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La posante invention QonQern,n nouveau procédé de teinture des matières polyhydrocylékau moyen de colorants m6al11rères, solubles dans l'eau, jPréstant un reste triazhnùque halogéné, de préférence un reste 2,4-dichloro-13,5" 4ßi.,',,'Znique
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Le présent procédé'est caractérisé par le fait qu'on
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taint les matieres à teindre avec des solutions salines aqususes de olorants métallifères du type mentionné, à une température qui est, de préférence, au plus modérément élevée, puis qu'on fixe les colorants sur les matières polyhydroxylées en présence d'un agent capable de lier les acides, araitageusement en présence d'un agent de ce genre qui présente dans l'eau une réaction plus alcaline que le - carbonate de sodium.
Comme colorants métallifères, utilisables dans le présent procédé, il faut mentionner de préférence des .colorants azo¯ques, tels que les composés métallifères comp- lexes de colorants azoïques renfermant des groupements o.o'- dihydroxy-azoïques ou des groupements o-carboxy-o'-hydroxy- azoïques, ou les composés métallifères complexes des colorants grésentant un groupement salicylique.
Fournissent de bons résultats les composés chromiferes, cobaitiferes et niokeli- feres complexes, mais surtout les composés cuprifères comple- xes de colorants o,o'-dihydrox- et o-carboxy-o'-hydroxy- monoazoïques qui présentent, à coté du groupement triazinique dihalogéné, au moins un groupe solubilisant acide et, de préférence, plus d'un groupe sulfonique
Le groupement triazlnique halogéné peut être lié a la molécule de colorant par l'intermédiaire d'un pont azoté groupement azoté, par exemple par l'intermédiaire groupement (dans lequel n est un nombre entier positif) cn-1H2n-1 qui
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lui-même est lié/à la molécule de colorant,
soit directement, soit par l'intermédiaire d'un pont, notamment par l'intermédiaire d'un reste alcoylénique ou par l'intermédiaire d'un groupe SO2
La préparation des composés métallifères complexes à utiliser suivant le présent procède de teinture peut être effectuée suivant des méthodes connues en elles-mêmes, par exemple en traitant les colorants correspondants par des agents capables de céder des métaux, notamment par des agents capables de céder du chrome ou du cuivre. Il est préférable toutefois de les préparer en faisant réagir du chlorure de cyanuryle sur des complexes métallifères de colorants présentant un groupe amiriogène acylable, c'est-à-dire un groupe aminogène au plus secondaire.
On effectue cette réaction de manière que deux atomes d'halogène restons dans le produit de condensation que l'on obtient, c'est-à-dire en utilisant par groupe aminogène acylable du complexe métallifère,de départ au moins une molécule de chlorure de cyanuryle et en effectuant la condensation dans des conditions telles qu'il n'y ait qu'un atome de chlore du chlorure de cyanuryle qui réagisse.
Avec les colorants métallifères ainsi obtenus, on peut teindre des matières polyhydroxylées, notamment des matières cellulosiques de structure fibreuse causal bien des fibres synthétiques de cellulose régénérée ou de viscose
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que des matières naturelles comme la cellulose, le lin ou surtout le coton), cette teinture étant, conformément à l'invention, effectuée dans des solutions salines aqueuses, de préférence à une température au plus modérément élevée et en présence d'un agent capable de fixer les acides, avantageusement en présence d'un agent de ce genre qui présente dans l'eau une réaction plus alcaline que le carbonate de sodium.
Comme agents capables de fixer les acides on peut mentionner par exemple des composés à réaction asseg forte- ment alcaline, de préférence des composés inorganiques comme le phosphate trisodique, le cyanure de potassium et surtout des hydroxydes de métaux alcalins et alcalino-terreux, comme l'hydroxyde de sodium et l'hydroxyde de potassium. La quantité de l'agent capable de fixer les acides qui doit être utilisée peut varier dans de larges limites. Il est recommandé d'en utiliser une quantité telle qu'il se forme une solution présentant au moins un pH de 10. Suivant le présent procédé, on teint de préférence dans des bains de teinture auxquels on a ajouté par litre au moins 0,5 g d'un hydroxyde d'un métal alcalin.
Conformément à l'invention on effectue la teinture à une température de préférence modérément élevée, par exemple au-dessous de 90 et surtout à 20-50 environ.
En vue d'épuiser le bain, il est recommandé d'ajouter au bain de teinture, en même temps que les colorants ou pendant l'opération de teinture, des sels plus ou moins neutres,
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surtout des sels inorganiques, tels que des chlorures de mé- taux alcalins ou des sulfates, le cas échéant par portions.
Pendant l'opération de teinture,les colorants indiqués, qui renferment des groupes labiles, réagissent sur la matière polyhydroxylée à teindre , à laquelle ils se fixent vraisembla- blement par liaison chimique. L'addition au bain de teinture d'agents capables de fixer les acides et présentant une réaction plus alcaline que le carbonate de sodium peut avoir lieu déjà au début de l'opération de teinture on a toutefois intérêt à ajouter ces agents alcalins de manière que la valeur du pH du bain de teinture qui au début présente une réaction faiblement acide a neutre ou une réaction faiblement alcaline, croisse peu a peu pendant toute l'opération de teinture.
Les colorants indiqués peuvent aussi être appliqués par foulardage sur la matière à teindre A cet effet on utilise de préférence des solutions aqueuses de ces colorants.
Conformément à l'invention, la matière à teindre cet imprégnée, de préférence à froid ou à une température qui n'est que modérémant élevée, à l'aide de solutions de ce genre, qui peuvent renfermer des sels plus ou moins neutres, surtout des sels inorganiques, tels que des chlorures ou des sulfates de métaux alcalins, le cas échéant aussi des agents (de préférence inorganiques) capables de neutraliser les acides, comme les carbonates de métaux alcalins, les phosphates de
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métaux alcalire, les borates ou les perborates de métaux alcalins, ou leurs mélanges, notamment des mélanges-tampons de tels agents;
après l'imprégnation on exprime, avantageuse- ment de manière que l'article imprégné retienne de 0,5 à 1,3 partie de son poids de départ en solution de colorant*
La fixation des colorants sur l'article ainsi imprégné est effectuée après l'imprégnation. Dans ce but, le ces échéant après un séchage préalable et (au cas où la solution d'imprégnation ne renferme pas d'agents inorganiques capables de fixer les acides) aprs avoir été soumises à 'chaud ou à froid à un traitement par des solutions alcalines aqueuses d'agents inorganiques qui sont capables de mautralise les acides et qui donnent des solutions aqueuses au moins aussi alcalines que le carbonate de sodium, par exemple avec une solution saline d'un hydroxyde d'un alcalin,
les matières imprégnûes peuvent être chauffées peu de temps par de la vapeur d'eau ou, par exemple, dans un courant d'air chaud ou sur un cylindre chauffé. Lorsqu son utilise des bains d'imprégnation pratiquement neutres et ne renfermant pas de substances capables de céder des alcalis., l'article peut, pendant si on le désire, avant la fixation, 8tre abandon /un certain temps, ce qui suivant la disposition des appareillages existants peut constituer un avantage.
Au lieu J'effectuer la fixation à l'aide d'un bain alcalin séparé, on peut, dès le début, ajouter à la solution d'imprégnation des alcalis
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inorganiques ou des agents capables de céder des alcalis, comme le carbonate de sodium, puis vaporises* ou soumettre directement à l'action de la chaleur les Matières imprégnées, sans traitement intermédiaire dans un bain alcalin et-sans séchage intermédiaire
Au lieu de préparer les bains de teinture et les solutions de colorant en dissolvant dans de l'eau, simultané- .ment ou l'un après l'autre,
les colorante indiquas et des sels minéraux plus ou moins neutres, on peut aussi transformer colorants et sels en préparations pâteuses ou, de préférence, sèches. Etant donné que bien des colorants à utiliser con- formémet à l'Invention présentent, par suite de leur teneur en substituants labiles, une certaines sensibilité vis-à-vis des acides et vis-à-vis des alcalis forts, il s'avère avanta- toux de ne pas ajouter aux préparations tinctoriales de sels présentant dans 1?eau une résction fortement alcaline.
Par contre, il s'est avéré avantageux d'isoler les colorants en présence de sels présentant une réaction faiblement alcaline, comme des mélanges de phosphate mono- et dicodique, puis le sécher.
Au lieu d'être appliqués sur les matières à teindre par imprégnation, les colorants indiques peuvent l'être aussi par impression. Dans ce but, on utilise, par exemple, une couleur d'impression qui, à c8té des adjuvants usuels, par exemple à côté de mouillants et d'épaississants, renferme
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au moins l'un des odorants indiqués et une substance potentiellement alcaline, c'est-à-dire une substance suscep- tible par chauffage de céder un agent capable de fixer ou neutraliser les soldes. Comme substance de ce genre, on mentionnera le bicarbonate de sodium.
Lorsqu'on utilise des couleurs d'impression ne renfermant pas d'agents de ce genre, on soumet l'article imprime a un traitement alcalin, de préférence dans une solution fortement saline d'un carbonate d'un métal alcalin, ou avec avantage dans une solution fortement saline d'un hydroxyde d'un métal alcalin ou alcalino-terreux, puis on l'expose à l'action de la chaleur, le cas échéant en présence de vapeur d'eau. Au cas où la couleur d'impression renferme déjà un agent inorganique capable de fixer les acides, ou une substance inorganique qui, lorsqu'on la chauffe, peut devenir aussi alcaline que le carbonate de sodium,
il n'est pas nécessaire de soumettre l'article taint à un traitement alcalin avant le chauffage ou avant..le vaporisage.
Même lorsqu'on utilise des colorants de la définition indiquée qui n'ont pas d'affinité ou tout au moins pas une affinité marquée pour le coton, on obtient suivant le présent procédé sur des matières polyhddroxylées, notamment sur les matières cellulosiques de structure fibreuse, des teintures très précieuses, intenses, généralement nourries, qui pos- sèdent de remarquables solidités aux traitement par voie
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hum:1.de/ Às uBtIere* Za.-ia ce>;1;aine cas, 11 peut être awantageux de soumette* à un traitement u1té1eur les teintures obtenues u1vnt le prisant procédé.
Cùest ainsi, par exemple, qutil y intëx-êt a SF.i.vonnec les teîriturea obtenues% par ce traite- ment ultérieur, on élimine les quantités de colorant qui pas été complètement fixées.
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làj.;iJent1on e1t déor1 ta plus en détail dans les exemples non limitatifs qui suivent. Dans ces exemples,
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les parties et pourcentages indiquas 11 t entendent:l sauf' indication contraire)' en poids et les tempéra.t1.3;t'es en regréa centigrades.
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Exemple 1 -
Dans 2000 parties d'eau,, on dissout 2 parties du compose cuprifère complexe de formule
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Dans le bain de teinture ainsi obtenu, on entre, 8 20-45 , , avec 100 parties d'un filé de coton bien humecté. Au cours .de 30 minutes, on ajoute par portions 500 parties d'une solution à 20% de chlorure de sodium. Dix minutes plus tard, on ajoute 30 parties d'une solution à 10% d'hydroxyde de sodium et teint durant soixantes minutes à 20-45 Après rinçage à l'eau froide, on savonne la teinture obtenue, pendant quinze minutes à 85-100 on rince à rond à l'eau froide et on sèche. On obtient une teinture bordeaux, d'une très bonne solidité à la lumière et au lavage.
Si l'on utilise, à la place du complexe cuprifère indiqué, une quantité correspondante du composé cuprifère complexe du colorant de formule
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on obtient alors sur le coton des nuances d'un rouge brun,
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bien solide au lavage et d'une remarquable solidité à la lumière..Ce dernier complexe cuprifère peut être préparé par exemple comme suit :
Dans 750 parties d'eau, on'dissout, à 70-80 , 38,5 parties du colorant moniazoïque obtenu en copulant en milieu alcalin de l'acide 2-aminobenzoïque diazoté avec de l'acide 2-amino-5-naphtol-70sulfonique, Pour le cuivrage, on ajoute 40 parties en volume d'ammoniaque à 25% et 100 parties en volume d'une solution molaire de sulfate de cuivrer ,puis on maintient pendant une heure à 70-80 .
En ajoutant du chlorure de sodium et de l'acide acétique jusqu'à ce que le mélange réactionnel présente une réaction neutre, on précipita complètement le complexe cuprifère qu'on isole par filtration et qu'on lave ensuite avec de la eau froide renfermant du chlorure de sodium. Le gâteau de filtration lavé et exempt d'acétate d'ammonium est délayé dans 2000 parties d'eau qu'on verse, tout en agitant, dans une suspension de 18,4 parties de chlorure de cyanuryle dans 300 parties d'eau. En refroidissant extérieurement et en ajoutant de la galce à la solution réactionnelle,
on maintient la température au- dessous de 5 On ajoute goutte à goutte, au cours de 3 heures, une solution de 4 parties d'hudrooxyde de sodium dans 100 parties d'eau. Lorsque la réaction est terminée, le mélange réactionnel présente une réaction neutre et l'odeur du chlorure de cyanuryle a disparu. Pour obtenir le colorant
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sous une forme bien filtrable, on ajoute du chlorure de sodium, filtre et sèche le gâteau de filtration sous vide, à 30-40 Le colorant cuprifère ainsi obtenu est une poudre brun foncé qui se dissout dans l'eau en donnant des solutions rouge brun et dans l'acide sulfurique en donnant des solutions rouge cerise.
Si l'on remplace l'acide 2-aminobenzoïque par une quantité correspondante d'acide 2-aminobenzoïque -4-4sulfonique, on obtient un colorant qui teint également le coton en des nuances rouge brun.
Exemple 2
Si l'on remplace le composé cuprifère complexe mentionné dans le premier paragraphe de l'exemple 1 par le composé nickelifère complexe du même colorant de base, on obtient sur le coton une teinture un peu plus Jaunâtre,, d'une bonne solidité aux traitements par voie humide.
Exemple 3.
Dans 100 parties d'eau à 30 , on dissout une partie du composé cuprifère complexe du colorant de formule
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Avec la solution ainsi obtenue, on imprègne un tissu de coton de manière qu'il absorbe 75% de son poids, puis on le sèche.
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On ensuite le tissu avec une solution pertée à 20 et renfermant pas? litre 10 g d'hydoxyde de sodium et 300 9 de chlorure de acdium on exprime jusqu'à augmentation de poids de 75%, vaporise la teinture pondant soixante secondes à 100-101 ,rince, traite dans une solution à 0,5% de bicarbonate de sodium, savonne pendant un quart d'heure dans une ceolution 0,3% d'un détergent non ionique, rince à mouveau et sèche-. On obtient ainsi une teinture d'un jaune verdâtre, qui est si bien fixée ou'elle résiste à l'ébullition
Exemple 4.
Dans 100 parties d'eau, on dissout deux parties du colorant de formule
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Avec la solution ainsi obtenue, on imprégna un tissu de coton et exprime de manière qu'il y ait augmentation de !on' ' poids de 75%. puis/seche.
On imprégne alors' la tissu dans une solution froide de 10 parties d'hydroxyde de sodium et de 300 parties de chlorure de sodium, vaporise 60 secondes à 100 , rince et savonne pendant 15 minutes à l'ébullition dans une solution
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à 0,3% d'un détergent non ionique. On obtient ainsi une teinture violet rouge, solide au lavage et à la lumière.
, Si l'on utilise, au lieu du colorant indiqué cidessus, 2 parties du colorant de formule
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et qu'on procède quant au reste comme décrit ci-dessus, on obtient une teinture solide, d'un rouge bleuté.
Si l'on utilise deux parties du colorant de formule
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et qu'on procède comme décrit dans la première partie de l'exemple 4, on obtient une teinture solide, d'un brun violacé.
Avec le composé cobatifère 2 si correspondant, on obtient une teinture d'un rouge bordeaux tirant sur le brun.