Dispositif pour fixer une bande en matière plastique e tendue autour d'un article
La présente invention se rapporte à un dispositif pour fixer autour d'un article, tel qu'un ballot, une boîte ou un paquet, une bande en matière plastique tendue.
Pour remplacer le cerclage bien connu au moyen de Ibandes en acier, on a récemment mis au point des matières de cerclage à résistance élevée, formées de polymères linéaires à longue chaîne tels que le polypropylène et le nylon. Cette matière de cerclage est produite en extrudant le polymère fondu à travers un orifice, puis en étirant ou en laminant à froid le produit extrudé pour orienter longitudinalement ses molécules, d'où il résulte une augmentation importante de ténacité et de résistance à la traction. Pour fixer les extrémités en recouvrement de bandes en matières plastiques au moyen d'un collage par la chaleur, il faut des techniques spéciales afin d'éviter la désorientation des molécules et, par conséquent, une perte de résistance.
Les bandes de cette nature exigent également, au moins si on veut obtenir des résultats tout à fait satisfaisants, des dispositifs spéciaux pour l'alimentation, la mise sous tension, la coupure et d'autres opérations de traitement.
Le dispositif objet de la présente invention comprend des moyens de prise pour maintenir l'extrémité avant de ladite bande bouclée autour de l'article en recouvrement par rapport à une partie de bande s'étendant jusqu'à un dispositif d'alimentation, des moyens de tension pour tendre la bande autour de l'article, des moyens de maintien pour maintenir la bande sous tension autour de l'article, des moyens pour faire fondre les parties de bande en recouvrement afin de former un joint fondu et des moyens de coupe pour couper la bande en position adjacente au joint fondu pour la séparer du dispositif d'alimentation.
Le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce que les moyens de prise sont agencés pour maintenir l'extrémité avant de la bande à l'état relâché et espacée par rapport à la partie de bande s'étendant jusqu'au dispositif d'alimentation, en ce que les moyens de fusion comprennent un élément de chauffage insérable entre les parties chevauchantes pour ne fondre que les aires en regard, en ce que des moyens d'écrasement sont prévus pour écraser les parties de bande en recouvrement contre l'élément de chauffage, et en ce que des moyens pour retirer l'élément de chauffage sont disposés pour permettre aux moyens d'écrasement de pousser ensemble les aires fondues de la bande.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif faisant l'objet de la présente invention.
La fig. 1 est une coupe verticale à travers le dispositif.
La fig. 2 est une vue schématique en élévation latérale du dispositif.
La fig. 3 est une coupe prise le long de la ligne III
III de la fig. 2.
La fig. 4 est une coupe prise le long de la ligne IV
IV de la fig. 2.
La fig. 5 est une coupe prise le long de la ligne V-V de la fig. 2.
La fig. 6 est une vue fragmentaire représentant l'emplacement d'un des commutateurs utilisés pour contrôler le dispositif.
La fig. 7 est une coupe verticale représentant une partie du mécanisme de fonctionnement de l'unité de collage.
La fig. 8 est une vue en coupe représentant une partie du mécanisme de coupe et de prise de la bande.
La fig. 9 est une vue en coupe fragmentaire représentant l'entraînement pour les cames qui actionnent les éléments représentés dans la fig. 8.
La fig. 10 est une coupe prise le long de la ligne X-X de la fig. 1.
La fig. 11 est une vue en élévation latérale d'un commutateur et du levier de marche du commutateur.
La fig. 12 est une vue en élévation fragmentaire représentant une came qui fait fonctionner les éléments de prise de la bande.
La fig. 13 est une vue en élévation fragmentaire, représentant une came pour faire fonctionner un élément de coupure de la bande et de pression pour le collage de la bande, et
la fig. 14 est un diagramme de câblage schématique.
En se référant d'abord à la fig. 2, le dispositif comprend une section de base 10 contenant les divers mécanismes de fonctionnement. Le sommet de la base 10 forme une table 12 sur laquelle un paquet 14 à cercler peut reposer dans les limites d'un étrier 16 s'étendant vers le haut à partir de la section de base. Un rouleau 18 de bande en matière plastique est convenablement monté latéralement par rapport à la base et la bande 20 est dirigée à partir du rouleau autour de guides 22 jusqu'à un point proche du coin inférieur droit de l'étrier 16 où elle est engagée dans un mécanisme d'alimentation et de tension, comme on va l'expliquer, pour alimenter par poussée la bande à travers l'étrier.
Comme on l'a indiqué en coupe dans les fig. 3, 4 et 5, l'étrier 16 est formé d'un élément ou d'éléments de voie ayant une surface ouverte faisant face vers l'intérieur de la boucle formée par l'étrier. Le long des bras rectilignes de l'étrier, c'est-à-dire les deux faces verticales, des pièces d'espacement 24 à sommet horizontal formant une voie d'amenée, et dont l'une est représentée dans les fig. 4 et 5, sont fixées au moyen de vis 26 à une des faces intérieures des éléments de voie d'amenée. Plusieurs boulons 28 s'étendent à travers les pièces d'espacement 24 et la face adjacente de l'élément de voie d'amenée; ces boulons sont entourés par des ressorts 30 qui maintiennent un élément angulaire 32 élastiquement contre une surface de la pièce d'espacement, comme on l'a représenté dans la fig. 5.
Un bord de l'élément angulaire 32 est incurvé pour s'adapter dans une rainure 34 s'étendant le long de la face large de la pièce d'espacement 24 et un bras 36 de l'élément angulaire est espacé de la face étroite de la pièce d'espacement de manière à limiter le mouvement de la bande 20 (de manière à ce qu'elle puisse glisser et être guidée) au contour de l'étrier 16 lorsque la bande est alimentée par poussée. Comme on va l'expliquer, la bande est envoyée autour de l'étrier de manière à former une boucle de bande avant de placer le paquet en position de cerclage; les bras 36 des éléments angulaires servent non seulement à guider la bande, mais à la supporter contre l'étrier jusqu'au moment où la bande est serrée autour du paquet.
En fait, durant l'opération de cerclage, lorsque la bande est tendue, elle presse vers l'extérieur contre les bras 36 et les ressorts 30 fléchissent pour permettre aux éléments angulaires de pivoter autour des rainures respectives 34; de ce fait, les bras 36 relâchent la bande et lui permettent de s'échapper de l'étrier et d'être tirée vers le bas contre le paquet. Il n'est pas nécessaire de limiter le mouvement de la bande aux coins de l'étrier et dans les coins, on prévoit des voies de guidage incurvées, l'une d'entre elles étant indiquée en 38 dans la fig. 3. Une plaque de guidage 40 est fixée à la voie 38, mais cette plaque ne recouvre pas la surface de la bande comme le font les éléments angulaires 32.
En se référant maintenant à la fig. 1, la bande 20 passe depuis le dernier des rouleaux de guidage 22 à travers une fente 42, partiellement autour d'un rouleau 44, de là autour de la partie principale de la périphérie d'une roue d'alimentation 46 ayant une surface lisse ou légèrement rugueuse, partiellement autour d'un rouleau 48 et elle pénètre dans une fente de guidage 50 conduisant à la table 12. La roue 46 est fixée à un arbre 52
auquel est également fixée une poulie ou une roue dentée 54 reliée par une courroie d'entraînement ou une chaîne de rouleau 56 à un moteur à air réversibl 58; de ce fait, la roue 46 peut être mise en rotation dans des directions opposées.
Les rouleaux 44 et 48 sont montés pour tourner librement sur les arbres 60 et 61, respectivement, qui sont fixés entre une paire de leviers d'arbre coudé 62 dont un seul est représenté. L'arbre 60 s'étend à travers une fente allongée 63 dans un bloc 65 monté fixement et l'arbre 61 s'étend à travers une fente allongée
67 dans le bloc, les fentes 63 et 67 ayant des pentes
opposées, comme on l'indique dans la fig. 1. Les leviers
d'arbre coudé et les rouleaux 44 et 48 sont ainsi montés
de manière à avoir un degré limité de flottement. Des bras s'étendant vers le bas des leviers d'arbre coudé
62 sont connectés au piston 64 d'un vérin à air à double action 66.
Lorsque la bande doit être envoyée autour de l'étrier
16, le moteur à air 58 est entraîné dans la direction qui amènera la roue 46 à tourner dans le sens des aiguilles
d'une montre, comme on peut le voir dans la fig. 1.
Simultanément, l'air est admis dans le vérin 66 de manière à faire pivoter les leviers d'arbre coudé 62 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre afin de pincer la bande entre la roue 46 et le rouleau 48. Puisque la bande est enveloppée autour d'une partie consi
dérable de la roue 46 avant d'être pincée par le rouleau 48, une grande surface de contact est assurée entre la roue d'entraînement 46 et la bande, de sorte que l'on évite une friction localisée qui pourrait endommager la bande. La friction localisée pourrait être particulièrement nuisible pour une bande en matière plastique à molécules orientées, étant donné que la chaleur produite pourrait entraîner une perte d'orientation moléculaire de la bande.
Lorsque la bande doit être serrée autour
du paquet, le moteur à air 58 est entraîné dans la direction qui fera tourner la roue 46 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et, simultanément, le vérin à air à double action 66 est actionné de manière à faire pivoter les leviers d'arbre coudé 62 dans le sens des aiguilles d'une montre pour amener la bande à être pincée entre la roue 46 et le rouleau 44. C'est durant la tension ou le serrage de la bande que la grande surface de contact entre la bande et la surface de la roue 46 est particulièrement importante, étant donné que c'est durant la tension que la bande offre la plus grande résistance au mouvement et, en conséquence, présente de plus l'occasion d'être surchauffée.
L'extrémité de la bande passe de la fente de guidage 50 à travers une fente 68 prévue dans un élément de prise de bande 70 monté de manière à pouvoir pivoter en 72. La bande continue entre une section pesante en cantilever 74 de la table 12 et une extrémité de prise de bande 76 d'un élément 78 qui est monté à pivot en 80 sur le bâti de la machine. Elle pénètre alors dans une rainure 82 (voir fig. 10) qui est découpée dans la surface de la table 12 et qui est couverte par un élément rétrac table 84; de ce fait, la bande est convenablement guidée dans le coin inférieur gauche de l'étrier 16.
Lorsque l'extrémité de bande quitte l'extrémité inférieure droite de l'étrier, elle passe entre une plaque 85 (voir également la fig. 7) s'étendant partiellement à travers une fente ouverte au sommet de la table 12 et une partie de prise 86 de l'élément monté à pivot 70 et s'engage finalement dans l'extrémité supérieure d'un levier 88 de commande de commutateur.
Comme on l'a représenté dans la fig. 11, le levier 88 est monté à pivot en 90 et a un bras 92 recouvrant un élément 94 d'un interrupteur 96. Comme on va l'expliquer, lorsque l'extrémité de la bande s'engage dans le levier 88 de manière à faire pivoter ce levier dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, comme on l'indique dans les dessins, l'interrupteur 96 est efficace pour ouvrir un circuit électrique vers une valve de solénoïde qui arrête le moteur à air 58 et, de ce fait, l'alimentation de la bande est interrompue.
La bande étant ainsi formée en une boucle s'étendant en travers de la table 12 et à travers l'étrier 16, la machine est conditionnée pour réaliser l'opération de cerclage et, après que le paquet ait été placé sur la table, on fait démarrer un moteur à air 100. Le moteur 100 est connecté, par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse 101 et d'une chaîne à rouleaux 102, à une roue dentée 104 fixée à un arbre d'entraînement positif 106 pour contrôler les diverses fonctions de la machine.
On fait tourner l'arbre d'entraînement 106 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, comme on peut le voir dans les fig. 1, 12 et 13, et une came 108 ayant un segment 110 à diamètre réduit est fixée sur l'arbre.
Lorsque la machine est au repos, les rouleaux suiveurs de came 112 et 114 reposent contre le segment inférieur de la came. Le rouleau 112 est monté sur l'extrémité libre d'un bras 116 monté à pivot sur le bâti en 120 et articulé, par une connexion comprenant un ressort de compression 122, à l'élément 70. Un ressort 124 (voir fig. 7 et 8) s'étendant entre une tige 126 sur le bras 116 et une tige d'ancrage fixée 128 pousse l'extrémité libre du bras 116 vers le bas, de manière à maintenir le rouleau 112 en contact avec la surface de la came 108.
Lorsque l'arbre 106 commence à tourner, le rouleau 112 se déplace presque immédiatement sur la partie supérieure de la came en faisant pivoter le bras 116 de manière à comprimer le ressort 122 et, par l'intermédiaire de ce ressort, fait pivoter l'élément 70 vers le haut pour pincer ou saisir la bande entre la plaque 85 et la partie 86 de l'élément 70. Ceci fixe efficacement l'extrémité libre de la bande.
Une came 130 (voir fig. 7) est fixée à l'arbre 106 et, tout de suite après que l'arbre ait suffisamment tourné pour amener la bande à être prise entre la plaque 85 et la partie 86 de l'élément 70 comme on l'a mentionné, la came 130 actionne l'interrupteur 132 d'une valve commandée par solénoïde 133 (voir fig. 14) pour faire démarrer le moteur à air 56 afin qu'il tourne dans une direction telle qu'il rétracte la bande et la tende autour du paquet. La valve 133 admet également de l'air à une extrémité d'un vérin 134 (voir fig. 10) de manière à amener le piston 136 du cylindre à faire tourner un segment d'engrenage 138 dans le sens des aiguilles d'une montre.
Le segment d'engrenage 138 s'engrène avec une crémaillère 140 découpée dans le couvercle rétractable 84 de la voie d'amenée de bande et ainsi, lorsque la tension de la bande commence, on fait glisser le couvercle 84 depuis la bande, de sorte qu'on peut la déplacer vers le haut jusqu'à ce qu'elle vienne en contact avec le fond du paquet. Il y a une valve de régulation de pression dans la ligne conduisant au moteur 58 et, lorsque le couple du moteur atteint la valve fournie par la pression choisie au préalable, le moteur cale en déterminant ainsi la valeur de la tension appliquée à la bande.
La valeur de la tension sera normalement réglée selon le type de paquet. Ainsi, pour un paquet mou, on exigera d'ordinaire une tension légère, tandis que l'on utilisera des tensions plus élevées pour le cerclage d'objets fermes ou durs.
Lorsque l'article à cercler est petit, il faut davantage de temps pour rétrécir la boucle de bande jusqu'à ce qu'elle se mette en conformité avec l'article que lorsque l'article se conforme davantage à la dimension de l'étrier 16. Pour avoir un temps de tension suffisant pour la bande dans la manipulation de petits articles, le moteur 100 est arrêté à temps, le moteur 58 est mis en marche et on ne fait pas démarrer le moteur 100 jusqu'à un moment proche de la fin de l'opération de tension.
Ceci sera expliqué plus en détail ultérieurement, mais, en gros, l'action est réalisée au moyen d'une came 142 sur l'arbre 106 (voir fig. 7 et 14) qui amène un interrupteur 144 à ouvrir un circuit vers une valve 146 actionnée par solénoïde dans la ligne conduisant au moteur 100, en même temps que la came 130 ferme l'interrupteur 132 pour faire démarrer le moteur 58, comme on l'a mentionné précédemment. Un interrupteur 148 (voir fig.
1, 6 et 14) en relation avec l'interrupteur 144 établit à nouveau un circuit vers la valve de solénoïde 146 lorsque la bande est tirée hors du coin inférieur droit de l'étrier. Puisque l'extrémité de la bande est maintenue près de ce coin de l'étrier, la tension appliquée par la roue 46 est transmise enfin à la partie de la bande au voisinage du commutateur 148, de manière telle que l'opération de tension soit presque achevée quand le moteur 100 est remis en marche.
Lorsque le moteur 100, l'arbre d'entraînement 106 et la came 108 commencent à nouveau à tourner, le rouleau suiveur de came 114 passe sur la partie élevée de cette came. Le rouleau 114 est porté sur l'extrémité libre d'un levier 150 monté à pivot sur une tige 152 et articulé, par un ressort de compression 154, à l'élément 74 monté à pivot. Un ressort 156 (voir fig. 7 et 8) s'étendant entre une tige 158 montée dans le levier 150 et une tige fixe 160 maintient le rouleau 114 contre la périphérie de la came 108 à tout moment. Lorsque le rouleau 114 se déplace sur la partie élevée de la came, le mouvement résultant du levier 150 est transmis par le ressort 154 à l'élément 78 en faisant ainsi pivoter l'élément autour de son pivot et en amenant l'extrémité 76 à pincer la bande contre la section lourde 74 de la table 12.
Entre le levier de commande de l'interrupteur 88 et le point où la bande est prise entre la plaque 85 et la partie de prise 86 de l'élément 70, on prévoit des parties de bande en recouvrement mais espacées, la partie d'extrémité de la bande étant maintenue éloignée de la partie sous-jacente sur une distance égale à l'espace entre la surface de prise de la partie de prise 86 et la fente 68 (voir fig. 1).
Un levier 164 (voir particulièrement les fig, 1 et 7) portant un rouleau suiveur de came 166 est monté, de manière à pouvoir osciller, sur une tige 162 fixée au bâti.
Un ressort 168 s'étendant entre une tige 170 fixée dans le levier 164 et une fixation 172 pousse le levier dans la direction qui maintiendra le rouleau 166 en contact avec une came 174 qui est fixée à la came 108 ou solidaire de celle-ci. Le plus souvent, le rouleau 166 passe sur une surface élevée de la came 174, mais immédiatement après que la came 108 a commandé le levier 150, une surface basse de la came 174 est présentée au rouleau et le ressort 168 est efficace pour faire osciller le levier 164 depuis la position en pointillés représentée dans la fig. 7 jusqu'à la position en traits pleins. A son extrémité supérieure, le levier 164 est fixé à un élément de chauffage par résistance 176 isolé du levier, l'élément comprenant une partie 178 du genre lame mince.
Des fils 180 partiellement représentés dans la fig. 7 fournissent un courant électrique à l'élément de chauffage qui est maintenu à l'état chaud à tout moment lorsque la machine est utilisée. Lorsqu'on fait pivoter le levier 164, comme on l'a mentionné ci-dessus, la lame 178 pénètre dans l'espace compris entre les parties de bandes en recouvrement entre le levier 88 et l'élément de prise 86.
Comme on peut bien le voir dans la fig. 9, une came 182 est montée sur un moyeu 184 de l'élément de came 108 et les deux cames sont fixées ensemble pour donner une rotation unie au moyen de vis 186 ou autrement. Comme on l'a indiqué dans la fig. 13, un rouleau suiveur de came 188 se déplace sur la surface de la came 182. Le rouleau 188 est porté sur l'extrémité libre d'un bras 190 qui est monté à pivot sur la tige 152.
Un ressort 192 s'étendant entre une tige 194 fixée dans le bras 190 et une tige de fixation 196 (voir fig. 7) pousse le bras vers le bas pour maintenir le rouleau suiveur 188 en contact avec la surface de la came 182. Le bras 190 est connecté par un ressort de compression non repré- senté, mais semblable au ressort 154, à un levier 198.
Le levier 198 est monté sur le même pivot 80 qui porte l'élément 78. Comme on le représente dans la fig. 1, le levier 198 est plus long que l'élément 78 et est pourvu d'une partie de tête 200 qui s'étend en face de l'élément 78 en alignement avec les parties en recouvrement de la bande.
Dès que la lame chauffée 178 pénètre entre les parties de bandes en recouvrement comme on l'a indiqué ci-dessus, une surface élevée 202 de la came 182 est présentée au suiveur 188 et celui-ci se déplace à partir d'une surface basse ou dirigée radialement vers l'intérieur 204 de la came sur sa surface élevée. Il en résulte un pivotement du levier 190 vers le haut et, en conséquence, un pivotement du levier 198 pour amener sa partie de tête 200 à écraser les parties de bande en recouvrement contre la lame chaude 178. Un bord de la partie de tête 200 et le bord compris entre la pièce de prise 86 et la fente 68 coopèrent pour couper la bande en ce point, lorsque la partie de tête 200 se déplace vers la position d'écrasement de la bande.
A un certain moment compris entre la prise de la bande par les éléments 74 et 76 et le fonctionnement du levier 198, la came 130 est efficace pour arrêter le moteur 58 de sorte qu'il n'y a pas de tension sur la bande au moment où elle est coupée. C'est important parce que, à moins que le moteur 58 ne soit arrêté, la roue de tension 46 déplacerait complètement la bande après sa coupure. I1 est également important que la bande ne soit pas sous tension à l'emplacement de la coupure parce que cette bande dont les molécules sont très orientées se fendrait longitudinalement si elle était découpée sous tension et une telle rupture interférerait avec l'alimentation ultérieure de la bande à travers l'étrier.
La partie basse de la came frontale 174 entoure seulement un arc très faible et, en conséquence, très peu de temps après que les parties de bande en recouvrement ont été comprimées entre la lame chaude 178, la came 174 est efficace pour faire pivoter le levier 164 jusqu'à la position en pointillés représentée dans la fig.
7 et ainsi retirer la lame chaude de manière telle que la partie de tête 200 puisse déplacer les parties de bande chauffées jusqu'à engagement direct. Lorsque la bande en matière plastique est en résine de polypropylène, la lame 178 est maintenue à une température d'environ 4000 C et on la laisse entre les parties de bandes pendant seulement une fraction de seconde. C'est suffisant pour ramollir ou fondre les surfaces de la bande de manière telle que les parties de bande fondent par contact. I1 est essentiel que seules les aires de surface en regard de la bande soient fondues car, autrement, toute la section transversale de la bande ne serait plus orientée moléculairement et le joint fondu n'aurait plus une résistance à la traction suffisante.
En fondant la partie de bande jusqu'à une profondeur qui n'est qu'une partie peu importante de la section transversale, la désorienta- tion moléculaire de la partie principale de la section transversale est évitée et le joint ainsi produit présente 80 O/o ou davantage de la résistance de la bande ellemême. D'autres types de bandes en matière plastique peuvent être collés par la chaleur de la même manière, mais la température de la bande et, à un moindre degré, le temps pendant lequel la lame est laissée entre les parties de bande en recouvrement doivent être modifiés selon la matière plastique particulière.
Après le retrait de la lame 178, l'arbre 106 continue à tourner et la came 108 continue à amener la bande à être prise entre les éléments 85 et 86 et entre les éléments 74 et 76. Cette condition est maintenue presque jusqu'à la fin du cycle lorsque les rouleaux suiveurs de came 112 et 114 tombent sur le segment bas de la came 108.
La came 182 continue également à amener les parties de bandes en recouvrement à être écrasées ensemble par la tête 200 du levier 198 presque jusqu'à la fin du cycle lorsque le suiveur 188 revient au segment bas 204 de la came. Le cycle est assez long pour que la force d'écrasement de la tête 200 soit maintenue jusqu'à ce que les parties de bande chauffées se soient refroidies, mais ceci n'exige qu'environ deux secondes puisque la bande n'a été fondue que jusqu'à une très faible profondeur. En maintenant une prise sur la bande en 74, 76 et 85, 86, aucune tension n'est appliquée au joint de bande jusqu'à ce qu'elle ait été refroidie. La tension dans cette section de la bande entre la roue 46 et le point où elle est prise entre les éléments 74 et 76 est bien sûr supprimée lorsque la bande est coupée, comme on l'a indiqué précédemment.
Tout de suite après que les cames 108 et 182 ont permis le relâchement de la came, un point élevé 206 de la came 142 (voir fig. 14) actionne le commuta- teur 144 de manière à couper le circuit vers le moteur à air 100 contrôlant la valve de solénoïde et ce moteur s'arrête. Le paquet est alors retiré en faisant glisser la bande latéralement à partir du dessous de la plaque 85 et de la section lourde 74 de la table 12. Le retrait du paquet cerclé libère la pression sur le levier 88 commandant le commutateur 96 et, comme on va l'expliquer, ceci amène le moteur 58 à démarrer dans le direction d'alimentation de la bande; de ce fait, la bande est à nouveau envoyée à travers l'étrier afin de conditionner la machine pour la prochaine opération de cerclage.
En se référant maintenant particulièrement à la fig.
14, la machine est conditionnée au préalable pour fonc
tionner en fermant les lames de contact 208 et 210 d'un interrupteur à déclenchement; de ce fait, un circuit est établi à partir de la ligne d'énergie 212 à travers les conducteurs 214 et 216 jusqu'à l'entrée d'un transformateur 218 dont la sortie est connectée à l'élément de chauffage 176. Les lames de contact 220 et 222 d'un second interrupteur à déclenchement sont alors fermées et la machine est totalement conditionnée. Si, à ce moment, la bande n'est pas lacée à travers l'étrier 16 de manière telle que l'extrémité de bande porte contre le levier 88, le commutateur 96 fait contact entre une ligne 224 et une ligne 226.
La ligne 226 conduit à une valve 228 actionnée par solénoïde qui, par excitation, amène le moteur 58 de tension et d'alimentation en bande à tourner dans la direction d'alimentation en bande et, également, admet de l'air dans le cylindre 134 de manière à déplacer le couvercle 84 de la voie d'amenée de bande vers la position représentée dans la fig.
10. La valve de solénoïde 228 est connectée par des conducteurs 230 et 232 à la ligne d'énergie et, ainsi, lorsque l'interrupteur 96 connecte des lignes 224 et 226, la bande est envoyée à travers l'étrier jusqu'à ce que l'extrémité de la bande frappe le levier 88 actionnant le commutateur 96. Le levier 88 actionne alors l'interrup^ teur 96 pour couper la connexion entre les lignes 224 et 226 et établir une connexion entre la ligne 224 et une ligne 234.
Lorsque la bande est dans l'étrier, elle porte contre un élément de fonctionnement 235 (voir fig. 6) de l'interrupteur 148 et amène cet interrupteur à établir une connexion entre la ligne 234 et une ligne 236 conduisant à un côté d'un commutateur de démarrage 238 à bouton-poussoir. L'autre côté du commutateur 238 est connecté à la ligne d'énergie par une ligne 240 contenant un relais 242 ayant une série de contacts 244 agencés pour maintenir le circuit entre les lignes 236 et 240 après que l'opérateur a relâché le commutateur à bouton-poussoir 238. La ligne 240 est connectée par une ligne 246 à un des contacts d'interrupteur 144 dont un autre des contacts est connecté par une ligne 248 à la valve de solénoïde 146 contrôlant le moteur d'entraînement principal 100. La valve de solénoïde 146 est également connectée à la ligne d'énergie par un conducteur 250 et la ligne 232.
Lorsque la machine est au repos, la came 142 maintient l'interrupteur 144 dans la condition indiquée dans la fig. 14 de manière à former une connexion entre les lignes 246 et 248.
Après avoir placé le paquet dans les limites de l'étrier, le commutateur de démarrage 238 à boutonpoussoir est fermé en établissant ainsi un circuit vers la valve de solénoïde 146 du moteur d'entraînement principal 100 par l'intermédiaire des lignes 224, 234, 236, 240, 246, 248, 250 et 232. Le moteur 100 commence alors à entraîner l'arbre d'entraînement principal 106 portant les diverses cames de contrôle, comme on l'a indiqué précédemment. Lorsque la came 130 atteint dans sa rotation la position dans laquelle elle actionne l'interrupteur 132, cet interrupteur est amené à fermer un circuit entre une ligne 252 connectée à la ligne 234 et une ligne 254 conduisant à la valve de solénoïde 133 qui, lorsqu'elle est excitée, amène le moteur 58 à fonctionner dans la direction de tension de la bande et provoque également le retrait du couvercle 84 de voie d'amenée de bandes.
La valve de solénoïde 133 est connectée à la ligne d'énergie par l'intermédiaire d'une
ligne 256 et de la ligne 232, de sorte que la valve est
excitée lorsque le commutateur 132 ferme le circuit entre les lignes 252 et 254.
Au moment où la came 130 provoque le démarrage du moteur 58 ou immédiatement après, la surface élevée 206 de la came 142 passe au-delà de l'élément de fonctionnement de l'interrupteur 144 et l'interrupteur coupe alors la connexion entre les lignes 246 et 248 et établit une connexion entre la ligne 248 et la ligne 258.
Le commutateur 144 étant ouvert entre les lignes 246 et 248, la valve de solénoïde 146 est désexcitée et le moteur d'entraînement principal 100 s'arrête. Cependant, le moteur 58 continue à fonctionner pour effectuer le serrage de la bande autour du paquet.
Comme on l'a mentionné préalablement, la dernière partie de la bande à tirer hors de l'étrier est la partie au voisinage du bras de fonctionnement 235 de l'interrupteur 148. Lorsque cela se produit, l'interrupteur 148 coupe la connexion entre les lignes 234 et 236 et établit une connexion entre les lignes