LINGUET DE DISPOSITIF DE DISTRIBUTION DE MOTEUR
Domaine technique de l'invention
La présente invention concerne un dispositif de distribution d'un nnoteur thermique ou à combustion interne d'un véhicule automobile. La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif d'actionnement de soupapes par un arbre à cames.
La présente invention concerne plus précisément un linguet partie d'un dispositif d'actionnement de soupape.
Etat de la technique Dans les véhicules automobiles équipés de moteur à combustion interne ou thermique, des dispositifs de distribution sont installés pour permettre l'admission d'air ou de gaz frais dans une chambre d'un cylindre du moteur puis l'évacuation des gaz brûlés suite à une combustion dans ladite chambre. Les dispositifs de distribution comprennent des soupapes mobiles en translation dans une culasse de moteur thermique. Une soupape est un organe mécanique de la distribution des moteurs thermiques permettant l'admission des gaz frais et l'évacuation des gaz brûlés. On distingue ainsi une soupape d'admission séparant le conduit d'admission de la chambre de combustion et une soupape d'échappement séparant ladite chambre de combustion d'un conduit d'échappement. La soupape utilisée dans le moteur de véhicule automobile est généralement une soupape à tige ou soupape à tulipe comprenant une tige prolongée à une extrémité par une tête évasée de soupape qui est apte à obturer un orifice de conduit débouchant dans la chambre à combustion.
La soupape est actionnée généralement par un arbre à cames qui est adapté à pousser sur la tige de la soupape selon l'axe de ladite tige. Pour ce faire, l'arbre à cames porte des cames qui viennent appuyer sur une extrémité libre de la tige de soupape, ledit arbre est entraîné en rotation autour d'un axe
sensiblement orthogonal à l'axe de la tige de soupape L'extrémité libre de la tige de soupape est donc poussée par une came fixée solidaire en rotation à l'arbre à cames, vers la chambre à combustion du cylindre pour autoriser l'ouverture du conduit d'admission d'air frais ou du conduit d'échappement ou d'évacuation des gaz brûlés. La tige coulisse en effet dans la culasse vers la chambre de combustion pour ouvrir un orifice d'un conduit d'entrée d'air ou d'échappement de gaz brûlés. La soupape est ensuite rappelée en position par un (ou plusieurs) ressort de rappel.
Ladite extrémité libre de la tige est généralement de section réduite et le contact entre la came et la tige de soupape peut être perturbé, ce qui est susceptible d'entraîner un dysfonctionnement du moteur thermique.
Il est connu d'augmenter ladite section de contact par exemple par l'ajout à l'extrémité libre de la tige d'un cylindre de contact solidaire de la tige et permettant de fiabiliser le contact entre la tige de soupape et la came. II est aussi connu de mettre en place entre la came et la tige de soupape un linguet de contact pour assurer la transmission du mouvement d'actionnement de la came sur l'extrémité libre de la tige de soupape. Ledit linguet est généralement composé d'un bras mobile en rotation autour d'un axe perpendiculaire à l'axe de déplacement de la tige de soupape et d'une tête de linguet adaptée à appuyer sur l'extrémité libre de la tige de soupape. La came dans son mouvement de rotation vient appuyer sur une partie du bras du linguet pour provoquer un déplacement en translation de la tête de linguet et donc de l'extrémité de la tige de soupape.
Pour fiabiliser le contact d'une part entre la came et le linguet et d'autre part entre le linguet et la tige de soupape, des ressorts de rappels sont disposés respectivement sur le linguet et sur la soupape. Le mouvement de basculement des linguets est donc commandé par la came pour permettre le coulissement des soupapes vers leur position d'ouverture pour ouvrir l'orifice du conduit d'air ou de gaz, la fermeture de chaque soupape étant commandée par le ressort de rappel de la soupape.
Le ressort de rappel de la soupape est lié à la technologie de la soupape et notre invention ne concerne pas ce domaine.
Le ressort de rappel sur le linguet peut complexifier le montage du dispositif de distribution. Dans l'art antérieur, de nombreuses recherches ont été effectuées pour réduire le phénomène d'affolement des soupapes.
On sait en effet que l'affolement des soupapes limite le régime maximum du moteur c'est-à-dire les performances du moteur et peut entraîner des dégradations mécaniques telles que la détérioration des pistons et des soupapes.
Les solutions connues pour limiter l'affolement de soupape sont les suivantes :
-Diminution de la masse mobile de la soupape (utilisation de soupapes en titane, de coupelles en aluminium par exemple). -Diminution de la sévérité de la loi de levée (diminution des accélérations ou des jerks par exemple).
-Augmentation de la fréquence propre de distribution.
-Augmentation de l'effort de rappel du ressort (ressort double par exemple). -Combinaison des différentes solutions.
Toutefois, ces solutions connues peuvent entraîner une augmentation de la masse mobile de la soupape et de la distribution, ce qui affecte le coût, l'encombrement et les performances du moteur.
La publication FR2861 130-A1 divulgue un corps cylindrique disposé à l'extrémité d'une tige de soupape pour fiabiliser le contact entre ladite tige de soupape et un linguet mobile en basculement autour d'un axe perpendiculaire à l'axe de ladite tige. La masse supplémentaire à l'extrémité de la tige entraine un fonctionnement moins dynamique de la soupape et une réduction de la performance du moteur.
La publication FR2733539-A1 divulgue un linguet mobile en pivotement autour d'un axe perpendiculaire à l'axe de coulissement/translation de la tige de soupape et disposé entre la came et l'extrémité de tige de soupape. Ledit linguet comprend un dispositif élastique de rappel pour assurer le contact entre le linguet et la came ce qui complexifie le dispositif d'actionnement des soupapes.
Pour assurer un fonctionnement optimal du moteur, il est nécessaire de contrôler le coulissement de la soupape et d'assurer un contact d'une part entre la came et le linguet et d'autre part entre le linguet et la tige de soupape. Pour assurer la fiabilité de fonctionnement du moteur, il est intéressant de faire tourner la soupape autour de son axe. Les linguets décrits dans les documents de l'art antérieur ne proposent pas une possibilité de rotation de la soupape.
Le but de l'invention est de remédier à ces problèmes et un des objets de l'invention est un linguet de distribution d'un dispositif d'actionnement de soupape, agencé dans une culasse de moteur thermique de véhicule automobile, ledit dispositif permet d'articuler ledit linguet de distribution disposé entre une tige de soupape et une came fixée solidaire d'un arbre à cames, dans un espace réduit , le linguet étant adapté pour entraîner en rotation la soupape. Bref résumé de l'invention
La présente invention concerne plus particulièrement un linguet d'un dispositif d'actionnement de soupape par un arbre à cames agencé dans une culasse du moteur thermique de véhicule automobile,
Ledit linguet comprenant un bras d'actionnement mobile en pivotement autour d'un axe de pivot sensiblement parallèle à l'axe de l'arbre à cames, et une tête de contact disposée à une première extrémité du bras d'actionnement, entre une came et une soupape, caractérisé en ce que la tête de contact comprend une face inférieure en regard avec la soupape, ladite face inférieure étant sensiblement convexe comportant une courbure variant le long de l'axe du bras d'actionnement.
De manière avantageuse, la face inférieure de la tête de contact du linguet, en regard avec la tige de soupape est convexe c'est-à-dire tournée vers la came, pour maintenir le contact entre le linguet et la tige de soupape pendant le pivotement du linguet autour de l'axe de pivot. En effet, la came de l'arbre à cames comporte une section qui vient appuyer sur la tête de contact du linguet et fait pivoter ledit linguet autour de l'axe de pivot. Cet appui a pour conséquence de pousser la tige de soupape en coulissement vers une chambre de combustion d'un cylindre du moteur, ce qui éloigne ladite tige du linguet. La face inférieure convexe comportant une courbure avec une évolution de la courbure selon l'axe du bras d'actionnement permet alors de compenser les déplacements relatifs entre la face inférieure de la tête de contact du linguet et la tête de la tige de soupape et ainsi d'accompagner le coulissement de la tige de soupape en maintenant le contact de la tête de contact du linguet avec ladite tige de soupape. Selon d'autres caractéristiques de l'invention :
- la face inférieure de la tête de contact du linguet comprend une première courbure sensiblement autour d'un axe parallèle à l'axe de pivot du linguet.
De manière avantageuse, la face inférieure de la tête de contact du linguet comporte une première courbure sensiblement autour d'un axe parallèle à l'axe de pivot du linguet pour accompagner le coulissement de la tige de soupape tout en maintenant le contact entre la tige de soupape et le linguet, lors du pivotement du linguet autour de son axe de pivot.
- la face inférieure de la tête de contact du linguet comprend une seconde courbure autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe du bras d'actionnement du linguet.
De manière avantageuse, la face inférieure de la tête de contact du linguet comporte une seconde courbure autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe du bras d'actionnement du linguet, ladite courbure est adaptée à exercer une force sur la soupape selon une direction transversale à l'axe de ladite soupape ce qui entraine une rotation de ladite tige de soupape et de la soupape autour de son axe lorsque la came vient appuyer sur le linguet et sur la tige de
soupape pour ouvrir le conduit de gaz vers la chambre de combustion du cylindre.
Ainsi la came appuie sur le linguet pour engendrer un coulissement de la soupape pour libérer une ouverture de conduit de gaz vers une chambre de combustion d'un cylindre, ledit coulissement est accompagné par une rotation de la soupape autour de son axe.
- la tête de contact du linguet comprend une face supérieure opposée et en regard de la came de l'arbre à cames, ladite face étant concave et présentant une courbure unique.
De manière avantageuse, la tête de contact du linguet comporte une face supérieure en regard de la came de l'arbre à cames qui est concave et qui présente une courbure unique pour accompagner le mouvement d'appui de ladite came en rotation. En effet, la came vient appuyer sur la face supérieure lors de son mouvement en rotation, ce qui provoque un glissement du contact entre la came et la face supérieure du linguet et une possible séparation des deux éléments. Une face supérieure concave c'est-à-dire tournée vers la soupape permet de maintenir de façon optimale le contact entre les deux éléments lors de la rotation de la came.
- la courbure de la face supérieure est selon un axe sensiblement parallèle à l'axe de pivot du linguet.
De manière avantageuse, la courbure de la face supérieure concave est selon un axe sensiblement parallèle à l'axe de pivot du linguet afin de maintenir de façon optimale le contact entre la came et la face supérieure du linguet lors de la rotation de la came, ledit axe de pivot du linguet étant sensiblement parallèle à l'axe de rotation de la came.
-la face supérieure de la tête de contact du linguet est recouverte de matière de glissement à faible coefficient de frottement.
De manière avantageuse, la face supérieure de la tête de contact du linguet est recouverte d'une matière de glissement à faible coefficient de frottement pour autoriser un glissement aisé de la came sur toute la surface de la face supérieure du linguet et réduire les frottements entre les deux éléments
lors de leur déplacement relatif l'un par rapport à l'autre ; lesdits frottements peuvent entraîner une surconsommation indésirable du moteur.
-la face supérieure de la tête de contact du linguet comporte une largeur selon l'axe de pivotement du linguet différente de la largeur de la came de l'arbre à cames.
De manière avantageuse, la face supérieure de la tête de contact du linguet comporte une largeur selon l'axe de pivotement du linguet différente de la largeur de la came de l'arbre à cames afin d'assurer un contact sensiblement permanent entre ladite came et ladite face supérieure.
-le linguet comprend un anneau d'accrochage fixé à la seconde extrémité opposée du bras d'actionnement, ledit anneau est adapté à entourer l'axe de pivot par une surface de contact.
De manière avantageuse, le linguet comprend un anneau d'accrochage qui prolonge le bras d'actionnement à la seconde extrémité opposée à la première extrémité avec la tête de contact ; ledit anneau étant adapté à entourer l'axe de pivot par une surface de contact. Le linguet est donc rattaché simplement à un élément fixé solidaire de la culasse.
-l'anneau comprend un orifice radial traversant l'épaisseur dudit anneau pour amener du liquide lubrifiant vers la surface de contact.
-le linguet comprend une échancrure en bordure périphérique de l'anneau.
De manière avantageuse, l'anneau comporte un orifice traversant l'épaisseur de l'anneau et une échancrure en bordure périphérique de l'anneau adaptés à amener du liquide lubrifiant vers la surface de contact du linguet afin de réduire les frottements entre le linguet et l'axe de pivot qui sont susceptibles de générer d'une part un échauffement des deux éléments en contact et d'autre part une surconsommation indésirable du moteur.
De manière avantageuse, le linguet est monté mobile en pivotement autour de l'extrémité axiale libre d'une protubérance de maintien fixée solidaire à la culasse, ce qui facilite le montage du dispositif dans l'espace réduit dans la culasse. Le linguet n'est associé à des mécanismes de rappel qui auraient pour conséquence de complexifier le dispositif d'actionnement. La protubérance de
maintien comporte de manière préférentielle au moins une extrémité libre entourée par l'anneau du linguet.
Brève description des figures
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés sur les dessins annexés, dans lesquels:
-la figure l est une vue de coupe transversale représentative du dispositif d'actionnement de soupape selon l'invention. -la figure 2 représente une vue schématique du linguet selon l'invention selon un premier point de vue.
La figure 3 représente une vue schématique du linguet selon un second point de vue opposé au premier point de vue.
-la figure 4 est une vue de coupe de dessus du dispositif monté dans la culasse.
-la figure 5 est une vue schématique d'une extrémité du linguet selon l'invention pour être disposée entre une came et une tige de soupape.
Description détaillée des figures
Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires.
Comme représenté dans les figures 1 et 5, un dispositif d'actionnement 10 de soupapes est disposé dans une chambre 1 1 dans une culasse 12 de moteur thermique (non représenté) pour assurer la transmission du mouvement rotatif d'un arbre à cames à des soupapes et engendrer un coulissement desdites soupapes selon leur axe pour ouvrir un conduit d'air ou de gaz.
De manière connue, un arbre à cames 13 est monté mobile en rotation entraîné par une rotation de vilebrequin (non représenté) grâce à un élément de
transmission tel qu'une chaîne et une roue dentée (non représentés). Ledit arbre à cames porte plusieurs cames 14 montées solidaires en rotation dudit arbre.
Selon la représentation de la figure 5, un linguet 20 est disposé entre la came 14 et une tête 30 de tige 31 de soupape 32 pour assurer la transmission du mouvement rotatif de la came en un mouvement de translation de la tige 31 de soupape selon l'axe de ladite tige. Le linguet 20 est mobile en pivotement autour d'un axe de pivot Y fixé solidaire à un élément de paroi de la culasse. Le linguet s'étend longitudinalement selon un axe 23a sensiblement orthogonal à l'axe de l'arbre à cames et ledit linguet comprend une première extrémité entourant ledit axe de pivot et une seconde extrémité opposée disposée entre la came 14 et la tige 31 de soupape lorsque le linguet est monté dans sa position de fonctionnement. On parlera dans la suite du document d'axe de pivot du linguet 22 qui est un axe d'un anneau cylindrique adapté à entourer l'axe de pivot Y fixé à la culasse. L'axe de pivot 22 du linguet est confondu avec l'axe de pivot Y lorsque le linguet est monté dans sa position de fonctionnement.
Tel que représenté en figures 2 et 3, le linguet 20 comprend un bras d'actionnement 23 prolongé à une première extrémité 21 a par un anneau et à la seconde extrémité 21 b opposée par une tête de contact 24. L'axe 23a du linguet est confondu avec l'axe du bras d'actionnement 23. Ladite tête de contact 24 est disposée entre la came 14 et la tête 30 de tige 31 de soupape, une fois le linguet monté dans sa position de fonctionnement dans la culasse.
Ladite tête de contact 24 comprend une face supérieure de contact 25 en regard de la came 14 et une face inférieure d'appui opposée 26 en regard de la tige 31 de soupape.
La face supérieure de contact 25 est conformée pour rester en contact sensiblement permanent avec la came 14 lors du déplacement rotatif de ladite came. La face supérieure 25 est sensiblement concave c'est-à-dire que la face supérieure présente une courbure tournée vers la face inférieure 26. Selon le
mode réalisation présenté en figures 2 et 3, la face supérieure 25 présente une unique courbure selon un axe 22b sensiblement parallèle à l'axe de pivot 22 du linguet 20. Ladite courbure de la face supérieure 25 est adaptée pour permettre un contact sensiblement permanent entre la came et ladite face supérieure de la tête de contact du linguet.
Telle que présentée dans la figure 4, de manière préférentielle, la face supérieure présente une largeur selon un axe transversal parallèle à l'axe de pivot 22, différente de la largeur de la came. La largeur de la face supérieure peut être supérieure à la largeur de la came pour assurer le contact entre la came et le linguet avec une réduction dudit contact. La largeur de la face supérieure peut être inférieure à la largeur de la came pour obtenir un fonctionnement plus dynamique du linguet et donc de la came. De cette façon, les deux éléments resteront toujours en contact l'un avec l'autre malgré des vibrations générées lors du fonctionnement du moteur qui peuvent provoquer des déplacements relatifs entre la came et le linguet selon l'axe transversal.
Lors de la rotation de la came 14, le contact entre la came 14 et la face supérieure 25 se déplace sur la surface de la face supérieure. Il est donc nécessaire de réduire au maximum les frottements entre la came et le linguet. De manière préférentielle, ladite face supérieure est recouverte d'une matière de glissement à faible coefficient de frottement. Cette matière peut par exemple être un vernis DLC pour « Diamond Like Carbon » en anglais qui présente des caractéristiques de friction à sec de l'ordre de 0.1 (compris entre 0.8 et 1 .8) et une rugosité Ra de l'ordre de 0,02 μιτι.
De manière préférentielle, la face supérieure est fabriquée en acier avec une dureté supérieure ou égale à 55 HRC (dureté Rockwell).
La face inférieure d'appui 26 est conformée pour rester en contact avec la tête 30 de tige 31 de soupape lors du déplacement en translation de la tige de soupape selon l'axe de la tige 24.
La tête de contact du linguet comporte une face inférieure en regard avec la tige de soupape convexe c'est-à-dire que la face inférieure 26 présente une courbure tournée vers la face supérieure 25.
La face inférieure 26 présente une première courbure principale 27 tournée vers la face supérieure et selon un axe de courbure 22a sensiblement parallèle à l'axe de pivot 22 du linguet. Ladite courbure est adaptée pour permettre un contact sensiblement constant entre la face inférieure 26 et la tête 30 de la tige de soupape. De manière préférentielle, le rayon 27a de la courbure principale 27 de la face inférieure peut varier sensiblement selon l'axe 23a du bras d'actionnement 23 depuis une première extrémité longitudinale 26a de ladite face inférieure à l'extrémité longitudinale opposée 26b. Le rayon de courbure peut par exemple croître depuis une valeur minimale à la première extrémité longitudinale 26a jusqu'à une valeur de courbure supérieure à l'extrémité longitudinale opposée 26b. De cette façon, l'appui de la came sur la tête de contact est susceptible de produire un coulissement précis selon un profil de coulissement désiré de la tige de soupape. On entend par profil de coulissement les différentes phases d'accélération ou de ralentissement dudit coulissement.
L'axe de courbure 22a peut également varier en étant déplacé tout en restant parallèle à l'axe de pivot 22.
La face inférieure de la tête de contact présente une seconde courbure 28 selon un axe de courbure 28a sensiblement parallèle avec l'axe 23a du bras d'actionnement 23. Ledit axe de courbure 28a peut ainsi présenter un angle de déviation avec l'axe 23a du bras d'actionnement.
Le rayon de courbure de la seconde courbure peut également varier depuis une première extrémité transversale à la seconde extrémité transversale opposée selon l'axe transversal, de même que l'axe de courbure peut varier par exemple être déplacé tout en restant sensiblement parallèle à l'axe 23a du bras d'actionnement.
Selon un mode de réalisation présenté en figure 3, la seconde courbure présente un rayon de courbure sensiblement constant autour de l'axe de courbure 28a. De manière préférentielle, le rayon de courbure de la seconde courbure est sensiblement supérieur au rayon de courbure de la courbure principale.
L'association de la première courbure principale 27 selon un axe 22a parallèle à l'axe de pivot 22 du linguet avec la seconde courbure 28 selon un axe transversal à l'axe de pivot 22 entraine également que la face inférieure 26 comporte une courbure variant le long de l'axe 23a du bras d'actionnement. De manière préférentielle, la face inférieure 26 de la tête de contact est en acier avec une dureté supérieure à 55 HRC.
Des ressorts de rappel de la soupape (non représentés) poussent la tige de soupape en direction du linguet et aident à maintenir la tête 30 de la tige au contact avec la face inférieure 26 d'appui du linguet. Un contact sensiblement permanent est de ce fait établi entre la came 14 et le linguet 20 et entre le linguet et la tête 30 de tige 31 .
De manière préférentielle, la surface de la face inférieure 26 est recouverte également d'une matière de glissement à faible coefficient de frottement qui peut être du DLC. Aucun effort n'est porté sur le linguet 22 et son mouvement doit donc être le plus fluide possible pour ne pas générer des efforts supplémentaires dans la transmission des efforts entre la came 14 et la tige 24 de soupape.
Le linguet comporte à la première extrémité 21 a du bras d'actionnement 23 un anneau 40 qui entoure l'axe de pivot Y sensiblement parallèle à l'axe de l'arbre à cames 20. Ledit axe de pivot est partie d'une extrémité libre 50 d'une protubérance de maintien 51 . Le diamètre intérieur de l'anneau 40 est sensiblement supérieur au diamètre extérieur de l'axe de pivot Y de la corne de maintien 51 . Ladite protubérance de maintien comprend par exemple un corps de maintien 52 fixé solidaire à un élément de paroi de la culasse par un moyen de fixation. Ledit moyen de fixation est de manière préférentielle une vis de fixation traversant un trou de fixation 53 creusé au travers dudit corps de maintien, et enfoncée dans un trou dans la culasse.
L'anneau de maintien 40 est de manière préférentielle de forme cylindrique avec une paroi 41 périphérique présentant une épaisseur radiale. Ledit anneau entoure l'axe de pivot Y par une surface de contact 42b.
Selon les figures 2 et 3, l'anneau de maintien 40 comprend un orifice radial 43 traversant l'épaisseur de la paroi périphérique 41 dudit anneau. Ledit orifice débouche dans une partie de surface extérieure libre de l'anneau, Ledit orifice peut par exemple être creusé par un perçage radial depuis une partie de surface extérieure libre 42a de l'anneau qui n'est pas dans le prolongement du bras d'actionnement du linguet. Ledit orifice 43 permet d'acheminer du liquide lubrifiant depuis l'extérieur de l'anneau 40 jusqu'à la surface de contact intérieure 42b de l'anneau.
L'anneau de maintien peut également comprendre une échancrure 44 en bordure périphérique 45 de l'anneau. Ladite échancrure permet également d'amener du liquide lubrifiant vers la surface de contact intérieure 42b de l'anneau.
Tel que représente dans la figure 5, le linguet est positionné pour transmettre de façon optimale les mouvements de rotation de la came 14 en mouvements d'appui sur la tête 30de la tige 31 de soupape sans nécessiter de fixer un élément à ladite tête 30 de tige de soupape, ce qui permet de réduire les masses en jeu et d'améliorer le fonctionnement des soupapes et donc du moteur.
Le linguet est de manière préférentielle en alliage léger d'acier. Selon la figure 5, le dispositif d'actionnement de soupapes est agencé dans la chambre 1 1 de la culasse de moteur thermique. Le linguet est monté mobile en pivotement autour d'un axe de pivot Y fixé solidaire d'un élément de paroi de la culasse, ledit axe de pivot Y est partie de la protubérance de maintien 51 fixée à un élément de paroi de la culasse. Lors du fonctionnement du moteur, l'arbre à cames est mis en rotation et la came 14 vient en appui sur le linguet 20 par sa face supérieure et pousser la tête de contact 24 dudit linguet en direction de la soupape. Le linguet est alors entraîné en rotation autour de l'axe de pivot Y et permettre la transmission de l'effort d'appui sur la tête de la tige de soupape. Ladite tige 31 de soupape est poussée en coulissement vers la chambre du cylindre pour obtenir une ouverture du conduit de gaz. La came 14 relâche ensuite le contact avec le linguet 20. Les ressorts
de rappel de la soupape vont alors repousser la tige 31 de soupape dans le sens opposé contre la tête de contact du linguet contre la came. Le profil du coulissement de la tige c'est-à-dire des accélérations/ralentissements du déplacement est parfaitement défini par les variations de courbure le long de l'axe du bras d'actionnement de la courbure de la face inférieure du linguet.
La seconde courbure permet de produire un effort transversal à l'axe de la tige 31 de soupape lorsque la came 14 vient appuyer sur la tête de contact pour pousser la tige de soupape vers la chambre de combustion du cylindre ; ledit effort transversal peut alors générer une rotation de la tige de soupape et donc de la soupape autour de son axe.
Dans la chambre 1 1 de la culasse, un brouillard d'huile est formé par l'amenée d'huile par différentes rampes d'amenée (non représentées). L'huile peut alors passer par l'orifice radial 43 ou par l'échancrure 44 de l'anneau 40 pour lubrifier la surface de contact intérieure 42b de l'anneau. De par sa fonction, aucun effort n'est produit sur le linguet 20. Le contact entre l'anneau et l'axe de pivot nécessite une lubrification minime sans conduit d'amenée d'huile spécifique.
De l'huile peut également se déposer sur la face supérieure 25 de la tête de contact du linguet et permet de lubrifier le contact entre le linguet et la came. Le vernis déposé permet aussi de réduire les frottements entre les deux éléments.
L'objectif de l'invention est atteint : le dispositif d'actionnement de soupape permet de fiabiliser le contact entre la came 14 et la tête 30 de tige 31 de soupape avec un linguet 20 facile à fabriquer et d'une masse réduite. Ledit linguet 20 est monté mobile en pivotement avec un jeu de fonctionnement autour d'un axe de pivot Y fixé simplement à la culasse. Le linguet 20 permet de maîtriser le coulissement de la soupape et de générer une rotation de la soupape.
Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de cette prise, décrites ci-dessus à titre d'exemples, elle en embrasse au contraire toutes les variantes. C'est ainsi notamment que on
pourra ajouter un moyen de réduction de frottement entre le bras d'actionnement et l'axe de pivot tel que par exemple un roulement sans que l'on sorte pour autant du cadre de l'invention. On pourra également disposer une butée longitudinale en remplacement de l'élément de paroi transversal de la culasse. Ladite butée longitudinale est apte à empêcher un déplacement axial trop important du bras d'actionnement du linguet susceptible d'interrompre le contact entre la came et le linguet ou entre le linguet et la tête de la tige de soupape.