 38.

Le dispositif 40 de retenue comprend essentiellement le rouleau transversal 50 qui peut tourner entre des supports 52 dirigés vers le haut (figure 3) et ayant des doigts de retenue 54 légèrement évasés et tournés vers le haut. Ainsi, chaque sac individuel de la pile est retenu par la tige 38 et les doigts 54 de retenue aux extrémités opposées du rouleau transversal 50 de

support.

Le dispositif 32 de transfert et d'empilement de feuilles comporte des moyeux creux 56 fixés sur un arbre 58 qui est entraîné en rotation par un dispositif convenable. Chaque bras radial 34 est creux lui-aussi et communique avec la chambre interne des moyeux 56. En outre, les bras sont raccordés rigidement aux moyeux 56 et sont connectés par des barres transversales creuses et 62 qui communiquent par l'intermédiaire des bras 34 avec les moyeux creux 56. Une grille ou des tiges 64 sont raccordées aux barres 60 et 62 entre lesquelles elles sont placées et forment un support pour une feuille

pendant son passage vers le poste 36 d'empilement.

Les barres creuses 34 ont leurs extrémités 66 tournées vers l'intérieur, l'une vers l'autre, dans un but décrit dans la suite. Chaque barre transversale

a plusieurs petites ouvertures 68 qui y sont formées.

De même, des ouvertures 70 sont formées dans les parties 66 des bras 34 qui sont tournées vers l'intérieur. De manière classique, les moyeux sont raccordés à une source de vide ou d'aspiration communiquant avec les bras 34 et les barres transversales 60 et 62 et qui, lors du contact avec une feuille déployée sur le support 30, assurent la saisie et la retenue ferme de la feuille lorsqu'elle est transférée suivant un trajet courbe vers le poste 36

d'empilement.

La figure 2A représente la disposition relative d'une feuille 22 et des bras radiaux 34 ainsi que des barres transversales 60 et 62 de raccordement. Des régions dans lesquelles la feuille est retenue par les barres creuses 34, 60 et 62 sont représentées. Il apparaît donc qu'une feuille est maintenue le long des zones inclinée 72 partant du bord postérieur 28 délimitant une

marge transversale de la feuille, vers les marges longitu-

dinales LM. Les barres transversales 60 et 62 maintiennent la feuille le long de zones transversales 74 dont l'une est adjacente à la marge antérieure 26, délimitant une autre marge transversale de la feuille 22. Grâce à cet arrangement, chaque feuille est touchée et retenue aux marges transversales 26 et 28 ou à leur voisinage et il faut noter que diverses variantes des bras 34 et des

barres 60 et 62, donnant une coopération ferme et repro-

ductible des feuilles 22, peuvent être utilisées. Par exemple, les bras 34 peuvent être réalisés de manière que leurs extrémités externes 66 soient dirigées l'une vers l'autre à 90 , ou des blocs creux rendus solidaires des bras 34 peuvent assurer la retenue de la feuille à proximité de la marge postérieure 28. Il est aussi possible d'éliminer l'une des barres 60 et 62 ou les deux et de disposer des prolongements formés vers l'intérieur, reliés à la source de vide et, entre les deux prolongements, une surface de support de feuille peut jouer le rôle des tiges ou de la grille 64. La feuille 22 représentée sur la figure 2A peut être préparée par montage d'un poinçon sur la machine de fabrication de sacs afin qu'il forme une ouverture ou un trou 76 de montage se logeant

sur le montant ou la tige 38 au poste 36 d'empilement.

Le cas échéant, la feuille 22 peut être préparée sans

trou de montage et empilée sur une tige pointue.

La figure 2B représente une configuration que peut avoir le sac terminé. Chaque feuille a des goussets tournés vers l'intérieur et dont les bords internes sont représentés par les traits interrompus 78. Lorsque la pile de sacs est présentée à un appareil de coupe, une partie 80 est retirée et il faut noter que la ligne de

coupe comprend des lignes 82 qui sont sensiblement paral-

lèles aux marges longitudinales LM, -suivant une ligne qui se trouve à l'extérieur des bords internes 78 du gousset et suivant une ligne transversale 84 reliant les lignes 82. Ainsi, le sac terminé comporte des boucles 85 formant des anses qui sont habituellement suffisamment

grandes pour que l'utilisateur puisse y passer le bras.

Il faut cependant noter que différents types de sacs peuvent être fabriqués. Les variantes les plus importantes portent sur l'association des sacs d'une pile de manière que les sacs individuels puissent être retirés de la

pile par rupture d'une ou plusieurs liaisons mutuelles.

Selon l'invention, un dispositif est destiné à retirer les feuilles qui sont retenues par le dispositif 22 de transfert et d'empilement de manière que les feuilles ou sacs individuels aient une configuration à surface lisse (sans plis) et de manière que la pile soit bien empilée à l'aide d'une seule tige ou d'un seul montant38, bien qu'il faille noter que plusieurs tiges ou montants ou dispositifs de retenue tels que des pinces, peuvent être utilisés. Le dispositif utilisé à cet effet concerne essentiellement la position relative de la feuille 22 et

des bras radiaux 34 et la réalisation d'un support trans-

versal 50 qui peut être combiné éventuellement au doigt 54 de retenue. On note sur la figure 2A que les marges

longitudinales LM de la feuille 22 sont disposées latéra-

lement vers l'intérieur par rapport aux bras radiaux 34 et laissent ainsi un espace 86. Lorsqu'une feuille portée de cette manière atteint le poste 36 d'empilement, la tige ou montant 38 passe par l'ouverture 76 et à peu près simultanément les doigts 54 de retenue rentrent dans l'espace 86 et empêchent un déplacement latéral de la feuille, entre eux. Les doigts 54 ou des dispositifs équivalents constituent un dispositif destiné à empêcher positivement une désorganisation des feuilles puisqu'elles pourraient se déplacer autour de la tige 38. Cependant, il faut noter que, pendant l'accumulation et le transfert i d'une pile, le positionnement est réalisé sans dispositifs de confinement nécessaires tels que des doigts 54. Lorsque la tige 38 est passée par l'ouverture 76 et lorsque les marges longitudinales LM de la feuille ont été retenues entre les doigts 54, la feuille s'affaisse sur le rouleau transversal 50, avec une certaine tension entre la tige 38 et le rouleau 50 étant donné l'aspiration créée dans les bras transversaux 60 et 62. Bien que l'angle d'approche

des bras 34 par rapport à l'inclinaison du poste d'empi-

lement détermine la séquence de libération de la feuille, il est préférable que la libération ait lieu d'abord à la marge postérieure 28 afin que la retenue de la feuille par les barres 60 et 62 ait pour effet d'appliquer une légère tension à la feuille avant qu'elle ne s'affaisse

ou se drape sur le rouleau 50.

La figure 4 est une partie agrandie de la partie de la figure 2 dans laquelle deux bras radiaux 34 assurent le dépôt d'une feuille thermoplastique 22 au poste 35 d'empilement. La disposition relative des doigts 54 de retenue et des espaces ou fentes 86 formés entre les bras 34 et la marge longitudinale LM d'une feuille 22 est accentuée. Le dépôt des feuilles successives sans plis par l'action résiduelle de saisie ou de retenue des barres 60 et 62 est indiqué sur la figure 5, et on note que, au moment o le trou 76 de montage est passé sur la tige 38, la partie de feuille se trouvant dans la zone des bras transversaux 60 et 62 est encore

fermement maintenue. Il faut noter que la marge longitu-

dinale de la feuille est placée entre les doigts 54 de retenue et que la retenue de la feuille par la barre ou 62 met la feuille sous tension, lorsqu'elle se drape autour du rouleau 50, cette tension étant maintenue jusqu'à ce que les bras radiaux tournent d'une quantité supplémentaires et retirent une partie de feuille adjacente à la marge 26 des barres latérales 60 et 62. Ainsi, l'action combinée du montant 38 et des doigts 54 et la retenue de la feuille par les barres 60 et 62 favorisent la création d'une pile de feuilles positionnées et sans plis. Selon l'invention, un dispositif 46 est utilisé après accumulation d'un nombre choisi de feuilles d'une pile afin qu'il transporte la pile à distance du poste

36 d'empilement. Un dispsoitif 48, fonctionnant en coopé-

ration, est placé temporairement au poste d'empilement afin qu'il accumule les feuilles pendant que la pile

terminée est évacuée du poste d'empilement. (Les dispo-

sitifs utilisés à cet effet sont représentés sous une

forme avantageuse sur les figures 1, 3, 7, 8, 9, 10 et 11).

Pendant le déplacement d'une pile terminée à distance du poste d'empilement, un dispositif assure aussi la

stabilisation du positionnement de la pile. Comme repré-

senté sur la figure 3, une pile de feuilles est accumulée sur un support 88 ayant une forme en U retourné, ce support ayant une fente allongée 90 suffisamment large pour qu'elle permette un déplacement libre de la tige ou du montant 38. La surface de support d'une partie centrale de la pile de feuilles diverge latéralement vers l'extérieur et forme une table 92 de forme générale triangulaire, ayant une largeur transversale au moins égale à la largeur

de la feuille, mesurée entre les marges longitudinales LM.

Lorsque la tige 38 transportant une pile terminée est déplacée vers le dispositif 64 de serrage, des rouleaux presseurs 96 de stabilisation, bien qu'ils ne soient pas indispensables, peuvent être utilisés et appliqués contre la pile par des vérins 94 de manoeuvre (un seul étant représenté) afin que les rouleaux 96 soient déplacés vers le haut ou vers le bas par l'intermédiaire d'un levier coudé 98 articulé sur un axe fixe 100. Il faut noter que les rouleaux 96 sont mis au contact de la

pile lorsque les marges 28 ont dépassé les rouleaux 96.

Ainsi, le positionnement de la pile peut être conservé pendant le déplacement d'une pile à l'aide des rouleaux 96. La tige 38 déplace la pile suffisamment en direction longitudinale pour que le bord antérieur de la pile se trouve sous le dispositif 44 de serrage qui comporte essentiellement un organe 102 en forme de canal dont la joue inférieure 104 a des fentes permettant le passage libre de jeuxde doigts opposés 106 de serrage. Plusieurs doigts 108 de support formant un prolongement de la table triangulaire 92 sont espacés afin qu'ils délimitent des fentes 110 positionnées pratiquement en face des

fentes formées dans la joue inférieure de l'organe 104.

Grâce à cette construction, des pinces 106 qui peuvent être transportées par une traverse alternative, sont placées de manière que leurs doigts puissent serrer et saisir le bord antérieur de la pile et puissent la transporter avant traitement ultérieur par exemple dans un appareil de découpe le long des lignes 82 et 84 afin

que les anses 85 soient formées.

Le support 88 en U retourné a des parois inclinées 112 qui sont solidaires des parois 114 qui divergent latéralement vers l'extérieur à partir de la surface de la table triangulaire 92, vers le bas, vers des flasques 116 de montage. La configuration des parois 114 qui divergent progressivement vers l'extérieur, forme une surface de came coopérant avec un capot ou volet souple 118 raccordé au montant ou à la tige 38 et se déplaçant ainsi avec cette tige, lorsqu'une pile terminée est déplacée vers le dispositif 44 de serrage. Le volet 118 peut être formé de cuir ou d'une autre matière souple afin que, lorsqu'il vient au contact de la paroi 114, il s'écarte progressivement vers l'extérieur si bien que la feuille se trouvant à la base de la pile n'est pas déchirée ou plissée lors du passage de la paroi 112 à la

paroi 114 et finalement à la surface de la table 92. Lors-

qu'une pile de feuilles ou de sacs a été transportée vers le dispositif 44 de serrage par la tige 38, l'organe 102 en forme de canal est déplacé vers le bas par un organe 120 de manoeuvre ou vérin qui comprime le bord antérieur de la pile. Pendant la compression, les pinces 106 viennent serrer la pile et l'organe 120 est ensuite 1 1 commandé afin qu'il soulève l'organe 102 avant manoeuvre ou déplacement des pinces 106 vers la droite sur la figure 3. Cette séquence d'événements assure évidemment l'enlèvement de la pile de la table 92 qui est ainsi prête à recevoir une pile suivante. Un dispositif destiné à permettre un empilement ininterrompu et donc un fonctionnement continu de la machine de fabrication de sacs, assurant l'accumulation d'un nombre choisi de segments de feuilles d'une pile suivante au moins pendant le déplacement de la pile terminée précédente, est incorporé. Ce dispositif porte la référence générale 48 et est clairement représenté sur les figures 1, 3, 7, 8, 9, 10 et 11. -Il faut noter que des éléments du bâti supportant certains organes de la machine ne sont pas représentés afin que les éléments de ce dispositif selon l'invention apparaissent plus clairement, les hommes du métier connaissant bien des bâtis qui peuvent être utilisés a cet effet. On se réfère d'abord à la figure 7; le dispositif destiné à accumuler plusieurs feuilles pendant qu'une pile terminée est extraite, comporte une poutre ou traverse 124 ayant

des extrémités opposées rigidement serrées par des dispo-

sitifs convenables de fixation à un brin, dans ce cas le

brin inférieur, de courroies 126 et 128 de synchronisa-

tion passant sur des poulies 130 fixées à un arbre trans-

versal 132. Dans la description, les poulies 130 sont

appelées poulies arrière et les poulies 134 poulies avant. Les poulies 134 sont montées afin qu'elles puissent tourner sur des courts arbres 136 portés par la structure

du bâti (non représenté).

L'extrémité de la poutre 124 est raccordée

rigidement à la courroie 128 par des dispositifs conve-

nables 138 de fixation serrant la courroie entre les blocs 140 et 142. Des rouleaux 144 de guidage qui peuvent se déplacer sur un organe de guidage en forme de canal, placés sur le bâti non représenté, contribuent au support de la poutre 124. L'autre extrémité de la poutre est serrée sur la courroie 126 par des organes 146 de fixation assurant le serrage du brin inférieur de la courroie 126 entre des blocs 148 et 150. Un bloc 152 est rigidement raccordé à la face inférieure du bloc 150 et a des trous destinés au passage de tiges 154 de guidage disposées entre des plaques 156 auxquelles elles sont raccordées rigidement, ces plaques étant fixées aux extrémités

opposées d'un vérin 158.

Le vérin de commande de câble est raccordé à une source d'un fluide sous pression. Le piston qui s'y déplace en translation est raccordé à un câble 160 qu'il commande et qui passe sur des poulies à gorges 162 et 164 (figure 9). Chacune des poulies peut tourner entre des plaques 166 qui sont elles-mêmes fixées aux

plaques 156. Le brin exposé du câble 160 est fixé rigi-

dement au bloc 152 et ainsi, la manoeuvre du cylindre 158

assure le transfert du mouvement alternatif par l'intermé-

diaire du câble à la poutre ou traverse 124.

La construction décrite précédemment assure le positionnement, en synchronisme avec le dispositif 20 de transfert et d'empilement de feuilles, du dispositif 168 d'accumulation temporaire d'une ou plusieurs feuilles

avant et pendant le déplacement de la pile vers le dispo-

sitif 44 de serrage. Le dispositif 168 d'accumulation temporaire comporte des barres allongées 170, espacées latéralement et supportant des galets 172 à une première extrémité. L'autre extrémité des barres 170 est fixée

rigidement à la traverse 124 en 175 (figure 9).

Une tige ou un montant temporaire 174 d'empilement peut passer, sous la commande d'un organe 176 de manoeuvre, au-dessus et au-dessous de la surface des barres 170. Plus précisément, ce montant 174 peut prendre la forme préférée représentée d'un montant creux semi-circulaire porté par une poutre 178 de forme générale en L, placé entre les barres 170. La branche courte ou arrière de la poutre 178 est placée entre des guides latéraux 180 fixés à la joue verticale arrière de la poutre 124 et elle est

rigidement fixée à la tige de l'organe 176 de manoeuvre.

Lorsque celui-ci est commandé afin qu'il sorte sa tige, la poutre 178 et le montant 174 qu'elle porte dépassent vers le bas sous le plan contenant une face tournée vers le haut des barres 170. Le cas échéant, un patin 182 peut être fixé à la face supérieure des barres 170 afin qu'il forme une surface lisse de support des feuilles

qui sont accumulées temporairement sur le montant 174.

Comme indiqué précédemment, le montant 38 peut se déplacer dans la fente 90 du poste 36 d'empilement

au dispositif 44 de serrage, sous la commande d'un méca-

nisme 46 de déplacement qui lui aussi comporte un vérin 184 à câble portant, entre des plaques 186 fixées aux plaques 188 d'extrémités dont elles dépassent, des poulies à gorges 190 sur lesquelles passe un câble 192. Un bloc 194 rigidement fixé au brin exposé du câble 192 est claveté sur une chaîne 196 passant sur un pignon avant 198 et sur un pignon arrière 200, le bloc 194 formant pratiquement un maillon de cette chaîne. Le bloc 194 a deux rôles principaux, le transfert du mouvement de

translation du vérin 184 à la chaîne 196, et la transmis-

sion d'air sous pression à des conduits souples portant la référence collective 202 raccordés à un organe 204 de manoeuvre assurant le positionnement de la tige 38 d'empilement à trois emplacements distincts qui sont

représentés sur la figure 8.

Comme l'indique la figure 8, les trois positions de la tige 38 sont indiquées par les références 38T, 38S et 38R, désignant la position de transfert, la position d'empilement et la position en retrait. La position de transfert est représentée en trait plein alors que la position d'empilement et la position en retrait sont indiquées en trait interrompu. Les positions du montant temporaire 174 d'empilement sont aussi indiquées. Sa position levée est celle qu'il prend lorsqu'il accumule une ou plusieurs feuilles au poste d'empilement, et cette position est indiquée en trait plein alors que,

lorsque la tige 38 est ramenée vers la position d'empi-

lement et prend la position 38T, le montant d'empilement temporaire 174, sous la commande de l'organe 176 de manoeuvre, est abaissé vers la position indiquée en trait interrompu et est ramené vers la position de la

figure 7 sous la commande du vérin 158.

Le bloc 194 a plusieurs passages de circulation de fluide raccordant des conduits 202 à des canalisations

206 et 208 de fluide sous pression et d'évacuation res-

pectivement. Tout circuit logique convenable de commande peut être utilisé pour la connexion et la déconnexion de la canalisation 206 à la source de pression qui assure le déploiement ou le déplacement de la tige 38, dans les positions choisies représentées sur la figure 8. Les conduits sont disposés sur des segments supérieurs 210 ayant des oreilles 212 dépassant vers le bas, clavetés sur des maillons choisis de la chaîne (figure 10) afin qu'une surface souple et sensiblement plate partant du voisinage du vérin 204 et rejoignant le bloc 194 soit formée et assure le maintien des conduits 202 sous une forme relativement tendue. L'organe 204 de manoeuvre fait partie d'un chariot 214 dans lequel il est monté et qui est sous forme d'une bo te de forme générale rectangulaire formée par un bloc 216 relativement épais, portant une première extrémité de la chaîne 196, et

par un bloc 218, portant l'autre extrémité de la cha ne.

La structure du chariot 214 est complétée par des plaques latérales 220(représentées sur la figure 11) fixées rigidement aux blocs 216 et 218 et portant verticalement des paires espacées de galets 222 de guidage. Ces derniers sont au contact d'une poutre allongée et creuse 224 guidant le chariot 214 du poste d'empilement à la région

du dispositif 44 de serrage.

Il faut noter que le dispositif 48 d'accumulation temporaire qui place le montant 174 dans la région occupée par la tige 38, impose une accélération et une décélération rapides du vérin 158, afin que la machine de fabrication de sacs puisse fonctionner de manière continue et qu'un courant de feuilles puisse ainsi être prélevé et transféré de façon continue par le dispositif 20. -Un dispositif 226 d'absorption d'énergie est destiné à absorber ou dissiper la force due à l'accélération rapide de la tige d'empilement temporaire 174 lorsqu'elle prend sa position de protection de la tige 38. La construction préférée d'un tel dispositif comporte un patin 228 (figure 9) fixé à l'extrémité d'une tige 230 qui est entourée par un ressort 232. La tige 230 peut coulisser dans un trou formé dans un bloc 234 fixé au bâti suspendu (non représenté) qui supporte le dispositif 48 d'accumulation des feuilles sous forme d'une pile. Bien qu'un patin soit représenté, il faut noter que deux patins ou un plus grand nombre de patins 228 peuvent être utilisés. Le patin est au contact de la poutre 124 lorsque le montant

ou la tige 174 arrive au niveau de la tige 38. Le dispo-

sitif 226 d'absorption peut avoir une butée réglable 229 afin que la disposition relative des tiges 174 et 38 assurant la protection soit conservée. La pression exercée entre le patin 228 et la poutre 124 est maintenue par

transmission de fluide sous pression dans le vérin 158.

Cette disposition relative des deux tiges 174 et 38 est représentée sur la figure 8 sur laquelle on note que plusieurs feuilles 22 ont été placées sur la tige 174 pendant le déplacement en translation de la pile terminée transportée par la tige 38 vers le dispositif 44 de serrage et pendant le retour de la tige vers la position normale de formation d'une pile. A cet égard et comme l'indique la figure 8, le vérin ou organe 204 de manoeuvre commande le déplacement de la tige 38 afin qu'il assure le transfert des feuilles 22 de la tige 174 d'empilement

temporaire à la tige 38, son déplacement pendant l'accumu-

lation de feuilles supplémentaires destinées à former une pile, et son déplacement pendant le déplacement du chariot 216 du dispositif 44 de serrage à la position d'empilement. Plus précisément, lorsqu'un nombre choisi de feuilles a été accumulé sur la tige 38, le vérin 158 est commandé et déplace rapidement la poutre 124 et les barres 170 qu'elle porte dans la région de transfert des feuilles, et ce déplacement est interrompu lorsque la tige 174 arrive en position permettant l'accumulation d'une ou plusieurs feuilles de la pile suivante. Lorsqu'ils sedéplacent vers l'avant ou vers le poste 36 d'empilement, les rouleaux 172 rencontrent la feuille supérieure d'une pile terminée et roulent sur elle. La tige 38, à ce moment, est dans la position 38S et la pile qui y est

formée est déplacée vers le dispositif 44 de serrage.

Lorsque le bord antérieur de la pile a été serré, le vérin 204 ramène la tige vers la position 38R et la maintientdans cette position jusqu'à ce que le vérin 184 ramène le chariot 216 au poste 36 d'empilement. Pendant cet intervalle de temps, des feuilles peuvent être empilées sur la tige 174. Le vérin 204 fait avancer la tige vers le haut, vers la position 38T, afin qu'elle pénètre dans le trou 76 des feuilles, lorsque les feuilles doivent être transférées du montant 174 à la tige 38. A ce moment, l'organe 176 de manoeuvre est commandé et déplace le montant 174 vers le bas (comme indiqué en trait interrompu sur la figure 8) et très peu de temps après le vérin 158

est commandé afin qu'il déplace la poutre 124 vers l'ar-

rière, à distance du poste 36 d'empilement. Le vérin 204 est à nouveau commandé afin qu'il déplace la tige 38 vers la position 38S qui est la position normalement occupée. Le fonctionnement global de l'appareil précité est maintenant décrit en référence aux schémas successifs

des figures 12A à 12J. La figure 12A représente la situa-

tion dans laquelle la feuille 22 retenue par les bras 34 constitue la dernière feuille -d'une pile terminée S.

Dès que la feuille a été empilée, les tiges 170, consti-

tituant la table d'empilement temporaire, sont rapidement avancées dans la position d'empilement si bien qu'une

feuille ou un sac suivant est supporté sur le montant 174.

A peu près simultanément, le vérin 184, commandant la chaîne 196, est commandé afin qu'il déplace la pile terminée vers le dispositif 44 de serrage. Lorsque la pile S est déplacée, des vérins 94 (figure 3) assurent la mise des galets 96 au contact de la pile et s'opposent ainsi à la tendance des feuilles 22 à se déplacer autour de la tige 38. En outre, un rouleau fou 51 est placé sous les galets 172 lorsque les tiges 170 sont placées en position d'empilement des feuilles initiales d'une pile. Après déplacement d'une pile terminée, le rouleau 51 forme une surface mobile qui favorise un déplacement libre de la pile. Lorsque le bord antérieur de la pile de sacs arrive au poste 44 de serrage, l'organe 102 en forme de canal est descendu par le vérin 120 et comprime le bord antérieur de la pile contre les doigts 108 de support (figure 12D) et les pinces 106, bien écartées, sont déplacées vers la pile et viennent la serrer (figure 12E) afin que la pile puisse être retirée de la table 92. Dès que le bord antérieur de la pile est serré par l'organe 102, le vérin 204 est commandé afin qu'il ramène la tige 38 vers la posiion 38R (figure 8) et les galets presseurs 96 sont soulevés puisque la commande de la pile a été transférée aux pinces 106. Pendant ces événements, les feuilles 22 continuent à être collectées et empilées sur le montant 174. Les pinces 106, après maintien ferme de la pile, sont déplacées par un dispositif convenable tel qu'un vérin non représenté qui retire la pile de la table 92. Pendant le déplacement de la pile de la table 92, le chariot 214 portant le vérin 204 est déplacé vers le poste 36 d'empilement et la tige 38 dépasse alors vers la position 38T (figure 8) qui assure un transfert de la retenue de la pile du montant 174 à la tige 38 (figure 12G). Peu après, le vérin 176 est manoeuvré et descend le montant 174 suffisamment pour qu'il libère

la pile, et le vérin 158 ramène le dispositif 122 d'empi-

lement temporaire vers sa position originale comme indiqué sur la figure 12J. La séquence est terminée lorsque la tige 38 d'empilement est remise dans la position 38S

représentée sur la figure 8.

Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art aux appareils et aux procédés qui viennent d'être décrits uniquement à titre d'exemples non limitatifs sans sortir du cadre

de l'invention.

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Procédé de mise en place d'une feuille, déplacée à l'état sensiblement plat, sur une tige (38) traversant la feuille près d'une de ses marges, caractérisé en ce qu'il comprend: - la saisie temporaire de la feuille sur ses côtés opposés et dans la zone transversale contenant le point de pénétration de la tige ou à proximité de cette zone, - la saisie temporaire de la feuille dans une zone transversale distante de la première zone précitée, - la disposition de la feuille entre des organes de retenue (54) placés entre les zones transversales afin que la feuille ne puisse pas se déplacer autour de la tige, - la libération successive des zones de saisie de la feuille qui est réalisée d'abord par la libération de la première zone transversale précitée tandis qu'est maintenue la saisie de la feuille dans la seconde zone transversale précitée pendant le positionnement de la feuille entre les organes de retenue et, de cette façon assurer une mise sous tension de la feuille entre la tige (38) et un support placé entre les organes de retenue (54), et - la libération de la tension de la feuille dans la

   seconde zone transversale sur le support.