EP0788325B1

EP0788325B1 - Dispositif d'inclinaison de tete et/ou de pied de lit

Info

Publication number: EP0788325B1
Application number: EP95936599A
Authority: EP
Inventors: Jean-Francois Neige
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1994-10-25
Filing date: 1995-10-24
Publication date: 1999-01-07
Anticipated expiration: 2015-10-24
Also published as: WO1996012427A1; AU3847395A; FR2725887B1; FR2725887A1; EP0788325A1; DE69507158T2; US5829077A; JPH10507389A; DE69507158D1; ES2128779T3

Description

La présente invention concerne les meubles tels que lits ou fauteuils dont une partie est d'inclinaison réglable. Elle vise plus particulièrement les lits dont la tête et/ou le pied sont relevables, ou inclinables.

De tels lits sont bien connus, notamment dans le domaine médical. A l'origine, le relevage des têtes et pieds de lits se faisait manuellement. Actuellement, surtout dans le domaine de la literie domestique, la tendance est à la motorisation des commandes d'inclinaison de tête et/ou de pied de lit.

C'est ainsi qu'ont été proposés des sommiers spéciaux, notamment à lattes, comprenant différentes parties articulées les unes sur les autres, et des vérins électriques adaptés à soulever chacune de ces parties.

Cependant, de tels sommiers pourvus de nombreuses articulations sont difficiles à réaliser, et, de ce fait, relativement onéreux.

La présente invention a pour objectif premier la transformation de tous types de literies en literies à tête et/ou pied relevable ou inclinable.

On a déjà proposé, par exemple dans le document WO-A-92 09520, un dispositif d'inclinaison de tête et/ou de pied de lit comprenant deux moyens d'appui ou châssis articulés l'un sur l'autre et un moyen de commande motorisé permettant de régler leur écartement relatif, ledit dispositif pouvant être installé de manière amovible sur un lit classique, entre le sommier et le matelas. Malheureusement, le moyen de commande est placé à l'intérieur du périmètre défini par les châssis en sorte qu'il n'est pas possible d'obtenir la position horizontale et, dans cette position, de profiter de la coopération du matelas avec le sommier.

Pour pallier cet inconvénient, on a proposé également, selon US-A-4 853 990, un dispositif du genre ci-dessus dans lequel le moyen de commande n'est pas placé à l'intérieur du périmètre défini par les châssis : malheureusement, celui-ci est agencé de telle sorte que la position complètement horizontale ne peut, là non plus, être atteinte et l'angle de levage est limité.

La présente invention a pour but de proposer un dispositif d'inclinaison de tête et/ou de pied de lit ne présentant pas les inconvénients ci-dessus.

A cet effet, l'invention propose un dispositif d'inclinaison de tête et/ou de pied de lit, comprenant deux moyens d'appui ou châssis articulés l'un sur l'autre et un moyen de commande intervenant entre lesdits châssis pour régler leur écartement relatif, ledit dispositif pouvant être installé de manière amovible sur un lit comportant un sommier et un matelas, un châssis dit dormant étant destiné à reposer sur ledit sommier et un châssis dit mobile étant destiné à supporter une extrémité dudit matelas, lesdits châssis étant disposés en un V dont l'ouverture est réglable, le châssis dormant comportant deux tubes s'étendant parallèlement dans un même plan et le châssis mobile étant constitué d'un cadre en U monté pivotant sur et entre lesdits tubes, ledit moyen de commande étant attaché au châssis dormant et adapté à commander, par l'intermédiaire de vis sans fin, la translation longitudinale de sabots montés coulissant le long desdits tubes, et dont le déplacement commande l'inclinaison du châssis mobile par rapport au châssis dormant, caractérisé en ce que les vis sans fin associées aux sabots sont logées dans lesdits deux tubes qui s'étendent longitudinalement et le moyen de commande est situé à l'extérieur de l'aire embrassée par le châssis dormant.

La mise en oeuvre de ce dispositif permet donc de faire d'une literie de type fixe classique une literie à tête et/ou pied inclinables sous la commande d'un moteur. La présente invention, ne nécessitant pas la mise en oeuvre de sommiers articulés, résout les problèmes, notamment de coût, des literies à tête et/ou pied inclinables connues à l'heure actuelle.

En outre, le dispositif selon la présente invention étant installable de manière amovible, il peut être utilisé alternativement sur plusieurs literies, voire même sur d'autres meubles tels que châssis de chaise longue.

Avantageusement, le châssis dormant est également constitué d'un cadre en U, ledit moyen de commande étant motorisé et comprenant un moteur installé le long de l'âme dudit cadre en U, à l'extérieur de l'aire embrassée par ce dernier ; de préférence, le moteur est logé dans un boítier qui s'étend le long de la base dudit cadre en U, à l'extérieur de l'aire embrassée par ce dernier ; une face inférieure du boítier s'étend dans le plan d'appui du châssis dormant.

Avantageusement, l'arbre du moteur porte à ses extrémités deux pignons en prise chacun avec un pignon se trouvant à l'extrémité de la vis sans fin logée dans chaque tube.

Avantageusement, le châssis dormant est également constitué d'un cadre en U, ledit moyen de commande étant motorisé et comprenant un moteur, ledit moteur étant installé le long d'un côté dudit cadre en U, à l'extérieur de l'aire embrassée par ce dernier ; de préférence, l'arbre dudit moteur porte à son extrémité un pignon en prise avec un pignon se trouvant à l'extrémité d'un arbre qui possède deux pignons en prise chacun avec un pignon se trouvant à l'extrémité de la vis sans fin logée dans chaque tube.

Avantageusement, le dispositif comporte en outre un second châssis mobile, articulé sur le châssis dormant et adapté à supporter l'autre extrémité dudit matelas, ledit moyen de commande comportant une extension adaptée à coopérer avec des sabots de réglage de la position angulaire de ce second châssis mobile ; de préférence, le dispositif comporte un moyen d'inactivation de la commande agissant sur ledit second châssis mobile.

Avantageusement, à chaque sabot, dont une partie traverse le tube, au moyen d'une fente ménagée sur ce dernier, est associé un levier dont une extrémité est montée pivotante sur ledit sabot et dont l'autre extrémité est montée pivotante sur l'un des côtés latéraux du châssis mobile associé.

De préférence, lesdits tubes du châssis dormant sont prolongés au delà des points de pivotement du châssis mobile et leurs extrémités sont reliées par une bande transversale flexible de maintien du dispositif sur le lit.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, en référence aux dessins annexés parmi lesquels:

la figure 1 est une vue schématique en perspective montrant un lit équipé d'un dispositif selon la présente invention;
la figure 2 est une vue schématique en perspective montrant un lit équipé d'un dispositif selon une variante de la présente invention;
la figure 3 est une vue schématique en élévation montrant un lit équipé d'un dispositif selon une autre variante de l'invention ;
la figure 4 est une vue schématique en perspective montrant une autre variante d'un dispositif selon l'invention;
la figure 5 est une vue partielle de dessus partiellement en coupe du dispositif de la figure 4 ;
la figure 6 est une vue en coupe selon VI-VI de la figure 4 ;
la figure 7 est une vue en coupe selon VII-VII de la figure 5 ;
la figure 8 est analogue à la figure 6 mais correspond à une variante de réalisation ;
la figure 9 est un schéma montrant une autre façon de maintenir le dispositif sur un lit.

Dans le premier exemple de réalisation, représenté à la figure 1, un dispositif 1 d'inclinaison de tête de lit est installé sur un lit 2 comprenant un sommier 3 et un matelas 4. Le sommier 3 est de type quelconque, pouvant être indifféremment à ressorts ou à lattes voire même plus simple encore. Est représentée sur la figure 1 la tête du lit 2.

Le dispositif 1 comprend deux moyens d'appui ou châssis articulés l'un sur l'autre.

Le premier desdits moyens d'appui, formant base du dispositif, est constitué par un châssis dormant formé d'un boítier 7, de forme parallélépipédique allongée, et de deux tubes latéraux 9, partant de l'une et l'autre extrémité dudit boítier, par rapport auquel ils s'étendent perpendiculairement.

Les deux tubes 9 s'étendent dans un même plan d'appui et sont destinés à reposer sur le sommier 3 comme on le voit sur la figure 1. Le boítier 7, lui, s'étend le long de l'extrémité du sommier, à l'extérieur de ce dernier de manière à ne pas gêner le matelas lorsque ce dernier s'étend à l'horizontale sur ledit sommier. Avantageusement, la face inférieure du boítier 7 s'étend dans le plan d'appui des deux tubes 9. De la sorte, le dispositif 1 peut servir au relevage et à l'inclinaison d'un matelas directement posé sur le sol.

Le second moyen d'appui du dispositif 1 comprend un châssis mobile en forme de cadre 5, monté pivotant, au niveau de l'un de ses côtés 6, entre les extrémités libres des deux tubes 9, comme on le voit sur la figure 1. De la sorte, les châssis dormant et mobile du dispositif 1 s'étendent suivant deux plans d'appui formant un V d'ouverture réglable. L'intérieur du cadre 5 est libre ou constitué par un treillis de fils métalliques (non représenté) adapté au soutien du matelas.

Comme on le voit bien sur la figure 1, cet ensemble forme un plan d'appui adapté à maintenir une extrémité du matelas dans une position inclinée par rapport au reste dudit matelas qui s'étend à l'horizontale.

A l'intérieur du boítier 7 est installé un moteur 16 maintenu par des flasques de support 15, ledit moteur se trouvant sensiblement au centre dudit boítier, à égale distance des tubes latéraux 9, par rapport auxquels son arbre 14 s'étend perpendiculairement. Comme on le voit sur la figure 1, cet arbre 14 s'étend de part et d'autre du moteur, ledit arbre 14 portant à ses extrémités deux pignons 13. Chacun de ces pignons 13 est en prise avec un pignon 12 se trouvant à l'extrémité d'une vis sans fin 11 logée à l'intérieur du tube latéral 9 se trouvant du côté correspondant.

A l'intérieur de chacun des tubes 9 coulisse un sabot mobile 10 dont le déplacement est commandé par la vis sans fin 11 correspondante. A ce sabot 10, dont une partie traverse le tube 9 au moyen d'une fente ménagée sur ce dernier, est associé un lever 8 dont une extrémité est montée pivotante sur ledit sabot. L'autre extrémité de ce levier 8 est montée pivotante sur l'un des côtés latéraux du cadre 5.

Ainsi, au moyen de deux leviers 8 qui interviennent sur les côtés latéraux du cadre 5, le moteur 16 permet de commander l'écartement des deux châssis du dispositif 1, et, par conséquent, l'inclinaison de la tête de matelas.

La figure 2 montre une variante de réalisation selon laquelle le dispositif d'inclinaison de tête de literie comprend toujours deux châssis constitués l'un par deux tubes latéraux 9 et l'autre par le cadre 5. Cette fois ci, cependant, le moteur 22 commandant l `écartement de ces châssis se trouve non plus entre les deux tubes 9 mais contre l'un de ces tubes, son arbre 21 s'étendant parallèlement à ces derniers, comme on le voit sur la figure 2.

Ce moteur 22, s'étendant à l'extérieur du sommier 3 le long de l'un des côtés latéraux de ce dernier, comporte, à l'extrémité de son arbre 21 un pignon 20 en prise avec un pignon 19 se trouvant à l'extrémité d'un arbre 18. L'arbre 18 possède en outre deux pignons 17 correspondant aux pignons 13 du précédent mode de réalisation. La transmission des efforts entre ces pignons 17 et les leviers 8 agissant sur le cadre 5 se fait comme dans l'exemple précédemment décrit.

Une troisième variante de réalisation, représentée à la figure 3, permet de commander simultanément les inclinaisons du pied et de la tête de literie.

La partie du dispositif intervenant en tête de lit peut être celle correspondant au premier ou au deuxième mode de réalisation qui viennent d'être décrits, à la différence que les vis sans fin 11 sont prolongées vers le pied de lit par des arbres 31 partant de boítiers 30 auxquels aboutissent lesdites vis 11, comme on le voit sur la figure 3.

Ces boítiers 30, pourvus d'un mécanisme de débrayage, permettent de solidariser et désolidariser à volonté chacune de ces vis sans fin 11 avec l'arbre 31 correspondant, dont une extrémité filetée forme également vis sans fin.

Avec cette partie filetée est en prise un sabot 32 qui commande un lever 23 agissant sur un second châssis mobile 24 dont un côté est monté pivotant entre des longerons 25 prolongeant les tubes 9, et à l'intérieur desquels sont logés les arbres 31. Ce second châssis mobile 24, articulé sur le châssis dormant 9 reposant sur le sommier 3, supporte le pied du matelas 4.

De la sorte, le moteur 16 peut commander, en plus de l'inclinaison de la tête de lit, celle du pied de lit.

Lorsque le mécanisme de débrayage est actionné pour désolidariser les arbres 31 des vis sans fin 11, la commande d'inclinaison de pied de lit est désactivée. Autrement dit, on peut régler l'inclinaison de la tête de lit sans affecter celle de pied de lit, ce dernier gardant l'inclinaison qu'il avait avant débrayage.

En se reportant aux figures 4 à 7, un dispositif 101 selon l'invention est constitué d'un châssis dormant formé de deux tubes latéraux 109, de section ici rectangulaire, destinés à reposer sur le sommier, et d'un châssis mobile formé d'un cadre 105 en U monté pivotant sur et entre les tubes 109 du châssis dormant, grâce à des axes d'articulation 135.

A l'intérieur de chacun des tubes 109 coulisse un sabot mobile 110 dont le déplacement est commandé par la vis sans fin 111 correspondante ; chaque sabot 110 présente, figure 7, un axe 148 qui traverse une fente 147, ménagée dans la paroi externe du tube 109, et autour duquel est articulé un lever 108 ; à son autre extrémité, chacun des leviers 108 se termine par une partie cintrée 134 à angle droit par laquelle il est monté articulé sur le cadre 105, ladite partie cintrée 134 prenant place dans un fourreau 149 solidarisé au cadre 105, par exemple par soudage.

Comme dans l'exemple décrit à propos de la figure 2, chaque vis sans fin 111 est munie à son extrémité d'un pignon 112 qui engrène chacun avec un pignon 117 porté par un arbre transversal 118 ; l'arbre transversal 118 est en outre muni à une de ses extrémités d'un pignon 119 qui engrène avec le pignon 120 de l'arbre 121 d'un moteur 122 placé à l'extérieur du dispositif parallèlement à un tube latéral 109.

Les extrémités des vis sans fin 111 et les pignons 112 qu'elles portent, d'une part, et les parties d'extrémité de l'arbre transversal 118 et les pignons 117 qu'elles portent, d'autre part, sont supportés par des carters 137 et 138 placés en bout des tubes latéraux 109 auxquels ils sont solidarisés ; les extrémités des vis sans fin 111, opposées à celles qui portent les pignons 112, sont portées par des paliers de centrage 151 logés à l'intérieur des tubes latéraux 109 dont ils épousent la section interne quadrangulaire ; avantageusement lesdits carters 137 et 138 sont reliés par un tube transversal 136 que traverse l'arbre transversal 118 ; le moteur 122 et les pignons 119 et 120 sont placés dans un boítier 141 solidaire du tube latéral voisin 109 et du carter 137 par l'intermédiaire d'une plaque de fond 150. Le boítier 141 et les carters 137, 138 protègent l'extérieur des divers pignons et de la graisse qu'ils contiennent pour assurer leur longévité.

Selon une variante non représentée, les dimensionnements des pièces sont tels que les carters 137 et 138 sont constitués par des prolongements d'extrémités des tubes latéraux 109 associés à des bouchons d'extrémité.

Comme on le voit, le dispositif 101 qui vient d'être décrit comporte un moyen de commande 122-120-119-117-111-118 libérant complètement l'intérieur du périmètre défini par les châssis ; par ailleurs, la position complètement horizontale peut être obtenue : le cadre 105 s'inscrit à l'intérieur du périmètre du châssis dormant défini par les tubes latéraux 109 et le tube transversal 136, comme montré partiellement par les traits mixtes sur la figure 5, en sorte que dans la position des châssis complètement horizontale ceux-ci affleurent un même plan, tel que le plan P de la figure 6.

Bien entendu, sans nuire au résultat recherché, le cadre 105 peut porter des lanières élastiques pour le support du matelas, telles que les lanières 146 de la figure 4.

Selon l'exemple décrit et représenté, la commande est motorisée : on comprend que les mêmes avantages sont obtenus avec une commande manuelle ; ainsi, par exemple, les pignons étant solidarisés en rotation avec les arbres qui les portent par des méplats d'extrémité, tels que les méplats 139, 140 des arbres 118, 121 recevant les pignons 119, 120, il suffit de supprimer le moteur 122 et les pignons 119, 120 et d'entraíner les pignons 117 en faisant coopérer une manivelle avec les méplats 139 de l'arbre transversal 118.

La figure 8 est analogue à la figure 6 mais montre une variante d'articulation de levier : ici, le levier 208 est droit, sans partie cintrée telle que 134, et est directement articulé sur l'extrémité d'un support d'axe 133 fixé au cadre 105.

Avantageusement, des moyens de fixation peuvent être prévus pour maintenir le dispositif sur le sommier. Il s'agit alors de moyens de fixation adaptés à des sommiers de type classique non spécialement prévus pour accueillir le dispositif. De tels moyens de fixation peuvent, par exemple, comprendre des vis autoforeuses, notamment dans le cas des sommiers en bois, coopérant avec des pattes de fixation portées par le tube transversal 136, par exemple, telles que les pattes 142, 143 de la figure 4.

Sur cette même figure 4, un autre moyen de retenue du dispositif a été illustré : ce moyen consiste en une bande transversale flexible 144 reliant les extrémités de prolongements 153 des tubes latéraux 109 ; ces prolongements 153 ont une longueur suffisante pour que la bande 144 reçoive une partie du corps de la personne couchée qui ainsi exerce une poussée au droit de la bande 144 vers le sommier qui maintient le dispositif.

Selon la figure 9, le maintien du dispositif est obtenu par une sangle 145 élastique faisant le tour par en dessous du sommier 3 et attelée par ses extrémités aux tubes latéraux 109 par des crochets 152.

Quoi qu'il en soit, quels que soient ces moyens de fixation ou de maintien, ils sont agencés en sorte que le dispositif est installé de manière amovible.

Claims

Dispositif d'inclinaison de tête et/ou de pied de lit, comprenant deux moyens d'appui ou châssis articulés l'un sur l'autre et un moyen de commande intervenant entre lesdits châssis pour régler leur écartement relatif, ledit dispositif pouvant être installé de manière amovible sur un lit (2) comportant un sommier (3) et un matelas (4), un châssis dit dormant étant destiné à reposer sur ledit sommier (3) et un châssis dit mobile étant destiné à supporter une extrémité dudit matelas (4), lesdits châssis étant disposés en un V dont l'ouverture est réglable, le châssis dormant comportant deux tubes (9, 109) s'étendant parallèlement dans un même plan et le châssis mobile étant constitué d'un cadre (5, 105) en U monté pivotant sur et entre lesdits tubes (9, 109), ledit moyen de commande étant attaché au châssis dormant et adapté à commander, par l'intermédiaire de vis sans fin (11, 111), la translation longitudinale de sabots (10,110) montés coulissant le long desdits tubes (9, 109), et dont le déplacement commande l'inclinaison du châssis mobile par rapport au châssis dormant, caractérisé en ce que les vis sans fin (11, 111) associées aux sabots (10, 110) sont logées dans lesdits deux tubes (9, 109) qui s'étendent longitudinalement et le moyen de commande est situé à l'extérieur de l'aire embrassée par le châssis dormant.
Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le châssis dormant est également constitué d'un cadre en U, ledit moyen de commande étant motorisé et comprenant un moteur installé le long de l'âme dudit cadre en U, à l'extérieur de l'aire embrassée par ce dernier.
Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le moteur (16) est logé dans un boítier (7) qui s'étend le long de la base dudit cadre en U, à l'extérieur de l'aire embrassée par ce dernier.
Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'une face inférieure du boítier (7) s'étend dans le plan d'appui du châssis dormant.
Dispositif selon les revendications 2 à 4, caractérisé en ce que l'arbre (14) du moteur (16) porte à ses extrémités deux pignons (13) en prise chacun avec un pignon (12) se trouvant à l'extrémité de la vis sans fin (11) logée dans chaque tube (9).
Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le châssis dormant est également constitué d'un cadre en U, ledit moyen de commande étant motorisé et comprenant un moteur, ledit moteur (22, 122) étant installé le long d'un côté dudit cadre en U, à l'extérieur de l'aire embrassée par ce dernier.
Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'arbre (21, 121) dudit moteur (22, 122) porte à son extrémité un pignon (20, 120) en prise avec un pignon(19, 119) se trouvant à l'extrémité d'un arbre (18, 118) qui possède deux pignons (17, 117) en prise chacun avec un pignon (12, 112) se trouvant à l'extrémité de la vis sans fin (11, 111) logée dans chaque tube (9, 109).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un second châssis mobile (24), articulé sur le châssis dormant et adapté à supporter l'autre extrémité dudit matelas (4), ledit moyen de commande (16;22) comportant une extension (21) adaptée à coopérer avec des sabots (32) de réglage de la position angulaire de ce second châssis mobile (24).
Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen (30) d'inactivation de la commande agissant sur ledit second châssis mobile (24).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'à chaque sabot (10, 32, 110), dont une partie traverse le tube (9, 109) au moyen d'une fente (147) ménagée sur ce dernier, est associé un levier (8, 23, 108, 208) dont une extrémité est montée pivotante sur ledit sabot (10, 32, 110) et dont l'autre extrémité est montée pivotante sur l'un des côtés latéraux du châssis mobile associé (5, 24, 105).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits tubes (9, 109) du châssis dormant sont prolongés au delà des points de pivotement du châssis mobile et leurs extrémités sont reliées par une bande transversale flexible (144) de maintien du dispositif (1, 101) sur le lit.