<Desc/Clms Page number 1>
La présente invention est relative à un procédé permettant de teindre les matières polyhydroxylées de structure fibreuse, d'une manière très avantageuse, suivant la méthode de teinture directe en bain long, par foulardage ou par impression, ledit procédé de teinture étant caractérisé par le fait qu'on utilise des colorants azoïques métallifères solubles dans l'eau qui présentent un reste 1,3,5-triazinique monohalogéné et, par groupement métallisable, un demi-atome
<Desc/Clms Page number 2>
de chrome ou de cobalt, et qu'on fixe les colorants sur l'article à teindre.
Comme colorants métallifères, on emploiera donc
EMI2.1
dans le présent procédé des composés chromiferes ou cobalti- fëres dits 1:2 de colorants azoïques, notamment de colorants monoazoïques renfermant un reste i,3s5-triainâgue mbnohalo- géné, de préférence monochlord.
Parmi ces colorants 11 y a lieu de mentionner notamment les composés chromirs et coa3t3rea complexes 192 de colorants o,on-dihdromonoazoqus ou de colorants o-hydroxy-ol-amlnomonoazoYques, ainsi que les composés chromlferes complexes 1:2 de colorants o-carboxy-o'-hydroxy- monoazoïques'qul, à cote du groupement monohalog6notriazinl- que caractéristique défini ci-dessus, présentent au moins un groupe acide aquasolub111sant, c'est-à-dire un groupe sulfon- amidique, alcanesulfonyle ou carboxylique, ou avantageusement
EMI2.2
un groupe sulfonique libre.
Le groupement halogénotriazinique caractéristique peut être lié à la molécule de odorant par:!'intermédiaire d'une liaison pontale azotée, par exemple par l'intermédiaire d'un groupement s
EMI2.3
(dans laquelle n est un nombre entier positif) qui lui-même est lié directement ou par l'intermédiaire d'une liaison pontale
<Desc/Clms Page number 3>
à un noyau aromatique de la molécule de colorant.
EMI3.1
La. pl"é11i:11">v.tlon des composes n6t\ll1fî)."ea comple:w: de colorant présentant au moins un reote fiionohaJ,ozénot iazin- 1que, utilises pou? le présent procède de telnture, peut avoir lieu suivant des méthodes connues en elles-mêmes., pas* exemple en traitant les colorants azoïques correspondants, exempts de par des agents capables de céder du chrome ou du cobalt.
On prépare avantageusement toutefois les com-
EMI3.2
poses isétalllferes 1;2 à utilisert en faisant réagi+ une trihalogéno-1;µ,5-triazine, notamment du chlorure de cyanuryle, dans un ordre quelconque, d'une part sur un composés métal- IlfèvO de colorant azoique zenfeimant par groupe métallisable un demi-atome de chrome ou de cobalt en liaison complexe et
EMI3.3
dont les colorants azoque3 liés a l'atonie de chrome ou de cobalt, présentent un geoupe aawlable, notamment un groupe am1nogène acylable,, cfleat-à-ài;%e un groupe m1tiogène au plus secondaire, et d'autre part sur de l'aB'EBonJ.aque, sur une amine organique au plus secondaire, ou sur un alcool ou un phénol, de manière qu'il se forme des produits de condensation tria- ziniques secondaires, halogènes.
Avec les colorants ainsi, obtenus,on peut teindre
EMI3.4
suivant la méthode de teinture directe, par impB81on ou par foulardage des Matières polyhydroxylées de structure fibreuse, notamment des matières cellulosiques, aussi bien que des fibres synthétiques de cellulose régénérée ou des
<Desc/Clms Page number 4>
matières naturelles comme le lin ou surtout le coton. On utilise 4 cet effet, avantageusement des solutions aqueuses des colorants envisagés.
Conformément à l'intention, l'article à teindre est teint,, de préférence à chaud (c'est-à-dire au-dessus de 60 C, par exemple à 80-95 C), dans des solutions pouvant avantageusement renfermer des sels plus ou moins neutres, surtout des sels inorganiques tels que des chlorures ou des sulfates de métaux alcalins ou le cas échéant aussi des agents capables de lier les acides, de préférence inorgani- ques, comme les carbonates,, phosphates, borates ou perborates de métaux alcalins ou leurs mélangea, notamment des mélanges- tampons de tels agents, l'opération de la teinture étant avantageusement commencée à bases température et étant pour- suivie en élevant peu à peu la température.
La fixation des colorants sur les matières à teindre a lieu de préférence pendant l'opération de teinture lorsque la teinture est effectuée en bain long. Dans ce but, on ajoute au bain de teinture des agents capables de lier les acides, en quantité telle que la réaction devienne nettement alcaline.
C'est ainsi qu'on peut ajouter au bain de teinture des agents capables de lier les acides dès le début, c'est-à-dire simul- tanément avec les colorants, et l'on prend garde que le pH du bain soit supérieur à 10, de préférence toutefois égal à 12,5, par exemple en utilisant des mélanges-tampons constitués par exemple par du phosphate disodique et du phosphate tri-
<Desc/Clms Page number 5>
sodique. En général il est plus favorable d'effectuer la teinture à chaud.
Pour arriver à un bon épuisement du bain de teinture il est recommandé d'ajouter des sels au bain, le cas échéant par portions, en même temps que les colorants ou pendant l'opération de la teinture. Pendant cette opération de teinture, les colorants métallifères définis ci-dessus, qui renferment des restes monochlorotriaziniques, réagissent sur la matière cellulosique à teindre, sur laquelle ils se fixent vraisemblablement par liaison chimique. Pour favoriser le processus de la fixation, on peut rendre le bain de teinture boitement alcalin en y ajoutant des alcalis, par exemple '^au carbonate de sodium, du carbonate de potassium ou une solution d'un hydroxyde alcalin, pendant l'opération de teinture, dans le cas où le bain ne renferme pas des le début des agents capables de lier les acides.
On peut sussi: pendant toute l'opération de la teinture, faire croître peu à peu la valeur de pH du bain de teinture qui, au début, présente une réaction faiblement acide à neutre ou faiblement alcaline, ou, lorsque les colorants ont été appliqués sur la matière à teindre, on peut traiter ladite matière dans un bain alcalin frais pour fixer les colorants, le cas échéant après un séchage préalable. En général, il est toutefois avantageux d'ajouter des le début au bain de teinture les agents capables de lier les acides.
<Desc/Clms Page number 6>
On peut également préparer des solutions de foulard- age avec les colorants définis ci-dessus. Avec des solutions de ce genre qui peuvent avantageusement renfermer des sels plus ou moins neutres, surtout des sels inorganiques tels que des chlorures ou des sulfates de métaux alcalins, le cas échéant aussi des agents capables de lier les acides, de préférence inorganiques, par exemple des carbonates,des phes- phates, des'borates ou des perborates de métaux alcalins ou leurs mélanges, notamment des mélanges-tampons de tels agents, ,suivant la présente invention l'article à teindre est Imprégné, de préférence à froid ou à température modérément élevée ou, lorsque le bain de foulardage ne contient pas d'alcali, aussi chaud,
par exemple 60-80 , puis il est exprimé de manière a chaud, par exemple a 60-80 , puis il est exprimé de manière usuelle. On exprime avantageusement de manière que l'article imprégné retienne de 0,5 à 1,3 partie de son poids initial de la solution de colorant.
La fixation des colorants sur l'article ainsi imprégné avec la solution de colorant est effectué après l'imprégnation.A cet effet on peut par exemple soumettre les matières imprégnées, le cas échéant après séchage et, au cas ou la solution de foulardage ne renfermait pas d'agents in- organiques capables de lier les acides, a un traitement à chaud ou à froid par des solutions alcalines aqueuses d'agents inorganiques capable de lier les acides qui sont au moins aussi alcalins que le carbonate de sodium, par exemple avec
<Desc/Clms Page number 7>
une solution d'un hydroxyde d'un métal alcalin contenant des sels, puis les chauffer pendant peu de temps par de la vapeur deau ou par exemple dans un courant d'air chaud, ou sur un cylindre chauffé.
Lorsqu'on utilise des bains de foulardage pratiquement neutres et ne renfermant pas de substances capables de céder des alcalis, on peut,si on le désire, abandonner l'article pendant un certain temps, avant la. fixation du colorant,ce qui peut constitue? un avantage suivant la disposition des appareillages existants.
Au lieu d'effectuer la fixation du colorant au moyen d'un bain alcalin distinct, on peut ajoute? à la solution de foulardage, des le début déjà, des alcalis inorganiques ou des agents capables de céder des alcalis, par exemple du carbonate de sodium, et vaporiser directement les matières Imprégnées, ou les soumettra à un traitement à chaud, sans traitement intermédiaire dans un bain alcalln et sans séchage intermédiaire.
Au lieu préparer les bains de teinture les solutions de foulardage utilisés pour l'imprégnation en dissonant dans de l'eau, simultanément ou individuellement et 1 un après l'auto les colorants indiqués et les sels inorganiques qui sont le cas échéant plus ou moins neutres, on polit aussi transformer les colorants en mélange avec les sels en pâtes de colorants ou, de préférence, en préparations sèches..
En dehors des sels ou à leur place, on peut ajouter
<Desc/Clms Page number 8>
aux préparations de colorants des substances qui ne sont pas des électrolytes, comme l'urée., ainsi que le cas échéant des sels tampons ou des agents capables, par exemple par chauf- fage, de céder des alcalis.
Au lieu d'être appliqués sur les matières à teindre par imprécation ou par teinture directe, les colorants définis ci-dessus peuvent, suivant le présent procède, aussi y être appliqués par impression. A cet effet, on utilise par exemple une couleur d'impression qui, à coté des adjuvants employés habituellement en impression, par exemple à c8té d'agents épaississants et d'agents mouillants, renferme au moins l'un des colorants indiqués et, le cas échéant, un agent inorganique capable de lies' les acides, ou une substance capable de céder un tel agent.
Comme agents auxiliaires pour préparer des couleurs d'impression, entrent en ligne de compte l'urée et des épais- sissants comme les alcoylcelluloses (par exemple la méthyl- cellulose), des alginates, etc.
Comme agents inorganiques capables de lier les acides et comme substances capables de céder de tels agents, il y a lieu d'entendre également ici, de préférence ceux qui présentent une réaction au moins aussi alcaline que le carbonate de sodium, par exemple des sels de métaux alcalins comme le cyanure de potassium, le carbonate de sodium ou le bicarbonate de sodium, le carbonate de potassium,, le
<Desc/Clms Page number 9>
phosphate trisomique ou des mélanges de phosphates disodique et de phosphate trisodique, ainsi que des hydroxydes de métaux alcalins ou alcalino-terreux, notamment l'hydroxyde de sodium . ou des mélangea d'hydroxyde de métaux alcalins avec du carbonate de potassium.
Lorsqu'on utilise des couleurs d'impression ne s'enfermant pas de tels agents l'article imprimé est soumis à un alcalin, de préférence dans une solution d'un carbonate de métal alcalin contenant une forte quantité de sels ou avantageusement dans une solu- tion d'un hydroxyde de métal alcalin ou alcalino-terreux contenant une forte quantité de sels, et elle est ultérieure- ment soumise à l'action de la chaleur, le cas échéant en présence de vapeur d'eau.
Au cas où la couleur d'impression renferme déjà un agent Inorganique capable de lier les acides ? ou une substance inorganique capable, par exemple par chauf- fage, de devenir aussi alcaline que le carbonate de sodium, il n'est pas nécessaire de soumettre l'article imprime à un traitement alcalin avant le chauffage ou le vaporisage.
Suivant le présent procédé, même lorsqu'on utilise des colorants définis si-dessus qui n'ont pas d'affinité ou du moins pas une affinité marquée pour le coton, on obtient sur des matières polyhyàroxylées, notamment sur des matières cellulosiques de structure fibreuse, des teintures et des impressions corsées, qui présentent de remarquables solidités aux traitements en présence d'eau et une très bonne solidité
<Desc/Clms Page number 10>
@ à la lumière.
Dans certains cas, il peut être avantageux de soumettre à un traitement ultérieur'les teintures et les Impressions obtenus suivant le présent procédé. C'est ainsi,, par exemplequ'on peut avantageusement savonner les teintures obtenues; par ce traitement ultérieuron élimine les quanti- tés de colorant qui ne sont pas complètement fixées.
L'invention est décrite plus en détail dans les exemples non limitatifs qui suivent. Dans ces exemples, et sauf indication contraire, les parties et pourcentages s'entendent en poids et les températures sont indiquées en degrés centigrades. Les colorants sont en général Indiqués en tant qu'acides libres, mais ils peuvent ausi être utilisés sous la forme de sels de métaux alcalins.
EMI10.1
ep1ple.....!.:.-
Dans 500 parties d'eau., on met en suspension 44 parties du colorant de formule :
EMI10.2
et neutralise la suspension avec une solution d'hydroxyde de sodium.
Après avoir ajouté encore 12 parties en volume d'une solution décanormale d'hydroxyde de sodium et 120
EMI10.3
parties en volume d'une solution de ahTomosalicylate de sodium renfermant, dans 100 parties en volume, 2,8 parties
<Desc/Clms Page number 11>
EMI11.1
de chrom1 on fait bOuj#l1.1e'mélange à reflux pendant 3 heures. ,4prbzjef,rolààssenent, on neutralise la eolution du ,cmïe chomifère l12 formé avec de l'aolde chlorhydrique, .puis amène avec de l'eauà un volume de 1500 parties.
On refroidit 300 parties de la solution ci-dessus à 0-5 et y ajoute une solution de 3,7 parties de chlorure de cyanuryle en solution dans 50 parties d'acétone. En ajoutant goutte à goutte une solution normale d'hydroxyde de sodium, on neutralise l'acide chlorhydrique libéré. Lorsqu'
EMI11.2
on na pzut plus déceler de groupe aminogène libre, on ajoute au mélange réactionnel 7,5 parties d'une solution à 25%
EMI11.3
d'ammoniaque et chauffe pe mtlant # heures a. 4Ô-45 te colorant formé est s'alargue aliei du chlorure de sc1umj séparé par filtration et séché.
Dans 400 parties d'eau à 50 , on dissout 2 parties
EMI11.4
du compose chromifère complexe 1:2 du colorant de formule
EMI11.5
que l'on obtient ainsi, puis dilue à 4000 parties avec de
EMI11.6
1'?a.u froide. on ajoute 40 parties de phosphate tieoà1u@ et entre à 20 environ, avec 100 parties d'un tissu de coton, dans le bain de teinture ainsi prépare. On ajoute 80 parties
EMI11.7
de chlorure de sodium et, au bout à'une àei;1-heure, 'por"le la
<Desc/Clms Page number 12>
température de 20 à 80 en 45 minutes, en ajoutant à nouveau 80 parties de chlorure de sodium; on maintient pendant 30 minutes à cette température.
On rince alors la teinture à fond et la savonne pendant 15 minutes à la température d'ébullition dans une solution à 0,3% d'un détersif non ionique. On rince et sèche la teinture de couleur violet brunâtre que l'on obtient. Elle présente une excellente solidité au lavage et à la lumière.
Si,, à la place des 40 parties de phosphate trisodi- que, on utilise 2 parties d'hydroxyde de sodium, on obtient un résultat aussi bon.
Si, à la place du colorant Indiqué ci-dessus, on emploie 2 parties du colorant cobaltifère correspondant et qu'on procède quant au reste comme décrit ci*-dessus, on obtient une teinture brun-rouge, solide au lavage.
On obtient des résultats analogues avec le composé chromifère ou cobaltifère complexe 1:2 du colorant monoazoïque de formule :
EMI12.1
<Desc/Clms Page number 13>
Exemple 2.
On mélange 2 parties du compose cobaltifère complexe 1:2 du colorant de formule;
EMI13.1
avec 10 parties d'urée et dissout le tout dans 100 parties d'eau. On ajoute à la solution obtenue 2 parties de carbonate de sodium et imprègne avec cette solution un tissu de coton, en exprimant de manière qu'il retionne 75% de liquide. On sèche alors et fixe pendant 4 à 6 Minutes dans une atmosphère d'air chauffée à 150 . On rince puis savonne à la température d'ébullition, et non obtient une teinture brune d'une très bonne solidité à la lumière et au levage.
Si, au lieu de soumettre la teinture à de la chaleur sèche, on la soumet à un vaporisage pendant 3 minutes à 100-101 , on obtient un résultat également bon.
Si, a la place du colorant indique ci-dessus, on utilise la même quantité du composé cobaltifère complexe
EMI13.2
du colorant de formule s 110 OH Ci2d, .el% ec - N, - Cl.:.:(f /J C-NH- (y,,"-N:::N-C 0 #C - N-f) t ,) 4%, ti e v '0 :&; I 07 S03y' o,^ x
<Desc/Clms Page number 14>
dans laquelle X représente un groupa phénylaminogène ou un groupe sulfophénylaminogène, on obtient alors également une teinture brune, solide au bouillon.
Si l'on utilise, non pas 2 parties de carbonate de sodium comme indiqué ci-dessus, mais 2 parties de carbonate de potassium, on obtient alors des résultats aussi bons.
Exemple 3.
Dans 100 parties d'eau, on dissout 2 parties .du composé chromifère complexe 1:2 du colorant de formule @
EMI14.1
Avec cette solution, on imprègne un tissu de fibranne, exprime jusque ce que l'augmentation de poids soit de 75% et développe pendant 1/2 heure à 80 dans un bain de 1:5. renfermant par litre 300 g de chlorure de sodium et 10 g de phosphate tri- sodique. Ensuite, on rince et savonne. On obtient une teinture violet brunâtre corsée, solide au bouillon.
Si, à la place du colorant indiqué ci-dessus, on utilise 2 parties du composé cobaltifère complexe 1:2 corres- pondant, on obtient alors une teinture brun-rouge.
Le-&-composes chromifères et cobaltifères complexes des colorants correspondants, dont le reste triazinique porte un groupe sulfophénylaminogène à la place du groupe phényl- aminogène, fournissent également de bons résultats.