FR3097815A1

FR3097815A1 - Siège de véhicule à dossier inclinable

Info

Publication number: FR3097815A1
Application number: FR1906894A
Authority: FR
Inventors: David Epaud; Farouk Bouzid; Sylvain Roche
Original assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Current assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Priority date: 2019-06-25
Filing date: 2019-06-25
Publication date: 2021-01-01
Anticipated expiration: 2039-06-25
Also published as: CN112124158B; FR3097815B1; US11400836B2; CN112124158A; US20200406791A1

Abstract

La description a pour objet un siège de véhicule comprenant un dossier (2) monté pivotant par un mécanisme d’articulation (10) sélectivement verrouillable et déverrouillable, par rapport à un piètement de dossier (23) sélectivement verrouillable et déverrouillable sur une embase, le siège comportant en outre une assise (3), des première et deuxième bielles arrières (26, 27) reliant le dossier (2) à l’embase, un dispositif d’actionnement (90) étant configuré, par rotation de la première bielle arrière (26), pour entraîner le dossier dans une position rabattue lorsque le mécanisme d’articulation (10) est déverrouillé et le piètement de dossier (23) est verrouillé sur l’embase, et pour entraîner le siège dans une position basculée vers l’avant lorsque le piètement de dossier (23) est déverrouillé et le mécanisme d’articulation (10) est verrouillé. Figure de l’abrégé : Figure 2

Description

Siège de véhicule à dossier inclinable

La présente description est relative aux sièges de véhicule.

Il est connu des sièges dont le dossier peut être rabattu vers l’avant à l’horizontale. Il est également connu des sièges pouvant être basculés vers l’avant. Le mouvement d’une partie ou de l’ensemble d’un siège est généralement contrôlé par des dispositifs de commande.

Résumé

La présente divulgation vient améliorer les mécanismes de commande de parties ou de l’ensemble d’un siège.

Il est proposé un siège de véhicule comprenant :
- un dossier,
- une assise comportant au moins une bielle longitudinale,
- une embase,
- un piètement de dossier monté sur l’embase, un dispositif de verrouillage étant sélectivement verrouillable pour verrouiller le piètement de dossier sur l’embase et déverrouillable pour libérer le piètement de dossier, le piètement de dossier libéré étant mobile en rotation par rapport à l’embase ;
le dossier étant monté pivotant sur le piètement de dossier autour d’un premier pivot par un mécanisme d’articulation adapté pour régler une position angulaire du dossier, le mécanisme d’articulation étant mobile entre une position verrouillée où le dossier est immobilisé par rapport au piètement de dossier et une position déverrouillée où le dossier peut pivoter par rapport au piètement de dossier autour du premier pivot,
l’assise étant montée pivotante sur le piètement de dossier autour d’un deuxième pivot parallèle au premier pivot, et ladite assise étant portée par au moins une bielle avant reliée de façon pivotante à l’assise par un troisième pivot et à l’embase par un quatrième pivot, la bielle avant étant mobile entre une position relevée d’utilisation normale du siège et une position basculée vers l’avant,
le dossier étant relié à l’embase au moyen d’une première bielle arrière montée pivotante sur une deuxième bielle arrière par un cinquième pivot, la première bielle arrière étant montée pivotante sur l’embase par un sixième pivot, la deuxième bielle arrière étant montée pivotante sur le dossier par un septième pivot, les cinquième, sixième et septième pivots étant parallèles au premier pivot
le siège comportant en outre un dispositif d’actionnement configuré pour actionner la première bielle arrière en rotation autour du sixième pivot.

Plus particulièrement, l’assise est montée pivotante sur le piètement de dossier à travers la bielle longitudinale qui est reliée de façon pivotante au piètement de dossier autour du deuxième pivot, et ladite assise est portée par l’au moins une bielle avant à travers la bielle longitudinale, l’au moins une bielle avant étant reliée de façon pivotante à la bielle longitudinale par le troisième pivot.

Grâce à ces dispositions, il est possible en commandant simplement la première bielle arrière :
- soit de régler l’inclinaison du dossier pour le confort de l’utilisateur et éventuellement pour rabattre le dossier vers l’avant, en actionnant la première bielle arrière pendant que le dispositif de verrouillage du piètement de dossier reste verrouillé et que le mécanisme d’articulation du dossier est déverrouillé ;
- soit de basculer l’ensemble du siège vers l’avant, en actionnant la première bielle arrière pendant que le dispositif de verrouillage du piètement de dossier est déverrouillé et que le mécanisme d’articulation du dossier reste verrouillé.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’actionnement est en outre configuré pour actionner la première bielle en rotation :
- dans un premier sens, depuis une position de repos vers une première position de bielle, lorsque le mécanisme d’articulation est déverrouillé et le dispositif de verrouillage est verrouillé, en entraînant le dossier vers une position escamotée sensiblement horizontale au moyen de la deuxième bielle ;
- dans un deuxième sens, depuis la position de repos vers une deuxième position de bielle, lorsque le mécanisme d’articulation est verrouillé et le dispositif de verrouillage est déverrouillé, en entraînant l’assise et le dossier dans une position basculée vers l’avant.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’actionnement est en outre configuré pour actionner la première bielle arrière en rotation depuis une position de repos vers une position intermédiaire de bielle lorsque le mécanisme d’articulation est déverrouillé et le dispositif de verrouillage est verrouillé, le dossier étant entraîné en rotation par rapport au piètement de dossier autour du premier pivot entre une position normale d’utilisation et une position de confort.

Plus particulièrement, l’actionnement de la première bielle arrière en rotation entre la position de repos et la position intermédiaire de bielle permet de régler l’inclinaison du dossier pour le confort de l’utilisateur. Dans un mode de réalisation, la position intermédiaire de bielle est située entre la position de repos et la deuxième position de bielle, la première bielle arrière étant actionnée dans le deuxième sens pour entraîner le dossier vers la position de confort.

Selon un mode de réalisation, le septième pivot est situé vers l’avant par rapport au premier pivot.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’actionnement comprend un pignon commandé par un moteur électrique, la première bielle arrière étant munie d’un secteur denté engrenant avec le pignon.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’actionnement comprend un vérin hydraulique muni d’un corps de vérin et d’un piston agencé dans le corps de vérin, le piston étant configuré pour actionner la première bielle arrière en rotation autour du sixième pivot par translation dans le corps de vérin, le corps de vérin étant préférentiellement fixé à l’embase.

Selon un mode de réalisation, le siège présente deux côtés et comporte, respectivement sur les deux côtés :
- deux bielles avant,
- deux piètements de dossier,
- deux premières bielles arrière reliées respectivement à un côté du dossier,
- deux deuxièmes bielles arrière reliées respectivement à un côté de l’embase,
- le dispositif d’actionnement étant configuré pour actionner les deux premières bielles arrière.

Selon un mode de réalisation, le siège comprend un dispositif de commande électrique configuré pour contrôler le mécanisme d’articulation, le dispositif de verrouillage et le dispositif d’actionnement, le dispositif de commande électrique étant configuré pour être normalement dans un mode de verrouillage où le dispositif de verrouillage verrouille le piètement de dossier sur l’embase, le mécanisme d’articulation est en position verrouillée et le dispositif d’actionnement n’est pas actionné, et ledit dispositif de commande électrique étant actionnable pour :
- soit mettre le mécanisme d’articulation en position déverrouillée puis faire fonctionner le dispositif d’actionnement tout en laissant le piètement de dossier verrouillé sur l’embase,
- soit déverrouiller le dispositif de verrouillage pour libérer le piètement de dossier puis faire fonctionner le dispositif d’actionnement tout en laissant le mécanisme d’articulation en position verrouillée.

Selon un mode de réalisation, le mécanisme d’articulation et le dispositif de verrouillage sont commandés par un même système de commande de verrouillage appartenant à l’un parmi le dossier, l’assise, et l’embase, préférablement au dossier, ledit dispositif de commande électrique contrôlant le système de commande de verrouillage et le dispositif d’actionnement.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la description suivante d’une de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins :

Fig. 1

est une vue schématique d’un siège de véhicule automobile ;

Fig. 2

est une vue en perspective du siège de la figure 1, selon une forme de réalisation de la présente description, en position normale d’utilisation ;

Fig. 3

est une vue en perspective du siège de la figure 2, en une position de confort ;

Fig. 4a

est une vue en perspective montrant des dispositifs de verrouillage pouvant équiper le siège de la figure 2 ;

Fig. 4b

est une vue de détail des dispositifs de verrouillage illustrés en figure 4a ;

Fig. 5a

est une vue de détail d’un dispositif de verrouillage d’un piètement de dossier sur une embase ;

Fig. 5b

est la vue de détail de la figure 5a avec des éléments masqués ;

Fig. 5c

est une vue de la partie de siège de la figure 5b représentée sous un autre angle avec des éléments masqués ;

Fig. 6a

est une vue de détail d’une partie de la figure 2 avec des éléments masqués ;

Fig. 6b

est une vue de détail de la figure 6a avec des éléments apparents, selon une disposition ;

Fig. 6c

est une vue de détail de la figure 6b dans une autre disposition;

Fig. 7

montre une vue en perspective du siège avec le dossier rabattu en position escamotée, selon un mode d’utilisation du siège de la figure 2 ;

Fig. 8

est une vue de l’arrière du siège de la figure 7 avec des éléments masqués ;

Fig. 9

est une vue latérale de détail du siège de la figure 7 avec des éléments masqués ;

Fig. 10

est une vue en perspective du siège de la figure 2 en position basculée vers l’avant ;

Fig. 11

est une vue latérale du siège de la figure 10 avec des éléments masqués ;

Fig. 12

est une autre vue en perspective du siège de la figure 10 avec des éléments masqués ;

Fig. 13a

est une vue en coupe du siège de la figure 2 selon un plan médian XZ ;

Fig. 13b

est une vue en coupe du siège de la figure 3 selon un plan médian XZ ;

Fig. 14

est une vue en coupe du siège de la figure 7 selon un plan médian XZ ;

Fig. 15

est une vue en coupe du siège de la figure 10 selon un plan médian XZ ;

Fig. 16

est une vue en coupe du siège de la figure 2 selon un plan médian XZ, avec un dispositif d’actionnement différent ;

Fig. 17

est un schéma fonctionnel du siège 1 selon l’une des figures 1 à 16.

Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires.

Dans la description qui suit, les indications de positionnement dans l’espace telles que haut, bas, supérieur, inférieur, horizontal, vertical etc. sont données pour la clarté de l’exposé, en fonction de la position d’utilisation usuelle de la glissière et du siège, mais ne sont pas limitatives. Plus particulièrement, les orientations relatives à l’avant et à l’arrière du siège sont relatives à la position d’utilisation usuelle de la glissière et du siège.

Il est maintenant fait référence à la figure 1.

La figure 1 représente un siège de véhicule automobile 1 qui comporte un dossier 2 monté sur une assise 3. Le siège en question peut être par exemple un siège avant, mais pourrait également être un siège arrière de deuxième ou troisième rangée.

L’assise 3 est fixée sur le plancher P du véhicule par l’intermédiaire de glissières 4 qui permettent au siège 1 de coulisser sur le plancher P dans une direction longitudinale X horizontale, vers l’avant et vers l’arrière. La direction X peut être confondue ou non avec la direction d’avancement du véhicule.

Les glissières 4 sont usuellement au nombre de deux et peuvent comporter chacune un profilé fixe 5 solidaire du plancher P et un profilé mobile 6a qui coulisse sur le profilé fixe 5 et qui porte le dossier 2 et l’assise 3 du siège. Le profilé mobile peut être verrouillé en position sur le profilé fixe par un verrou mécanique et / ou par un dispositif électrique d’actionnement de glissière (connus en soi). Dans le cas particulier considéré ici, les glissières 4 peuvent être à commande électrique et peuvent être actionnées par un utilisateur du siège à l’aide d’un organe d’actionnement 7 tel qu’un bouton de commande bidirectionnel, mais cette disposition n’est pas obligatoire dans le cadre de la présente description.

Les profilés mobiles 6a des deux glissières 4 forment ensemble une embase 6 portant le dossier 2 et l’assise 3. En variante, le siège pourrait être dépourvu de glissières 4 et l’embase 6 pourrait être constituée par une partie du plancher P du véhicule.

La figure 2 représente un mode de réalisation d’un siège de véhicule automobile, dans une position normale d’utilisation. Le dossier 2 du siège est pourvu d’un mécanisme d’articulation 10, qui permet de faire pivoter le dossier 2 vers l’avant et vers l’arrière, notamment autour d’un axe transversal Y1 qui est horizontal et perpendiculaire à la direction longitudinale X.

La figure 3 représente le siège selon le même mode de réalisation mais en position de confort, avec le dossier 2 plus incliné vers l’arrière par rapport à la position normale d’utilisation. Le siège est dit en position de confort lorsque le dossier est en position de confort.

Les mouvements du dossier 2 peuvent être commandés électriquement par l’utilisateur, par exemple par deux organes d’actionnement 8, 9 tels que des boutons de commande bidirectionnels, comme il sera expliqué ci-après. Ces dispositions ne sont toutefois pas obligatoires, les mouvements du dossier 2 pouvant être réalisés éventuellement manuellement sans dispositif de réglage électrique.

Comme représenté sur les figures 2 à 4, l’armature du dossier 2 peut être réalisée en métal ou autre matériau résistant et peut éventuellement comporter notamment : deux flasques latéraux 16, un fond 12, et une traverse supérieure 13 reliant les extrémités supérieures des flasques latéraux 16.

L’armature de l’assise 3 peut être réalisée en métal ou autre matériau résistant et peut éventuellement comporter notamment une traverse avant 14 et une traverse arrière 15 entre lesquelles est tendue une nappe de suspension qui porte la matelassure (non représentée) de l’assise.

L’armature de l’assise 3 peut comporter en outre deux bielles longitudinales courbes 17 parallèles, disposées respectivement des deux côtés du siège. Chaque bielle longitudinale courbe 17 présente une forme générale sensiblement en L comportant une première section 18a sensiblement horizontale vers l’avant et une deuxième section 18b s’étendant vers le haut et vers l’arrière à partir de la première section 18a, jusqu’à une extrémité arrière qui est montée librement pivotante sur la traverse arrière 15, autour d’un axe transversal Y2 parallèle à l’axe Y1. L’axe Y2 est disposé en-dessous de l’axe Y1 en position normale d’utilisation. Selon le mode de réalisation illustré, la deuxième section 18b s’étend selon une longueur inférieure à 10% d’une longueur de la première section 18a.

Les deux bielles longitudinales courbes 17 sont reliées ensemble par les traverses avant 14 et arrière 15, et définissent une partie de support sur laquelle peut s’asseoir un utilisateur.

Les extrémités avant des premières sections 18a des deux bielles courbes longitudinales 17 sont montées pivotantes sur les extrémités supérieures de deux bielles avant 19 parallèles, autour d’un axe de rotation Y3 transversal parallèle à l’axe Y1. Les extrémités inférieures des bielles avant 19 sont montées pivotantes sur les profilés mobiles 6a des glissières, notamment sur les supports rigides 6b fixés auxdits profilés mobiles 6a, autour d’un axe de rotation transversal Y4 parallèle à l’axe Y1. Chaque bielle avant 19 est mobile entre une position relevée correspondant à une position normale d’utilisation du siège ou de confort (figures 2-3) et une position basculée vers l’avant (figure 10).

La traverse avant 14 peut comporter un flasque 14a et une traverse interne 14b, visible sur la figure 12 et qui s’étend longitudinalement selon l’axe Y3. Comme représenté sur la figure 12, l’extrémité inférieure d’une des bielles avant 19 (ou le cas échéant des deux bielles avant 19) peut être pourvue d’une ouverture montée centrée sur l’axe Y4, la bielle avant 19 étant pivotante autour de l’axe Y4 grâce à un roulement à bille par exemple ou tout autre élément d’assemblage permettant de former une liaison pivot. L’extrémité supérieure d’une des bielles avant 19 (ou le cas échéant des deux bielles avant 19) peut être pourvue d’un logement en creux adapté pour recevoir le corps de la traverse interne 14b, comme cela est représenté en figure 12.

Dans le cas où le siège est commandé électriquement, l’extrémité inférieure d’une des bielles avant 19 (ou le cas échéant des deux bielles avant 19) peut être pourvue d’un secteur denté centré sur l’axe Y4, qui engrène avec un pignon commandé par un motoréducteur électrique fixé au support 6b par exemple. Dans cette variante, l’une des bielles avant (ou le cas échéant les deux bielles avant 19) est commandée électriquement entre la position relevée et la position basculée vers l’avant. Préférentiellement, dans le mode de mise en œuvre du siège divulgué dans la présente description, une telle commande des bielles 19 n’est pas nécessaire.

Le siège 1 comporte en outre, sur les deux côtés du siège, respectivement deux piètements de dossiers 23 rigides, par exemple métalliques, qui peuvent par exemple s’étendre chacun dans un plan XZ, où Z est un axe vertical. Les deux piètements de dossiers peuvent éventuellement être reliés entre eux par au moins une traverse 23a rigide (figures 2 à 6).

Le dossier 2 est monté pivotant sur les piètements de dossier 23 par ledit mécanisme d’articulation 10, le cas échéant par deux mécanismes d’articulation 10 disposés des deux côtés du siège et commandés en synchronisme, comme dans l’exemple représenté. Le ou chaque mécanisme d’articulation 10 peut être par exemple un mécanisme d’articulation à came et grains, mobile entre une position verrouillée où ledit mécanisme d’articulation 10 immobilise le dossier 2 par rapport aux piètements de dossier 23 et une position déverrouillée où le dossier 2 peut pivoter par rapport aux piètements de dossier 23 autour de l’axe Y1. L’utilisateur peut ainsi régler l’inclinaison du dossier 2 vers l’avant et vers l’arrière pour son confort, y compris en mettant le dossier 2 en position de relaxation largement inclinée vers l’arrière. Un exemple non limitatif d’un tel mécanisme d’articulation est donné dans le document FR2928881A1.

Chaque piètement de dossier 23 est monté sur le support 6b correspondant et est mobile en rotation autour d’un axe Y8 par une liaison pivot. Dans le mode de réalisation représenté, il est prévu un dispositif de verrouillage 24 sélectivement verrouillable pour verrouiller le piètement de dossier 23 sur l’embase 6 et déverrouillable pour libérer le piètement de dossier 23. Lorsque le dispositif de verrouillage 24 est verrouillé, tout mouvement de rotation du piètement autour de l’axe Y8 est bloqué. Lorsque le dispositif de verrouillage 24 est déverrouillé, le piètement de dossier 23 peut être entraîné en rotation vers l’avant autour de l’axe Y8.

Éventuellement, un seul dispositif de verrouillage 24 pourrait être prévu d’un seul côté du siège. Dans ce cas de figure néanmoins non limitatif, si le seul dispositif de verrouillage 24 verrouille le piètement 23 correspondant contre le support 6b correspondant, tout mouvement du piètement situé à l’autre côté du siège est empêché également. En ce sens, un seul dispositif de verrouillage 24 pourrait être prévu.

Le dossier 2 peut en outre comporter un système de verrouillage 29 commandant le dispositif de verrouillage 24 du piètement de dossier 23 et le ou les mécanismes d’articulation 10. Ce système de verrouillage 29 peut par exemple être fixé au fond 12 du dossier 2. Le système de verrouillage 29 peut commander un premier câble (non représenté) et un deuxième câble 31 qui actionnent respectivement le dispositif de verrouillage 24 et le mécanisme d’articulation 10. Le système de verrouillage 29 peut par exemple être un dispositif à poulie du type décrit dans la demande de brevet français N° 1855919 déposée le 28 juin 2018. Le système de verrouillage 29 peut comporter un actionneur électrique de tout type connu (moteur ou autre), ou bien être commandé manuellement si le siège n’est pas à commande électrique.

Comme représenté sur la figure 4b, le deuxième câble 31 peut par exemple être relié à un levier de commande 32 commandant un des mécanismes d’articulation 10, relié par une barre de conjugaison 33 à un levier de commande 32 similaire commandant l’autre mécanisme d’articulation 10 lorsqu’il est prévu.

Comme représenté sur les figures 5a à 5c, le premier câble peut être relié à un levier de commande 34 d’un des dispositifs de verrouillage 24, relié par une barre de conjugaison à un levier de commande 34 similaire commandant l’autre dispositif de verrouillage 24 lorsqu’il est prévu. La figure 5a représente une vue de détail du piètement de dossier 23, et les figures 5b et 5c sont des vues de la même partie sous d’autres angles, avec notamment les pièces du flasque 23b et du support 6b masquées.

Le levier de commande 34 peut être par exemple solidaire d’une came de verrouillage 39 montée pivotante sur une platine 36 solidaire du piètement de dossier 23, autour d’un axe de rotation Y10 transversal, parallèle à l’axe Y1. La came de verrouillage 39 peut commander un crochet de verrouillage 37 qui est monté sur la platine 36 autour d’un axe de rotation transversal Y9, parallèle à l’axe Y1. Le crochet de verrouillage 37 est adapté pour s’accrocher sur un organe d’ancrage solidaire du support 6a, par exemple une tige métallique rigide solidaire de l’embase 6, par exemple en étant soudée au support 6b.

Le crochet de verrouillage 37 peut être sollicité par un ressort de crochet (non représenté) vers une position de déverrouillage où ledit crochet de verrouillage 37 n’interfère pas avec l’organe d’ancrage, et il peut être déplacé par la came de verrouillage 39, sous l’effet d’un ressort de came 40 plus fort que le ressort de crochet, dans une position de verrouillage où ledit crochet de verrouillage 37 s’accroche sur l’organe d’ancrage en verrouillant ainsi le piètement de dossier 23 au support 6b. On notera que le dispositif de verrouillage 24 pourrait être de tout autre type connu.

Plus particulièrement, dans le mode de réalisation représenté, il est prévu que le profilé 6a comporte une lumière 60a préférentiellement oblongue, permettant de disposer l’organe d’ancrage entre une zone de l’embase 6 et un champ d’interférence avec le crochet de verrouillage 37. À cet effet, le support 6b comporte également une lumière 60b préférentiellement oblongue, préférentiellement de forme similaire à la lumière 60a. Chacune des lumières (60a, 60b) est placée en correspondance l’une avec l’autre lorsque le support 6b est monté sur le profilé 6a, de façon à former l’ouverture 60. Dans le mode de réalisation particulier représenté en figure 5c, le crochet de verrouillage 37 présente une portion 370 comportant deux doigts désignés collectivement par la référence 371, et s’étendant sensiblement selon la direction X lorsque le crochet de verrouillage 37 est en position verrouillée. Les doigts 371 permettent de doter le crochet de verrouillage 37 d’une forme en U comportant une forme creuse. Lorsque le crochet de verrouillage 37 est en position verrouillée, la forme creuse est apte à coopérer avec une portion de l’organe d’ancrage s’étendant selon une direction transversale, chacun des doigts 371 étant disposé de part et d’autre de ladite portion s’étendant transversalement.

Selon un mode de réalisation particulier, le passage du crochet de verrouillage 37 entre la position verrouillée et la position de déverrouillage est réalisé par un mouvement du crochet de verrouillage 37 comportant une rotation afin de placer les doigts 371 au niveau de ladite portion transversale de l’organe d’ancrage et d’engager la forme creuse contre celle-ci.

Comme représenté en détail sur la figure 6a, le dossier 2 est relié à l’embase 6 au moyen d’une première bielle arrière 26 et d’une deuxième bielle arrière 27. La première bielle arrière 26 est montée pivotante sur l’embase 6 par un sixième pivot Y6, et la deuxième bielle arrière 27 est montée pivotante sur le dossier 2 par un septième pivot Y7. Les première et deuxième bielles arrière (26, 27) sont montées pivotantes l’une par rapport à l’autre autour d’un cinquième pivot Y5. Les pivots (Y5, Y6, Y7) sont des liaisons pivots articulées autour d’axes de rotation transversaux respectifs, désignés également par les mêmes références respectives (Y5, Y6, Y7). Dans le mode de réalisation illustré, les axes de rotation transversaux (Y5, Y6, Y7) sont parallèles à la direction transversale Y du siège.

Plus particulièrement, le montage comprenant les première et deuxième bielles arrières permet de relier le dossier 2 au support 6b de l’embase 6. Comme cela est visible sur la figure 8, la liaison pivot Y5 reliant les première et deuxième bielles (26, 27) est libre par rapport au piètement de dossier 23 et à l’embase 6. En position normale d’utilisation et en position de confort, l’axe Y5 est situé, selon une direction verticale, entre l’axe Y6 et l’axe Y7, l’axe Y6 étant plus bas que l’axe Y7. Dans le mode de réalisation représenté, le siège 1 est pourvu d’une paire de première et deuxième bielles (26, 27) disposées sur un côté du siège. Dans un autre mode de réalisation, il peut être prévu que le siège soit pourvu de deux paires de première et deuxième bielles (26, 27) disposées sur chacun des côtés du siège, préférentiellement symétriquement par rapport à un plan médian XZ. Dans le mode de réalisation illustré, les première et deuxième bielles (26, 27) comportent des portions préférentiellement planes s’étendant principalement dans le plan XZ.

L’axe Y8 est situé plus en avant par rapport à l’axe Y6. Selon un mode de réalisation préféré, l’axe Y2 est situé, selon une direction horizontale, entre l’axe Y5 et l’axe Y6, l’axe Y6 étant situé plus en avant par rapport à l’axe Y5. En position normale d’utilisation du siège ainsi qu’en position de confort, la ou les bielles 19 sont en position relevée, et l’axe Y4 est plus en avant par rapport à l’axe Y3 selon une direction longitudinale X du siège.

Comme cela est représenté plus en détail sur la figure 6b, le siège 1 comporte un dispositif d’actionnement 90 disposé au niveau de l’assise. Dans le mode de réalisation illustré, le dispositif d’actionnement 90 est fixé sur un côté de l’embase 6. Plus particulièrement, le dispositif d’actionnement 90 est fixé sur un côté de l’embase 6 sur lequel est monté la première bielle arrière 26.

Comme représenté sur la figure 6c, l’extrémité inférieure de la première bielle arrière 26 (ou le cas échéant des deux bielles arrière 26) est pourvue d’un secteur denté 20 centré sur l’axe Y6. Dans un exemple de mode de réalisation, le dispositif d’actionnement 90 comprend un motoréducteur électrique 22 fixé au support 6b, et un pignon 21 commandé par le motoréducteur 22. La première bielle arrière 26 est solidaire du secteur denté 20 qui engrène avec le pignon 21. Dans un autre mode de réalisation représenté en figure 16, le dispositif d’actionnement 90 comprend un actionneur linéaire, par exemple un vérin hydraulique comportant un corps de vérin et un piston agencé dans le corps de vérin. Le vérin hydraulique est relié à la première bielle arrière 26 à travers le piston, le corps de vérin étant préférentiellement fixé à l’embase 6. Plus particulièrement, une extrémité du piston est solidarisée à une extrémité de la première bielle arrière 26. Le piston est mobile en translation dans le corps de vérin entre une position de retrait et une position étendue. La translation du piston entre la position de retrait et la position étendue entraîne la rotation de la première bielle arrière 26 autour du sixième pivot Y6.

La première bielle arrière 26 peut donc être commandée en rotation autour de l’axe Y6. Dans l’exemple non limitatif illustré et décrit ci-après, la paire de première et deuxième bielles (26, 27) est disposée sur le côté droit du siège, le côté droit du siège correspond au côté droit d’un utilisateur occupant le siège de façon usuelle.

En position d’utilisation normale du siège, la première bielle arrière est dans une position de repos P0.

La rotation du secteur denté 20 dans le sens des aiguilles d’une montre, respectivement le retrait du piston de l’actionneur linéaire vers la position de retrait, entraîne la rotation de la première bielle arrière 26 autour de l’axe de rotation transversal Y6 dans le sens des aiguilles d’une montre. La première bielle arrière 26 est alors déplacée depuis la position P0. Inversement, la rotation du secteur denté 20 dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, respectivement l’expansion du piston vers la position étendue, entraîne la rotation de la première bielle arrière 26 autour de l’axe de rotation transversal Y6 dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Dans un mode de réalisation, lorsque le mécanisme d’articulation 10 est déverrouillé, le siège 1 peut être configuré en position de confort (figures 3 et 13b) en réglant l’inclinaison du dossier à travers le dispositif d’actionnement 90.

Lorsque le siège est à commande électrique, il peut comporter un dispositif de commande électrique 11, par exemple un microcontrôleur ou le cas échéant un circuit électrique dédié, qui est configuré pour commander le mécanisme d’articulation 10, le dispositif de verrouillage 24 et le dispositif d’actionnement 90 de la première bielle arrière 26. Plus exactement, dans le cas décrit ici, le dispositif de commande électrique 11 peut commander le système de verrouillage 29 et le dispositif d’actionnement 90 de la première bielle arrière 26, ainsi que le cas échéant le réglage électrique des glissières 4.

Comme représenté sur la figure 17, le dispositif de commande électrique 11 (CONTR) peut être commandé par les organes d’actionnement 7, 8, 9 susmentionnés et est relié au système de verrouillage 29 (ACT), au moteur électrique M1 de réglage des glissières 4, au motoréducteur électrique 22 (M2) du dispositif d’actionnement 90 de la première bielle arrière 26, ainsi qu’à des capteurs SENS1, SENS2 (notamment des capteurs de position) indiquant respectivement l’état déverrouillé et/ou verrouillé des mécanismes d’articulation 10 et du ou des dispositifs de verrouillage 24 s’il en est prévu plus d’un, par exemple un à chaque côté du siège.

Le dispositif de commande électrique 11 est configuré pour fonctionner normalement dans un mode de verrouillage où le dispositif de verrouillage 24 verrouille le piètement de dossier 23 sur le support 6b, les mécanismes d’articulation 10 sont en position verrouillée et le dispositif d’actionnement 90 n’est pas actionné.

Sur actionnement de l’organe d’actionnement 7, le dispositif de commande électrique 11 est adapté pour commander un réglage des glissières 4.

Sur actionnement de l’organe d’actionnement 8, le dispositif de commande électrique 11 est adapté pour commander le système de verrouillage 29 pour mettre les mécanismes d’articulation 10 en position déverrouillée puis faire fonctionner le dispositif d’actionnement 90 tout en laissant les piètements de dossier 23 verrouillés sur les supports 6b. L’actionnement du dispositif d’actionnement 90 déplace la première bielle arrière 26 par rotation depuis la position P0, selon un sens de rotation désigné comme premier sens de rotation.

Étant donné la disposition des axes (Y5, Y6, Y7) les uns par rapport aux autres en position normale d’utilisation, une telle disposition étant visible en figure 13a, la rotation de la première bielle arrière 26 dans le sens de rotation des aiguilles d’une montre entraîne la rotation de la deuxième bielle arrière 27 dans le sens contraire de rotation des aiguilles d’une montre autour de l’axe Y5. Le dispositif d’actionnement 90 entraîne la première bielle arrière 26 depuis une position de repos de bielle P0 où le pivot Y5 est plus haut que le pivot Y6, et plus en avant que le pivot Y7, vers une première position de bielle P1 où le pivot Y5 est plus bas que le pivot Y6 et où le pivot Y7 est plus en avant que le pivot Y5. Le pivot Y6 reste plus en avant que les pivots Y5 et Y7. Selon la direction longitudinale X, la distance entre le pivot Y5 et le pivot Y6 lorsque la première bielle arrière 26 est en première position de bielle P1 est sensiblement égale à celle lorsque la première bielle arrière 26 est en position de repos P0.

Lorsque la première bielle arrière 26 est placée en position P1, le dossier 2 est rabattu vers une position escamotée, comme cela est illustré sur les figures 7 à 9, de sorte que le fond 12 s’étend selon un plan sensiblement parallèlement au plancher, et en l’occurrence horizontal. Selon ces dispositions, le premier sens de rotation est le sens de rotation des aiguilles d’une montre.

Au niveau du pivot Y7, il est prévu une portion de montage 25 disposée sur le flasque latéral 16 du côté où se trouve la paire de première et deuxième bielles arrières (26, 27). La portion de montage 25 est solidaire du dossier 2, et est arrangée transversalement à la direction le long de laquelle le dossier s’étend. Lorsque le dossier est incliné vers l’arrière autour de l’axe Y1, par exemple depuis une position normale d’utilisation vers une position de confort, le dispositif de verrouillage 24 restant en position verrouillée, la portion de montage 25 a un mouvement de rotation dans le sens de rotation des aiguilles d’une montre autour de l’axe Y7. Inversement, lorsque le dossier 2 est ramené vers l’avant, par exemple depuis une position de confort tel que cela est visible sur la figure 13b, la portion de montage a un mouvement de rotation dans le sens contraire des aiguilles d’une montre autour de l’axe Y7.

Lorsque le dossier 2 est en position normale d’utilisation ou en position de confort, le pivot Y7 est situé plus haut que le pivot Y1 du mécanisme d’articulation 10. Lorsque la première bielle arrière 26 est déplacée depuis la position P0 vers la position P1 afin de rabattre le dossier 2 vers une position escamotée, tel que cela est visible sur la figure 14, le pivot Y1 se retrouve plus haut que le pivot Y7. Une telle disposition reflète bien que le dossier 2 a été rabattu vers un plan horizontal XY. Par ailleurs, comme cela est visible sur la figure 9, les bielles avant 19 restent dans la position relevée, la disposition du dossier en position escamotée ne sollicitant pas les bielles avant 19.

Cette position escamotée peut éventuellement permettre de se servir de la face arrière du dossier 2 comme d’un accoudoir pour au moins un siège voisin. Selon un mode de réalisation, l’actionnement de l’organe d’actionnement 8 en sens inverse permet ensuite de revenir en position normale d’utilisation.

Sur actionnement de l’organe d’actionnement 9, le dispositif de commande électrique 11 est adapté pour commander le système de verrouillage 29 pour déverrouiller le dispositif de verrouillage 24 pour libérer le piètement de dossier 23 puis faire fonctionner le dispositif d’actionnement 90 tout en laissant les mécanismes d’articulation 10 en position verrouillée.

Sur actionnement de l’organe d’actionnement 9, le dispositif d’actionnement 90 entraîne la première bielle arrière 26 en rotation selon un deuxième sens de rotation autour du pivot Y6. Plus particulièrement, sur actionnement de l’organe d’actionnement 9, la première bielle arrière 26 est déplacée depuis la position P0 vers une deuxième position de bielle P2, visible sur la figure 15. Selon le mode de réalisation illustré, le deuxième sens de rotation est opposé au premier sens de rotation et correspond au sens contraire des aiguilles d’une montre.

L’angle formé entre la première bielle arrière 26 et la deuxième bielle arrière 27 reste sensiblement fixe lorsque la première bielle arrière 26 est déplacée entre la position de repos P0 de bielle et la deuxième position de bielle P2. La deuxième bielle arrière 27 est donc entraînée en rotation dans le sens contraire de rotation des aiguilles d’une montre autour de l’axe Y6. Le mécanisme d’articulation 10 étant verrouillé, la position de la pièce de montage 25 par rapport à la deuxième bielle arrière 27 reste sensiblement fixe lorsque la première bielle arrière 26 est déplacée entre la position de repos P0 de bielle et la deuxième position de bielle P2. Par ailleurs, l’actionnement de la première bielle arrière 26 en rotation entre la position de repos et une position intermédiaire de bielle Pi permet de régler l’inclinaison du dossier pour le confort de l’utilisateur, lorsque le mécanisme d’articulation 10 est déverrouillé et le dispositif de verrouillage 24 est verrouillé. Dans un mode de réalisation, la position intermédiaire de bielle Pi est située entre la position de repos P0 et la deuxième position de bielle P2, la première bielle arrière 26 étant actionnée dans le deuxième sens pour entraîner le dossier vers la position de confort. Le dossier 2 est alors entraîné en rotation par rapport au piètement de dossier 23 autour du premier pivot Y1 entre une position normale d’utilisation et une position de confort. Dans un autre mode de réalisation, il peut être envisagé que la position intermédiaire de bielle Pi soit située entre la position de repos P0 et la première position de bielle P1.

Le dispositif d’actionnement 90 entraîne la première bielle arrière 26 depuis une position P0 où le pivot Y6 est plus en avant que le pivot Y5, le pivot Y5 étant plus en avant que les pivots Y7 et Y1, vers une deuxième position de bielle P2 qui place le pivot Y5 sensiblement à la verticale du pivot Y6, tout en restant à l’arrière du pivot Y6. Selon la direction longitudinale X, le pivot Y5 est plus proche du pivot Y6 lorsque la première bielle arrière 26 est en deuxième position de bielle P2 que lorsqu’elle est en position de repos P0. Le pivot Y1 est placé légèrement en avant du pivot Y6, sensiblement à la verticale de celui-ci. Le pivot Y7 restant plus en avant que le pivot Y1, le pivot Y1 est également plus en avant que le pivot Y5. Le dispositif de verrouillage 24 étant en position de déverrouillage et le mécanisme d’articulation 10 étant verrouillé, les piètements de dossier 23 sont entraînés en rotation vers l’avant autour du pivot Y8, et l’ensemble du siège 1 est basculé vers l’avant. La position basculée vers l’avant du siège permet à un utilisateur d’accéder plus facilement à un espace situé à l’arrière du siège 1 en question.

En position normale d’utilisation et en position de confort, le pivot Y2 est situé entre le pivot Y6 et le pivot Y5 selon la direction longitudinale X. Comme cela est visible sur la figure 15, le basculement du siège vers l’avant entraîne l’assise 3, et notamment les bielles longitudinales courbes 17, dans un mouvement comportant une translation vers l’avant, de sorte que le pivot Y2 soit placé plus en avant que les pivots Y6 et Y5 une fois que la première bielle arrière 26 atteint la deuxième position de bielle P2.

Le mouvement de l’assise lorsque le siège est basculé vers l’avant comporte également une rotation vers l’avant, de sorte que les bielles longitudinales courbes 17 sont dans une position plus haute lorsque la première bielle arrière est en deuxième position de bielle P2 que lorsqu’elle est en position de repos P0 de bielle. En effet, le pivot Y2 est situé plus haut, notamment plus éloigné du troisième pivot Y3 selon une direction verticale vers le haut, lorsque le siège est basculé vers l’avant que lorsqu’il est en position normale d’utilisation, de confort ou escamotée.

Plus particulièrement, lorsque le siège est en position normale d’utilisation ou en position de confort, le quatrième pivot Y4 est situé plus en avant que le troisième pivot Y3, et les bielles avant 19 sont en position relevée. Lorsque le siège est basculé vers l’avant, les bielles avant 19 sont en position basculée, et le troisième pivot Y3 est plus avant que le quatrième pivot Y4. La hauteur du troisième pivot Y3, notamment par rapport au quatrième pivot Y4, est sensiblement inchangée.

L’actionnement de l’organe d’actionnement 9 en sens inverse permet ensuite de revenir en position normale d’utilisation.

Dans un autre mode de réalisation, les fonctions réalisées par chacun des organes d’actionnement 8 et 9 pourraient être réalisées grâce à un seul organe d’actionnement. Par exemple, on pourrait envisager un organe d’actionnement comportant un actionneur rotatif et adapté pour commander le rabattement du dossier vers la position escamotée par rotation dudit actionneur rotatif dans un premier sens, et pour commander le basculement du siège vers l’avant par rotation dudit actionneur rotatif dans un deuxième sens, ledit deuxième sens étant avantageusement opposé au premier sens pour plus de confort de manipulation par l’utilisateur. Dans un autre mode de réalisation, l’organe d’actionnement comporte une interface d’entrée de commandes de l’utilisateur, configurée pour communiquer avec le dispositif de commande électrique 11 pour lui transmettre lesdites commandes de l’utilisateur. Ladite interface peut avantageusement être configurée pour recevoir des données depuis le dispositif de commande 11, indiquant par exemple l’état de verrouillage/déverrouillage du mécanisme d’articulation 10 et/ou du dispositif de verrouillage 24, la disposition d’éléments du siège, et l’état d’exécution des commandes de l’utilisateur. L’état d’exécution des commandes de l’utilisateur peut avantageusement inclure l’état d’avancement de l’exécution desdites commandes, et/ou le signalement d’incident empêchant leur exécution à cause de la présence d’un obstacle par exemple.

Claims

Siège (1) de véhicule comprenant :
- un dossier (2),
- une assise (3) comportant au moins une bielle longitudinale (17),
- une embase (6),
- un piètement de dossier (23) monté sur l’embase (6), un dispositif de verrouillage (24) étant sélectivement verrouillable pour verrouiller le piètement de dossier (23) sur l’embase (6) et déverrouillable pour libérer le piètement de dossier (23), le piètement de dossier (23) libéré étant mobile en rotation par rapport à l’embase (6) ;
le dossier (2) étant monté pivotant sur le piètement de dossier (23) autour d’un premier pivot (Y1) par un mécanisme d’articulation (10) adapté pour régler une position angulaire du dossier (2), le mécanisme d’articulation (10) étant mobile entre une position verrouillée où le dossier (2) est immobilisé par rapport au piètement de dossier (23) et une position déverrouillée où le dossier (2) peut pivoter par rapport au piètement de dossier (23) autour du premier pivot (Y1),
l’assise (3) étant montée pivotante sur le piètement de dossier (23) autour d’un deuxième pivot (Y2) parallèle au premier pivot (Y1), et ladite assise (3) étant portée par au moins une bielle avant (19) reliée de façon pivotante à l’assise (3) par un troisième pivot (Y3) et à l’embase (6) par un quatrième pivot (Y4), la bielle avant (19) étant mobile entre une position relevée d’utilisation normale du siège et une position basculée vers l’avant,
le dossier (2) étant relié à l’embase (6) au moyen d’une première bielle arrière (26) montée pivotante sur une deuxième bielle arrière (27) par un cinquième pivot (Y5), la première bielle arrière (26) étant montée pivotante sur l’embase (6) par un sixième pivot (Y6), la deuxième bielle arrière (27) étant montée pivotante sur le dossier (2) par un septième pivot (Y7), les cinquième, sixième et septième pivots (Y5, Y6, Y7) étant parallèles au premier pivot (Y1)
le siège comportant en outre un dispositif d’actionnement (90) configuré pour actionner la première bielle arrière (26) en rotation autour du sixième pivot (Y6).
Siège (1) de véhicule selon la revendication 1, dans lequel le dispositif d’actionnement (90) est en outre configuré pour actionner la première bielle (26) en rotation :
- dans un premier sens, depuis une position de repos (P0) vers une première position de bielle (P1), lorsque le mécanisme d’articulation (10) est déverrouillé et le dispositif de verrouillage (24) est verrouillé, en entraînant le dossier (2) vers une position escamotée sensiblement horizontale au moyen de la deuxième bielle (27) ;
- dans un deuxième sens, depuis la position de repos (P0) vers une deuxième position de bielle (P2), lorsque le mécanisme d’articulation (10) est verrouillé et le dispositif de verrouillage (24) est déverrouillé, en entraînant l’assise et le dossier dans une position basculée vers l’avant.
Siège (1) de véhicule selon l’une des revendications 1 et 2, dans lequel le dispositif d’actionnement (90) est en outre configuré pour actionner la première bielle arrière (26) en rotation depuis une position de repos (P0) vers une position intermédiaire de bielle (Pi) lorsque le mécanisme d’articulation (10) est déverrouillé et le dispositif de verrouillage (24) est verrouillé, le dossier (2) étant entraîné en rotation par rapport au piètement de dossier (23) autour du premier pivot (Y1) entre une position normale d’utilisation et une position de confort.
Siège (1) de véhicule selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le septième pivot (Y7) est situé vers l’avant par rapport au premier pivot (Y1).
Siège (1) de véhicule selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le dispositif d’actionnement (90) comprend un pignon (21) commandé par un moteur électrique (22), la première bielle arrière (26) étant munie d’un secteur denté (20) engrenant avec le pignon (21).
Siège (1) de véhicule selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le dispositif d’actionnement (90) comprend un vérin hydraulique muni d’un corps de vérin et d’un piston agencé dans le corps de vérin, le piston étant configuré pour actionner la première bielle arrière (26) en rotation autour du sixième pivot (Y6) par translation dans le corps de vérin, le corps de vérin étant préférentiellement fixé à l’embase (6).
Siège (1) de véhicule selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le siège présente deux côtés et comporte, sur chacun des deux côtés :
- une bielle avant (19),
- un piètement de dossier (23),
- une première bielle arrière (26) reliée à un côté du dossier (2),
- une deuxième bielle arrière (27) reliée à un côté de l’embase (6),
- le dispositif d’actionnement (90) étant configuré pour actionner les deux premières bielles arrière (26).
Siège (1) de véhicule selon l’une des revendications précédentes, comprenant un dispositif de commande électrique (11) configuré pour contrôler le mécanisme d’articulation (10), le dispositif de verrouillage (24) et le dispositif d’actionnement (90), le dispositif de commande électrique (11) étant configuré pour être normalement dans un mode de verrouillage où le dispositif de verrouillage (24) verrouille le piètement de dossier (23) sur l’embase (6), le mécanisme d’articulation (10) est en position verrouillée et le dispositif d’actionnement (90) n’est pas actionné, et ledit dispositif de commande électrique (11) étant actionnable pour :
- soit mettre le mécanisme d’articulation (10) en position déverrouillée puis faire fonctionner le dispositif d’actionnement (90) tout en laissant le piètement de dossier (23) verrouillé sur l’embase (6),
- soit déverrouiller le dispositif de verrouillage (24) pour libérer le piètement de dossier (23) puis faire fonctionner le dispositif de d’actionnement (90) tout en laissant le mécanisme d’articulation (10) en position verrouillée.
Siège (1) de véhicule selon la revendication précédente, dans lequel le mécanisme d’articulation (10) et le dispositif de verrouillage (24) sont commandés par un même système de commande de verrouillage (29) appartenant au dossier, ledit dispositif de commande électrique (11) contrôlant le système de commande de verrouillage (29) et le dispositif d’actionnement (90).