FR2462871A1 - Procede pour la preparation des boyaux naturels en charcuterie, et dispositif pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Abstract

CE PROCEDE UTILISE UNE GAINE1 EN MATIERE PLASTIQUE LISSE ET SOUPLE, SUR LAQUELLE ON ENFILE ET ON PLISSE UNE SUCCESSION DE TRONCONS DE BOYAUX7, CETTE GAINE ETANT ULTERIEUREMENT ENFILEE SUR LA CANULE D'UN POUSSOIR DE REMPLISSAGE. LES TRONCONS DE BOYAUX SONT ENFILES SUR LA GAINE DE MANIERE QUE DEUX TRONCONS SUCCESSIFS SE CHEVAUCHENT, EN VUE DE REALISER UN ASSEMBLAGE DES TRONCONS ENTRE EUX, REALISANT UNE SORTE DE BOYAU CONTINU. LA GAINE POSSEDE UNE PARTIE EN FORME D'ANNEAU, AINSI QU'UN PREDECOUPAGE LONGITUDINAL PERMETTANT DE L'ENLEVER DE LA CANULE11 DU POUSSOIR DE REMPLISSAGE, AVANT D'EFFECTUER L'EMBOSSAGE DE LA VIANDE. DIVERS OUTILS D'ENFILAGE8, AVEC EMBOUT 10, SONT PREVUS, SELON QUE LA LIAISON DES TRONCONS DE BOYAUX EST ASSUREE PAR SIMPLE CHEVAUCHEMENT, PAR COLLAGE, PAR AGRAFAGE OU PAR COUTURE.

Description

i 22 <2C7 ? La présente invention concerne un procédé pour la préparation

des boyaux naturels, dans le domaine de la charcuterie,

ainsi qu'un dispositif destiné à la mise en oeuvre de ce procédé.

Les boyaux naturels utilisés en charcuterie, pour la fabrication des saucisses et saucissons, qu'il s'agisse de boyaux de moutons, de chèvres, de porcs ou de boeufs, sont de forme légèrement conique et doivent donc être coupés en tronçons de longueurs assez courtes, pour obtenir une certaine unité de

calibrage entre les boyaux livrés ensemble, en écheveau.

La livraison des boyaux naturels auxcharcutiers s'effectue, traditionnellement, sous forme d'écheveaux salés secs, dans lesquels sont réunis des brins de même calibre et de même qualité, enroulés ensemble et serrés par une ficelle. Ce procédé entraîne, pour le charcutier, un certain nombre d'opérations fastidieuses et sources de perte de temps très importante: débrouillage brin à brin des boyaux, dessalage, injection d'eau dans chaque brin de

boyau,etenfin mise en position d'embossage, par pliage en accordé-

on, sur la canule du poussoir de remplissage en chair à saucisse.

Une technique plus moderne consiste à placer les boyaux dans des conteneurs étanches, tous les brins de chaque écheveau étant attachés sur un même anneau, dans de la saumure à saturation, de façon à éviter au charcutier le dessalage, une partie du

débrouillage et l'injection d'eau.

Une autre technique assez récente, décrite dans le brevet français NO 1. 373.697 au nom du Déposant, consiste en une préoutation groupée de plusieurs tronçons de boyaux, ceux-ci étant enfilés et plissés, sans. aucune liaison entre eux, sur une gaine en matière plastique lisse et souple, par exemple en polyéthylène. Cette gaine est enfilée et directement retenue sur la canule du poussoir de remplissage du charcutier, afin de tenter

de lui éviter toute manutention.

Toutefois, ce dernier procédé n'atteignait que partiellement le but qu'il s'était visé, du fait de l'obligation, pour le charcutier, de faire très attention aux extrémités des différents

tronçons de boyaux, en raison du manque de liaison entre ceux-ci.

Même en marquant les différents tronçons juxtaposés, on ne parvenait pas à empêcher les giclées de chair à saucisse, sur le produit déjà poussé sur la table de travail. En outre, l'obligation de conserver la gaine en matière plastique sur la canule de remplissage, au cours de l'opération d'embossage, pouvait constituer une gêne, la gaine n'ayant pas été conçue de

manière à pouvoir être retirée facilement.

La présente invention vise à remédier aux inconvénients des techniques actuelles de préparation des boyaux naturels, en fournissant un procédé perfectionné rendant les opérations à effectuer aisées, immédiates et quasiment automatiques. Le but final de l'invention est ainsi de rendre la fabrication des saucisses ou saucissons industrielle et économique, notamment par un gain de main d'oeuvre, tout en conservant les avantages des boyaux naturels, à l'époque actuelle ou ceux-ci sont très

fortement concurrencés par les boyaux artificiels.

A cet effet, l'invention a pour objet un procédé pour la préparation des boyaux naturels, dans lequel on utilise une gaine en matière plastique Jîsse et, souple sur laquelle on enfile et on plisse une succession de tronçons de boyaux, cette gaine étant

ultérieurement enfilée sur la canule d'un poussoir de remplissa-

ge, ce procédé étant caractérisé en ce que les tronçons de boyaux sont enfilés sur ladite gaine de manière que deux tronçons successifs se chevauchent, en vue de réaliser un assemblage des différents tronçons entre eux, réalisant une sorte de boyau en continu, et en ce que ladite gaine possède une partie en forme d'anneau, ainsi qu'un prédécoupage longitudinal, permettant de l'enlever de la canule du poussoir de remplissage, avant

d'effectuer l'embossage de la viande.

Une première idée fondamentale de la présente invention consiste donc à enfiler les tronçons de boyaux en les faisant se recouvrir, par leurs extrémités, ce qui évitera ensuite les giclées signalées plus haut. Les différents tronçons se trouvent ainsi réunis, pour former l'équivalent d'un boyau unique, et rien ne s'oppose à ce qu'on allonge la gaine et la canule, et multiplie le nombre de tronçons assemblés, dans la limite de la résistance des poussoirs eux-mêmes. On peut ainsi fabriquer, par exemple, une longueur de 50 mètres de saucisses en une seule opération continue. Par ailleurs, le procédé de l'invention reste compatible avec l'utilisation de conteneurs étanches remplis de saumure, selon une méthode rappelée plus haut, permettant soit

une utilisation immédiate, soit une conservation de longue durée.

Avantageusement, la gaine en matière plastique utilisée pour la mise en oeuvre de ce procédé comprend une première extrémité coupée en biseau, une ouverture latérale située près de son autre

3 24., 2 7

extrémité, coupée droite, et une ligne de plus faible résistance s'étendant longitudinalement entre cette ouverture et l'extrémité coupée en biseau. Cette conformation particulière facilite le maintien de la gaine en question et la mise en place, par glissement, des tronçons de boyaux, en particulier grâce à

l'extrémité en biseau, cette extrémité permettant aussi d'identi-

fier facilement le bon sens d'utilisation lors de l'enfilage sur la canule de remplissage. Mais les particularités de la gaine permettent surtout de l'engager facilement sur la canule de remplissage, grâce à sa partie en forme d'anneau, puis de la retirer, l'opération de retrait mettant en jeu à la fois la partie en forme d'anneau et la ligne de plus faible résistance, et se

faisant sans déranger lordre de plissement des tronçons de boyaux.

Il est à noter que la partie en forme d'anneau permet une prise

ferme de la gaine même avec des mains grasses.

Il convient de prévoir une gaine dont le diamètre intérieur est supérieur, de 1 ou 2 millimètres, au diamètre extérieur de la canule de remplissage, non seulement pour pouvoir enfiler la gaine, mais aussi pour utiliser les diamètres des canules d'origine, qui sont calculés pour éviter de laminer les graisses des pâtes à

saucisses, ce qui nuirait à la présentation du produit final.

Il a été constaté, de façon surprenante, que le seul -

chevauchement des tronçons' de boyaux, enfilés et plissés sur la gaine, permettait ensuite l'embossage de la chair à saucisse en continu, comme s'il ne- s'agissait en fait que d'un seul boyau entier. Toutefois la réalisation d'une liaison positive entre les différents tronçons enfilés et plissés sur la gaine peut être, dans certains cas, une nécessité, comme il résulte de ce qui suit: Dans le cas des saucisses et saucissons à pâtes dures, ne demandant pas une grande résistance de l'enveloppe à la traction due au poids à supporter, ou dont la résistance au poids est aidée par des filets, on peut se contenter de la seule superposition des tronçons de boyaux, sur une longueur suffisante. Par contre, pour les saucisses ou saucissons à pâte liquide, ou passant sur des tortionneuses, ou nécessitant une forte résistance à la traction de par leur présentation, il convient de réaliser une liaison

positive entre les différents tronçons de boyaux.

Cette liaison peut être réalisée, notamment, par collage, par

agrafage, ou par couture.

L'invention a aussi pour objet un dispositif spécialement

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destiné à la mise en oeuvre du procédé défini ci-dessus. Ce dispositif comprend essentiellement un outil d'enfilage de conformation générale tubulaire, apte à recevoir la gaine pour l'opération d'enfilage et de plissage des tronçons de boyaux sur celle-ci, ledit outil étant fixé, par une extrémité, à un porte- outil et comportant, à son autre extrémité, un embout en forme de pointe, avec un passage axial pour l'écoulement de l'eau, constituant un tiroir de manière à permettre le coincement de l'extrémité de la gaine, plus particulièrement l'extrémité coupée

en biseau de cette gaine.

Dans le cas o une liaison par collage doit être réalisée, entre les tronçons de boyaux, la pointe est constituée par un simple embout conique, percé suivant son axe. Le dispositif peut être, dans ce cas, utilisé en association avec un pistolet pulvérisateur de colle. Il est indiqué d'utiliser: soit une colle cyano-acrylique chirurgicale, auquel cas certaines parties du pistolet doivent être modifiées de telle façon que la partie en contact avec la colle cyano-acrylique soit en téflon, que le culot de la buse soit en contact direct avec le joint d'étanchéité du

pointeau, l'arrivée de la colle pénétrant dans la buse convenable-

ment serrée et percée et fraisée latéralement, la partie conique correspondante du raccord d'arrivée de la colle assurant l'étanchéité, le pointeau en téflon étant d'un diamètre inhabituel de 4mm au moins, pour sa rigidité, soit une colle vinyléthylène de qualité alimentaire, ou autre colle alimentaire après-sèchage insoluble, pour la projection de laquelle on peut employer un pistolet ordinaire. Le même dispositif est utilisable, sans pistolet, dans le cas o les tronçons de boyaux sont simplement

superposés, sans collage.

La préparation avec liaison par collage est surtout avantageuse pour les boyaux des saucisses demandant une étanchéité s re, notamment vis-à-vis d'une pâte très liquide. On notera encore

que, dans le cas d'utilisation d'une colle telle que cyano-

acrylique, le collage est immédiat et ne nécessite pas de précau-

tion particulière pour le sèchage. Au contraire, dans le cas d'utilisation d'une colle telle que vinyléthylène, le procédé selon l'invention doit être mis en oeuvre de façon très

particulière pour permettre le séchage les parties en chevauche-

ment des tronçons de boyaux sont maintenues non plissées, jusqu'à ce que la colle soit séchée. On comprend que cette disposition

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entraîne une certaine réduction de la quantité de boyaux enfilée sur la gaine, à moins d'augmenter en conséquence la longueur de

l'outil d'enfilage et de la gaine.

Dans le cas o une liaison par agrafage doit être réalisée, entre les tronçons de boyaux, la pointe de l'outil d'enfilage possède, de préférence, une conformation particulière, avec une forme aplatie en fer de lance et, sur une de ses faces, une

empreinte analogue à celle habituellement prévue sur une agrafeuse.

Le dispositif est, dans ce cas, de préférence utilisé en in-soaVn reteaotz CjJmn ad Étés GL ce asom qu'elle présente, à la place de l'empreinte habituelle, un évidement complémentaire de la pointe de l'outil d'enfilage, et pouvant recevoir ladite pointe. L'utilisation d'agrafes permet d'obtenir une excellente résistance à la traction, convenant en

particulier pour des saucisses ou saucissons à suspendre.

Par ailleurs, suivant un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, dans le cas de l'agrafage, des marques, en ruban de matière plastique plus large que l'agrafe, inclinés vers la fin du boyau à pousser, notamment des marques de couleur, sont fixées au moyen des agrafes en même temps que l'on effectue la liaison des tronçons de boyaux entre eux. Ces marques permettent de repérer facilement les agrafes, en vue de les retirer; elles peuvent aussi être utilisées à la manière d'un code, leur couleur

indiquant par exemple le calibre du boyau.

Dans le cas o une liaison par couture doit être réalisée, la pointe de l'outil d'enfilage possède, avantageusement, une autre conformation particulière, avec une forme aplatie en fer de lance et, sur une de ses faces, trois fraisages parallèles,

orientés longitudinalement, et une fente transversale, intersec-

tant les trois fraisages. Le dispositif est, dans ce cas, utilisé en association avec une sorte de petite machine à coudre portative basée sur le plissement sur la moitié de leur diamètre de deux tronçons à relier, pour permettre à l'aiguille creuse porte-fil de transpercer d'une seule opération huit assemblages de deux membranes, et de laisser ce faufilage dépasser d'environ 5 cm de chaque côté; l'aiguille est susceptible d'être introduite dans la fente de la pointe de l'outil, cette machine comprenant une pièce avec trois lamelles fendues transversalement aptes à être emboîtées dans les trois fraisages de la pointe de l'outil d'eûfilage. L'utilisation de fils de couleur, pour la liaison des

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tronçons de boyaux entre eux, permet ici aussi un repérage facile, pour le retrait ultérieur de ces fils, ainsi qu'un marquage pour

identifier le calibre du boyau.

Dans le cas d'une liaison par simple superposition, par agrafage ou par couture, il convient d'assurer l'étanchéité en enfilant les tronçons de boyaux sur la gaine de telle manière que la fin du premier tronçon enfilé est introduite dans le début du deuxième, la fin de ce deuxième tronçon est introduite dans le début du troisième, et ainsi de suite. On comprend, cependant, que ce sens de chevauchement préférentiel devient facultatif dans le cas d'une liaison par collage. Ceci a pour conséquence qu'à l'embossage la fin du premier tronçon poussé est sur le début du

tronçon suivant.

Enfin, quel que soit le, mode de liaison choisi pour la réunion des tronçons de boyaux, le procédé selon l'invention peut être avantageusement mis en oeuvre en utilisant un montage dans lequel l'outil d'enfilage est fixé à un porte-outil monté basculant autour d'un axe horizontal, et commandé par un vérin, l'outil étant alimenté en eau à partir d'un bac avec un flotteur

maintenant un niveau constant dans l'outil en position haute.

L'eau peut ainsi s'écouler à l'intérieur des boyaux, favorisant l'enfilage. Si l'on utilise-un pistolet pour le collage, une agrafeuse ou une sorte de machine à coudre, pour procéder à l'assemblage des tronçons de boyaux, ces appareils peuvent être suspendus à un lien élastique, de manière à pouvoir intervenir lorsque le porte-outil est amené, par basculement, en position haute. De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide

de la description qui suit, en référence au dessin schématique

annexé représentant, à titre d'exemples non limitatifs, quelques formes de réalisation de ce dispositif, et illustrant le procédé objet de l'invention, dans divers modes de mise en oeuvre/ Figure 1 représente la gaine en matière plastique seule; Figure 2 illustre l'opération d'enfilage des tronçons de *boyaux sur la gaine; Figure 3 est une vue de détail, à plus grande échelle, montrant la pointe de l'outil d'enfilage; Figure 4 représente l'opération de mise en place de la gaine, avec les tronçons de boyaux, sur la canule de remplissage; Figure 5 représente un pistolet spécial pour la liaison des 246 J z2C7 i tronçons de boyaux par collage; Figure 6 représente une conformation particulière de la pointe de l'outil d'enfilage, dans le cas d'une liaison par agrafage entre les tronçons de boyaux; Figure 7 représente une autre conformation particulière de la pointe de l'outil d'enfilaget dans le cas d'une liaison par couture entre les tronçons de boyaux; Figure 8 montre, vue de face avec coupes partielles, la petite machine à coudre utilisée en association avec la pointe de figure 2; Figure 9 représente enfin, très schématiquement, un montage porte-outil utilisable, dans tous les cas, pour l'opération d'enfilage. La figure 1 représente une gaine utilisée dans le procédé de préparation des boyaux naturels selon l'invention. Cette gaine 1 est réalisée en matière plastique souple et lisse, polyéthylène par exemple, avec les particularités suivantes: - elle est coupée en biseau, comme indiqué en 2, à une extrémité; - en conséquence, elle possède deux c8tés longitudinaux 3 et 4,de longueurs inégales; - une ouverture latérale allongée 5 est ménagée, près de l'extrémité coupée droite, sur le côté longitudinal 4 le plus court; - une ligne de plus faible résistance 6, réalisée par une sorte de pré-découpage en pointillés, est formée le long du bord longitudinal 4 le plus court, entre l'ouverture 2 et l'extrémité 2

coupée en biseau.

Grâce à ces caractéristiques, la gaine 1 peut être aisément maintenue lors de l'enfilage et du plissage des tronçons de boyaux sur elle, ceci notamment grâce à l'extrémité 2 coupée en biseau, la gaine étant coincée dans le tiroir de l'embout. L'identification du sens de l'embossage de la viande est facilité par l'inégalité des côtés longitudinaux 2 et 4. L'anneau résultant de l'ouverture 5, non enfilé sur la canule, permet un enfilage facile de la gaine elle-même, sur la canule de remplissage, et une prise solide par

le charcutier, même avec des mains grasses. Enfin la ligne prédé-

coupée 6facilite le retrait de la gaine, par arrachage, après la mise en place des boyaux plissés sur la canule de remplissage,

ceci sans déranger l'ordre de plissement des boyaux.

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Il est à noter que cette gaine 1 doit être de diamètre légèrement plus grand que celui des canules de remplissage habituellement utilisées en charcuterie, le diamètre de ladite gaine étant calculé pour éviter, en diminuant le diamètre d'origine de la canule, de laminer les graisses des pâtes à saucisse, ce qui nuirait à la présentation. A titre d'exemples concrets:

- pour les canules à boyaux de moutons, d'un diamètre exté-

rieur de 14 mm, il faut une gaine d'un diamètre intérieur de 15 0; - pour les canules à boyaux de moutons, d'un diamètre extérieur de 16 mm, il faut une gaine d'un diamètre intérieur de 17 mm; - pour les canules à boyaux de porcs, d'un diamètre extérieur de 20 mm, il faut une gaine 4'un diamètre intérieur de 22 mm; - pour les canules à boyaux de porcs, d'un diamètre extérieur de 28 mm, il faut une gaine d'un diamètre intérieur de 30 mm; pour les canules à boyaux de boeufs, d'un diamètre extérieur de 34 mm, il faut une gaine d'un diamètre intérieur de 36 mmi, - pour les canules à boyaux de boeufs, d'un diamètre extérieur

de 38 mm, il faut une gaine d'un diamètre intérieur de 40 mi.

La figure 2 montre comment cette gaine 1 est utilisée pour recevoir des tronçons de boyaux 7. Ces tronçons 7 sont enfilés et plissés sur la gaine 1, deux tronçons consécutifs se chevauchant, sur 15 cm environ. Plus précisément, la fin du premier tronçon enfilé est introduite dans le début du deuxième, la fin de ce deuxième tronçon est introduite.dans le début du troisième, et ainsi de suite, jusqu'à ce que la gaine soit entièrement garnie de boyaux. La superposition des extrémités des tronçons de boyaux,sur 15cm, enfilés et plissés sur la même gaine 1, jointe au raidissement de l'ensemble par un premier sèchage au sel sec, permet de fixer les plis de tous ces tronçons, en quelque sorte de façon surprenante, de les accoler les uns aux autres avec une liaison suffisamment forte pour obtenir un ensemble se comportant comme un boyau unique

de grande longueur, permettant l'embossage continu de la viande.

Ce procédé bénéficie quand même de la possibilité de stockage et de présentation en conteneurs étanches en saumure. Ainsi, selon une application du procédé objet de l'invention, le stockage et la présentation chez le charcutier d'un nombre quelconque i, < I,4 d'assemblages de boyaux selon ledit procédé sont faits dans des récipients étanches, ceux-ci baignant dans de la saumure. Ceci permet, sans autre, une utilisation immédiate par le charcutier

et une excellente conservation.

Comme le montre encore la figure 2, l'opération d'enfilage des tronçons de boyaux 7-sur la gaine 1 est effectuée en utilisant un outil d'enfilage 8, de conformation générale tubulaire, dont une extrémité est fixée à un porte-outil 9 et dont l'extrémité libre est constituée par une pointe 10. Cette dernière est

réalisée sous la forme d'une pièce indépendante et mobile axiale-

ment, formant un tiroir qui permet le coincement de l'extrémité en biseau 2 de la gaine plastique 1, enfilée sur l'outil 8 (voir

aussi figure 3).

La figure 4 illustre l'utilisation de la préparation par le charcutier, c'est-à-dire sa mise en place sur la canule Il de remplissage des boyaux, en vue de la fabrication des saucisses ou saucissons. La préparation en question est simplement enfilée sur la canule 11 du poussoir de remplissage 12. Comme le montre le dessin, la gaine 1 est engagée de manière très particulière sur ladite canule il; l'anneau formé par l'extrémité coupée droite de la gaine 1, au-delà de l'ouverture 5, n'est pas enfilée sur la canule 11, et sert à tirer la gaine 1, l'ouverture 5 étant traversée par la canule. Ainsi la gaine 1 avec les tronçons de

boyaux 7, plissés et assemblés, est enfilée sur la canule 11.

Ensuite, toujours en se servant de l'anneau de traction de la gaine, le charcutier enlève la gaine 1 de la canule 11, en la déchirant suivant la ligne prédécoupée 6. Les boyaux 7 restent alors seuls en place sur la canule 11, et l'embossage de la viande

peut alors être effectué de manière connue.

Le procédé décrit jusqu'ici solutionne entièrement le problème de l'embossage pour les saucisses et saucissons à pâtes dures, ne demandant pas de résistance à la traction du fait du poids à supporter, ou dont la résistance au poids est aidée par des filets ou assemblages de ficelles. Toutefois, dans le cas des saucisses et saucissons à pâtes liquides, ou utilisant des tortionneuses, ou faisant appel à une forte résistance à la traction de par leur présentation propre, il convient de compléter le procédé par la réalisation d'une liaison entre les tronçons de boyaux Z, par un collage, ou agrafage ou une couture, ces modes 1o 24 A287 1 de liaison étant tous valables quoique d'un prix de revient différent et applicables en fonction des normes des services d'hygiène alimentaire locaux et du coût de la main-d'oeuvre locale. Le sens particulier d'enfilage et de chevauchement des tronçons de boyaux 7 sur la gaine 1, indiqué ci-dessus, n'est alors plus obligatoire dans le cas d'une liaison par collage, qui assure par elle-même une étanchéité totale. Tous ces modes de liaison, qui seront décrits en détail ci-dessous, ont pour point commun de pouvoir être mis en oeuvre avec la même gaine 1 et le même porte-outil.2, la pointe 10 possédant une conformation

adaptée à chaque mode de liaison.

Dans le cas du collage, l'outil d'enfilage 8 est en tube o circule de l'eau favorisant le glissement lors de l'enfilage des tronçons de boyaux, ce tube se terminant par une pointe 10 en forme de simple embout conique, percé suivant son axe de manière à comporter un passage 13 pour la sortie de l'eau, et monté comme un tiroir, une butée 14 évitant sa séparation de l'outil 8 (voir

figure 3). Ce dispositif est complété par un pistolet pulvérisa-

teur de colle.

Dans une première forme de mise en oeuvre ici. considérée, on utilise une colle cyano-acrylique chirurgicale, auquel cas le pistolet à colle doit être spécialement adapté, en prévoyant que les parties en contact avec la colle sont réalisées en téflon ou chemisées de téflon. La figure 5 représente, de façon partielle, un tel pistolet. Celui-ci comporte une buse vissée allongée 15 en téflon, appliquée directement sur un joint 16 en téflon pressé par un presse-étoupe 17 en téflon. Le pointeau 18, à l'intérieur de la buse 15, est également en téfon, et possède une section

plus grande que sur un pistolet normal, pour limiter la flexion.

Une arrivée de colle 19 en téflon est vissée directement sur la buse 15. Le chapeau d'air 20 est aussi en téflon, et l'extrémité de la buse 15 dépasse ce chapeau d'environ 2 mm. On peut utiliser indifféremment un pistolet alimenté par une cuve à dépression ou par une cuve à gravité, mais l'adaptation décrite ci-dessus est dans tous les cas indispensable, car elle constitue le seul moyen de projeter de la colle cyano-acrylique sur l'assemblage de

boyaux fortement humide, sans coagulation immédiate et obstruc-

tion de l'arrivée de colle. Un réglage approprié permet, en outre,

de projeter très peu de cette colle, encore chère, à la fois.

Ce procédé a pour avantage un collage immédiat, sans sèchage.

1 1 _

On peut aussi utiliser une colle vinyléthylène de qualité alimentaire, ou autre colle alimentaire insoluble après sèchage, auquel cas cette colle peut être appliquée à l'aide d'un pistolet a colle en aluminium ordinaire. Dans ce mode de mise en oeuvre, il faut prévoir une gaine plastique 1 de longueur supérieure d'environ 20 % à celle utilisée dans les autres cas ici décrits, pour laisser d'abord bien à plat l'emplacement o est appliquée la colle, pour un séchage après enfilage et avant salage de la partie collée dans un sèchoir à bande transporteuse à 35 C. Ce sèchage peut aussi être entamé par des pinces à thermostat ou pinces inox préchauffées sur des barreaux thermostatés à 50 C, la largeur de contact des pinces sur les boyaux étant de l'ordre de 25 mm, et ces pinces étant appliquées sur les joints des

tronçons de boyaux durant le temps de coagulation de la colle.

La fin du sèchage-peut, dans ce cas, être faite tout simplement par un stockage à l'air libre, à la seule condition que les joints ne soient pas plissés avant la fin du séchage, ce qui est la raison pour laquelle la longueur de la gaine 1, ainsi que de

l'outil d'enfilage 8, doit être supérieure.

Ces procédés utilisant un collage sont surtout précieux pour la préparation des boyaux des saucisses demandant une

étanchéité certaine à une pâte très liquide.

Il faut encore remarquer que, dans le cas d'un assemblage des tronçons de boyaux par le seul chevauchement de ceux-ci, on utilise aussi l'outil d'enfilage 8 avec la pointe conique visible

sur la figure 3, mais bien évidemment sans pistolet.

Dans le cas d'une liaison par agrafage, on utilise un outil d'enfilage tubulaire 8, terminé par une pointe 10 non plus conique, mais possédant la conformation particulière visible sur la figure 6: cette pointe a une forme aplatie en fer de lance, et elle présente, sur l'une de ses faces principales, une empreinte 21 orientée transversalement, analogue à celles habituellement prévues sur une agrafeuse, et permettant à volonté de placer l'agrafe en position repliée ou détendue. Quant à l'agrafeuse 22, elle présente, à la place de l'empreinte habituelle, un évidement 23 complémentaire de la pointe 10, avec une paroi d'arrêt 24 qui permet de positionner avec précision l'empreinte 21, dans la

position exacte souhaitée pour recevoir les agrafes.

Ce dispositif, incluant l'agrafeuse 22 modifiée comme il vient d'être indiqué, permet l'enfilage sans problème des tronçons de boyaux 7 sur l'embout 10, le maintien de la gaine plastique 1, et l'agrafage de deux tronçons consécutifs 7 sur environ les 2/5 de leur circonférence, donnant une résistance à la traction excellente, bien suffisantepour suspendre des poids de saucisses ou de saucissons importants. Etant donné la présence d'agrafes métalliques, pour des raisons de sécurité évidentes, il convient de retirer ces agrafes, après les opérations demandant de la résistance à la traction chez le charcutier: fumage, sèchage, pochage, cuisson, afin qu'elles ne se retrouvent pas chez le consommateur. Pour éviter un oubli de ces agrafes sur les boyaux, il est prévu,avantageuse-

ment, d'agrafer des marques en même temps que l'on réunit les tronçons de boyaux, ces marques pouvant être, par exemple, des morceaux de rubans en matière plastique colorée, d'une largeur supérieure à l'agrafe. La couleur des marques sert non seulement à faciliter le repérage et l'arrachage des agrafes, mais aussi à identifier, selon un code à définir, le calibre du boyau. Ces marques,-s'il s'agit de rubans, sont orientées de manière à ne pas gêner le charcutier lors du remplissage du boyau, et à

permettre l'arrachage des agrafes.

La figure 7 montre la conformation particulière de la pointe 10 de l'outil d'enfilage 8, pour une liaison des tronçons de boyaux 7 par couture, plus précisément par faufilage de fil à coudre, pouvant être indifféremment de n'importe quelle matière textile usuelle, naturelle ou synthétique: lin, coton, téflon, etc....), colorée si nécessaire pour permettre l'identification

du calibre du boyau.

La pointe 10 possède encore, dans ce cas, une forme aplatie en fer de lance. Sur l'une de ses faces principales, elle présente trois fraisages parallèles 25, orientés longitudinalement, et

une fente transversale 26, intersectant les trois fraisages 25.

Cette pointe 10 est utilisée en association avec une petite machine à coudre particulière, représentée dans son principe sur la figure 8. Cette machine est réalisée à partir d'une pince-étau, dont les mâchoires inférieure et supérieure sont désignées,

respectivement, par-27 et 28.

La mâchoire inférieure 27 comporte un tiroir d'emboîtage 29, un peu similaire à la partie évidée de l'agrafeuse dans le cas de la figure 6, mais présentant des encoches sur ses deux c8tés,

pour le passage de l'aiguille 30.

13 2. 4 7-

Sur la mâchoire supérieure 28 est soudée une pièce 31

comportant trois lamelles.2 parallèles, et fendues transversale-

ment. La disposition de ces lamelles J2 est telle que, lorsque la pince est fermée sur la pointe 10 introduite dans le tiroir 29, celles-ci viennent exactement se placer dans les trois fraisages 25. Dans cette position, la fente 26 de la pointe 10, les fentes des lamelles 32 et les encoches latérales du tiroir 2 viennent exactement en alignement, pour constituer le passage,avec jeu, de

l'aiguille 30.

1.0 Cette dernière est une aiguille porte-fil creuse, montée sur un support Il coulissant transversalement par rapport à la mâchoire supérieure 28, et rappelé par un ressort 34. Ce support

coulissant Il porte, en outre, l'axe M de la bobine porte-fil 36.

Une lame de coupe biaise 37 est fixée à la mâchoire supérieure 27, mais située au-dessous de la mâchoire inférieure 27. Cette lame IZ coopère avec une fourchette mobile 38, dont le support est monté coulissant sur la mâchoire supérieure 28, et

rappelé par un ressort M pour ne pas gêner le faufilage du fil.

Cette machine à coudre permet d'effectuer simultanément huit assemblages de deux parois de boyaux, grâce aux chicanes constituées par plissement des boyaux dans la moitié de leur diamètre, entre les fraisages 2 et les lamelles 32. L'opérateur transperce d'un seul geste toutes ces parois, en tirant le support fl de l'aiguille 30. Après faufilage, le fil est retenu entre le pouce et l'index, et l'aiguille est ramenée en arrière par le ressort de rappel fl. La bobine 26 sur laquelle est stocké le fil se dévide ensuite d'elle-même, pour l'opération suivante,

au moment de la coupe du fil.

A cet effet, l'opérateur abaisse la fourchette 38, et applique le fil sur la lame biaise 37. Le fil est suffisamment tiré, avant d'être coupé, pour avoir par exemple une longueur

excédentaire de 5 cm environ, des deux côtés.

On réunit ainsi par couture deux tronçons de boyaux naturels, sur la moitié de leur circonférence, et l'on obtient une grande

résistance à la traction sans que les fils ne gênent l'embossage.

Il est aussi facile d'enlever ces fils, si on le désire, après les opérations telles que fumage, pochage, cuisson, sèchage,etc...,

en les tirant simplement par une extrémité quelconque.

Il est à noter que, comme dans le cas de la figure 3, les 4o pointes 10 des figures 6 et 7 comportent toujours un passage axial Il pour l'eau favorisant le glissement, et sont montées comme des tiroirs à l'extrémité libre de l'outil d'enfilage 8, pour coincer la gaine 1, une butée 14 évitant la séparation de la pointe. En outre, dans les cas de l'agrafage et de la couture, le respect du bon sens de chevauchement des tronçons de boyaux Z assure l'étanchéité lors de l'embossage, le tronçon de boyau

intérieur étant distendu avant le tronçon extérieur.

Enfin, la figure 9 représente un montage du porte-outil 9, auquel est fixé l'outil d'enfilage tubulaire 8, ce montage étant applicable à toutes les cinq techniques d'assemblage décrites ci-dessus: par simple chevauchement, par collage rapide, par

collage avec séchage, par agrafage et par couture.

Dans ce montage, le porte-outil 9 est monté basculant autour d'un axe horizontal 40, et son basculement est commandé par un vérin 41, électrique ou pneumatique, lui-même commandé par une pédale 42. L'outil 8 est alimenté en eau à partir d'un bac

fixe 43 avec un flotteur 44 et une arrivée d'eau 4.

La position haute de l'outil d'enfilage 8, indiquée sur le dessin, sert à l'assemblage des tronçons de boyaux entre eux, a l'aide d'un appareil 46 (pistolet, agrafeuse ou machine à coudre) suspendu à un lien élasique 47 et pouvant être ainsi rapproché de la pointe 10 de l'outil 8. La position basse de l'outil 8, suivant l'axe 48, est réservée à l'enfilage et au plissement des tronçons de boyaux sur la gaine plastique. Du fait de la position de l'outil 8 par rapport au niveau de l'eau dans le bac 43, l'eau s'écoule à l'intérieur des boyaux au cours de ces dernières opérations, favorisant l'enfilage des tronçons de boyaux sur l'embout. Les divers formes de mise en oeuvre et dispositifs décrits ci-dessus s'appliquent à des boyaux naturels de tous animaux,

et à toutes longueurs d'assemblages de ces boyaux.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux seules formes de réalisatbn décrites ci-dessus à titre d'exemples; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes comportant des dispositions équivalentes et permettant la mise en oeuvre du même procédé. 24s2i2'i

Claims (17)

-REVENDICATIONS-

1.- Procédé pour la préparation et la jonction entre eux

sur la même gaine (1), de plusieurs tronçons de boyaux na-

turels (7) de moutons, ou de chèvres, ou de porcs, ou de boeufs,pour permettre au charcutier de transférer instantané- ment l'assemblage du stockage en saumure à la position prête à l'embossage sur la canule (11) et à embosser la chair à saucisse et saucisson comme s'il s'agissait d'un seul et même tronçon, dans lequel on utilise une gaine (1) en matière plastique lisse et souple sur laquelle on enfile et on plisse une succession de tronçons de boyaux (7), cette gaine (1) étant ultérieurement enfilée sur la canule (11) d'un poussoir de remplissage (12),caractérisé en ce que les tronçons de boyaux (7) sont enfilés sur ladite gaine (1) de manière que

deux tronçons successifs (7) se chevauchent en vue de réali-

ser un assemblage des différents tronçons (7) entre eux réali-

sant une sorte de boyau continu, et en ce que ladite gaine

(1) possède une partie en forme d'anneau ainsi qu'un prédécou-

page longitudinal (6) permettant de placer d'un seul geste l'assemblage sur le poussoir (11,12) et d'enlever la gaine

(1) sans déranger l'ordre des boyaux avant d'effectuer l'em-

bossage de la chair à saucisse ou saucisson.

2.- Procédé selon la revendication 1caractérisé en ce qu'on utilise une gaine (1) en matière plastique souple et lisse qui comprend une première extrémité (2) coupée en biseau, une ouverture latérale (5) située près de l'autre extrémité coupée droite et une ligne de plus faible résistance (6) s'étendant longitudinalement entre cette ouverture (5) et l'extrémité (2) coupée en biseau, et en ce que le diamètre

intérieur de la gaine (1) est supérieur d'un ou deux milli-

mètres au diamètre extérieur de la canule de remplissage

d'origine (11) des poussoirs (12).

3.- Procédé selon l'une quelconque des revendications

1 et 2,caractérisé en ce que l'assemblage des tronçons de boyaux (7) enfilés et plissés sur la gaine est réalisé par le seul chevauchement de ces tronçons (7) entre eux,le premier tronçon (7) à l'embossage de la chair enfilé sur le deuxième, le deuxième sur le troisième, etc... sur environ 15 cm,raidis et mis en plis par salage au sel sec avant stockage dans la

saumure dans des conteneurs étanches prêts à l'emploi.

4.- Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et

2,caractérisé en ce qu'une liaison positive est réalisée en-

tre les différents tronçons de boyaux (7) enfilés et plissés

sur la gaine (1).

5.- Procédé selon la revendication 4,caractérisé en ce que la liaison entre les tronçons de boyaux (7) est réalisée par collage rapide et en ce que la colle utilisée est une colle

cyanoacrylique chirurgicale.

6.- Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que la liaison entre les tronçons de boyaux (7) est réalisée par

collage lent et en ce que la colle utilisée est une colle viny-

léthylène de qualité alimentaire ou autre colle alimentaire

insoluble dans l'eau après sèchage,les parties en chevauche-

ment des tronçons de boyaux (7) étant maintenues non plissées

jusqu'à ce que la colle soit séchée.

7.- Procédé selon la revendication 4,caractérisé en ce que la liaison entre les tronçons de boyaux (7) est réalisée par agrafage.

8.- Procédé selon la revendication 7,caractérisé en ce que des marques plus larges que l'agrafe, notamment en couleur, sont fixées au moyen des mêmes agrafes, en même temps que

l'on effectue la liaison des tronçons de boyaux (7) entre eux.

9.- Procédé selon la revendication 4,caractérisé en ce que la liaison entre les tronçons de boyaux (7) est réalisée par

couture.

10.- Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à

9,caractérisé en ce que les tronçons de boyaux (7)sont en-

filés sur la gaine (1) de telle manière que la fin du premier tronçon (7) enfilé est introduite dans le début du deuxième, la fin du deuxième tronçon (7) est introduite dans le début du troisième et ainsi de suite, sans autre limitation du nombre de tronçons (7) ou de la longueur de l'assemblage que

la longueur de la canule (11) et la résistance du poussoir (12).

11.- Dispositif destiné à la mise en oeuvre du procédé

selon l'une quelconque des revendications 1 à 10,caractérisé

en ce qu'il comprend essentiellement un outil d'enfilage (8)de conformation générale tubulaire, apte à recevoir la gaine (1) pour l'opération d'enfilage, de jonction et de plissage des tronçons de boyaux (7) sur celle-ci, ledit outil (8) étant fixé par une extrémité à un porteoutil (9) et comportant à son autre extrémité un embout (10) en forme de pointe avec un passage axial (13) pour l'écoulement de l'eau constituant un tiroir de manière à permettre le coincement de l'extrémité(2)

de la gaine (1) à l'enfilage.

12.- Dispositifselon la revendication 11,pour la mise en

oeuvre du procédé selon les revendications 3,5 et 6,caractérisé

en ce que la pointe (10) de l'outil d'enfilage (8) est consti-

tuée par un embout conique dont le gros diamètre est égal au

tube de l'outil (8).

13.- Dispositif, selon la revendication 11,pour la mise ee ouvre du predeé selon la revendiéation 75 Caracterisé en ce que la pointe (10) de l'outil d'enfilage (8) possède une forme aplatie en fer de lance et, sur une de ses faces,une empreinte (21)analogue à celle habituellement prévue sur une agrafeuse,le dispositif étant dans ce cas associé à une agrafeuse (22) qui présente, à la place de l'empreinte habituelle, un évidement (23) complémentaire de la pointe (10) de l'outil d'enfilage

(8) et pouvant recevoir avec précision ladite pointe (10).

14.- Dispositif, selon la revendication 11,pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 9,caractérisé en ce que la pointe (10) de l'outil d'enfilage (8) possède une forme

aplatie en fer de lance et, sur une de ses faces, trois frai-

sages parallèles (25) orientés longitudinalement et une fen-

te transversale (26) intersectant les trois fraisages (25),le dispositif étant dans ce cas associé à une sorte de petite machine à coudre réalisée au moyen d'une pince.étau comportant, soudé sur sa mâchoire inférieure (27) un tiroir d'emboltage (29) avec passage latéral d'aiguille (30), apte à recevoir la pointe (10) de l'outil d'enfilage (8) avec précision, et sur sa mâchoire supérieure (28) les trois lamelles (32) fendues transversalement pour le passage de l'aiguille (30) qui

s'ajustent dans les fraisages (25), la fermeture de la pince-

étau sur l'outil (8) mettant en ligne toutes les fentes de passage d'aiguille, leur superposition formant un trou latéral, et les chicanes constituées sur la moitié du diamètre des deux tronçons de boyaux enfilés sur l'outil (8) permettant à

l'aiguille creuse porte-fil (30) guidée par un support coulis-

sant carré (33) à ressort (34) de transpercer d'une seule opéra-

tion huit assemblages de deux membranes et l'association entre une lame biaise (37) fixée à la mâchoire supérieure (28),mais

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située au-dessous de la mâchoire inférieure (27), et d'une fourchette (38) à ressort pousse-fil (39) également sur la mâchoire supérieure (28), de couper ce faufilage à environ cm du boyau et de laisser 5 cm de jeu au fil pour la pro- chaine couture,le porte-bobine (35) étant soudé sur le porte-

aiguille (33).

15.- Dispositif selon la revendication 5,caractérisé en ce que le pistolet utilisé pour le collage comprend notamment une buse en téflon (15) plus longue que l'intersection de l'arrivée en téflon (19) de la colle, ajustées directement

entre elles par une jonction latérale,le joint d'étanchéité-

(16) en tresse de téflon de l'aiguille (18) forçant directe-

ment sur le culot de la buse (15), la vis de serrage en té-

flon (17) du joint d'aiguille (16), d'un diamètre de 4 mm minimum, et l'extrémité de'la buse (15) dépassant le chapeau d'air (20) en téflon de 2mm, la cuve et généralement toutes

parties en contact avec la colle étant en téflon.

16.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications

11 & 15,caractérisé en ce que l'outil d'enfilage (8) est fixé

à un porte-outil (9) monté basculant autour d'un axe horizon-

tal (40) et commandé par un vérin (41) actionné par une pédale (42), l'outil(8) étant alimenté en eau à partir d'un bac (43) avec flotteur (44) maintenant le niveau plein dans l'outil

(8) en position haute et un écoulement en position basse.

17.- Application du procédé selon l'une quelconque des

revendications I à 10, dans laquelle le stockage et la présen-

tation chez le charcutier d'un nombre quelconque d'assemblages de boyaux (7) selon ledit procédé sont faits dans des conteneurs

étanches remplis de saumure.