FR2627455A1 - Procede de mise en place et de nouage d'un lien autour d'un objet et son dispositif associe - Google Patents

Abstract

Procédé de mise en place et de nouage d'un lien autour d'un objet, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - positionnement autour de l'objet et assemblage de deux parties d'un moule constituant par leur réunion un canal de guidage du lien, débouchant du moule à ses extrémités pour former une entrée et une sortie, - introduction dans le moule par son entrée et sur une partie de la longueur de ce canal d'une buse creuse dont le diamètre est au plus égal à celui du canal, - introduction du lien dans la buse et mise en place de ce lien suivant la longueur du canal de façon à pouvoir entourer l'objet et à faire effectuer au lien au moins un tour d'enroulement sur lui-même, - pinçage en un point du lien à la sortie du moule, - retrait de la buse hors du moule, - pinçage en un point du lien à l'entrée du moule, - retrait du moule par séparation des deux parties, - serrage du lien par écartement relatif des points de pinçage.

Description

La présente invention a pour objet un procédé de mise en place et de nouage d'un lien autour d'un objet et son dispositif associe.

On connait des dispositifs de nouage autour d'objets qui utilisent des dispositifs mécaniques.

De tels dispositifs sont complexes car ils doivent permettre d'effectuer un tour du lien autour de l'objet et au moins un tour du lien autour de lui-meme de façon à constituer un noeud simple ou un noeud multiple. Le problème délicat qui se pose est celui de lacher et de reprendre le lien. En effet pour obtenir un noeud il est nécessaire de la cher et de reprendre le lien au moins une fois.Les liens sont généralement souples de façon à permettre le nouage et cette souplesse a pour inconvénient de disposer l'extrémité du lien en un endroit quelconque de l'espace ce qui complique le positionnement de l'organe de saisie de cette extrémité
Aussi certains produits qui nécessitent le nouage d'un lien ont vu ce dernier remplacé par des agrafes, des collages, solutions qui ne sont pas toujours compatibles avec les législations en vigueur ou les besoins réels.

Un exemple particulier en est l'ensachage du thé dans lequel les différentes opérations consistent à introduire le thé dans un sachet. à fermer ce dernier par un lien et à disposer sur ce lien une étiquette.

Une solution connue consiste à fermer le sachet à l'aide d'une bague métallique, cette bague enserrant simultanément un lien, lien à l'extrémité duquel on agrafe une étiquette. Unetelle solution est refusée par certaines législations.

Selon un autre mode de réalisation connu, le matériau constituant le sachet est pré-encollé à l'aide d'une colle thermofusible et après mise en place du thé dans le sachet celui-ci est thermocollé, emprisonnant simultanément une extrémité du lien, tandis que l'autre extrémité reçoit par agrafage une étiquette. Dans ce cas la colle imprègne l'ensemble du tulle et il est difficile d'éviter qu'une partie ne se dissolve ou que l'infusion ne prenne certains goûts.

Un autre procédé consiste également à coudre l'enveloppe dans laquelle on a disposé le thé et à prolonger cette couture jusque sur l'étiquette celle-ci étant également cousue; un tel procédé est très coûteux en main d'oeuvre.

On constate que- l'art antérieur propose des solutions destinées à pallier l'utilisation d'un lien noué, car les solutions techniques apportées pour le nouage d'un lien sont trop complexes et trop onéreuses pour certaines applications notamment celles qui viennent d'etre évoquées ci-dessus. Une autre contrainte également dans ce type de produit est la cadence élevée de fabrication pour laquelle le rebut doit étre à son niveau minimum. Ceci oblige à n'utiliser que des solutions techniques fiables.

La présente invention a donc pur but un procédé de mise en place et de nouage d'un lien autour d'un objet qui se caractérise par les étapes suivantes
- positionnement autour de l'objet et assemblage de deux parties d'un moule constituant par leur réunion un canal de guidage du lien, débouchant du moule à ses extrémités pour former une entrée et une sortie,
- introduction dans le moule par son entrée et sur une partie de la longueur de ce canal d'une buse creuse dont le diamètre est au plus égal à celui du canal,
- introduction du lien dans la buse et mise en place de ce lien suivant la longueur du canal de façon à pouvoir entourer l'objet et à faire effectuer au lien au moins un tour d'enroulement sur lui-meme,
- pinçage en un point du lien à la sortie du moule,
- retrait de la buse hors du moule,
- pinçage en un point du lien à l'entrée du moule,
- retrait du moule par séparation des deux parties,
- serrage du lien par écartement relatif des points de pinçage.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation particulier de 1 invention en regard des figures annexées parmi lesquelles
- la Fig.i représente un schéma en élévation et coupe partielle d'une installation d'ensachage de thé mettant en oeuvre le procédé selon l'invention ;
- la Fig,2 représente une vue en perspective des deux parties du moule
- les Fig.3- à 6 représentent le synoptique d'introduction du lien dans la partie inférieure du moule
- les Fig.3A à 6A représentent le synoptique d'introduction et le déplacement du lien dans la partie supérieure du moule ; et
- la Fig.7 représente le schéma des différentes étapes du procédé.

Le dispositif représenté à la Fiv.1, destiné à l'ensachage du thé comporte un plateau -horizontal principal 10 au-dessus duquel se situe l'ensemble d'alimentation et de dosage du thé. Cet ensemble comporte une trémie d'alimentation 12 sous laquelle est disposé un doseur 14 du'type volumétrique. Un tel doseur est constitué de plusieurs jeux de deux cylindres coaxiaux coulissants l'un dans l'autre de façon que le déplacement de l'un des cylindres par rapport à l'autre augmente le volume d'une chambre de dosage constituée par le volume des tubes, donc le volume dosé.

A la partie inférieure du doseur on dispose un distributeur mobile à tubes coulissants 16,20 le tube inférieur 20 étant mobile par rapport au tube supérieur à l'aide de la fourchette 18 à laquelle il est relié, cette meme fourchette étant actionnée par un dispositif lui permettant de prendre deux positions haute et basse.

Au-dessus de ce plateau est également disposé le système d'alimentation et de déplacement de la matière constituant les sachets, dans ce cas particulier du tulle. Il est prévu un rouleau d'alimentation 22 disposé en amont du dispositif et un rouleau 24 d'enroulement de la bande découpée de tulle après fabrication des sachets. Un guidage 26 assure le plaquage du tulle sur le plateau 10. Entre le plateau et le tulle, il est disposé un dispositif de coupe 28 du type cisaille.

Le plateau 10 est, par ailleurs muni d'un alésage central 30 aligné avec l'ensemble de distribution du thé et notamment avec les tubes de di-stri- bution proprement dit 16,20.

A la face inférieure du plateau 10, on a disposé, de part et d'autre de l'orifice 30, un dispositif étrangleur de la partie supérieure de la bourse 32 constitué par exemple de deux plaques déplaçables en translation l'une vers l'autre munie chacune, sur leurs cotés en vis-à-vis, de deux V orientés de façon opposée qui permettent cet étranglement.

Le moule 34 comprend une partie fixe 36 et une partie mobile 38. La partie mobile est fixée sur une fourchette 40, elle-meme solidaire d'un axe de pivotement 42.

Par ailleurs, ce moule comporte un alésage central 44 aligné avec l'alésage 30.ménagé dans la plateau 10.

De part et d'autre du moule sont disposées deux pinces 46 et 48 respectivement fixe et mobile, cette dernière étant mobile sur une glissière 50, juxtaposée au moule 34. La pince 48 est du type chauf fant Par ailleurs son débattement est suffisamment important pour recevoir une étiquette 52 distribuée par une rampe 54 d'alimentation en étiquettes, située à l'extrémité libre de la glissière 50.

Le dispositif d'introduction du lien proprement dit comporte essentiellement une buse 56 fixée à un dispositif de support 58, mobile en translation de façon alternative entre une position reculée 60 et une position avancée représentée en trait mixte 62.

La buse 56 est reliée à son extrémité arrière à un tuyau d'alimentation- souple 64 lui méme con becté à un injecteur 66. Cet-injecteur est muni de deux entrées 68 et 70 permettant respectiment l'introduction du lien 72 et le passage de l'air comprimé 74 contenu dans la réserve 76. D'autre part, le lien 72 est distribué par tronçons de longueur déterminée grace à un dispositif de mesure 78, du type à roue, entrainé par un galet 80 lui-même relié à un moteur non représenté, ce galet pouvant tourner dans un sens ou dans l'autre, afin que la roue 78 distribue ou tire le lien 72. Une réserve de ce lien a été représentée de façon schématique en 82.

L'ensemble de ce dispositif est complété par un outil de coupe 84 disposé entre la pince fixe 46 et le dispositif de support 58 lorsqu'il est dans sa position avancée en 62.

Enfin une trémie de réception 86, disposée à l'aplomb de l'orifice 30 du plateau, assure la récupération des sachets fabriqués.

A la Fig.2, on a représenté plus en détail le moule 34 constitué de deux parties inférieure 36 et supérieure 38. Ainsi que décrit précédemment, la partie 36 est mobile par rapport au plateau 10 du dispositif tandis que la partie 38 est fixe. Chacune des parties est constituée d'un bloc sensiblement paral lélépipédique, les faces en vis-à-vis des deux blocs étant munies chacune d'un empreinte 92 et 94.

En se reportant à la Fig.3, sur laquelle est représentée une vue de dessus -de la face portant l'empreinte 92, on voit que cette empreinte à un profil particulier du type continu et comporte à ses extrémités une entrée 96 et une sortie 98.

Ce profil comprend immédiatement après l'entrée 96 une partie rectiligne 100 suivie d'une boucle 102 qui s'enroule autour de l'alésage 44 pour revenir se joindre à la partie rectiligne 100. D'autre part, des cavités 104 et 106 sont prévues de part et d'autre de la partie rectiligne 100, l'une de ces cavités 104 étant en' liaison directe avec l'extrémité de la boucle 102. Une dérivation 108 relie l'orifice de sortie 98 à l'extrémité de la partie rectiligne 100 immédiatement en amont de la boucle 102.

L'empreinte a par ailleurs une section en demi-cercle de diamètre sensiblement égal à celui de la buse 56.

Les cavités 104 et 106 ont par contre une profondeur plus importante que celle de l'empreinte de façon que les cavités 104 et 106 se situent à un niveau inférieur à celui du fond de la partie rectiligne
100.

La partie supérieure 38 représentée à la
Fig.3A comporte une empreinte 94, symétrique à l'em- preinte 9? par rapport au plan des deux parties 36 et 90, à l'exception des cavités 110, 112 et 114 qui sont respectivement une cavité située d'un seul côté de la partie rectiligne, une cavité située de part et d'autre de la partie rectiligne et une cavite située d'un seul coté de la partie rectiligne opposée de celui du côté duquel est disposée la cavité 110.

Sur ces mêmes Fig.3. et 3A, on a représenté la buse 56 dans sa position introduite c'est-à-dire lorsque le dispositif de support 58 est dans sa position 62. La buse 56 pénètre donc dans le moule sur toute la partie rectiligne 100 jusqu'à venir immédiatement en amont de la boucle 102. La buse est donc en contact étanche avec le moule et elle obture la totalité de la partie rectiligne 100. De même, l'extrémité de la buse 56 vient se placer de façon que son extrémité se trouve en aval de l'extrémité.d'entrée la branche divergente 108en
Par ailleurs, la profondeur des cavités 100, 104, 106, 1tu, 112 et 114 permettent de ménager un passage autour de cette meme buse 56 assurant ainsi la continuité du canal formé par la juxtaposition des deux empreintes 92 et 94.

Sur cette meme figure on a représenté le lien 72 dont l'extrémité se situe immédiatement en amont de l'extrémité de la buse 56.

Aux Fig.4 et 4A, on a représenté la progression du lien dans le canal formé par les empreintes 92 et 94. Celui-ci se déplace le long de la boucle 102, puis effectue un premier tour autour de la buse 56 par passage dans la cavité 104 puis dans la cavité 110 et 112 au sein de laquelle il amorce un deuxième tour complété par le passage dans la cavité 106 et 114. A la sortie de la c.avité 114, le lien se dirige nécessairement vers la partie divergente 108 du canal et passe par l'orifice de sortie 98 ainsi que représenté aux Fig.5 et 5A.

A l'étape représentée aux Fig. 6 et 6A, la buse 56 est retirée du moule 34 en laissant en place le lien 72 qui forme une boucle autour de l'alésage 44 et deux tours sur lui même avant de ressortir par l'orifice 98 ainsi que cela vient d'être décrit.

Dans ce mode de réalisation particulier, il est prévu que la buse soit réalisée. en matériau polymère de meme. que l'une au moins des deux parties 36 et 38 du moule, de façon qu'il y ait parfaite étan chéité entre la buse et le moule et entre les deux parties du moule,
D'autre part, le lien utilisé est du type comportant des barbes radiales telles que les barbes de fil de coton, ces barbes étant destinées à assurer la progression du lien dans le dispositif de la façon indiquée ci-après dans la description du fonctionnement de ce dispositif.

Le fonctionnement d'un tel dispositif consiste à faire avancer le ruban de tulle de façon qu'une surface vierge soit située en vis-à-vis de l'orifice 30. La trémie 12 alimente alors le doseur 14 et le tube intérieur 20 placé dans sa position basse par mouvement de la fourchette mobile 18. ce qui contribue à déformer le tulle et à lui donner une forme creuse du type bourse représentée en trait discontinu sur la figure. Cette bourse se prolonge à travers la partie inférieure du moule en passant à travers l'orifice 30 à travers le dispositif de coupe 28, à travers l'étrangleur 32 et à travers le moule 34.

Le thé est distribué dans la bourse ainsi farmée et le tube 20 revient dans sa position initiale. L'étrangleur 32 assure alors le serrage de la bourse en un point voisin du moule assurant ainsi une préfermeture de la bourse.

Parallèlement la pince 46 à l'extrémité de la glissière 50 à proximité du distributeur d'étiquettes 54 est dans la position ouverte; il reçoit une étiquette munie d'une colle thermofusible. Une fois l'étiquette positionnée dans la pince 48 celle-ci se déplace le long de la glissière 50 pour venir à pro imité immédiate du moule 34. La pince est alors dans la position ouverte, l'étiquette formant sensiblement un V.

Le dispositif support 58 se déplace de sa position initiale 60 à la position avancée 62 de façon que la buse 56 passe à travers le dispositif de coupe 84 et la pince fixe 46, elle même dans la position ouverte, jusqu'à l'intérieur du moule dans lequel la buse pénètre sur toute la partie rectiligne 100.

Simultanément. le galet d'entrainement a mis en rotation la roue 78 de façon à dérouler une longueur prédéterminée de lien 72 nécessaire à l'opéra- tion de nouage; Une fois déroulée la longueur de lien prédéterminée, de l'air comprimé 74 est envoyé du réservoir 76 par la canalisation 70 jusqu'à l'injec teur 66 pendant une durée supérieure à la durée nécessaire pour le déplacement du lien de façon à assurer de son bon déplacement, ce qui a pour effet d'entrainer le lien 72 dans le tube 64 et à travers la buse 56 sur tout le parcours du canal formé par la juxtaposition des empreintes 92 et 94, le lien 72 débouchant à travers l'orifice de sortie 98 pour venir se positionner dans la pince mobile 48 et plus exactement dans l'étiquette 52 positionnée dans cette pince mobile 48.

Une fois la pince fermée et le lien bloqué entre les deux parties de l'étiquette la pince est chauffée, par exemple électriquement de façon à faire fondre -la colle thermofusible portée par l'étiquette.

Parallèlement, la buse 56 est retirée du moule 34 de façon que le dispositif de support 58 revienne à sa position initiale 60 puis la pince fixe 46 est également fermée de façon à assurer le pinçage du lien 72.

L'outil 84 assure la coupe du lien 72 qui se trouve alors maintenu à ses deux extrémités dans la pince fixe 46 et dans la pince mobile 48.

La partie inférieure 36 du moule est amenée en position basse par pivotement de l'axe 42 de façon à assurer la séparation des deux parties 36 et 38 du moule 34. La bourse est maintenue par l'étrangleur 32 et la pince mobile 48 se déplace sur la glissière 50 jusqu'à l'autre extrémité assurant ainsi le serrage du lien autour de la bourse. Le dispositif de coupe 28 découpe la partie haute de la bourse, c'est-i-dire qu'il détache celle-ci du ruban de tulle, et simultanément les pinces 46 et 48 s'ouvrent.

L'étrangleur 32 est à son tour ramené dans sa position initiale ouverte et le sachet noué par son lien muni d'une étiquette tombe par gravité dans la trémie de- réception 86,
Le doseur est à nouveau rempli, le tulle est avancé de façon à présenter une nouvelle surface des-tinee à former la bourse tandis qu'à la partie inférieure la bande d'étiquettes est avancée pour présenter une nouvelle étiquette. La roue de mesure 78 est mise en rotation dans le sens inversé par le galet 80 tournant également en sens inverse de façon à tirer la partie dépassante du lien 72 qui subsiste après la coupe à l'intérieur de la buse 56 de façon que les extrémités de la buse et du lien coïncident à nouveau.

Cette étape a pour but d'éviter tout dépassement du lien hors de la buse ce qui peut conduire au blocage du lien entre la buse et le moule lors d'une introduction ultérieure de cette meme buse dans le moule.

Le moule est à nouveau fermé par j-uxtaposition de la partie inférieure 36 sur la partie supérieure fixe 38.

A la Fig.7, on a représenté de façon schématique le déroulement de l'ensemble de ces opérations.

L'opération initiale consiste dans l'avance du tulle, cette opération étant référencée 120. En 122 le thé est dosé par l'intermédiaire du dispositif doseur 14 et le moule est fermé en 124. En 126 la bourse est formée par le dispositif d'introduction 16 et simultanément le thé est introduit..

En- 127 enfin, l'étrangleur est serré de façon à fermer la bourse.

L'étape 128 qui consiste à avancer la buse et à la faire pénétrer dans le moule est suivie de l'étape 130 de la mesure d'une longueur prédéterminée du lien, tandis que parallèlement une étiquette est mise en place dans la pince mobile en 132 suivie du déplacement de celle-ci sur sa glissière en 134. Une fois ces opérations terminées, l'air comprimé est injecté en 136.

Ces opérations engendrent un certain nombre d'opérations successives, en 138 la fermeture de la pince mobile, en 140 le retrait de la buse, en 142 le chauffage de la pince mobile, en 144 la fermeture de la pince fixe. En 146 le lien est découpé puis la partie inférieure du moule est séparée en 148. En 152 la pince mobile est déplacée jusqu'à sa position initiale ce qui déclenche parallèlement l'opération 150 du tirage du lien à l'intérieur de la buse, opération qui est suivie en 154 de l'ouverture de la pince fixe puis de l'ouverture en 156 de la pince mobile. Ces opérations une fois effectuées déclenchent la découpe du tulle en 158 puis l'écartement de l'étrangleur en 160 qui autorise alors la chute de la bourse nouée par le lien, lui même muni d'une étiquette.

Le dispositif et le procédé qui viennent d'être décrits sont appliqués essentiellement à la fabrication de bourses remplies de thé et fermées par un lien du type fil de coton nouée par un double noeud mais ce noeud pourrait être réduit à un simple noeud.

Quant aux applications elles peuvent être très variées puisqu'un tel nouage est requis dans les industries de la viande par exemple pour la préparation de roti ou de bardage de pièces de viande, dans les industries de la manutention pour la fermeture de colis par cerclage.

De même les moyens d'introduction et de déplacement du lien qui utilisent l'air comprimé peuvent être remplacés par un tireur-pousseur mécanique en fonction de la nature du lien sans que cela modifie le procédé de l'invention.

Les avantages qui découlent de cette invention sont nombreux, le plus important étant l'absence de manipulation du lien puisque celui-ci est simplement guidé dans un canal et propulsé par un moyen mécanique ou pneumatique, ce qui supprime le problème des systèmes connus qui nécessitaient la préhension du lien et le lacher de celui-ci, alternativement. Par ailleurs. l'étape d'introduction et de déplacement du lien est excessivement rapide puisqu'il s'agit-d'un injection d'air comprimé dans le mode de réalisation représenté. Quant aux opérations annexes elles sont peu nombreuses ce qui permet de réaliser des dispositifs à cadence élevée.

D'autre part, on remarqué que le nombre des étapes est réduit et que certaines d'entre elles s'effectuent en temps masqué. En effet la mise ne place de l'étiquette sur le lien et le serrage du lien s'effectuent à l'aide de la pince mobile en une seule et méme opération. L'alimentation en étiquettes ne requiert pas un déplacement supplémentaire de la pince mobile puisque celle-ci en fin de course vient au contact du distributeur. il en est de même de í étape de mesure d'une longueur prédéterminée du lien puisque celle-ci s'effectue simultanément à d'autres opérations.

Claims (19)

REVENDICATIONS

1. Procédé de mise en place et de nouage d'un lien autour d'un objet, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes

- positionnement autour de l'objet et a-ssemblage de deux parties d'un moule constituant par leur réunion un canal de guidage du lien, débouchant du moule à ses extrémités pour former une entrée et une

sortie,

- introduction dans le moule par son entrée et sur une partie de la longueur de ce canal d'une buse creuse dont le diamètre est au plus égal à celui du canal,

- introduction du lien dans la buse et mise en place de ce lien suivant la longueur du canal de façon à pouvoir entourer l'objet et à faire effectuer au lien au moins un tour d'enroulement sur lui-meme,

- pinçage en un point du lien à la sortie du moule,

- retrait de la buse hors du moule,

- pinçage en un point du lien à l'entrée du moule,

- retrait du moule par séparation des deux parties,

- serrage du lien par.écartement relatif des points de pinçage.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le déplacement du lien dans le canal est obtenu par injection d'un flux d'air comprimé dans le canal à travers la buse.

3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le serrage est suivi d'une étape de coupe du lién.

4. Procédé selon la revendication 3, -carac- térisé en ce que après la coupe le lien est tiré à l'intérieur de la buse de façon à ne pas dépasser de l'extrémité de celle-ci lors de l'introduction ultérieure de la buse dans le moule,

5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la longueur de lien nécessaire est prédéterminée avant son introduction.

6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que en ce que l'injection du flux d'air a une durée supérieure à la durée nécessaire pour l'introduction de la longueur de lien prédéterminée.

7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le lien comporte des barbes de direction radiale.

8. Dispositif de mise en place et de nouage d'un lien autour d'un objet caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de support de l'objet (32), un moule (34) en deux parties (36,38) muni d'un canal (92.94? de circulation d'un lien (72) ayant un orifice d'entrée (96) et un orifice de sortie (98) débouchant à l'extérieur, une buse creuse (56) de diamètre extérieur au plus égal à celui du canal, un moyen d'alimentation (78,80) du lien, un moyen d'introduction (66) et de déplacement du lien (74) dans le canal, des moyens de pinçage (46,48) situés à proximité des deux orifices d'entrée (96) et de sortie (98) du moule, dont un des moyens au moins est mobile de façon à s écarter de l'autre, et des moyens de coupe (84) du lien.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le moyen d'introduction et de déplacement du lien est un moyen d'insufflation (70,76) d'air comprimé dans la buse (56).

10. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le moyen d'introduction et de mise en circulation du lien est un tireur-pousseur.

11. Dispositif selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que les moyens de pinçage sont contitués d'une pince fixe (46) située à proximité de l'orifice d'entrée (96) et d'une pince mobile (48) en translation située à proximité de l'orifice de sortie (98).

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que la pince mobile (48) comprend un dispositif d'étiquetage '(54) pour l'application d'une étiquette (52) sur le lien (72).

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 12, caractérisé en ce que le moyen d'alimentation du lien comprend un dispositif de mesure (78) d'une longueur de lien prédéterminée, ce dispositif étant entrainé par un moteur.

14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que le moteur est muni d'un inverseur de façon à pouvoir tirer une deuxième longueur de lien prédéterminée dans le sens opposé de celui de l'alimentation.

15. Dispositif selon l'une des revendications 8 à 14, caractérisé en cé que que la buse (56) est réalisée en un matériau polymère pour coopérer de façon étanche avec le canal du moule.

selon l'une quelconque des re vendications 81à 15, caractérisé en ce qu'il comprend deux parties séparables superposées dont les faces en contact comportent chacune une empreinte (92,94) composée d'une entrée (96), d'une partie rectiligne (1-00) d'introduction destinée à recevoir une buse a'injection, d'une partie courbe (102) formant une boucle fermée et d'au moins une cavité (104,106,110, 112,114) de part et d'autre de la partie rectiligne (100) pour former par juxtaposition des empreintes (92,94) un anneau autour de cette partie rectiligne (100), une sortie (98) précédée d'une portion sensiblement rectiligne (108) orientée suivant la direction de la partie rectiligne d'introduction (100) et en ce qu'il est muni d'un alésage traversant (44) orienté perpendiculairement au plan de contact des faces en vis-à-vis des deux parties (36,38) du moule et disposées sensiblement au centre de la boucle fermee.

16

17.

selon la revendication 16, caractérisé en ce 'que plan de symétrie du canal est confondu avec le plan de contact des deux faces des deux oarties dudit moule.

18.

selon l'une des revendications 16 ou 17, caractérisé en ce qu'il comprend deux cavités (104,106) de part et d'autre de la partie rectiligne.

selon l'une quelconque des revendications 16 à 18, caractérisé en ce que l'amorce de la portion sensiblement rectiligne (108) précédant la sortie (98) est située immédiatement avant l'extré- mité de partie rectiligne (100), en amont de la boucle fermée (102).

19